mercredi, mars 19, 2025
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Le véhicule du ministre de la Communication Balalou Maxime, volé,  s’évapore dans la nature au Cameroun

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Le véhicule du ministre de la Communication Balalou Maxime, volé,  s’évapore dans la nature

 

Le ministre Maxime Balalou Le-ministre-Maxime-Balalou La déclaration sarcastique du gouvernement face aux accusations de crimes en RCA"
Le-ministre-Maxime-Balalou – La déclaration sarcastique du gouvernement face aux accusations de crimes en RCA”

 

Bangui, CNC. Le ministre de la Communication, Balalou Maxime, se retrouve au centre d’activités commerciales douteuses. Son véhicule personnel, confié à une société de location fictive, a disparu dans des circonstances troubles après avoir été transporté frauduleusement au Cameroun.

 

Balalou Maxime, un ministre aux pratiques douteuses

 

Dans une manœuvre déconcertante, le ministre Balalou Maxime a choisi de placer son véhicule privé en location auprès de “Global Group Contractor”, pendant qu’il détourne les véhicules de service pour son usage personnel.

« Cette gestion particulière révèle un abus manifeste des biens publics » , indique une source interne au ministère.

 

Le véhicule de Balalou Maxime introuvable

 

Contrairement aux sept véhicules de luxe récupérés par la gendarmerie camerounaise en août 2024, celui du ministre reste introuvable. « Les recherches se poursuivent sur le territoire camerounais, mais le véhicule pourrait déjà avoir franchi d’autres frontières » , précise une source au sein des forces de l’ordre camerounaises.

 

Détournement systématique des biens publics par Balalou Maxime

 

Notre investigation révèle un système organisé de détournement. Le ministre Balalou Maxime utilise trois véhicules donnés gracieusement par la MINUSCA destinés aux activités officielles du ministère de la communication : un premier sert à ses courses domestiques et au transport de bois de chauffe pour ses épouses, tandis que deux autres stationnent à son cabinet pour ses déplacements personnels.

 

« Le ministre préfère risquer son véhicule privé dans des locations douteuses plutôt que de l’utiliser, pendant qu’il accapare les véhicules de l’État pour ses besoins personnels » , dénonce un agent du ministère sous couvert d’anonymat.

 

Un passé trouble du ministre Balalou Maxime

 

En 2020, alors ministre chargé du secrétariat du gouvernement, des soupçons de détournement de 400 millions de francs CFA destinés aux festivités du 1er mai pesaient déjà sur lui.

 

Le ministre, sollicité à plusieurs reprises, n’a pas répondu à nos questions sur cette gestion controversée des véhicules publics et privés, qui témoigne d’une moralité défaillante au sommet de l’État centrafricain.

 

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Birao : La population dénonce le rôle du ministre            Arnaud Djoubaye Abazène dans les exactions de Wagner

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Birao : La population dénonce le rôle du ministre            Arnaud Djoubaye Abazène dans les exactions de Wagner

 

Le ministre d'État en charge de la justice Arnaud Djoubaye Abazene copyright CNC
Le ministre d’État en charge de la justice Arnaud Djoubaye Abazene. copyright CNC

 

 

Bangui, 20  mai 2024 (CNC) –À Birao, particulièrement dans les villages Roukoutou et Matala ,  où  la terreur règne après les exactions commises par les mercenaires de Wagner la semaine dernière . Les habitants pointent du doigt le ministre de la Justice, Arnaud Djoubaye Abazène, qu’ils accusent d’être à l’origine de ces violences. Selon eux, c’est lui qui aurait signalé la présence d’armes et des minutions de guerre dans leurs localités respectives, incitant les mercenaires du groupe Wagner à mener des raids destructeurs.

 

Selon des témoignages recueillis auprès de la population locale, il ne fait aucun doute, le ministre Arnaud Djoubaye Abazène serait derrière la souffrance d’une partie de la population de la Vakaga. Il est responsable de leurs malheur actuelles.

Notons que Arnaud Djoubaye Abazène est originaire de ladite préfecture, bien que de l’ouest, vers Gordil, tandis que la ville attaquée se trouve à l’est, en allant vers la frontière avec le Soudan.

 

La population affirme que le ministre, ayant des liens avec ses neveux rebelles et a un passé criminel, aurait signalé la présence d’armes à l’intérieur de certaines maisons dans ces localités, notamment cachées par des jeunes, incitant ainsi les mercenaires du groupe Wagner à mener des fouilles violentes. Les habitants de Birao sont convaincus que Arnaud Djoubaye Abazène a financé plusieurs activités criminelles dans la région, y compris la violence à Birao, Bria  et Ndélé en 2020. Les accusations suggèrent qu’il a soutenu financièrement et armé des groupes responsables des massacres et des déplacements massifs de population en avril 2020.

 

Les antécédents du ministre alimentent ces suspicions.  Ces nouvelles accusations viennent s’ajouter à la liste des griefs contre le ministre. Les habitants dénoncent son rôle présumé dans l’orchestration des exactions commises par les mercenaires de Wagner, et soulignent que ses actions sont motivées par des intérêts personnels et politiques, au détriment de la sécurité et du bien-être de la population.

