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vendredi, 26 juillet 2024
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Birao : La population dénonce le rôle du ministre            Arnaud Djoubaye Abazène dans les exactions de Wagner

Birao : La population dénonce le rôle du ministre            Arnaud Djoubaye Abazène dans les exactions de Wagner

 

Le ministre d'État en charge de la justice Arnaud Djoubaye Abazene copyright CNC
Le ministre d’État en charge de la justice Arnaud Djoubaye Abazene. copyright CNC

 

 

Bangui, 20  mai 2024 (CNC) –À Birao, particulièrement dans les villages Roukoutou et Matala ,  où  la terreur règne après les exactions commises par les mercenaires de Wagner la semaine dernière . Les habitants pointent du doigt le ministre de la Justice, Arnaud Djoubaye Abazène, qu’ils accusent d’être à l’origine de ces violences. Selon eux, c’est lui qui aurait signalé la présence d’armes et des minutions de guerre dans leurs localités respectives, incitant les mercenaires du groupe Wagner à mener des raids destructeurs.

 

Selon des témoignages recueillis auprès de la population locale, il ne fait aucun doute, le ministre Arnaud Djoubaye Abazène serait derrière la souffrance d’une partie de la population de la Vakaga. Il est responsable de leurs malheur actuelles.

Notons que Arnaud Djoubaye Abazène est originaire de ladite préfecture, bien que de l’ouest, vers Gordil, tandis que la ville attaquée se trouve à l’est, en allant vers la frontière avec le Soudan.

 

La population affirme que le ministre, ayant des liens avec ses neveux rebelles et a un passé criminel, aurait signalé la présence d’armes à l’intérieur de certaines maisons dans ces localités, notamment cachées par des jeunes, incitant ainsi les mercenaires du groupe Wagner à mener des fouilles violentes. Les habitants de Birao sont convaincus que Arnaud Djoubaye Abazène a financé plusieurs activités criminelles dans la région, y compris la violence à Birao, Bria  et Ndélé en 2020. Les accusations suggèrent qu’il a soutenu financièrement et armé des groupes responsables des massacres et des déplacements massifs de population en avril 2020.

 

Les antécédents du ministre alimentent ces suspicions.  Ces nouvelles accusations viennent s’ajouter à la liste des griefs contre le ministre. Les habitants dénoncent son rôle présumé dans l’orchestration des exactions commises par les mercenaires de Wagner, et soulignent que ses actions sont motivées par des intérêts personnels et politiques, au détriment de la sécurité et du bien-être de la population.

 

La situation à Birao est symptomatique des tensions et des luttes de pouvoir qui déstabilisent le pays, avec des conséquences tragiques pour les populations. Les appels à l’aide et au gouvernement pour intervenir sont restés sans réponse, laissant les habitants livrés à eux-mêmes dans une terreur continue. La violence semble inépuisable, et les habitants, tentant désespérément de fuir les violences, se réfugient dans la brousse ou à Birao centre, abandonnant des villages désertés et des vies brisées.

 

En rappel, notre précédent article publié le vendredi dernier sur CNC décrivait les exactions récentes des mercenaires de Wagner à Birao, où la terreur et la violence ont été utilisées pour soumettre la population. Aujourd’hui, les nouvelles accusations contre le ministre Arnaud Djoubaye Abazène ajoutent une dimension politique à cette crise, révélant l’étendue des défis auxquels font face les habitants de la Vakaga. Le peuple attend une réponse claire du gouvernement et une prise de responsabilité pour mettre fin à cette spirale de violence et de corruption.

 

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RCA : Léger report du paraphe de l’accord de Khartoum

 

 

Khartoum (CNC) – Après d’âpres négociations entre le gouvernement et les quatorze groupes armés en Centrafrique, voilà un accord dit de paix et de réconciliation nationale a été conclu, dans l’après-midi de samedi 2 février dernier.

 

C’était une fierté pour les délégations centrafricaines venues à ces pourparlers, mais aussi une fierté pour les facilitateurs de l’Union africaine et des Nations unies, ainsi que pour les autorités soudanaises qui ont accepté d’accueillir ces assises sur leur terre.

C’est ainsi qu’à la demande du gouvernement soudanais, la cérémonie de par Mohamed Ahmed, ministre soudanais des affaires étrangères à l’honneur des délégations centrafricaines à ce dialogue de Khartoum.

Évidemment, il y a l’objet de fierté vue que les participants ont pu se mettre d’accord sur ”les questions essentielles que les groupes armés ont posées au Chef de l’État’, comme l’a souligné Firmin Ngrebada, Directeur de cabinet du Président de la République. Il faudra bien pour Touadera de venir savourer personnellement ce succès. A en croire certaines indicretions surplace à Khartoum, il y aura, ce dimanche, une modeste cérémonie de paraphe du projet de l’accord qui sera signé prochainement à Bangui. Cette cérémonie devrait avoir lieu en présence de Touadéra et certains présidents dont Omar El Béchir, car le grand du travail, à en croire le Adolph Nahayo, Ambassadeur de la CEEAC en Centrafrique, ”c’est la phase de mise en oeuvre de cet accord qui requiert l’implication de tous y compris la communauté internationale, les partenaires et amis de la République centrafricaine”.

Aux dernières nouvelles, Touadéra aurait déjà quitté Bangui pour Khartoum.

 

Centrafrique : Extrême tension au sommet de l’État, le conflit entre Touadéra et Meckassoua s’embrase

Centrafrique : Extrême tension au sommet de l’État, le conflit entre Touadéra et Meckassoua s’embrase

 MECKASSOUA ET TOUADERA

 

Bangui, le 23 mars 2017.

Par : Gisèle Moloma, CNC.

Incroyable mais vrai ! Les relations, déjà très exécrables depuis septembre 2016, entre le président Faustin Archange Touadera et le Très Honorable Abdoul Karim Meckassoua sont sur le point d’atteindre son apogée, voire fissurées complètement. Les tensions de ces derniers mois, renforcées par les violents affrontements verbaux d’avant hier au stade  Omnisport entre le ministre de la Défense nationale Joseph Yakété et l’honorable député de Paoua 2et deuxième vice-président de l’Assemblée nationale Timeléon Mbaïkoua ne laisse aucun doute que la rupture tant annoncée par les médias entre le President Touadéra et son ex-allié Karim Meckassoua est arrivée.

Si jusque-là, le président de la République Faustin Archange Touadéra et son ami président de l’Assemblée nationale Abdoul Karim MECKASSOUA cogèrent, à leurs manières, leurs relations conflictuelles et dégradantes, le cuisant échec infligé aux honorables de « Cœur uni » et à leurs parrains politiques, a, visiblement, permis aux deux camps de doter leurs éléments de grenades à main incapacitantes et a fourni les occasions d”embrasement de l’ensemble de l’Exécutif et de Législatif. Pour un rein, le plus audacieux lâche sa goupille. Désormais, l’ensemble du gouvernement, députés « Cœur uni » ; la garde présidentielle et quelques conseillers à la présidence semblent tous, s’aligner sans condition, derrière le président Touadéra contre tous les membres du Bureau de l’Assemblée  nationale dirigé par le Très Honorable Abdoul Karim Meckassoua. Ce jeu dangereux qui ne fait pas sourire les Centrafricains remet dangereusement le pays sur la voie de chaos et de la guerre civile. Que s’est-il passé exactement ? Décryptage.

Les faits déclencheurs.

Des Conventions minières injustes aux bâillons instaurés par le Très Honorable Meckassoua, neutralisant ainsi le ministre Dondra de s’exprimer devant les députés lors du passage de la DG de FMI à l’Assemblée nationale ont semis les germes desdits conflits.

D’après nos analyses et les informations recoupées, deux faits de moindre importance étaient à l’origine de cette mésentente au sommet de l’État. Le premier, concerne les projets des Conventions d’exploitations des ressources minières soumis au Bureau de l’Assemblée nationale pour l’approbation de son président Abdoul Karim MECKASSOUA et le second, concerne l’opposition faite, à juste titre, au ministre Dondra  de prendre la parole devant les députés lors du passage de la Directrice générale du fond monétaire international ((FMI) à l’Assemblée nationale.

Dans le premier cas et, d’après nos informations, le président Abdoul Karim Meckassoua, n’avait pas du tout apprécié l’interprétation faite par le président Touadera et ses conseillers de l’article 60-2 de la Constitution, lui donnant, à lui seul, la responsabilité totale d’approuver ou non, des Conventions financières ou Contrats miniers et ce, en lieu et place de l’Assemblée nationale qui compose tous les députés. Et le camp Touadéra, c’est incompréhensible et inadmissible le temps que prend, de façon dilatoire, Abdoul Karim Meckassoua pour approuver les 4 Conventions en souffrance sur son bureau.

Dans le second cas, c’est le refus catégorique et justifié du Très Honorable Abdoul Karim Meckassoua au ministre Dondra de prendre la parole après l’intervention de la Directrice générale du Fonds monétaire international ((FMI) à l’Assemblée nationale. Ce refus, considéré comme une muselière par un ancien ministre, est très mal pris par le ministre Dondra. Il l’a fait savoir  plusieurs reprises devant les Conseils des ministres et au finish, il a instauré un bouchon allumeur entre les deux Institutions.

D’après nos informations, le Bureau de l’Assemblée s’apprête à juger « vampiriques » pour le peuple centrafricain, 3 des 4 Conventions minières déjà signées par le président Touadéra. « Toutes les 4 Conventions ne donneront pas des emplois aux Centrafricains comme le pense à tort le ministre conseiller spécial du président Touadéra Fidel NGOUADJIKA ». Affirme un député proche de Meckassoua qui a pu jeter un œil sur ces Conventions.

Tous conflits latents ne peuvent que s’acheminer vers des escalades verbales, physiques ou matérialisées sous d’autres formes punitives. Tels sont les différents cas que subit depuis décembre 2016 l’Institution du Très Honorable Meckassoua. De sevrage financier aux escalades verbales ou physiques.

Sevrage financier de l’Assemblée nationale

En muselant, par un bâillon, le ministre des Finances à prendre la parole lors de passage de madame la Directrice générale de FMI à Bangui, le Très Honorable Abdoul Karim MECKASSOUA avait oublié qu’il a lui-même « semé en paquet » les difficultés que son Institution récoltera en termes d’argent. Pour preuve, depuis janvier 2017, tous les appels de fonds venus de l’Assemblée nationale ne trouvent pas d’interlocuteur au ministère de Dondra.

« S’il a empêché notre ministre de parler, nous l’empêcherons de marcher. Bâillon dans la bouche contre bâton dans les roues », renchérit un cadre du ministère des Finances.

Joignant l’acte à la parole, les indemnités des deux dernières sessions extraordinaires ainsi que celles de la session ordinaire actuelle ne sont pas payées. À défaut d’argent en sus, les fournitures des bureaux manquent dans l’Administration parlementaire. Les toilettes tout comme l’ensemble des fonctionnaires parlementaires subissent les dégâts collatéraux de ces conflits « MECKASSO-TOUADERa ». Les membres du bureau, eux, s’attendent à s’affronter jour et nuit aux forces de l’ordre et aux membres du gouvernement.

Affrontements verbaux, arrestations et détentions illégales comme moyens de pressions du gouvernement.

Si à l’Assemblée nationale, ils tentent de minimiser la portée de cette mésentente, à la Présidence de la République, ils veulent à tout prix finir avec le président de l’Assemblée nationale Abdoul Karim MECKASSOUA et tous ceux qui tentent de le soutenir. Pour y arriver, une campagne de diabolisation généralisée a été pensée et mise en œuvre pour discréditer l’ensemble des députés proches de l’honorable MECKASSOUA et lui-même. Ce qui a poussé non seulement les éléments de la garde présidentielle à arrêter, fouiller et ramener manu militari à la SRI  le député de Bambio et 2e membre du bureau de l’Assemblée nationale Aristide GOUNDISSA. Il a fallu l’intervention du 1er Vice président de son Institution Aurélien Simplice Nzigas pour qu’Aristide GOUNDISSA et son aide de camp recouvrent la liberté après deux heures  de détention.

Certains membres du gouvernement aussi prennent fait et cause de leur patron Faustin Archange Touadéra si d’aventure ils trouvent sur leur chemin un député membre du bureau parlementaire. C’est ce qui est arrivé à l’honorable Timoléon MBAÏKOUA député de Paoua 2 et 2e Vice-Président de l’Assemblée nationale au stade omnisport lors de tournoi éliminatoire d’afrobasket 2017 entre la Centrafrique et le Congo Brazzaville.

D’après l’un de nos correspondants témoin de l’évènement de ce jour, c’est le ministre de la Défense Joseph Yakété qui a ouvert le bal des escalades verbales entre lui et Timoléon MBAÏKOUA lorsque ce dernier a fait appel à son aide de camp de venir le chercher.

Empêché d’atteindre l’honorable par l’aide de camp du ministre Yakété, ce dernier, en suivant les discussions entre les deux frères d’armes, il s’est interféré pour poser des questions à son aide de camp en ces termes : « ce monsieur est civil et militaire ? »  L’aide de camp de l’honorable répond à son ministre « je suis militaire et aide de camp de l’honorable   Timoléon MBAÏKOUA ».

L’honorable s’y mêle à son tour et répond à Yakité : « Toi aussi tu es un civil ».

Et c’est en écoutant le nom et titre de Timoléon MBAÏKOUA, que le ministre Yakété s’est fait piquer par lui-même par les insectes en charge de transmission de conflits “MECKASSO-TOUADERO” qu’il avait en tête.

« Député, député. Député c’est qui ? Vous ne respectez pas des ministres ? » Crie le ministre Yakété, tenu en position de maître YANG à côté de sa femme.

« C’est un incident de trop » s’énerve l’honorable. « le bureau de l’Assemblée serait saisi pour correction » conclut l’honorable.

« Nous avions l’impression qu’ils ont des antécédents conflictuels » ont fait savoir, à CNC, certains témoins qui ont peu intervenir pour séparer les deux camps.

D’après les dernières informations parvenues à notre Rédaction, le ministre Joseph Yakété est appelé à la barre des députés ce lundi et mardi son collègue de l’Intérieur Jean Serge Bokassa.

Qui va vraiment jouer la médiation dans ce conflit ?

Pour le moment, personne. Les Chefs d’État d’Afrique centrale  ne veulent pas intervenir dans cette affaire, d’autant plus que sur d’autres affaires des groupes armés, les choses ne semblent pas bouger.

Accusé régulièrement d’être derrière les mouvements armés de la Séléka en province par les proches du président Touadéra, le président de l’Assemblée nationale, l’honorable Karim Meckassoua se trouve depuis quelques jours en République Démocratique du Congo. Selon un conseiller du président Touadera, il tente de persuader le président Kabila d’intervenir comme médiateur dans cette affaire.

Si ce même jeu avait été vu au temps de la transition, celui du temps du Professeur Touadera est très violent. Il comporte tous les signaux d’une longue guerre du positionnement.

Copyright@2017CNC.

ALERTE INFO : décapitation à Bouca,  le gouvernement fait pipi sur lui dans un communiqué de presse

ALERTE INFO : décapitation à Bouca,  le gouvernement fait pipi sur lui dans un communiqué de presse

 

Bangui, 30 juin 2023 (CNC) -- Dans un acte de soumission choquant, le ministre de la Défense de la République centrafricaine, Jean-Claude Rameau Biro, s'est empressé de présenter ses excuses aux instructeurs du groupe de mercenaires russe, Wagner. La raison ? Les déclarations supposément déplaisantes du conseiller présidentiel Fidèle Gouandjika à leur égard. C'est l'apothéose de l'ironie et de la critique dans le domaine de la diplomatie !
Jean-Claude Rameau Biro

 

 

 

Le 23 juillet, Bouca, préfecture de l’Ouham-Fafa, a été le lieu d’une barbarie sans nom. Deux Centrafricains, un ex-chef anti-balaka et son garde du corps, ont été sauvagement décapités par les mercenaires russes du groupe Wagner, avec la participation active de soldats de l’armée nationale. Face à l’indignation provoquée par la diffusion des images macabres, le gouvernement centrafricain s’enfonce dans un déni grotesque et dangereux.

 

Bangui, 26 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Décapitation à Bouca: Une opération sanglante dès l’aube.

 

Vers 4h du matin, mardi dernier, les habitants de Bouca ont été brutalement réveillés par des tirs nourris d’armes lourdes. Les mercenaires Wagner, venus de leur base de Batangafo, ont lancé l’assaut contre le domicile de José Béfio, un ancien chef anti-balaka brièvement intégré dans l’armée nationale. Pendant deux heures, le quartier SOCADA a été le lieu d’échanges de tirs intenses, forçant la population terrorisée à fuir dans la brousse environnante.

Deux corps décapités placés dans une scène macabre
De gauche à droite, le corps décapités de l’ancien général de la milice Anti-Balaka de Bouca, monsieur Josué Béfio, et de son garde du corps mis en scène par les mercenaires russes

 

Décapitation à Bouca: une exécution sommaire d’une cruauté inouïe.

 

Après avoir capturé José Béfio et son garde du corps, les Wagner, appuyés par des soldats des FACA qualifiés de “vaillants” par le gouvernement, les ont conduits à la base militaire de Bouca. Au mépris total de toute procédure légale, ils ont procédé à une exécution sommaire d’une cruauté inimaginable. Les deux hommes ont été attachés, puis décapités à l’arme blanche. Dans une mise en scène macabre visant à terroriser la population, leurs têtes ont été placées entre leurs jambes écartées avant d’être photographiées et diffusées sur les réseaux sociaux.

 

Le gouvernement s’enfonce dans un déni absurde.

 

Face à l’indignation provoquée par ces images, le ministère de la Défense a publié un communiqué qui confine au ridicule. Dans ce texte lu à la radio nationale, les autorités osent qualifier les mercenaires Wagner de “spécialistes russes”. Une affirmation qui relève de l’insulte à l’intelligence face aux nombreuses exactions documentées de Wagner en Centrafrique.

 

Le communiqué reconnaît l’élimination de deux “rebelles” dont José Béfio, tout en prétendant cyniquement ignorer le sort de leurs corps. Cette incohérence flagrante trahit les efforts désespérés du gouvernement pour dissimuler la vérité, au mépris total des preuves accablantes.


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Des justifications fallacieuses qui ne trompent personne.

 

Le ministère tente maladroitement de justifier l’opération en parlant de “bandits” terrorisant la population. Or, José Béfio était un ex-chef anti-balaka reconverti dans l’armée nationale. Même s’il a quitté l’armée, son exécution sommaire, loin de tout cadre légal, révèle la nature expéditive et barbare des actions conjointes de Wagner et des FACA.

