Extorsion et Barrières Illégales : Les Usagers de l’Accès Salo – Nola Dénoncent une Pratique Persistante

Publié le 23 avril 2024 , 5:05
Mis à jour le: 23 avril 2024 4:53 am

Extorsion et Barrières Illégales : Les Usagers de l’Accès Salo – Nola Dénoncent une Pratique Persistante

Rondpoint de la ville de Nola en République centrafricaine
Rondpoint de la ville de Nola en République centrafricaine

 

 

Bangui, 24 avril 2024 (CNC)  

 Dans les rouages complexes du quotidien le long de l’axe Salo – Nola, une ombre s’étend, assombrie par des pratiques douteuses et des entraves injustes. Les usagers de cette voie vitale pour les échanges économiques dénoncent avec vigueur les multiples cas de tracasseries auxquels ils font face, évoquant une réalité marquée par l’extorsion et la réapparition clandestine de barrières, malgré des lois récentes censées les éradiquer.

 

Selon les témoignages de ceux qui parcourent ces routes chaque jour, les agents des douanes s’érigent en obstacles, exigeant des sommes allant de 500 à 2 000 francs CFA pour permettre le passage à travers les barrières de Lopo et Salo. Ces actes, en violation flagrante de la loi récente interdisant ces pratiques, signée par les autorités centrafricaines, illustrent un défi persistant pour l’intégrité du système routier.

 

Pour les usagers, cette extorsion est devenue monnaie courante, jetant un voile d’incertitude sur le bon fonctionnement des activités économiques locales. Gesmin Abio, chauffeur de moto, exprime le désarroi généralisé en déclarant : “On a enlevé presque toutes les barrières illégales, mais malheureusement aujourd’hui, nous avons de la peine à assister à la réinstallation de ces barrières.”

 

La réinstallation clandestine de barrières démantelées, comme celle sur l’axe de Gnanti, soulève des questions sur la légitimité de ces actions. Les usagers remettent en question l’authenticité des quittances fournies par les agents des douanes, alimentant un sentiment général de méfiance et d’injustice. Gokorish Pindolegi exprime son mécontentement en demandant : “Pourquoi l’équipe des douanes a érigé la barrière sur l’Akselo ? On paye 1000 francs CFA, mais pourquoi verser une telle somme?”

 

En réponse à ces accusations, le chef de brigade des douanes de Nola évoque une stratégie de lutte contre la fraude visant les marchandises en provenance du Congo Brazzaville et du Cameroun. Bien que cette initiative soit présentée comme une mesure de sécurité, son impact sur les usagers de la route soulève des préoccupations quant à son application équitable et transparente.

 

Dans cet éternel bras de fer entre les intérêts économiques et la sécurité, la population locale pense qu’il est impératif que les autorités prennent des mesures décisives pour mettre fin à ces pratiques préjudiciables. L’instauration d’un système de contrôle efficace et transparent, respectant les lois en vigueur, est essentielle pour restaurer la confiance des usagers de l’accès Salo – Nola et garantir un environnement propice au développement économique et à la prospérité de tous.

 

Par Bertrand Siri

 

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