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lundi, 22 avril 2024
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RCA : Léger report du paraphe de l’accord de Khartoum

 

 

Khartoum (CNC) – Après d’âpres négociations entre le gouvernement et les quatorze groupes armés en Centrafrique, voilà un accord dit de paix et de réconciliation nationale a été conclu, dans l’après-midi de samedi 2 février dernier.

 

C’était une fierté pour les délégations centrafricaines venues à ces pourparlers, mais aussi une fierté pour les facilitateurs de l’Union africaine et des Nations unies, ainsi que pour les autorités soudanaises qui ont accepté d’accueillir ces assises sur leur terre.

C’est ainsi qu’à la demande du gouvernement soudanais, la cérémonie de par Mohamed Ahmed, ministre soudanais des affaires étrangères à l’honneur des délégations centrafricaines à ce dialogue de Khartoum.

Évidemment, il y a l’objet de fierté vue que les participants ont pu se mettre d’accord sur ”les questions essentielles que les groupes armés ont posées au Chef de l’État’, comme l’a souligné Firmin Ngrebada, Directeur de cabinet du Président de la République. Il faudra bien pour Touadera de venir savourer personnellement ce succès. A en croire certaines indicretions surplace à Khartoum, il y aura, ce dimanche, une modeste cérémonie de paraphe du projet de l’accord qui sera signé prochainement à Bangui. Cette cérémonie devrait avoir lieu en présence de Touadéra et certains présidents dont Omar El Béchir, car le grand du travail, à en croire le Adolph Nahayo, Ambassadeur de la CEEAC en Centrafrique, ”c’est la phase de mise en oeuvre de cet accord qui requiert l’implication de tous y compris la communauté internationale, les partenaires et amis de la République centrafricaine”.

Aux dernières nouvelles, Touadéra aurait déjà quitté Bangui pour Khartoum.

 

Centrafrique : Extrême tension au sommet de l’État, le conflit entre Touadéra et Meckassoua s’embrase

Centrafrique : Extrême tension au sommet de l’État, le conflit entre Touadéra et Meckassoua s’embrase

 MECKASSOUA ET TOUADERA

 

Bangui, le 23 mars 2017.

Par : Gisèle Moloma, CNC.

Incroyable mais vrai ! Les relations, déjà très exécrables depuis septembre 2016, entre le président Faustin Archange Touadera et le Très Honorable Abdoul Karim Meckassoua sont sur le point d’atteindre son apogée, voire fissurées complètement. Les tensions de ces derniers mois, renforcées par les violents affrontements verbaux d’avant hier au stade  Omnisport entre le ministre de la Défense nationale Joseph Yakété et l’honorable député de Paoua 2et deuxième vice-président de l’Assemblée nationale Timeléon Mbaïkoua ne laisse aucun doute que la rupture tant annoncée par les médias entre le President Touadéra et son ex-allié Karim Meckassoua est arrivée.

Si jusque-là, le président de la République Faustin Archange Touadéra et son ami président de l’Assemblée nationale Abdoul Karim MECKASSOUA cogèrent, à leurs manières, leurs relations conflictuelles et dégradantes, le cuisant échec infligé aux honorables de « Cœur uni » et à leurs parrains politiques, a, visiblement, permis aux deux camps de doter leurs éléments de grenades à main incapacitantes et a fourni les occasions d”embrasement de l’ensemble de l’Exécutif et de Législatif. Pour un rein, le plus audacieux lâche sa goupille. Désormais, l’ensemble du gouvernement, députés « Cœur uni » ; la garde présidentielle et quelques conseillers à la présidence semblent tous, s’aligner sans condition, derrière le président Touadéra contre tous les membres du Bureau de l’Assemblée  nationale dirigé par le Très Honorable Abdoul Karim Meckassoua. Ce jeu dangereux qui ne fait pas sourire les Centrafricains remet dangereusement le pays sur la voie de chaos et de la guerre civile. Que s’est-il passé exactement ? Décryptage.

Les faits déclencheurs.

Des Conventions minières injustes aux bâillons instaurés par le Très Honorable Meckassoua, neutralisant ainsi le ministre Dondra de s’exprimer devant les députés lors du passage de la DG de FMI à l’Assemblée nationale ont semis les germes desdits conflits.

D’après nos analyses et les informations recoupées, deux faits de moindre importance étaient à l’origine de cette mésentente au sommet de l’État. Le premier, concerne les projets des Conventions d’exploitations des ressources minières soumis au Bureau de l’Assemblée nationale pour l’approbation de son président Abdoul Karim MECKASSOUA et le second, concerne l’opposition faite, à juste titre, au ministre Dondra  de prendre la parole devant les députés lors du passage de la Directrice générale du fond monétaire international ((FMI) à l’Assemblée nationale.

Dans le premier cas et, d’après nos informations, le président Abdoul Karim Meckassoua, n’avait pas du tout apprécié l’interprétation faite par le président Touadera et ses conseillers de l’article 60-2 de la Constitution, lui donnant, à lui seul, la responsabilité totale d’approuver ou non, des Conventions financières ou Contrats miniers et ce, en lieu et place de l’Assemblée nationale qui compose tous les députés. Et le camp Touadéra, c’est incompréhensible et inadmissible le temps que prend, de façon dilatoire, Abdoul Karim Meckassoua pour approuver les 4 Conventions en souffrance sur son bureau.

Dans le second cas, c’est le refus catégorique et justifié du Très Honorable Abdoul Karim Meckassoua au ministre Dondra de prendre la parole après l’intervention de la Directrice générale du Fonds monétaire international ((FMI) à l’Assemblée nationale. Ce refus, considéré comme une muselière par un ancien ministre, est très mal pris par le ministre Dondra. Il l’a fait savoir  plusieurs reprises devant les Conseils des ministres et au finish, il a instauré un bouchon allumeur entre les deux Institutions.

D’après nos informations, le Bureau de l’Assemblée s’apprête à juger « vampiriques » pour le peuple centrafricain, 3 des 4 Conventions minières déjà signées par le président Touadéra. « Toutes les 4 Conventions ne donneront pas des emplois aux Centrafricains comme le pense à tort le ministre conseiller spécial du président Touadéra Fidel NGOUADJIKA ». Affirme un député proche de Meckassoua qui a pu jeter un œil sur ces Conventions.

Tous conflits latents ne peuvent que s’acheminer vers des escalades verbales, physiques ou matérialisées sous d’autres formes punitives. Tels sont les différents cas que subit depuis décembre 2016 l’Institution du Très Honorable Meckassoua. De sevrage financier aux escalades verbales ou physiques.

Sevrage financier de l’Assemblée nationale

En muselant, par un bâillon, le ministre des Finances à prendre la parole lors de passage de madame la Directrice générale de FMI à Bangui, le Très Honorable Abdoul Karim MECKASSOUA avait oublié qu’il a lui-même « semé en paquet » les difficultés que son Institution récoltera en termes d’argent. Pour preuve, depuis janvier 2017, tous les appels de fonds venus de l’Assemblée nationale ne trouvent pas d’interlocuteur au ministère de Dondra.

« S’il a empêché notre ministre de parler, nous l’empêcherons de marcher. Bâillon dans la bouche contre bâton dans les roues », renchérit un cadre du ministère des Finances.

Joignant l’acte à la parole, les indemnités des deux dernières sessions extraordinaires ainsi que celles de la session ordinaire actuelle ne sont pas payées. À défaut d’argent en sus, les fournitures des bureaux manquent dans l’Administration parlementaire. Les toilettes tout comme l’ensemble des fonctionnaires parlementaires subissent les dégâts collatéraux de ces conflits « MECKASSO-TOUADERa ». Les membres du bureau, eux, s’attendent à s’affronter jour et nuit aux forces de l’ordre et aux membres du gouvernement.

Affrontements verbaux, arrestations et détentions illégales comme moyens de pressions du gouvernement.

Si à l’Assemblée nationale, ils tentent de minimiser la portée de cette mésentente, à la Présidence de la République, ils veulent à tout prix finir avec le président de l’Assemblée nationale Abdoul Karim MECKASSOUA et tous ceux qui tentent de le soutenir. Pour y arriver, une campagne de diabolisation généralisée a été pensée et mise en œuvre pour discréditer l’ensemble des députés proches de l’honorable MECKASSOUA et lui-même. Ce qui a poussé non seulement les éléments de la garde présidentielle à arrêter, fouiller et ramener manu militari à la SRI  le député de Bambio et 2e membre du bureau de l’Assemblée nationale Aristide GOUNDISSA. Il a fallu l’intervention du 1er Vice président de son Institution Aurélien Simplice Nzigas pour qu’Aristide GOUNDISSA et son aide de camp recouvrent la liberté après deux heures  de détention.

Certains membres du gouvernement aussi prennent fait et cause de leur patron Faustin Archange Touadéra si d’aventure ils trouvent sur leur chemin un député membre du bureau parlementaire. C’est ce qui est arrivé à l’honorable Timoléon MBAÏKOUA député de Paoua 2 et 2e Vice-Président de l’Assemblée nationale au stade omnisport lors de tournoi éliminatoire d’afrobasket 2017 entre la Centrafrique et le Congo Brazzaville.

D’après l’un de nos correspondants témoin de l’évènement de ce jour, c’est le ministre de la Défense Joseph Yakété qui a ouvert le bal des escalades verbales entre lui et Timoléon MBAÏKOUA lorsque ce dernier a fait appel à son aide de camp de venir le chercher.

Empêché d’atteindre l’honorable par l’aide de camp du ministre Yakété, ce dernier, en suivant les discussions entre les deux frères d’armes, il s’est interféré pour poser des questions à son aide de camp en ces termes : « ce monsieur est civil et militaire ? »  L’aide de camp de l’honorable répond à son ministre « je suis militaire et aide de camp de l’honorable   Timoléon MBAÏKOUA ».

L’honorable s’y mêle à son tour et répond à Yakité : « Toi aussi tu es un civil ».

Et c’est en écoutant le nom et titre de Timoléon MBAÏKOUA, que le ministre Yakété s’est fait piquer par lui-même par les insectes en charge de transmission de conflits “MECKASSO-TOUADERO” qu’il avait en tête.

« Député, député. Député c’est qui ? Vous ne respectez pas des ministres ? » Crie le ministre Yakété, tenu en position de maître YANG à côté de sa femme.

« C’est un incident de trop » s’énerve l’honorable. « le bureau de l’Assemblée serait saisi pour correction » conclut l’honorable.

« Nous avions l’impression qu’ils ont des antécédents conflictuels » ont fait savoir, à CNC, certains témoins qui ont peu intervenir pour séparer les deux camps.

D’après les dernières informations parvenues à notre Rédaction, le ministre Joseph Yakété est appelé à la barre des députés ce lundi et mardi son collègue de l’Intérieur Jean Serge Bokassa.

Qui va vraiment jouer la médiation dans ce conflit ?

Pour le moment, personne. Les Chefs d’État d’Afrique centrale  ne veulent pas intervenir dans cette affaire, d’autant plus que sur d’autres affaires des groupes armés, les choses ne semblent pas bouger.

Accusé régulièrement d’être derrière les mouvements armés de la Séléka en province par les proches du président Touadéra, le président de l’Assemblée nationale, l’honorable Karim Meckassoua se trouve depuis quelques jours en République Démocratique du Congo. Selon un conseiller du président Touadera, il tente de persuader le président Kabila d’intervenir comme médiateur dans cette affaire.

Si ce même jeu avait été vu au temps de la transition, celui du temps du Professeur Touadera est très violent. Il comporte tous les signaux d’une longue guerre du positionnement.

Copyright@2017CNC.

Monsieur Kékes Blanchard : Le Nouveau Symbole Indétrônable de la Mafia au Sein de la Minusca

Monsieur Kékes Blanchard : Le Nouveau Symbole Indétrônable de la Mafia au Sein de la Minusca

 

Valentine Rugwabiza, représentante spéciale des Nations unies en République centrafricaine et cheffe de la Minusca devant un pipitre pour son discours
Valentine Rugwabiza, représentante spéciale des Nations unies en République centrafricaine et cheffe de la Minusca.

 

 

Bangui, 23 avril 2024 (CNC) –

 Monsieur Kékes Blanchard, originaire de la République démocratique du Congo, occupe depuis quelque temps le poste de chef de management projets au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca). Ses actions controversées et illégales ont ébranlé la confiance des organisations non gouvernementales nationales en son égard.

 

Le Marché de la Tromperie

 

En effet, Monsieur Kékes Blanchard, en sa qualité de chef de management projets au sein de la Minusca, a été impliqué dans des activités frauduleuses préoccupantes. Il a créé une organisation fictive nommée COOPADEM, à travers laquelle il ne cesse d’attribuer frauduleusement des contrats. Plutôt que de favoriser les véritables soumissionnaires, il accorde des contrats à sa propre organisation fictive.

Un exemple frappant de cette conduite délictueuse est l’attribution du marché de construction de la Brigade de gendarmerie de Rafaï, qu’il n’a pas réalisé, malgré le décaissement des fonds, suivi récemment par celui de la Brigade de gendarmerie de Ouango, bien que ces zones ne comptent pas d’éléments de gendarmerie. Ces agissements compromettent la mission de la Minusca et sapent la confiance de la population envers l’organisation.

 

Témoignages Accablants

 

Un chef d’une organisation locale a témoigné :

“La représentante de la Minusca, Madame Valentine Rugwabiza,  a tenté de résoudre les troubles causés par Kékes Blanchard, mais en vain. Même les bâtiments de la gendarmerie qu’il a réhabilité montrent des signes de négligence”. Il a ensuite ajouté :  « vous savez que monsieur Kékes Kapiasila Blanchard est de la  RDC ? Ce qui est préoccupant,  il est sous la protection de La représentante, madame Valentine Rugwabiza elle-même. Et il conclut des marchés en douce de gré à gré sans l’avis de la commission. Cependant, les ONG qui ont les documents en règle n’ont pas de marchés,  et il privilégie les ONG fictives Alors que  le contrôle a listé les ayant droit ».

 

 

Un autre chef d’une ONG nationale a déclaré :

“Malgré la venue d’une mission d’audit récente à Bangui, Monsieur Kékes Blanchard, protégé par ses collègues, continue ses activités mafieuse.  Il attribue tout de même des contrats à des ONG internationales au détriment des organisations locales. Aucun contrat n’a été signé avec des acteurs locaux, ce qui est inacceptable.

 

Un autre intervenant, interrogé par la rédaction du CNC,  affirme :

“Après la mission d’audit venue à Bangui, une nouvelle commission a été mise en place. Et la nouvelle équipe dirigeante tente de restaurer l’ordre, mais Kékes Blanchard persiste dans ses agissements. Il a octroyé malgré tout des contrats à son organisation fictive et à trois autres ONG internationale inexistantes, ce qui entrave les efforts de réforme mise en place . La nouvelle équipe est frustrée par le fait que les décisions sur les marchés sont prises en dehors de leur contrôle, compromettant ainsi la transparence et l’équité dans le processus.”

En outre, il est apparu que COOPADEM ne disposait pas des documents nécessaires pour soumissionner aux contrats de la Minusca. Mais contre toute attente, c’est cette organisation fictive qui rafle les contrats auprès de la Minusca. Cette situation a alimenté les frustrations des responsables des ONG nationale, qui se tournent désormais vers les médias pour dénoncer les irrégularités et exiger des mesures plus fermes de la part des autorités de la Minusca.

 

Monsieur Kékes Blanchard demeure une figure controversée au sein de la Minusca, continuant à exercer ses fonctions malgré les accusations portées à son encontre. Pour les responsables des ONG nationale, il est plus qu’impératif que des mesures soient prises pour remédier à cette situation et rétablir la confiance envers l’organisation.

 

Par Gisèle MOLOMA

 

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Le Colonel Omokonzoyen, l’homme des fiches,   enfin arrêté par la gendarmerie

Le Colonel Omokonzoyen, l’homme des fiches,   enfin arrêté par la gendarmerie

 

le général Zéphirin Mamadou, chef d'État-major de la République centrafricaine
le général Zéphirin Mamadou, chef d’État-major de la République centrafricaine

 

 

Bangui, 23 avril 2024 (CNC)

 L’adage “qui tue par l’épée mourra par l’épée” trouve sa pertinence dans l’arrestation récente du Colonel Omokonzoyen par la gendarmerie. Mais quelles sont les raisons de cette arrestation ? En effet, le colonel traîne derrière lui un sombre passé, marqué notamment par le meurtre de quatre enfants dans un accident à Bangui en 2020.

 

Une Histoire de Tragédies et de Trahisons

 

L’histoire du colonel Omokonzoyen est celle d’un homme en uniforme, dont les actes ont semé la mort et la désolation. Cet officier supérieur de l’armée occupait avant son limogeage le poste de chef du bureau du renseignement militaire à l’état-major. Cependant, ses actions en coulisses ont semé le chaos, utilisant abusivement son pouvoir pour incarcérer plusieurs officiers sur la base de fausses informations, et même mentant au président sur des allégations d’un préparatif du prétendu coup d’État par le chef d’État-major, son cousin Zéphirin Mamadou.

 

Cependant, son crime le plus odieux demeure l’accident nocturne qui a coûté la vie à quatre innocents. En effet, en octobre 2020, où le Colonel était au volant  de son véhicule  dans un état d’ébriété avancé, a perdu le contrôle de son véhicule et tué quatre enfants roulant sur des motos. Mais dans un acte de lâcheté inqualifiable, il a fui la scène, laissant derrière lui des familles brisées et des vies anéanties.

 

L’Impunité et l’Injustice Rampantes

 

Pourtant, malgré des preuves accablantes, l’impunité persiste pour le Colonel Omokonzoyen. Il a bénéficié de privilèges et de soutien du Président de la République et du chef d’État-major, son cousin.  Même après avoir refusé d’occuper sa nouvelle fonction du chef adjoint de région militaire, il continue de bénéficier du soutien de ces derniers.  Cette différence de traitement avec d’autres officiers souligne les inégalités dans le système judiciaire et institutionnel du pays.