 

La situation à Birao est symptomatique des tensions et des luttes de pouvoir qui déstabilisent le pays, avec des conséquences tragiques pour les populations. Les appels à l’aide et au gouvernement pour intervenir sont restés sans réponse, laissant les habitants livrés à eux-mêmes dans une terreur continue. La violence semble inépuisable, et les habitants, tentant désespérément de fuir les violences, se réfugient dans la brousse ou à Birao centre, abandonnant des villages désertés et des vies brisées.

 

En rappel, notre précédent article publié le vendredi dernier sur CNC décrivait les exactions récentes des mercenaires de Wagner à Birao, où la terreur et la violence ont été utilisées pour soumettre la population. Aujourd’hui, les nouvelles accusations contre le ministre Arnaud Djoubaye Abazène ajoutent une dimension politique à cette crise, révélant l’étendue des défis auxquels font face les habitants de la Vakaga. Le peuple attend une réponse claire du gouvernement et une prise de responsabilité pour mettre fin à cette spirale de violence et de corruption.

 

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RCA : Léger report du paraphe de l’accord de Khartoum

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Khartoum (CNC) – Après d’âpres négociations entre le gouvernement et les quatorze groupes armés en Centrafrique, voilà un accord dit de paix et de réconciliation nationale a été conclu, dans l’après-midi de samedi 2 février dernier.

 

C’était une fierté pour les délégations centrafricaines venues à ces pourparlers, mais aussi une fierté pour les facilitateurs de l’Union africaine et des Nations unies, ainsi que pour les autorités soudanaises qui ont accepté d’accueillir ces assises sur leur terre.

C’est ainsi qu’à la demande du gouvernement soudanais, la cérémonie de par Mohamed Ahmed, ministre soudanais des affaires étrangères à l’honneur des délégations centrafricaines à ce dialogue de Khartoum.

Évidemment, il y a l’objet de fierté vue que les participants ont pu se mettre d’accord sur ”les questions essentielles que les groupes armés ont posées au Chef de l’État’, comme l’a souligné Firmin Ngrebada, Directeur de cabinet du Président de la République. Il faudra bien pour Touadera de venir savourer personnellement ce succès. A en croire certaines indicretions surplace à Khartoum, il y aura, ce dimanche, une modeste cérémonie de paraphe du projet de l’accord qui sera signé prochainement à Bangui. Cette cérémonie devrait avoir lieu en présence de Touadéra et certains présidents dont Omar El Béchir, car le grand du travail, à en croire le Adolph Nahayo, Ambassadeur de la CEEAC en Centrafrique, ”c’est la phase de mise en oeuvre de cet accord qui requiert l’implication de tous y compris la communauté internationale, les partenaires et amis de la République centrafricaine”.

Aux dernières nouvelles, Touadéra aurait déjà quitté Bangui pour Khartoum.

 

Centrafrique : Extrême tension au sommet de l’État, le conflit entre Touadéra et Meckassoua s’embrase

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Centrafrique : Extrême tension au sommet de l’État, le conflit entre Touadéra et Meckassoua s’embrase

 MECKASSOUA ET TOUADERA

 

Bangui, le 23 mars 2017.

Par : Gisèle Moloma, CNC.

Incroyable mais vrai ! Les relations, déjà très exécrables depuis septembre 2016, entre le président Faustin Archange Touadera et le Très Honorable Abdoul Karim Meckassoua sont sur le point d’atteindre son apogée, voire fissurées complètement. Les tensions de ces derniers mois, renforcées par les violents affrontements verbaux d’avant hier au stade  Omnisport entre le ministre de la Défense nationale Joseph Yakété et l’honorable député de Paoua 2et deuxième vice-président de l’Assemblée nationale Timeléon Mbaïkoua ne laisse aucun doute que la rupture tant annoncée par les médias entre le President Touadéra et son ex-allié Karim Meckassoua est arrivée.

Si jusque-là, le président de la République Faustin Archange Touadéra et son ami président de l’Assemblée nationale Abdoul Karim MECKASSOUA cogèrent, à leurs manières, leurs relations conflictuelles et dégradantes, le cuisant échec infligé aux honorables de « Cœur uni » et à leurs parrains politiques, a, visiblement, permis aux deux camps de doter leurs éléments de grenades à main incapacitantes et a fourni les occasions d”embrasement de l’ensemble de l’Exécutif et de Législatif. Pour un rein, le plus audacieux lâche sa goupille. Désormais, l’ensemble du gouvernement, députés « Cœur uni » ; la garde présidentielle et quelques conseillers à la présidence semblent tous, s’aligner sans condition, derrière le président Touadéra contre tous les membres du Bureau de l’Assemblée  nationale dirigé par le Très Honorable Abdoul Karim Meckassoua. Ce jeu dangereux qui ne fait pas sourire les Centrafricains remet dangereusement le pays sur la voie de chaos et de la guerre civile. Que s’est-il passé exactement ? Décryptage.

Les faits déclencheurs.