 

L’invocation d’une prétendue “gratitude” de la population locale sonne particulièrement faux. Quel citoyen pourrait se réjouir de voir son pays livré à des mercenaires étrangers et à une armée nationale agissant en toute impunité, au mépris total des lois nationales et internationales ?

 

Un déni absurde face à l’évidence.

 

Dans son communiqué, le gouvernement atteint des sommets d’absurdité en prétendant que les images seraient “d’origine inconnue” et pourraient être “le résultat d’une manipulation orchestrée par les ennemis de la République Centrafricaine”. Cette affirmation grossière est un affront à la vérité et à l’intelligence des Centrafricains. Les images sont d’une clarté glaçante : les têtes des victimes sont placées devant leurs corps décapités, et les habitants de Bouca ont clairement identifié José Béfio et son garde du corps. Les familles des victimes ont d’ailleurs confirmé qu’il s’agissait bien de leurs proches. Cette tentative désespérée du gouvernement de nier l’évidence ne fait que renforcer sa complicité dans ces crimes odieux et son mépris total pour la population qu’il est censé protéger.

Un mépris total pour l’État de droit.

 

En prétendant qu’une “enquête est ouverte”, le gouvernement fait preuve d’un cynisme effarant. Comment croire à une investigation impartiale quand les autorités nient l’évidence même des faits et couvrent systématiquement les exactions des mercenaires russes et de leurs propres soldats ?

 

Ce communiqué révèle l’abandon total de la souveraineté centrafricaine au profit de Wagner, qui agit comme une force d’occupation sans aucun contrôle. Le gouvernement, par son déni et sa complicité, se rend coupable de haute trahison envers son propre peuple. Une véritable honte nationale.

 

L’urgence d’une réaction internationale.

 

Face à cette barbarie et au naufrage de l’État centrafricain, une réaction forte de la communauté internationale s’impose. La Cour pénale internationale doit se saisir immédiatement de ces crimes de guerre flagrants, parfaitement documentés.

 

Le silence assourdissant des Nations Unies et des grandes organisations de défense des droits humains est incompréhensible. Leur inaction face à ces atrocités répétées les rend de facto complices de ces crimes contre l’humanité.

 

Un appel au sursaut du peuple centrafricain.

 

Il est grand temps que le peuple centrafricain se lève contre cette dérive autoritaire qui bafoue sa dignité et compromet l’avenir du pays. La société civile, les leaders religieux et les intellectuels ne peuvent rester silencieux face à cette barbarie qui souille leur nation.

 

La Centrafrique mérite infiniment mieux que d’être livrée à des mercenaires sanguinaires et à un gouvernement fantoche qui a perdu toute légitimité. L’heure est venue pour les Centrafricains de reprendre en main leur destin et d’exiger le départ de ces forces obscures qui plongent leur pays dans l’abîme.

 

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Guerre des maîtresses du président : Sylvie Baïpo-Temon déclenche les hostilités

Guerre des maîtresses du Président : Sylvie Baïpo-Temon déclenche les hostilités

 

Les 3 maitresses ministres du president Touadera. De gauche à droite, Sylvie Baïpo Témon, Sista Ngola Poto RAMADAN et Josiane Lina Bemakassoui
Les 3 maitresses ministres du president Touadera. De gauche à droite, Sylvie Baïpo Témon, Sista Ngola Poto RAMADAN et Josiane Lina Bemakassoui

 

Une bataille féroce fait rage au sein du gouvernement centrafricain, opposant les maîtresses du Président Faustin-Archange Touadéra. Cette lutte de pouvoir, qui tourne à l’espionnage et aux attaques personnelles, paralyse l’action gouvernementale et discrédite les plus hautes institutions du pays.

 

Bangui, 26 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Espionnage et querelles d’alcôve au sommet de l’État: Sylvie Baïpo-Temon en tête.

 

Selon nos sources, plusieurs ministres, dont Sylvie Baïpo-Temon aux Affaires étrangères, se livrent une guerre d’influence acharnée pour gagner les faveurs du Président. Chacune tenterait d’espionner les faits et gestes de Touadéra : ses déplacements, ses repas, ses lieux de sommeil. Cette surveillance obsessionnelle témoigne de l’atmosphère délétère qui règne au sommet de l’État.

À lire aussi : Loi Anti-Corruption : Une Mascarade pour Endormir les Centrafricains

 

La bataille du français parlé et écrit : prétexte à un déferlement d’attaques personnelles.

 

Sylvie Baïpo-Temon a déclenché une nouvelle phase dans ce conflit en se vantant d’être la seule à maîtriser correctement le français au sein du gouvernement. “Certaines ne savent même pas parler, elles s’expriment comme si elles n’avaient jamais été à l’école”, aurait-elle déclaré, citant son diplôme d’économiste obtenu en France.

 

Ces propos ont provoqué une réaction en chaîne d’une violence inouïe. Une rivale aurait rétorqué que Baïpo-Temon “n’est pas belle” et ne doit sa position qu’à “sa taille mince” et “ses activités sur le lit” avec le Président. La ministre des Affaires étrangères a été qualifiée de “vulgaire fille”, illustrant le niveau affligeant des échanges entre membres du gouvernement.

À lire aussi : La CPS arrête Edmond Beina, accusé de meurtres et d’extermination

 

Un conseil des ministres qui tourne au fiasco.

 

La situation a atteint son paroxysme lors d’un récent Conseil des ministres. Le Pr. Filakota, ministre de l’Économie, aurait violemment protesté contre l’incompétence de certains de ses collègues : “Comment ces personnes ont-elles pu être nommées ministres ? C’est incroyable alors qu’il y a des gens capables dans ce pays”. Il aurait même frappé du poing sur la table, exprimant son exaspération face à l’incapacité de certains ministres à comprendre les dossiers.

 

Sylvie Baïpo-Temon : accusations de corruption et révélations embarrassantes.

 

Au-delà des attaques personnelles, des accusations graves de corruption sont portées. Une ministre du gouvernement, qui n’est pas la maîtresse du Président Kongoboro, aurait qualifié Sylvie Baïpo-Temon de “deuxième personnalité du gouvernement ayant le plus arnaqué les libanais dans ce pays”. Elle l’accuse de profiter de son expérience gouvernementale pour “piller” et “arnaquer”.

 

Le passé de Baïpo-Temon est également remis en question. Selon une collègue, elle devrait sa maîtrise du français à son départ en France durant sa jeunesse, suite au divorce de ses parents. Elle y aurait été élevée par son beau-père français, ce qui contraste avec son positionnement actuel pro-russe et anti-français.

 

Un gouvernement au bord de l’implosion.

 

La tension est telle que certains craignent des affrontements physiques entre ministres. Un précédent existe déjà : Sylvie Baïpo-Temon et la fille du ministre de la Santé se seraient battus il y a quelques mois, transposant les querelles de jalousie depuis plusieurs mois.

 

Cette situation chaotique paralyse l’action gouvernementale et sape la crédibilité de l’État centrafricain. Alors que le pays fait face à de nombreux défis, ses plus hauts responsables semblent davantage préoccupés par leurs querelles personnelles que par l’intérêt général.

 

L’absence de réaction du Président Kongoboro face à ces dérives interroge. Son silence apparent pourrait être interprété comme un aveu de faiblesse, voire une forme de complaisance envers ce système clientéliste qui gangrène les institutions.

 

Une réaction forte et immédiate s’impose pour restaurer l’autorité de l’État et la confiance des citoyens. Sans un sursaut rapide, c’est l’avenir même de la République centrafricaine qui pourrait être compromis par ces luttes intestines indignes au sommet du pouvoir.

 

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Bangui joue au poker menteur avec les fonds de la BAD

Bangui joue au poker menteur avec les fonds de la BAD

 

Mamady Souare, représentant-pays de la banque africaine de développement (BAD) en République centrafricaine, portant un costume foncée et cravate colorée bleue rayée de blanc, posant lors d'une photo personnelle
Mamady Souare, représentant-pays de la banque africaine de développement (BAD) en République centrafricaine

 

La récente annonce d’un projet de centre hospitalier de cardiologie à Bangui par le gouvernement centrafricain fait débat. En effet, ce projet puiserait dans les fonds alloués par la Banque Africaine de Développement pour la construction d’un corridor de transport entre Pointe-Noire, Brazzaville, Bangui et N’Djamena. Cette décision remet en cause la gestion des financements internationaux et interroge sur la capacité du pays à mener à bien ses projets d’infrastructure. Elle dévoile également les pratiques de réaffectation des fonds, qui semblent récurrentes et problématiques pour le développement du pays.

 

Bangui, 26 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Bangui joue au poker menteur : une annonce inattendue.

 

Le ministère de l’Équipement et des Travaux Publics a publié un appel d’offres international pour la réalisation de ce centre de cardiologie. Ce projet n’était initialement pas prévu dans le cadre du financement accordé par la Banque Africaine de Développement (BAD) pour le développement du corridor de transport multimodal Pointe-Noire – Brazzaville – Bangui – N’Djamena.

 

Des interrogations sur l’allocation des fonds.

 

La BAD avait spécifiquement alloué des fonds pour la construction de ce corridor et des ponts associés. L’intention du gouvernement centrafricain d’utiliser une partie de ces fonds pour le centre de cardiologie génère des interrogations légitimes sur la gestion et l’affectation des ressources financières.

 

Bangui joue au poker menteur : un financement compromis.

 

Le projet du corridor de transport a bénéficié d’un financement conséquent de la part de la BAD. La décision du gouvernement de réaffecter une partie de ces fonds soulève de nombreuses questions. Comment l’entreprise attributaire du marché initial va-t-elle réagir face à cette réduction budgétaire inattendue ? Le montant du marché ayant été validé lors de la soumission, cette situation crée un précédent problématique. De plus, le fait qu’une autre entreprise soit pressentie pour réaliser le centre de cardiologie complique davantage la situation. Cette redistribution des fonds, sans consultation préalable des parties prenantes, risque de compromettre la réalisation du corridor de transport et de créer des tensions avec les partenaires financiers et techniques du projet.

 

Bangui joue au poker menteur : un phénomène récurrent.

 

Cette situation n’est pas sans précédent en République centrafricaine. Depuis plusieurs années, on observe des schémas similaires dans la gestion des projets d’infrastructure, particulièrement dans le domaine routier. Les fonds alloués par les institutions financières internationales comme la Banque mondiale ou la BAD sont fréquemment détournés ou réaffectés, laissant les projets inachevés ou de qualité médiocre.

 

Bangui joue au poker menteur : des infrastructures routières déficientes.

 

Les conséquences de ces pratiques sont visibles sur le terrain. L’état des routes centrafricaines demeure préoccupant, malgré les financements réguliers accordés pour leur rénovation ou leur construction. Les entreprises chargées des travaux se trouvent souvent dans l’impossibilité de les achever correctement, faute de moyens suffisants.

 

Des irrégularités dans l’attribution des marchés.

 

Des sources proches du dossier évoquent l’existence de pratiques douteuses dans l’attribution des marchés publics. Les cas de surfacturation et de rétrocommissions seraient fréquents. Dans le cadre du projet de corridor, une entreprise chinoise aurait été favorisée malgré son manque d’expérience dans ce type de chantier, ce qui alimente les soupçons de collusion.

 

Le projet de centre de cardiologie en question.

 

Bien que la construction d’un centre de cardiologie puisse répondre à un besoin réel de la population, l’intégration de ce projet au financement du corridor de transport soulève des interrogations. Le montant alloué à ce nouvel établissement de santé semble disproportionné par rapport aux ressources disponibles et aux besoins initiaux du projet de corridor.

 

Un endettement croissant.

 

Ces pratiques ont des répercussions à long terme pour le pays. La République centrafricaine contracte des dettes importantes auprès des institutions financières internationales, sans pour autant bénéficier pleinement des infrastructures censées être financées. Le pays se trouve ainsi pris dans un cycle d’endettement et de sous-développement.

 

Le rôle des bailleurs de fonds en question.

 

Face à cette situation, l’attitude des bailleurs de fonds internationaux interpelle. Malgré les détournements répétés et le manque de résultats tangibles, ils continuent d’accorder des financements à la Centrafrique. Certains observateurs s’interrogent sur les motivations réelles de ces institutions.

 

Vers une prise de conscience ?

 

L’affaire du centre de cardiologie pourrait marquer un tournant dans la perception de ces pratiques. La société civile centrafricaine et les médias commencent à s’emparer du sujet, réclamant davantage de transparence dans la gestion des fonds publics.

 

Perspectives d’avenir.

 

L’avenir du projet de centre de cardiologie, comme celui du corridor de transport, reste incertain. Cette affaire dévoile les défis profonds auxquels fait face la République centrafricaine en termes de gouvernance et de développement. Une réforme en profondeur des pratiques de gestion des fonds publics et une véritable volonté politique de lutter contre la corruption semblent nécessaires pour que le pays puisse sortir du cycle de la pauvreté et offrir de meilleures perspectives à sa population.

 

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Interview exclusive : La famille de Martin Joseph Figueira brise le silence

Interview exclusive : La famille de Martin Joseph Figueira brise le silence

 

Monsieur Martin Joseph Figueira et son frère Georges sur cette image de souvenir
Monsieur Martin Joseph Figueira et son frère Georges

 

Le 25 mai dernier, Martin Joseph Figueira, consultant pour l’ONG américaine FHI 360, a été arrêté à Zémio par des mercenaires russes du groupe Wagner. Accusé de complot avec des groupes armés, il est depuis détenu à Bangui. Sa famille, dans un entretien exclusif, dénonce une arrestation injustifiée et des conditions de détention préoccupantes. Retour sur une affaire qui soulève des questions sur le respect des droits de l’homme en République centrafricaine.

 

Bangui, 26 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

CNC : Bonjour à la famille de Joseph,

 

La famille : Bonjour CNC, nous vous remercions pour votre invitation et pour le travail que vous faites.

 

CNC : Depuis le 25 mai dernier, les mercenaires russes du groupe Wagner ont arrêté à Zémio Monsieur Martin Joseph Figueira, un consultant spécialiste pour l’ONG américaine FHI 360 (Family Health International 360). Il est accusé d’être en contact permanent avec plusieurs groupes armés actifs sur le territoire centrafricain dans le but de commettre un complot. Depuis cette date, il est toujours en prison à Bangui, en Centrafrique. Quelle a été la réaction de la famille à l’annonce de son arrestation ?

 

La famille : Une complète stupéfaction. Nous insistons catégoriquement sur le fait que les contacts mentionnés se font strictement dans le cadre de sa profession de consultant. Et c’est justement dans le but d’identifier des solutions pour permettre d’éviter les conflits. Conflits qui nous paraissent si complexes en Centrafrique.

Son travail au fond c’est d’aider les gens, trouver des moyens d’améliorer les conditions de vie des communautés les plus vulnérables, dans plusieurs pays d’Afrique centrale. C’est d’ailleurs ce même objectif que vise l’ONG FHI 360, et c’est pour cela que Joseph travail pour eux.

 

CNC : Comment vivez-vous quotidiennement depuis son arrestation ? Avez-vous la possibilité de communiquer avec lui ? Recevez-vous des informations régulières sur son état et sa situation, soit de lui-même ou par l’intermédiaire d’une autre personne ?

 

La famille : Nous vivons un calvaire quotidien. La communication avec Joseph n’a été possible qu’à travers l’aide du Comité International de la Croix Rouge (CICR), et nous avons eu seulement 2 opportunités de lui parler sur presque 2 mois de détention. Son droit de communiquer avec nous n’est pas respecté, et si le CICR n’était pas là, nous n’aurions probablement pas eu le soulagement d’entendre sa voix.

Nous recevons des nouvelles de Joseph essentiellement à travers l’assistance consulaire qui lui est fourni par le Portugal et la Belgique. Sans leur aide, nous aurions énormément de difficultés à savoir s’il va bien, s’il a de quoi manger et boire, et dans quelles conditions il se trouve.

Nous obtenons aussi quelques informations par le biais de son avocat.

 

CNC : Est-ce que son employeur mène des démarches auprès des autorités de Bangui pour sa libération que vous connaissez ?

 

La famille : Son employeur nous a informé de ses démarches auprès des autorités les plus proches de leur bureau aux Etats-Unis. Les ambassades de la Centrafrique, la Belgique et le Portugal, ont toutes reçues l’ONG FHI 360 pour un entretien. Nous n’avons cependant pas reçu d’informations quant à d’éventuelles démarches auprès des autorités de Bangui.

 

CNC : Quelles sont les actions ou démarches que vous envisagez d’entreprendre auprès des autorités centrafricaines ou de celles des pays dont Monsieur Martin Joseph Figueira a la nationalité pour sa libération ?

 

La famille : Dans un premier temps, nous aimerions exprimer notre plus profond et sincère respect auprès des autorités centrafricaines. Nous sommes extrêmement sensibilisé par les rudes épreuves qui bouleversent la paix de votre pays.

Sans être sûr que cela soit possible mais tout de même avec l’espoir que cela se produise, en tant que famille nous voudrions établir un dialogue avec les autorités centrafricaines. De cette manière nous espérons construire, ensemble, les bases d’une solution à la détention de Joseph.

Du coté des autorités belges et portugaises nous souhaitons, avant tout, que leur participation puisse continuer dans le sens de permettre à Joseph d’avoir des nouvelles de sa famille, et vice versa. La présence à Bangui des Consuls du Portugal et de la Belgique est fondamentale pour assurer cela.
De plus, nous attendons aussi un engagement plus participatif de la part du gouvernement portugais envers Joseph et sa famille, dans le simple but de nous rassurer en nous informant de ce qu’ils font pour dénouer cette situation si délicate. La dimension de l’inquiétude que cette situation provoque, alliée à l’évidente injustice qui se déroule sous nos yeux, sont extrêmement difficiles à vivre. Et nous continuons à la recherche de tout support qu’il serait possible de faire parvenir à Joseph.

 

CNC : Avez-vous un message à transmettre au public ou aux autorités concernant la situation de Monsieur Martin Joseph Figueira ? Que souhaiteriez-vous dire à ceux qui pourraient vous aider dans cette dure épreuve ?

 

La famille : Nous voulons souligner que Joseph est un homme de la paix, un chercheur qui passe son temps à la poursuite de solutions qui ont pour but d’aider les gens les plus démunis. L’épanouissement de sa profession se situe précisément en Centrafrique, à partir du moment où il applique ses vastes connaissances de prévention de conflits à la transhumance et au pastoralisme. Durant les huit dernières années de sa carrière professionnelle, il s’est tourné vers les centrafricains et est devenu complètement passionné de votre pays.