 

Arrestation : Justice ou Vengeance ?

 

L’arrestation du Colonel Omokonzoyen soulève des interrogations quant à ses motivations. Est-ce en lien avec les meurtres tragiques des quatre enfants, un événement qui remonte déjà à plusieurs années ? Ou bien s’agit-il d’un acte de vengeance orchestré par le chef d’État-major ? Cette possibilité semble plausible, compte tenu de la réputation du général Zéphirin Mamadou en tant qu’homme rancunier et spécialiste de coup bas contre certains officiers supérieurs. Il est connu pour sa capacité à manœuvrer en coulisses et à élaborer des plans sournois. Il pourrait bien chercher à se venger du Colonel pour avoir prétendument trahi les intérêts de l’armée en concoctant des accusations de coup d’État. Cette arrestation pourrait donc être le résultat d’une vendetta personnelle menée par le chef d’État-major et son chef des opérations militaires, le général Sakama, un autre homme de coup bas.

 

Il est indéniable que cette arrestation ravive les braises de la controverse et de la spéculation. Les yeux du pays sont rivés sur ce qui se déroulera dans les semaines à venir, dans l’espoir que la vérité éclate enfin, et que la justice soit véritablement servie.

 

Dans le tumulte de la tragédie et de la trahison, le destin du colonel Omokonzoyen reste incertain. Son arrestation soulève des questions fondamentales sur la nature de la justice et de la responsabilité en République centrafricaine. Mais une chose est claire : que ce soit pour la justice des victimes ou pour la vengeance personnelle, le colonel Omokonzoyen est confronté à un tournant décisif de son destin.

 

Par Gisèle MOLOMA

 

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Centrafrique : Vaste opération d’ouverture des comptes bancaires par des membres du gouvernement Moloua dans des pays anglophones

Centrafrique : Vaste opération d’ouverture des comptes bancaires par des membres du gouvernement Moloua dans des pays anglophones

 

monsieur Rufin Benam Beltoungou, ministre des Mines
monsieur Rufin Benam Beltoungou, ministre des Mines

 

 

Bangui, 23 avril 2024 (CNC)

 La rédaction du CNC, suite à son investigation, a fait de découverte alarmantes sur des membres du gouvernement Moloua et des proches du président Faustin-Archange Touadéra. Ces derniers, depuis quelques mois,  orchestrent de vaste  opérations d’ouverture des comptes bancaires à l’étranger. Ces comptes, cachés parfois sous les noms de leurs conjoints et de leurs enfants, couvrent divers pays anglophones tels que le Ghana, le Nigeria, les Pays-Bas et l’Afrique du Sud. Cette manœuvre soulève des questions sur les motivations et les implications pour la République centrafricaine, qui est déjà confrontée à une profonde crise économique et politique.

 

En Centrafrique, la situation politique et économique est devenue particulièrement préoccupante. Des informations exclusives du CNC mettent en lumière des actions douteuses de la part de certains  membres du gouvernement Moloua et des proches du président Faustin-Archange Touadéra, notamment l’ouverture de comptes bancaires à l’étranger dans des endroits aussi variés que le Ghana, les Pays-Bas, l’Afrique du sud  et le Nigeria. Cette approche, considérée avec méfiance par la population et scrutée par les observateurs, soulève des questions sur la stabilité financière et politique du pays.

 

L’incertitude règne, alimentée par les témoignages de plusieurs observateurs. Selon eux, le régime actuel montre des signes de fragilité qui pourraient compromettre son avenir au-delà de 2026.

« Le pays est en crise totale, et l’avenir semble incertain », confie un agent humanitaire étranger résident dans le pays depuis 15 ans. Cette instabilité est ressentie quotidiennement par la population, qui assiste, impuissante, à la dégradation de la situation socio-économique du pays.

 

Dans un contexte de crise aiguë, le gouvernement Moloua semble jouer une carte audacieuse en prévision des élections de 2025 : l’intégration de 6000 jeunes diplômés centrafricains dans la fonction publique. Bien qu’attrayante à première vue, cette initiative soulève des questions quant à sa viabilité financière.

« Il s‘agit d’une tentative désespérée d’apaiser les citoyens confrontés à un troisième mandat controversé du président Touadera alias FATOU», a déclaré un observateur, décrivant cela comme une stratégie visant à détourner l’attention des difficultés économiques réelles du pays.

 

Cependant, l’ouverture de comptes à l’étranger par des membres du gouvernement Moloua et des proches de Faustin Archange Touadera, ainsi que l’acquisition de biens immobiliers au nom de membres de leur famille, sont considérées comme des signes avant-coureurs d’une fuite potentielle des capitaux.

« Soit c‘est le résultat d’un détournement de fonds, soit c’est l’expression d’une profonde inquiétude quant à l’avenir du régime », analyse un expert financier.

 

En pleine crise profonde, les actions financières de l’élite centrafricaine à l’étranger soulèvent des questions sur l’avenir du pays.

 

Par Alain Nzilo

 

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Les Victimes de l’Escroc Sambia alias Pefio Espoir Franck : Témoignages Poignants et Nouveaux Développements

Les Victimes de l’Escroc Sambia alias Pefio Espoir Franck : Témoignages Poignants et Nouveaux Développements

 

L'homme à multiple visage, se présentant comme Sambia alias Pefio Espoir FranckSambia alias Pefio Espoir Franck
L’homme à multiple visage, se présentant comme Sambia alias Pefio Espoir FranckSambia alias Pefio Espoir Franck

 

 

Bangui, 22 avril 2024 (CNC)

 À chaque jour qui passe, de nouveaux récits émergent, révélant les sombres méfaits de l’escroc Sambia, également connu sous le nom de Pefio Espoir Franck. Ces témoignages, recueillis par la rédaction du CNC, témoignent de l’ampleur de ses actes frauduleux et de l’impact dévastateur sur ses victimes.

 

L’un des récits les plus saisissants nous est livré par l’une des personnes abusées par cet individu sans scrupules. Selon le témoignage de cette victime, les manœuvres de Sambia ont débuté en 2023, lorsqu’il a pris une chambre dans le motel “Espace Bovary”, situé derrière le Don Bosco, vers Ngola, dans la commune de Bégoua. Ce qui aurait dû être un simple séjour s’est transformé en un cauchemar financier pour le propriétaire du motel. Pendant plus de deux mois, Sambia alias Pefio Espoir Franck  a vécu dans la chambre sans jamais payer. Lorsque le propriétaire a demandé des pièces d’identité pour l’inscrire officiellement, Sambia a invoqué des excuses pour affirmer que ses pièces d’identité sont restés en provinces. Le propriétaire, méfiant, demande à ses employés d’accompagner Sambia sur le lieu de son travail pour identifier là où se trouve son ONG, dont il disait y travailler. Cependant, le lendemain, Sambia alias Pefio Espoir Franck les ont tourné dans la farine au centre-ville. Heureusement, le propriétaire a rapidement alerté les autorités, permettant ainsi l’arrestation de l’escroc. Cependant, même après son incarcération, Sambia est parvenu à retrouver sa liberté et à continuer ses activités frauduleuses, laissant ses victimes dans le désarroi le plus total.

 

Ce récit tragique s’ajoute à une série d’autres incidents impliquant Sambia, comme décrit dans des articles précédents publiés par le CNC. Ces articles ont dépeint un individu insaisissable, changeant constamment d’identité pour échapper à la justice et poursuivre ses escroqueries. Sous des noms tels que Ducasse Espoir Franck, Pefio, ou Sambia Espoir Franck, il a réussi à tromper des personnes de tous horizons, se faisant passer tantôt pour un ingénieur informaticien, tantôt pour un bienfaiteur œuvrant au sein d’une ONG fictive.

 

Mais la dernière évolution dans l’affaire de l’escroc Sambia offre un rayon d’espoir. L’arrestation de quatre complices présumés, des photographes impliqués dans les activités frauduleuses de Sambia, représente un pas important dans la lutte contre ce réseau criminel. Ces individus, initialement présentés comme des membres de l’ONG Synergie Centrafrique, ont été appréhendés alors qu’ils filmaient leurs victimes potentielles. Leur arrestation souligne la complexité de l’organisation de Sambia et met en lumière les multiples facettes de ses activités frauduleuses.

 

Cependant, l’affaire est loin d’être résolue. Les autorités poursuivent leurs investigations et cherchent à obtenir la présence de Sambia lui-même pour clarifier davantage la situation. En attendant, les citoyens de Bangui et de ses environs sont appelés à rester vigilants et à se méfier des promesses trop belles pour être vraies. Car derrière le masque de la charité se cache parfois le visage de l’escroc, prêt à frapper dès que l’occasion se présente.

 

L’affaire de l’escroc Sambia continue de captiver l’attention du public, et chaque développement est suivi de près par les journalistes du CNC. Restez à l’écoute pour les dernières mises à jour sur cette affaire en évolution constante.

 

Par Gisèle MOLOMA

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Les FACA, Encore les FACA :  Tidjani, mécanicien de Kouki,  arrêté, Pris au Piège de l’Injustice

Encore les FACA :  Tidjani, mécanicien de Kouki,  arrêté, Pris au Piège de l’Injustice

Monsieur Tidjani, arrêté par les soldats FACA à Kouki, dans l'Ouham, au nord-ouest de la RCA
Monsieur Tidjani, arrêté par les soldats FACA à Kouki, dans l’Ouham, au nord-ouest de la RCA. CopyrightCNC

 

 

 

Bangui, 23  avril 2024 (CNC)

 À Kouki, dans la préfecture de l’Ouham, une arrestation précipitée par les soldats FACA d’un jeune mécanicien centrafricain  a semé le trouble et l’incompréhension. En effet, il y’a quelques semaines, une femme a été victime d’un braquage brutal dans le village voisin de Léré, situé à environ 30 kilomètres de Kouki. Dépossédée de plusieurs de ses biens, elle se lançait désespérément à la recherche des coupables, en quête de justice.

 

Dans sa quête, un nom a résonné dans son esprit tourmenté : Tidjani. Ce nom, murmuré par les malfaiteurs au moment de l’agression, est devenu pour elle le symbole du mal. Lorsque des échos de la présence d’un certain Tidjani à Kouki ont atteint ses oreilles, son esprit l’a instantanément lié à son agresseur présumé, en plus c’est un jeune musulman que les gens soupçonnent à tort d’être tous des rebelles. La dame a fait une conclusion hâtive, nourrie par la douleur et l’angoisse, mais qui allait sceller le destin d’un innocent.

 

Dans sa détresse, la dame a cherché réconfort et soutien auprès de son mari, qui, lié par un lien de parenté avec l’adjudant-chef des FACA détachés dans la ville, a vu dans cette affaire une opportunité de justice rapide. Sans vérification, sans prise de recul, les soldats FACA se sont précipités au domicile de Tidjani, l’ont appréhendé et placé en détention. quelque jours après, les militaires l’ont conduit sans ménagement jusqu’à Bossangoa.

 

Pire encore, après l’arrestation de Tidjani, les soldats FACA lui ont attribué une infraction bidon, prétendant qu’il était un élément d’un groupe armé. C’est ainsi qu’ils l’ont emmené de force à Bossangoa, où il languit maintenant derrière les barreaux, victime d’une accusation injuste et infondée.

 

L’onde de choc de cette arrestation abusive a traversé les rues de Kouki, suscitant indignation et questionnements. Pourquoi une telle précipitation ? Pourquoi l’absence de vérification ? Les habitants, les notables locaux, tous se demandent pourquoi Tidjani n’a pas eu droit à une enquête juste et équitable.

 

Tidjani et sa famille, des artisans mécaniciens respectés dans leur communauté, ont toujours vécu dans l’honnêteté et l’intégrité. Jamais mêlés à des activités criminelles, ils sont des piliers de leur communauté, selon des sources locales interrogées par la rédaction du CNC. Et pourtant, aujourd’hui, Tidjani croupit injustement derrière les barreaux de la prison de Bossangoa, victime d’une erreur tragique.

 

Cette affaire révèle un sombre revers de la justice, une pression injuste exercée sur la population. Malgré les formations de sensibilisation dispensées aux forces de l’ordre par la Minusca, les pratiques douteuses persistent, brisant des vies et sapant la confiance du peuple envers ceux qui sont censés le protéger.

 

Pour la population de Kouki, il est temps que la vérité éclate, que la justice soit rendue, et que Tidjani retrouve sa liberté, lavé de tout soupçon. Dans l’ombre des barreaux, l’espoir demeure, porté par la voix indignée d’une communauté qui refuse de se taire face à l’injustice.

 

Par Jérémie Ballo

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Des Racines Profondes, des Chemins Sinueux : La Bataille des Enfants de Gnanti pour Leurs Actes de Naissance

Des Racines Profondes, des Chemins Sinueux : La Bataille des Enfants de Gnanti pour Leurs Actes de Naissance

Vue d’une localité tropicale de Gnanti, dans la commune de Bilolo, avec des toitures de chaume et un bâtiment intitulé “DYNAMES DE YANTE”, nichée dans une vallée verdoyante
Dans le village de Gnanti, à Bilolo, dans la préfecture de la Sanga-Mbaéré. CopyrigghtCNC

 

 

 

Bangui, 22  avril 2024 (CNC)

 “Dans les méandres des villages, parmi les sentiers sinueux, se cache souvent une vérité amère : l’accès aux services essentiels peut être un luxe difficile à atteindre.

 

Dans la commune de Bilolo, le village de Gnanti bat au rythme de ses habitants, mais derrière le voile de la vie quotidienne se cache un dilemme poignant : l’accès aux services de l’État civil pour les enfants. Métori Jean-René, chef de ce village empreint de tradition et de communauté, lève le voile sur une réalité déchirante : de nombreux enfants grandissent sans jamais avoir obtenu d’acte de naissance, faute d’une accessibilité adéquate aux bureaux de l’État civil.

 

La distance est le premier obstacle sur leur chemin.

 

Un trajet de 50 kilomètres sépare Gnanti de Bilolo, où réside le bureau de l’État civil le plus proche. Pour beaucoup de familles, cette distance représente bien plus qu’un simple nombre sur une carte. C’est un périple coûteux, tant en termes financiers qu’en énergie physique et émotionnelle.

 

Pour Métori Jean-René et les membres de sa communauté, la frustration est palpable. “Payer le prix du transport pour aller jusqu’à Bilolo est un fardeau financier trop lourd à porter pour certains d’entre nous”, déclare-t-il avec un soupir. “Pour beaucoup de familles démunies, même 10 000 francs CFA pour un aller-retour représentent un luxe inabordable. Et lorsque l’on doit choisir entre nourrir sa famille et obtenir un acte de naissance, la décision est souvent tranchée de façon douloureuse”.

 

La situation est d’autant plus déchirante lorsque l’on prend en compte les conséquences de cette inaccessibilité. Les enfants grandissent sans la précieuse documentation de leur existence légale, les privant ainsi de nombreux droits et opportunités.

 

Pourtant, derrière ce tableau sombre se dessine également un espoir ténu. Les voix se lèvent, appelant à une action urgente pour résoudre ce dilemme persistant. Métori Jean-René et d’autres membres de la communauté de Gnanti pressent les autorités locales de prendre des mesures concrètes pour décentraliser les services de l’État civil, rapprochant ainsi ces précieux documents des communautés qui en ont désespérément besoin.

 

Dans ce coin reculé du monde, où les routes sont longues et les défis nombreux, l’accès à des services de base comme l’obtention d’un acte de naissance peut sembler être un rêve lointain. Mais avec la détermination de ceux qui refusent de se laisser définir par leur situation géographique, l’espoir d’un avenir où chaque enfant de Gnanti puisse revendiquer son identité et ses droits ne cesse de briller, tel un phare dans la nuit.

 

Par Bertrand Siri

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Des Larmes Sans Deuil: La Réaction Tardive du Gouvernement centrafricain à la Catastrophe

Des Larmes Sans Deuil: La Réaction Tardive du Gouvernement centrafricain à la Catastrophe

 

 

 

 

Bangui, 23 avril 2024 (CNC)  

  « Plus de 60 morts, mais pas de déclaration de deuil national à temps, quelle insensé ? »

Le cœur de la Centrafrique pleure, mais les larmes semblent se perdre dans le silence assourdissant des autorités. Imaginez-vous, une nation endeuillée, où la douleur est palpable, mais où les gestes de compassion se font rares, voire absents.

 

Le récent naufrage d’une baleinière sur la rivière Oubangui a coûté la vie à plus de soixante de nos compatriotes. Une tragédie qui aurait dû déclencher une réponse immédiate, un geste de solidarité nationale. Mais au lieu de cela, c’est l’opposition qui soulève la voix, demandant au gouvernement de reconnaître la gravité de la situation,  déclarer le deuil national et prendre en charge les rescapés du naufrage qui sont encore à l’hôpital. Quelle ironie, n’est-ce pas ?

 

Et ce n’est pas tout ! Deux jours après le naufrage, Pendant que les familles pleuraient leurs êtres chers, pendant que les secours se déployaient pour sauver des vies, le gouvernement restait muet. Pas de communiqué, pas de reconnaissance de la tragédie qui frappait notre nation.

 

Pendant des heures qui semblaient interminables, le peuple centrafricain attendait une réponse, un signe de compassion de la part de ses dirigeants. Mais rien n’est venu. Les heures se sont écoulées, le silence est resté. Finalement, le dimanche, une déclaration de condoléances a été émise, mais elle semblait bien trop tardive, bien trop froide pour apaiser les cœurs brisés. Et où était le deuil national dans tout cela ? Où étaient les jours de recueillement pour honorer la mémoire des disparus, pour soutenir leurs familles dans leur douleur insoutenable ?

 

Au lieu de cela, pendant que les victimes luttaient pour leur vie dans les hôpitaux, nos dirigeants se livraient à des festivités fastueuses d’anniversaire du Président à Damara, ignorant délibérément la souffrance de leur propre peuple. Quel est ce genre de cœur à ce monde, où la vie humaine semble si peu importante comparée aux réjouissances politiques ?