Des Conventions minières injustes aux bâillons instaurés par le Très Honorable Meckassoua, neutralisant ainsi le ministre Dondra de s’exprimer devant les députés lors du passage de la DG de FMI à l’Assemblée nationale ont semis les germes desdits conflits.

D’après nos analyses et les informations recoupées, deux faits de moindre importance étaient à l’origine de cette mésentente au sommet de l’État. Le premier, concerne les projets des Conventions d’exploitations des ressources minières soumis au Bureau de l’Assemblée nationale pour l’approbation de son président Abdoul Karim MECKASSOUA et le second, concerne l’opposition faite, à juste titre, au ministre Dondra  de prendre la parole devant les députés lors du passage de la Directrice générale du fond monétaire international ((FMI) à l’Assemblée nationale.

Dans le premier cas et, d’après nos informations, le président Abdoul Karim Meckassoua, n’avait pas du tout apprécié l’interprétation faite par le président Touadera et ses conseillers de l’article 60-2 de la Constitution, lui donnant, à lui seul, la responsabilité totale d’approuver ou non, des Conventions financières ou Contrats miniers et ce, en lieu et place de l’Assemblée nationale qui compose tous les députés. Et le camp Touadéra, c’est incompréhensible et inadmissible le temps que prend, de façon dilatoire, Abdoul Karim Meckassoua pour approuver les 4 Conventions en souffrance sur son bureau.

Dans le second cas, c’est le refus catégorique et justifié du Très Honorable Abdoul Karim Meckassoua au ministre Dondra de prendre la parole après l’intervention de la Directrice générale du Fonds monétaire international ((FMI) à l’Assemblée nationale. Ce refus, considéré comme une muselière par un ancien ministre, est très mal pris par le ministre Dondra. Il l’a fait savoir  plusieurs reprises devant les Conseils des ministres et au finish, il a instauré un bouchon allumeur entre les deux Institutions.

D’après nos informations, le Bureau de l’Assemblée s’apprête à juger « vampiriques » pour le peuple centrafricain, 3 des 4 Conventions minières déjà signées par le président Touadéra. « Toutes les 4 Conventions ne donneront pas des emplois aux Centrafricains comme le pense à tort le ministre conseiller spécial du président Touadéra Fidel NGOUADJIKA ». Affirme un député proche de Meckassoua qui a pu jeter un œil sur ces Conventions.

Tous conflits latents ne peuvent que s’acheminer vers des escalades verbales, physiques ou matérialisées sous d’autres formes punitives. Tels sont les différents cas que subit depuis décembre 2016 l’Institution du Très Honorable Meckassoua. De sevrage financier aux escalades verbales ou physiques.

Sevrage financier de l’Assemblée nationale

En muselant, par un bâillon, le ministre des Finances à prendre la parole lors de passage de madame la Directrice générale de FMI à Bangui, le Très Honorable Abdoul Karim MECKASSOUA avait oublié qu’il a lui-même « semé en paquet » les difficultés que son Institution récoltera en termes d’argent. Pour preuve, depuis janvier 2017, tous les appels de fonds venus de l’Assemblée nationale ne trouvent pas d’interlocuteur au ministère de Dondra.

« S’il a empêché notre ministre de parler, nous l’empêcherons de marcher. Bâillon dans la bouche contre bâton dans les roues », renchérit un cadre du ministère des Finances.

Joignant l’acte à la parole, les indemnités des deux dernières sessions extraordinaires ainsi que celles de la session ordinaire actuelle ne sont pas payées. À défaut d’argent en sus, les fournitures des bureaux manquent dans l’Administration parlementaire. Les toilettes tout comme l’ensemble des fonctionnaires parlementaires subissent les dégâts collatéraux de ces conflits « MECKASSO-TOUADERa ». Les membres du bureau, eux, s’attendent à s’affronter jour et nuit aux forces de l’ordre et aux membres du gouvernement.

Affrontements verbaux, arrestations et détentions illégales comme moyens de pressions du gouvernement.

Si à l’Assemblée nationale, ils tentent de minimiser la portée de cette mésentente, à la Présidence de la République, ils veulent à tout prix finir avec le président de l’Assemblée nationale Abdoul Karim MECKASSOUA et tous ceux qui tentent de le soutenir. Pour y arriver, une campagne de diabolisation généralisée a été pensée et mise en œuvre pour discréditer l’ensemble des députés proches de l’honorable MECKASSOUA et lui-même. Ce qui a poussé non seulement les éléments de la garde présidentielle à arrêter, fouiller et ramener manu militari à la SRI  le député de Bambio et 2e membre du bureau de l’Assemblée nationale Aristide GOUNDISSA. Il a fallu l’intervention du 1er Vice président de son Institution Aurélien Simplice Nzigas pour qu’Aristide GOUNDISSA et son aide de camp recouvrent la liberté après deux heures  de détention.

Certains membres du gouvernement aussi prennent fait et cause de leur patron Faustin Archange Touadéra si d’aventure ils trouvent sur leur chemin un député membre du bureau parlementaire. C’est ce qui est arrivé à l’honorable Timoléon MBAÏKOUA député de Paoua 2 et 2e Vice-Président de l’Assemblée nationale au stade omnisport lors de tournoi éliminatoire d’afrobasket 2017 entre la Centrafrique et le Congo Brazzaville.

