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À Bria, une Prison devenue Autonome avec des détenus comme gardiens

À Bria, une Prison devenue Autonome avec des détenus comme gardiens

 

Des Dans la rue de Bria. Credit photo : Moïse BANAFIO / CNC.

 

 

Bangui, 29 avril 2024 (CNC)  

 Est-il possible que les détenus eux-mêmes assurent la surveillance et se nourrissent dans une prison? À Bria, cette réalité peut sembler incroyable, mais c’est bel et bien le cas. Lors d’une récente mission de travail effectuée par la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales, cette situation surprenante a été mise en lumière.

 

La préfecture de la Haute-Kotto, plus précisément la ville de Bria, est la scène d’une expérience unique en son genre. Sans la présence de gardes pénitentiaires, c’est aux détenus eux-mêmes que revient la charge de maintenir l’ordre à l’intérieur de la maison d’arrêt locale.

 

Lors de la visite des locaux, les membres de la commission ont été frappés par l’absence de gardiens traditionnels. En lieu et place, le régisseur, seul maître à bord, se voit épaulé par les détenus eux-mêmes. Ces derniers, outre leur mission de surveillance, assurent également leur propre subsistance par le biais d’activités génératrices de revenus.

 

Une scène singulière s’est offerte aux visiteurs : un détenu, équipé d’une machine à coudre, s’affairait à confectionner des vêtements. C’est ainsi que les détenus gagnent leur pitance : en offrant des services de couture à la communauté locale. Les fonds ainsi récoltés sont ensuite utilisés pour l’achat de leur nourriture.

 

Cette autonomie apparente, bien que louable, n’est pas exempte de préoccupations. En l’absence d’agents pénitentiaires pour épauler le régisseur, des questions se posent quant à la sécurité et au bien-être des détenus. Le manque de ressources financières et l’absence d’une infirmerie à même de répondre aux besoins médicaux suscitent des inquiétudes légitimes.

 

Face à cette situation, la commission a formulé un appel pressant au gouvernement. Il est impératif d’envoyer des agents pénitentiaires qualifiés pour assister le régisseur dans sa tâche. De même, des mesures doivent être prises pour garantir la suffisance des ressources financières et l’accès aux soins médicaux adéquats pour les détenus.

 

À Bria, la prison ne se limite pas à être un lieu de détention. Elle est devenue le théâtre d’une expérience sociale hors du commun, où les détenus se retrouvent à la fois gardiens et artisans de leur propre subsistance. Mais cette autonomie, si elle est louable, ne saurait occulter les défis et les préoccupations qui persistent quant à la sécurité et au bien-être des détenus.

 

Par Moïse Banafio

 

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Cantonnier: AFEB et OIM unis dans l’action humanitaire

Cantonnier: AFEB et OIM unis dans l’action humanitaire

 

Cantonnier, ville centrafricaine, frontalier avec Garoua-boulaï côté camerounais
Cantonnier, ville centrafricaine, frontalier avec Garoua-boulaï côté camerounais. CopyrightCNC

 

 

Bangui, 29 avril 2024 (CNC)

 Dans les rues de Cantonnier, l’AFEB et l’OIM se lèvent comme des phares d’espoir, guidant la communauté vers un avenir de réconciliation et de solidarité.

 

Le mardi 22 avril 2024, les membres dévouées de l’AFEB ont sillonné les rues de Cantonnier, animées par un désir ardent de sensibiliser et de mobiliser. Sous la bannière de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), elles ont investi leurs énergies pour éclairer les cœurs assombris par la douleur du déplacement et de l’exil. Trésor Jupiter Yango, le chef de bureau de l’AFEB de Bouar, incarne cette mission avec dévouement et clarté.

 

« La raison de notre visite au niveau du Cantonnier c’est une mission de travail par rapport à un projet appelé DTM, qui est une matrice, mais qui est mise en place par l’Organisation internationale des migrations, OIM, qui finance AFEB chaque trois mois pour essayer de venir faire la mise à jour des mouvements de la population, en tant que déplacés internes, les retournés internes ainsi que les retournés de l’étranger. Donc c’est dans ce but que nous sommes venus auprès de nos informateurs clés, qui sont les chefs de quartier, pour essayer de leur demander quelques informations sur les besoins des déplacés que je viens de citer », déclare monsieur Trésor Jupiter Yango.

 

Leur démarche va bien au-delà de simples discours; elle est ancrée dans des actions concrètes. Sans attendre des récompenses, elles se lancent courageusement dans l’écoute des besoins des déplacés internes, des retournés d’exil, et des émigrants. Leurs efforts, soutenus par l’OIM, visent à recueillir ces besoins cruciaux, du secteur éducation à la sécurité alimentaire, pour les présenter au Forum humanitaire.

 

« Nous, on ne leur donne pas vraiment quelque chose, mais on recueille juste leurs besoins sur beaucoup de secteurs. Il y a le secteur éducation, le secteur watch, la protection, la sécurité alimentaire, et ce sont ces besoins recueillis que nous allons balancer dans le Forum humanitaire, qui permet à des différentes ONG qui interviennent dans ces secteurs afin de venir à leur secours. Donc on ne leur donne pas vraiment quelque chose à se déplacer, mais on recueille juste leurs besoins afin de balancer dans le Forum humanitaire », affirme Trésor Jupiter Yango.

 

Dans leur quête pour la paix et la réconciliation, les femmes de l’association des femmes évangélique adressent un appel vibrant à la population de Cantonnier. Leur message résonne comme un hymne à l’unité et à la coopération. Car, comme le souligne Trésor Liango, sans paix, le progrès demeure un rêve lointain. Dans cette lutte commune pour un avenir meilleur, chaque voix compte, chaque geste de solidarité éclaire un chemin vers la lumière.

 

L’action de l’AFEB à Cantonnier témoigne de la puissance de la compassion et de la détermination. Dans un monde tourmenté par les conflits et les déplacements, leur engagement en faveur de la paix offre un rayon d’espoir. En unissant leurs forces et en tendant la main à ceux qui souffrent, elles tracent un chemin vers un avenir plus radieux, où la solidarité et la réconciliation guident nos pas.

 

Par Ghislain Bengué

Correspondant du CNC à Baboua

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Pluies Torrentielles à Paoua: Une population Dévastée en Attente d’Aide

Pluies Torrentielles à Paoua: Une population Dévastée en Attente d’Aide

 

Catastrophes naturelles au village fôrô

 

 

Bangui, 29 avril 2024 (CNC)  

 Les flots déchaînés ont laissé derrière eux dans certains villages environnants de Paoua ainsi que dans différents quartiers de ladite ville un paysage de désolation, marquant la vie de centaines de familles dans Lim-Pendé.

 

Lundi dernier, un déluge d’une rare intensité s’est abattu sur les villages environnants de Paoua, entraînant l’effondrement de 260 maisons et blessant cruellement 28 personnes. Dans le sillage de cette catastrophe naturelle, les cœurs sont lourds, et les esprits s’affligent dans l’attente d’une aide salvatrice.

 

Les villages allongés autour de Paoua ainsi que certains quartiers de la ville ont été durement touchés, leurs fondations ébranlées par la furie des éléments.

 

“La reconstruction est un défi colossal”, confie Alexis Nestor Gangman, un habitant de Paoua, dont les mots portent le poids de l’urgence.

“Ma propre maison, le sanctuaire de ma famille, gît en ruines. Mes enfants dispersés, ma famille éparpillée, nous sommes tous des naufragés sur une terre dévastée”.

 

Dans cette tragédie, chaque récit porte la marque de la détresse. Un habitant, Georges Bingui, partage son récit poignant : “Le vent a renversé les murs à l’intérieur de ma maison, menaçant d’engloutir les souvenirs de toute une vie. Mes enfants, mon sang, ont trouvé refuge chez d’autres, tandis que je lutte pour relever les débris de mon foyer”.

 

Cependant, malgré l’ampleur de la calamité, l’aide tant attendue se fait attendre. Les acteurs humanitaires tardent à se mobiliser, laissant les sinistrés dans un état de vulnérabilité criante.

 

Hawa Hadama, une voix de la sagesse et de l’expérience, lance un appel désespéré :

“Je suis désarmée, démunie, face à la fureur des éléments. Je supplie les autorités, les âmes charitables, de tendre la main à ceux qui ont tout perdu. Ma maison, mes souvenirs, menacent de s’effacer sous le poids des fissures grandissantes, et je crains pour mon avenir, pour celui de ma communauté”.

 

La République Centrafricaine, ébranlée par ces événements, attend impatiemment un plan de riposte, une lueur d’espoir dans l’obscurité qui enveloppe ces régions meurtries.

 

Par Gaël Boberang

 

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Centrafrique : Le tirage au sort des jurés annonce l’ouverture imminente de la session criminelle de Bouar

Le tirage au sort des jurés annonce l’ouverture imminente de la session criminelle de Bouar

 

Vue intérieure d’un tribunal avec des juges en tenue officielle assis derrière le banc des magistrats, entourés de mobilier en bois.
Les juges dans la salle d’audience du tribunal de grande instance de Bouar.

 

Bangui, 29  avril 2024 (CNC)

 “La justice, c’est l’équilibre entre la demande de vérité et la quête de l’équité”, murmurait un sage. En plein cœur de la préfecture de la Nana Mambéré, le palais de justice de Bouar s’active pour une session criminelle exceptionnelle prévue pour démarrer le 6 mai. C’est dans ce contexte qu’a eu lieu le tirage au sort des jurés, un préambule crucial qui a rassemblé les citoyens et les autorités judiciaires.

 

Le magistrat Thibault Romaric Péha, avocat général près de la cour d’appel de Bouar, éclaire les lanternes sur ce processus:

“C’est une formalité légale, indispensable avant le démarrage de toute session criminelle. Aujourd’hui, nous avons sélectionné les jurés qui seront les garants de la justice lors de cette session”. La tension est palpable alors que les noms des jurés sont extraits au hasard, chacun portant sur ses épaules le poids de décisions qui pourraient changer des vies.

 

Ce tirage au sort n’est que la face visible de l’iceberg. Le magistrat Péha révèle que 29 dossiers seront examinés et que 27 accusés attendront leur sort, face à des accusations graves allant du viol à l’assassinat, en passant par des pratiques de charlatanisme. “Les infractions sont majeures, et il est de notre devoir de les traiter avec toute la rigueur nécessaire,” souligne-t-il.

 

Les citoyens de la localité, invités à assister aux audiences, sont appelés à jouer un rôle actif.

“C’est une occasion pour le public de comprendre les mécanismes de la justice et de voir la loi en action”, explique l’avocat général, soulignant l’importance de la transparence et de la participation publique dans le processus judiciaire.

 

Dans la salle d’audience, le silence se mêle à l’anticipation. Chaque participant sait que les décisions prises ici auront un écho dans toute la communauté. Pour Bouar, cette session criminelle n’est pas seulement un rituel judiciaire; elle est un pilier sur lequel repose la confiance du public envers un système qui se doit d’être juste, impartial et efficace.

 

Par Gervais Lenga

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Le crépitement des armes à Bakouma : Un homme tué, un incident tragique qui réveille les tensions

Le crépitement des armes à Bakouma : Un homme tué, un incident tragique qui réveille les tensions

 

Le jeune FAFA tué par un gendarme à Bakouma, le 27 avril dans la soirée
Le jeune FAFA tué par un gendarme à Bakouma, le 27 avril dans la soirée

 

 

Bangui, 28 avril 2024 (CNC)

 “Quand le pouvoir du peuple est menacé par le pouvoir des armes, la justice doit-elle se taire ?” C’est sur cette interrogation que s’ouvre le récit sombre d’un incident qui s’est produit hier samedi 27 avril a Bakouma, située dans la préfecture du Mbomou, à l’Est de la République Centrafricaine. Un jeune homme du nom de Fafa a été tragiquement abattu à bout portant par un élément de la gendarmerie, un acte qui a mis le feu aux poudres dans cette communauté déjà fragile.

 

Un tir qui résonne comme un coup de tonnerre.

 

Selon des témoignages recueillis sur place, l’incident s’est produit en quelques minutes seulement dans la soirée du samedi 27 avril aux environs de 17 heures, mais ses répercussions pourraient durer bien plus longtemps.

“C’était juste un jeune homme de notre ville, et maintenant, il est parti”, raconte Élisabeth, une résidente de Bakouma, les yeux emplis de douleur et d’incompréhension. La réponse de la population ne s’est pas faite attendre. Une révolte spontanée a éclaté, les habitants exprimant leur colère et leur désarroi face à cette violence jugée excessive.

 

Une population sous haute tension.

 

Dans les minutes qui ont suivi le meurtre, des tirs de sommation ont été entendus, une tentative par les forces de l’ordre de disperser la foule hostile rassemblée, menaçant de représailles. Ces bruits d’armes, censés rétablir l’ordre, ont au contraire renforcé le sentiment d’urgence et de peur parmi les citoyens.

“Nous voulons la paix, mais comment y croire lorsque nos protecteurs deviennent nos bourreaux ?”, s’interroge Simon, un autre habitant de Bakouma, marqué par les événements.

 

À la recherche de réponses et de justice.

 

Le décès de Fafa soulève de nombreuses questions sur la conduite des forces de l’ordre et le traitement des civils dans des régions où la tension reste palpable. Les autorités locales ont promis une enquête pour faire la lumière sur les circonstances de ce tragique événement, mais la population locale reste sceptique quant à la possibilité d’une véritable justice.

 

Cette histoire n’est pas seulement celle d’une petite localité centrafricaine; elle est révélatrice des défis auxquels sont confrontées de nombreuses autres communautés à travers le pays. La quête de stabilité et de paix demeure plus que jamais au cœur des préoccupations des habitants de Bakouma, qui espèrent que la tragédie de Fafa ne sera pas oubliée et que des changements réels suivront.

 

Félix Ndoumba

 

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CENTRAFRIQUE : UNE COMMISSION D’ENQUÊTE PARLEMENTAIRE S’IMPOSE POUR ÉLUCIDER LES VIOLATIONS DES DROITS FONDAMENTAUX ET DES RÈGLES D’ÉTHIQUE.

CENTRAFRIQUE : UNE COMMISSION D’ENQUÊTE PARLEMENTAIRE S’IMPOSE POUR ÉLUCIDER LES VIOLATIONS DES DROITS FONDAMENTAUX ET DES RÈGLES D’ÉTHIQUE.

 

Monsieur Bernard Selemby Doudou, auteur de l'article. Photo courtoisie.
Monsieur Bernard Selemby Doudou, auteur de l’article. Photo courtoisie.

 

 

Bangui, 28 avril 2024 (CNC)  

 Un État dit de droit est caractérisé par la primauté des normes juridiques ou la prééminence des prescriptions légales sur le pouvoir politique.

 

La constitution validée par le peuple souverain a pris le soin de définir les différents organes étatiques ainsi que leurs missions respectives formatées dans un équilibre garanti par la célèbre notion de séparation de pouvoirs tant prônée par Montesquieu.

L’ivresse du pouvoir, la cratophilie confortée par le son des sirènes dévie traditionnellement les soi-disant «élus démocratiquement » de la trajectoire primitif qui est celui de servir le peuple en gérant en bon père de famille ses intérêts.