 

Dans ces moments sombres, où la nation a besoin de compassion et d’unité, il est impératif que nos dirigeants se lèvent, non pas pour des festivités, mais pour exprimer leur solidarité avec leur peuple, pour partager leur douleur et pour prendre des mesures concrètes pour éviter de telles tragédies à l’avenir. Le silence et l’indifférence ne sont pas des réponses acceptables lorsque le cœur de la nation saigne.

Finalement, lundi, après la célébration d’anniversaire de Touadera à Damara, ils se son réveillés, proclamant trois jours de deuil national. Quelle honte ?

 

Par Alain Nzilo

 

 

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Koundé : Les Défis de la Santé en Milieu Rural

Koundé : Les Défis de la Santé en Milieu Rural

 

 

Panneau indiquant le centre de santé de Koundé, dans la Nana-Mambéré. CopyrightCNC
Panneau indiquant le centre de santé de Koundé, dans la Nana-Mambéré. CopyrightCNC

 

Bangui, 23 avril 2024 (CNC)

 Dans la quiétude des contrées éloignées, parfois, se cachent des réalités criantes, des appels au secours étouffés par l’éloignement géographique. Koundé, à la lisière du Cameroun, à 32 kilomètres de Cantonnier, traverse l’une des épreuves les plus ardues de son histoire. Au cœur de cette tourmente, Flora Yindou, cheffe du centre de santé local, lance un appel désespéré au gouvernement et aux ONG humanitaires, implorant leur intervention pour sauver la population locale.

 

Flora Yindou, une figure incontournable à Koundé, porte à bout de bras le fardeau d’une crise médicale sans précédent. Depuis deux longues années, elle arpente les couloirs de son centre de santé, affrontant des défis aussi redoutables que variés.

“Les maladies qui assaillent la population de Kondé sont insidieuses”, confie-t-elle avec une gravité palpable.

“Diarrhées, malnutrition aiguë, paludisme… Nous luttons chaque jour contre ces fléaux, mais le plus grand défi demeure le manque criant de personnel qualifié.”

 

Dans ce centre de santé en première ligne, Flora se retrouve bien souvent seule, naviguant dans les eaux tumultueuses de la médecine avec pour seule compagnie des aides dont la qualification laisse à désirer.

“Nous faisons avec les moyens du bord”, soupire-t-elle, évoquant les pénuries de médicaments qui viennent encore alourdir le fardeau de leur mission. “Mais nous ne perdons pas espoir. Nous sommes déterminés à maintenir le cap, à sauver autant de vies que possible”.

Panneau indiquant le croisement Koundé sur la route entre Baboua - Béloko
Panneau indiquant le croisement Koundé sur la route entre Baboua – Béloko. CopyrightCNC

 

Toutefois, l’espoir ne saurait être maintenu seul. Flora lance un appel vibrant au gouvernement, implorant une action urgente.

“Dans leur noble programme d’intégration dans la fonction publique, nous implorons le gouvernement de penser à nous, à ces régions reculées où chaque vie compte.” Un appel qui résonne comme un cri du cœur, porté par la voix de toute une communauté en détresse.

 

Et tandis que les autorités sont interpellées, Flora n’oublie pas non plus ceux dont le dévouement n’a d’égal que leur compassion : les ONG humanitaires.

“Nous vous tendons la main, dans l’espoir qu’elle soit saisie avec la même urgence que celle que nous ressentons chaque jour. Koundé a besoin de vous, de votre soutien, de votre engagement à nos côtés.”

 

Ainsi, dans l’ombre de l’indifférence, la lumière de l’espoir lutte pour percer à travers les nuages de la crise. Flora Yindou et son équipe, gardiens de la santé à Koundé, continuent leur combat, une main tendue vers un avenir où la santé et le bien-être ne sont plus des luxes, mais des droits universels.

Emmanuel  Gassawi

Correspondant du CNC à Béloko

 

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L’oubliée des pluies :  la lutte contre la maladie du sommeil  à Salo-Bilolo

L’oubliée des pluies :  la lutte contre la maladie du sommeil  à Salo-Bilolo

 

Rondpoint de la ville de Nola en République centrafricaine
Rondpoint de la ville de Nola en République centrafricaine

 

Bangui, 23 avril 2024 (CNC)

 Quand une maladie aussi grave que la trypanosomiase africaine, plus communément appelée “maladie du sommeil”, sévit dans une localité, quelle devrait être la réponse des autorités sanitaires ? La situation à Salo-Bilolo met en lumière les difficultés rencontrées par les patients et le personnel médical, révélant ainsi les failles dans la prise en charge de cette affection redoutable.

 

Dépistage et Prise en Charge Déficiente

 

Mekang Marius, l’un des dix derniers patients diagnostiqués positifs à la maladie du sommeil dans le district sanitaire de Nola, partage une réalité sombre. Sans moyens suffisants, il peine à gérer les effets secondaires du traitement indispensable à sa survie.

“Je suis dépourvu de ressources, et supporter dix jours de traitement devient un fardeau insupportable,” confie-t-il avec désespoir.

 

Appel à un Meilleur Suivi

 

Zatao Kadele François, un autre patient affecté, souligne un manque crucial de suivi post-traitement.

“Après le dépistage et le traitement initial à l’hôpital, nous sommes laissés à nous-mêmes. Un suivi rigoureux pourrait améliorer significativement l’efficacité du traitement”, explique-t-il.

 

Des Ressources Insuffisantes

 

Le Docteur Fidèle Vivien Kitakoïsse, médecin chef du district sanitaire de Nola, reconnait ces difficultés.

“L’hôpital lutte pour fournir un suivi adéquat aux malades en raison de ressources limitées”, admet-il. Il appelle à un soutien accru de la part du Programme Alimentaire Mondial (PAM) et d’autres organisations pour améliorer les conditions de lutte contre cette maladie.

 

Un Risque Accru en Saison Pluvieuse

 

Les informations recueillies indiquent que la population de Salo-Bilolo est particulièrement vulnérable durant la saison pluvieuse, période durant laquelle les mouches tsé-tsé sont les plus actives. Face à cette menace, la communauté locale appelle le gouvernement à intensifier ses efforts pour protéger ses citoyens.

 

La trypanosomiase africaine reste une menace sérieuse à Salo-Bilolo, où les défis de la prise en charge médicale et le manque de suivi post-traitement continuent d’entraver la lutte contre cette maladie. Il est impératif que les autorités sanitaires, avec le soutien des organisations internationales, renforcent leur action pour offrir à ces patients non seulement un traitement, mais aussi un espoir de guérison et de meilleures conditions de vie.

 

Par Bertrand Siri

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Lutte contre l’insécurité : Le plaidoyer du député Dominique Kakara pour l’instauration d’un couvre-feu dans le sixième

Lutte contre l’insécurité : Le plaidoyer du député Dominique Kakara pour l’instauration d’un couvre-feu dans le sixième

 

Devant le marché Ketté Nguéré proche du croisement Pétévo dans le sixième arrondissement de Vangui en République centrafricaine
Devant le marché Ketté Nguéré proche du croisement Pétévo dans le sixième arrondissement de Vangui en République centrafricaine. Photo CNC / Anselme Mbata

 

 

Bangui, 23 avril 2024 (CNC)  

 “La sécurité est un bien précieux, mais sa préservation nécessite des actions courageuses et concertées. »

 

Dans les ruelles sinueuses de la deuxième circonscription du sixième arrondissement de Bangui, l’ombre de l’insécurité s’étend dangereusement. Les récentes vagues de braquages ont semé le trouble parmi les habitants, ébranlant leur confiance en la quiétude de leur quartier. Face à cette montée inquiétante de la criminalité, le député Dominique Kakara prend la parole, portant le fardeau de sa communauté sur ses épaules.

 

Le dernier acte de violence, survenu lors des heures sombres du dimanche 14 avril, a coûté la vie à un conducteur de moto-taxi. Un tragique événement qui a résonné comme un cri d’alarme dans les rues encore endormies de la ville. C’est dans ce contexte tendu que le député Kakara, tel un phare dans la nuit, lance un appel pressant au gouvernement.

 

Sa demande est claire et concise : l’instauration d’au moins un checkpoint dans sa circonscription. Une mesure nécessaire pour dissuader les criminels et restaurer un semblant de sécurité pour les habitants qui osent encore arpenter les rues une fois la nuit tombée.

 

“Chaque fois que cette chose a été produite dans ce lieu,” explique le député Kakara, “c’est dans ce cas que j’interpelle le gouvernement à prendre de sa responsabilité d’être le garant de la population.” Son plaidoyer est empreint d’une volonté indéniable de protéger ses concitoyens, de leur offrir un havre de paix au sein même de l’incertitude qui règne.

 

Mais la responsabilité ne saurait incomber uniquement aux autorités. Le député exhorte également la population à jouer son rôle, à se retirer prudemment chez elle dès que la nuit pointe le bout de son voile sombre. Car dans ces ténèbres, le danger rôde, prêt à frapper sans prévenir.

 

Dans cette lutte pour la sécurité, chaque geste compte, chaque parole porte un espoir de changement. Le député Dominique Kakara se dresse comme un rempart contre l’insécurité, plaidant pour un avenir où la quiétude retrouvée illuminera à nouveau les rues de sa circonscription. Mais pour cela, il en appelle à la responsabilité collective, à l’engagement de tous pour éteindre les feux de la violence et raviver les flammes de la paix.

 

Par Éric Azoumi

 

 

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Découvrez la 13ème Édition du Festival International du Conte et de l’Oralité (FICO) !

Découvrez la 13ème Édition du Festival International du Conte et de l’Oralité (FICO) !

 

Au centre culturel Missi Momo

 

Bangui, 24 avril 2024 (CNC) –

 Qu’est-ce qui rassemble les jeunes esprits créatifs et fait vibrer les cordes de l’imaginaire ? Le Festival International du Conte et de l’Oralité, bien sûr ! Cette année, du 14 au 18 mai 2024, préparez-vous à plonger dans le monde fascinant des contes avec notre concours dédié aux enfants de moins de 13 ans.

 

Un concours en trois étapes captivantes :

 

  • Éliminatoires : Le coup d’envoi sera donné le mercredi 15 mai à 15h à l’Alliance Française.
  • Demi-finale : L’aventure continue le vendredi 17 mai à 15h à l’Espace Culturel Missy Momo.
  • Finale : Le point culminant du festival, le samedi 18 mai à 18h, à la salle Lory.

 

Comment participer ?

 

Les inscriptions sont ouvertes à CREA Landja Omnisports, porte 51, à l’Alliance Française (Tuilotte), à l’Espace Culturel Missy Momo, et dans les établissements scolaires participants.

 

En jeu, trois prix exceptionnels ! Une occasion en or pour les jeunes conteurs de montrer leur talent et de captiver un public large et diversifié. Qui repartira avec la palme de la meilleure histoire ?

 

Pour toute information complémentaire ou inscription, veuillez contacter les numéros suivants : 72625653 ou 75500295. Ne manquez pas cette fenêtre sur l’imaginaire, un événement où les mots prennent vie et les rêves deviennent réalité. Inscrivez-vous dès maintenant pour faire partie de cette fabuleuse aventure !

 

Par CNC

 

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La Transhumance à Bocaranga : Quand la Quiétude Se Dissipe

La Transhumance à Bocaranga : Quand la Quiétude Se Dissipe

 

Une dizaine des boeufs au bord de la route entre Bossemptele et Baoro
Une dizaine des boeufs au bord de la route entre Bossemptele et Baoro. Photo CNC / Gervais Lenga

 

Bangui, 23 avril 2024 (CNC)  

 “La quiétude des champs s’efface, laissant place à l’ombre de la peur.”

À Bocaranga, dans la préfecture de l’Ouham-Pendé, la transhumance poursuit sa danse discordante, semant la discorde et le désespoir parmi les habitants. Les éleveurs, à la quête de pâturages verdoyants, sont pointés du doigt comme les principaux instigateurs des violences qui affligent les femmes des environs de la ville. Les témoignages révèlent un sombre tableau où les violences physiques et sexuelles deviennent monnaie courante, perturbant gravement le rythme tranquille des activités agricoles.

 

Un Triste Tableau de Violences

 

Les récits poignants décrivent des scènes de terreur nocturne, où les éleveurs armés surgissent tels des ombres malveillantes dans les champs paisibles. Les femmes, victimes impuissantes de leur brutalité, sont confrontées à des sévices corporels et des agressions sexuelles, laissant des cicatrices indélébiles sur leur corps et leur esprit. Eulalie Bissi, une des nombreuses voix brisées par cette tragédie, témoigne de sa nuit d’horreur, où la violence a effacé la tranquillité de son foyer et la paix de son âme.

« J’étais au champ en pleine nuit, ils étaient débarqués pour me rendre visite. Je me souviens de leur dernière apparition dans le même campement pour commettre leur forfait. J’ai crié pour alerter le voisinage mais ils m’ont brutalisé pour coucher avec moi. Ils ont pris un gourdin pour me frapper et je m’étais évanoui. Dès l’arrivée des voisins, ils ont pris la fuite. J’étais évacuée d’urgence à l’hôpital pour recevoir des soins intensifs avant de rentrer à la maison », déclare madame Bissi.

 

Un Appel à l’Aide Ignoré

 

Malgré les multiples campagnes de sensibilisation, le fléau persiste, engendrant un désespoir croissant parmi les habitants. Les éleveurs armés, insensibles à la détresse qu’ils laissent dans leur sillage, continuent d’imposer leur loi brutale, plongeant la région dans un cycle infernal de peur et de souffrance. Nathalie Beyan-Wikalaya, vice-présidente de l’OFCA de Bokaranga, tire la sonnette d’alarme, soulignant l’urgence d’une action gouvernementale pour mettre un terme à cette spirale de violence qui prive les femmes de leur droit fondamental à la sécurité et à la dignité.

« Le taux s’augmente de jour en jour. La plupart de ces auteurs sont des éleveurs  armés, et les femmes n’ont pas d’accès d’aller au champ. Leurs enfants sont privés de la nourriture. Quand elles ne vont pas au champ, quel sera leur sort? Au niveau local, nous demandons aux autorités d’appliquer la loi sur les auteurs de ces cas de victimes ».

 

L’Ombre des Conflits Communautaires

 

En arrière-plan, se dessine l’ombre menaçante des présumés hommes armés de 3R, ajoutant une dimension sinistre à une situation déjà désespérée. Si rien n’est fait pour endiguer cette transhumance violente, le risque de voir les tensions communautaires s’intensifier davantage plane tel un sombre présage sur la région déjà tourmentée.

 

Face à cette réalité cauchemardesque, il est impératif que les autorités prennent des mesures concrètes pour protéger les populations vulnérables et restaurer la paix dans la région. La transhumance ne doit pas être synonyme de terreur et de traumatisme pour les habitants de Bocaranga. Il est temps d’agir avec détermination et compassion pour éloigner les ténèbres qui assombrissent le cœur de cette terre autrefois paisible, et de guider ses habitants vers un avenir où la sécurité et la dignité ne sont plus des chimères, mais une réalité tangible.

 

Par Fortuné Boberang

 

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Bria : Les Risques de la Saison des Mangues, un jeune enfant mort après sa chute sur un manguier

Bria : Les Risques de la Saison des Mangues, un jeune enfant mort après sa chute sur un manguier

un groupe des mangues centrafricaines entassées dans un paniers
CopyrightDR

 

 

 

Bangui, 23 avril 2024 (CNC)

 À Bria, dans la préfecture de la Haute-Kotto, une ombre sombre plane sur la joyeuse saison des mangues qui a récemment débuté. Au lieu de célébrer l’abondance de fruits sucrés, de nombreuses familles sont confrontées à des désolations inattendues.

 

Imaginez un jeune garçon, âgé de seulement 8 ans, dont la vie a été tragiquement interrompue dimanche dernier. Sa chute mortelle depuis un manguier du quartier Kotto a profondément secoué la communauté. Malheureusement, ce n’est pas un incident isolé. Dans ce même quartier, d’autres drames similaires ont déjà été enregistrés, laissant derrière eux des blessures et des fractures.

 

Hervé Junior, le chef de quartier, se sent désemparé devant cette série noire. Il lance un appel pressant aux parents pour qu’ils prennent leurs responsabilités. Sensibiliser les enfants sur les dangers de grimper aux arbres et de jeter des pierres est crucial pour éviter de futures tragédies. Il souligne également les risques de conflits entre voisins, les dommages aux propriétés et les disputes qui peuvent découler de tels incidents.

 

Ces événements ne sont pas seulement des accidents isolés. Ils représentent un problème sérieux qui nécessite une action immédiate et concertée de la part de la communauté. En tant que chef de quartier, Hervé Junior se trouve confronté à des défis complexes. Bien qu’il soit impuissant face à ces situations, il appelle à une prise de conscience collective et à des mesures préventives.

 

Ce n’est pas la première fois que de telles tragédies frappent ce quartier. Mais chaque perte est une douleur nouvelle et insupportable pour la communauté. Ainsi, il est temps pour les parents de prendre des mesures concrètes pour protéger leurs enfants. Sensibiliser sur les risques, éduquer sur les bonnes pratiques et surveiller de près les activités des enfants peuvent aider à prévenir de futurs accidents.

 

Alors que la saison des mangues bat son plein, les notables de Bria appellent à ne pas laisser la joie de la récolte être assombrie par des tragédies évitables :  « En unissant nos efforts et en prenant des mesures proactives, nous pouvons protéger nos enfants et notre communauté de tels drames à l’avenir ».

