Scandale des impayés à la CEMAC : entre souffrance des familles et indifférence institutionnelle

Publié le 27 mars 2024 , 5:20
Mis à jour le: 27 mars 2024 6:42 am

Scandale des impayés à la CEMAC : entre souffrance des familles et indifférence institutionnelle

 

Siège de la CEMAC à Bangui. Crédit photo : Mickael Kossi / CNC.

 

 

Bangui, 26 mars 2024 (CNC)

 Un profond scandale ébranle les fondements de la CEMAC, dévoilant des négligences qui affectent des vies depuis des années.

 

L’Ecole interétatique des douanes de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), autrefois enracinée à Bangui, la capitale de la République centrafricaine, et aujourd’hui délocalisée en Guinée équatoriale pour des raisons de sécurité, se retrouve au cœur d’une polémique qui va au-delà de sa relocalisation. Aujourd’hui, elle est accusée de graves défaillances, affectant directement ses employés et leurs familles.

 

Le centre de préoccupation est le non-paiement des cotisations de retraite de ses employés à la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), un devoir fondamental envers ses employés, dont certains ont consacré jusqu’à trente ans de service. Les retraités, qui ont consacré leur vie au service de cette institution, se retrouvent sans ressources, témoins d’une promesse non tenue.

 

« Toute ma carrière, pensée pour ma famille, se résume aujourd’hui à une lutte pour la survie, sans aucun soutien », confie un ancien employé ému et désabusé.

 

Au-delà de l’absence de retraite, c’est l’avenir des enfants des employés décédés qui est compromis, laissant les familles dans une détresse totale. Privés de toute allocation, ces enfants incarnent les conséquences les plus sombres de cette négligence institutionnelle.

 

« Depuis le décès de mon père il y a quinze ans, la vie a été un défi constant. Aucune aide, aucune allocation de retraite ne nous est parvenue », raconte la fille d’un employé décédé, avec une pointe de désespoir.

 

L’indifférence de certains dirigeants institutionnels, affichant un train de vie somptueux, contraste avec la précarité des salariés et de leurs proches. Ce contraste souligne une distribution injuste des ressources, où le luxe de quelques-uns se fait aux dépens de la survie du plus grand nombre.

 

Ces pratiques ne sont pas propres à l’Ecole des Douanes Inter-Etats de la CEMAC. D’autres organisations à Bangui et au sein de la communauté font face à des critiques similaires, révélant un problème systémique lié aux droits des travailleurs.

 

La lumière est maintenant faite sur les ombres de la CEMAC, appelant à des changements immédiats pour honorer la dignité et les droits de chaque employé et de sa famille.

 

Par Alain Nzilo

Corbeaunews Centrafrique

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