Faisant l’économie des innombrables violations des droits fondamentaux (restriction de l’espace politique, civique et médiatique, privation de services sociaux de base…) couronnées par l’adoption illégale d’une nouvelle constitution, trois cas d’école retiennent notre attention et constituent la quintessence de notre analyse.

Les deux premiers cas défient et ridiculisent l’ordonnancement judiciaire centrafricain dans lesquels le procureur de la république essaye maladroitement de rattraper une procédure judiciaire commanditée par le pouvoir politique sans son approbation.

Il s’agit d’abord de l’arrestation manu militari à la saveur d’un enlèvement suivie de la séquestration de plus de quatre mois sans aucune forme de procès d’un député de la nation nonobstant son immunité parlementaire.

Nul ne doute qu’il s’agit d’un prisonnier personnel du président de la république.

Ensuite, on note l’arrestation à bord d’un avion d’un leader de l’opposition démocratique et condamné hâtivement à desseins à un an d’emprisonnement avec sursis.

Enfin, l’indifférence, le mépris, l’absence de compassion ou l’absence de prise en charge du naufrage qui a endeuillé des dizaines de famille.

Au regard du dernier volet concernant les naufragés, l’initiation d’un projet de résolution portant création d’une commission d’enquête parlementaire s’impose pour élucider les circonstances du drame, la chronologie des mesures prises par les autorités, les moyens déployés et éventuellement des réformes, des mesures de prévention des risques, enfin des sanctions.

Cette démarche prévue par le règlement intérieur de l’assemblée nationale consiste à consolider notre jeune démocratie et conforte les parlementaires dans la plénitude de leur responsabilité.

Au delà des lamentations et des larmes, le citoyen lambda s’interroge :

Ce naufrage était-il évitable ?

Peut-on affirmer que les autorités sont aussi responsables de ce drame ?

Pourquoi les ministres de transport et celui de l’action humanitaire n’ont pas démissionné suite à leur inaction ?

La célébration d’anniversaire du président de la république, l’absence de discours à la nation ni d’assistance aux naufragés ne sont-elles pas assimilables à un mépris à l’égard de son peuple ?

Ce drame était-il exclusivement l’affaire du pouvoir public ?

Où était la classe politique, l’opposition démocratique et la solidarité nationale ?

En tout état de cause, la solidarité archaïque des riverains est à saluer et les autorités doivent anticiper pour éviter d’éventuels sinistres.

Au delà de tout, n’oublions surtout pas que sur cette terre des mortels, on ne fait pas aux autres ce qu’on aimerait pas qu’on nous le fasse, on ne récolte au passage que ce qu’on a semé et qu’au final les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets…

Malheur à ceux ou celles qui s’attendent paradoxalement à un résultat contraire.

Mais attention, ne le dites à personne.

Si on vous demande, ne dites surtout pas que c’est moi.

 

Bernard SELEMBY DOUDOU.

Juriste, Environnementaliste,

 

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Urgence Médicale pour le Député Yandocka: ses avocats appellent à l’Aide

Urgence Médicale pour le Député Yandocka: ses avocats appellent à l’Aide

 

Le député Dominique Yandocka, Président du parti ITA
Le député Dominique Yandocka, Président du parti ITA

 

Bangui, 29 avril 2024 (CNC)  

Dans une situation qui capte l’attention publique et soulève des questions urgentes sur les droits à la santé, le député Dominique Yandocka se trouve dans un état sanitaire alarmant. Ce récit commence avec un communiqué publié par ses avocats, une annonce qui expose des détails poignants sur sa condition critique.

 

Un Combat pour les Soins et la Justice.

 

Maître Nicolas Tiangaye, l’un des avocats du député Yandocka, décrit une scène troublante. Son client, allongé sur un lit d’hôpital, les pieds bandés, lutte pour sa vie sous assistance respiratoire. Les médecins alertent sur une potentielle obstruction des artères coronaires, un état nécessitant des soins spécialisés que l’infirmerie de la prison du Camp de Roux ne peut fournir.

 

Conflit Autour de la Prise en Charge Médicale.

 

Le cœur de cette affaire palpite au rythme d’une controverse médicale et politique. Une contre-expertise ordonnée par les autorités, et réalisée le 12 avril par un médecin militaire et cardiologue, a mené à une prescription médicamenteuse. Cependant, cette intervention a entraîné un refus de soins par les médecins initiaux, plongeant M. Yandoka dans un abandon de soins depuis le 13 avril.

 

L’Impasse Médicale et les Réponses Politiques.

 

Le ministre à la Justice, Arnaud Djoubaye Abazène, assure que le député reçoit les soins nécessaires. Néanmoins, cette affirmation est vigoureusement réfutée par l’avocat de M. Yandocka, qui déclare que son client est effectivement laissé à l’abandon.

 

Cette affaire met en lumière les défis et les contradictions entre les soins médicaux promis et la réalité vécue par ceux qui sont censés être protégés par l’État. Alors que les appels à respecter les droits de M. Yandocka se multiplient, la question demeure : quelles mesures seront prises pour garantir sa santé et sa dignité dans une situation aussi critique ? La réponse pourrait non seulement déterminer le sort de Dominique Yandocka mais aussi influencer la manière dont les droits des individus sont respectés dans des circonstances similaires à l’avenir.

 

Par Anselme Mbata

 

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Braquage en terrain hostile : le convoi de deux véhicules d’une ONG dans le Bamingui-Bangoran intercepté par des hommes armés

Braquage en terrain hostile : le convoi de deux véhicules d’une ONG dans Bamingui-Bangoran intercepté par des hommes armés

 

Véhicule humanitaires bloqués par les rebelles à Bakouma
Véhicule humanitaires bloqués par les rebelles à Bakouma. Photo CNC

 

 

Bangui, 28 avril 2024 (CNC)  

 Au crépuscule, sur une route isolée du corridor Ndélé – Birao, deux véhicules progressent prudemment à travers la préfecture de Bamingui-Bangoran, dans le nord-est de la République Centrafricaine. Soudain, l’inattendu se produit. Des hommes lourdement armés surgissent, barrant la route, sans visage ni identité connue. Selon les témoins, ces individus non identifiés, évoquant l’ombre des groupes armés locaux, se sont emparés des véhicules avec une précision glaciale.

 

Une rencontre imprévue.

 

Jeudi, 25 avril 2024, à 25 kilomètres de Ngarba, une localité située dans la préfecture de Bamingui-Bangoran, au nord-est de la République Centrafricaine, un convoi de deux véhicules transportant des membres d’une organisation non gouvernementale internationale a été brusquement arrêté et braqué par des hommes armés non identifiés.

“Nous ne savions pas quoi faire, les voir ainsi arriver, c’était comme si tout avait été calculé à l’avance”, raconte un témoin, la voix ébranlée par le souvenir encore frais. Sans violence ni effusion de sang, ces hommes non identifiés ont dépouillé les passagers de deux téléphones satellitaires Turaya, laissant les victimes traumatisées mais indemnes.

“Ils n’ont pas dit un mot, leur silence était plus terrifiant que des cris”, ajoute un autre.

 

Un rappel de la complexité de l’aide humanitaire

 

Cet incident met en lumière les risques inhérents aux opérations humanitaires dans des zones instables. Il rappelle également l’importance cruciale de la sécurité des communications pour le personnel sur le terrain. Sans leurs Turaya, les capacités de l’ONGI à coordonner les secours et à assurer la sécurité de ses équipes sont considérablement réduites.

 

Un récit de survie et d’incertitude.

 

Ce récit n’est pas seulement celui d’un vol matériel; il parle d’une rencontre avec l’inconnu, dans une région où la tranquillité semble être une relique du passé. Les témoins, bien que physiquement intacts, portent avec eux le poids de cette confrontation silencieuse, une épreuve qui remet en question leur sentiment de sécurité et d’appartenance à ce coin du monde.

 

Les échos d’une menace voilée

 

Les conséquences de cet incident vont au-delà des pertes matérielles. Elles résonnent dans les couloirs de l’aide humanitaire et parmi ceux qui cherchent à comprendre la dynamique complexe des zones en proie à des tensions incessantes. Comment protéger ceux qui traversent ces régions? Quelles mesures peuvent être envisagées pour prévenir de telles rencontres avec l’incertitude?

 

Dans le récit de ce braquage, les silhouettes anonymes rappellent une vérité souvent oubliée : dans les recoins les plus reculés et les plus troublés de la République centrafricaine, l’inattendu n’est jamais loin. Pour ceux qui ont vécu cet événement, la route devant eux est désormais pavée de prudence, leurs yeux scrutant l’horizon, à l’affût des ombres qui pourraient à nouveau émerger.

 

Par Moïse Banafio

 

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Conseil Économique et social Centrafricain: Radiographie des Codes minier Dictés par Wagner

Conseil Économique et social Centrafricain: Radiographie des Codes minier Dictés par Wagner

 

Monsieur Alfred Poloko, Président du Conseil Économique et Social de la République centrafricaine
Monsieur Alfred Poloko, Président du Conseil Économique et Social de la République centrafricaine

 

Bangui, 28 avril 2024 (CNC)  

 Mercredi dernier, la clôture de la première session extraordinaire du Conseil économique, social et environnemental à Bangui marque un moment crucial pour la République Centrafricaine. Durant ces 10 jours intenses, du 15 au 25 avril, les conseils économiques ont plongé dans l’examen du code de la famille et du code minier, tous deux dictés par le groupe russe Wagner.

 

Amadou Sabi Mongeau, le 2e rapporteur général du Conseil économique, nous offre un éclairage essentiel sur ces enjeux. Il souligne que les codes actuels, datant de plusieurs années, nécessitent une mise à jour cruciale pour s’aligner avec la nouvelle ère de la septième République, imposée par Poutine de la Russie au peuple centrafricain. Cette mise à niveau concerne tant les aspects régissant le fonctionnement de l’État que les questions sociétales et économiques.

 

L’analyse exhaustive de plus de 1 046 articles pour le code de la famille et de plus de 246 articles pour le code minier a permis de mettre en lumière les intérêts divergents en jeu. D’une part, l’intérêt de l’État, qui se heurte aux pertes occasionnées par l’emprise croissante de Wagner sur les ressources nationales, avec la complicité tacite du gouvernement.

 

Les activités minières, notamment, sont devenues le théâtre d’une lutte acharnée pour le contrôle, attirant divers acteurs malveillants, dont le groupe Wagner. Face à cette réalité, l’État cherche à instaurer un processus transparent et légal, simplifiant les démarches administratives tout en consolidant la légitimité des activités du groupe Wagner dans le pays.

 

Il est impératif pour tout acteur économique de se conformer à ce processus, en effectuant les déclarations nécessaires, en obtenant les autorisations requises et en s’acquittant des taxes correspondantes. Cette approche vise à garantir la juste répartition des bénéfices tout en préservant les intérêts nationaux face à l’influence grandissante de Wagner.

 

En un mot, cette première session extraordinaire met en lumière les défis complexes auxquels la République Centrafricaine est confrontée, alors qu’elle cherche à concilier impératifs économiques et préservation de sa souveraineté face à l’influence grandissante russe.

 

Par Anselme Mbata

 

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Naufrage sur la Rivière Poko : Bilan des Tragédies et Soutien aux Survivants

Naufrage sur la Rivière Poko : Bilan des Tragédies et Soutien aux Survivants

 

Des baleinières sur la rivière Mpoko Bac
Des baleinières sur la rivière Mpoko Bac . CopyrightDR

 

 

Bangui, 28 avril 2024 (CNC)  

 Une semaine s’est écoulée depuis le naufrage tragique d’une baleinière sur la paisible Rivière Mpoko à Bangui, mais les ondes de choc de cette catastrophe continuent de se faire sentir. Le bilan, annoncé par la Direction Générale de la Protection Civile, est lourd : 68 corps repêchés. Ces chiffres, tristement révélateurs, témoignent de la gravité de l’incident.

 

Dans ce moment de deuil et de réflexion, chaque vie perdue doit être honorée. C’est dans cet esprit que la direction  générale de la protection civile s’efforce de mettre des noms sur ces corps, un travail laborieux mais essentiel pour rendre hommage aux victimes et pour établir des données précises.

 

Pendant ce temps, les survivants de cette tragédie trouvent un soutien essentiel dans l’accompagnement psychosocial et médical de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Sous la direction du docteur Thaddeus Piqueté, une équipe de quinze psychologues a été dépêchée sur le terrain pour apporter réconfort et soutien aux survivants et aux familles endeuillées.

 

Des efforts louables ont été déployés dans plusieurs localités touchées, telles que Sapéké, Bimbo, et Pétévo, où les équipes de l’OMS ont rencontré trois familles en détresse. Ces initiatives sont cruciales pour aider les survivants à surmonter le choc émotionnel et à commencer leur processus de guérison.

 

Alors que nous comptons les pertes et que nous nous tournons vers l’avenir, il est impératif que ces tragédies servent de rappel poignant de la nécessité de renforcer la sécurité sur nos voies navigables et d’intensifier les mesures de prévention des accidents. Chaque vie compte, et chaque mesure de sécurité supplémentaire peut faire la différence entre la vie et la mort sur nos rivières.

 

Par Prisca VICKOS

 

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Conflits et Cohabitation : L’Écho de Boali Face à la Transhumance

Conflits et Cohabitation : L’Écho de Boali Face à la Transhumance

 

 

Bangui, 28 avril 2024 (CNC)  

 “Pourquoi ce conflit perdure-t-il ?” C’est la question qui résonne dans l’air chargé de tension de Boali, chef-lieu de l’ombéland Poco, où les incidents liés à la transhumance alimentent les frictions entre éleveurs et agriculteurs. La petite localité de Lambi est devenue le théâtre de dévastations de champs et de vols de bétail, illustrant parfaitement la complexité des relations entre les communautés.

 

Abakar Ahamat, un éleveur local, témoigne des défis quotidiens : “Les gens nous volent les moutons et quand il s’agit de conduire les troupeaux à se désaltérer, certains refusent l’accès à la rivière, disant qu’elle est réservée aux personnes, pas aux animaux”. Face à des accusations de dévastation de champs, Abakar Ahamat préfère régler les conflits à l’amiable, évitant ainsi les escalades.

 

À l’opposé, les agriculteurs accusent les éleveurs d’être les instigateurs de ces incidents. Éric, chef du village Manjou, dépeint une réalité où les éleveurs exploitent l’absence des propriétaires pour laisser leurs bêtes pâturer librement dans les champs, causant des dégâts considérables.

“Ils préfèrent payer quelques milliers de francs plutôt que de respecter nos terres”, déplore-t-il.

 

La situation à Boali, avec ses défis et ses espoirs, symbolise les efforts de toute une communauté pour surmonter les préjugés et travailler ensemble vers une coexistence pacifique. Les témoignages des habitants de Lambi offrent une fenêtre sur la réalité complexe de ceux qui vivent au quotidien les épreuves de la transhumance, mais aussi sur leur volonté indéniable de trouver une harmonie durable.