Aux institutions et organisations protectrices des droits de l’homme, nous demandons de mettre en place toutes les démarches qui permettent d’assurer le respect des droits fondamentaux de Joseph. La présomption d’innocence implique le droit de ne pas être présenté comme coupable avant toute condamnation, et le transfert de Joseph vers une prison, sans avoir été condamné, est en désaccord avec ce droit fondamental.

Au public, nous voulons vous alerter à nouveau sur les conditions de détention qui se sont énormément détériorées depuis le 5 Juillet 2024, avec le transfert de Joseph de l’Office Central de Répression du Banditisme (OCRB) vers la prison du Camp de Roux à Bangui.

Alors que Joseph est innocent et qu’il a passé sa carrière professionnelle à aider les populations en Afrique, il se retrouve aujourd’hui emprisonné injustement à Bangui.

 

CNC : Merci à la famille et beaucoup de courage surtout.

 

La famille: Merci à vous, CNC, pour cette opportunité de vous présenter Joseph.

 

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Centrafrique : nouvelle attaque des 3R contre les Wagner sur le chantier de Sagna

nouvelle attaque des 3R contre les Wagner sur le chantier de Sagna

 

Les combattants rebelles de 3R dans la localité de Abba
Les combattants rebelles de 3R dans la localité de Abba

 

Des combats ont éclaté ce jeudi 25 juillet à 6h du matin sur le chantier minier de Sagna, situé à 15 km de Bozoum sur l’axe menant à Ouham-Bac, dans la préfecture de l’Ouham-Pendé. Selon les premières informations, les rebelles du mouvement 3R affilié à la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) auraient attaqué les positions tenues par les mercenaires russes du groupe Wagner et les Forces armées centrafricaines (FACA).

 

Bangui, 26 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Cette nouvelle attaque survient dans un contexte de tensions persistantes dans la préfecture de l’Ouham-Pendé, marquée par une série d’affrontements ces derniers mois.

 

Le bilan de cet affrontement reste pour l’heure incertain, aucun détail n’ayant filtré sur l’ampleur des combats ou d’éventuelles victimes. Cette nouvelle attaque intervient après les précédents heurts sur ce même site minier cédé par le gouvernement aux entreprises chinoises.

 

Le chantier de Sagna avait déjà connu une offensive rebelle il y a une semaine, au cours de laquelle trois mercenaires russes avaient trouvé la mort. Les autorités n’ont pour l’instant pas communiqué sur ce nouvel  incident qui marque une nouvelle escalade des tensions dans cette région instable du nord-ouest centrafricain.

 

La rédaction du CNC suit l’évolution de la situation et ne manquera pas de vous tenir informés dès que de nouveaux éléments seront disponibles.

 

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Pathétique Propagande : Les Mensonges de Wagner et la Fausse Communication Contre Figueira

Pathétique Propagande : Les Mensonges de Wagner et la Fausse Communication Contre Figueira

 

Portrait de Joseph Figueira Martin, un humanitaire belge en mission

 

En utilisant des captures d’écran et des communications mensongères, Wagner tente de justifier l’arrestation injuste en mai dernier  de Joseph Figueira. Cette campagne de propagande vise à détourner l’attention de leurs propres abus et à criminaliser un innocent, employé d’une ONG américaine.

 

Bangui, 26 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Le Mensonges de Wagner : arrrestation Injustifiée et Accusations Falsifiées.

 

Joseph Figueira, un employé dévoué de l’ONG américaine FHI 360, a été arrêté le 25 mai dernier à Zemio par les forces de Wagner. Ces dernières ont prétendu que des échanges de messages trouvés sur son téléphone prouvaient sa complicité avec des groupes armés centrafricains. Pourtant, ces conversations visaient uniquement à comprendre la situation sur le terrain, sans aucune intention subversive.

 

Manipulation de Captures d’Écran.

 

Les mercenaires russes du groupe Wagner ont présenté des captures d’écran de conversations entre Figueira et des porte-paroles de groupes armés, comme Yaya Roi du 3R et Mohamadou Bello Saïdou de la CPC. Ces messages ont été sortis de leur contexte et déformés pour fabriquer des preuves incriminant Figueira. En réalité, ces échanges n’avaient pour but que de recueillir des informations pour son travail humanitaire.

 

Les Mensonges de Wagner

Sylvain Nguema, un propagandiste de Wagner prétendument analyste militaire, a diffusé ces captures d’écran sur la plateforme X, affirmant qu’elles démontraient la sympathie de Figueira pour les rebelles. Nguema a ainsi alimenté la propagande de Wagner, cherchant à justifier l’arrestation de Figueira et à masquer les véritables intentions de leurs opérations en Centrafrique.

 

Conséquences et Manipulation des Autorités.

 

L’arrestation de Figueira et la campagne de désinformation qui l’entoure ont eu des répercussions graves. Non seulement elles ont terni la réputation d’un homme innocent et compromis les efforts de son ONG, mais elles ont aussi révélé l’instrumentalisation des autorités judiciaires centrafricaines par Wagner. Ces manipulations visent à consolider leur influence en justifiant des actions répressives injustifiées.

 

Un Homme de Paix Injustement Accusé.

 

Joseph Figueira, décrit par sa famille comme un homme de paix et dévoué à son travail, n’a jamais eu de liens avec des groupes armés. Les accusations portées contre lui ne sont que des fabrications destinées à le discréditer et à détourner l’attention des agissements de Wagner. Actuellement détenu à la prison du camp de Roux, Figueira est victime d’une machination cynique et infondée orchestrée par Wagner.

 

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Décentralisation en carton-pâte : Yapendé confirme la faillite de l’État

Décentralisation en carton-pâte : Yapendé confirme la faillite de l’État

 

Bruno Yapandé, Ministre de l’Administration du Territoire, lors de son discours au Sanctuaire Marial de Ngoukomba.
Bruno Yapandé, Ministre de l’Administration du Territoire, de la Décentralisation et du Développement Local, représentant le Président Kongoboro au Sanctuaire Marial de Ngoukomba, avec la présence du Cardinal Dieudonné Nzapalainga. CopyrightDR

 

Le ministre de l’Administration du territoire Bruno Yapendé vient de révéler au grand jour l’échec cuisant du gouvernement centrafricain dans sa politique de décentralisation. Ses propos témoignent d’une impréparation totale et d’une incapacité flagrante à assumer les responsabilités élémentaires de l’État.

 

Bangui, 26 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Yapendé avoue sans honte que le gouvernement n’a pas les moyens de loger convenablement les nouveaux préfets et sous-préfets. Cette admission est un camouflet pour un exécutif qui se targue de moderniser l’administration. Comment peut-on créer de nouvelles préfectures sans avoir prévu les infrastructures nécessaires ? C’est une preuve accablante d’amateurisme et d’incompétence.

 

Plus grave encore, le ministre n’hésite pas à quémander l’aide de la MINUSCA pour fournir le matériel de base aux nouveaux administrateurs. Ordinateurs, bureaux, fournitures – le gouvernement est incapable de pourvoir à ces besoins élémentaires et se tourne vers une mission onusienne qu’il critique par ailleurs. Cette mendicité est une honte nationale et révèle la faillite de l’État centrafricain.

 

Les “solutions alternatives” évoquées par Yapendé sont risibles. Loger des sous-préfets dans des mairies par manque de locaux ? C’est avouer l’échec total de la politique de décentralisation. Le ministre parle vaguement de “budget” et de “travaux” futurs, sans aucun engagement concret ni calendrier. Ces promesses creuses ne trompent personne.

 

Yapendé tente de masquer son incompétence derrière un jargon creux sur la “modernisation” et la “digitalisation”. Mais ces effets d’annonce ne changeront rien au fait que les nouvelles préfectures n’ont ni locaux, ni équipements dignes de ce nom. Le ministre se gargarise d’un “système de communication digitale” dans quatre préfectures, comme si cela compensait l’absence d’infrastructures de base.

 

Ce fiasco révèle l’absence totale de vision et de stratégie du gouvernement. Créer des divisions administratives sans avoir les moyens de les faire fonctionner est irresponsable et ne fera qu’aggraver le chaos institutionnel.

 

Les Centrafricains méritent mieux que ces pitoyables tentatives de diversion. Il est temps que le ministre Yapendé et le gouvernement cessent leurs effets d’annonce creux et assument enfin leurs responsabilités envers la population. La mendicité auprès de la MINUSCA ne peut tenir lieu de politique de décentralisation.

 

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Centrafrique : les élections, nouvel outil de la dictature de Kongoboro

Centrafrique : les élections, nouvel outil de la dictature de Kongoboro

 

Le président Touadéra en campagne électorale en 2020. AFP
Le président Touadéra en campagne électorale en 2020. AFP

 

Le régime centrafricain s’apprête à organiser de nouvelles élections frauduleuses, bafouant ouvertement les principes démocratiques les plus élémentaires. L’Autorité Nationale des Élections (ANE) a elle-même avoué son incapacité à respecter le code électoral, révélant l’ampleur de la mascarade en préparation.

 

Bangui, 26 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Dictature de Kongoboro: nn fichier électoral inexistant.

 

Lors d’une conférence de presse mercredi à Bangui, l’ANE a exprimé son “inquiétude” concernant l’absence de liste électorale à jour, pourtant obligatoire un an avant tout scrutin selon l’article 18 du code électoral. Cette carence majeure empêche toute élection crédible et inclusive.

 

Dictature de Kongoboro: un référendum constitutionnel truqué.

 

Le pouvoir persiste dans sa volonté d’imposer une nouvelle constitution illégitime, rédigée dans l’opacité par un comité invalidé par la Cour constitutionnelle. Le texte, truffé d’erreurs et qualifié de “ségrégationniste” par l’opposition, a été soumis à un simulacre de référendum le 30 juin dernier.

 

Malgré une participation quasi-nulle, le gouvernement et ses soutiens russes ont proclamé un score soviétique de 95% d’approbation. Cette fraude grossière démontre le mépris total du régime pour la volonté populaire.

 

Des municipales sans électeurs.

 

Le pouvoir s’obstine à vouloir organiser des élections locales dans les mêmes conditions frauduleuses, ignorant l’absence de fichier électoral fiable. Cette mascarade vise uniquement à donner un vernis démocratique à un régime autoritaire.

 

La complicité honteuse de la MINUSCA.

 

La mission onusienne, censée soutenir la démocratie, se fait complice de cette dérive autoritaire. Disposant de moyens considérables, elle préfère cautionner des élections truquées plutôt que d’investir dans le développement du pays. La MINUSCA apparaît désormais comme un simple outil au service du régime et de Wagner.

 

Face à ce simulacre électoral, les Centrafricains ne sont pas dupes. Le pouvoir et ses soutiens internationaux persistent dans leur mépris de la démocratie, condamnant le pays à s’enfoncer davantage dans la dictature.

 

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Destruction massive des habitations à Bangui : la justice au service des puissants

Destruction massive des habitations à Bangui : la justice au service des puissants

 

Croisement de Sinistrés dans le huitième arrondissement de Bangui. Photo CNC / Fortuné Bobérang

 

Plus d’une vingtaine de maisons réduites en gravats ce matin au quartier Sapéké 3, secteur CICI, dans le sixième arrondissement de Bangui. Cette opération brutale, menée sans préavis, démontre une fois de plus l’arbitraire d’un système judiciaire défaillant.

 

Bangui, 26 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Destruction des habitations à Bangui: Une décision de justice aux contours flous.

 

L’huissier affirme que les habitants ont été “sensibilisés depuis plusieurs mois”. Une déclaration qui contraste avec le désarroi des familles expulsées. M. Philip, désormais sans abri, témoigne : “On nous a juste dit de partir, sans aucune proposition de relogement. Où allons-nous dormir ce soir ?”

 

Cette démolition, ordonnée par la justice sur le terrain de l’ancienne société CICI, révèle l’opacité qui règne dans le secteur foncier. M. Firmin, un commerçant du quartier, s’interroge : “Comment peut-on expulser des familles sans identifier clairement les propriétaires qui achètent le terrain ? C’est une aberration juridique.”

 

Destruction des habitations à Bangui:  un imbroglio juridique alarmant.

 

L’absence d’informations sur le vendeur et l’acheteur du terrain est particulièrement préoccupante. Cette situation confuse ouvre la voie à tous les abus. “C’est le terreau idéal pour les spéculateurs fonciers qui profitent des failles de notre système”, alerte le Pr. Nzapalainga, expert en urbanisme.

 

Une crise du logement exacerbée.

 

Ces démolitions répétées aggravent la pénurie de logements à Bangui. Mme Thierry, d’une association de défense des locataires, dénonce : “On détruit des habitations sans proposer d’alternatives. C’est une politique du pire qui pousse les gens à la rue.”

 

Le mutisme des autorités face à ce désastre social est assourdissant. L’absence de politique cohérente d’aménagement urbain et de logement social laisse le champ libre aux prédateurs fonciers. Sans une refonte en profondeur du système judiciaire et une véritable politique de la ville, Bangui s’enfonce dans une crise urbaine aux conséquences potentiellement explosives.

 

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Fraude au baccalauréat : des députés épinglés, mais pas de sanction

Fraude au baccalauréat : des députés épinglés, mais pas de sanction

 

Vue d'ensemble de l'assemblée nationale centrafricaine
Vue d’ensemble de l’assemblée nationale centrafricaine le 1 septembre 2020. Photo CNC / D. Y. Ibrahim

 

Plusieurs députés centrafricains sans baccalauréat ont été surpris en train de tricher lors de la dernière session des examens, y compris celle organisée par l’université de Bangui. Malgré les preuves de fraude, le ministre de l’enseignement a ordonné leur libération, soulevant des interrogations sur l’application de la loi.

 

Bangui, 26 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Les faits se sont déroulés dans plusieurs centres d’examen de Bangui. Des parlementaires candidats au baccalauréat ont été pris en train d’utiliser des téléphones portables et d’autres moyens frauduleux pendant les épreuves. Selon la législation en vigueur, ces actes constituent un délit passible de sanctions disciplinaires et pénales.

 

“La fraude aux examens est punie d’un à trois ans d’emprisonnement et d’une amende pouvant atteindre 200 000 francs CFA”, rappelle Maître Régis Bernard Siolo, notaire près la Cour d’appel de Bangui. “La loi s’applique à tous les citoyens, quel que soit leur statut.”

 

Pourtant, les députés impliqués n’ont fait l’objet d’aucune poursuite. Le ministre de l’enseignement a simplement ordonné leur remise en liberté, sans autres conséquences. Cette décision soulève des interrogations sur l’égalité devant la loi et le traitement privilégié accordé aux élus.

 

“Qui doit répondre de ces actes devant la justice ? Le ministre qui a outrepassé ses prérogatives ou les députés fraudeurs ?”, s’interroge un observateur sous couvert d’anonymat. “Cette affaire risque d’encourager l’impunité au plus haut niveau de l’État”.

 

Le scandale éclate alors que les autorités affirment vouloir lutter contre la fraude aux examens. Lors du dernier baccalauréat, plus de 150 téléphones ont été saisis et 60 candidats exclus. Mais visiblement, certains semblent échapper aux sanctions prévues par la loi.

 

Cette situation pose également la question de la crédibilité des diplômes obtenus dans ces conditions. Comment justifier la validité d’un baccalauréat acquis par des moyens frauduleux ? L’intégrité du système éducatif centrafricain est en jeu.

 

Le silence des autorités compétentes sur cette affaire ne fait qu’alimenter les suspicions. Ni le ministère de l’Éducation, ni l’Assemblée nationale n’ont souhaité commenter ces événements, laissant planer le doute sur les motivations réelles derrière cette apparente clémence.

 

Cette controverse intervient dans un contexte déjà tendu, où la confiance des citoyens envers leurs institutions est mise à rude épreuve. L’impunité accordée à certains élus risque d’exaspérer le mécontentement populaire et de fragiliser davantage la cohésion sociale.

 

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Crise à l’Assemblée nationale centrafricaine : les employés menacent d’une grève illimitée

Crise à l’Assemblée nationale centrafricaine : les employés menacent d’une grève illimitée

 

assemblée nationale centrafricaine
LAssemblée nationale centrafricaine. Bangui, République centrafricaine

 

Le Syndicat Autonome du Parlement Centrafricain (SYNAPARC) a déposé un préavis de grève auprès du président de l’Assemblée nationale, Simplice-Mathieu Sarandji alias SMS. Les employés réclament le paiement de deux mois d’arriérés de salaires et dénoncent une situation qui perdure depuis plusieurs mois.

 

Bangui, 26 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

L’Assemblée nationale centrafricaine : des retards de salaires qui s’accumulent.

 

Selon le courrier adressé au président Sarandji, la situation s’est considérablement dégradée depuis son arrivée à la tête de l’institution. Le SYNAPARC affirme que “les retards de salaires ont doublé voire même triplé” au cours des derniers mois.

 

Ces retards ont des conséquences dramatiques pour les employés. Le syndicat évoque notamment :

– Des arriérés de loyers pour ceux qui continuent de louer

– Des renvois de salles de classe pour les enfants scolarisés dans des établissements privés

– L’impossibilité de faire face aux dépenses de santé

 

Le quotidien des employés fortement impacté.

 

La situation est particulièrement critique pour les employés habitant en banlieue de Bangui. “Les camarades habitants les banlieues se plaignent du fait qu’ils n’ont pas d’argent pour payer le transport, ils n’arrivent pas à prendre le traditionnel petit déjeuner pour se renforcer physiquement afin de marcher, même à pied, car les poches sont absolument vides”, précise le syndicat.

 

Certains employés, endettés auprès des banques pour acheter des terrains et sortir du “joug de la location”, se retrouvent dans une situation inextricable. Ils sont “doublement prélevés lorsque les salaires ne sont pas virés à temps”.

 

Une discrimination ressentie.

 

Le SYNAPARC souligne que le personnel de l’Assemblée nationale comprend à la fois des fonctionnaires et des détachés du Secrétariat Général. Tous “doivent être mensuellement payés au même moment et au même titre que ceux sous Statut Général de la Fonction Publique”.

 

Or, le syndicat constate que “chaque fin de mois, depuis novembre 2022, en dépit du fait que nous sommes la deuxième institution, le personnel est toujours logé sur les bancs de touche sans aucun espoir d’être ensemble avec les autres”.

 

Un mouvement de grève qui pourrait s’amplifier.