 

Par Moïse Banafio

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Coupure d’électricité : La triste saga des mensonges du ministre de l’énergie, Arthur Bertrand Piri

Coupure d’électricité : La triste saga des mensonges du ministre de l’énergie, Arthur Bertrand Piri

 

Le ministre en charge du développement de l’énergie et des ressources hydrauliques, Arthur Bertrand Piri ngaba
Le ministre en charge du développement de l’énergie et des ressources hydrauliques, Arthur Bertrand Piri. CopyrightDR

 

 

Bangui, 22 avril 2024 (CNC)

 Dans les coulisses du pouvoir, où les promesses sont souvent aussi volatiles que les nuages, la vérité semble parfois se dissoudre dans un océan de mensonges. La semaine dernière, cette réalité est venue hanter l’assemblée nationale centrafricaine, alors que le ministre de l’énergie, Arthur Piri, s’est retrouvé face aux députés pour répondre aux nombreuses coupures d’électricité qui ont plongé la capitale et ses environs dans l’obscurité.

 

Cependant, au lieu de faire preuve de transparence et de sollicitude envers les citoyens, le ministre Piri a choisi une voie plus sombre, préférant manier les mensonges avec l’adresse d’un prestidigitateur rusé. Pourtant, même parmi les députés de la majorité, certains semblent plus vides que les promesses électorales, démontrant ainsi une indifférence glaciale envers ceux qui les ont élus.

 

Lors de son allocution devant l’assemblée nationale, le ministre a tenté d’expliquer les coupures d’électricité en invoquant la digitalisation en cours du processus de distribution d’électricité par l’ÉNERCA. Une explication qui a été répétée tel un mantra par certains jeunes affidés du pouvoir, ainsi que par le Président des consommateurs. Mais, comme souvent dans ces circonstances, la vérité est plus ténébreuse que ce qui est présenté en surface.

 

En réalité, l’ÉNERCA se trouvait dans une situation urgente, nécessitant des lubrifiants pour ses machines à l’usine de Boali. Une commande avait été passée auprès des fournisseurs pour répondre à ce besoin vital. Cependant, le ministre Arthur Piri a interféré dans ce processus, suggérant au directeur général de l’ÉNERCA que son épouse était également fournisseuse de ce produit, et qu’elle pourrait satisfaire les besoins de l’entreprise.

 

Sans hésitation, l’ÉNERCA a annulé sa commande initiale auprès des fournisseurs pour se tourner vers l’épouse du ministre. Mais ce qui aurait dû être une solution s’est rapidement transformé en catastrophe lorsque le lubrifiant fourni par cette source alternative a été utilisé. Les conséquences furent désastreuses : les machines se sont enrayées, les transformateurs ont succombé les uns après les autres, plongeant centrale électrique de Boali dans une panne géante.

 

Face à cette crise, plutôt que d’assumer leurs responsabilités et de fournir des explications franches aux citoyens, l’ÉNERCA et le ministre ont choisi le chemin tortueux du mensonge. Une triste illustration de la façon dont le pays semble fonctionner sur les fondations fragiles de la tromperie quotidienne.

 

Il est grand temps que la lumière de la vérité perce les ténèbres de la corruption et de la dissimulation, pour que les citoyens puissent voir clair dans le jeu de leurs dirigeants et demander des comptes à ceux qui trahissent leur confiance.

 

Par Alain Nzilo

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L’Affaire de Bémaïdé 2 : Quand l’Innocence est Monnayée, Un Homme en Grève de la Faim après son Arrestation par les Soldats FACA  

L’Affaire de Bémaïdé 2 : Quand l’Innocence est Monnayée, Un Homme en Grève de la Faim après son Arrestation par les Soldats FACA  

 

 

 

Bangui, 23 avril 2024 (CNC) –

 

“Quand la justice devient une affaire de profit, l’innocence devient un fardeau insoutenable”.

 

Dans l’ombre des collines paisibles de Bémaïdé 2, dans la préfecture de Lim-Pendé, réside un homme dont la vie a été enserrée par les griffes de l’injustice. Saddah Dingaou, tel est son nom, est un père de famille honnête âgé d’environ 80 ans, dont la seule faute a été d’attirer l’attention des soldats des Forces Armées Centrafricaines (FACA). Accusé sans preuve, détenu sans cause, son seul crime semble être celui d’être au mauvais endroit, au mauvais moment.

 

La tragédie commence lorsqu’une dame, résidant dans le voisinage de Bémaïdé 2, dans le village  Bébéngué , tombe malade. Accablée par la maladie, elle pointe injustement du doigt monsieur Saddah Dingaou, l’accusant de sorcellerie. Mais avant de rendre son dernier souffle, la vérité éclate : ce n’était pas lui, mais sa belle-mère qui serait responsable de son malheur. Une confession tardive, mais qui aurait dû apaiser les esprits et libérer un homme innocent de tout soupçon.

 

Cependant, l’injustice ne connaît pas de clémence. Les soldats FACA, semblant plus intéressés par le profit que par la vérité, décident d’arrêter monsieur Saddah Dingaou sans la moindre preuve ou plainte formelle. Sans ménagement, ils l’embarquent vers la gendarmerie de Bémal, exigeant une rançon de 300 000 francs CFA pour sa libération. Une somme insurmontable pour une famille déjà accablée par le poids de l’injustice.

 

Et c’est ainsi que Saddah Dingaou, innocent mais impuissant, se trouve enfermé dans les sombres cellules de la gendarmerie de Bémal, son esprit rongé par l’incompréhension et la détresse. Face à l’absence de recours, il choisit l’arme ultime de l’opprimé : la grève de la faim. Un acte désespéré, un cri muet de révolte contre un système qui l’a abandonné.

 

Pendant ce temps, les forces de l’ordre, sourdes à la détresse d’un homme et aveugles à leur propre injustice, refusent de fléchir. Le sort de Saddah Dingaou semble être devenu un pion dans un jeu de pouvoir et de corruption, où la vérité est sacrifiée sur l’autel de l’intérêt personnel.

 

C’est ainsi que, dans les rues tranquilles de Bémaïdé 2, la tragédie d’un homme innocent résonne comme un cri d’alarme. Non seulement pour dénoncer l’injustice flagrante dont il est victime, mais aussi pour rappeler à tous que tant que l’innocence sera monnayable, la véritable justice restera hors de portée pour ceux qui en ont le plus besoin.

 

Dans cette préfecture où règne l’ombre de l’oppression, le combat pour la vérité et la liberté de Saddah Dingaou résonne comme un écho de l’humanité bafouée, un rappel poignant de notre devoir de défendre les droits de chaque individu, quel qu’il soit. Car tant que des hommes comme Saddah Dingaou seront privés de leur liberté et de leur dignité, notre société restera enchaînée par les chaînes de l’injustice et de l’indifférence.

 

Ainsi va le tragique récit d’un homme injustement arrêté à Bédaya, une histoire qui, espérons-le, trouvera une fin plus juste et plus humaine que celle qu’elle connaît actuellement.

 

Par Gaël Boberang

 

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Refus de Témoigner  devant la CPS : Abdoulaye Hissen et les Secrets de l’affaire Ndélé 1

Refus de Témoigner  devant la CPS : Abdoulaye Hissen et les Secrets de l’affaire Ndélé 1

 

le chef rebelle Abdoulaye Hissen
Le chef rebelle Abdoulaye Hissen au sein de l’hôtel Ledger Plazza Bangui, le 2 décembre 2020. Photo CNC / Gisèle MOLOMA

 

 

Bangui, 22 avril 2024 (CNC) –

 “Dans l’ombre des montagnes qui entourent Ndélé, une saga de violence et de pouvoir s’est déroulée en 2020, révélant les intrications complexes du conflit qui a ensanglanté la région centrafricaine du nord. Alors que la Cour pénale spéciale se penche sur l’affaire Ndélé 1, la décision récente de décerner un mandat d’amener contre Abdoulaye Hissen soulève des questions profondes sur les racines de ce conflit et les acteurs qui ont façonné son déroulement. Mais au cœur de cette tragédie, un silence persistant : celui d’Abdoulaye Hussen, refusant de témoigner devant la CPS. À travers cet article, plongeons dans les méandres de Ndélé, où les secrets et les vérités se mêlent dans une danse mortelle, mettant en lumière les défis de la quête de justice dans un pays marqué par la violence et les rivalités politiques.”

 

Les Origines du Conflit de Ndélé

 

Le conflit de Ndélé a été enclenché par un affrontement entre Abakar Balamane, un général du FPRC de l’ethnie Rounga et un ancien chef militaire de la Séléka, représentant les ethnies Goula de la faction FPRC à Ndélé, sur l’axe Ndélé et Mbrés. Tout avait débuté avec l’arrivée d’un véhicule de transport en provenance de Bangui, chargé de munitions de guerre envoyées par le ministre Guismala Hamza. Entre temps, une fuite circule au sein du FPRC faction Rounga que le camion qui va arriver à Ndélé transporte des minutions de guerre. Ainsi, toutes les disposition de sécurité ont été pris par la faction FPRC de l’ethnie Rounga. Cependant, les Goula change de stratégie et récupèrent les minutions sur une moto conduite par l’ancien chef Seleka de l’ethnie Goula.

 

Les Tensions Sexacerbent

 

L’ancien chef de la Séléka, qui a récupéré les minutions sur une moto, s’est retrouvé dans sa fuite nez-à-nez avec ses compagnons  du FPR de l’ethnie Rounga, dirigée par le général  Abakar Balamane à 160 kilomètres de Ndélé sur la route de Mbrés. . Après quelques minutes de fouille et de discussion, Cette altercation a rapidement dégénéré en violence, aboutissant à l’abattage tragique de l’ancien chef Séléka par les éléments de Balamane.

 

La Quête de Vengeance

 

Suite au meurtre de l’ancien chef Goula de la Seleka, les chefs Goula du FPRC à Ndélé exigent vengeance, demandant l’exécution du général  Abakar Balamane , mais se heurtent au refus des généraux Rounga de céder à leurs demandes. Cela conduit à une série d’attaques contre la famille de Hassan et le domicile du sultan maire de Ndélé, orchestrées par Youssouf Badjiadje et ses compagnons tels que  Fotor Sinine et Abdoul Kanie.

 

Implication de certains membres du Gouvernement

 

Pendant que le conflit s’éclate violemment à Ndélé, le chef du FPRC faction Rounga, l’ancien ministre Abdoulaye Issène se trouvait hors de Ndélé, notamment à Sikikédé. Entre temps, les ministres   Djono Ahaba, Arnaud Djoubaye Abazène, Guismala Hamza et Toumou Déya amplifient la situation avec l’envoi des armes, des minutions et de fonds pour recruter des mercenaires soudanais.  Alors que la responsabilité des membres du gouvernement dans le conflit a clairement été mentionnée,  la Cour pénale spéciale peine à les convoquer pour témoigner, préférant focaliser son attention sur Abdoulaye Issène qui n’était pas présent lors de ces attaques.

 

Les Enjeux Judiciaires

 

Malgré ces révélations, la Cour pénale spéciale a du mal à convoquer les membres du gouvernement impliqués, se focalisant plutôt sur Abdoulaye Issène pour témoigner. Cette démarche a suscité des critiques, certains plaidant en faveur de l’intervention de la Cour pénale internationale pour juger cette affaire, dont les responsables sont toujours tranquille dans le gouvernement. Maître Marius Bangati, avocat de la Défense, souligne la nécessité d’une autorisation formelle pour que les ministres témoignent, soulignant ainsi la différence de traitement entre le cas d’Abdoulaye Hissen et celui des membres du gouvernement.

 

Dans cette affaire complexe, la quête de justice est entremêlée de politiques et d’intérêts personnels. Tandis que la Cour pénale spéciale tente de démêler les fils de cette tragédie, l’implication des plus hautes sphères du gouvernement soulève des questions sur l’intégrité du système judiciaire et la nécessité d’une transparence totale pour que la vérité éclate et que la justice soit rendue.

 

Par Moïse Banafio

 

 

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Escalade de Conflit : Arrestation de 3  Leaders du CNJCA de Karl Michaël Kikobet par la police

Escalade de Conflit : Arrestation de 3  Leaders du CNJCA de Karl Michaël Kikobet par la police

manifestation des jeunes devant le commissariat de port au centre-ville le samedi 20 avril 2024 jusqu'à 22h
manifestation des jeunes devant le commissariat de port au centre-ville le samedi 20 avril 2024 jusqu’à 22h

 

Bangui, 22 avril 2024 (CNC)

 Le feu qui couvait entre l’ancien bureau du Conseil National de la Jeunesse Centrafricaine (CNJCA), dirigé par monsieur Karl Michaël Kikobet, et le Ministère de la Jeunesse prend désormais des airs de bras de fer tendu. Après une conférence de presse musclée le mardi 9 avril dernier face à la maison des jeunes de Malimaka, où monsieur Kikobet avait clairement exprimé son mécontentement vis-à-vis des réformes au sein du Conseil, le ton monte.

 

L’ancien bureau revendique le respect des décisions judiciaires par toutes les parties prenantes, tout en exhortant les autorités à prêter une oreille attentive à leur cause. Mais depuis cette première prise de parole, les membres de l’ancien CNJCA ont persisté dans leur volonté de se réunir à nouveau dans le huitième arrondissement, au sein de la maison des jeunes de cet arrondissement.

 

Cette fois, cependant, le Ministère de la Jeunesse ne pouvait tolérer ce qu’il percevait comme du désordre. Il a donc fait appel aux forces de l’ordre pour rétablir la situation. Les forces de la police militaire, épaulées par des éléments de la Compagnie Nationale de Sécurité (CNS), sont intervenues dans le huitième arrondissement, procédant à l’arrestation de trois leaders de ce mouvement. Parmi eux figurent le vice-Président, le trésorier et son adjoint.

 

Des jeunes Manifestants devant le Commissariat : Un Acte de Solidarité

 

Après l’arrestation des leaders du CNJCA, une dizaine de jeunes se sont mobilisés pour exprimer leur solidarité. Ils ont convergé vers le commissariat du port, situé au cœur de Bangui, où leurs dirigeants étaient détenus. La manifestation s’est prolongée tard dans la nuit, jusqu’à 22 heures. Ces jeunes, déterminés à faire entendre leur voix, ont pacifiquement exprimé leur désaccord avec les actions des autorités et leur soutien indéfectible envers leurs leaders incarcérés.

 

 

Selon des informations recueillies par la rédaction du CNC, monsieur Kikobet semble déterminé à ne pas lâcher prise jusqu’à ce que la justice se prononce définitivement sur cette affaire.

 

Il est clair que cette saga est loin d’être terminée. Restez à l’écoute pour de nouveaux développements…

 

Par Prisca VICKOS

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Conflit social à l’ONASPORTS : un tissu de récriminations et de licenciements sans précédent

Conflit social à l’ONASPORTS : un tissu de récriminations et de licenciements sans précédent

 

directeur général de l'ONASPORT , Lidamon
directeur général de l’ONASPORT , Lidamon. Photo CNC

 

 

Bangui, 22 avril 2024 (CNC)  

 Quand la justice salariale devient-elle une utopie dans une entreprise d’État ? C’est la question que se posent de nombreux employés de l’ONASPORTS, confrontés à une série de décisions managériales controversées. Au cœur de ces tumultes, les révélations sur les agissements du Directeur Général Hervé Séverin Lidamon et les réponses timides des autorités compétentes suscitent une indignation grandissante.

 

Depuis le début de l’année 2023, le personnel de l’ONASPORTS se heurte à des pratiques jugées autoritaires de la part de leur directeur Sévérin Hervé Lidamon. Finalement en 2023 l’hors d’une assemblée générale du personnel de l’onasports laquelle le personnel a revendiqué 19 points dont: paiement de différence sur salaire du mois de janvier février et mars, 2021 et aussi la différence sur salaire du mois de juillet 2023 qui sont coupés illégalement sans aucune raison valable, paiement des arrières de salaire, la dictature sur le personnel, suppression des 07 garde du corps du DG payé par l’onasports, détournement des recettes de la location ponctuelle des salles de conférence, cumul de poste, non respect des textes juridiques, des recrutements fictifs, des postes fictifs…

 

Ces appels à un management plus équitable ont mené à une grève en août 2023, orchestrée par les délégués du personnel tels que Dida Wavontin, Mbongui Alban, et Crépin Lombet, qui réclamaient une conciliation. Cependant, une intervention a été tentée par la Directrice régionale du travail. Jusqu’à ce jour l’ONASPORT           et la  délégation du personnel ne sont pas encore tombé d’accord sur les 19 revendications, mais en attendant la directrice régionale du travail a ordonné dans une note au DG ONASPORTS de surseoir à toutes modifications sur le salaire du personnel.  Malheureusement il a encore fait fort unilatéralement en diminuant à plus de 30% le salaire du personnel depuis février 2024 malgré la note de la directrice régionale du travail interdisant de toucher au salaire. En plus de cela, c’est maintenant la chasse à l’homme au sein de l’ONASPORT. Tout les personnels qui manifesté leur droits sont entrains d’être viré un à un, à l’exemple  du délégué du personnel dida wavontin, mbongui Alban, délégué du personnel Lombet Crépin…. Mais le pire est qu’aujourd’hui  le DG de l’onasports Hervé Séverin Lidamon voudrait mettre en place à tout prix une commission paritaire pour réduire officiellement le salaire du personnel.  Malheureusement pour lui, le ministre de la jeunesse et des sports à travers l’inspecteur central Monsieur madeka a ordonné l’annulation de cette commission paritaire car cette commission ne répond pas aux normes c’est à dire il faut qu’il ait d’abord  un conseil d’administration à l’ONASPORT.

Rappelons que le conseil d’administration devrait être mis en place par le ministère tutelle. Donc il faut impérativement mettre le conseil d’administration avant une commission paritaire, selon la loi. Cependant, après la décision du ministère de la jeunesse et des sports, qui est en outre le ministère tutelle qui a pourtant annulé la commission paritaire, le DG Lidamon est furieux et ramène sa colère sur le personnel. Il procède à leur licenciement un par un sans indemnité. Tel est le cas de  Dida Blaise wavontin, (année de service 18 ans depuis 2006), Crépin Lombet (année de service 18 ans, depuis 2006), Mbongui Alban (année de service 06 ans, depuis 2017). tous sont licenciés sans préavis et sans indemnité. Le DG Lidamon est entrain en ce moment d’entamer d’autres licenciement.