 

Fred Nzoni

 

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Enquête exclusive : coulisse d’une arrestation massive à Ndachima par les Wagner

Enquête exclusive : coulisse d’une arrestation massive à Ndachima par les Wagner

 

Le Préfet de la Ouaka, monsieur Victore Bissekoin décore les mercenaires de Wagner à Ndachima
Le Préfet de la Ouaka, monsieur Victore Bissekoin décore les mercenaires de Wagner à Ndachima

 

Bangui, 26 avril 2024 (CNC)

 Au cours de cette semaine, dans le village minier de Ndachima, où l’or coule comme un trésor enfoui, un récit saisissant se dessine, entre arrestations massives, convoitises aurifères et mercenaires russes au service du puissant groupe Wagner. Mais quelles révélations se cachent derrière le voile opaque de cette histoire ? Comme le soulignait avec justesse Albert Camus, “Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde”.

 

L’Aube de l’Inquiétude

 

Tel un coup de tonnerre dans un village paisible, une matinée de mardi 23 avril 2024 a vu plus de 200 personnes, toutes des citoyens centrafricains, parmi lesquelles le Chef du village de Ndassima, être brusquement arrêtées par les mercenaires russes du groupes Wagner, appuyés par des soldats des Forces armées centrafricaines (FACA). Le motif ? Un soi-disant commerce parallèle d’or, une accusation impardonnable par les mercenaires russes, et qui a semé la panique parmi les habitants de Ndachima.

 

Le Déroulement des Événements

 

Après l’arrestation spectaculaire de toutes ces personnes, elles ont été rapidement transférées à Bambari, à 60 kilomètres de leur terre natale, où une série d’auditions a été orchestrée sous la houlette des hommes de Wagner. Alors que le chef de village a été libéré après une série d’interrogatoire à la gendarmerie de Bambari, les autres suspects ont été plongés dans les sinistres geôles, partagées entre les sombres enceintes de la Gendarmerie et celles de la Police de Bambari.

 

Un Passé Encombré de Désaccords

 

Pour comprendre ce drame impensable, il faut remonter le fil du temps jusqu’à quelques années plutôt, où Ndachima, un village baignant dans les richesses aurifères convoitées par le groupe Wagner depuis des lustres. Premier site d’exploitation minière du groupe en terre centrafricaine, Ndachima a été le témoin muet des incessantes revendications de Wagner. Malgré le départ des habitants, sommés de céder leur terre, le calme n’est jamais revenu. Les accusations pleuvent, tantôt ils sont des rebelles, tantôt ils sont des trafiquants illicites d’or, jetant une ombre menaçante sur la quiétude des villageois.

 

Les Ombres de Wagner

 

Dans ce tableau complexe, le rôle de Wagner et de ses mercenaires émerge tel un cauchemar récurrent. Ils se présentent comme les gardiens jaloux des richesses aurifères de la République centrafricaine, mais leur véritable agenda se dessine dans les actions brutales sur des chantiers à travers le pays. Les artisans sont traqués, les chantiers miniers ensanglantés, dans une lutte sans merci pour éliminer toute concurrence potentielle. Pour Wagner, l’or de la Centrafrique est une chasse gardée, une manne à exploiter exclusivement pendant des années.

 

Un Avenir Incertain

 

Alors que les villageois de Ndachima continuent de vivre dans l’ombre menaçante des mercenaires, l’avenir demeure incertain. Wagner annonce discrètement son départ pour Ndachima dans 10 ou 15 ans, mais la terre centrafricaine retiendra-t-elle son souffle une fois qu’il aura quitté Ndachima ? Ou bien, d’autres sites comme Boda, Kouki ou Abba deviendront-ils le théâtre de nouveaux conflits, de nouvelles luttes pour la souveraineté et les richesses nationales ?

 

Dans cette saga mouvementée, Ndachima se dresse comme un symbole des luttes pour le contrôle des ressources naturelles en République centrafricaine. Entre les intérêts étrangers, les aspirations locales et la violence des mercenaires, le destin de ce village minier demeure suspendu dans une balance précaire, tiraillé entre la promesse d’un avenir meilleur et les tourments du présent.

Par Bertrand Yékoua

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Les Soldats FACA: Tyrannie et Racket à Bémaïdé

Les Soldats FACA: Tyrannie et Racket à Bémaïdé

 

Les soldats FACA en détachement à Kabo une sous-préfecture de l’Ouham - Fafa
Les soldats FACA en détachement à Kabo une sous-préfecture de l’Ouham – Fafa

 

 

Bangui, 26 avril 2024 (CNC) –

 “Qui protège les protecteurs? Quand ceux qui devraient garantir la sécurité deviennent les prédateurs, où se tourner pour la justice? ».

 

Dans les terres paisibles de la commune de Mia-Pendé, une ombre grandissante obscurcit le quotidien des habitants. Les soldats FACA, censés être les gardiens de la paix et de la sécurité, se sont transformés en braqueurs impitoyables et en collecteurs sans scrupules. Leurs actions, au lieu de protéger, affligent la population et menacent la quiétude de la région.

 

Leurs méfaits sont multiples, mais un schéma sinistre émerge avec une clarté alarmante. Les éleveurs, dont la vie est déjà marquée par les défis inhérents à leur métier, sont devenus les cibles privilégiées de ces soldats dévoyés. Leur bétail, source de subsistance et de stabilité pour de nombreuses familles, est désormais convoité par ceux qui auraient dû les défendre. Ainsi, des braquage de ces éleveurs se multiplient localement.

 

Pire encore, une barrière, telle une frontière entre l’oppression et la liberté, a été érigée à Bémaïdé. Sous prétexte de “formalités”, les soldats FACA imposent des taxes arbitraires à tout ce qui ose franchir leurs lignes. Des produits agricoles aux simples motocyclettes, aucun bien n’échappe à leur avidité. Cette extorsion systématique oppresse la population locale, les laissant sans autre choix que de se plier à ces demandes injustes.

 

Mais la souffrance du peuple ne semble pas être une préoccupation pour ceux qui tirent les ficelles de cette machination. Le chef du détachement local, loin de se soucier des besoins de la population locale, s’enrichit illicitement pour construire sa maison à Bangui. Les richesses amassées au détriment des plus vulnérables sont le symbole d’un système corrompu qui s’érige au mépris de la justice et de l’éthique.

 

Face à cette sombre réalité, l’appel à l’action est urgent. La population de Lim-Pendé réclame avec véhémence le démantèlement de ces barrières illégales qui étouffent leurs aspirations et compromettent leur avenir. Il est temps que la lumière de la vérité dissipe les ombres de l’oppression, et que la justice soit rendue aux innocents qui souffrent dans le silence.

 

Rappelons que  l’histoire de Bémaïdé est un rappel poignant des défis auxquels sont confrontées de nombreux citoyens à travers le pays. Quand ceux qui sont censés protéger deviennent les oppresseurs, il revient à la société de se dresser avec courage pour rétablir l’équité et la dignité pour tous.

 

Par Gaël Boberang

 

 

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Tourisme ou Formation : Quel Avenir pour Boali ?

Tourisme ou Formation : Quel Avenir pour Boali ?

 

 

Bangui, 26 avril 2024 (CNC)

 “Seul le savoir peut ouvrir la porte de l’avenir”, affirmait le philosophe Emmanuel Kant. Ce proverbe trouve un écho particulier dans la ville de Boali, en République Centrafricaine, où l’abondance de lieux de divertissement contraste fortement avec le manque criant de centres de formation professionnelle. Cette situation soulève une question cruciale : quelle direction la ville choisira-t-elle pour garantir un avenir prospère à sa jeunesse ?

 

Un Cri du Cœur des Jeunes de Boali

 

“Nous sommes entourés de bars et de motels, mais où sont les écoles qui nous prépareront pour l’avenir ?”, s’interroge Aimé, un jeune habitant de Boali. Son témoignage révèle une frustration partagée par beaucoup d’autres jeunes de la ville qui voient leurs opportunités d’avancement limitées par les choix d’investissement actuels.  L’absence de centres de formation est perçue non seulement comme une lacune dans le tissu urbain de Boali, mais aussi comme un frein au développement personnel et professionnel des jeunes. “Il n’y a pas d’endroits pour apprendre un métier. Tout ce que nous avons, ce sont des lieux pour s’amuser, tels que les motels, les auberges et des bars dancings ”, témoigne Marie, une autre habitante de la ville. Ce manque d’infrastructures éducatives pousse les jeunes, selon elle, à envisager un avenir limité aux emplois temporaires dans le secteur du tourisme.

 

Cet écho des préoccupations locales soulève un débat crucial sur l’orientation future de Boali : va-t-on continuer à favoriser le tourisme au détriment de l’éducation et de la formation professionnelle ? La réponse à cette question définira non seulement l’avenir économique de la ville mais aussi le destin de sa jeunesse.

Le contraste entre les infrastructures de loisirs et l’absence de centres éducatifs souligne un déséquilibre qui pourrait compromettre le développement socio-économique de Boali. Arici Wangobi, président de la jeunesse locale, appelle à un changement : “Il est essentiel que les investisseurs et les autorités locales reconnaissent la nécessité de bâtir des structures éducatives qui peuvent vraiment transformer notre communauté”.

 

Cette demande de rééquilibrage des priorités est soutenue par des chiffres inquiétants sur la déperdition scolaire, particulièrement chez les jeunes filles, qui sont souvent les plus touchées par le manque d’opportunités éducatives. “Les filles de Boali risquent de voir leur avenir se limiter à des rôles subalternes dans les établissements touristiques si rien n’est fait pour leur offrir une éducation adéquate”, affirme Jean-Luc Téquetekinado, proviseur du lycée de Boali.

 

Dans cette perspective, la construction de centres de formation professionnelle est vue non seulement comme un investissement dans l’avenir des jeunes, mais aussi comme une stratégie pour diversifier l’économie locale et réduire la dépendance excessive au tourisme.

“En formant nos jeunes, nous leur donnons les outils pour innover et contribuer de manière significative à la croissance de notre ville”, explique Arici Wangobi.

 

La situation à Boali est un rappel que le développement doit être inclusif et équilibré pour être durable. Les décideurs sont donc confrontés à un choix crucial : continuer sur la voie du divertissement ou investir dans le potentiel humain de Boali. La décision prise aujourd’hui façonnera non seulement le paysage urbain mais aussi le tissu social de la ville pour les générations à venir.

 

Par Ghislain Ngara

 

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Conflit Frontalier entre le Cameroun et la Centrafrique : Les Enjeux du village Gnanti

Conflit Frontalier entre le Cameroun et la Centrafrique : Les Enjeux du village Gnanti

 

Vue d’une localité tropicale de Gnanti, dans la commune de Bilolo, avec des toitures de chaume et un bâtiment intitulé “DYNAMES DE YANTE”, nichée dans une vallée verdoyante
Dans le village de Gnanti, à Bilolo, dans la préfecture de la Sanga-Mbaéré. CopyrigghtCNC

 

Bangui, 25  avril 2024 (CNC)

 Aux confins de deux nations se jouent des histoires souvent méconnues, où les frontières tracées sur les cartes ne reflètent pas toujours la réalité vécue par les populations locales. Dans l’ombre des cartes officielles et des traités internationaux, une tension discrète mais persistante secoue les habitants de Gnanti, une localité nichée à 75 km de la ville de Nola, là où les frontières du Cameroun et de la République centrafricaine se frôlent.

 

Selon l’adjudant-chef des eaux et forêts, Nam-séné Dieudonné Valery, en service à l’inspection frontalière forestière de Gnanti, le cœur du problème réside dans la confusion entourant la délimitation territoriale. Les frontières entre les deux nations restent floues, offrant ainsi une opportunité aux Camerounais de traverser librement et d’exploiter les ressources naturelles du côté centrafricain. Cultiver, pêcher, abattre des arbres, autant d’activités pratiquées par certains ressortissants camerounais, parfois avec la complicité de jeunes centrafricains.

 

Mais cette discorde ne se limite pas aux questions de frontières. Les défis locaux ajoutent une dimension supplémentaire à la situation. Les habitants de Gnanti et les fonctionnaires qui y sont affectés font face à une série de difficultés. Le manque de réseaux téléphoniques entrave les communications et l’accès à l’information, tandis que l’absence de marché local affecte l’économie locale et l’approvisionnement en biens essentiels. De plus, les routes délabrées compliquent les déplacements, isolant davantage la communauté de Gnanti.

 

Situé à l’ouest de la ville de Nola, en bordure du Cameroun, Gnanti demeure un exemple poignant des réalités complexes et des défis auxquels sont confrontées de nombreuses localités frontalières en République centrafricaine. Au-delà des lignes tracées sur les cartes, ces régions sont le théâtre de dynamiques sociales, économiques et politiques souvent mal comprises et sous-estimées.

 

« Il est temps de reconnaître et de résoudre ces défis de manière collaborative, en impliquant les communautés locales, les autorités nationales et les organisations internationales. En favorisant le dialogue, en renforçant les infrastructures et en promouvant le développement économique inclusif, nous pouvons espérer construire un avenir où les frontières ne sont plus des barrières, mais des ponts vers une coexistence pacifique et prospère », explique Réné Mbouali, un membre de la société civile de Bilolo.

 

Par Bertrand Siri

 

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Cantonnier : L’Appel des Artisans Centrafricains à l’Aide et à la Reconnaissance

Cantonnier : L’Appel des Artisans Centrafricains à l’Aide et à la Reconnaissance

 

Benjamin Minier, l'artisan peintre de Cantonnier, en train de finaliser les travaux de peinture de la paroisse de Cantonnier. CopyrightCNC
Benjamin Minier, l’artisan peintre de Cantonnier, en train de finaliser les travaux de peinture de la paroisse de Cantonnier. CopyrightCNC

 

 

Bangui, 26 avril 2024 (CNC)

 “Là où le talent abonde, les opportunités devraient suivre.”

 

Dans le paisible village de Cantonnier, à la frontière du Cameroun, réside une communauté d’artistes centrafricains aux multiples talents : peintres, maçons, menuisiers et bien d’autres. Cependant, derrière leurs compétences éclatantes se cachent des frustrations profondes quant au manque d’opportunités de travail sur leur propre sol.

 

Selon ces artisans, leur propre État semble ne pas reconnaître la richesse de leur talent artistique. Même les organisations non gouvernementales, tant nationales qu’internationales, semblent suivre le même chemin, en négligeant souvent de leur confier des tâches. Au lieu de cela, ils observent avec amertume que les étrangers, notamment les Camerounais, sont préférés pour des travaux tels que la maçonnerie, la menuiserie et la peinture.

 

Mathieu Serefio, un artisan maçon de longue date, exprime son désarroi en soulignant qu’il est contraint de franchir la frontière pour trouver du travail au Cameroun. Là-bas, bien qu’appréciés pour leurs compétences, les rétributions financières ne sont pas à la hauteur. Pourtant, par nécessité, il accepte humblement ce qui lui est offert et tente de subsister avec.

 

Mathieu, le président de la communauté artistique de Cantonnier, se confie avec amertume :

“Chaque jour, je traverse la frontière, le poids de la déception sur mes épaules. Chez moi, nos talents sont ignorés, relégués au second plan. C’est une trahison de notre propre nation, un abandon qui nous pèse”.