 

Face à cette situation, le SYNAPARC a décidé d’engager un mouvement de grève progressif :

  1. Un préavis de grève de trois jours à compter du 24 juillet 2024
  2. Si aucune solution n’est trouvée, une grève effective de huit jours
  3. Puis un mouvement de vingt-et-un jours
  4. En dernier recours, une grève illimitée

 

Le syndicat assure vouloir respecter “les dispositions de la constitution du 30 août 2023 et de la législation du travail en matière de grève”.

 

Des conséquences potentielles sur le fonctionnement institutionnel.

 

Cette crise intervient à quelques semaines de la rentrée parlementaire. Si aucune solution n’est trouvée rapidement, le fonctionnement de l’Assemblée nationale, deuxième institution du pays, pourrait être sérieusement perturbé.

 

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Horreur à Bouca : Wagner décapite sauvagement deux Centrafricains

Horreur à Bouca : Wagner décapite sauvagement deux Centrafricains.

 

L'arrivée des mercenaires russes à Alindao, le 18 mars 2021 peu avant midi. Photo CNC / Bernard Yékoua
Les Mercenaires russes en action. CopyrightCNC

 

Les mercenaires russes du groupe Wagner ont commis un acte d’une barbarie inouïe à Bouca, dans la préfecture de l’Ouham-Fafa, le mardi 23 juillet. Après avoir capturé un ex-chef anti-balaka et son garde du corps, ils les ont décapités publiquement dans une mise en scène macabre, défiant toute notion de justice et d’État de droit. 

 

Bangui, 25 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Bouca: Une opération sanglante dès l’aube.

 

Vers 4h du matin, les habitants de Bouca ont été réveillés par des tirs nourris d’armes lourdes. Les mercenaires russes, venus de leur base de Batangafo, ont lancé l’assaut contre le domicile de José Béfio, un ancien chef anti-balaka reconverti brièvement dans l’armée nationale. Pendant deux heures, des échanges de tirs intenses ont eu lieu dans le quartier SOCADA, forçant la population terrorisée à fuir dans la brousse.

 

Deux corps décapités placés dans une scène macabre
De gauche à droite, le corps décapités de l’ancien général de la milice Anti-Balaka de Bouca, monsieur Josué Béfio, et de son garde du corps mis en scène par les mercenaires russes

 

Bouca : Une exécution sommaire en guise de justice.

 

Après avoir capturé José Béfio et son garde du corps, les Wagner, appuyés par quelques soldats des FACA, les ont conduits à la base militaire de Bouca. Au lieu de les remettre à la justice, les mercenaires ont procédé à une exécution sommaire d’une cruauté inimaginable. Les deux hommes ont été attachés, puis décapités à l’arme blanche. Dans une mise en scène macabre, leurs têtes ont été placées entre leurs jambes écartées avant d’être photographiées.

 

Bouca: Un message de terreur au mépris des lois.

 

En publiant ces images atroces sur les réseaux sociaux, les Wagner envoient un message clair à la population centrafricaine : la soumission ou la mort dans d’atroces souffrances. Cette démonstration de force brutale bafoue toutes les lois nationales et internationales, sans aucune réaction des soi-disant autorités centrafricaines.

 

Le silence complice des autorités.

 

L’inaction des autorités face à ces exactions répétées des mercenaires russes en Centrafrique les rend complices de ces crimes. Censés garantir l’État de droit et la sécurité des citoyens, les dirigeants centrafricains semblent avoir abandonné le pays à la barbarie de Wagner. Cette situation soulève de graves questions sur la souveraineté réelle de la RCA et l’impunité totale dont jouissent ces mercenaires étrangers sur son sol.

 

Un silence assourdissant de la communauté internationale.

 

Face à ces atrocités multiples de Wagner en Centrafrique, l’absence de réaction des organisations de défense des droits de l’homme est incompréhensible. Où sont Amnesty International, Human Rights Watch et les autres ONG qui prétendent défendre la dignité humaine ? Leur silence face à ces crimes de guerre flagrants est une trahison de leur mission.

 

Les Nations Unies, garantes de la paix et de la sécurité internationales, brillent également par leur inaction. La MINUSCA, censée protéger les civils en Centrafrique, semble paralysée face aux exactions répétées de Wagner. Cette passivité remet en question l’efficacité et la légitimité même de la présence onusienne dans le pays.

 

Un appel urgent à la justice internationale.

 

Il est impératif que la Cour pénale internationale (CPI) se saisisse immédiatement de ce dossier. Les preuves sont là, les crimes sont documentés. L’impunité dont jouissent les mercenaires de Wagner doit cesser. La communauté internationale ne peut plus détourner le regard face à ces violations flagrantes du droit international humanitaire.

 

Où est la voix du peuple centrafricain ?

 

Les Centrafricains épris de justice et de paix doivent se faire entendre. La société civile, les leaders religieux, les intellectuels du pays ne peuvent rester silencieux face à cette barbarie qui souille leur nation. Il est temps que le peuple centrafricain se lève et exige le départ de ces mercenaires qui sèment la terreur au lieu d’apporter la sécurité promise.

 

L’urgence d’une mobilisation internationale.

 

Cette affaire ne doit pas tomber dans l’oubli. Il est temps que la communauté internationale sorte de sa torpeur et agisse concrètement pour mettre fin à ces exactions. Des sanctions ciblées contre les responsables de Wagner, une enquête internationale indépendante, et un soutien renforcé aux institutions judiciaires centrafricaines sont des mesures urgentes à prendre. Le sort du peuple centrafricain ne peut plus être ignoré par le reste du monde.

 

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Nguerekata ridiculise Baba Kongoboro Touadera Faustin depuis les États-Unis

Nguerekata ridiculise Baba Kongoboro Touadera Faustin depuis les États-Unis

 

Professeur Gaston Mandata N’Guérékata, Président du PARC.

 

Le professeur émérite Gaston Nguerekata a lancé une critique cinglante contre le putschiste président Kongoboro Touadera Faustin dans une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux.

 

Bangui, 25 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Dans un geste après un court sport pour venir monter dans sa voiture : “Dites aux clowns de Boyrabe que le fugitif Nguerekata est en vacances dans les montagnes de Shenandoah, en Virginie”, a déclaré le professeur, faisant référence au quartier présidentiel de Bangui. Il a ensuite invité le président à “envoyer ses sbires, ses requins” pour venir le chercher, tournant en dérision les prétentions de toute-puissance du régime.

 

Cette déclaration provocatrice intervient dans un contexte de répression accrue contre les voix dissidentes en Centrafrique. Le professeur Nguerekata, ancien enseignant de Touadéra à l’université, s’était fermement opposé à la modification constitutionnelle visant à permettre un troisième mandat présidentiel.

 

En réponse, le gouvernement l’a poursuivi en justice et condamné à une peine de prison ferme. Cet universitaire de renommée internationale poursuit ses activités d’enseignement et de recherche aux États-Unis, où il réside depuis des années.

 

Cette sortie médiatique souligne la dérive autoritaire du régime Touadéra, soutenu par le groupe Wagner. Elle révèle également l’impuissance du pouvoir face aux opposants réfugiés à l’étranger, malgré sa rhétorique de contrôle absolu sur le pays.

 

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Bouca : L’arrestation par les Wagner de 3 hauts responsables de la sécurité

Bouca : L’arrestation par les Wagner de 3 hauts responsables de la sécurité

Camion de la gendarmerie rempli de soldats en patrouille dans un quartier de Bangui
Des gendarmes centrafricains en patrouille dans un quartier de Bangui . CopyrightAFP

 

 

Dans la nuit de lundi à mardi, les mercenaires russes du groupe Wagner ont procédé à l’arrestation brutale et illégale de trois hauts responsables des forces de sécurité à Bouca, dans la préfecture de l’Ouham- Fafa. Le commandant de la brigade de gendarmerie, le commissaire de police et le chef du détachement militaire ont été menottés et jetés à l’arrière d’un véhicule comme de vulgaires criminels, sans mandat ni procédure légale.

 

Bangui, 25 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Cette action choquante s’inscrit dans un schéma inquiétant d’abus de pouvoir des mercenaires russes en Centrafrique. Depuis leur arrivée dans le pays, ils arrêtent et emprisonnent à leur guise des officiers supérieurs de l’armée et des forces de l’ordre, bafouant ouvertement l’autorité de l’État centrafricain.

 

“Les Wagner agissent en toute impunité, comme s’ils étaient au-dessus des lois”, déplore un haut gradé de l’armée sous couvert d’anonymat. “Ils humilient nos forces de défense et sapent notre souveraineté nationale”.

 

Cette mainmise des mercenaires russes sur l’appareil sécuritaire centrafricain soulève de graves questions. Qui dirige réellement les opérations de sécurité dans le pays ? Le gouvernement semble avoir perdu tout contrôle face aux agissements du groupe Wagner.

 

L’arrestation des responsables à Bouca n’est que le dernier exemple en date. En décembre dernier, le commandant de brigade de la gendarmerie de Bouar avait subi un sort similaire. À Kabo, le commandant de la brigade de gendarmerie avait également été arrêté arbitrairement avant d’être transféré à Kaga-Bandoro.

 

Face à ces dérives répétées, l’inaction des autorités centrafricaines est préoccupante. La justice semble se contenter de valider les accusations portées par les mercenaires, sans aucun contrôle.

 

Cette situation alarmante appelle une réaction urgente des autorités centrafricaines. Les citoyens, déjà éprouvés par des années de conflit, méritent mieux que de voir leurs forces de sécurité humiliées et privées de leur autorité légitime. Pour restaurer la confiance de la population et préserver la souveraineté du pays, le gouvernement doit impérativement reprendre le contrôle des opérations de sécurité sur son territoire. Cela passe par un dialogue ferme avec les partenaires russes pour redéfinir les limites de leur mandat et réaffirmer la primauté des institutions centrafricaines. L’avenir et la stabilité du pays en dépendent.

 

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Mutinerie à Zémio : des miliciens azandés formés par Wagner réclament leur paiement

Mutinerie à Zémio : des miliciens azandés formés par Wagner réclament leur paiement

 

Un groupe de mercenaires Wagner et des miliciens azandés posant ensemble à Zemmio.
Les mercenaires du groupe Wagner et leurs alliés azandés posent ensemble à Zemmio, après avoir pris le contrôle de la ville.

 

 

Des tirs nourris ont éclaté mardi soir dans la ville de Zémio, préfecture du Haut-Mbomou. Des miliciens Azandé , formés par le groupe Wagner, se sont mutinés pour réclamer leur salaire. Cet incident dévoile le statut ambigu de ces combattants et la fragilité de la situation sécuritaire dans l’est du pays.

 

Bangui, 25 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Mutinerie à Zémio :  Formation et déploiement des miliciens.

 

Les miliciens Azandé sont issus d’un recrutement local dans le Haut-Mbomou, renforcé par des éléments venus du Soudan du Sud et de la RDC. Initialement constitués pour combattre les rebelles de l’UPC pendant près de deux ans, ils ont reçu un entraînement des mercenaires russes de Wagner en mars et avril derniers à Obo.

 

La formation s’est achevée en avril. Une cérémonie a eu lieu, avec des représentants de l’état-major et du ministère de la Défense qui ont déclaré que ces miliciens étaient désormais des militaires de l’armée nationale.

 

Fin mai, les mercenaires russes ont déployés ces combattants à Zémio et Mboki dans l’objectif de repousser les rebelles de l’UPC. Devant la puissance de feu des mercenaires russes, les rebelles de l’UPC se sont retirés  vers les zones périphériques, laissant la ville aux mercenaires russes et les miliciens Azandé.

 

Mutinerie à Zémio :  Tensions croissantes et problèmes de subsistance.

 

Une semaine après leur arrivée à Zémio le 25 mai, les mercenaires russes ont organisé une réunion avec la population et les autorités locales.

“Ils ont demandé aux habitants de nourrir les miliciens Azandé , expliquant qu’ils n’étaient pas payés”, indique notre source.

 

Cette situation précaire a rapidement généré des tensions. Un mois plus tard, le 23 juin vers 17h, la situation a dégénéré.

 

Détails de la mutinerie.

 

Les miliciens Azandé , “éprouvés par la faim”, selon nos informations, ont tiré en l’air massivement dans la ville. Un milicien, interrogé par notre rédaction, a déclaré qu’ils réclamaient “le paiement de leur salaire”.

 

Statut ambigu et questions en suspens.

 

Cet incident soulève plusieurs interrogations :

 

  1. Quel est le statut exact de ces combattants ? Formés par Wagner mais présentés comme de futurs militaires par Bangui, leur intégration dans l’armée régulière semble n’être qu’un mirage.

 

  1. Quelle rémunération réclament-ils ? S’agit-il de primes promises par Wagner ou d’un salaire attendu du gouvernement centrafricain ?

 

  1. Comment le gouvernement justifie-t-il le paiement potentiel de ces miliciens, considérés par certains comme des “criminels” ?

 

Réactions et perspectives.

 

Pour l’heure, ni les autorités locales ni le gouvernement n’ont réagi officiellement à cette mutinerie. L’incident démontre la précarité de la situation sécuritaire dans l’est du pays et les défis posés par l’intégration de milices dans les forces régulières.

 

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Salaires impayés : le personnel de l’Assemblée Nationale au bord de la révolte

Salaires impayés : le personnel de l’Assemblée Nationale au bord de la révolte

 

Simplice Mathieu SARANDJI
Le Président de l’assemblée nationale, l’honorable Simplice Mathieu SARANDJI. Photo gouvernement

 

L’Assemblée Nationale centrafricaine sombre dans une crise sans précédent. Depuis deux mois, les employés de l’institution n’ont pas perçu leur salaire, plongeant de nombreuses familles dans le dénuement. Face à cette situation alarmante, le personnel a osé convoquer une assemblée générale extraordinaire ce 22 juillet 2024 pour exprimer son désarroi. La réponse du président de l’Assemblée, Simplice Mathieu Sarandji, fut brutale et méprisante.

 

Bangui, 25 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Salaires impayés : menaces et intimidations au lieu de dialogue.

 

Au lieu d’écouter les revendications légitimes de ses employés, Sarandji a choisi la voie de l’intimidation. Il a convoqué les représentants syndicaux dans son bureau pour les menacer ouvertement. Pire encore, il a qualifié l’ensemble du personnel de “voyous”, leur déniant tout droit à s’exprimer sur leurs conditions de travail déplorables.

 

Salaires impayés, accusations infondées et paranoïa politique.

 

Dans un élan de paranoïa, Sarandji accuse l’opposition de manipuler les employés pour “nuire au régime du président Kongoboro”. Cette rhétorique usée vise à détourner l’attention des vrais problèmes : l’incapacité de l’Assemblée à payer ses propres employés et la souffrance des familles privées de revenus.

 

Des conséquences dramatiques ignorées.

 

Sarandji semble ignorer les conséquences dramatiques de ces retards de paiement. Certains employés sont menacés d’expulsion de leur logement. D’autres, ayant contracté des crédits, voient leurs dettes s’accumuler avec des intérêts croissants. Beaucoup peinent à nourrir leur famille ou à payer les frais de scolarité de leurs enfants.

 

Une gestion opaque et des accusations douteuses.

 

Face à la grogne, Sarandji brandit la menace de licenciements massifs, prétextant la présence de “faux diplômes” parmi le personnel. Cette accusation soudaine soulève des questions sur la gestion de l’institution : comment ces supposés faux diplômes auraient-ils échappé aux vérifications lors des recrutements ?

 

Un préavis de grève ignoré.

 

Malgré les menaces, le personnel maintient son préavis de grève de trois jours, qui pourrait devenir illimitée faute de paiement des salaires dus. Cette détermination témoigne du désespoir des employés, prêts à risquer leur emploi pour défendre leurs droits fondamentaux.

 

L’Assemblée Nationale, censée être un pilier de la démocratie centrafricaine, se transforme en une scène d’oppression sous la direction de Sarandji. Son comportement autoritaire et méprisant envers le personnel révèle une dérive inquiétante des institutions de l’État.

 

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Décapitations à Bouca : Dr. Désiré Dominique ERENON fustige les crimes odieux des mercenaires Wagner

Décapitations à Bouca : Dr. Désiré Dominique ERENON fustige les crimes odieux des mercenaires Wagner

 

Dominique Désiré ERENON
Dr. Dominique Désiré ERENON

 

Un double meurtre d’une brutalité inouïe a eu lieu à Bouca ce 24 juillet 2024. Deux anciens miliciens Antibalakas, devenus membres des FACA avant de déserter, ont été sauvagement exécutés par des mercenaires du groupe Wagner. Les victimes ont été ligotées, décapitées, et leurs corps mutilés exposés contre un mur, dans une mise en scène macabre digne d’un film d’horreur.

 

Décapitations à Bouca : Une condamnation ferme de l’opposition.

 

Le Dr. Désiré Dominique ERENON, président du parti Marche pour la Démocratie et le Salut du Peuple (MDSP), a vivement réagi à cette nouvelle :

 

“J’exprime ma vive stupéfaction face à ce double crime odieux. Il s’agit de véritables crimes de guerre au sens des conventions internationales ratifiées par la RCA”.

 

Il a fermement condamné ces actes barbares et leur mise en scène morbide, appelant à l’ouverture immédiate d’une enquête judiciaire.

 

Décapitations à Bouca : une campagne de terreur orchestrée.

 

Cette exécution brutale s’inscrit dans une stratégie d’intimidation menée par les mercenaires Wagner. L’objectif est évident : terroriser la population et museler toute opposition au régime du président Touadéra.

 

“Ces crimes visent à faire régner la terreur dans le pays et à lancer un avertissement à tous ceux qui s’opposent au régime”, dénonce ERENON.

 

Décapitations à Bouca : la responsabilité du pouvoir en question.

 

Le président du MDSP pointe directement la responsabilité du chef de l’État :

 

“Je rappelle au Président Touadéra que les mercenaires Wagner sont soumis à la chaîne hiérarchique militaire. Sa responsabilité ne peut être écartée pour les actes contraires au droit international commis sous son règne”.

 

Il exige la cessation immédiate des exactions commises par le groupe Wagner, qualifié de “menace à la paix en RCA”.

 

Appel à la mobilisation internationale.

 

Face à cette escalade de violence, ERENON interpelle les organisations de défense des droits humains nationales et internationales. Il les exhorte à enquêter sur ces crimes qui relèvent selon lui “d’une jouissance sadique et satanique”.

 

L’opposition dénonce un recul flagrant de l’État de droit en RCA, s’interrogeant : “Il n’y a plus de justice dans notre pays ?”