D’après l’un de nos correspondants témoin de l’évènement de ce jour, c’est le ministre de la Défense Joseph Yakété qui a ouvert le bal des escalades verbales entre lui et Timoléon MBAÏKOUA lorsque ce dernier a fait appel à son aide de camp de venir le chercher.

Empêché d’atteindre l’honorable par l’aide de camp du ministre Yakété, ce dernier, en suivant les discussions entre les deux frères d’armes, il s’est interféré pour poser des questions à son aide de camp en ces termes : « ce monsieur est civil et militaire ? »  L’aide de camp de l’honorable répond à son ministre « je suis militaire et aide de camp de l’honorable   Timoléon MBAÏKOUA ».

L’honorable s’y mêle à son tour et répond à Yakité : « Toi aussi tu es un civil ».

Et c’est en écoutant le nom et titre de Timoléon MBAÏKOUA, que le ministre Yakété s’est fait piquer par lui-même par les insectes en charge de transmission de conflits “MECKASSO-TOUADERO” qu’il avait en tête.

« Député, député. Député c’est qui ? Vous ne respectez pas des ministres ? » Crie le ministre Yakété, tenu en position de maître YANG à côté de sa femme.

« C’est un incident de trop » s’énerve l’honorable. « le bureau de l’Assemblée serait saisi pour correction » conclut l’honorable.

« Nous avions l’impression qu’ils ont des antécédents conflictuels » ont fait savoir, à CNC, certains témoins qui ont peu intervenir pour séparer les deux camps.

D’après les dernières informations parvenues à notre Rédaction, le ministre Joseph Yakété est appelé à la barre des députés ce lundi et mardi son collègue de l’Intérieur Jean Serge Bokassa.

Qui va vraiment jouer la médiation dans ce conflit ?

Pour le moment, personne. Les Chefs d’État d’Afrique centrale  ne veulent pas intervenir dans cette affaire, d’autant plus que sur d’autres affaires des groupes armés, les choses ne semblent pas bouger.

Accusé régulièrement d’être derrière les mouvements armés de la Séléka en province par les proches du président Touadéra, le président de l’Assemblée nationale, l’honorable Karim Meckassoua se trouve depuis quelques jours en République Démocratique du Congo. Selon un conseiller du président Touadera, il tente de persuader le président Kabila d’intervenir comme médiateur dans cette affaire.

Si ce même jeu avait été vu au temps de la transition, celui du temps du Professeur Touadera est très violent. Il comporte tous les signaux d’une longue guerre du positionnement.

Copyright@2017CNC.

En pleine dérive : le pouvoir de Bangui sombre dans un chaos mental

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En pleine dérive : le pouvoir de Bangui sombre dans un chaos mental

Séance de prière des membres du gouvernement avec le premier ministre Félix Moloua
Séance de prière des membres du gouvernement avec le premier ministre Félix Moloua

 

Le Président centrafricain Faustin Archange Touadera entrain de faire la prière pour son régime en faillite 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Pas une goutte d’eau, pas une lueur d’électricité  depuis plusieurs jours : Bangui plonge dans le chaos. Pourtant, les partisans de Touadéra, perdus dans une spirale mentale, préfèrent inventer des complots absurdes plutôt que d’affronter leur échec abject.

 

Il faut le rappeler à tous ceux qui ne savent pas encore que la capitale centrafricaine Bangui est plongée depuis plusieurs jours dans un chaos indescriptible. L’obscurité règne, au sens propre comme au figuré : pas d’électricité, la ville est noire. Pas d’eau potable, la ville est sèche. En plus de cela, des routes défoncées, des hôpitaux où l’on meurt faute de soins. Des coupures en pleine opération. Des écoles sans maîtres, une population pillée, exécutée, humiliée par un pouvoir aux abois et ses complices, notamment les mercenaires de Wagner. Et au sommet de cette tragédie, un homme, Faustin-Archange Touadéra, président d’un régime qui incarne la dépression mentale à son paroxysme, s’accroche désespérément à son rêve délirant d’un troisième mandat – ou plutôt, comme il aime à le fantasmer, d’une « septième république  des aveugles et des bras cassés ». Incroyable ? Non, pathétique, oui.

 

Un pouvoir en pleine démence dans la capitale

 

À quelques mois de la fin officielle de son deuxième mandat, Touadéra et ses partisans semblent avoir perdu tout contact avec la réalité. La dernière sortie  vendredi dernier d’un partisan zélé du pouvoir, un de ces valets serviles qui gravitent autour de Faustin-Archange Touadéra, a osé l’impensable. Dans une déclaration hallucinée publiée sur les réseaux sociaux, ce porte-voix du désespoir a désigné l’opposition comme la grande coupable de la crise qui étouffe la République centrafricaine. Pas d’eau courante, pas d’électricité, des pannes qui s’éternisent depuis neuf ans ? La faute, selon lui, à des employés de la SODÉCA (Société de Distribution d’Eau en Centrafrique) et de l’ENERCA (Énergie Centrafricaine), supposément militants du MLPC de Martin Ziguélé, de l’URCA d’Anicet Georges Dologuélé ou du Parti Patri de Crépin Mboli-Goumba. Ces « saboteurs », dit-il, auraient sciemment détruit les installations pour salir l’image du régime. Et le clou du délire : il promet des purges, assure que ces « traîtres » sont déjà fichés, prêts à être éjectés comme des pestiférés.