 

Mais Mathieu n’est pas seul dans sa lutte. Benjamin Minier, un peintre talentueux, partage des sentiments similaires. Malgré les demandes des Camerounais pour leur expertise, ils constatent avec déception que les autorités et les organisations préfèrent faire appel à des travailleurs étrangers. Benjamin souligne avec justesse :

“Nous sommes sollicités ailleurs, mais chez nous, nous sommes rejetés. C’est frustrant de voir nos compétences ignorées au profit d’étrangers. Nous voulons juste être valorisés dans notre propre pays”. Il ajoute qu’on leur a reproché de ne pas avoir des machines pour la sérigraphie, mais Benjamin d’onne des explications suivante :

 

“S’ils nous fournissent des opportunités, nous trouverons les moyens nécessaires pour réaliser nos projets.”

 

Ainsi, pour de nombreux jeunes artistes centrafricains, les occasions se font rares. Nombre d’entre eux errent dans les rues de Cantonnier, tandis que d’autres bravent les dangers de traverser la frontière pour chercher du travail au Cameroun, exposés au risque d’enlèvement ou de violence.

 

Dans ce récit poignant, les voix de Mathieu et Benjamin résonnent comme un cri d’espoir, un appel à la reconnaissance et à l’opportunité dans leur propre patrie. Il est grand temps que leurs talents soient célébrés et leurs compétences mises en valeur, car après tout, le véritable trésor d’une nation réside dans son peuple et dans leur créativité inépuisable.

 

Emmanuel  Gassawi

Correspondant du CNC à Béloko

 

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L’ambassade des États-Unis en Centrafrique dénonce une propagande hostile à son encontre sur les réseaux sociaux  

L’ambassade des États-Unis en Centrafrique dénonce une propagande hostile à son encontre sur les réseaux sociaux  

 

logo ambassade états unis

 

 

Bangui, 26 avril 2024 (CNC)  

 Au centre des débats politiques en République centrafricaine, une accusation fantaisiste a surgi, accusant l’ambassade des États-Unis de financer des manifestations et de soutenir financièrement des partis politiques. Mais que dit vraiment l’ambassade à ce sujet ? Et pourrait-il y avoir une mainmise du groupe Wagner derrière cette propagande ?

 

Dans un communiqué de presse, l’ambassade des États-Unis en République centrafricaine a catégoriquement nié ces allégations. Elle affirme ne pas être impliquée dans le financement des manifestations politiques ni dans le soutien financier des partis politiques. Cette clarification intervient alors que des spéculations, des rumeurs et des intoxes circulent sur les réseaux sociaux quant à l’ingérence des États-Unis dans les affaires politiques du pays.

 

Cependant, une question persiste : qui pourrait être derrière cette manipulation ? Le groupe Wagner, connu pour ses activités de manipulation à grande ampleur, pourrait-il être impliqué dans la diffusion de cette propagande ? Cette possibilité soulève des inquiétudes quant à l’ingérence de Wagner dans les affaires internes de la République centrafricaine.

 

Selon le communiqué, les États-Unis, par le biais de leur ambassade, ont toujours cherché à entretenir des relations constructives avec la République centrafricaine. Ils reconnaissent la nécessité d’une collaboration étroite avec le gouvernement et le peuple centrafricain pour promouvoir la paix, la stabilité et la prospérité dans le pays. Cette déclaration vise donc à dissiper tout malentendu et à réaffirmer l’engagement des États-Unis envers ces objectifs communs.

 

Bien que les tensions politiques puissent parfois susciter des accusations infondées, il est important de se fier aux faits vérifiables. L’ambassade des États-Unis insiste sur le fait qu’elle respecte la souveraineté de la République centrafricaine et qu’elle n’intervient pas dans ses affaires politiques internes. Cette clarification devrait contribuer à apaiser les inquiétudes et à recentrer le débat sur les véritables enjeux auxquels le pays est confronté.

 

En définitive, l’ambassade des États-Unis en République centrafricaine rejette fermement les accusations selon lesquelles elle financerait des manifestations ou soutiendrait financièrement des partis politiques. Son engagement envers la paix, la stabilité et la prospérité dans la région reste inébranlable. Toutefois, la possible implication du groupe Wagner dans la diffusion de cette propagande soulève des préoccupations quant à l’ingérence étrangère dans les affaires internes du pays. Cette clarification met en lumière l’importance de vérifier les faits et de promouvoir un dialogue constructif pour surmonter les défis auxquels la République centrafricaine est confrontée.

 

Par Anselme Mbata

 

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Crise à Ndim: Conflits Routiers et Violences Agricoles Menacent une Communauté

Crise à Ndim: Conflits Routiers et Violences Agricoles Menacent une Communauté

 

Deux femmes de Ndim en train de faire la recolte dans leur champ
Deux femmes de Ndim en train de faire la recolte dans leur champ

 

 

Bangui, 26 avril 2024 (CNC)

 “Quand les routes deviennent des obstacles à la survie”, s’exclame Marc Zoubeltia, un observateur des difficultés quotidiennes à Ndim. Cette sous-préfecture, située au cœur de Lim-Pendé, est le théâtre d’une lutte silencieuse mais désespérée pour la survie et la prospérité.

 

La Crise de Mobilité et Ses Impacts

 

Dans la fertile préfecture de Lim-Pendé et de l’Ouham-Pendé, la ville de Ndim se distingue par son potentiel agricole vital pour l’économie locale. Pourtant, ses habitants, majoritairement agriculteurs, se retrouvent prisonniers d’un réseau routier défaillant.

“Le trajet de Ndim à Bouar est un calvaire quotidien marqué par les tracasseries routières incessantes des forces loyalistes,” rapporte Sengue Anicet, un habitant de Ndim. Ces interruptions, loin d’être de simples désagréments, entravent gravement l’évacuation des produits agricoles, mettant en péril l’économie de toute une communauté.

 

La Violence des Éleveurs: Un Danger Constant

 

La situation se complique davantage avec les conflits entre agriculteurs et éleveurs transhumants.

“Nos champs sont régulièrement incendiés et nos femmes subissent des violences inqualifiables,” confie Anicet dans une voix teintée de frustration et de peur. Les éleveurs, ne respectant pas les couloirs de transhumance établis, exacerbent un climat déjà tendu, semant la terreur et la destruction dans leur sillage.

 

La Rupture d’un Dialogue

À ce jour, la collaboration entre les deux groupes semble rompue. Les agriculteurs de Ndim refusent désormais tout dialogue avec les éleveurs, ces derniers ayant à maintes reprises montré un manque de respect pour les territoires agricoles. Cette méfiance mutuelle alimente un cycle de récriminations et d’affrontements qui ne fait qu’empirer la situation.

 

La communauté de Ndim lance un appel désespéré au gouvernement pour une intervention urgente. Sans une route praticable et une protection efficace contre les violences, le potentiel agricole de Ndim risque de rester inexploité, laissant ses habitants dans une précarité exacerbée. Il est temps d’agir pour restaurer non seulement les voies de communication mais aussi la paix entre les communautés, essentielle à toute prospérité partagée.

 

 

Par Fortuné Boberang

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Le Gouvernement sous les Feux de l’Interpellation : Un État de Confusion

Le Gouvernement sous les Feux de l’Interpellation : Un État de Confusion

 

Vue d'ensemble de l'assemblée nationale centrafricaine
Vue d’ensemble de l’assemblée nationale centrafricaine le 1 septembre 2020. Photo CNC / D. Y. Ibrahim

 

 

Bangui, 26 avril 2024 (CNC)  

 Dans l’enceinte solennelle de l’Assemblée nationale, les députés ont mis le gouvernement sous les projecteurs, interrogeant sur les maux qui affligent la population. Prisca VICKOS, témoin de cet échange tendu, a observé de près la scène.

 

La flambée des prix des denrées alimentaires, l’explosion tragique à l’usine du Palme d’Or à Lessé, et la nouvelle grille tarifaire des transactions électroniques ont été les sujets brûlants de cette interpellation.

 

D’abord, la nouvelle tarification des transactions électroniques a soulevé l’ire des députés. Ces derniers pointent du doigt une collusion présumée entre le gouvernement et la société Téléphonie Mobile Orange, accusée de ponctionner les citoyens sur les transactions financières. Une pratique jugée non conforme à la loi votée, selon le député de     Gamboula.

 

L’explosion meurtrière à l’usine de production d’huile de palme d’or à Lessé a également secoué l’assemblée. Face à cette tragédie, une commission d’enquête a été unanimement décidée pour éclaircir les circonstances de ce drame.

 

Pourtant, d’autres problèmes majeurs ont été éclipsés, comme le naufrage tragique d’une baleinière ayant causé près de 70 pertes en vies humaines.

 

La lutte contre les barrages routiers illicites a été également abordée. Les députés exhortent le gouvernement à prendre des mesures sévères contre leurs auteurs, afin de soulager les usagers de la route.

 

Cependant, la réponse du Premier ministre, Félix Moloua, n’a pas convaincu tous les députés. Malgré ses affirmations sur les actions en cours pour faire face à ces défis, la députée Rachel Ngakola de Bambari 1 exprime son désaccord. Elle estime que les réponses gouvernementales ne répondent pas aux préoccupations du peuple, allant même jusqu’à mettre en garde le chef de l’État contre son entourage.

 

Dans cet échange houleux, les réponses du gouvernement ont été accueillies avec scepticisme par les députés, laissant planer un voile de confusion sur la situation actuelle du pays.

 

Par Prisca VICKOS

 

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Champs Dévastés par les Bœufs : Les Cultivateurs de Birao Demandent Réparation

Champs Dévastés par les Bœufs : Les Cultivateurs de Birao Demandent Réparation

 

Une dizaine des boeufs au bord de la route entre Bossemptele et Baoro
Une dizaine des boeufs au bord de la route entre Bossemptele et Baoro. Photo CNC / Gervais Lenga

 

Bangui, 26 avril 2024 (CNC)  

 “Quand les champs deviennent des arènes pour les bovins : le dilemme des cultivateurs de Birao”. Au centre de la préfecture de la Vakaga, là où les champs devraient être des symboles de prospérité, des hectares de terres fertiles sont devenus le théâtre de batailles entre éleveurs et agriculteurs. Une situation alarmante qui suscite la colère et l’inquiétude parmi les habitants de cette région autrefois paisible.

 

Un Paysage Dévasté.

 

Imaginez des champs verdoyants, des cultures florissantes baignées de soleil, mais hélas, cette image idyllique se transforme en cauchemar pour les cultivateurs de Birao. Des hectares de terres, naguère promesses de récoltes abondantes, sont désormais des terrains de jeu pour les troupeaux affamés.

 

Selon les témoignages poignants de plusieurs cultivateurs, ces champs, situés à quelques kilomètres de Birao sur l’axe délémbé, sont devenus le garde-manger improvisé des bœufs errants. Pierre Seleman, un cultivateur désespéré, déplore la perte de ses champs de manioc, dévorés par les bêtes voraces. Malgré ses efforts pour protéger sa récolte, l’aide des éleveurs transhumants a parfois facilité l’accès des animaux à ses terres, amplifiant ainsi les dégâts.

 

Des Appels à l’Aide Ignorés.

 

La voix de Mathieu, un autre cultivateur, résonne avec désespoir. Malgré la mise en place d’un comité de surveillance et les sacrifices financiers consentis pour rémunérer ses membres, la destruction des champs persiste. Les efforts de ces gardiens bénévoles semblent vains face à la détermination des éleveurs et à l’inefficacité des mesures de protection.

 

Édouard Kobélé, chef de secteur de l’Agence Centrafricaine de Développement Agricole, exprime sa frustration face au traitement des litiges. Les tentatives de résolution sont entravées par des obstacles bureaucratiques et des pressions externes, laissant les cultivateurs sans recours.

 

Une Solution en Marche.

 

Face à cette situation préoccupante, la MINUSCA s’engage à sécuriser les zones sensibles pendant les périodes de transhumance. Cette initiative vise à prévenir les conflits et à favoriser une coexistence pacifique entre agriculteurs et éleveurs. Vladimir Monteiro, porte-parole de la MINUSCA, souligne l’importance de cette démarche pour assurer la prospérité économique tout en préservant la paix sociale.

 

À Birao, la terre qui nourrit devient le champ de bataille d’une lutte silencieuse entre hommes et bêtes. Les appels à l’aide des cultivateurs résonnent dans l’air brûlant de la Vakaga, implorant une action urgente pour restaurer la tranquillité dans cette région autrefois fertile. Alors que les récoltes se fanent et que les espoirs s’amenuisent, une lueur d’espoir émerge avec l’engagement de la MINUSCA à sécuriser les terres et à préserver la paix. Espérons que ces efforts conjugués apporteront un répit bienvenu à ceux qui luttent pour leur subsistance dans les champs de Birao.

 

Par Moïse Banafio

 

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Préserver les Droits, Révéler la Vérité: Un Équilibre Délicat devant la CPS

Préserver les Droits, Révéler la Vérité: Un Équilibre Délicat devant la CPS

 

le chef rebelle Abdoulaye Hissen
Le chef rebelle Abdoulaye Hissen au sein de l’hôtel Ledger Plazza Bangui, le 2 décembre 2020. Photo CNC / Gisèle MOLOMA

 

 

Bangui, 26 avril 2024 (CNC)  

 “Dans le tumulte des salles d’audience, chaque mot prononcé peut peser lourdement sur le destin d’un individu. Dans le procès en cours à la Cour pénale spéciale à Bangui, un dilemme épineux se profile: comment garantir la vérité sans mettre en péril les droits des accusés?”

 

La Voix de la Défense: Préserver les Intérêts de Abdoulaye Hissen.

 

Au cœur de ce débat, les avocats de Abdoulaye Hissen, une figure clé du groupe armé FPRC, soulèvent une question cruciale. Alors que leur client est convoqué pour témoigner dans une affaire distincte, leurs inquiétudes gravitent autour d’une préoccupation fondamentale: la préservation des droits de leur client dans le processus judiciaire.

 

Maître Paul Yacola, ardent défenseur des droits de Abdoulaye Hissen, expose avec clarté les enjeux de cette situation délicate. Entre les lignes de la loi, se dessine un équilibre précaire entre la quête de vérité et la protection des droits individuels.

 

Les Garanties Juridiques: Un Pilier de la Justice Équitable.

 

Les avocats de la défense appellent à juste titre à des garanties juridiques solides avant que leur client ne prenne la parole devant la Cour. Ils soulignent l’importance cruciale de prévenir toute utilisation abusive des déclarations de Abdoulaye Hissen dans d’autres affaires, préservant ainsi l’intégrité du processus judiciaire.

 

Le Défi de la Connexité: Entre Les Un et Les Deux.

 

Dans ce dédale juridique, la question de la connexité entre les différentes affaires émerge comme un élément clé à démêler. Si aucun lien n’est établi entre les affaires en question, la défense argumente avec perspicacité que la représentation légale dans les deux cas peut être menée sans conflit d’intérêts.

 

L’Attente de la Décision: Un Pas de Plus vers la Justice.

 

Alors que le procès reprend ce vendredi, les regards se tournent vers la section 16 pour une décision éclairée. Dans l’attente de cette prononciation judiciaire, les avocats de la défense et ceux de Abdoulaye Hissen demeurent en première ligne, défendant ardemment les droits et la justice équitable.

 

Dans ce chapitre de l’histoire judiciaire, l’essence même de la justice équitable réside dans la capacité à équilibrer la quête de vérité avec le respect absolu des droits individuels. C’est dans cet équilibre délicat que réside la véritable essence de la justice.