 

Cette nouvelle atrocité souligne l’urgence d’une action concertée pour mettre fin à l’impunité des mercenaires Wagner et restaurer l’État de droit en République centrafricaine.

 

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Anne-Marie Ngouyombo gravement malade : sa famille dénonce un scandale médical et l’indifférence des autorités

Anne-Marie Ngouyombo gravement malade : sa famille dénonce un scandale médical et l’indifférence des autorités

 

CopyrightCNC

 

L’ancienne ministre et maire de Bangui Anne-Marie Ngouyombo se trouve dans un état de santé critique, victime d’un scandale médical et de l’abandon des autorités centrafricaines. Sa fille Andromède lance un cri d’alarme face à une situation devenue intenable.

 

Anne-Marie Ngouyombo : Des médecins accusés de retarder délibérément son évacuation.

 

Frappée à plusieurs reprises par des AVC et souffrant d’hypertension artérielle et de paralysie partielle, Anne-Marie Ngouyombo a été hospitalisée quatre fois en un mois. Sa famille accuse les médecins traitants de retarder volontairement son évacuation sanitaire pour des intérêts personnels. “Pour sauver la vie de quelqu’un, ils ne voient que l’argent”, dénonce sa fille Andromède.

 

Un parcours du combattant administratif.

 

La constitution du dossier d’évacuation s’est transformée en véritable calvaire pour la famille. Un premier dossier a mystérieusement disparu au Trésor public. Pour le second, les médecins exigent de nouveaux paiements, qualifiant le dossier de “privé” malgré le statut d’ancienne ministre de la patiente.

 

Anne-Marie Ngouyombo : L’indifférence scandaleuse des autorités.

 

Malgré ses années de service comme députée, maire de Bangui et ministre, Anne-Marie Ngouyombo semble aujourd’hui abandonnée par l’État centrafricain. Les appels de sa famille aux autorités restent lettre morte. Même une requête du Focus des femmes leaders adressée au chef de l’État n’a suscité aucune réaction.

 

Des considérations politiques suspectes.

 

Certaines sources évoquent la situation politique de Mme Ngouyombo, membre du bureau du parti d’opposition MLPC, comme possible explication de cette indifférence. “Touadera est foncièrement méchant jusqu’à la moelle”, accuse un proche du dossier, suggérant une instrumentalisation politique de la santé d’une opposante.

 

Face à ce scandale sanitaire et politique, la famille Ngouyombo en appelle au peuple centrafricain, forcée de vendre une maison familiale pour financer des soins devenus hors de portée. L’urgence d’une évacuation se fait de plus en plus pressante pour sauver celle qui a tant donné à son pays.

 

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Djemah : le député alerte sur les conditions de travail précaires des forces de sécurité

Djemah : le député alerte sur les conditions de travail précaires des forces de sécurité

 

Véhicule de la police nationale sur une rue à Bangui
Véhicule de la police nationale dans une rue à Bangui

 

Le député de Djemah, dans le Haut-Mbomou, tire la sonnette d’alarme sur la situation difficile des forces de l’ordre récemment déployées dans cette localité. Après plus de 30 ans d’absence, un contingent de policiers, gendarmes et militaires vient d’arriver à Djemah pour assurer la sécurité de la population.

 

Bangui, 25 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

“Nous sommes contents de cette action car nous vivons désormais en paix après leur arrivée”, déclare le député. Toutefois, il pointe du doigt les conditions de travail précaires de ces agents :

 

“Ils n’ont pas de local. Presque tous les bâtiments publics étaient tombés en ruine et il n’y a rien dans la localité”, explique-t-il. Les habitants ont dû mettre à disposition des “habitations de fortune” pour loger les forces de l’ordre, mais ces logements ne sont pas adaptés à leurs activités.

 

Le manque de moyens de transport est également problématique. “Si on pouvait aussi mettre à leur disposition des moyens roulants pour améliorer leur travail, c’est pourquoi je demande au gouvernement de leur offrir même des motos pour les aider dans leurs navettes dans la localité”, plaide le député.

 

Cette situation démontre les défis logistiques auxquels font face les autorités pour redéployer les forces de sécurité dans des zones longtemps laissées sans présence étatique. Le député appelle le gouvernement à fournir rapidement les équipements nécessaires pour permettre aux agents d’assurer pleinement leur mission de sécurisation de Djemah et ses environs.

 

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Le scanner du centre d’imagerie médicale de Bangui en panne depuis une semaine

Le scanner du centre d’imagerie médicale de Bangui en panne depuis une semaine

 

Centre hospitalier universitaire de Bangui, le 11 mars 2019. Photo CNC / Fortuné Boberang.
Centre hospitalier universitaire de Bangui, le 11 mars 2019. Photo CNC / Fortuné Boberang.

 

Le seul scanner du centre d’imagerie médicale de Bangui est hors service depuis vendredi dernier. Cette panne, due à un manque de maintenance, prive de nombreux patients d’examens cruciaux pour leur diagnostic et leur traitement.

 

Bangui, 25 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

“On vient de nous informer que les scanners sont tombés en panne. Or, on attend les résultats pour pouvoir nous faire une prescription. C’est vraiment très difficile”, déplore une patiente rencontrée sur place.

 

Certains malades ont fait de longs déplacements en vain. “Je suis venu de Kembé faire le scanner de l’enfant que j’avais amené. Malheureusement, à Bangui, on me dit que le scanner est en panne”, témoigne un père de famille.

 

La situation est particulièrement critique pour les cas urgents. Une patiente souffrant de problèmes respiratoires s’inquiète : “J’ai un problème respiratoire. Je ne sais quoi faire. Le médecin m’a dit de ne pas attendre pendant deux semaines. Mais est-ce que je peux résister jusqu’à deux semaines ?”

 

Une cinquantaine de dossiers sont actuellement en attente. Les responsables du centre ne peuvent donner aucune date pour la remise en service de l’appareil.

 

Cette panne met en évidence la vétusté des équipements médicaux dans le pays. Elle pourrait avoir des conséquences dramatiques si une solution n’est pas trouvée rapidement.

 

Les patients en appellent aux autorités pour qu’elles interviennent au plus vite afin de rétablir ce service essentiel pour la santé des Centrafricains.

 

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Les accidents vasculaires cérébraux en Centrafrique : un problème de santé publique qui tuent en silence.

Les accidents vasculaires cérébraux en Centrafrique : un problème de santé publique qui tuent en silence.

 

Homme en costume beige assis à un bureau dans un bureau avec ordinateur et photo encadrée
Le Dr. Clotaire Donatien Rafaï dans son bureau au laboratoire national de Centrafrique

 

Le Dr. Clotaire Donatien Rafaï, directeur du laboratoire national de biologie clinique et de santé publique de Centrafrique, tire la sonnette d’alarme sur la prévalence croissante des accidents vasculaires cérébraux (AVC) dans le pays. Cette pathologie, souvent méconnue, représente un défi majeur pour le système de santé centrafricain.

 

Bangui, 25 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Qu’est-ce qu’un AVC ?

 

“Un AVC se caractérise par une interruption brutale de la circulation sanguine dans une partie du cerveau”, explique le Dr Rafaï. Deux mécanismes principaux sont en cause :

 

  1. L’AVC ischémique : un caillot obstrue une artère cérébrale, interrompant l’apport sanguin.
  2. L’AVC hémorragique : un vaisseau sanguin se rompt, provoquant un épanchement de sang dans le cerveau.

 

Dans les deux cas, les conséquences peuvent être graves. “Les cellules cérébrales affectées meurent, entraînant des lésions qui peuvent toucher une partie du corps, voire les deux côtés dans certains cas”, précise le spécialiste.

 

Les accidents vasculaires cérébraux en Centrafrique : symptômes et signes d’alerte.

 

Le Dr. Clotaire Donatien Rafaï détaille les principaux symptômes à surveiller :

 

– Faiblesse soudaine d’un côté du corps

– Troubles de la vision

– Difficultés d’élocution

– Problèmes d’équilibre et de coordination

 

“Il est important de noter que tous les patients ne présentent pas l’ensemble de ces symptômes”, avertit le médecin. “Certains peuvent avoir un AVC sans manifester tous ces signes.”

 

Diagnostic clinique et biologique.

 

Pour un professionnel de santé expérimenté, le diagnostic d’un AVC peut être rapide. “La déformation de la bouche, ou asymétrie faciale, est un signe caractéristique”, explique le Dr Rafaï. “La déviation de la commissure labiale vers le côté non atteint est souvent révélatrice.”

 

Au laboratoire national, plusieurs analyses permettent d’affiner le diagnostic et le pronostic :

 

  1. La glycémie : “Les patients victimes d’AVC présentent souvent un taux de sucre anormalement élevé dans le sang”, indique le spécialiste.

 

  1. La protéine C-réactive (CRP) : “C’est un marqueur d’inflammation. Son élévation peut témoigner d’une réaction inflammatoire autour de la zone touchée.”

 

  1. Le dosage des D-dimères : “Nous sommes l’un des rares laboratoires du pays à effectuer ce test. Des taux supérieurs à deux fois la normale peuvent être prédicteurs d’un AVC, mais l’interprétation dépend du contexte clinique.”

 

Facteurs de risque et prévention.

 

Le Dr. Clotaire Donatien Rafaï insiste sur les principaux facteurs de risque à surveiller :

 

– Hypertension artérielle

– Diabète

– Hypercholestérolémie

– Obésité

– Sédentarité

– Consommation excessive d’alcool et de tabac

– Stress chronique

 

“La prévention est important “, souligne le médecin. “Une bonne hygiène de vie est essentielle. Il faut pratiquer une activité physique régulière, contrôler son poids et adopter une alimentation équilibrée.”

 

Défis pour le système de santé centrafricain.

 

Le manque de sensibilisation de la population et de formation du personnel médical complique la prise en charge rapide des AVC en Centrafrique. Le Dr Rafaï appelle à une action concertée :

 

  1. Sensibilisation du public aux signes d’alerte et aux facteurs de risque
  2. Formation continue du personnel médical pour améliorer le diagnostic précoce
  3. Équipement des structures de santé en matériel de diagnostic et de prise en charge
  4. Amélioration de l’accès aux traitements dans l’ensemble du pays

 

Rappelons que les AVC représentent un défi majeur pour la santé publique en Centrafrique. Grâce à l’expertise de spécialistes comme le Dr. Clotaire Donatien Rafaï et aux progrès réalisés dans le diagnostic biologique, le pays se dote progressivement des outils nécessaires pour faire face à cette menace. Cependant, seule une approche globale, alliant prévention, formation et investissement dans le système de santé, permettra de réduire l’impact de cette pathologie sur la population centrafricaine.

 

Corbeau News Centrafrique

Comment envoyer de l’argent à l’étranger en toute simplicité ?

 

francs CFA
Billets de banque CFA d’Afrique centrale.

 

Envoyer de l’argent à l’étranger est devenu une nécessité pour beaucoup de personnes, qu’il s’agisse de soutenir des proches, de régler des frais médicaux ou de participer à des projets internationaux. Avec l’évolution des technologies, il existe aujourd’hui plusieurs moyens de transférer de l’argent de manière rapide et sécurisée.

 

Les différents moyens d’envoyer de l’argent à l’étranger

 

Il y a quelques décennies, les transferts d’argent étaient limités aux banques et aux services postaux. Aujourd’hui, plusieurs options s’offrent à vous, chacune avec ses avantages et ses inconvénients. Les banques restent un choix populaire, mais les frais peuvent être élevés et les délais de traitement longs.

 

Les entreprises spécialisées dans les transferts d’argent, comme Ria Money, offrent une alternative plus rapide et souvent moins coûteuse. Envoyer de l’argent au Sénégal via Ria Money est simple et accessible à tous. Vous pouvez effectuer les transferts en ligne ou en vous rendant dans l’un de leurs nombreux points de service.

 

Pourquoi choisir une entreprise de transfert d’argent ?

 

Les services comme Ria Money se démarquent par leur facilité d’utilisation et leur rapidité. En quelques clics, vous pouvez envoyer de l’argent n’importe où dans le monde. Ces services sont également réputés pour leur sécurité, utilisant des technologies de pointe pour protéger vos transactions.

 

De plus, les frais de transfert sont souvent plus compétitifs que ceux des banques traditionnelles. Par exemple, envoyer de l’argent en ligne via Ria Money permet de bénéficier de taux avantageux et de frais réduits.

 

Comment choisir le bon service de transfert ?

 

Lorsque vous choisissez un service de transfert d’argent, plusieurs critères doivent être pris en compte :

 

  1. Sécurité : Assurez-vous que le service utilise des technologies de cryptage pour protéger vos données.
  2. Frais : Comparez les frais de transfert et les taux de change proposés.
  3. Rapidité : Vérifiez le délai de traitement des transactions.
  4. Accessibilité : Choisissez un service qui offre plusieurs options de paiement et de réception.

 

Les avantages de Ria Money

 

Ria Money est l’une des entreprises les plus reconnues dans le domaine des transferts d’argent. Voici quelques raisons pour lesquelles de nombreux utilisateurs préfèrent Ria Money :

 

Rapidité : Les transferts peuvent être effectués en quelques minutes.

Fiabilité : Ria Money est présent dans plus de 160 pays avec des milliers de points de service.

Simplicité : L’interface utilisateur est intuitive et facile à utiliser.

Sécurité : Des mesures de sécurité robustes sont en place pour protéger vos informations personnelles et financières.

 

 

Conclusion

 

Envoyer de l’argent à l’étranger n’a jamais été aussi simple grâce aux services spécialisés comme Ria Money. Que vous choisissiez d’effectuer votre transfert en ligne ou en personne, vous pouvez être sûr que votre argent arrivera rapidement et en toute sécurité à destination. En prenant en compte les frais, la rapidité et la sécurité, vous pouvez choisir le service qui convient le mieux à vos besoins.

 

N’hésitez pas à utiliser Ria Money pour vos prochains transferts et découvrez la facilité d’envoyer de l’argent à l’étranger en toute tranquillité.

 

 

Centrafrique : la colère gronde contre un président soumis à Wagner.

Centrafrique : la colère gronde contre un président soumis à Wagner.

 

 

Le Président centrafricain Faustin Archange Touadera entrain de faire la prière pour son régime en faillite
Le Président centrafricain Faustin Archange Touadera entrain de faire la prière pour son régime en faillite

 

Les Centrafricains sont unanimes : Faustin Archange Touadéra est désormais le prisonnier des mercenaires russes de Wagner. Discussions après discussions, les témoignages affluent, démontrant un président complètement sous la coupe de ces forces criminelles russes, incapable de s’opposer à leurs diktats, sacrifiant ainsi l’avenir de la nation.

 

Bangui, 24 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Un président soumis à Wagner, Les témoignages alarmants des Centrafricains.

 

Un vendredi 21 juin, un groupe WhatsApp regroupant des Centrafricains a longuement discuté pendant trois heures sur la situation du pays. Les échanges, principalement en langue nationale sango et en français, se sont faits par messages vocaux. Un participant a déclaré :

“Touadéra est otage de Wagner, il ne peut rien dire sans leur aval”. Un autre a renchéri en affirmant que “Touadéra est complètement sous leur emprise, il ne fait qu’exécuter leurs ordres”. Ces voix montrent un profond désespoir face à la soumission totale du président aux mercenaires russes.

 

L’exaspération face aux exactions de Wagner.

 

Les discussions ont également dévoilé la colère des Centrafricains face à l’inaction de Touadéra concernant les exactions de Wagner sur la population civile. Un participant a souligné :

“Pourquoi le président n’a-t-il pas réagi face aux exactions de Wagner sur les soldats FACA ? Wagner va même jusqu’à humilier nos soldats sans que le président ose parler”. D’autres ont dénoncé les arrestations arbitraires des officiers supérieurs de l’armées,  des sous-préfets et de maires par Wagner, sans aucune réaction de la part du gouvernement. La justice? C’est encore pire, elle obéit aveuglément aux ordres de Wagner, en subit également les foudres des citoyens.

 

“Les mercenaires arrêtent des investisseurs et des partenaires étrangers sur la base de fausses accusations, et personne ne dit rien. La justice accepte tout sans broncher”.

 

 

La soumission totale du régime.

 

Les déclarations de Fidel Gouandjika, ministre conseiller spécial de Touadéra, renforcent cette perception. Il a publiquement admis que le régime est prêt à tout concéder aux Russes pour maintenir le pouvoir. Cette soumission va jusqu’à offrir nos filles et nos mamans aux mercenaires russes.

“Même nos filles et nos mères, ils les demandent, on leur donne”, a-t-il déclaré sans ambages. Ces paroles ont choqué l’opinion publique et montrent la dépendance extrême de Touadéra vis-à-vis de Wagner.

 

Un président soumis à Wagner: un peuple désespéré et sans soutien international.

 

La population centrafricaine, déjà éprouvée par des années de conflit, se sent abandonnée. Les discussions révèlent une profonde désillusion face à l’inaction de la communauté internationale.

“Pourtant sous le régime Séléka, les Français sont intervenus, mais contre Wagner, personne ne bouge”, déplorent les Centrafricains. Cette indifférence internationale renforce le sentiment d’être livré à eux-mêmes, sans espoir de soutien extérieur.

 

La menace d’un génocide.

 

Les menaces proférées par les proches du régime ajoutent une dimension tragique à cette situation. Gouandjika a évoqué la possibilité de violences massives en cas de tentative de renversement du régime par la force.

“Si quelqu’un tente un coup d’État, ce sera le génocide”, a-t-il averti. Ces propos ont accru les tensions et la peur au sein de la population, déjà fragilisée par l’instabilité chronique.

 

Un président soumis à Wagner: Les Russes omniprésents en Centrafrique.

 

L’influence de Wagner en Centrafrique ne se limite pas à un soutien militaire. Ils sont impliqués dans divers secteurs : économique, sécuritaire, défense, justice, forêt et douane. Ils contrôlent également la politique, demandant même la modification de la constitution. Lorsque l’ancienne présidente de la cour constitutionnelle a refusé, elle a été limogée sous la pression de Wagner et des Russes. Chaque déclaration du gouvernement doit être approuvée par les Russes, montrant leur mainmise totale sur le pays.

 

Un avenir incertain.

 

L’avenir de la Centrafrique semble de plus en plus sombre sous la domination de Wagner. La dépendance totale de Touadéra envers les mercenaires russes compromet toute possibilité de souveraineté nationale. Les Centrafricains, désespérés et sans soutien, redoutent les conséquences de cette soumission et l’incapacité de leur président à défendre les intérêts du pays. Les voix s’élèvent pour dénoncer cette situation, mais elles restent sans écho face à la réalité brutale d’un pouvoir otage de forces étrangères.