 

C’est vraiment le délire d’un homme mentalement malade, un déprimé total qui, dans un sursaut de désespoir, préfère déverser son délire, inventer des boucs émissaires plutôt que d’assumer l’échec retentissant de son régime en place. Neuf ans au pouvoir, et quoi ? Des centrafricains assoiffés, plongés dans le noir, livrés à la misère et à la violence, tandis que son patron Touadera parade avec ses alliés russes de Wagner, ces mêmes mercenaires auteurs de plusieurs massacres, de viols et de pillages. Et il ose parler de sabotage ? Le seul sabotage ici est celui du peuple centrafricain par un régime qui a transformé la RCA en un cimetière à ciel ouvert.

 

Incroyable! C’est une insulte pathétique à la raison, un crachat au visage d’un peuple qui crève sous le poids de l’incompétence et de la cruauté de ce pouvoir. Neuf ans,  neuf longues années – que Bangui croupit dans le noir, que les robinets restent secs, que les puits tarissent en saison sèche, abandonnés par une SODÉCA paralysée et une ENERCA moribonde. Neuf ans que les hôpitaux deviennent des tombeaux, où des patients, éventrés sur les tables d’opération, rendent leur dernier souffle quand le courant s’évanouit. Neuf ans que les écoles sont des carcasses vides, où des parents, ruinés, paient de leur poche des « maîtres » improvisés pour leurs enfants. Neuf ans que les routes, ou plutôt les pistes boueuses, s’effritent, que les militaires tombent en province sous les assauts des groupes armés, abandonnés par un régime qui préfère engraisser les mercenaires de Wagner : ces brutes qui violent, pillent et tuent en toute impunité.

 

Et que dire de la population ? Épuisée, affamée, terrorisée, elle subit les exactions des forces du pouvoir et de leurs complices russes. Des villages incendiés, des femmes violées, des soldats sodomisés, des hommes exécutés sommairement, des richesses volées sous le regard complice d’un régime qui ne gouverne plus, mais survit. Pendant ce temps, Touadéra, cet homme muré dans son bunker mental, s’accroche à son obsession : un troisième mandat, une « septième république » qui n’est qu’un voile cynique jeté sur une dictature agonisante. Il a truqué une Constitution en 2023, écrasé les contestations, et maintenant, ses sbires inventent des complots pour masquer la vérité : ils ont échoué, lamentablement, criminellement.

 

Cette déclaration du 14 mars n’est pas une défense, c’est un aveu. Un aveu de panique, de désespoir, de dépression collective. Ces partisans, ces pantins du régime, sont des dérangés, des fous furieux qui croient encore pouvoir duper un peuple à bout. Ils accusent l’opposition comme un pyromane accuserait les pompiers. Mais qui coupe l’eau depuis des mois entiers ? Qui laisse les générateurs d’ENERCA pourrir faute de maintenance ? Qui détourne les fonds publics pendant que les Centrafricains meurent de soif et de désespoir ? Pas Martin Ziguélé, pas Dologuélé, pas Mboli-Goumba – non, ce sont eux, les vautours du pouvoir, ces charognards qui se repaissent d’un pays exsangue.

 

Et ils osent parler de « jeu » de l’opposition pour « faire remonter la colère » ? La colère, elle est là depuis longtemps, elle gronde dans chaque foyer sans lumière, dans chaque gorge desséchée, dans chaque cœur brisé par la violence de Wagner et la lâcheté de ce régime. Limoger des employés ne rallumera pas les lampes, ne remplira pas les citernes, ne ressuscitera pas les morts. C’est une diversion minable, un baroud d’honneur de clowns tragiques qui savent leur fin proche.

 

Cette « septième république » qu’ils vantent ? Un mensonge macabre. Ce n’est pas une république, c’est un charnier, un royaume de ténèbres où un peuple est condamné à l’agonie par des dirigeants en pleine démence. Touadéra et son clan ne dirigent plus, ils délirent, ils s’effondrent, et ils entraînent la RCA dans leur chute. Honte à eux, honte à ces malades qui osent encore parler au nom d’un pays qu’ils ont assassiné.

 

Ce qui nous frappe dans ce régime, c’est l’omniprésence de la dépression mentale à tous les niveaux. Une dépression qui ne se limite pas à Touadéra lui-même, mais qui contamine tout son entourage, ses partisans, son système. Ils sont déprimés, désemparés, à bout de souffle, et pourtant ils s’accrochent, tels des naufragés sur une épave qui coule. Leur dernière déclaration n’est pas une tentative de convaincre, mais un cri de désespoir, un aveu d’impuissance maquillé en bravade. Ils savent que le peuple souffre, ils savent que la colère monte, et leur seule réponse est de rejeter la faute sur des fantômes. L’opposition n’a pas besoin de « prouver » que Touadéra a échoué : les faits parlent d’eux-mêmes, dans chaque rue plongée dans le noir, dans chaque famille privée d’eau, dans chaque cri de douleur étouffé par la répression. Et pourtant, ils font comme si on est encore en 2013, en pleine période de crise. Incroyable…!