Interrogé par la rédaction du CNC, les employés de l’ONASPORT interpellent le ministère de la jeunesse et des sports qui le ministère tutelle de prendre sa responsabilité.

Mais entre temps, selon des informations en notre possession, pour se couvrir, le DG ONASPORTS Hervé Séverin Lidamon utilise le nom du ministre Arthur Piri et du ministre Fidèle Gouandjika comme ces bienfaiteurs et protecteurs que rien ni même personne ne pourra le faire partir, même si il licencie tout le monde. Preuves en est il a embauché plus de 37 personnes à l’onasports qui ne sont rien d’autre que ces beaux frères, ces frères, ses amis… enfin

 

Par Gisèle MOLOMA

 

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Le spectre de la terreur flotte sur Krakoma, près de Ndélé

Le spectre de la terreur flotte sur Krakoma, près de Ndélé

 

des soldats FACA lors d'une patrouille
des soldats FACA lors d’une patrouille

 

 

Bangui, 22 avril 2024 2024 (CNC)  

 “Quand la peur est plus forte que tout, même les ombres semblent menaçantes.” Cette phrase, bien que tirée d’un roman célèbre, résonne d’une manière particulièrement sinistre dans le contexte actuel du village Krakoma, situé à une centaine de kilomètres de Ndele, sur l’axe menant à Bria, dans la préfecture de Bamingui-Bangoran. Depuis quelques jours, les habitants vivent dans une atmosphère de terreur après l’arrivée soudaine d’hommes armés, non identifiés.

 

L’ombre d’une menace

 

Krakoma, généralement paisible, s’est retrouvée catapultée au centre d’une crise qui a bouleversé la tranquillité de ses habitants. Selon des témoignages locaux recueillis par la rédaction du CNC, un groupe d’individus lourdement armés a été aperçu patrouillant sans explication apparente.

“Le ciel était encore clair lorsque nous avons vu roder dans la brousse des hommes armés. Ils étaient trop, peut-être une centaine, et personne ne savait d’où ils venaient ni ce qu’ils voulaient,” raconte Jérôme, un agriculteur local.

 

Le récit de Jérôme est corroboré par plusieurs autres habitants, qui évoquent une atmosphère lourde et une tension palpable. Les activités quotidiennes se sont rapidement arrêtées,  les rues autrefois animées sont devenues des allées de silence.

 

Un climat de peur

 

La présence de ces hommes armés a instauré un climat de peur qui s’est rapidement propagé à toute la préfecture. Les écoles tournent au ralenti, et les familles restent cloîtrées chez elles, évitant tout contact inutile avec l’extérieur.

“C’est comme si tout le village retenait son souffle, attendant de voir ce qui allait se passer”, explique Mireille, enseignante dans la localité.

 

En quête de réponses

 

Face à cette situation alarmante, les appels à l’aide se sont multipliés. Les autorités locales, ainsi que les forces de sécurité, sont sous pression pour identifier ces hommes et comprendre leurs intentions. “Nous travaillons avec toutes les parties concernées pour garantir la sécurité des habitants de Krakoma. Des patrouilles sont en cours et nous faisons tout notre possible pour éclaircir cette situation,” assure un représentant des forces de sécurité.

 

Une communauté résiliente

 

Malgré la peur, la résilience de la communauté de Krakoma est palpable. Des initiatives de solidarité se mettent en place, les habitants s’organisant pour s’entraider et partager les informations en temps réel. “Nous sommes une communauté forte, et nous surmonterons cette épreuve,” affirme avec conviction un ancien du village.

 

La situation à Krakoma reste tendue et incertaine. Alors que les habitants espèrent un retour rapide à la normalité, l’issue de cette crise dépendra largement des actions des autorités et de la capacité de la communauté à rester unie face à l’adversité.

 

 

Par Moïse Banafio

 

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L’écho de Birao : un cri pour l’éducation

L’écho de Birao : un cri pour l’éducation

 

Le ministre Aurélien Simplice Zingas à Birao
Le ministre Aurélien Simplice Zingas à Birao

 

 

Bangui, 21 avril 2024 (CNC)

 « L’éducation est la base de tout bien », soulignait le ministre Aurélien Simplice Zingas lors de sa récente visite à Birao, dans la préfecture de la Vakaga, à l’extrême nord-est de la République centrafricaine. Cette déclaration résonne avec une ironie cruelle pour les habitants de la région, témoins des promesses non tenues par le gouvernement de Touadera.

 

Un système défaillant

 

Dans les écoles primaires et secondaires de Birao, la pénurie d’enseignants qualifiés est alarmante. Sur 187 enseignants du primaire, seuls quatre sont titulaires, c’est-à-dire formés spécifiquement en pédagogie. Cette situation handicape gravement le droit fondamental à l’éducation pour les enfants de la région.

« Chaque enfant a le droit et le devoir d’aller à l’école, mais ils sont privés de cette opportunité », déclare Abakar Zarma, exprimant son indignation face à cette réalité.

 

Des promesses en l’air

 

En 2019, lors d’une visite précédente, le président Touadera avait promis la construction d’une université à Birao — un projet ambitieux destiné à stimuler l’éducation supérieure localement. Cependant, cette promesse est restée lettre morte. Aujourd’hui, les jeunes de la Vakaga sont laissés pour compte, privés des outils nécessaires pour construire leur avenir.

« Touadera a promis, mais n’a rien réalisé. Nos jeunes restent sans espoir ni avenir », rapporte Zarma, accentuant le sentiment de trahison ressenti par la communauté.

 

Un appel à l’action

 

Les résidents de la Vakaga ne se contentent plus de paroles; ils exigent des actes.

« Si vous ne faites pas attention, ce sont ces enfants empêchés d’aller à l’école qui seront vos obstacles demain », prévient Abakar Zarma, un ressortissant de la région résidant au Canada. Ce dernier, comme beaucoup d’autres, dénonce une injustice qui perdure, un système qui punit non pas les fautes, mais l’innocence de la jeunesse.

« La Vakaga ne mérite pas ce que vous êtes entrain de nous faire. Trop d’injustice, trop de tromperie, trop de mensonge, trop c’est trop. Donner l’éducation à la population centrafricaine et particulièrement à celle de la Vakaga est une charge regalienne et un devoir pour vous Touadera », prévient Issa Zarma.

Pour conclure, monsieur Zarma ajoute : »Zingas ne va rien faire de positif pour l’éducation de la population de Vakaga. Sa visite à Birao n’est qu’un voyage de tourisme parce qu’il va pas réaliser ses promesses ».

 

 

Il convient de rappeler que la visite du ministre Zingas à Birao a ravivé les plaies d’un problème ancien et profond. Les citoyens de la Vakaga appellent à une réforme tangible, à des actions qui reflètent les discours. La communauté internationale, les organisations éducatives et le gouvernement centrafricain lui-même sont invités à redoubler d’efforts pour garantir que les promesses faites ne soient pas oubliées. « Nous ne voulons plus de promesses, nous voulons des actions réelles et immédiates pour nos enfants », insiste Zarma, pour que l’éducation, ce bien si précieux, ne soit plus un privilège mais un droit accessible à tous à Birao.

 

 

Par Alain Nzilo

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Panique à Maitikoilou, vers Markounda : Une Nuit de Tension et de Résolution

Panique à Maitikoilou, vers Markounda  : Une Nuit de Tension et de Résolution

 

Les soldats FACA à Obo dans le Haut-Mbomou
Les soldats FACA à Obo, dans le Haut-Mbomou. Photo CNC

 

 

Bangui, 22  avril 2024 (CNC)

Dans la nuit du jeudi au vendredi 19 avril, entre 21h et 23h, une vague de panique a balayé la localité de Maitikoilou, située dans la sous-préfecture de Markounda, au sein de la préfecture de l’Ouham, dans le nord-ouest de la République centrafricaine.

 

La tranquillité de Maitikoilou a été brisée par la menace imminente de violence. Des informations ont fait surface concernant une présence significative de la CPC, à seulement 3 kilomètres de là, prête à lancer une attaque sur la localité. Face à cette menace imminente, les vaillants soldats des FACA stationnés dans la région sont rapidement passés à l’action. Avec une détermination inébranlable, ils se sont préparés à défendre la communauté contre la menace imminente.

 

L’air de la nuit était chargé de tension à mesure que les heures passaient. La peur saisissait les cœurs des habitants, leur anxiété exacerbée par l’incertitude de ce que l’aube pourrait apporter. Pourtant, au milieu des ténèbres, un rayon d’espoir émergeait avec l’arrivée de renforts. Des mercenaires russes du groupe Wagner et un contingent de troupes des FACA en provenance de Mainodjo ont renforcé la défense, se tenant côte à côte avec leurs camarades.

 

Au fil des heures, la détermination des défenseurs est restée indéfectible. Ils se sont dressés comme un rempart contre la marée du chaos, déterminés à protéger les vies et les moyens de subsistance de ceux qui étaient sous leur responsabilité. Leur courage résonnait dans la nuit, témoignant de l’esprit indomptable du peuple de Maitikoilou.

 

Avec les premières lueurs de l’aube, un soupir de soulagement a envahi la communauté éprouvée. La menace avait été repoussée, du moins pour le moment. Bien que les cicatrices des événements de la nuit persistaient, la vie reprenait prudemment son cours à Maitikoilou. Pourtant, sous la surface, le souvenir de cette nuit éprouvante servait de rappel poignant de la fragilité de la paix dans la région.

 

Dans le sillage de la crise, des questions restaient en suspens. Qu’est-ce qui a poussé la CPC à cibler Maitikoilou ? Quelles mesures seraient prises pour prévenir de tels incidents à l’avenir ? Ces questions pesaient lourdement sur l’esprit des résidents et des autorités.

 

Alors que la poussière retombait et que la normalité revenait timidement, une chose restait certaine : la bravoure et la résilience dont ont fait preuve les défenseurs de Maitikoilou seraient à jamais gravées dans les annales de l’histoire de la communauté. Leur courage indéfectible face à l’adversité servait de phare d’espoir, témoignant de la capacité de l’esprit humain à endurer même dans les moments les plus sombres.

 

Par Arsène Féimonazoui

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Un chantier sans fin : qui répondra à l’appel désespéré des usagers de Gobongo-PK 12 ?

Un chantier sans fin : qui répondra à l’appel désespéré des usagers de Gobongo-PK 12 ?

 

Avenue du 15 mars en terre arrosée avec circulation mixte de motos, camions et piétons sous un ciel nuageux.
Avenue du 15 mars en terre arrosée . CopyrightCNC

 

 

Bangui, 22  avril 2024 (CNC)  

 « Quand verra-t-on le bout de ce tunnel de poussière » ? Se lamente une habitante excédée par le chantier de la route Gobongo-PK 12, à la sortie nord de la capitale                 Bangui, qui semble s’éterniser. Initiés il y a déjà un an, ces travaux de réhabilitation, supervisés par la société chinoise Shanxi sous l’égide de l’Office national de matériel, étaient censés apporter un souffle nouveau à cet axe vital. Or, au lieu du bitume promis d’une épaisseur de 6 à 7 centimètres, ce sont des nuages de poussière qui accueillent quotidiennement les usagers.

 

La poussière omniprésente constitue une réelle épine dans le pied des riverains et des commerçants. Serge-Mathieu, un receveur de bus faisant la navette entre PK 12 KM5,  témoigne de l’impact dévastateur de ces retards :

“Nos recettes chutent, les pièces de nos véhicules s’usent prématurément à cause de l’état lamentable de la route”. Le quotidien de ces usagers est marqué par des embouteillages incessants et des déviations multiples, exacerbant leur frustration et leur impatience.

 

Les demandes pour que la route soit régulièrement arrosée, afin de limiter les désagréments causés par la poussière, semblent être restées lettres mortes. “Faire une heure de trajet pour un parcours qui en nécessiterait  quart en temps normal, c’est insupportable !”, s’insurge un autre usager affecté. Les appels se multiplient pour que le gouvernement prenne des mesures immédiates afin de soulager leur quotidien.

 

La situation pourrait encore se détériorer avec l’arrivée de la saison pluvieuse, faisant craindre le pire pour la sécurité et la praticabilité de ce tronçon. Le ministère des Travaux publics, sollicité pour des commentaires, reste muet face aux récriminations des citoyens.

Dans cette attente interminable, la question demeure : jusqu’à quand les résidents de Gobongo-PK 12 devront-ils naviguer dans cet océan de poussière avant de voir leur route se transformer en un véritable axe routier ?

 

Par Éric Azoumi

 

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Kaga-Bandoro : un éleveur tué dans une attaque attribuée à des voleurs de bœufs

Kaga-Bandoro : un éleveur tué dans une attaque attribuée à des voleurs de bœufs

des éleveurs peuls au côté de l'un de leurs boeufs tués par les soldats FACA au village Bénamkor
des éleveurs peuls au côté de l’un de leurs boeufs tués par les soldats FACA au village Bénamkor

 

Bangui, 22 avril 2024 (CNC

 “La violence insensée ébranle une communauté déjà éprouvée.” En effet, dans le paisible village de Patcho, en périphérie de Kaga-Bandoro, l’horreur a frappé de plein fouet la communauté des éleveurs peuls. Une attaque brutale attribuée à des voleurs de bœufs a entraîné la perte tragique d’un jeune éleveur de seulement 20 ans. Les événements se sont déroulés dans la journée de samedi dernier, plongeant la région dans une profonde consternation.

 

Le Déroulement des Faits

 

Vendredi, au premières lueurs du jour, les éleveurs ont été confrontés à l’inimaginable. Des individus malintentionnés, probablement des voleurs de bœufs, se sont approchés de leur campement. Dans un geste en apparence conciliant et pour éviter de problème, les éleveurs les ont offert un bœuf, tentant ainsi de les amadouer. Cependant, la bonté affichée s’est rapidement transformée en une effroyable tragédie. Quelques heures plus tard, ces mêmes individus sont revenus, cette fois-ci armés et déterminés à semer le chaos. Des coups de feu ont été tirés, et dans le tumulte, un jeune éleveur de 20 ans a été touché mortellement.

 

L’intervention des gendarmes

 

Face à cette escalade de violence, les autorités locales n’ont pas tardé à réagir. Les forces de gendarmerie se sont rapidement mobilisées, secourant le jeune homme blessé et le transportant d’urgence à l’hôpital de Kaga-Bandoro. Malheureusement, malgré tous les efforts déployés, il n’a pas survécu à ses blessures, plongeant sa famille et sa communauté dans un deuil insurmontable.

 

Une Communauté en Deuil et en Colère

 

L’onde de choc de cet acte odieux a secoué la localité de Patcho, située à 23 kilomètres de Kaga-Bandoro sur l’axe de Ouandago. Les éleveurs, bouleversés par la perte de l’un des leurs, ont exprimé leur juste indignation en suspendant toute activité commerciale depuis dimanche matin. Cette manifestation de mécontentement vise à attirer l’attention sur l’insécurité croissante qui pèse sur leur quotidien et à demander justice pour leur compagnon disparu. Toutefois, ce n’est pas aujourd’hui que les éleveurs dans la localité de Kaga-Bandoro subissent de telle injustice. La semaine dernière, un autre campement des éleveurs, sur la route de Kaga-Bandoro-Mbrés, avait été attaqué par les mercenaires russes et les soldats FACA, sous prétexte qu’ils hébergent auraient hébergé des rebelles. Cette attaque avait conduit à la perte de plus de 300 bœufs des éleveurs. En plus de l’attaque de ce samedi, dans lequel plus de 200 bœufs ont été portés disparus, cette communauté est devenus la cibles des porteurs des armes.

 

Vers une Réconciliation Communautaire

 

Face à cette situation explosive, le préfet de l’ananas Gribizi, Abdoulaye Mamat, a pris l’initiative de convoquer une réunion d’urgence. L’objectif est de calmer les esprits et d’engager un dialogue constructif avec les éleveurs mécontents. Cette réunion sera l’occasion de discuter des besoins de la communauté et de trouver des solutions pour prévenir de futurs actes de violence.

 

Dans l’ombre de cette tragédie, la communauté de Kpatchu cherche désespérément la lumière de la justice et de la réconciliation. En ces temps sombres, l’unité et la solidarité restent leurs meilleures armes pour affronter l’adversité et reconstruire un avenir plus sûr et plus paisible.

 

Alfred Bazoui

Correspondant du CNC dans la Nana-Gribizi

 

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À Bocaranga, une campagne de don de sang pour Combattre la Mortalité Infantile  

À Bocaranga, une campagne de don de sang pour Combattre la Mortalité Infantile  

Hôpital de Bocaranga, au nord-ouest de la République centrafricaine. CopyrightCNC
Hôpital de Bocaranga, au nord-ouest de la République centrafricaine. CopyrightCNC

 

 

 

Bangui, 22 avril 2024 (CNC) –

 Dans district sanitaire de Bocaranga, une lueur d’espoir brille au-dessus de l’horizon médical. Vendredi dernier, une initiative audacieuse a pris forme : une campagne de dons de sang orchestrée par le dévouement sans faille du personnel soignant, appuyé par l’ONG Alima, fidèle partenaire du ministère de la Santé.

 

L’objectif est clair : réduire le taux alarmant de mortalité infantile qui sévit dans notre région. Les échos des constats sont lourds de sens : trop de vies innocentes ont été fauchées par le cruel manque de sang. Ainsi, les héros anonymes, tels Cyprien Lebonner et Céline Mariska Mamouya, se sont levés, offrant leur sang comme un acte de générosité et d’amour.

 

Cyprien Lebonner partage son engagement avec conviction :

“La transfusion sanguine est un enjeu crucial à Bocaranga. Parfois, le sang des parents n’est pas compatible avec celui du malade, engendrant une tragique mortalité néonatale. C’est pourquoi je me suis présenté pour donner mon sang, dans l’espoir de sauver des vies. La population de Bocaranga se rallie à cette noble cause.”