 

Un peuple résilient et déterminé à changer.

 

Malgré tout, les Centrafricains commencent à comprendre qu’ils sont abandonnés par la communauté internationale et doivent compter sur leur propre courage pour changer leur destin. Ils expriment leur détermination à résister et à transformer leur pays. Comme l’a dit un participant : “Même les prophètes finissent par partir. Touadéra aussi partira, que ce soit par gré, par force ou par la volonté de Dieu. Tout n’est pas éternel, et nous trouverons la force de changer les choses.” Cette conviction donne espoir à un peuple en quête de liberté et de justice.

 

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De la Gloire à la Galère : Le parcours chaotique d’Aristide Briand-Reboas, ancien ministre de la Jeunesse et des Sports.

De la Gloire à la Galère : Le parcours chaotique d’Aristide Briand-Reboas, ancien ministre de la Jeunesse et des Sports.

 

Monsieur Aristide Briand REBOAS
Le Président du Parti PCD Aristide Briand REBOAS

 

Dans le monde politique du pays de Barthelemy Boganda, l’histoire d’Aristide Briand-Reboas fait jaser. Cet ancien ministre de la jeunesse et des sports, qui se disait aussi président d’un parti politique, vient de faire un retour surprenant en France. Ce qui fait tiquer les Centrafricains, c’est le parcours pour le moins étonnant de cet homme.

 

Bangui, 24 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Briand Reboas : un passé Anti-Français.

 

Briand Reboas, quand il était au gouvernement, ne cachait pas son aversion pour la France. Il critiquait en coulisse les activités françaises en République centrafricaine (RCA). Pourtant, le voilà aujourd’hui de retour dans l’Hexagone, probablement pour bénéficier de l’aide sociale française. Un sacré revirement de situation !

 

Mais avant d’avoir la voie libre pour rentrer, Aristide Briand Reboas avait commencé par soudoyer Touadera en attaquant a ses opposants, une tactique que les bandes de Touadera et de MCU n’avaient pas comprise.

 

Le jeu dangereux avec Wagner.

 

Mais revenons un peu en arrière. Quand il était ministre, Briand Reboas jouait un jeu dangereux. Il se rapprochait du groupe Wagner, ces criminels mercenaires russes très actifs en Centrafrique. Il pensait avoir trouvé la solution miracle pour la RCA. Cette proximité avec les Russes, il s’en servait comme d’un bouclier pour garder sa place au gouvernement.

 

La chute brutale de Briand Reboas.

 

Malheureusement pour lui, en janvier dernier, après son soi-disant brillant débat Patara! Il a été viré de son poste de ministre. Et comble de l’ironie, c’est son directeur de cabinet, un chef de la milice du pouvoir,  qui a pris sa place. Du jour au lendemain, Briand-Reboas s’est retrouvé le bec dans l’eau.

 

La galère à Bangui.

 

Après son limogeage, il est resté quelque temps à Bangui, mais dans des conditions pas franchement reluisantes. Sans le sou, sans maison, bref, dans la galère totale. Il a fini par louer une petite bicoque à 60 000 francs par mois à côté du lycée de Miskine, dans le cinquième arrondissement. Un sacré déclassement pour un ancien ministre !

 

Le Retour de Briand-Reboas en France.

 

Ne voyant pas d’issue, Briand-Reboas a finalement décidé de retourner en France. Oui, vous avez bien lu, dans ce pays qu’il critiquait tant quand il était au pouvoir. C’est ce qu’on appelle un retournement de veste !

 

Une tentative de reconversion.

 

Pour tenter de se refaire une virginité, il s’est autoproclamé “analyste politique” et “spécialiste de sécurité”. Des titres qui font sourire quand on connaît son parcours. Maintenant qu’il est en France, il va découvrir une autre réalité : travail des chantiers. Fini les privilèges ministériels, bonjour les démarches administratives et peut-être même la recherche d’emploi.

 

Un phénomène récurrent.

 

Mais Briand-Reboas n’est pas un cas isolé. D’autres ministres centrafricains qui ont fait les yeux doux à Wagner se retrouvent dans la même situation. Prenez Marie-Noëlle Koyara, l’ancienne ministre de la Défense. Elle aussi a fini par retourner en France après avoir perdu son poste.

 

L’hypocrisie au sommet de l’État.

 

Et que dire de l’actuelle ministre des Affaires étrangères centrafricaine ? Sylvie Baïpo-Temon possède la nationalité française mais passe son temps à critiquer la France. Si jamais elle perd son poste, on se demande bien où elle ira.

 

Des questions sur l’intégrité politique.

 

Cette situation montre bien l’hypocrisie de certains politiciens centrafricains. Ils jouent les anti-français quand ils sont au pouvoir, mais n’hésitent pas à venir profiter du système social français quand les choses tournent mal pour eux.

 

Une leçon pour l’avenir.

 

Le cas de Briand-Reboas devrait faire réfléchir. Voilà un homme qui pensait que son avenir était avec les Russes et le groupe Wagner. Et maintenant, il se retrouve à demander de l’aide à la France. C’est ce qu’on appelle un retour à la réalité !

 

Des interrogations sur la politique en RCA.

 

Cette histoire soulève pas mal de questions sur la politique en RCA. Comment ces ministres peuvent-ils prétendre défendre les intérêts de leur pays tout en gardant un pied en France ? Pourquoi ne renoncent-ils pas à leur nationalité française s’ils sont si anti-français que ça ?

 

Le prix de l’opportunisme politique.

 

En fin de compte, l’histoire de Briand-Reboas, c’est celle d’un homme qui a joué avec le feu et qui s’est brûlé. Il pensait pouvoir naviguer entre la France et la Russie, entre ses intérêts personnels et ceux du pays. Au final, il se retrouve sans rien, obligé de demander de l’aide à ceux qu’il critiquait hier.

 

Un avertissement pour les politiciens non avertis.

 

Cette situation devrait servir de leçon aux autres politiciens centrafricains. Le pouvoir est éphémère, et jouer double jeu finit toujours par se retourner contre vous. Plutôt que de chercher des appuis à l’étranger, peut-être devraient-ils se concentrer sur les vrais problèmes de leur pays ?

 

Un avenir incertain.

 

En attendant, Briand-Reboas va devoir s’adapter à sa nouvelle vie en France. Exit les costumes de ministre, bonjour les files d’attente à Pôle Emploi. Un sacré changement de décor pour celui qui, il n’y a pas si longtemps, se voyait comme l’avenir de la RCA avec ses amis russes.

 

Une histoire à suivre.

 

L’histoire ne dit pas comment il sera accueilli en France, ni ce qu’il adviendra de lui. Mais une chose est sûre, son parcours restera dans les annales de la politique centrafricaine comme un exemple de ce qu’il ne faut pas faire quand on prétend servir son pays.

 

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Centrafrique : une fillette égorgée dans son sommeil à Ndiba : entre cauchemar et réalité

Une fillette égorgée dans son sommeil à Ndiba : entre cauchemar et réalité.

 

Jeune fille en uniforme scolaire bleu et jaune dormant sur un sac à dos jaune
La fatigue l’emporte : une élève de Ndiba à l’hôpital à Baboua

 

Un événement mystérieux s’est produit dans le village de Ndiba, près de Baboua, au nord-ouest de la République centrafricaine. Gorma Stella, une fillette de 10 ans, s’est réveillée avec de graves blessures à la gorge après avoir fait un rêve troublant.

 

Bangui, 24 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Détails de l’incident à Ndiba.

 

Jari Thomas, le père de Gorma Stella, 10 ans, raconte qu’il s’est réveillé vers 4 heures du matin pour vérifier l’état de sa fille, qui dort habituellement avec ses parents. À sa grande surprise, il a découvert que la fillette ne répondait pas et saignait abondamment de la gorge. Les blessures ressemblaient à des coupures de couteau.

 

“Quand je voulais la tourner, je vois immédiatement le sang qui coule à sa gorge. Et puis sa gorge ressemble à un truc qu’on a coupé”, explique M. Thomas.


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Réaction de la famille et prise en charge médicale.

 

Les parents, paniqués, ont immédiatement tenté de réveiller l’enfant en lui jetant de l’eau au visage. Après plusieurs tentatives, Gorma Stella a fini par bouger. La famille a ensuite contacté l’ONG Mercycorp, qui a accepté de transférer la fillette à l’hôpital de Baboua, situé à environ 100 km de Bouar.

 

Témoignages des voisins.

 

L’incident a choqué la communauté locale. Marie Koudoukou, une voisine, témoigne : “Nous n’avons jamais vu une chose pareille. Comment une enfant peut-elle être blessée ainsi sans que personne ne s’en aperçoive ? C’est incompréhensible et effrayant”.

 

Un autre voisin, Pierre Namkoisse, ajoute : “Toute la nuit, nous n’avons rien entendu d’inhabituel. Pas de cris, pas de bruits suspects. C’est comme si cela s’était produit dans un autre monde des diables “.

 

Mystère autour des causes.

 

Thomas affirme qu’il est impossible d’accuser qui que ce soit, car personne n’a été vu commettre cet acte. “Si quelqu’un fait ça, tu l’as vu, au moins tu sais que c’est telle personne qui a fait ça. Mais tu ne vois personne qui a fait ça”, déclare-t-il.

 

Le père mentionne que sa fille a fait un rêve étrange juste avant l’incident. Elle aurait rêvé que quelqu’un l’attrapait et tentait de l’égorger. Au réveil, ce cauchemar semblait être devenu réalité.

 

Intervention des ONG humanitaires.

 

Cet événement dévoile le rôle déterminant des ONG humanitaires dans le pays. Outre Mercycorp, d’autres organisations comme Médecins Sans Frontières et la Croix-Rouge centrafricaine sont présentes dans la zone, offrant des soins médicaux et un soutien psychosocial aux populations vulnérables.

 

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Quatre mois sans salaires : Les employés du Fonds d’Aménagement et d’Entretien Urbain à l’agonie.

Quatre mois sans salaires : Les employés du Fonds d’Aménagement et d’Entretien Urbain à l’agonie.

 

Patrice Yarkokpa, directeur général du fond d’aménagement et d’entretien urbain, assis dans son bureau au ministère de l’urbanisme.
Patrice Yarkokpa, Directeur général du fonds d’entretien et d’aménagement urbain@KODAK Digital Still Camera

 

Les employés du Fonds d’Aménagement et d’Entretien Urbain sont plongés dans une crise financière aiguë. Malgré les ventes de terrains dans la capitale et ses environs, les fonds collectés sont détournés, laissant les employés sans ressources et dans une situation de détresse.

 

Bangui, 24 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Depuis plus de quatre mois, les employés du Fonds d’Aménagement et d’Entretien Urbain, une institution sous la tutelle du ministère de l’Urbanisme, ne perçoivent plus leurs salaires. Cette situation a entraîné une détresse croissante parmi les employés, qui doivent faire face à des loyers impayés, une vie chère et des familles en souffrance. Les employés, qui ont eux-mêmes participé à la vente des terrains, se retrouvent ignorés et sans ressources.

À lire aussi : Les mercenaires de Wagner et leurs tirs nocturnes : une routine de terreur à Zémio

 

Les recettes des ventes de terrains détournées.

 

Les terrains sont vendus en cascade à Bangui et dans ses environs, notamment sur les routes de Boali, Damara, et Mbaïki. Les recettes de ces ventes, versées au trésor public dans le cadre de l’unicité de recettes de l’État, sont théoriquement destinées à contribuer au fonctionnement de l’État, y compris au paiement des salaires des fonctionnaires. Cependant, il semble que ces fonds soient utilisés pour payer les mercenaires de Wagner et les salaires des autres fonctionnaires de l’État, laissant les employés du Fonds d’Aménagement et d’Entretien Urbain sans ressources.

 

À lire aussi : Centrafrique : quand les fonds d’entretien routiers publient un avis de recrutement fictif

 

La colère des employés du Fonds d’Aménagement et d’Entretien Urbain.

 

Le non-paiement des salaires depuis plus de 4 mois a suscité une colère croissante parmi les employés et la direction de cette institution. Le mois dernier, cette frustration a atteint son paroxysme lorsque le directeur général, Patrice Yarkokpa, a ordonné à ses employés de forcer l’accès au coffre-fort de son institution. Cette action désespérée a permis de récupérer une vingtaine de millions de francs CFA. Cet incident montre à quel point la situation est critique et à quel point les employés sont délaissés.

 

Le mystère des fonds détournés.

 

Selon des diverses sources, ces recettes sont utilisées en partie pour payer les indemnités des mercenaires de Wagner, qui touchent 400 millions de francs CFA par semaine. Cette allocation prioritaire laisse les employés du Fonds d’Aménagement et d’Entretien Urbain dans une situation désespérée. Malgré leur implication directe dans les ventes de terrains, ils ne reçoivent ni salaires ni indemnités, redoublant leur détresse.

 

Un avenir incertain pour les employés.

Les employés du Fonds d’Aménagement et d’Entretien Urbain, qui ont contribué aux ventes de terrains, se retrouvent oubliés et plongés dans la misère. Cette situation montre la mauvaise gestion des ressources financières et le manque de soutien aux employés qui contribuent activement aux recettes de l’État. Ils doivent faire face à des loyers impayés, une vie chère et des familles en souffrance, tandis que leurs salaires et indemnités restent non versés.

 

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Centrafrique :  entre Bossembélé et  Paoua,  les routes de la honte

entre Bossembélé et  Paoua,  les routes de la honte

 

Véhicule bloqué dans la boue avec des militaires tentant de le dégager en Centrafrique
Des militaires et des habitants tentent de dégager un véhicule bloqué dans la boue à 5 kilomètres de Ndjo entre Bossembélé et Bossangoa, en Centrafrique. CopyrightCNC

 

En Centrafrique, le tronçon reliant Bossembélé à Paoua est un calvaire quotidien pour les commerçants. Des routes en ruine, rendant tout déplacement périlleux, démontrent l’abandon total des infrastructures vitales par les autorités.

 

Bangui, 24 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Des infrastructures en ruine.

 

Partis de Bangui, les commerçants ont franchi sans encombre les 95 kilomètres de goudron jusqu’à Boali. Le tronçon goudronné, avec des nombreux nids de poule,  entre Boali et Bossembélé n’a posé aucun problème. Néanmoins, la situation se dégrade dramatiquement après Bossembélé, lorsque la route devient impraticable.

 

Les routes de la honte : Bossembélé, N’Djo, Bossangoa, Paoua.

 

En quittant Bossembélé pour se rendre à Bossangoa, les commerçants ont été confrontés à des conditions routières désastreuses. Le trajet entre Bossembélé et Bossangoa est une véritable descente aux enfers. Arrivés à cinq kilomètres de N’Djo, leurs véhicules se sont enlisés dans la boue, marquant le début d’une épreuve interminable.

Des habitants de Ndjo rassemblés autour d’une route boueuse à 5 kilomètres de la ville sur la route de Bossembélé, en Centrafrique
Des habitants de Ndjo observent un militaire indiquant les dangers de cette route boueuse . CopyrightCNC

 

À partir de N’Djo, la route jusqu’à Bossangoa, puis de Bossangoa à Paoua, est en état de délabrement avancé. Les commerçants ont dû descendre pour pousser leurs véhicules, une tâche éreintante et désespérante.

 

Conséquences économiques désastreuses.

Un véhicule enlisé dans la boue sur une route dégradée en Centrafrique, entouré de commerçants et de passants tentant de dégager la route.
Des commerçants et des passants tentent de dégager un véhicule enlisé sur une route boueuse à moins de 5 kilomètres de Ndjo en allant vers Bossangoa, en Centrafrique, illustrant les conditions routières catastrophiques du pays.

 

L’état des routes en Centrafrique asphyxie l’économie locale. Les commerçants, incapables d’acheminer leurs marchandises, subissent des pertes financières considérables. Les produits pourrissent, les échanges commerciaux s’effondrent, et les prix des denrées augmentent, plongeant la population dans une précarité croissante.

 

Négligence criminelle et incompétence gouvernementale.

 

Le gouvernement centrafricain se rend coupable de négligence criminelle en abandonnant les infrastructures routières. L’absence de maintenance et de modernisation des routes met en danger la sécurité des usagers et étouffe tout espoir de développement économique. Ce laisser-aller révèle une incompétence profonde et un mépris total pour les citoyens.

 

Nécessité d’une intervention urgente.

 

Il est plus qu’urgent que la communauté internationale prenne conscience de la gravité de cette crise et intervienne rapidement. Les routes ne sont pas seulement des voies de communication, mais le pouls économique d’un pays. Si rien n’est fait, la Centrafrique continuera de sombrer dans le chaos, comme l’a si justement décrit le président de l’Assemblée Nationale.

 

Il est bon de rappeler que les routes de la honte en Centrafrique sont le reflet d’un pays à l’agonie, victime d’une gestion catastrophique. La détérioration des infrastructures menace de paralyser définitivement l’économie nationale, exacerbant la misère et l’instabilité. Une action immédiate et concertée est indispensable pour éviter la chute libre de la Centrafrique dans l’abîme de la désolation.

 

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Le chef anti-balaka José Béfio abattu par des mercenaires russes à Bouca

Le chef anti-balaka José Béfio abattu par des mercenaires russes à Bouka

 

Les miliciens Anti-Balaka. CopyrightDR
Les miliciens Anti-Balaka. CopyrightDR

 

José Béfio, général autoproclamé de la milice  anti-balaka de Bouca, dans l’Ouham-Fafa, et son aide de camp ont été tués mardi matin par des mercenaires russes du groupe Wagner.

 

Bangui, 24 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

L’opération s’est déroulée au domicile de Béfio, dans le quartier SOCADA de Bouca, à 288 km au nord de Bangui. Des sources locales indiquent que Béfio avait quitté les Forces armées centrafricaines (FACA) pour retourner dans son village et vaquer à ses occupations personnelles.

 

Les mercenaires russes ont visé ce chef milicien qui avait brièvement intégré l’armée nationale avant de la déserter. Cette exécution extrajudiciaire s’inscrit dans une série d’actions similaires menées par le groupe Wagner.

 

Le mois dernier, les mercenaires avaient enlevé une vingtaine d’ex-miliciens d’autodéfense du quartier PK5, dans le troisième arrondissement de Bangui. Dix corps de ces ex-miliciens enlevés avaient été retrouvés, les autres restent introuvables.

 

Cette exécution extrajudiciaire pose de nouvelles questions sur les méthodes du groupe Wagner en Centrafrique et son influence croissante sur la sécurité du pays.