 

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La Centrafrique sur les pas de la Corée du Nord

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La Centrafrique sur les pas de la Corée du Nord

 

À qui le président Touadéra tend-il les mains depuis son arrivée au pouvoir? Se demande l’ancien ministre Elie Oueifio
Le Président putschiste Touadera en campagne électorale en 2020

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Plus vaste que la tyrannie de Bokassa, une dictature hors norme prend forme à Bangui. Dans un ciel jaunâtre, les banderoles de Touadéra envahissent chaque coin, de Gobongo à l’avenue du 15 mars, imposant une présence écrasante bien avant le calendrier électoral officiel.

 

Pour un étranger foulant le sol de Bangui pour la première fois, tout commence à la descente de l’avion à l’aéroport de Bangui – M’Poko. L’air, épais et jaune de poussière, pique les narines avec une odeur étrange, un mélange de brûlé et de chaleur lourde. Mais quand la personne quitte l’aéroport, à  peine 300 mètres plus loin, un premier croisement surgit, et déjà, les banderoles apparaissent : des portraits imposants de Faustin-Archange Touadéra, tendus entre les poteaux, fixant le nouvel arrivant de leurs couleurs.

 

Environ 150 mètres après, le marché Combattant se dessine. Là, les effigies s’entassent, accrochées aux étals ou suspendues au-dessus des allées, leurs slogans vantant un pouvoir incontournable. À un kilomètre de plus, le croisement du huitième arrondissement marque une nouvelle étape : d’autres affiches, plus grandes encore, dominent l’intersection. Huit cents mètres plus loin, le croisement Marabéna s’impose avec une effigie géante, presque théâtrale, encadrée de tissus claquant au vent.

 

La route se poursuit alors sur l’avenue des Martyrs, une ancienne piste de l’aéroport qui mène, en deux kilomètres, au cœur de la capitale. Tout du long, les banderoles s’enchaînent, ponctuant chaque virage, chaque bout de chaussée cabossée. Arrivé au centre-ville via l’avenue Boganda, près de la cathédrale. Mais ce n’est pas tout!  Le spectacle se poursuit sur une voie parallèle : l’avenue de l’Indépendance. Là encore, les portraits de Touadéra s’alignent, implacables. Puis, en suivant l’avenue du 15 mars vers la route de Damara, la montée vers PK12 offre le même spectacle : une litanie d’images, de Gobongo jusqu’aux PK11 en passant par pk10, sans répit.

 

Ce trajet, qui serpente à travers la capitale, ne laisse aucune place au doute. À plusieurs mois des élections groupées, la campagne bat son plein, défiant la Constitution que Touadéra a lui-même fabriqué. Les meetings résonnent dans les quartiers, les haut-parleurs crachent des discours, et les radios diffusent des spots incessants. À la télévision, les images du président s’enchaînent, tandis que les journalistes, souvent jeunes et peu familiers des années Bokassa, observent en silence, pris entre stupeur et nécessité de gagner leur vie.

 

Pour les habitants, cette saturation n’est pas qu’un décor. Dans un pays où 80 % de la population n’a pas connu les parades sanglantes de l’ancien régime, elle évoque des dictatures plus lointaines :  la Corée du Nord ou à la cubaine de Castro. Les aînés, eux, parlent d’un phénomène qui dépasse Bokassa : une emprise totale, qui s’étend des murs aux ondes, dans un pays encore fragilisé par des décennies de chaos.

 

Rappelons que les élections groupées, prévues fin décembre 2025, sont déjà au cœur d’une tension palpable. L’opposition, de plus en plus vocale, brandit la menace d’un boycott si aucun dialogue n’est ouvert avec le président. Mais Touadéra reste sourd à ces appels. Les oreilles fermées, il poursuit sa marche, laissant entendre que le scrutin se jouera quoi qu’il arrive. Un expert centrafricain, Bernard Selemby Doudou, n’hésite pas à qualifier l’affaire d’”élections au guichet fermé” : le résultat semble scellé, le score prédéterminé, comme si les urnes n’étaient qu’une formalité.

 

Cette assurance tranche avec l’agitation ambiante. Les meetings, les spots radiophoniques, les banderoles : tout ce déploiement ressemble à une mise en scène coûteuse pour un dénouement déjà écrit. Dans les rues de Bangui, certains habitants s’interrogent à voix basse : pourquoi tant d’efforts, tant de bruit, si le sort est joué d’avance ? La réponse pointe vers un enjeu plus large. Touadéra, après deux mandats, s’accroche à un troisième, un objectif que la nouvelle Constitution, taillée sur mesure, lui permet de viser. Ce n’est plus une simple réélection, mais une consolidation d’un pouvoir qui s’éternise.