 

Par Éric Azoumi

 

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Ultimatum céleste : La prophétesse ordonne à Touadera de libérer la Centrafrique

Ultimatum céleste : La prophétesse ordonne à Touadera de libérer la Centrafrique

 

Séance de prière des membres du gouvernement avec le premier ministre Félix Moloua
Séance de prière des membres du gouvernement avec le premier ministre Félix Moloua

 

 

Bangui, 25 avril 2024 (CNC)

 La liberté, quand elle commence à prendre racine, est une plante de croissance rapide.” Cette célèbre citation de George Washington résonne avec une acuité particulière aujourdhui, à lheure où une voix prophétique s’élève pour défier le pouvoir en Centrafrique. Dans un message vibrant et chargé de spiritualité, la prophétesse Yvaine Gimfar-Flor a lancé un appel sans équivoque au président Faustin-Archange Touadera : libérer la Centrafrique de sa propre emprise. Ce commandement, empreint dune autorité divine, nest pas seulement un appel à laction politique ; cest une sommation de renouer avec les principes de liberté et de justice pour tout un peuple. Voici comment une interpellation spirituelle pourrait redéfinir lavenir dune nation.

 

“Libère la Centrafrique” : ces mots chargés d’une force inébranlable ont été prononcés par la prophétesse Yvaine Gimfar-Flor, une voix que l’on dit mandatée par le Tout-Puissant. Cette interpellation spirituelle et audacieuse fait écho à travers les corridors du pouvoir, suggérant non seulement une critique acerbe mais aussi un avertissement céleste adressé directement au président putschiste Faustin-Archange Touadera.

 

Une gestion sous le feu des critiques

 

La gouvernance de Touadera, marquée par des controverses et des défis incessants, se voit ici mise en lumière sous un angle particulièrement spirituel et impitoyable. La prophétesse, s’exprimant avec une assurance céleste, dénonce une gestion qui aurait foutu la Centrafrique en lair”. Son message ne fait pas que critiquer ; il proclame une sorte de jugement divin, prédisant la fin inévitable du mandat présidentiel sous le poids de ses propres échecs.

 

Les portes fermées du destin

 

Le discours prophétique décrit une série de visions où le président Touadera est confronté à des portes symboliques, autrefois ouvertes, qui se ferment brutalement devant lui. Cette métaphore puissante illustre une perte de soutien et de faveur divine, renforçant l’idée d’un isolement croissant du président face aux défis de son administration. La prophétesse interpelle directement le président, le sommant de prendre acte de son destin et de “libérer la Centrafrique”, sous peine de voir son règne se terminer dans l’ignominie et le désarroi.

 

Un appel au changement urgent

 

Ce message n’est pas seulement une admonestation ; il est un appel vibrant à laction pour Touadera. Il est invité à reconnaître les signes des temps et à initier un changement radical avant que les circonstances ne l’y contraignent. L’intervention de la prophétesse ne se limite pas à un avertissement solennel ; elle offre aussi une prophétie de libération et de renouveau pour la Centrafrique, si seulement ses dirigeants actuels écoutent et agissent en conséquence.

 

Une échéance divine

 

À travers les paroles ferventes de Yvaine Gimfar-Flor, un ultimatum est posé non seulement au président mais aussi à tous les niveaux de leadership dans le pays. Les forces armées et la police sont également exhortées à détourner leur loyauté d’un régime jugé défaillant. Ce récit transcende le politique pour toucher le spirituel, où les enjeux sont éternels et les conséquences de l’inaction potentiellement catastrophiques. L’heure est venue, semble-t-il, pour une révolution, non seulement politique mais spirituelle, pour restaurer et libérer la Centrafrique de ses chaînes.

 

Par Alain Nzilo

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Mercenaires en Monnaie : L’Économie Centrafricaine sous le Poids du Groupe Wagner

Mercenaires en Monnaie : L’Économie Centrafricaine sous le Poids du Groupe Wagner

 

 

 

Bangui, 26 avril 2024 (CNC)

 “Quelle est la véritable emprise d’un groupe de mercenaires sur un état souverain ? En plongeant au cœur de l’Afrique, on découvre l’influence préoccupante du Groupe Wagner, une entité militaire privée russe, sur la République Centrafricaine. Loin d’être simplement des alliés de circonstance, ces mercenaires ont transformé le pays en une zone où les enjeux géopolitiques et les luttes pour les ressources précieuses se mêlent étroitement aux affaires internes, poussant la nation vers un état de désarroi économique presque irréversible.”

 

Contexte de la Présence du Groupe Wagner :

 

“Le Groupe Wagner a fait son entrée en République Centrafricaine sous le prétexte de sécuriser le régime contesté du président putschiste Faustin-Archange Touadéra, menacé par divers groupes rebelles. Rapidement, leur rôle a dépassé la simple assistance militaire. En s’assurant le contrôle de zones riches en or et en diamants, ces mercenaires ont commencé à exploiter les ressources vitales du pays, consolidant ainsi leur influence tout en s’enrichissant. Parallèlement, leur présence soulève des questions sur la souveraineté du pays, car ils opèrent souvent en dehors des cadres légaux et éthiques internationaux habituels, entraînant ainsi la République Centrafricaine dans une spirale de dépendance et de compromission.

 

Pression Économique sur la RCA :

 

Pour subvenir aux besoins du Groupe Wagner, le gouvernement de Touadéra puise massivement dans le trésor public. Chaque semaine, des millions sont alloués pour leur logement, nourriture, et autres nécessités, creusant ainsi la dette nationale qui a grimpé de 800 à 900 milliards en un an. Ces dépenses conséquentes réduisent les fonds disponibles pour des services essentiels, exacerbant la précarité économique déjà alarmante de la République Centrafricaine.

 

Réaction de la Communauté Internationale :

 

Face à cette gestion contestable des finances publiques, les institutions internationales telles que le FMI et la Banque mondiale, ainsi que les partenaires européens, manifestent leur réticence à financer un trésor qui semble indirectement soutenir des activités mercenaires. Cette méfiance internationale aggrave l’isolement de la République Centrafricaine, limitant son accès à des aides vitales et compliquant davantage sa situation économique et diplomatique.

 

Répercussions Domestiques :

 

La gestion financière en réponse aux exigences du Groupe Wagner a conduit à l’instauration de nouvelles taxes qui pèsent lourdement sur la population centrafricaine. Des prélèvements supplémentaires sur les téléphones mobiles, les connexions Internet, et même les transactions financières électroniques, comme celles effectuées via Orange Money ou Télécel money, ont été imposés à hauteur de 1%. Ces mesures fiscales, bien que destinées à financer prétendument le système sanitaire du pays, aggravent la charge sur les citoyens déjà confrontés à des défis économiques majeurs, augmentant le mécontentement et la tension sociale dans le pays.

 

Gestion des Finances Publiques et Augmentation de la Dette

 

Face à l’ampleur des dépenses nécessaires pour soutenir le Groupe Wagner, le gouvernement de Touadéra a dû explorer d’autres avenues financières. En plus des taxes accrues, il a contracté des emprunts auprès de partenaires régionaux, exacerbant ainsi la dette nationale. De 800 milliards en 2022, la dette a grimpé à 900 milliards en 2023. Cette escalade de la dette soulève des inquiétudes sur la viabilité financière du pays à long terme et sur les défis que cela pose pour la gestion économique future de la République Centrafricaine.

 

Perspectives

 

La République Centrafricaine se trouve à un moment crucial de son histoire. Alors que le président putschiste Touadéra continue de solliciter des fonds pour compenser les dépenses engendrées par le soutien du Groupe Wagner, la tension avec la communauté internationale et le fardeau financier accru sur les citoyens pourraient mener à une crise plus profonde. Il est impératif de réévaluer cette dépendance à une force étrangère qui, bien qu’offrant une protection, pousse le pays dans une spirale de dette et de dépendance. La question demeure : jusqu’où peut-on aller avant que le coût de cette sécurité ne devienne insoutenable ?”

 

Par Alain Nzilo

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Les Centrafricains Face à l’Étau des Taxes : La Pression de Wagner

Les Centrafricains Face à l’Étau des Taxes : La Pression de Wagner

 

Le Président centrafricain Faustin Archange Touadera entrain de faire la prière pour son régime en faillite
Le Président centrafricain Faustin Archange Touadera entrain de faire la prière pour son régime en faillite

 

Bangui, 25 avril 2024 (CNC)

 “Trop d’impôt tue l’impôt “, résonne la voix de Martin Ziguelé sur les ondes de Radio Guira FM, exprimant ainsi le mécontentement grandissant des citoyens centrafricains face à l’avalanche de taxes qui s’abat sur eux. La dernière goutte qui a fait déborder le vase est la fameuse “taxe de Wagner”, une mesure imposée sur toutes les transactions financières électroniques, suscitant une réaction en chaîne parmi la population.

 

Cette taxe, rebaptisée en référence au groupe paramilitaire russe Wagner, a été présentée officiellement comme un moyen de financer l’amélioration du système sanitaire du pays. Cependant, les murmures en coulisse racontent une histoire bien différente : cette taxe servirait en réalité à alimenter les coffres des mercenaires russes qui assurent la sécurité du régime en place. Mais combien de temps ces “Wagner” resteront-ils en Centrafrique? Cette question demeure sans réponse, alimentant l’incertitude et l’inquiétude parmi les citoyens.

 

Dans ce climat de mécontentement, certains membres de la société civile centrafricaine se tournent vers des stratégies désespérées pour exprimer leur opposition. Évoquant la célèbre courbe de Laffer, qui illustre le concept que trop d’impôts peuvent finalement réduire les recettes fiscales, ils dénoncent l’absurdité de cette politique fiscale. L’idée d’imposer les dîmes et les offrandes des églises est avancée comme une hypothèse sarcastique, soulignant la gravité de la situation et l’impuissance ressentie par la population face à cette imposition incessante.

 

Face à cette pression croissante, de nombreux Centrafricains envisagent sérieusement de boycotter les services de paiement électronique tels que Orange Money et Télécel Money, refusant ainsi de contribuer davantage à un système qu’ils perçoivent comme corrompu et oppressif. Ce geste de résistance symbolise la détermination du peuple à se libérer des entraves financières imposées par un régime soutenu par des intérêts étrangers.

 

En réalité, la situation en Centrafrique reflète un sentiment général de frustration et d’oppression fiscale. La “taxe de Wagner” n’est que le dernier exemple en date d’une série de mesures fiscales injustes et impopulaires. À moins d’un changement significatif dans la politique fiscale du pays, les tensions risquent de s’accentuer, menaçant la stabilité économique et sociale déjà précaire de la nation centrafricaine.

 

Par Gisèle MOLOMA

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Drame sur la rivière Mpoko : Les Survivants Témoignent, le gouvernement pris en flagrant délit de mensonge

Drame sur la rivière Mpoko : Les Survivants Témoignent, le gouvernement pris en flagrant délit de mensonge

 

Le ministre Maxime Balalou
Le ministre Maxime Balalou

 

Bangui, 25 avril 2024 (CNC)  

 “Si ce n’est Dieu, je ne serais pas en vie.” Dans le sillage du naufrage tragique sur la rivière Mpoko, les survivants sortent de l’ombre et témoignent, portant avec eux des histoires poignantes de courage et de détermination. Près de 300 âmes étaient à bord de cette baleinière, mais près d’une centaine ont été emportées par les eaux tumultueuses.

 

Au centre de ce drame, des vies sauvées et des vies brisées. Sous le toit d’une humble demeure, des scènes de douleur et de résilience se déroulent. Une femme, le visage marqué par la douleur, partage son récit émouvant : comment elle a survécu grâce à un acte de bravoure et de solidarité, sauvée par sa belle-sœur alors que les flots menaçaient de les engloutir.

 

“L’eau montait rapidement. Chaque fois que je voulais avancer, je buvais de l’eau, mais j’ai résisté jusqu’à ce que les secours arrivent”.

 

Les enfants, les plus vulnérables dans cette tragédie, trouvent refuge dans les bras aimants de leurs mères. Georgine, les yeux empreints de détermination, raconte comment elle a protégé ses deux précieux trésors, liant ses destins aux leurs dans un acte d’amour indéfectible.

 

“Quand la baleinière s’est cassée, nous étions en dessous. Nous nous sommes noyés, j’avais fait des efforts pour attraper celui-ci d’une autre main et celui-là de l’autre”.

 

Pourtant, malgré leur courage et leur force, les survivants appellent désespérément aux autorités pour une aide médicale urgente. Les blessures, physiques et émotionnelles, sont profondes et nécessitent des soins immédiats.

 

“Nous demandons de l’aide beaucoup plus dans le cadre sanitaire, car beaucoup de personnes ont eu des chocs”.

 

Mais alors que les survivants attendent désespérément une assistance de la part du gouvernement, les voix des autorités se contredisent, semant le doute et la confusion. La vérité semble se perdre dans un labyrinthe de mensonge répété à la longueur de la journée.

 

Rappelons que peu de temps après le drame, la coalition de l’opposition centrafricaine, BRDC, a pressé le gouvernement de décréter des jours de deuil et de fournir une assistance médicale aux rescapés. Deux jours plus tard, dans une déclaration spectaculaire, le porte-parole du gouvernement, Maxime Balalou avait affirmait sur les ondes de la radio et télévision que tous les rescapés du naufrage de la baleinière sur la rivière Mpoko étaient pris en charge par l’État. Cependant, cette affirmation a été rapidement contredite par la direction de la protection civile et par les rescapés eux-mêmes.

Le directeur de la protection civile, dans une autre déclaration sur les ondes,  a confirmé être en démarche pour solliciter l’aide médicale de l’OMS, soulignant ainsi le besoin urgent de l’assistance des partenaires du pays pour les survivants. Cette contradiction met en lumière la duplicité des propos officiels, où les déclarations divergent de l’action concrète.

 

Cette manière de mentir tout au long de la journée par les autorités centrafricaines est non seulement déconcertante, mais elle soulève des questions fondamentales sur la transparence et l’intégrité des responsables gouvernementaux.

 

Pendant ce temps, les familles pleurent leurs disparus et prient pour que d’autres soient retrouvés encore en vie. L’enquête progresse, mais les questions restent nombreuses. Dans l’attente de réponses, une communauté reste unie dans le deuil et l’espoir, se tenant mutuellement dans l’épreuve de cette tragédie inimaginable.

 

“Si Dieu fait grâce, demain on pourra faire sortir d’autres corps”.

 

Par Gisèle MOLOMA

 

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Drame sur le Pont de Péndé: Une Nuit de Terreur et de Feu

Drame sur le Pont de Péndé: Une Nuit de Terreur et de Feu

 

Le véhicule qui saute sur une mine terrestre à Loura, dans la localité de Bocaranga 3 le 9 septembre 2021.
Le véhicule qui saute sur une mine terrestre à Loura, dans la localité de Bocaranga 3 le 9 septembre 2021.

 

Bangui, 25 avril 2024 (CNC)

 “La route est un livre et ceux qui ne voyagent pas ne lisent qu’une page”. Ces mots, souvent murmurés par les amoureux de la route, ont pris une tournure tragique dans la nuit du 23 au 24 avril 2024. Un convoi de trois camions, transportant du carburant de Mbaïmboum vers Bour, a été violemment interrompu par un événement aussi inattendu qu’effroyable sur le pont de Péndé.