 

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Vol organisé à l’aéroport : Les douaniers s’attaquent aux bagages des pèlerins

Vol organisé à l’aéroport : Les douaniers s’attaquent aux bagages des pèlerins

 

aéroport international de Bangui Mpoko excellent
Vue de l’aéroport international de Bangui Mpoko, en République centrafricaine.

 

Les douaniers de l’aéroport international Bangui Mpoko ont encore frappé. Cette fois-ci, ce sont les pèlerins centrafricains de retour de la Mecque qui ont été victimes de vols massifs de leurs bagages. Ce scandale, qui perdure depuis des années, dévoile l’impunité dont jouissent ces agents véreux.

 

Bangui, 24 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Un retour au pays gâché par le vol des bagages des pèlerins.

 

Deux semaines après leur retour de pèlerinage, les fidèles musulmans centrafricains sont toujours sous le choc. El-Adji Adamou Bibouba, délégué des pèlerins, témoigne de la situation :

 

“Nos responsables se sont rapprochés des services douaniers pour s’entendre au point de verser des sommes comme d’habitude pour sortir les colis des pèlerins. Les douaniers nous ont dit que l’argent est insignifiant”.

 

Cette tentative de corruption habituelle ayant échoué, les douaniers sont passés à l’action.

 

Des méthodes dignes de bandits.

 

Le modus operandi des douaniers révèle une organisation bien rodée :

 

“Ils ont chassé nos scouts et fait appel à leurs agents pour remettre les colis et les mettre dans la salle”, explique El-Adji Bibouba.

 

Conscient du danger, le délégué a tenté de prévenir les agents : “Tu es le chef, tu as confisqué nos colis. J’ai fait le Adji pendant 40 ans, mais en cas de perte, tu seras responsable”.

 

Malgré cet avertissement, les douaniers ont procédé au pillage systématique des bagages : “Ils ont utilisé des lames de rasoir pour dévaliser les colis”.

 

Des valises vides et des vies brisées.

 

Le résultat de ce pillage est désastreux pour les pèlerins :

 

“Nous avons retrouvé des sacs vides. Pour ce qui me concerne, je n’ai pas vu ma valise. Même des sacs vides, je n’ai pas vu”, déplore El-Adji Bibouba.

 

Ces vols représentent une perte considérable pour des fidèles ayant économisé pendant des années pour ce voyage spirituel.

 

Une enquête au point mort.

 

Devant un tel scandale, les autorités restent étrangement silencieuses. El-Adji Bibouba ne se fait guère d’illusions :

 

“Mais en ce qui concerne l’enquête, nous connaissons déjà la conclusion. Nous disons que les caméras de surveillance sont là et les douaniers n’ont pas activé le processus pour déterminer les voleurs”.

 

Cette inaction suggère une complicité à haut niveau dans l’administration douanière.

 

L’omerta des autorités.

 

Les tentatives pour obtenir des explications se heurtent à un mur de silence :

 

“Nous avons tenté sans succès d’avoir la réaction du directeur général de la douane à ce sujet”.

 

Ce mutisme des responsables laisse peu d’espoir quant à une résolution rapide de l’affaire.

 

Ce énième scandale à l’aéroport de Bangui-M’Poko démontre l’urgence d’une réforme en profondeur de l’administration douanière centrafricaine. Sans une action déterminée des plus hautes autorités de l’État, les voyageurs continueront d’être les victimes de ces prédateurs en uniforme.

 

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La Cour d’appel de Bangui condamne un ex-leader d’autodéfense du PK5 aux travaux forcés à perpétuité

La Cour d’appel de Bangui condamne un ex-leader d’autodéfense du PK5 aux travaux forcés à perpétuité

 

Les accusés devant la Cour criminelle ce vendredi 07 février 2020
Les accusés devant la Cour criminelle ce vendredi 07 février 2020. CopyrightCNC

 

Zakaria Shetou alias Nouradine, ancien leader d’autodéfense du quartier PK5 à Bangui, a été condamné lundi aux travaux forcés à perpétuité par la Cour d’appel de Bangui. L’homme était accusé d’homicide volontaire pour l’assassinat de deux personnes, dont le pasteur Jean-Paul Sankagui de l’église du Christ de Ramandji, le 7 janvier 2017.

 

Bangui, 24 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Le procès s’est déroulé en présence de plusieurs témoins, majoritairement des proches de la victime. Chacun a été interrogé par les juges sur les circonstances de l’assassinat du leader religieux.

 

L’avocat de l’accusé, Solé Bomaoukou, a plaidé la légitime défense. Le parquet général, représenté par le troisième avocat général Maxima Zou, a requis la requalification de l’homicide volontaire en assassinat.

 

Après délibération, la cour présidée par Joachim Pessiré, premier président de la Cour d’appel de Bangui, a rendu son verdict : “Sur la culpabilité, déclare Zakaria Shetou alias Nouradine, coupable de meurtre sur la personne de Mahamat et de Jean-Paul, en application des articles 51 et 52 du Code pénal, en répression, le condamne à la peine de travaux forcés à perpétuer”.

 

Cette condamnation intervient dans le cadre de la première session criminelle de la Cour d’appel de Bangui, qui a débuté lundi et se poursuivra jusqu’au 20 août. 72 affaires sont inscrites au rôle pour cette session.

 

Deux autres affaires étaient au programme de la journée de mardi :

  1. Le cas de Fiacre Landry Hiacinth Tanga, poursuivi pour coup mortel
  2. L’affaire d’Abakar Abdullah Younouss alias Dewa, accusé d’association de malfaiteurs et de détention illégale d’armes et munitions de guerre

 

L’affaire concernant Bienvenu Ngakola et Félix Féidamakoy, accusés d’association de malfaiteurs, de détention illégale d’armes et munitions de guerre, et de vol à main armée, a été renvoyée au 1er août.

 

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Centrafrique : Deux nouveaux sites miniers attribués à des exploitants chinois

Centrafrique : Deux nouveaux sites miniers attribués à des exploitants chinois

 

Des camions sur le site minier chinois de Gaga, dans l'Ombella-Mpoko
Des camions sur le site minier chinois 

 

Le gouvernement centrafricain vient d’attribuer deux nouveaux sites miniers à des exploitants chinois. Il s’agit des chantiers de Sanya et de Houhou, situés dans la préfecture de l’Ouham-Pendé, notamment près de Bozoum. Ces sites étaient jusqu’à présent exploités de manière artisanale par la population locale, qui y trouvait un moyen de subsistance dans un contexte économique difficile.

 

Bangui, 24juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Sites miniers des chinois : Déploiement de forces pour sécuriser les sites.

 

Pour préparer l’arrivée des exploitants chinois, le gouvernement a déployé sur place des mercenaires du groupe Wagner ainsi que des soldats des Forces armées centrafricaines (FACA). Leur présence, qui dure depuis plus de deux semaines, a pour but de chasser la population locale, exploitant ces sites miniers depuis des décennies.

 

Résistance des rebelles et affrontements.

 

Cependant, cette opération ne s’est pas déroulée sans heurts. Des membres du mouvement rebelle 3R, également présents dans cette préfecture, ont attaqué le samedi dernier les positions des forces de Wagner et des FACA. Ces affrontements ont fait trois morts parmi les mercenaires russes et plusieurs blessés. En réponse, des hélicoptères ont été déployés depuis la ville de Bouar pour tenter de repousser les rebelles.

 

Deux sites miniers des chinois , Un contexte socio-économique tendu.

 

Cette décision s’inscrit dans un contexte où la vie est particulièrement difficile pour les Centrafricains. De nombreux jeunes, confrontés au chômage, se tournent vers l’exploitation minière artisanale pour survivre et subvenir aux besoins de leurs familles. L’attribution de ces sites à des exploitants étrangers prive donc la population locale d’une source de revenus importants.

 

Préoccupations environnementales.

 

L’exploitation minière chinoise en Centrafrique pose de sérieuses interrogations également sur  environnementales. Un précédent dans la ville de Bozoum, où un site minier avait été attribué à une coopérative chinoise, a conduit à une destruction massive de l’écosystème local. Une enquête parlementaire menée en 2018 a révélé une contamination importante des puits d’eau, des rivières et des lacs, ainsi qu’un déséquilibre du système agricole local dû à l’utilisation de produits chimiques.

 

Risques de tensions accrues.

 

Cette nouvelle attribution de sites miniers aux exploitants chinois pourrait irriter les tensions déjà existantes. Des incidents récents, comme l’enlèvement de citoyens chinois dans la préfecture de Nana-Mambéré, illustrent le mécontentement de la population face à ces pratiques. Ces enlèvements seraient liés à l’expulsion des populations locales des sites miniers.

 

Un pays en proie aux convoitises.

 

La situation démontre les multiples intérêts en jeu en Centrafrique. Le gouvernement cherche à attirer des investissements étrangers, les exploitants chinois convoitent les ressources aurifères, tandis que les groupes armés et les mercenaires tentent également de tirer profit de ces richesses. Au milieu de ces enjeux, c’est la population centrafricaine qui se retrouve privée de ressources dont elle dépend depuis des générations.

 

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Bria : un groupe de femmes revitalise l’artisanat traditionnel des parfums et encens

Bria : un groupe de femmes revitalise l’artisanat traditionnel des parfums et encens

 

À Bria, Centrafrique, un groupe de femmes redynamise l'artisanat des parfums et encens traditionnels. Ce projet soutenu par la MINUSCA favorise la cohésion sociale et l'autonomisation économique.
Cinq femmes souriantes présentent fièrement leur production artisanale de parfums et encens à Bria, Centrafrique. CopyrightMinusca

 

À Bria, chef-lieu de la préfecture de la Haute-Kotto, au centre-nord de la République centrafricaine, 25 femmes ont formé un collectif dédié à la fabrication artisanale de parfums et d’encens. Ce projet, soutenu par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), vise à réduire les tensions intercommunautaires tout en valorisant les savoir-faire locaux.

 

Bangui, 24 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

L’artisanat traditionnel des parfums : Renouveau d’une tradition ancestrale.

 

Les participantes, issues de différentes communautés de Bria, se sont réunies pour redynamiser une pratique artisanale profondément ancrée dans la culture centrafricaine. Utilisant des techniques transmises de génération en génération, elles produisent des fragrances et des encens à partir d’ingrédients naturels locaux.

 

“Nous sommes fières de perpétuer cet art ancestral tout en contribuant à la paix dans notre région”, déclare  la coordinatrice du groupe. Les produits élaborés par ces artisanes trouvent, selon nos informations,  déjà preneurs sur les marchés locaux, offrant ainsi une source de revenus aux participantes.

 

Un vecteur de cohésion sociale.

 

Au-delà de l’aspect économique, ce projet favorise le dialogue et la compréhension mutuelle entre des communautés parfois divisées. Les séances de travail collectif créent des espaces d’échange et de partage, renforçant les liens entre les participantes.

 

La MINUSCA, qui soutient cette initiative dans le cadre de son programme de réduction de la violence communautaire, salue les résultats obtenus. “Ce projet illustre comment des activités économiques peuvent contribuer à la consolidation de la paix”, souligne un responsable de la mission onusienne à Bria, interrogé par la rédaction du CNC.

 

Perspectives d’avenir.

 

Face au succès de cette initiative, le groupe de femmes envisage d’étendre ses activités. Des discussions sont en cours pour former d’autres artisanes et diversifier la gamme de produits proposés. Les autorités locales examinent également la possibilité de soutenir la commercialisation de ces produits artisanaux au niveau national.

 

Alors que Bria a connu des périodes de tensions par le passé, ce projet offre un exemple encourageant de coopération intercommunautaire. Il démontre comment la valorisation des traditions locales peut servir de fondement à la construction d’un avenir plus harmonieux en République centrafricaine.

 

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386 millions en diamants, 46 millions en cash : Le méga-braquage de Bangui

386 millions en diamants, 46 millions en cash : Le méga-braquage de Bangui

 

Un véhicule russe est aperçu dans les rues de Bangui, en Centrafrique, le 15 octobre 2020. PHOTO / CAMILLE LAFFONT / AFP  
Un véhicule des mercenaires russes en patrouille dans les rues de Bangui, en Centrafrique, le 15 octobre 2020. PHOTO / CAMILLE LAFFONT / AFP

 

Le 10 juin, Bangui a vécu un braquage d’une ampleur inédite. Sous prétexte d’une perquisition, des hommes armés ont pillé le domicile de deux ressortissants franco-algériens dans le 7e arrondissement.

 

Bangui, 23 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Le butin est colossal : 386 millions de francs CFA en diamants, 46 millions en espèces, des montres de luxe d’une valeur de 45 millions, ainsi que des ordinateurs et d’autres biens. Au total, près d’un milliard de francs CFA ont disparu cette nuit-là.

 

Les victimes, Samir Antonio Osmani et Haçade Bensalem, sont des hommes d’affaires impliqués dans le commerce de diamants et d’or. Cette activité a attiré l’attention de Wagner, qui contrôle de fait ces secteurs en RCA.

 

L’assaut a été mené par le commandant Yarkokpa de la garde présidentielle, accompagné d’éléments des FACA et de gendarmes. Les colonels Patassé et Walo, bien qu’absents des images, ont orchestré l’opération dans l’ombre.

 

Pour brouiller les pistes, Yarkokpa a même porté un brassard Wagner durant l’opération. Cette mise en scène visait à masquer l’implication directe des forces nationales dans ce pillage organisé.


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Wagner, omniprésent en RCA, a choisi de rester en coulisses cette fois-ci. La milice russe, critiquée pour son ingérence, a laissé les forces locales exécuter ses ordres. L’objectif est clair : éliminer toute concurrence dans le secteur lucratif des diamants et de l’or.

 

Dans la foulée du braquage, le Procureur de la République a accusé les Franco-Algériens de complot en vue d’un coup d’État. Cette accusation, sortie de nulle part, sert de justification bancale à cette opération illégale.

 

Récemment, le ministre de la Justice s’est rendu à la prison où sont détenus Osmani et Bensalem. Il a qualifié l’incident de simple “braquage”, contredisant la version du complot. Ces déclarations contradictoires révèlent le chaos qui règne au sommet de l’État.

 

Pendant ce temps, Osmani et Bensalem croupissent en prison, tandis que les officiers impliqués dans le braquage circulent librement. Le ministre a promis leur libération, mais rien n’a bougé. La justice en RCA semble n’être qu’une façade.

 

Cette affaire expose au grand jour la mainmise de Wagner sur la RCA. La milice russe dicte sa loi, contrôle les ressources, et manipule les institutions à sa guise. L’armée nationale, censée protéger les citoyens, se retrouve complice de braquages sur ordre.

 

L’état de droit en RCA n’est plus qu’un lointain souvenir. Les contradictions entre les déclarations officielles, l’absence d’enquête sérieuse, et l’impunité des responsables montrent un système judiciaire totalement soumis.

 

Des questions cruciales restent sans réponse. Où sont passés les biens volés ? Qui en profite réellement ? Comment la RCA peut-elle prétendre à la souveraineté quand ses décisions sont dictées par une milice étrangère ?

 

Ce braquage n’est que la partie visible d’un problème bien plus profond. Il révèle une RCA où la loi du plus fort règne, où les ressources du pays sont pillées au vu et au su de tous, et où les citoyens sont les grands perdants.

 

L’avenir de la RCA se joue dans la résolution de cette affaire. Tant que Wagner continuera à tirer les ficelles, tant que la justice restera une marionnette, et tant que les forces de l’ordre serviront des intérêts privés, le pays ne connaîtra ni paix, ni prospérité.

 

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Les mercenaires russes sèment à nouveau la terreur à Bangui : Un technicien victime de torture

Les mercenaires russes sèment à nouveau la terreur à Bangui : Un technicien victime de torture.

 

Louis Marie Bamila Sanso avec l’œil droit gravement enflé après avoir été torturé par les mercenaires de Wagner à Bangui.
Louis Marie Bamila Sanso, réparateur de climatiseurs, souffre de blessures graves après avoir été torturé par les mercenaires de Wagner à Bangui, le 18 juillet 2024.

 

La violence des mercenaires russes du groupe Wagner continue de frapper la capitale centrafricaine. Cette fois-ci, c’est Louis Marie Bamila Sanso, un réparateur de climatiseurs du quartier Cité Jean 23 , qui en a fait les frais. Son histoire témoigne de la brutalité croissante envers les civils et de l’atmosphère de peur qui règne dans les rues de Bangui.

 

Bangui, 23 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

La terreur à Bangui : Une journée de travail qui tourne au cauchemar.

 

Le 18 juillet 2024, vers 9 heures du matin, la vie de Bamila Sanso a basculé. Ce résident de la Cité-Jean-23, dans le 4e arrondissement de Bangui, s’était rendu comme d’habitude au camp de Roux pour effectuer des travaux de maintenance sur les climatiseurs des mercenaires russes. C’est là, sur son lieu de travail, qu’il a été brutalement appréhendé par des mercenaires russes du groupe Wagner.


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Accusations infondées et tortures.

 

Sans avertissement ni explication, Bamila Sanso s’est retrouvé accusé d’avoir saboté un climatiseur dans les bureaux des mercenaires. Ces allégations, que ses proches rejettent catégoriquement, ont servi de prétexte à des heures de sévices. Au cours de cette agression, Bamila Sanso a non seulement subi des violences physiques, mais a également été dépouillé de 60 000 FCFA, ses économies durement gagnées.

 

Les mercenaires de Wagner, ici au camp de Roux, se préparent à quitter le pays après la rébellion de Wagner en Russie
Les mercenaires de Wagner, ici au camp de Roux, se préparent à quitter le pays après la rébellion de Wagner en Russie. CopyrightCNC

 

Des séquelles graves.

 

Aujourd’hui, Bamila Sanso est rentré chez lui, mais son état de santé reste préoccupant. Sa vue, en particulier, a été gravement affectée, avec une détérioration inquiétante de la vision de son œil droit. Son état nécessite un suivi médical constant, ajoutant un fardeau financier à sa souffrance physique et psychologique.

 

La Terreur à Bangui : Un schéma récurrent de violence dans l’impunité totale.

 

Le cas de Bamila Sanso n’est malheureusement pas isolé. Il s’inscrit dans une série d’exactions commises par Wagner en Centrafrique. En juin, Jean Sylvestre Mangoumbele, ébéniste du centre artisanal, résident au quartier Langbashi, a été torturé pendant six heures suite à un différend commercial. Quelques mois plus tôt, quatre chauffeurs du groupe Wagner ont été arrêtés vers Grimari, puis ramenés à Ndachima, torturés, et placés dans un conteneur pendant des jours avant d’être transférés à Bangui suite à des révélations médiatiques. Incarcérés à la prison de Ngaragba, ils sont toujours détenus sans jugement, accusés à tort de vol de carburant.

