Les Ravages du Racket à Ndachima : Quand les Soldats FACA Deviennent Prédateurs de leurs concitoyens

Publié le 24 avril 2024 , 5:10
Mis à jour le: 24 avril 2024 7:01 am

Les Ravages du Racket à Ndachima : Quand les Soldats FACA Deviennent Prédateurs de leurs concitoyens

 

Les mercenaires de Wagner à Bambari, dans la préfecture de la Ouaka, au centre de la République centrafricaine
Les mercenaires de Wagner à Bambari, dans la préfecture de la Ouaka, au centre de la République centrafricaine. CopyrightCNC

 

 

Bangui, 25 avril 2024 (CNC)  

 “Protéger et servir”, une devise autrefois honorée par les Forces Armées Centrafricaines (FACA), semble désormais reléguée au passé. À Ndachima, un village minier  de la Ouaka, situé à une soixantaine de kilomètres de Bambari, chef-lieu de ladite préfecture, les habitants ont été les victimes d’une vaste opération de racket orchestrée par les soldats FACA, suivant l’exemple de leurs maîtres du groupe Wagner.

 

Dans la fraîcheur de ce mardi 23 avril, les rayons du soleil étaient loin de réchauffer les cœurs à Ndachima. Au lieu de cela, une sinistre rafle matinale orchestrée par les mercenaires russes du groupe Wagner, appuyés par les forces de l’armée centrafricaine, a jeté une ombre sur la quiétude du village. Sous prétexte de vérifier les pièces d’identité, ces soldats se sont livrés à une chasse aux citoyens centrafricains, arrêtant sans discernement plusieurs dizaines de jeunes et moins jeunes de Ndachima.

 

Les habitants arrachés dans cette matinée à leur quotidien à Ndachima ont été aussitôt transférés à la gendarmerie de Bambari, mais loin de trouver refuge, ils ont été confrontés à une nouvelle forme de tyrannie. Là-bas, le prix de la liberté était fixé en espèces sonnantes et trébuchantes. Ceux qui pouvaient payer ont pu recouvrer leur liberté, mais pour les autres, une accusation infondée a été érigée en barrière de fer. Les voilà désormais étiquetés comme des éléments rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), jetés dans les geôles de Bambari sous de fallacieuses allégations.

 

Depuis deux jours, ces jeunes languissent dans les ténèbres de l’injustice, leurs cris étouffés par les murs froids de la gendarmerie à Bambari. Pendant ce temps, ceux qui ont échappé à cette mise en scène macabre vivent dans la peur, sachant que la prochaine rafle pourrait les engloutir à tout moment.

Affaire à suivre…

 

Par Bertrand Yékoua

 

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