 

Céline Mariska Mamouya ajoute sa voix à ce chœur de solidarité :

“Les femmes enceintes à Bocaranga sont confrontées à un danger réel. Après l’accouchement, elles luttent contre l’anémie, une bataille également partagée par les enfants à l’impédiatrie. C’est pourquoi j’ai choisi d’agir, de sauver ces nouveaux-nés“.

 

Les autorités sanitaires, emmenées par le médecin-chef, Ozia Silas Gerevi Koyandi, ont mobilisé leurs ressources et leur détermination pour assurer le succès de cette campagne. Il témoigne :

“Nous avons un réfrigérateur fonctionnant à l’énergie solaire, une précieuse ressource pour stocker le sang collecté. L’année dernière, lors d’une campagne similaire, nous avons reçu près de 47 poches de sang. Après des tests minutieux, une trentaine de poches étaient compatibles, sauvant ainsi de nombreuses vies et réduisant drastiquement la mortalité à Bocaranga”.

 

Pourtant, les défis demeurent. Les systèmes de santé sont encore fragiles, réclamant davantage de soutien en termes de matériel biomédical, de produits pharmaceutiques et de personnel soignant. La population appelle à une mobilisation accrue pour surmonter ces obstacles et garantir un avenir plus sain pour tous.

 

« Ensemble, avec un cœur rempli d’espoir et de détermination, nous poursuivons notre lutte contre l’ombre de la mortalité infantile, un don de sang à la fois, une vie sauvée à la fois. Car à Bocaranga, chaque vie compte, et chaque goutte de sang est un précieux trésor, offert avec amour pour l’avenir de notre communauté »,  affirme Pierre Mandazou, un enseignant au lycée de Bocaranga.

 

Par Fortuné Boberang

 

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Bégoua : une nouvelle Clinique dénommée La Grasse s’installe

Bégoua : une nouvelle Clinique dénommée La Grasse s’installe

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Bangui, 22 avril 2024 (CNC)  

 “La santé, c’est avant tout être proche de ceux qui en ont besoin.”, dixit Dr Honoré Yangana.

 

La lueur de l’espoir s’est répandue dans la commune de Bégoua avec l’inauguration de la clinique La Grasse. Vendredi dernier, sous le ciel bienveillant de la localité, les autorités sanitaires et les citoyens se sont réunis pour célébrer l’avènement de ce nouvel établissement privé de santé.

 

Située au cœur du quartier cité de Trois-Collines, au PK12, la clinique La Grasse se dresse fièrement, prête à servir la communauté. Avec ses quatre bâtiments majestueux, elle offre une gamme complète de services médicaux, allant de l’accueil chaleureux à l’hospitalisation, en passant par un laboratoire d’analyse de pointe, un bloc opératoire, une pharmacie bien garnie, et bien plus encore.

 

Le Dr Honoré Yangana, directeur gérant de cette institution de santé, exprime avec éloquence la raison d’être de la clinique :

“La motivation réside dans la proximité avec notre population. Bégoua, à seulement 12 km de la capitale, souffrait d’un manque flagrant de structures médicales. La nécessité d’une clinique accessible, offrant des soins 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, était évidente, surtout pour les habitants de cité de Golf, PK22, et PK16”.

 

Le ministère de la Santé, par la voix de son directeur de cabinet, met en lumière l’importance de l’accueil des patients :

“L’accueil est le premier acte de soin. Il doit être empreint de bienveillance et de respect. La clinique La Grasse s’engage à offrir un accueil exemplaire, contrairement à certaines structures où l’accueil se transforme en véritable calvaire pour les patients.”

 

Agnès, résidente de quartier -Cité de Trois-Collines, exprime sa joie et sa gratitude envers cette nouvelle clinique :

“Enfin, nous avons une clinique dans notre quartier ! Cela va grandement nous soulager, que ce soit de jour comme de nuit. La présence de la clinique La Grasse est une bénédiction pour nous tous.”

 

En plus des services déjà proposés, la clinique La Grasse promet d’installer prochainement un service de radiologie et de disposer d’une ambulance pour les évacuations sanitaires, renforçant ainsi son engagement envers la santé et le bien-être de la communauté de Bégoua et de ses environs.

 

Ainsi, avec la clinique La Grasse, une nouvelle ère de soins de santé s’ouvre à Bégoua, offrant espoir, réconfort et qualité de soins à tous ceux qui en ont besoin.

 

Par Prisca VICKOS

 

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Plus de 60 Morts dans un Naufrage, Touadera Prépare la Célébration de son Anniversaire en Grande Pompe

Plus de 60 Morts dans un Naufrage, Touadera Prépare la Célébration de son Anniversaire en Grande Pompe

 

 

 

Bangui, 21 avril 2024 (CNC)  

 Peut-on festoyer alors que des vies se sont éteintes dans la rivière?” Cette question plane lourdement sur la République centrafricaine alors que le pays pleure la perte de près de 60 personnes dans un tragique naufrage de baleinière. Pendant que les familles endeuillées cherchent réponses et réconfort, le pouvoir en place semble se prélasser dans une insouciance déconcertante.

 

L’annonce de la célébration en grande pompe de l’anniversaire de Faustin Archange Touadera, le chef de l’État, a suscité une vague d’indignation à travers le pays. Les critiques fusent, dénonçant un manque flagrant de sensibilité et de respect envers les victimes et leurs proches.

 

La réaction tardive des autorités face à cette tragédie maritime a déjà alimenté les reproches. Les citoyens se demandent légitimement pourquoi il aura fallu tant de temps pour faire un simple communiqué. Les familles des disparus, dans leur douleur, ne peuvent que ressentir une profonde déception et un sentiment d’abandon face à ce qu’elles perçoivent comme une négligence coupable.

 

Pendant que certains s’efforcent de comprendre cette inaction, d’autres pointent du doigt le contraste saisissant entre la douleur du peuple et la jubilation affichée par les dignitaires du régime. Organiser une soirée festive au Palais de la Renaissance et dans sa ferme à Damara semble être une provocation pour beaucoup, une manifestation de déconnexion totale avec la réalité du pays.

 

La célébration de l’anniversaire présidentiel devient ainsi le symbole d’un pouvoir qui semble avoir perdu le contact avec les souffrances et les préoccupations de ses concitoyens. Dans un moment où l’empathie et la solidarité devraient être au cœur des actions gouvernementales, cette apparente insensibilité ne fait qu’accentuer les tensions et les frustrations au sein de la population.

 

Alors que les préparatifs festifs battent leur plein, le contraste entre la liesse annoncée et le deuil national en cours révèle une fracture profonde entre le gouvernement et le peuple. Faustin Archange Touadera, en se préparant à souffler ses bougies, doit se rappeler que le devoir d’un leader dépasse les festivités protocolaires. C’est dans les moments de crise que se révèle le véritable leadership, celui qui sait écouter, compatir et agir avec compassion et détermination.

 

Par Alain Nzilo

 

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CENTRAFRIQUE : LES ENJEUX GÉOPOLITIQUES ET GÉOSTRATÉGIQUES DU RAPPROCHEMENT CONTRASTE DU POUVOIR DE BANGUI AU PALAIS DE L’ÉLYSÉE.

CENTRAFRIQUE : LES ENJEUX GÉOPOLITIQUES ET GÉOSTRATÉGIQUES DU RAPPROCHEMENT CONTRASTE DU POUVOIR DE BANGUI AU PALAIS DE L’ÉLYSÉE.

 

Le Président français, Emmanuel Macron et son homologue centrafricain Faustin Archange Touadera , à Pari, le 5 septembre 2019. CopyrightAFP
Le Président français, Emmanuel Macron et son homologue centrafricain Faustin Archange Touadera , à Pari, le 5 septembre 2019. CopyrightAFP

 

Bangui, 21 avril 2024 (CNC) –

 Le site officiel de la présidence de la république française a annoncé la visite de travail du président centrafricain au palais de l’Élysée. Cette démarche s’inscrit dans la logique du réchauffement voire du rapprochement des deux capitales après une brouille d’onde quinquennale qui a entraîné la perte de l’influence ou d’hégémonie française au profit de la Russie.

 

En dépit des précédentes tensions électrostatiques, la visite de travail du président centrafricain à Paris comporte des enjeux géopolitiques et géostratégiques importants.  Cette décrispation à l’allure de réconciliation permettra à l’un de maintenir ses liens historiques, de renforcer son influence dans la région et à l’autre de rétablir des relations diplomatiques orientées vers le développement socio-économique, de diversifier ses partenaires ainsi que d’obtenir un soutien militaire. Parallèlement à ce nouveau souffle, il apparaît important de rappeler que la Centrafrique est considéré comme le laboratoire d’expérimentation de l’influence russe en Afrique subsaharienne qui a servi de «cas d’école» à certains régimes putschistes de l’Afrique de l’Ouest.

Les conséquences évidentes de cette normalisation des relations seront à craindre même en opposant la notion de souveraineté tant décriée. Perturbé par cette visite de travail qui contraste au climat précédent, le citoyen lambda s’interroge : Quelles sont les réelles motivations ou les véritables objectifs de cette initiative ?

Quels sont les nouveaux enjeux géopolitiques et géostratégiques en vue ?

S’agit-il d’un revirement accidentogène faisant un pied d’âne au Kremlin ?

En d’autres termes, et au regard des intérêts géopolitiques, la relance de la relation avec Paris n’irriterait-elle pas la fédération de Russie ?

En dépit du principe de souveraineté, le pouvoir de Bangui aura t-il des comptes à rendre au Kremlin ?

La France, membre de l’Union Européenne «UE» qui a qualifié les «Wagner» de groupe terroriste cohabiterait-elle avec ces derniers en matière militaire ?

Le pouvoir de Bangui ne sortira t-il pas affaibli de ce jeu d’intérêt opposant la France à la Russie ?

En tout état de cause, il apparaît évident que les relations internationales sont complexes, incompréhensibles et peuvent impliquer des considérations politiques, économiques, stratégiques innovantes mais qui peuvent avoir des conséquences nocives donnant du contenu à l’adage qui s’y frotte…s’y pique.

Au delà de tout, n’oublions surtout pas que sur cette terre des mortels, on ne fait pas aux autres ce qu’on aimerait pas qu’on nous le fasse, on ne récolte au passage que ce qu’on a semé et qu’au final les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets…

Malheur à ceux ou celles qui s’attendent paradoxalement à un résultat contraire.

Mais attention, ne le dites à personne.

Si on vous demande, ne dites surtout pas que c’est moi.

 

Bernard SELEMBY DOUDOU.

Juriste, Environnementaliste,

Administrateur des élections.

 

Tel 0666830062

 

 

Drame sur la Rivière Mpoko : Des Familles en Deuil, un Bilan Qui S’alourdit

Drame sur la Rivière Mpoko : Des Familles en Deuil, un Bilan Qui S’alourdit

DRCONGO-TRANSPORT-RIVER-CRAFTWORK-ACCIDENT

 

Bangui, 21 avril 2024 (CNC) –

 Au fil des heures qui passent depuis le naufrage tragique d’une baleinière sur la rivière Mpoko, le sombre bilan ne cesse de s’alourdir. Ce samedi fatidique restera gravé dans la mémoire collective, marquant une communauté endeuillée par la perte de nombreux êtres chers.

 

L’embarcation, surchargée de près de 300 passagers, naviguait en direction de l’autre rive, transportant également la dépouille du chef de village Moko. Mais ce voyage qui aurait dû être anodin s’est transformé en cauchemar, plongeant dans le désarroi les familles des victimes.

 

Actuellement, le bilan officiel fait état de 15 décès, mais cette sombre réalité semble évoluer tragiquement à mesure que les recherches se poursuivent. Au bord de la rivière, Clara, le cœur brisé par la perte de quatre membres de sa famille, ne peut retenir ses larmes. Assise là, impuissante face à l’immensité de l’eau et à l’ampleur de la tragédie, elle attend désespérément des nouvelles de son dernier proche disparu.

 

« J’ai perdu quatre êtres chers dans ce naufrage », murmure-t-elle, le regard perdu dans l’horizon incertain. « J’en ai retrouvé trois, mais il en manque toujours un. » Les extracteurs de sable, témoins impuissants de cette scène de désolation, rapportent l’absence de tout signe de vie depuis des heures.

 

Pendant ce temps, Abel Assaye, le directeur général de l’hôpital communautaire, peine à dresser un bilan exhaustif de la tragédie. « Au Centre hospitalier universitaire communautaire, il est difficile d’établir un bilan complet », explique-t-il avec gravité. « La baleinière a sombré au-delà de nos frontières, mais nous avons accueilli ceux qui ont survécu, ceux qui ont besoin de soins et ceux qui cherchent leurs proches disparus».

 

Dans les rues de la capitale et sur les réseaux sociaux, les chiffres circulent, avançant des pertes humaines encore plus dévastatrices, jusqu’à près de 70 morts. Bien que la vérité soit difficile à discerner dans le chaos de cette tragique catastrophe, il est indéniable que le bilan pourrait s’alourdir davantage, plongeant toute une communauté dans un deuil inconsolable.

 

Alors que les familles attendent avec anxiété des nouvelles de leurs proches disparus, la rivière Mpoko garde ses secrets, témoignant silencieusement de la fragilité de la vie humaine face à la puissance implacable de la nature.

 

Par Prisca VICKOS

 

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Plongée dans l’Obscurité : La Crise de l’Électricité dans les Centres de Santé de Bangui

Plongée dans l’Obscurité : La Crise de l’Électricité dans les Centres de Santé de Bangui

 

Hôpital maman Elisabeth Domitien à Bimbo, une commune limitrophe de la capitale Bangui.
Hôpital maman Elisabeth Domitien à Bimbo. CopyrightDR

 

 

Bangui, 21 avril 2024 (CNC) –

 “Dans l’ombre de Bangui, une réalité éclatante se dévoile : la lutte quotidienne des centres de santé contre l’obscurité”.

 

Les ténèbres s’installent sur les établissements sanitaires de Bangui, révélant une réalité crue que le Groupe de Travail de la Société Civile (GTSC) a explorée de près lors de sa récente visite. Du Centre de Santé Urbain de Ouango à l’Hôpital Elisabeth Domitien, en passant par le Centre de Santé Urbain de Gobongo et l’Hôpital de l’Amitié, une même ombre plane : celle des coupures d’électricité.

 

Au Centre de Santé Urbain de Ouango, le tableau est saisissant : les accouchements nocturnes se déroulent à la lueur des lampes torches, et les résultats d’examens tardent à émerger des ténèbres du service de laboratoire. Zobé Wenzalé, laborateur au Centre de Santé Urbain de Ouango, témoigne de l’impasse :

“Le problème se pose beaucoup plus au niveau des rendus des résultats.”* L’attente devient angoissante pour les patients, qui voient leur patience s’épuiser aussi vite que les batteries des lampes.

 

Le chemin nous conduit ensuite à l’Hôpital Elisabeth Domitien, où l’accueil glacial contraste avec la chaleur des lampes à kérosène. Le gestionnaire de l’établissement préfère se taire sur les problèmes, déclenchant ainsi une joute verbale avec les membres du GTSC. Mais l’obscurité ne saurait étouffer la voix des témoins de cette réalité.

 

Pourtant, quelques lueurs d’espoir percent l’obscurité. Au Centre de Santé Urbain de Gobongo et à l’Hôpital l’Amitié, les responsables affirment avoir pris des mesures pour maintenir les services. Coquette Josie, médecin-chef du Centre de Santé Urbain de Wubongo, expose les efforts déployés pour allumer la flamme de l’espoir : *”On a le générateur, on demande, s’il y a certains travaux, on le fait.”*

 

Mais malgré ces efforts, la réalité demeure sombre. Paul Beninga, rapporteur général du GTSC, exprime un sentiment de résignation face à une situation qui prive les malades d’une meilleure qualité de vie :

“Nous ne pouvons que présenter cette situation, informer l’opinion nationale et internationale et exhorter le gouvernement à faire de son mieux pour pouvoir résoudre ce problème”.

 

La lumière de l’électricité, pourtant si banale, devient un luxe inatteignable pour de nombreux habitants de Bangui. Alors que les forces de l’ordre ont dispersé une marche pacifique réclamant l’eau et l’électricité, le ministre de l’énergie invoque maladroitement la digitalisation des services de l’NERCA pour justifier la pénurie électrique. Mais pour ceux plongés dans l’obscurité des centres de santé, ces explications sonnent creux.

 

Dans cette bataille contre les ténèbres, chaque bougie allumée, chaque générateur démarré, est un acte de résistance. Car au cœur de cette obscurité, l’humanité cherche désespérément la lueur de l’espoir, la promesse d’un lendemain plus lumineux.

 

Par Anselme Mbata

 

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Femmes de Bria : Un Nouveau Départ dans la Fabrication de Produits Locaux

Femmes de Bria : Un Nouveau Départ dans la Fabrication de Produits Locaux

 

Deux femmes qui reviennent du champs à Bria
Deux femmes qui reviennent du champs à Bria. Photo CNC

 

Bangui, 21 avril 2024 (CNC)  

 Dans l’effervescence de Bria, une lueur d’espoir émerge des cendres des conflits armés. Vingt femmes, touchées par les tourments de la guerre, se réinventent dans la douceur des fruits locaux, faisant de leur savoir-faire une arme de reconstruction.”

 

Dans les rues animées de Bria, au cœur de la Haute-Kotto, un vent de changement souffle. Des femmes, autrefois marquées par les épreuves des conflits armés, se lancent dans une aventure inédite : la fabrication de jus et d’aliments à partir des trésors locaux que la terre généreuse leur offre.

 

Depuis peu, ces pionnières exposent fièrement leurs créations, fruits d’une formation assidue dispensée par l’ONG Assistance d’Urgence et Développement Communautaire (AUDC). Au sein du siège de l’ONG Odek, un éventail de délices naturels s’offre aux visiteurs : confitures délicates, sirops envoûtants, et jus exotiques concoctés avec amour à partir de mangues juteuses, papayes sucrées, oranges pétillantes, tamarins acidulés, et bisapes, aussi connus sous le nom charmant d’ailes de Guinée.