 

La localité de Bocaranga, habituellement paisible sous le ciel étoilé de 22 heures, a été le théâtre d’un terrible incident qui a réveillé tout le monde dans les villages environnants. Vers 22 heures, l’un des véhicules a déclenché une mine terrestre enfouie au sol. Le drame s’est joué en quelques secondes sur le pont, situé à environ 30 km de l’axe reliant Makoundji Wali à Bour via Bohong.

 

Une Explosion Mortelle.

 

Le silence de la nuit a été brisé par une explosion dévastatrice. Le conducteur du camion piégé n’a eu aucune chance de survie.

“Quand nous sommes arrivés, il était déjà trop tard”, confie avec émotion un gendarme, sous couvert d’anonymat, dépêché sur les lieux pour évaluer la situation.

 

Le camion, transformé en torche ardente, a été totalement calciné par les flammes. Les secours, arrivés rapidement, ont été confrontés à un spectacle de désolation où le feu, le métal tordu et la fumée noire faisaient rage contre la tranquillité de la nuit.

 

Une Communauté en Deuil

 

La communauté locale est sous le choc. “C’est un trajet que nous faisons souvent, et penser que cela aurait pu nous arriver…” confie une habitante de Bocaranga, la voix teintée d’angoisse et de tristesse.

 

Les répercussions de cet incident vont au-delà de la perte tragique d’une vie; elles posent de graves questions sur la sécurité des routes dans cette partie du pays, souvent empruntées par les transporteurs en commun.

 

Sécurité Routière en Question

 

Cet incident soulève des interrogations cruciales sur la sécurité des axes routiers de cette localité. Comment des mines peuvent-elles se retrouver sur un pont emprunté fréquemment par les civils ? Quelles mesures peuvent être prises pour assurer la sécurité des transporteurs qui traversent ces zones à risque ?

 

La préfecture et les forces de l’ordre doivent désormais naviguer entre le deuil et la détermination à renforcer la sécurité, afin que les routes de la région deviennent de nouveau des voies de passage sûres plutôt que des lieux de perte et de peur.

 

La route qui lie Mmbaiboum à Bour, autrefois scène de voyages nocturnes tranquilles, portera désormais les cicatrices de cette nuit tragique, rappelant à tous ceux qui la parcourent la fragilité de la vie et l’importance cruciale de la vigilance.

 

Par Fortuné Boberang

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Les Ravages des Mines Terrestres dans l’Ouest, un véhicule commercial vient de sauter sur un engin près de Bocaranga

Les Ravages des Mines Terrestres dans l’Ouest, un véhicule commercial vient de sauter sur un engin près de Bocaranga

la minusca recherche des mines au sol photo minusca
Photo Minusca

 

 

Bangui, 25 avril 2024 (CNC)

 “Une explosion déchire le calme de l’Ouest centrafricain. Pas un bruit, juste le sinistre écho d’une réalité insoutenable. Les mines terrestres, ces pièges mortels, continuent leur œuvre destructrice, semant la terreur et la désolation. À 34 km de Bocaranga, après San-Touan, un véhicule commercial saute sur une mine, ajoutant une nouvelle tragédie à une région déjà meurtrie.

 

Les Effets Dévastateurs:

 

Dans la préfecture de L’Ouham-Pendé, de Lim-Pendé, et de la Nana-Mambéré, les mines terrestres sont devenues le sombre quotidien des populations. Ces engins insidieux ne font pas de distinction entre civils et combattants, fauchant des vies innocentes et brisant des familles.

 

Le Piège Mortel de la Route:

 

Sur l’axe Bocaranga-Bouar, chaque kilomètre est un défi. Les routes, jadis des voies de communication essentielles, sont désormais parsemées de pièges mortels. Les véhicules commerciaux, symboles de commerce et d’espoir, deviennent des cibles vulnérables pour les insurgés.

 

Réponses et Répercussions:

 

Face à cette menace persistante, les casques bleus de la Minusca déploient des efforts pour déminer les zones affectées. Cependant, les progrès sont lents, et les mercenaires du groupe Wagner font régulièrement des obstacles aux démineurs, laissant les communautés locales dans un état de vulnérabilité constante, et poussant même la Minusca, mission de l’ONU dans le pays, a suspendre provisoirement cette activité durant plusieurs mois avant de reprendre.

 

Un Appel à la Solidarité:

 

La lutte contre les mines terrestres ne peut être menée par quelques-uns. C’est un défi collectif qui nécessite une réponse internationale unie. Des investissements dans le déminage, l’éducation des populations et le soutien aux victimes sont essentiels pour mettre fin à cette menace insidieuse.

 

Dans l’ombre de l’ouest centrafricain, les mines terrestres continuent de semer la peur et la destruction. Mais au cœur de cette obscurité, brille un espoir fragile: celui d’une action concertée pour éradiquer cette menace et offrir un avenir sûr aux générations futures. C’est un combat difficile, mais un combat qui vaut la peine d’être mené.

 

Par Fortuné Boberang

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Les Ravages du Racket à Ndachima : Quand les Soldats FACA Deviennent Prédateurs de leurs concitoyens

Les Ravages du Racket à Ndachima : Quand les Soldats FACA Deviennent Prédateurs de leurs concitoyens

 

Les mercenaires de Wagner à Bambari, dans la préfecture de la Ouaka, au centre de la République centrafricaine
Les mercenaires de Wagner à Bambari, dans la préfecture de la Ouaka, au centre de la République centrafricaine. CopyrightCNC

 

 

Bangui, 25 avril 2024 (CNC)  

 “Protéger et servir”, une devise autrefois honorée par les Forces Armées Centrafricaines (FACA), semble désormais reléguée au passé. À Ndachima, un village minier  de la Ouaka, situé à une soixantaine de kilomètres de Bambari, chef-lieu de ladite préfecture, les habitants ont été les victimes d’une vaste opération de racket orchestrée par les soldats FACA, suivant l’exemple de leurs maîtres du groupe Wagner.

 

Dans la fraîcheur de ce mardi 23 avril, les rayons du soleil étaient loin de réchauffer les cœurs à Ndachima. Au lieu de cela, une sinistre rafle matinale orchestrée par les mercenaires russes du groupe Wagner, appuyés par les forces de l’armée centrafricaine, a jeté une ombre sur la quiétude du village. Sous prétexte de vérifier les pièces d’identité, ces soldats se sont livrés à une chasse aux citoyens centrafricains, arrêtant sans discernement plusieurs dizaines de jeunes et moins jeunes de Ndachima.

 

Les habitants arrachés dans cette matinée à leur quotidien à Ndachima ont été aussitôt transférés à la gendarmerie de Bambari, mais loin de trouver refuge, ils ont été confrontés à une nouvelle forme de tyrannie. Là-bas, le prix de la liberté était fixé en espèces sonnantes et trébuchantes. Ceux qui pouvaient payer ont pu recouvrer leur liberté, mais pour les autres, une accusation infondée a été érigée en barrière de fer. Les voilà désormais étiquetés comme des éléments rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), jetés dans les geôles de Bambari sous de fallacieuses allégations.

 

Depuis deux jours, ces jeunes languissent dans les ténèbres de l’injustice, leurs cris étouffés par les murs froids de la gendarmerie à Bambari. Pendant ce temps, ceux qui ont échappé à cette mise en scène macabre vivent dans la peur, sachant que la prochaine rafle pourrait les engloutir à tout moment.

Affaire à suivre…

 

Par Bertrand Yékoua

 

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Tragédie sur le M’Poko : la PJLOD appelle à la justice

Tragédie sur le M’Poko : la PJLOD appelle à la justice

 

Cédric Banam, Porte-parole de la PJLOD
Cédric Banam, Porte-parole de la PJLOD

 

 

Bangui, 25 avril 2024 (CNC)

 Pourquoi la vie insuffle-t-elle parfois de dures épreuves aux moments les plus inattendus ? La réponse, bien que souvent enveloppée de mystère, réside parfois dans les leçons que l’on tire des tragédies. Le récent naufrage d’une baleinière sur le fleuve M’Poko, un drame qui a ému la nation entière, ne fait pas exception à cette règle.

 

La Douleur d’une Nation

 

Le vendredi 20 avril 2024 restera gravé dans la mémoire collective de la République Centrafricaine comme le jour où 66 âmes ont été tragiquement emportées par les eaux du fleuve M’Poko. Ces personnes, qui se rendaient à un enterrement, n’ont jamais atteint leur destination finale. Des témoignages recueillis auprès de survivants révèlent que la surcharge de l’embarcation pourrait être la cause principale de ce désastre. “Jamais je n’aurais pensé que notre voyage vers un dernier adieu tournerait en une lutte pour notre propre survie”, confie Mariam, une survivante.

 

Réponse et Réflexions

 

Face à cette catastrophe, la Plateforme des Jeunes Leaders de l’Opposition Démocratique (PJLOD) n’a pas tardé à réagir. Consciente des implications de cet événement, elle a lancé un appel urgent aux Ministres de l’Intérieur et de la Sécurité Publique pour qu’une enquête exhaustive soit menée.

Il est impératif que les causes de cette tragédie soient élucidées pour éviter qu’une telle horreur ne se reproduise,” déclare Cédric Banam, porte-parole de la PJLOD.

 

Des Mesures pour l’Avenir

 

L’organisation insiste également sur la nécessité d’un contrôle rigoureux des embarcations fluviales, pointant du doigt la responsabilité des autorités portuaires et fluviales dans la prévention de tels incidents. “Nous devons assurer la sécurité de nos citoyens. Cela passe par un renforcement des normes de sécurité et par une régulation stricte du nombre de passagers autorisés à bord,” ajoute le porte-parole.

 

Alors que la nation pleure ses morts, il demeure un impératif collectif de tirer des leçons de cette tragédie pour forger un avenir où la sécurité ne serait pas laissée au hasard. Le fleuve M’Poko, témoin de cette triste journée, coulera encore, mais avec l’espoir que de telles tragédies ne se répètent plus.

 

Par Éric Azoumi

 

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Inflation dévastatrice et routes en ruine à Batangafo : la détresse économique asphyxie la population

Inflation dévastatrice et routes en ruine à Batangafo : la détresse économique asphyxie la population

 

Sur le marché central de Batangafo, dans la préfecture de l'Ouham-Fafa

 

Bangui, 25 avril 2024 (CNC)  

 À Batangafo, un vent de désespoir souffle à travers les rues poussiéreuses, tandis que les commerçants et les habitants font face à une inflation écrasante. Leurs voix, lourdes de fatigue et d’inquiétude, racontent l’histoire d’une communauté en lutte contre l’isolement forcé par les dégradations routières avancées.

 

Une économie à l’agonie

 

Imaginez une route autrefois vivante, désormais parsemée de nids-de-poule et d’obstacles, chaque trou et chaque fissure coupant les liens qui unissent Batangafo au reste du monde. Félix Yingissa, un commerçant de Batangafo, raconte avec une pointe de résignation :

“Le sac de sucre que je vendais à 30.000 francs coûte maintenant jusqu’à 55.000 francs”. Sa boutique, autrefois animée, voit moins de visages chaque jour. Le prix du savon a également grimpé, réduisant encore l’accès aux produits essentiels.

 

Témoignages de la vie quotidienne

 

Dans les allées du marché, où l’animation a cédé la place à un calme préoccupant, les commerçants comme Félix se démènent pour attirer les rares clients qui osent encore affronter les routes défoncées.

“Les grossistes évitent nos routes comme la peste. Sans eux, nous sommes coupés de tout”, explique-t-il, scrutant une rue presque déserte. Les prix s’envolent, et avec eux, les espoirs des habitants de voir un jour leur situation s’améliorer.

 

Un cri d’aide vers le gouvernement

 

Le gouvernement est appelé à intervenir urgemment. La présidente de l’association des femmes commerçantes de Batangafo, Mme. Clarisse Toungou, lance un appel poignant.

“Nous sommes à bout”, confie-t-elle, les yeux emplis de l’inquiétude qui hante ses journées. “Si les routes ne sont pas réparées rapidement, notre économie locale s’effondrera complètement”. Elle décrit des scènes où des femmes, jadis des commerçantes fières de leurs activités, se retrouvent désormais à compter chaque franc, espérant vendre assez pour nourrir leurs familles.

 

La vie suspendue à un fil

 

Chaque matin, les habitants de Batangafo se lèvent avec l’espoir d’un changement, mais ils sont rapidement confrontés à la dure réalité de leur situation. Les enfants, qui devraient se concentrer sur leurs études, aident souvent à vendre des marchandises pour soutenir leurs familles.

“Nos enfants perdent leur avenir parce que nous luttons tous les jours juste pour survivre”, partage Félix, la frustration clairement audible dans sa voix.

 

La solidarité comme unique recours

 

Face à cette crise, les habitants de Batangafo tentent de se serrer les coudes. Des initiatives locales émergent, comme des coopératives de partage de ressources ou des systèmes d’échange informels, permettant aux habitants de contourner certaines difficultés économiques. Mais ces solutions ne sont que des pansements sur une plaie béante, et tous reconnaissent que sans une intervention extérieure, leur situation restera précaire.

 

Appel à une action concertée

 

Le rétablissement des infrastructures est crucial. Non seulement pour rétablir le commerce et les échanges habituels, mais aussi pour permettre l’arrivée d’aide humanitaire et de soutien gouvernemental. Les résidents, les commerçants, et les leaders locaux unissent leurs voix pour demander une réaction rapide et efficace de la part des autorités compétentes.

 

À travers ces témoignages, les habitants de Batangafo ne cherchent pas seulement à alerter sur leur situation ; ils aspirent à raviver un espoir quasiment éteint. Leur appel n’est pas seulement un cri de désespoir, mais aussi un appel à reconnaître et à valoriser leur résilience et leur détermination à surmonter ces épreuves. L’action du gouvernement ne doit pas se faire attendre.

 

Fabrice Yala

 

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Vent dévastateur : Boromata et Ndah violemment touchés

Vent dévastateur : Boromata et Ndah violemment touchés

 

Un homme en train de ramasser sa toiture après un vent violent à Boromata, dans la Vakaga CopyrightCNC
CopyrightCNC

 

 

Bangui, 25 avril 2024 (CNC)  

 “Le souffle du vent peut être doux et caressant, mais parfois il se transforme en une force destructrice, laissant derrière lui des vies brisées et des maisons dévastées. ». En effet, dimanche dernier, Boromata, paisible localité à 125 km de Birao, dans la préfecture de la Vakaga, a été secouée par un vent violent, laissant derrière lui un tableau de destruction et de tragédie. Les témoignages locaux rapportent des pertes humaines et matérielles déchirantes : une vie perdue et dix âmes blessées, plus de 200 maisons réduites en ruines, leurs toits emportés par une bourrasque impitoyable qui a balayé la région pendant plusieurs minutes.