 

La peur règne, le silence s’impose.

 

Ces actes répétés ont instauré un climat de terreur parmi les Centrafricains. Les travailleurs, en particulier les chauffeurs, artisans et techniciens des russes, vivent dans la peur constante d’être la prochaine cible de violences arbitraires.

 

“C’est devenu invivable”, confie sous couvert d’anonymat un conducteur des mercenaires russes. “On a peur de travailler, de sortir. On ne sait jamais quand ces Russes vont nous tomber dessus”.

 

Le silence qui entoure ces actes est tout aussi alarmant que les actes eux-mêmes. Les Wagner semblent avoir réussi à museler toute forme de critique ou de dénonciation. Même les organisations internationales comme la MINUSCA restent silencieuses face à ces abus.

 

Un pouvoir qui dépasse celui des autorités.

 

L’impunité dont jouissent les mercenaires russes semble totale. Des sources proches du pouvoir affirment que même le président Faustin-Kongoboro se trouve dans l’incapacité de contester les actions de Wagner. Le groupe russe semble avoir acquis un pouvoir qui dépasse celui des autorités centrafricaines elles-mêmes.

 

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Népotisme et incompétence, le cocktail toxique du Haut Conseil de la Communication en Centrafrique

Népotisme et incompétence, le cocktail toxique du Haut Conseil de la Communication en Centrafrique

 

Monsieur Josué Richard Pouabi, Président du HCC. Photo : Cyrille Jefferson Yapéndé. Copyright2018CNC.

 

Le Haut Conseil de la Communication (HCC) en République Centrafricaine, loin d’être l’institution indépendante qu’il prétend être, s’avère être un véritable repaire de partisans du régime, transformant ce qui devrait être un pilier de la démocratie en une farce grotesque.

 

Bangui, 23 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Haut Conseil de la Communication en Centrafrique: Un Bureau truffé de marionnettes du pouvoir.

 

À la tête de cette mascarade, on retrouve José-Richard POUAMBI, un homme qui semble avoir fait de la servilité politique une carrière. Président du HCC depuis la transition dirigée par Catherine Samba-Panza, POUAMBI a eu l’audace de déclarer publiquement son appartenance au parti au pouvoir, le MCU. Cette déclaration, loin d’être un scandale, semble être un badge d’honneur dans cette institution dévoyée.

 

La vice-présidence n’échappe pas à ce clientélisme éhonté. Nellie France Elerienne YAPANDE née BOUTIKA, épouse du ministre de l’Administration du Territoire, Bruno YAPANDE, occupe ce poste stratégique. Cette nomination flagrante de népotisme souligne à quel point le HCC est devenu un terrain de jeu pour les familles des puissants.

 

Haut Conseil de la Communication en Centrafrique: des incompétents aux postes clés.

 

Le comble de l’absurdité est atteint avec la nomination de Patrick Brian MOGANI au poste de Rapporteur Général Adjoint. MOGANI, un simple blogueur qui se faisant passer pour journaliste, est réputé pour son incapacité à rédiger un texte cohérent. Il a été désigné par le sieur kongoboro Touadera, le président putschiste et son élection à ce poste crucial est une gifle à la face de tous les professionnels des médias du pays.

 

Une institution au service du régime.

 

Le HCC, sous sa forme actuelle, n’est rien de plus qu’un outil de propagande au service du MCU. Chaque membre semble avoir été choisi non pour ses compétences, mais pour sa loyauté aveugle envers le parti au pouvoir. Cette situation fait du HCC une menace directe à la liberté d’expression et à l’intégrité journalistique en Centrafrique.

 

L’absence totale d’Indépendance.

 

L’indépendance du HCC n’est qu’une illusion. Avec un bureau composé exclusivement de membres du MCU, d’épouses de ministres, et d’individus manifestement incompétents, cette institution est l’antithèse de ce qu’elle devrait être. Elle représente un danger réel pour la prétendue démocratie centrafricaine, servant de bras armé au régime pour museler toute voix dissidente.

 

Un affront à la profession journalistique.

 

La présence de personnages comme MOGANI au sein du HCC est une insulte à tous les journalistes professionnels du pays. Elle envoie le message clair que la compétence et l’intégrité journalistique n’ont aucune valeur aux yeux du pouvoir, seule compte la capacité à relayer la propagande du régime.

 

Le HCC, dans son état actuel, est un cancer qui ronge le cœur de la démocratie centrafricaine. Il symbolise la corruption profonde d’un système où les institutions censées protéger la liberté d’expression sont transformées en instruments d’oppression. Cette situation est un scandale qui devrait soulever l’indignation de tous les citoyens soucieux de l’avenir démocratique de leur pays.

 

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Bangui croule sous les ordures : Les explications bancales de Bruno Yapendé

Bangui croule sous les ordures : Les explications bancales de Bruno Yapendé

 

Rue principale de Kilomètre 5 à Bangui avec des piles de déchets tout le long.
La rue principale de Kilomètre 5, remplie de déchets. Photo : Aimé Ndota

 

L’opération Kwa Ti Kodro, lancée en grande pompe par le président Faustin-Kongoboro, s’avère être un fiasco retentissant et un gouffre financier pour l’État centrafricain. Cette initiative, censée nettoyer et assainir Bangui et les villes de province, n’a fait qu’engloutir des sommes colossales sans résultats tangibles.

 

Bangui, 23 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

La capitale reste engloutie sous les immondices, tandis que le ministre de l’Administration territoriale, Bruno Yapendé, s’évertue à défendre l’indéfendable. Ses propos récents démontrent l’absurdité de la situation : il admet l’impuissance de la mairie tout en persistant à soutenir ce projet mort-né. Si la municipalité est incapable d’assurer la propreté de la ville, à quoi sert-elle ? Et si elle manque de moyens, pourquoi l’État ne lui en fournit-il pas plutôt que de dilapider l’argent public dans cette opération inefficace ?

 

L’échec du Kwa Ti Kodro est patent jusque dans les villes secondaires. À Boali, le maire lui-même reconnaît officiellement l’inefficacité du programme. Cette admission d’échec devrait sonner le glas de cette initiative mal conçue et mal exécutée.

 

Les justifications alambiquées du ministre Yapendé ne font que souligner l’absurdité de la situation. Il invoque l’exemple d’autres pays africains, mais omet de mentionner que ces nations ont mis en place des politiques cohérentes et durables, et non des opérations ponctuelles et désordonnées comme le Kwa Ti Kodro.

 

L’argument selon lequel cette opération relèverait d’une “activité purement citoyenne” est fallacieux. Si tel était le cas, pourquoi l’État y injecte-t-il autant d’argent ? La création de “brigades d’intervention et de répression” évoquée par le ministre laisse présager une dérive autoritaire plutôt qu’une mobilisation citoyenne spontanée.

 

Les soupçons de détournement de fonds et d’enrichissement personnel des proches du pouvoir sont balayés d’un revers de main par le ministre, qui se contente d’inviter ses détracteurs à “prouver” leurs allégations. Cette attitude défensive ne fait que renforcer les doutes sur la gestion opaque des fonds alloués à cette opération.

 

En définitive, le Kwa Ti Kodro apparaît comme un écran de fumée destiné à masquer l’incapacité du gouvernement à mettre en place une véritable politique d’assainissement urbain. Plutôt que de renforcer les capacités des municipalités et de mettre en place des structures pérennes de gestion des déchets, l’État préfère se lancer dans des opérations tape-à-l’œil qui ne résolvent rien sur le long terme.

 

Il est temps que le président Kongoboro admette l’échec de cette initiative et réoriente les fonds gaspillés vers des solutions durables et efficaces. La propreté de Bangui et des villes centrafricaines mérite mieux que ces gesticulations coûteuses et stériles.

 

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Christian Aimé Ndota victime d’une décision injuste : quand la suspension vire à la persécution

Christian Aimé Ndota victime d’une décision injuste : quand la suspension vire à la persécution

Le ministre et porte parole du gouvernement Maxime Balalou.
Le ministre et porte parole du gouvernement Maxime Balalou.. CopyrightGuira Fm

 

 

L’affaire Christian Aimé Ndota expose crûment les dérives autoritaires du Ministère de la Communication et des Médias. Suspendu sans salaire, il est victime d’une décision injuste qui traduit une volonté délibérée de nuire et démontre l’ampleur des dysfonctionnements au sein de cette institution.

 

Bangui, 23 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Suspension arbitraire et répression de Christian Aimé Ndota.

 

Christian Aimé Ndota, journaliste, Administrateur de Presse, a été suspendu de ses fonctions et de sa solde pour une durée de trois mois par une décision du 26 juin 2024. Cette suspension, loin d’être un simple acte administratif, apparaît comme une mesure de répression visant à nuire directement à M. Ndota.

 

“Je ne suis pas le seul”, affirme Christian Aimé Ndota, dénonçant un climat d’injustice généralisée au sein du ministère. “Ils se sont empressés de signer mon certificat de cessation de service pour que mon salaire soit coupé immédiatement”.

 

Une gestion chaotique des salaires de Christian Aimé Ndota.

 

Après avoir travaillé pour les Nations Unies, Christian Aimé Ndota est revenu au Ministère de la Communication pour reprendre ses fonctions. Pendant cette période, le Directeur des Ressources, Laurince Rolland Sebiro-Tapounidji, était en formation en France. Les salaires de Ndota pour novembre et décembre 2023 ont été versés sans problème. Toutefois, à son retour, Sebiro-Tapounidji a immédiatement bloqué les soldes de Ndota, le privant ainsi de son salaire pendant quatre mois.

 

“J’ai travaillé sans salaire de janvier à avril 2024”, déclare Ndota. Peu après, le ministre a suspendu Ndota, et le Directeur des Ressources s’est empressé de signer la suspension de son salaire. “C’est une manœuvre délibérée pour me nuire”, accuse Ndota.

 

L’argent de la formation en question.

 

La question de la formation est d’autant plus déterminante que le budget 2024 du ministère inclut 15 millions dédiés à cet effet. “Comment cet argent sera utilisé? Voilà la question”, insiste Christian Aimé Ndota. Les suspicions de détournement de fonds sont légitimes dans un contexte où la transparence fait défaut.

 

Abus d’autorité flagrants.

 

Les agissements du Directeur des Ressources ne s’arrêtent pas aux salaires. Dans un accès d’autoritarisme, il a fracassé une porte de la direction de la radio rurale pour récupérer un groupe électrogène et un baffle de sonorisation. Cet acte a nécessité l’intervention du Directeur de Cabinet pour mettre le matériel en lieu sûr. “Voilà une très mauvaise manière de servir et un comportement irresponsable”, dénonce Ndota.

 

Le silence des autorités.

 

Le silence du Ministre Maxime Balalou face à ces abus est troublant. En tolérant de tels comportements, il semble cautionner l’injustice subie par des fonctionnaires comme Christian Aimé Ndota. “Lo hinga kodro ti lo Centrafrica ngaaaa?”, se demande Ndota, exprimant son exaspération face à la médiocrité ambiante.

 

Ainsi, l’affaire de Christian Aimé Ndota est emblématique des graves dysfonctionnements au sein du Ministère de la Communication et des Médias, révélant un système où l’abus de pouvoir et la malveillance sont monnaie courante.

 

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Gbazara : le conflit agriculteurs-éleveurs, une poudrière incontrôlée

Gbazara : le conflit agriculteurs-éleveurs, une poudrière incontrôlée

 

La commune de Ouandago, située à 50 kilomètres de Kaga-Bandoro sur axe Kabo. CopyrightCNC
CopyrightCNC

 

Dans le village de Gbazara, à 24 kilomètres de Batangafo, se joue un drame qui cristallise les tensions entre agriculteurs et éleveurs en République centrafricaine. Ce hameau de la préfecture de l’Ouham-Fafa est devenu l’épicentre d’un conflit aussi violent qu’emblématique.

 

Bangui, 23  juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Le chef de quartier Ronga, Brahim Haroun, dresse un constat accablant : les éleveurs peuls, au mépris total des règles de cohabitation, laissent leurs troupeaux ravager les champs des agriculteurs locaux. Les couloirs de transhumance, censés prévenir ces désastres, sont ouvertement bafoués. Plus révoltant encore, toute idée de dédommagement est rejetée avec un dédain provocateur par ces éleveurs qui semblent se croire au-dessus des lois.

 

Ce conflit, loin d’être isolé, gangrène l’ensemble du territoire national. Partout, le même schéma se répète : des champs détruits, des éleveurs intransigeants, et des agriculteurs désespérés. Cette situation explosive révèle l’ampleur de l’échec des autorités à gérer les ressources et les populations rurales.

 

Les conséquences de cette anarchie sont aussi prévisibles que tragiques. Ce qui commence par la destruction de récoltes dégénère fréquemment en affrontements meurtriers. Des dizaines de vies sont fauchées pour quelques hectares disputés, dans une spirale de violence que personne ne semble capable d’enrayer.

 

Face à ce chaos, l’inaction du gouvernement et de la Minusca est un scandale retentissant. Au lieu d’intervenir concrètement sur le terrain, ces institutions se complaisent dans des campagnes médiatiques creuses. Pendant qu’elles peaufinent leurs communiqués, le sang coule et les champs brûlent.

 

Cette approche déconnectée de la réalité démontre parfaitement l’incompétence qui règne au sommet de l’État. Les agriculteurs et les éleveurs, abandonnés à leur sort, paient de leur vie l’incapacité des autorités à résoudre ce conflit rural pourtant prévisible.

 

En un mot, le drame de Gbazara n’est que la partie émergée d’un iceberg de tensions qui menace de submerger le pays tout entier. C’est le reflet d’une nation où l’État a démissionné de ses responsabilités les plus fondamentales. Pendant que les bureaucrates s’enferment dans leur tour d’ivoire à Bangui, la République centrafricaine s’enfonce dans un conflit qui pourrait bien être le prélude à un effondrement total.

 

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La violence s’intensifie à Ouanda-Djallé : Deux cultivateurs blessés dans une nouvelle attaque

La violence s’intensifie à Ouanda-Djallé : Deux cultivateurs blessés dans une nouvelle attaque

 

Deux femmes qui reviennent du champs à Bria
Deux femmes qui reviennent du champs à Bria. Photo CNC

 

La préfecture de la Vakaga, dans le nord-est de la République centrafricaine, est à nouveau secouée par la violence. Dans la nuit de vendredi à samedi, vers 23 heures, deux cultivateurs ont été grièvement blessés lors d’une attaque perpétrée par des hommes armés non identifiés dans leurs champs près d’Ouanda-Djallé.

 

Bangui, 22 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Cette agression s’ajoute à une série d’actes violents qui frappent la région depuis plusieurs mois. La semaine dernière, cinq conducteurs de taxis-motos ont été enlevés puis assassinés par des groupes armés. La population locale vit dans la peur constante, ne sachant plus à qui faire confiance.

 

Les autorités peinent à identifier les responsables de ces attaques. Plusieurs groupes sont soupçonnés, allant des rebelles de l’UPC aux criminels tchadiens transfrontaliers, en passant par des éléments soudanais et même la LRA ougandaise. Cette confusion ajoute à l’angoisse des habitants qui se sentent abandonnés.

 

La situation est particulièrement inquiétante pour les agriculteurs, qui risquent leur vie en tentant simplement de cultiver leurs champs pour nourrir leurs familles. Les conducteurs de taxis-motos, essentiels à l’approvisionnement de la région, sont également pris pour cible.

 

Face à cette insécurité grandissante, de nombreux Centrafricains s’interrogent sur l’avenir de leur pays. Entre les exactions des groupes armés et les accusations de pillages visant les mercenaires russes, la population se sent prise en étau.

 

La population locale appelle Les autorités centrafricaines et la MINUSCA à agir rapidement pour rétablir la sécurité dans cette région isolée et permettre aux habitants de reprendre une vie normale. Sans une action décisive, le risque d’une escalade de la violence reste élevé, menaçant la stabilité déjà fragile du pays.

 

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La déperdition scolaire des filles s’aggrave à Nola, dans la Sanga-Mbaéré

La déperdition scolaire des filles s’aggrave à Nola, dans la Sanga-Mbaéré

Rondpoint de la ville de Nola en République centrafricaine
Rondpoint de la ville de Nola en République centrafricaine

 

 

À Nola, dans la préfecture de la Sanga-Mbaéré, au sud-ouest de la République centrafricaine, le taux d’abandon scolaire des filles atteint 25%, contre 15% pour les garçons, d’après les données de la circonscription scolaire locale. Cette situation préoccupe fortement les autorités éducatives de la région.

 

La déperdition scolaire des filles : Causes multiples d’un phénomène inquiétant.

 

Plusieurs facteurs expliquent cette déperdition scolaire élevée chez les filles :

 

  1. Mariages précoces et exploitation économique.

 

De nombreux parents préfèrent marier leurs filles jeunes ou les faire travailler plutôt que de les scolariser. Germaine Mehoudon, présidente de l’OFCA de Bayanga, constate : “Plusieurs filles tombent souvent enceintes et ne font rien après.”

 

  1. Difficultés financières des familles.

 

Le non-paiement des frais de scolarité entraîne des exclusions répétées. “Les enfants sont chaque fois renvoyés de l’école car la scolarité n’est pas payée par les parents”, déplore Mme Mehoudon.

 

  1. Attraction des zones frontalières.

 

Simon Pierre Mborohoul, chef de secteur scolaire de Bayanga, souligne l’attrait de certaines zones frontalières : “Il y a une colonie vers Libongo. À chaque moment, ces filles-là se défilent là-bas pour chercher des fortunes”.

 

  1. Manque d’enseignants qualifiés.

 

Sur 18 écoles de la sous-préfecture de Bayanga, on ne compte que 3 enseignants titulaires contre 49 maîtres-parents. M. Mborohoul explique : “Les maîtres-parents sont très mal payés. Ils travaillent comme ils veulent.”

 

Pistes de solutions envisagées

 

Pour lutter contre ce phénomène, plusieurs mesures sont évoquées :

 

– Gratuité de l’inscription pour les filles

– Amélioration de l’accès à l’éducation pour tous

– Formation d’instituteurs qualifiés via le centre pédagogique régional

 

Le gouvernement centrafricain semble prendre conscience de l’enjeu, mais les défis restent importants pour assurer une éducation de qualité à toutes les filles de la région.

 

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