 

Mais la diversité ne s’arrête pas là. Les femmes de Bria ont également embrassé l’art de la transformation en proposant des pâtes alimentaires aux saveurs locales, mêlant subtilement sésame, arachides, tomates et piments.

 

Dans l’ombre de l’anonymat, l’une de ces femmes, ambassadrice de la nouvelle ère de Bria, partage son histoire : “L’ONG AUDC nous a tendu la main, nous offrant non seulement des équipements, mais aussi un précieux savoir-faire. Grâce à une formatrice dévouée, nous avons appris l’art de sublimer les fruits en jus. En tant que victimes des conflits armés, nous lançons un appel au président de la République et à nos partenaires pour un soutien financier, afin de prendre soin de nos familles tout en poursuivant cette belle aventure.”

 

Abdel Nouriye, de l’ONG Odek, souligne l’importance de cette initiative pour l’autonomie des femmes : “Nos ressources regorgent de trésors souvent sous-estimés. La mangue, le bisap, le citron… autant de richesses locales qui peuvent devenir des sources de revenus durables. AUDC a initié ce projet pour encourager nos femmes à transformer ces trésors en moyens de subsistance”.

 

Maurice Balekouzou, maire de Bria, encourage vivement ces femmes à persévérer dans cette voie : “J’ai moi-même acheté du jus de mangue pour partager avec ma famille la fierté des produits de notre ville. Nous avons trop longtemps négligé nos ressources locales. Maintenant que ces femmes sont formées, je les exhorte à pérenniser cette activité, à en faire un pilier de notre économie locale”.

 

Pourtant, malgré leur détermination et leur savoir-faire, ces femmes font face à un défi de taille : l’acquisition en grande quantité de boîtes et de bouteilles pour emballer leurs précieux produits. Mais avec leur résilience et leur esprit d’entreprise, nul doute qu’elles sauront surmonter cet obstacle, poursuivant ainsi leur quête pour un avenir meilleur, au cœur même de Bria.

 

Par Moïse Banafio

 

 

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Flash info : Drame fluvial à Bangui, au moins 14 morts

Flash info : Drame fluvial à Bangui, au moins 14 morts

 

Des civils travers le fleuve Oubangui vers la RDC
Des civils travers le fleuve Oubangui vers la RDC. Photo CNC

 

 

Bangui, 19  avril 2024 (CNC)

 Quelle est la valeur d’une vie lorsqu’elle est mesurée contre les caprices imprévisibles de la nature et les erreurs humaines? Cette interrogation sombre est au cœur des événements tragiques survenus aujourd’hui à Bangui, où un naufrage dévastateur a ôté la vie à au moins quatorze personnes et laissé plusieurs autres blessées. L’incident s’est produit au port pétrolier, sur les eaux tumultueuses de la rivière M’poko.

 

Un voyage funeste vers Moko la

 

Selon les informations recueillies, l’embarcation était en route pour Mokola, une localité située au-delà de l’Oubangui, pour un enterrement. Un témoin sur place, dont les mots trahissaient la douleur et le choc, a partagé que la cause du naufrage était une surcharge tragique : “C’est par rapport à la surcharge que cette baleinière s’est noyée”.

 

La population en deuil et en quête de réponses

 

Les réactions à cet accident varient entre tristesse profonde et colère face à un tel désastre qui aurait peut-être pu être évité. Un autre habitant de la localité, visiblement affecté, exprime un sentiment d’abandon par les autorités compétentes : “Nous sommes laissés à nous-mêmes ici, chaque voyage est un risque”.

 

Vers un futur plus sûr

 

Cet événement soulève des questions pressantes sur la sécurité des transports fluviaux dans ce pays du Président Barthelemy Boganda  et interpelle les autorités sur la nécessité de renforcer les mesures de sécurité. Les habitants de Bimbo, tout en pleurant ses morts, demande justice et assurance que de telles tragédies ne se reproduiront point.

 

La douleur de la perte est palpable, et la quête de sens et de prévention dans le sillage de ce naufrage demeure l’enjeu principal pour les survivants et les familles des victimes. Comment garantir la sécurité sans sacrifier la mobilité nécessaire à la vie de ces communautés riveraines? La réponse à cette question est urgente et nécessaire pour éviter que l’histoire ne se répète sur les rives de M’poko.

 

Par Éric Azoumi

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Flash info : Arrestation de 4 Complices de l’escroc Sambia

Flash info : Arrestation de 4 Complices de l’escroc Sambia

 

L'homme à multiple visage, se présentant comme Sambia alias Pefio Espoir FranckSambia alias Pefio Espoir Franck
L’homme à multiple visage, se présentant comme Sambia alias Pefio Espoir FranckSambia alias Pefio Espoir Franck

 

 

Bangui, 19 avril 2024 (CNC)

 Dans le dernier développement de l’affaire de l’escroc Sambia, également connu sous le sobriquet de Pefio Espoir Franck, les forces de l’ordre ont fait un pas en procédant à l’arrestation de quatre photographes présumés complices. Les événements se sont déroulés dans la cité de Belle Vue, au septième arrondissement de Bangui, où les éléments de la garde présidentielle ont appréhendé les suspects avant de les transférer à la section de recherche et d’investigation de la gendarmerie.

 

Les détails révèlent que ces photographes, initialement présentés comme des agents de l’ONG Synergie Centrafrique, ont été impliqués dans les activités frauduleuses orchestrées par Sambia. Leur rôle aurait été de filmer les potentielles victimes ciblées par l’escroc. Lors de leur interpellation, ils étaient en train de filmer leur victimes, quand les éléments de la garde présidentielle sont intervenus pour les appréhender.

 

Lors des interrogatoires par ces éléments de la garde présidentielle, les photographes n’ont pas fourni d’explications convaincantes, ce qui a conduit à leur transfert à la brigade de la section des recherches et d’investigations à Bangui pour approfondir les investigations. Cependant, même face aux gendarmes, ils ont continué à fournir des explications vagues et ambiguës.

 

Les gendarmes cherchent maintenant à obtenir la présence du principal suspect, monsieur Sambia alias Pefio Espoir Franck, pour clarifier davantage la situation. L’affaire reste ouverte, et chaque développement sera suivi de près par les journalistes du CNC.

 

Par Anselme Mbata

 

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Centrafrique : La stratégie de Touadéra face à Corbeaunews-Centrafrique 

La stratégie de Touadéra face à Corbeaunews-Centrafrique 

 

 

Bangui, 16 avril 2024 (CNC)  

 Comme l’a si bien dit George Orwell, Dans des temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire”. C’est dans cet esprit que s’inscrit la relation complexe entre le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, le groupe Wagner et le journal en ligne Corbeaunews-Centrafrique  (CNC), seul phare dans l’obscurité des médias centrafricains.

 

La République centrafricaine, Pays de Zo-Kwé-Zo du Président fondateur Barthelemy Boganda, riche en histoire et en ressources, mais également marqué par des conflits, se trouve aujourd’hui au cœur d’une bataille d’informations où la vérité semble être la monnaie la plus rare. Au centre de cette bataille se trouve Corbeaunews-Centrafrique  (CNC), premier média 100% centrafricain en ligne et très  audacieux, qui défie régulièrement les autorités en révélant des vérités souvent inconfortables, jusqu’à pousser le Président à ordonner l’interdiction de son apparition  en Centrafrique.

 

Sous le conseil de Wagner, un groupe de sécurité privé russe criminel, le président Touadera a adopté une stratégie de communication singulière : bloquer non seulement le site, mais feindre l’ignorance. Bien qu’il soit un lecteur assidu de Corbeaunews, suivant de près chaque publication, Touadéra choisit de se présenter comme détaché, voire ignorant des critiques et des révélations du journal.

 

“Nous vivons dans une ère où l’ignorance est un choix”, affirme Bernard Serefio, un analyste politique centrafricain. « Le président sait, mais il choisit de naviguer dans un océan de déni pour maintenir une façade de souveraineté inébranlable.”

 

Cette stratégie de ‘faire semblant’ est devenue une danse délicate. Lorsque Corbeaunews-Centrafrique  critique la gestion d’une personnalité, le président, dans une tentative de prouver son indépendance face aux médias, choisit souvent de la maintenir en poste. Cette action, loin d’être un geste aléatoire, semble être une réponse calculée visant à démontrer que son gouvernement n’est pas influencé par la presse, en particulier Corbeaunews-Centrafrique  .

 

“En soutenant ceux que Corbeaunews critique, Touadéra croit démontrer une force, un rejet de l’influence extérieure. Mais que dit cela de la démocratie et de la liberté d’expression dans notre pays ?” interroge un journaliste de la presse écrite à Bangui, sous condition d’anonymat.

 

Les implications de cette stratégie sont profondes. D’une part, elle révèle une tension palpable entre le pouvoir exécutif et les médias, et de l’autre, elle met en lumière la lutte constante pour la vérité et l’intégrité dans l’arène politique centrafricaine.

 

Par ailleurs, certaines personnalités centrafricaine ont  déchiffré la stratégie du président Touadéra et, par conséquent, utilisent une approche contre-intuitive : se faire critiquer volontairement dans les médias pour garantir leur position ou leur survie politique. Cette tactique repose sur l’idée que le président, soucieux de montrer qu’il n’est pas influencé par les médias ou l’opinion publique, pourrait décider de les maintenir en poste en réponse aux critiques, afin de prouver son indépendance.

 

Cette stratégie est très nuancée et révèle une compréhension approfondie des dynamiques de pouvoir au sein de la sphère politique de la République centrafricaine. Elle souligne également l’importance des médias et de l’opinion publique comme champs de bataille pour l’influence et le contrôle politique. En choisissant de se faire critiquer pour garantir leur position, ces personnalités montrent une capacité à naviguer dans un environnement politique complexe et parfois contradictoire.

 

Cette situation illustre aussi le rôle paradoxal que peuvent jouer les critiques dans les médias : non seulement elles peuvent menacer la position d’une personnalité politique, mais elles peuvent aussi, dans certaines circonstances, servir de bouclier contre des décisions défavorables.

 

Cela pose des questions intéressantes sur la stratégie politique et la gestion des perceptions publiques. Comment pensez-vous que cette dynamique affecte la confiance du public dans les médias et dans le processus politique en général ?

 

Dans la quête de la vérité, le rôle des médias comme Corbonus est essentiel, agissant comme le gardien des faits dans une époque marquée par la manipulation de l’information. La stratégie du président Touadéra, bien qu’ingénieuse, soulève des questions fondamentales sur la transparence, la gouvernance, et le futur de la démocratie en République centrafricaine. Comme Orwell l’avait prédit, dans ce jeu d’ombres, dire la vérité est devenu plus que jamais un acte révolutionnaire.

 

NDLR : Cette analyse ne cherche pas à trancher mais plutôt à éclairer les méandres d’une stratégie complexe où pouvoir, information et perception se rencontrent et s’affrontent. La République centrafricaine continue de chercher son chemin dans la lumière, guidée par les quelques voix audacieuses qui osent parler contre le vent.

 

Par Alain Nzilo

 

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De la Rue au Succès : L’Incroyable Histoire de Jean Kepesse dans le commerce de  Friperies à Diba

De la Rue au Succès : L’Incroyable Histoire de Jean Kepesse dans le commerce de  Friperies à Diba

 

Monsieur Jean Kepesse devant son étalage de vêtements dans le marché hebdomadaire de Baboua, dans la Nana-Mambéré. CopyrightCNC
Monsieur Jean Kepesse devant son étalage de vêtements dans le marché hebdomadaire de Baboua, dans la Nana-Mambéré. CopyrightCNC

 

 

Bangui, 19  avril 2024 (CNC)

 Dans le marché hebdomadaire de Baboua, se trouve un homme dont l’histoire est une leçon de détermination et de succès. Comme le dit si bien un vieux proverbe africain, “À force de persévérance, même la feuille de murier devient de la soie”. Ces mots résonnent particulièrement bien avec l’histoire de Jean Kepesse , un commerçant de friperies à Diba, dont le parcours illustre parfaitement le pouvoir de la ténacité dans la recherche du bonheur et de la prospérité.

 

Dans les rues de Baboua, au cœur du marché hebdomadaire, nous avons eu le privilège de rencontrer Jean Kepesse, un homme dont l’histoire est un véritable exemple de persévérance et de réussite dans le commerce des friperies. Avec son regard franc et sa voix empreinte d’expérience, il nous a ouvert les portes de sa vie et de son succès.

 

« Je m’appelle Jean Kepesse », nous confie-t-il d’une voix assurée, « et je suis vendeur de friperies à Diba depuis déjà 32 ans ». Son histoire commence dans cette petite localité où il a suivi les pas de nombreux membres de sa famille dans le commerce. Mais ce qui distingue Jean, c’est sa détermination sans faille à faire prospérer son affaire.

 

En parcourant les ruelles de Diba, on ne peut manquer la grande maison de Jean Kepesse, un symbole tangible de son succès. « J’ai pu faire construire cette maison grâce à la vente de friperie », nous révèle-t-il avec fierté. Mais ce qui est encore plus impressionnant, c’est sa vision à long terme. « J’ai initié tous mes 12 enfants dans ce commerce », explique-t-il, « et aujourd’hui, ils ont tous surpassé mes attentes ».

 

Avec une famille aussi nombreuse, la responsabilité est immense. Mais pour Jean Kepesse, c’est aussi une source de motivation. « J’ai douze enfants », nous dit-il avec un sourire, « et chacun d’eux est devenu commerçant, parfois même plus prospère que moi ». C’est un héritage qu’il chérit, voyant en cela la continuité de son engagement envers sa famille et son métier.

 

Mais le succès de Jean ne se limite pas à sa vie familiale. « J’ai des biens importants », nous confie-t-il, « comme mes quatre motos que j’utilise comme taxi-moto ». Ces acquisitions ne sont pas le fruit du hasard, mais le résultat d’une vie de travail acharné et de sacrifices.

 

Pourtant, malgré ses réalisations, Jean est confronté à des préjugés. « Beaucoup pensent que ce que nous faisons n’est rien que de l’amusement », déplore-t-il. Mais pour lui, chaque jour est une preuve que le commerce des friperies est bien plus que cela. C’est une entreprise sérieuse, qui demande du dévouement et de la discipline pour réussir.

 

Ainsi, en écoutant Jean Kepesse nous partager son histoire, on ne peut s’empêcher d’être inspiré par sa détermination et sa vision. Dans un monde où la réussite est parfois difficile à atteindre, il incarne l’esprit d’entreprise et la persévérance. Car comme il le dit si bien : « Dans toute chose, il faut se prendre au sérieux, comme ça tu vas avancer dans la vie ». Et c’est précisément ce qu’il a fait, avec succès et détermination.

 

 

Emmanuel  Gassawi

Correspondant du CNC à Béloko

 

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Le Mystère de Sambia alias Pefio Espoir Franck: Un Escroc aux Mille Visages

Le Mystère de Sambia alias Pefio Espoir Franck: Un Escroc aux Mille Visages

 

L'homme à multiple visage, se présentant comme Sambia alias Pefio Espoir FranckSambia alias Pefio Espoir Franck
L’homme à multiple visage, se présentant comme Sambia alias Pefio Espoir FranckSambia alias Pefio Espoir Franck

 

 

Bangui, 19 avril 2024 (CNC)

 “Chaque fois que l’on pense avoir cerné ses agissements, il réapparaît sous une nouvelle identité, prêt à semer le trouble et l’arnaque”. Dans les rues de Bangui, un nom résonne avec une sinistre réputation : Sambia espoir Franck  alias  Pefio Espoir Franck. Mais qui est réellement cet individu aux multiples facettes, oscillant entre l’ombre et la lumière, entre l’arnaque et la pseudo-charité ?

 

En 2019, il se faisait connaître sous le nom de Ducasse Espoir Franck, se présentant comme un Canadien kényan. Aujourd’hui, c’est sous les appellations de Pefio et Sambia Espoir Franck qu’il sévit, se drapant de la crédibilité d’un coordinateur d’ONG, la “Synergie Centrafricaine”.

 

Mais derrière ces titres pompeux se cache un passé obscur, une série de méfaits qui s’étendent comme une toile sombre sur la ville de Bangui et ses environs. Il a goûté à la vie derrière les barreaux de la maison centrale de Ngaragba, une expérience qui ne l’a visiblement pas dissuadé de poursuivre ses activités criminelles.

 

Son mode opératoire est aussi insidieux que varié. Se prétendant ingénieur informaticien en réseau, il a réussi à duper même les plus méfiants. Se glissant dans les bureaux sous prétexte de maintenance informatique, il s’est emparé de sommes d’argent conséquentes avant de disparaître dans l’ombre. La directrice du centre national de transfusion sanguine en est un bon exemple des victimes de ce criminel sans pitié

 

Mais son ambition ne s’arrête pas là. Se faisant passer pour un bienfaiteur, il promet monts et merveilles aux habitants, sous prétexte de remplacer le Programme Alimentaire Mondial dans son projet d’aide aux personnes vulnérables. Avec une promesse de carte magnétique et une somme alléchante de 50 000 francs CFA, il a su amadouer et arnaquer les plus vulnérables, semant la désolation derrière lui.

 

Son dernier terrain de chasse ? Le huitième arrondissement, Bégoua, Damara, et actuellement le septième arrondissement de Bangui, et plus précisément le quartier Ouango. Sur place à Bangui, il recrute des photographes et des agents recenseurs jouant le titre des agents de marketing, promettant des rétributions qui ne viennent jamais. Les pauvres citoyens, naïvement confiants, se retrouvent pris au piège de ses manigances, tandis que Pefio Espoir Franck s’enrichit sur leur dos.