 

Juma Abdoulaye, le deuxième adjoint maire de la commune de Ouandja, qui réside à Boromata, exprime avec émotion le besoin urgent d’une assistance humanitaire. Les récits poignants des survivants décrivent la terreur qui a accompagné ce vent dévastateur : des maisons arrachées à leur fondation, des toits de tôle et de paille envolés comme des feuilles mortes, l’école de la localité touchée, des arbres majestueux déracinés. Mais parmi les débris et la désolation, le cœur de cette tragédie bat encore avec une histoire particulièrement déchirante : celle d’un bébé de huit mois, dont la vie a été fauchée lorsque la maison de ses parents s’est effondrée sur lui. Sa mère, parmi les blessés, lutte pour sa survie, parmi les dix personnes soignées au centre de santé local.

 

Le compte rendu des dégâts n’est malheureusement pas complet, le nombre de familles touchées étant encore inconnu. Les autorités locales travaillent sans relâche pour dresser un rapport détaillé afin de solliciter l’aide des organisations humanitaires. Dans l’attente de cette assistance vitale, la population de Boromata endure des nuits cruelles sous la pluie, exposée aux éléments dans l’urgence de reconstruire leur vie.

 

Et alors que Boromata pleure ses pertes, à seulement trois kilomètres de Ndah, communément Sikikédé, une autre tragédie a frappé. Une personne est décédée, quatre autres blessées, et sept maisons ont été englouties par la furie du vent.

 

Ces récits poignants rappellent la fragilité de la vie humaine face aux forces de la nature. Alors que les communautés de Boromata et Ndahcommunément se relèvent des ruines laissées par cette tempête dévastatrice, leur appel à l’aide résonne dans l’espoir d’un soutien qui leur permettra de reconstruire leurs foyers et de panser leurs blessures.

 

Par Moïse  Banafio

 

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Réhabilitation du pont Babongo : Un pas vers la liberté de mouvement à Bayanga

Réhabilitation du pont Babongo : Un pas vers la liberté de mouvement à Bayanga

La traversée du pont Babongo,, , à 10 kilomètres de Bayanga
CopyrightCNC

 

 

Bangui, 25 avril 2024 (CNC)  

 « Tout long chemin commence par un pas », dit l’adage qui résonne parfaitement avec l’initiative actuelle à Bayanga. Ce proverbe capte l’essence du projet de rénovation du pont Babongo, un pas crucial vers l’amélioration de la mobilité et la sécurité pour les résidents et voyageurs de la région.

 

Depuis des mois, le pont Babongo, situé à dix kilomètres de Bayanga, était synonyme d’obstacle plutôt que de passage. La dégradation de cette structure essentielle avait transformé chaque traversée en une épreuve de patience et de prudence. Mais aujourd’hui, un renouveau se profile grâce à l’intervention de la société SINFOCAM, connue pour son expertise dans la construction et la réhabilitation d’infrastructures vitales.

 

Les travaux de rénovation ont été accueillis avec un soulagement palpable parmi les habitants. Bruno, un conducteur de taxi-moto, habitué des lieux, partage son enthousiasme : « Traverser ce pont était devenu un défi quotidien. Ces travaux arrivent comme un baume sur nos peines et nos frustrations ». Cette sensation de soulagement est un refrain commun dans les conversations locales.

 

L’engagement de SINFOCAM n’est pas seulement technique mais aussi social. En restaurant le pont, ils reconnectent Bayanga avec les localités voisines, dynamisant ainsi les échanges commerciaux et les interactions sociales. Le chef du village, témoin des transformations, illustre cette évolution : « Ces travaux redonnent espoir et mobilité à notre communauté, renforçant nos liens avec le reste de la préfecture ».

 

Les ingénieurs sur le terrain prennent des précautions minutieuses pour garantir que les travaux se déroulent sans heurts. « Nous avons prévu une interruption de trois jours pour sécuriser la zone et nous assurer que le nouveau pont répondra aux besoins de tous à long terme », explique l’un des ingénieurs, soulignant l’importance de la sécurité et de la durabilité dans ce projet.

 

En un mot, la réhabilitation du pont Babongo n’est pas juste une question de réparation d’une infrastructure ; c’est la restauration d’une artère vitale pour Bayanga, promesse d’un avenir où la libre circulation renforcera la prospérité et la cohésion de la région.

 

Par Bertrand Siri

 

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Les Mensonges russe : Une Épopée de Tromperies en Terre Centrafricaine

Les Mensonges russe : Une Épopée de Tromperies en Terre Centrafricaine

 

 

Faustin Archange Touadera, dans la salle du groupe Wagner en Russie, et sous la protection des mercenaires russes en Russie. CopyrightDR
Faustin Archange Touadera sous la protection des mercenaires du groupe Wagner en Russie. CopyrightDR

 

Bangui, 24  avril 2024 (CNC)

 “La vérité est comme le soleil. Elle fait tout voir et ne se laisse pas regarder”, dixit  Victor Hugo. Et ainsi, dans la lumière éclatante de cette vérité, nous nous tournons vers l’événement survenu en 2021 lorsque l’ambassadeur russe en Centrafrique a lancé un communiqué  –  qui prétendait que la Russie avait généreusement offert sept groupes électrogènes de 500 KVA à l’ÉNERCA (énergie centrafricaine ). Cependant, cette histoire s’est avérée être seulement la pointe de l’iceberg d’une manipulation russe en pleine croissance au cœur de la Centrafrique. Les habitants, peu habitués à de tels mensonges d’État, ont été confrontés à un début difficile. Et malheureusement, cette saga de tromperies semble loin de toucher à sa fin.

 

Récemment, une publication des russes en Centrafrique, largement diffusée par Trésor ADOUM, a fait des vagues sur les réseaux sociaux. Cette publication prétendait que la Fédération de Russie avait généreusement fait don à l’armée centrafricaine de plusieurs avions de chasse et d’équipements militaires pour renforcer l’arsenal du pays. Elle affirmait que ces dons étaient destinés à soutenir les missions vitales de défense territoriale et de protection des populations.

 

Cependant, une réaction rapide sur les réseaux sociaux a mis en lumière la supercherie. Fari Taheruka Shabazz a pointé du doigt les mensonges, soulignant que les images utilisées dans la publication ne montraient pas des équipements russes, mais plutôt des matériels provenant d’autres pays européens tels que l’Allemagne et l’Autriche. Les insignes et les plaques d’immatriculation de ces véhicules étaient clairement visibles, révélant la falsification. De plus, la végétation en arrière-plan ne correspondait pas au climat de la République centrafricaine.

 

Fabien, dans son commentaire incisif, a dénoncé la cérémonie fictive de remise de matériel de guerre, qui aurait eu lieu dans une caserne nouvellement construite dans la forêt de l’Ouham :

 

« La cérémonie fictive de la remise des matériels imaginaires de guerre s’est déroulée dans la nouvelle caserne de Kambakota, dans la forêt de l’Ouham  que Kota Zo @ Trésor ADOUM vient de Construire au nord-ouest », explique ironiquement Fabien.

 

Ces détails ont été appuyés par Jean-Pierre Mara, ancien député, qui a souligné l’ignorance et la malhonnêteté manifestes derrière de telles publications trompeuses :

« Trésor ADOUM, , en plus non seulement tu es menteur mais tu es ignorant? Pitié. La prochaine fois, il faut regarder les drapeaux et les immatriculations des chars. Touadera ne sera pas content de tes publications après tout ce qu’il a dit à Macron».

 

Il est indéniable que de tels mensonges et manipulations orchestrés par les russes en Centrafrique ne servent qu’à semer la confusion et à compromettre la crédibilité des autorités. En exposant ces tromperies, il est essentiel de rappeler que la vérité est la pierre angulaire sur laquelle repose toute société juste et libre. Les citoyens de la Centrafrique méritent mieux que d’être les victimes de jeux de pouvoir et de désinformation. Il est temps que la lumière soit faite sur ces manipulations, et que la vérité soit rétablie pour le bien-être de tous.

Par Alain Nzilo

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Les manigances de Touadera : quand la diplomatie masque l’appétit du pouvoir

Les manigances de Touadera : quand la diplomatie masque l’appétit du pouvoir

 

Le Président français, Emmanuel Macron et son homologue centrafricain Faustin Archange Touadera , à Pari, le 5 septembre 2019. CopyrightAFP
Le Président français, Emmanuel Macron et son homologue centrafricain Faustin Archange Touadera , à Pari, le 5 septembre 2019. CopyrightAFP

 

Bangui, 24  avril 2024 (CNC)

Dans les coulisses de la politique centrafricaine, Faustin Archange Touadera, président en exercice, orchestre un jeu subtil de diplomatie pour masquer ses véritables intentions. Mais quels desseins se cachent derrière ses manœuvres apparentes de rapprochement avec la France ?

 

 

Faustin Archange Touadéra, après sa rencontre la semaine dernière avec le Président français Emmanuel Macron, incite en coulisse ses partisans à manifester à nouveau contre la France ce mercredi 24 avril 2024. Mais quelle est exactement la raison de cette volte-face ? Pourquoi le leader de Bangui cherche-t-il à se retourner contre la France ?

 

En effet, comme chacun le sait, Faustin Archange Touadéra n’est pas réputé pour son honnêteté. Il est coutumier des pratiques de duplicité, préférant agir en coulisses plutôt que de faire preuve de transparence.

 

Pourtant, la semaine dernière, il a été reçu en audience par le Président français Emmanuel Macron, où les deux hommes ont convenu d’une feuille de route diplomatique pour renforcer la coopération entre leurs pays respectifs. Cependant, les détails de cette rencontre demeurent très confidentiels. Même les journalistes internationaux et nationaux n’ont pas été informés du contenu de cette feuille de route. Pourtant, à Bangui, les partisans de Faustin Archange Touadéra affirment en avoir connaissance et expriment leur intention de manifester contre cette feuille de route avec Macron. Comment ces jeunes manipulés peuvent-ils avoir accès à ces informations ? La réponse est claire : c’est le jeu de Touadéra. De nombreux observateurs considèrent que Touadéra n’est pas un homme de parole. Selon eux, il cherche désespérément des fonds pour financer un éventuel troisième mandat. Conscient qu’il ne pourra pas se maintenir au pouvoir longtemps étant donné la situation économique désastreuse du pays, il joue un double jeu. Et sa première cible est évidemment la France. En cherchant à flatter les autorités françaises, en prétendant aimer la France et en rejetant la responsabilité des tensions diplomatiques entre les deux pays sur elles, il espère obtenir un soutien financier, voire des pays occidentaux en général, pour financer ses programmes de Wagner et assujettir le peuple centrafricain.

 

 

 

Il convient de rappeler que les récents événements témoignent des manigances politiques de Touadera, où la diplomatie sert avant tout ses ambitions personnelles. Sous prétexte de protéger la souveraineté nationale, il cherche en réalité à consolider son pouvoir et à garantir sa survie politique, peu importe les conséquences pour le peuple centrafricain. Alors que la France et d’autres acteurs internationaux observent avec méfiance ces agissements, il apparaît plus que jamais nécessaire de dévoiler les véritables intentions de Touadera et de promouvoir une gouvernance transparente et éthique pour le bien-être de tous les citoyens de la République centrafricaine.

 

Par Alain Nzilo

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Le Silence de Poutine : La Centrafrique en Deuil sans Condoléances Internationales

Le Silence de Poutine : La Centrafrique en Deuil sans Condoléances Internationales

 

Faustin Archange Touadera et Vladimir Poutine à couteaux tirés suite à la discrète visite d’Evguéni Prigojine à Bangui

 

 

Bangui, 23  avril 2024 (CNC)

Dans les heures sombres qui ont suivi le naufrage tragique sur la rivière Oubangui en Centrafrique, la nation pleure ses morts sans recevoir le réconfort attendu des nations alliées. Comme le dit l’adage, ‘Dans l’adversité, on reconnaît ses vrais amis’, mais où est Poutine lorsque le président Toadera et son peuple ont besoin de soutien ? Le mois passé, Faustin Archange Touadera a exprimé son soutien au Président russe Vladimir  Poutine après l’attentat en Russie, mais aujourd’hui, alors que la Centrafrique est en deuil, le silence de Poutine est assourdissant.

 

En effet, après l’attentat en Russie, Faustin Archange Touadera a rapidement exprimé ses condoléances à Vladimir Poutine, le qualifiant d’ami et de frère. Cependant, le manque de réciprocité soulève des questions sur la solidité de cette amitié. Alors que la Centrafrique traverse cette tragédie, l’absence de soutien international remet en question la nature des relations diplomatiques de la nation.

Faustin Archange Touadera, dans un geste de désespoir politique, est même contraint de solliciter la présence de Vladimir Poutine en Centrafrique, un déplacement qui rappelle les anciennes luttes contre la colonisation occidentale.

En ces temps d’isolement et de deuil, la Centrafrique se retrouve à la croisée des chemins, confrontée à des défis diplomatiques et à une quête de soutien international.

Toutefois, les citoyens centrafricains, endeuillés et perplexes, partagent leurs témoignages, exprimant leur déception face au silence international.

“Nous sommes seuls dans notre chagrin”, déclare Marie, une habitante de Bangui. “Nous attendons des gestes de solidarité, mais les condoléances tardent à venir, sauf pour l’union africaine ”, ajoute-t-elle. Ce manque de soutien met en lumière les défis diplomatiques auxquels est confrontée la Centrafrique et soulève des questions sur la politique étrangère de Faustin Archange Touadera. Alors que le monde observe en silence, la nation cherche des réponses et des gestes de compassion dans cette période de deuil.

 

Il convient de rappeler qu’en cette période sombre et difficile pour la Centrafrique, le silence de Poutine et des autres nations alliées révèle les lacunes de la solidarité internationale. Alors que le pays pleure ses morts et cherche désespérément du réconfort, il se retrouve confronté à un isolement politique et à un sentiment de négligence de la part de ses partenaires internationaux. La tragédie du naufrage sur la rivière Oubangui met en lumière les défis diplomatiques auxquels est confrontée la nation, mais aussi sa résilience face à l’adversité. En dépit de l’absence de soutien extérieur, la Centrafrique reste debout, résolue à surmonter cette épreuve et à reconstruire son avenir avec dignité et détermination.

 

 

Par Alain Nzilo

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Batangafo, une grande opération de fouille porte par porte pour débusquer les rebelles.

Batangafo, une grande opération de fouille porte par porte pour débusquer les rebelles.

 

Deux mercenaires russes de Wagner occupant l'État major des rebelles en Centrafrique
Deux mercenaires de Wagner occupant le quartier général en Centrafrique

 

 

Bangui, 24 avril 2024 (CNC)  

 “Dans l’obscurité de la nuit, Batangafo s’éveille sous l’ombre menaçante de l’incertitude.”

 

Les rues endormies de Batangafo ont été brutalement éveillées par une opération de fouille intensive, orchestrée par les mercenaires du groupe Wagner. Une décision qui a jeté la population dans un état de crainte et de confusion, tandis que les forces de l’ordre s’engageaient dans une quête désespérée pour débusquer les supposés rebelles de la COALITION DES PATRIOTES POUR LE CHANGEMENT (CPC).

 

Selon les renseignements recueillis par les hommes du groupe Wagner, les ombres des rebelles se seraient infiltrées dans les replis de la ville, ourdissant une attaque imminente contre les positions sécuritaires. Dans une tentative de contrer cette menace présumée, une vaste mobilisation a été lancée, réquisitionnant chaque bras disponible des forces armées nationales, de la gendarmerie et de la police. Leur mission : une fouille minutieuse, maison par maison, à la recherche de ces intrus en embuscade.