 

Le contraste avec le reste du continent est net. Là où des régimes comme ceux du Cameroun ou du Congo Brazzaville s’appuient sur des scrutins truqués dans l’ombre, ici, tout se fait en pleine lumière, avec une ostentation presque provocante. Les opposants, marginalisés, peinent à mobiliser face à cette machine. Les journalistes, eux, rapportent les faits avec une retenue forcée, coincés entre leur rôle et la pression implicite. Certains, dans les rédactions, évoquent un pays qui avance vers un mur, mais dont la chute reste imprévisible.

 

Car si le président sait que les regards africains et internationaux scrutent ses choix, il mise sur une certitude : le temps joue en sa faveur. Les affiches, les slogans, les cortèges bruyants ne sont pas là pour convaincre, mais pour imposer une réalité. Pourtant, dans les marchés ou les taxis-motos, une idée circule, discrète mais tenace : même ce règne, aussi écrasant soit-il, finira un jour. Reste à savoir quand, et à quel prix….

 

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Centrafrique : l’arrestation de l’ancien Président Duterte ravive l’espoir, mais pourquoi la justice épargne-t-elle Touadéra ?

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Centrafrique : l’arrestation de l’ancien Président Duterte ravive l’espoir, mais pourquoi la justice épargne-t-elle Touadéra ?

 

Centrafrique : l’arrestation de l’ancien Président Duterte ravive l’espoir, mais pourquoi la justice épargne-t-elle Touadéra ?
Faustin Archange-Touadera sous la protection des mercenaires du groupeWagner en Russie

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 L’arrestation de l’ancien président philippin Rodrigo Duterte, annoncée ce mardi par l’Agence France-Presse (AFP), a fait l’effet d’un électrochoc bien au-delà de Manille. Accusé de crimes contre l’humanité pour sa guerre antidrogue qui a fait des dizaines de milliers de morts, Duterte a été interpellé à l’aéroport de la capitale philippine, en exécution d’un mandat de la Cour pénale internationale (CPI). Cet événement, salué comme une victoire de la justice internationale, résonne particulièrement en République centrafricaine (RCA), où les victimes d’un régime accusé d’exactions massives s’interrogent : pourquoi Faustin-Archange Touadéra, président en exercice depuis 2016, échappe-t-il encore au même sort ?

 

Sur Twitter (X), la nouvelle de l’arrestation de Duterte a enflammé les discussions parmi les Centrafricains. Des hashtags comme #JusticePourLaRCA ou #TouaderaMustFall circulent, accompagnés de témoignages accablants. « Des villages brûlés, des femmes violées, des corps décapités par Wagner sous les ordres direct de Touadéra. Et la CPI regarde ailleurs ? », s’indigne un utilisateur sous le pseudo @CentrafriqueLibre. Un autre, @MemoireDesVictimes, écrit : « Le nombre de morts sous Touadéra dépasse des dizaines de milliers. Pourquoi Duterte est en prison et pas lui ? ». Ces cris de colère, amplifiés sur la plateforme, dévoilent une frustration croissante : la justice internationale semble à deux vitesses.

 

Un régime sous l’ombre de Wagner

 

En Centrafrique, les exactions attribuées aux mercenaires russes du groupe Wagner, alliés clés de Touadéra, sont documentées depuis des années. Viols, exécutions sommaires, pillages : les rapports d’organisations comme Human Rights Watch ou Amnesty International estiment que des dizaines de milliers de civils ont été victimes de ces violences depuis l’arrivée de Wagner en 2018. « Les Russes ne font pas que protéger Touadéra, ils mènent sa guerre sale », affirme un activiste centrafricain basé à Bangui. « Ils brûlent les corps, déplacent les preuves, bloquent les Casques bleus. Tout est minutieusement organisé pour effacer les traces de leur crime ». Pourtant, Touadéra reste intouchable. Réélu en 2020 dans des conditions chaotique, il a modifié la Constitution en 2023 pour s’octroyer des mandats illimités, s’accrochant au pouvoir avec une détermination qui rappelle d’autres autocrates comme à la Corée du nord.

 

« Il sait que s’il quitte le palais, à la troisième seconde après son départ du pouvoir, il risque la prison, comme Duterte », explique un juriste centrafricain. « C’est pourquoi il impose une dictature féroce, sans voile, avec des arrestations massives et des tueries. Il veut mourir au pouvoir ».

 

La justice internationale : un silence assourdissant

 

La CPI a pourtant montré qu’elle pouvait agir. Vladimir Poutine fait l’objet d’un mandat d’arrêt depuis 2023 pour la déportation d’enfants ukrainiens. Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien, est visé depuis 2024 pour des crimes liés au conflit à Gaza. Omar el-Béchir, ex-président soudanais, est recherché depuis 2009 pour génocide au Darfour. Même Uhuru Kenyatta, ancien président kenyan, a été convoqué en 2014 pour les violences post-électorales de 2007-2008, avant que les charges ne soient abandonnées. Alors, pourquoi pas Touadéra ?