 

Mais au-delà de l’argent, c’est le trouble et la méfiance qu’il sème dans son sillage. Les habitants, méfiants et désabusés, ne savent plus à qui se fier. Les autorités, quant à elles, n’ont jamais tenté de mettre fin à ses agissements. Cependant,  l’homme aux mille visages reste insaisissable et poursuit son arnaque jusqu’au village de Faustin Archange Touadera à Damara. Sur place, il a même rencontré le sous-Préfet, lui disant qu’il va refaire la peinture de son bureau gratuitement. Le sous-Préfet accepte, et le lendemain le caméléon disparait dans la nature.  Et ce n’est pas que le sous-préfet qui est son unique victime à Damara. Les chefs des quartiers aussi. .

 

Alors, prudence, citoyens de Bangui et de ses environs. Méfiez-vous des promesses trop belles pour être vraies, des hommes aux identités changeantes. Car derrière le masque de la charité se cache parfois le visage de l’escroc, prêt à frapper dès que l’occasion se présente.

 

Par Gisèle MOLOMA

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Koundé, Ville Fantôme de l’Éducation : Les Enfants Désertent les Salles de Classe pour les chantiers minier

Koundé, Ville Fantôme de l’Éducation : Les Enfants Désertent les Salles de Classe pour les chantiers minier

 

Chantier d'or chinois à Abba, préfecture de la Nana-Mambéré, nord-ouest de la République centrafricaine.
Chantier d’or chinois à Abba, préfecture de la Nana-Mambéré, nord-ouest de la République centrafricaine.

 

 

Bangui, 18  avril 2024 (CNC)

 “À quoi servent les mots inscrits sur les tableaux noirs lorsque les champs et les mines offrent des promesses plus immédiates ? » A En effet, Depuis le début de l’année scolaire à Koundé, dans la préfecture de la Nana-Mambéré, un phénomène alarmant se dessine : le déclin de la fréquentation scolaire. Jadis emplis de cris d’enfants et de l’effervescence de l’apprentissage, les couloirs de l’école résonnent désormais d’un silence inquiétant. Où sont passés les 900 élèves qui avaient franchi les portes de l’école en début d’année ? La réponse est douloureusement claire : la dépravation scolaire gagne du terrain.

 

Selon les propos poignants du directeur de l’école, Monsieur Yéré Silvère Boniface, la raison de cette désertion est à chercher du côté des champs agricoles et des chantiers miniers. Les enfants, pour la plupart âgés de moins de 18 ans, sont irrémédiablement attirés par la promesse de gains immédiats qu’offrent ces labeurs, plutôt que par les perspectives incertaines de l’éducation.

 

Pourtant, ce n’est pas par manque de volonté que ces enfants délaissent les bancs de l’école. Koundé souffre d’un mal profond : le manque cruel d’enseignants qualifiés. Les maîtres parents, présents en lieu et place des pédagogues compétents, peinent à assurer une éducation de qualité. Leur motivation vacille face à des conditions précaires et un salaire insuffisant, les poussant parfois à déserter les salles de classe, laissant ainsi les enfants livrés à eux-mêmes.

 

Cependant, la responsabilité ne revient pas uniquement aux enseignants. Certains parents, désireux d’assurer la subsistance immédiate de leur famille, encouragent même leurs enfants à rejoindre les rangs des travailleurs des champs et des mines. L’école perd ainsi sa place de refuge, reléguée au second plan derrière les besoins urgents de la survie quotidienne.

Face à cette situation désespérée, Monsieur Boniface en appelle à l’action. Il implore les parents d’élèves de se tenir informés de la situation scolaire de leurs enfants, afin d’éviter que ces derniers ne tombent dans les filets de la déscolarisation. De même, il lance un appel pressant au gouvernement, réclamant l’envoi d’enseignants qualifiés pour sauver l’éducation à Koundé de l’abîme imminent.

 

L’école de Koundé, fondée en 1959 avec l’espoir de bâtir un avenir meilleur pour les générations futures, lutte aujourd’hui pour sa survie. Les murs décrépits témoignent du temps qui passe, mais aussi des défis persistants qui entravent le chemin vers le savoir et la réussite.

 

À Koundé, la dépravation scolaire n’est pas seulement un déclin de l’éducation, c’est aussi un déclin de l’espoir. Espérons que ces mots puissent rallumer la flamme de l’apprentissage, avant qu’elle ne soit étouffée à jamais par les ombres de la désillusion.

 

Emmanuel  Gassawi

Correspondant du CNC à Béloko

 

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L’Or de la République Centrafricaine: Entre Élan Économique et Défis de Gouvernance

L’Or de la République Centrafricaine: Entre Élan Économique et Défis de Gouvernance

 

monsieur Rufin Benam Beltoungou, ministre des Mines
monsieur Rufin Benam Beltoungou, ministre des Mines

 

Bangui, 15 avril 2024 (CNC)  

  “L’or aujourd’hui est passé pratiquement comme la première source de revenu de l’État centrafricain dans le secteur minier,” affirme Rufin Beltoungou, ministre centrafricain des Mines et de la Géologie. Cette affirmation audacieuse ouvre le débat sur un sujet de préoccupation nationale et internationale: la gestion et l’exploitation de l’or en République centrafricaine. Quelle réalité se cache derrière ces chiffres prometteurs ? Et quelles sont les implications pour la population centrafricaine et son environnement naturel ?

 

Une progression remarquable mais des ombres au tableau

 

L’économie centrafricaine semble connaître un véritable essor grâce à l’exploitation de l’or, avec une exportation qui est passée de 108 kg en 2017 à presque 2 tonnes en 2023. Cette augmentation significative témoigne de la dynamique positive du secteur. Cette augmentation traduit une volonté du gouvernement de canaliser ce secteur vital à travers l’élaboration d’un document de stratégie nationale.

 

“Nous voulons que l’or qui est produit puisse véritablement profiter à l’État,” souligne le ministre Ruffin Beltoungou, mettant en lumière l’importance de structurer cette manne financière pour le développement du pays. Cependant, l’ombre de l’exploitation illégale et non réglementée plane, notamment celle attribuée à des groupes comme Wagner. Bien que l’interview n’aborde pas directement cette problématique, la question de la fraude et de la contrebande reste un sujet brûlant, soulignant l’importance cruciale de la mise en œuvre effective des stratégies gouvernementales pour le contrôle et la régulation du secteur.

 

Stratégie nationale de l’or: Un pas vers la formalisation et la responsabilisation

 

La mise en place du document de stratégie nationale de l’or représente une initiative louable visant à canaliser les bénéfices de l’exploitation aurifère au profit de l’État et, par extension, de la population. Les axes stratégiques abordent des enjeux clés tels que la formalisation du secteur artisanal, la certification de l’or, l’industrialisation, et surtout, la protection de l’environnement et l’autonomisation économique de la femme. Ces éléments sont cruciaux pour une exploitation durable et équitable de l’or en République centrafricaine. Toutefois, l’efficacité de cette stratégie repose sur sa mise en œuvre concrète et sur la capacité du gouvernement à encadrer et contrôler réellement le secteur face aux défis de la fraude et de l’exploitation illégale.

 

Jules César Yaganza, inspecteur central au ministère des mines, abonde dans ce sens, mettant en avant les initiatives prises pour mieux exploiter cette ressource. Il évoque la création d’une unité de recherche géologique et minière comme un pas vers l’autonomie en matière de connaissances et d’exploitation des ressources minérales. Toutefois, le chemin vers une exploitation durable et équitable est semé d’embûches, notamment en termes de surveillance et de contrôle des activités minières, particulièrement dans les zones difficiles d’accès.

 

La problématique de la surveillance et du contrôle

 

La question de la surveillance et du contrôle des exploitations minières, notamment dans les zones difficiles d’accès, demeure un défi majeur. L’effort pour encadrer les artisans miniers et réduire l’impact environnemental de leurs activités est nécessaire mais complexe à réaliser. L’existence d’une unité de recherche géologique et minière (URGM) est une initiative prometteuse pour mieux connaître et valoriser les ressources minérales du pays. Cependant, l’effectivité de ces mesures dans la réduction de la fraude et la protection de l’environnement reste à observer.

 

L’interview avec les responsables du ministère des Mines et de la Géologie offre une perspective optimiste sur le potentiel de l’exploitation de l’or en

tant que moteur de développement économique pour la République centrafricaine. Néanmoins, l’optimisme affiché par les officiels doit être tempéré par la

prise en compte des réalités sur le terrain, notamment la fraude, l’exploitation illégale et les impacts environnementaux. La réussite de la stratégie

nationale de l’or dépendra de sa capacité à adresser ces enjeux, tout en garantissant que les bénéfices de l’exploitation aurifère profitent véritablement

à l’ensemble de la population centrafricaine.

 

Par Alain Nzilo

 

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Célébration à Cantonnier de 130 ans d’Évangélisation catholique  en République centrafricaine

Célébration à Cantonnier de 130 ans d’Évangélisation catholique  en République centrafricaine

 

Participants en habits liturgiques lors de la célébration à Cantonnier du 130e anniversaire de l’évangélisation catholique en République Centrafricaine, reflétant l’esprit communautaire et la joie.”
CopyrightCNC

 

 

Bangui, 19 avril 2024 (CNC)  

 “L’évangile transforme le milieu et c’est ça l’objectif de l’évangile ». Ces paroles résonnent avec force dans la paroisse catholique Saint-Jean de Cantonnier, alors que la communauté célèbre le 130ème anniversaire de l’évangélisation de l’église catholique en République centrafricaine. Le père Vianney Koualet, figure emblématique de la paroisse, partage avec conviction les fruits de cette longue histoire d’évangélisation et les défis qui se profilent à l’horizon.

 

L’évangile, depuis ses premières semences il y a plus d’un siècle, a été un catalyseur de changement en République centrafricaine. Comme l’exprime le père Vianney Koualet, il a été à l’origine de nombreuses avancées, transformant non seulement les cœurs, mais aussi les sociétés. Des écoles ont été érigées, des hôpitaux ont ouvert leurs portes, et des efforts ont été déployés pour améliorer les conditions sociales. Ainsi, l’évangile n’est pas seulement une doctrine religieuse, mais une force qui façonne les réalités tangibles de la vie quotidienne.

 

Mais au-delà des réalisations matérielles, le père Koualet souligne un aspect plus profond de l’évangile : la création de liens humains et de fraternité. C’est à travers cette lentille que l’évangile trouve sa véritable expression, en unifiant les individus dans une communauté de foi et de solidarité. Dans un pays marqué par les défis socio-économiques et les divisions, cette fraternité sans frontières devient un témoignage puissant de l’impact durable de l’évangile.

 

Pourtant, alors que la paroisse célèbre son passé, elle se tourne également vers l’avenir avec un sentiment de responsabilité. Cantonnier, la localité frontalière centrafricaine qui abrite la paroisse, est confrontée à des défis persistants, en particulier en ce qui concerne la sécurité et les infrastructures. Le père Koualet reconnaît ces défis avec lucidité, affirmant que le taux de criminalité élevé et le manque d’institutions sociales essentielles entravent le développement de la communauté.

 

Cependant, dans cette réalité difficile, le père Koualet et la communauté de Saint-Jean de Cantonnier voient une opportunité de témoigner de la puissance de l’évangile. Ils s’engagent à faire de Cantonier un lieu où règne la paix et la prospérité, où les valeurs de l’évangile imprègnent chaque aspect de la vie quotidienne. C’est un défi immense, mais comme le souligne le père Koualet, avec la foi et la grâce de Dieu, rien n’est impossible.

 

Ainsi, alors que l’église catholique commémore son arrivée en République centrafricaine il y a 130 ans, elle ne se contente pas de regarder en arrière, mais elle regarde aussi en avant avec espérance et détermination. Son histoire est un rappel que l’évangile n’est pas simplement un événement du passé, mais une force vivante qui continue de transformer les individus et les communautés aujourd’hui et pour les générations à venir.

 

Emmanuel  Gassawi

Correspondant du CNC à Béloko

 

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Boali : Mandjo-Didango sous le Signe du Mystère,  Un Homme Abattu et la Population en Fuite

Boali : Mandjo-Didango sous le Signe du Mystère,  Un Homme Abattu et la Population en Fuite

 

Un élément du sixième bataillon des forces armées centrafricaine à Boali.
Un élément du sixième bataillon des forces armées centrafricaine à Boali. A soldier from Territorial Intervention Brigade 6 (BIT6) of the Central African Armed Forces (FACA) stands in front of a sign saying “we will fight from sunrise to sunset” in the empty streets of Boali on January 10, 2021. (Photo by FLORENT VERGNES / AFP)

 

Bangui, 19 avril 2024 (CNC)  

 “Dans l’ombre de la nuit, le destin d’un village bascule. Une détonation, puis une autre, et bientôt le silence pesant de l’horreur. Le village Mandjo-Didango, situé dans les terres de Boali, se vide lentement de ses habitants, emportant avec lui les murmures d’une tragédie qui secoue la préfecture de l’Ombella-Mpoko.”

 

Dans le cœur de Boali, au sein de la préfecture de l’Ombella-Mpoko, un drame silencieux se déroule. Mandjo-Didango, un hameau paisible, situé à 27 kilomètres de la ville, est en proie à une crise sans précédent. Le 15 avril dernier, un événement tragique a semé la terreur dans ses ruelles tranquilles, conduisant à une fuite massive de ses habitants.

 

Selon Eric Mukono, le chef respecté de Mandjo-Didango, le drame a commencé dans l’obscurité de la nuit. Vers 19 heures, une série de détonations a déchiré le calme de la soirée, faisant naître des appréhensions. Ce n’était pas un simple acte de chasse, comme on aurait pu le croire initialement, mais bien le sinistre présage de l’horreur à venir. Un jeune du village, bravant la peur, a affronté un prétendu rebelle, mettant fin à ses jours. Mais cette justice improvisée a déclenché une réaction en chaîne, précipitant la fuite désespérée des résidents de Mandjo-Didango.

 

“J’ai dit à toute la population de fuir, parce qu’avec cela, ça ne peut pas marcher,” explique Mukono, dont la voix trahit le poids du chagrin et de la responsabilité. Les 627 âmes qui peuplaient autrefois les rues de Mandjo-Didango se sont dispersées, cherchant refuge dans les villes avoisinantes telles que Boali et Bangoko. La menace persistante des groupes armés a transformé leur foyer en un lieu inhospitalier, forçant Mukono à prendre des mesures drastiques pour assurer la sécurité de son peuple.

 

La situation humanitaire, déjà précaire, s’aggrave chaque jour davantage. Mukono lance un appel urgent aux organisations humanitaires, implorant leur assistance pour soulager les souffrances de sa communauté démunie. Mais ses prières ne s’adressent pas seulement aux cieux ; il implore également le gouvernement central de prendre des mesures concrètes pour garantir la sécurité de ses concitoyens.

 

“Au gouvernement central, vous savez, 10 000 habitants vivent dans le secteur Pama,” souligne-t-il, soulignant l’ampleur du défi auquel est confrontée la région. Les promesses de protection restent lettre morte, laissant les habitants de Mandjo-Didango à la merci des forces obscures qui rôdent dans l’ombre.

 

La situation critique de Mandjo-Didango est un cri de détresse qui résonne à travers les terres de l’Ombella-Mpoko. Alors que le village se vide de ses habitants et que la peur se propage tel un sombre nuage, il est impératif que des actions concrètes soient entreprises pour restaurer la paix et la sécurité. Car tant que Mandjo-Didango demeurera un symbole de la tragédie humaine, la préfecture de l’Ombella-Mpoko restera en proie aux ténèbres de l’incertitude et de la peur.

Par Ghislain Ngara

 

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Fléau des accidents de la route : Baboua sous tension

Fléau des accidents de la route : Baboua sous tension

 

accident d'un taxi brousse dimanche près de Baboua, à une centaine de kilomètres de Bouar, dans la préfecture de la Nana-Mambéré
Accident d’un taxi brousse dimanche près de Baboua

 

 

Bangui, 19 avril 2024 (CNC)  

 Dans la sous-préfecture de Baboua, située au cœur du nord-ouest de la République centrafricaine, un sombre constat émerge : les accidents de la route ravagent des vies, semant le deuil et l’angoisse parmi les habitants. Alors que deux nouveaux drames viennent assombrir la région, les autorités locales tirent la sonnette d’alarme, appelant à une prise de conscience urgente de la part des conducteurs de motocyclettes et des chauffeurs.

 

La journée du mardi dernier a été marquée par deux tragédies successives. Au Village Lokoti-Yalewen, le matin même, le destin a basculé lorsqu’un conducteur de motocyclette, chargé de bidons de carburant, a heurté mortellement une jeune écolière devant l’école locale. La scène tragique témoigne de l’urgence de mesures préventives pour endiguer cette vague d’accidents.

 

En soirée, un autre coup dur a frappé la communauté de Baboua. Aux alentours de 18 heures, un jeune homme du nom d’Oumarou Mathieu, résidant au village Dongbaiké, a perdu la vie après avoir violemment heurté une pierre sur la chaussée à la sortie ouest de Baboua. Les conséquences fatales de cet incident révèlent la fragilité de la sécurité routière dans la région.

 

Ces récents drames s’ajoutent à une série d’accidents dévastateurs. Il y a à peine quelques jours, des soldats FACA (forces armées centrafricaines)  ont été impliqués dans un accident survenu dans la même localité, tandis qu’un autre cas tragique a ébranlé le village de Dongbaiké. Un blessé grave lutte encore pour sa vie, entre les mains des soignants à Baboua.

 

Face à cette escalade de la tragédie, les autorités locales lancent un appel pressant à la prudence et à la responsabilité. Les conducteurs de motocyclettes et les chauffeurs doivent prendre conscience de leur rôle crucial dans la préservation de vies humaines. Des mesures de sensibilisation et d’éducation routière pourraient s’avérer cruciales pour inverser cette tendance alarmante.

 

Alors que Baboua pleure ses enfants emportés trop tôt par des accidents évitables, l’heure est à l’action. La sécurité routière ne doit pas être un luxe, mais une priorité absolue. En conjuguant efforts des autorités, engagement des conducteurs et sensibilisation de la population, il est possible de mettre un frein à cette spirale de la tragédie. L’avenir de Baboua dépend de la vigilance et de la responsabilité de chacun sur les routes.

 

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