 

Pourtant, malgré les efforts déployés tout au long de la journée, les rues résonnaient seulement des murmures inquiets des habitants. Aucune trace des redoutés rebelles n’a été découverte, laissant derrière eux uniquement la terreur palpable qui s’était emparée de la ville.

 

Dans cette atmosphère tendue, l’angoisse règne en maître, alors que la population reste suspendue dans l’attente, se demandant si les ombres qui hantent les ruelles trouveront leur chemin vers la lumière du jour, ou si elles resteront à jamais enfouies dans les ténèbres de l’incertitude.

 

Par Hilaire Goro

 

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Les Mystères des Taxes d’Abattage des arbres à Bilolo : Qui En Profite Vraiment?

Les Mystères des Taxes d’Abattage des arbres à Bilolo : Qui En Profite Vraiment?

 

un camion de transport de bois entre la Centrafrique et le Cameroun
Un camion de transport de bois entre la Centrafrique et le Cameroun

 

 

Bangui, 23  avril 2024 (CNC)

 Dans les profondeurs de la préfecture de la Sanga-Mbaéré, au sud-ouest de la République centrafricaine, se trouve la commune de Bilolo. Une petite enclave où la vie quotidienne est façonnée par les défis d’une économie locale fragile et les aspirations d’une population en quête de prospérité.

 

Au cœur de cette lutte se trouve un dilemme récurrent : les retombées fiscales des activités d’abattage d’arbres exercées par cinq sociétés de bois. Alors que ces entreprises profitent des ressources naturelles abondantes de la région, la commune de Bilolo reste en marge des bénéfices attendus. Malgré les appels du gouvernement à développer des projets d’emploi pour générer des revenus, Bilolo se retrouve dans une impasse financière, avec peu de soutien extérieur.

 

Pourtant, la commune a tenté de répondre aux besoins urgents de sa population en finançant des projets locaux. Des initiatives telles que l’embauche de maîtres-parents pour l’éducation des enfants et le recrutement d’agents de santé pour maintenir un niveau de soins de base ont été mises en œuvre. Mais ces efforts sont entravés par un manque crucial de financement, laissant la commune dans une situation précaire.

 

Avec un total de 63 employés à charge, dont des professionnels de la santé, des éducateurs et du personnel administratif, la commune lutte pour maintenir les salaires à flot. Malheureusement, seuls trois mois de salaire sont versés chaque année, laissant les travailleurs dans une situation financière précaire.

 

Ce n’est pas seulement une question de finances ; Bilolo est confrontée à une multitude de défis sociaux et infrastructurels. Les points d’eau potable sont rares, les postes de santé sont insuffisants et éloignés, et les routes sont dégradées, entravant le mouvement des personnes et des biens.

 

La commune de Bilolo est un microcosme des luttes auxquelles sont confrontées de nombreuses communautés de la Sanga-Mbaéré. Ces défis ne sont pas isolés, mais résonnent à travers la région, laissant de nombreuses collectivités locales dans une situation de précarité similaire.

 

Alors que la commune de Bilolo lutte pour sa survie, elle soulève également des questions plus larges sur l’avenir du développement local dans la région. Il est impératif que des solutions durables soient trouvées pour garantir que les ressources naturelles de la Sanga-Mbaéré bénéficient véritablement à ses habitants, et que les collectivités locales comme Bilolo reçoivent le soutien nécessaire pour prospérer.

 

Par Bertrand Siri

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Naufrage sur la Rivière Mpoko : Le Bilan pourrait atteindre potentiellement une centaine des morts

Naufrage sur la Rivière Mpoko : Le Bilan pourrait atteindre potentiellement une centaine des morts

 

Des baleinières sur la rivière Mpoko Bac
Des baleinières sur la rivière Mpoko Bac . CopyrightDR

 

Bangui, 24 avril 2024 (CNC)  

 “Combien de vies faudra-t-il encore sacrifier avant que la sécurité ne devienne une priorité absolue sur nos voies fluviales?”

 

Le silence pesant qui plane sur la Rivière Mpoko est brisé par le cri déchirant des familles endeuillées, alors que le bilan du tragique naufrage d’une baleinière vendredi dernier continue de s’alourdir. Avec chaque jour qui passe, l’espoir de retrouver des survivants s’amenuise, tandis que le nombre de victimes confirmées atteint désormais un sombre total de 66, avec près de cinquante personnes encore portées disparues.

 

Lors d’une interview sur les ondes de Radio Ndékè – Luka, le Directeur Général de la Protection Civile, Monsieur Thomas Djimassé, a partagé des détails déchirants sur les efforts de recherche et de récupération des corps des victimes.

 

“Nous sommes confrontés à une situation déchirante où chaque minute compte. Les équipes de secours, appuyées par une multitude d’acteurs, travaillent sans relâche pour retrouver les corps des disparus et apporter un semblant de paix aux familles endeuillées.”

 

Les efforts de recherche se sont intensifiés grâce à la mobilisation coordonnée de diverses agences gouvernementales, des communautés locales et des proches des victimes. Des hommes et des femmes se sont unis dans une quête désespérée pour ramener leurs bien-aimés à la maison, malgré les défis logistiques et émotionnels auxquels ils sont confrontés.

 

Monsieur Djimassé a souligné les défis auxquels sont confrontés les sauveteurs, notamment le manque de ressources adéquates pour mener à bien les opérations de recherche. Des outils essentiels tels que des bouées de sauvetage, des équipements de plongée et des dispositifs d’éclairage nocturne sont indispensables pour maximiser les chances de retrouver les victimes.

 

“Nous faisons face à des obstacles considérables dans notre mission de secours. Le manque d’équipement adéquat entrave nos efforts pour retrouver les disparus, mais malgré tout, nous persévérons dans l’espoir d’apporter un certain réconfort aux familles en deuil”.

 

Une question cruciale émerge quant à la capacité de la direction de la protection civile à comptabiliser toutes les victimes, y compris celles dont les corps pourraient ne jamais être retrouvés. Les familles, dans leur douleur insoutenable, continuent de réclamer leurs proches disparus, alimentant les craintes d’une tragédie encore plus grande.

 

“Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour identifier et répertorier chaque victime de cette terrible tragédie. Cependant, nous sommes confrontés à une tâche monumentale, alors que de nombreuses familles attendent désespérément des nouvelles de leurs proches disparus”.

 

En dépit des critiques sur la lenteur des interventions de la direction de la protection civile, Monsieur Djimassé a souligné le rôle essentiel de l’organisation dans la gestion des risques et la promotion de la sécurité publique.

 

“Notre mission dépasse largement le simple rôle d’intervention d’urgence. Nous nous engageons à promouvoir une culture de sécurité et de prévention des catastrophes, afin de protéger nos citoyens contre les dangers potentiels qui les guettent”.

 

Alors que la nation pleure ses fils et ses filles perdus dans les eaux de la Rivière Mpoko, des questions cruciales sur la sécurité et la préparation aux catastrophes continuent de planer. Le naufrage tragique d’une baleinière a révélé les lacunes criantes dans les efforts de sécurité fluviale, appelant à une action immédiate et concertée pour éviter de futures tragédies.

 

Dans l’ombre de cette terrible catastrophe, la nation se tient unie dans le deuil, priant pour le repos éternel des âmes perdues et cherchant la lumière dans les ténèbres de la tragédie.

 

Par Anselme Mbata

 

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Décryptage du Budget Citoyen : Thierry Godfroy Lauvaca présente l’Initiative à Nola

Décryptage du Budget Citoyen : Thierry Godfroy Lauvaca présente l’Initiative à Nola

 

La préfecture de la ville de Nola
La préfecture de la ville de Nola. Photo CNC

 

 

Bangui, 24 avril 2024 (CNC)  

 À Nola, dans la préfecture de la Sanga-Mbaéré, une équipe du ministère des Finances et du Budget s’est établie depuis trois jours. Leur mission ? Éclairer la population et les leaders communautaires sur le concept novateur du budget citoyen. À la tête de cette délégation, Thierry Godfroy Lauvaca, véritable fervent de cette initiative, s’exprime avec conviction sur l’importance de cette rencontre.

 

Un Budget à la Portée de Tous

 

Qu’est-ce donc que ce fameux budget citoyen ? Pour Thierry Godfroy Lauvaca, il s’agit ni plus ni moins d’une version miniature de la loi de finances, mais présentée dans un langage accessible à tous, même au citoyen lambda. Cette simplification vise à démystifier les arcanes financières de l’État pour que chacun puisse comprendre comment ses contributions fiscales sont utilisées.

Thierry Godfroy Lauvaca  s’explique : « Le budget citoyen, c’est la loi de finances en miniature, la loi de finances qu’on essaie de présenter dans un langage simple pour le citoyen lambda. Et il est de notre devoir de pouvoir présenter ça à la population de Nola, comme nous l’avons déjà fait pas le passé dans les autres villes de la RCA. Donc aujourd’hui, nous sommes dans la ville de Nola pour leur parler de ce budget citoyen et échanger avec les organisations de la société civile sur le rôle de veille qu’ils doivent jouer par rapport au suivi de l’exécution du budget ».

 

Transparence et Responsabilité

 

Au cœur de cette démarche se trouve la transparence. Les finances de l’État ne sont pas un mystère, mais bien le fruit des contributions de la population. Ainsi, informer cette dernière sur l’utilisation de ces fonds est un devoir essentiel. En comprenant où va leur argent, les citoyens peuvent mieux appréhender leur rôle dans le développement du pays.

Thierry Godfroy Lauvaca  s’explique :  « Bon, vous savez, on est en train de prener la transparence. Et si vous voyez le budget de l’État, nous avons les dépenses et en face nous avons les ressources pour pouvoir réaliser ces dépenses-là. Les ressources là proviennent de la population, c’est l’État, c’est les impôts campés par ci par là qui constituent les ressources de l’État. Donc l’argent de l’État, c’est l’argent de la population. Donc il est question pour nous d’informer la population sur ce que l’État fait de son argent, l’État que l’argent collecte au point de la population. Voilà, l’État a prélevé ça, ça a servi à faire ça et ça. Et quand il y a la transparence comme ça, ça peut pousser aussi le citoyen lambda à pouvoir se donner au civisme fiscal. C’est ça l’objectif ».

 

Le Citoyen au Centre du Développement

 

Thierry Godfroy Lauvaca insiste sur un point crucial : chaque citoyen est au cœur du développement de son pays. Chaque taxe payée, chaque réalisation gouvernementale est le résultat des contributions de la population. Cette prise de conscience est essentielle pour cultiver un sentiment de fierté et de responsabilité vis-à-vis du développement de sa propre communauté.

Thierry Godfroy Lauvaca  s’explique :  « Quand vous voyez par exemple les fonctionnaires sans payer, quand vous voyez par exemple des réalisations en termes d’investissement dans la ville de Nola, sachez que vous êtes en plein dedans, que vous êtes autour de ces investissements. Parce que c’est votre argent que l’État a utilisé par exemple pour reconstruire une école, pour réhabiliter le centre de santé et l’autre. Donc vous êtes le noyau dur de l’exécution du budget de l’État, du développement de votre pays ».

 

Cultiver le Civisme Fiscal

 

Pour que cette vision devienne réalité, il est crucial que chaque citoyen cultive le civisme fiscal. Payer ses impôts devient alors un acte de contribution directe au bien-être collectif. Lorsque chacun comprend le lien entre ses contributions financières et les réalisations concrètes de l’État, le sentiment d’appartenance et d’engagement envers la communauté s’en trouve renforcé.

« La population de Nola doit cultiver par exemple le civisme fiscale. On me demande de payer les taxes et je paie parce que derrière ces taxes, on paie les salaires derrière ces taxes, on paie les dépenses de fonctionnement de l’État, les dépenses d’investissement et autres. Donc je suis au centre. Si je vois une réalisation par exemple de la construction ou de la réhabilitation d’un hôpital, je dois être fier. Je suis à l’origine de cette réalisation. Et quand on sait ce que l’État fait de son argent, quand l’État demande, on donne et on en est fier ».

 

En tout, l’objectif de cette mission à Nola est clair : éduquer, informer et responsabiliser la population sur les enjeux financiers de l’État. Thierry Godfroy Lauvaca et son équipe espèrent ainsi voir émerger une citoyenneté active, consciente et engagée, au service d’un développement harmonieux et inclusif pour tous.

 

Bertrand Siri

 

 

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Extorsion et Barrières Illégales : Les Usagers de l’Accès Salo – Nola Dénoncent une Pratique Persistante

Extorsion et Barrières Illégales : Les Usagers de l’Accès Salo – Nola Dénoncent une Pratique Persistante

Rondpoint de la ville de Nola en République centrafricaine
Rondpoint de la ville de Nola en République centrafricaine

 

 

Bangui, 24 avril 2024 (CNC)  

 Dans les rouages complexes du quotidien le long de l’axe Salo – Nola, une ombre s’étend, assombrie par des pratiques douteuses et des entraves injustes. Les usagers de cette voie vitale pour les échanges économiques dénoncent avec vigueur les multiples cas de tracasseries auxquels ils font face, évoquant une réalité marquée par l’extorsion et la réapparition clandestine de barrières, malgré des lois récentes censées les éradiquer.

 

Selon les témoignages de ceux qui parcourent ces routes chaque jour, les agents des douanes s’érigent en obstacles, exigeant des sommes allant de 500 à 2 000 francs CFA pour permettre le passage à travers les barrières de Lopo et Salo. Ces actes, en violation flagrante de la loi récente interdisant ces pratiques, signée par les autorités centrafricaines, illustrent un défi persistant pour l’intégrité du système routier.

 

Pour les usagers, cette extorsion est devenue monnaie courante, jetant un voile d’incertitude sur le bon fonctionnement des activités économiques locales. Gesmin Abio, chauffeur de moto, exprime le désarroi généralisé en déclarant : “On a enlevé presque toutes les barrières illégales, mais malheureusement aujourd’hui, nous avons de la peine à assister à la réinstallation de ces barrières.”

 

La réinstallation clandestine de barrières démantelées, comme celle sur l’axe de Gnanti, soulève des questions sur la légitimité de ces actions. Les usagers remettent en question l’authenticité des quittances fournies par les agents des douanes, alimentant un sentiment général de méfiance et d’injustice. Gokorish Pindolegi exprime son mécontentement en demandant : “Pourquoi l’équipe des douanes a érigé la barrière sur l’Akselo ? On paye 1000 francs CFA, mais pourquoi verser une telle somme?”

 

En réponse à ces accusations, le chef de brigade des douanes de Nola évoque une stratégie de lutte contre la fraude visant les marchandises en provenance du Congo Brazzaville et du Cameroun. Bien que cette initiative soit présentée comme une mesure de sécurité, son impact sur les usagers de la route soulève des préoccupations quant à son application équitable et transparente.

 

Dans cet éternel bras de fer entre les intérêts économiques et la sécurité, la population locale pense qu’il est impératif que les autorités prennent des mesures décisives pour mettre fin à ces pratiques préjudiciables. L’instauration d’un système de contrôle efficace et transparent, respectant les lois en vigueur, est essentielle pour restaurer la confiance des usagers de l’accès Salo – Nola et garantir un environnement propice au développement économique et à la prospérité de tous.

 

Par Bertrand Siri

 

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