 

Sur les réseaux sociaux, les Centrafricains pointent du doigt une hypocrisie. « Poutine, el-Béchir, Duterte… tous ont été rattrapés. Mais Touadéra, avec Wagner qui décime nos villages, parade librement », tweete @RCA_Vérité. Un autre utilisateur, @PaixPourTous, ajoute : « La CPI a ouvert des enquêtes en RCA, mais où sont les résultats ? Touadéra est au pouvoir, il bloque tout. Il faut le frapper maintenant, pas après sa mort ! ».

 

Le cas d’Hassan Bouba, ministre arrêté par la cour pénale spéciale en 2021 pour des massacres présumés puis libéré sous la pression de Wagner, illustre cette impunité ambiante. Aujourd’hui toujours membre du gouvernement, il incarne un régime où les criminels prospèrent sous la protection de Touadéra. La Cour pénale spéciale (CPS), créée pour juger les crimes en RCA, est paralysée, critiquée pour son inefficacité et son manque de moyens.

 

 

Une arrestation pour la paix ?

 

« L’arrestation de Duterte prouve que la justice peut agir, même contre les puissants », déclare Marie-Claire, une habitante du quartier Pétévo dont le frère a été tué par des mercenaires en 2021.

 

« Mais ici, Touadéra est le problème. Tant qu’il reste, la guerre continue. Il faut le mettre en prison de son vivant, comme le veulent les Centrafricains ». Ce sentiment est partagé sur les réseaux sociaux, où des appels à une intervention internationale se multiplient. « La paix en RCA passe par l’arrestation de Touadéra. La CPI doit écouter les victimes, pas les diplomates », écrit @JusticeRCA.

Le parallèle avec Duterte est frappant : tous deux ont dirigé des régimes accusés de crimes graves, mais seul l’un est derrière les barreaux.

 

« Touadéra se croit invincible parce qu’il a Wagner et la Russie  derrière lui», note un observateur politique centrafricain. « Mais Duterte aussi se pensait intouchable. La justice doit frapper fort, maintenant, avant que les morts ne se comptent plus ».

 

De l’espoir

 

L’arrestation de Duterte a rallumé une lueur d’espoir en Centrafrique, mais elle met aussi en lumière l’urgence d’agir contre Touadéra. Sur Twitter, les Centrafricains ne se contentent plus de dénoncer : ils exigent des comptes.

 

« La CPI doit venir le chercher, même dans son palais  très sale et nettoyé par des militaires rwandais »,  déclare @LiberteBangui. « Chaque jour qu’il passe libre, c’est une insulte aux victimes ». La question est simple : si la justice internationale peut arrêter Duterte, pourquoi pas Touadéra ? La réponse, pour beaucoup, réside dans un manque de volonté politique. Mais avec des dizaines de milliers de vies perdues et un pays au bord du chaos, l’inaction n’est plus une option. La paix en Centrafrique passe par un message clair : personne, pas même un président en exercice, ne doit échapper à la justice….

 

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La chute d’un dictateur : Touadera face à son écrasante impopularité

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La chute d’un dictateur : Touadera face à son écrasante impopularité

 

La chute d’un dictateur : Touadera face à son écrasante impopularité
Dans le stade 20000 places lors du fiasco du grand concert en faveur du troisième mandat de Touadera en 2025.

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

Le Président Faustin-Archange Touadera  semble s’accrocher à une popularité qu’il croit pouvoir acheter, mais les faits le rattrapent avec une claque cinglante. Loin des illusions qu’il tente de nourrir dans la capitale, la réalité de son impopularité éclate au grand jour, implacable et sans fard.

 

Depuis deux mois, des manifestations surgissent çà et là, notamment en province, où des foules sont rassemblées à grand renfort des billets de banque distribués sous la table. Enfants d’écoliers, chauffeurs de taxis-moto, passants recrutés à la hâte : tous sont mobilisés pour donner l’impression d’un élan populaire en faveur d’un troisième mandat que la Constitution du 30 mars 2016 réprouve.

 

À Bangui, le schéma se répète, mais avec une maladresse qui frise le grotesque. En effet, le 8 mars dernier, des proches du pouvoir, comme Sani Yalo ou encore le ministre de la Jeunesse et des Sports, Héritier Doneng , ont misé sur un grand concert dans le stade 20 000 places à Bangui. L’objectif ? Rassembler une foule imposante pour clamer un soutien massif à la candidature pour un troisième mandat de Touadera. Le président Baba Kongoboro lui-même devait faire une apparition triomphale. Mais le jour de l’évènement, c’est le  fiasco total : à peine une vingtaine de curieux, perdus dans les gradins, ont assisté à cette déroute. Alerté en urgence par téléphone, Touadera, qui est en route pour venir,  l’homme a rebroussé chemin, son cortège détournant le stade pour retourner piteusement à la présidence. Paniqué, Baba Kongoboro et son équipe reprogramme L’événement pour une autre date, le 30 mars 2025.  Ils développent une autre stratégie pour avoir d’ici le 30 mars plus des personnes : payer  les badauds dès leur arrivée au stade avec des autobus réquisitionner. C’est une  tentative désespérée pour cacher leur défaite.

 

Le comité islamique rentre dans la danse

 

Et ce n’est pas tout! Le pouvoir ne s’arrête pas. Le comité islamique centrafricain, a décidé lui aussi d’organiser une marche de soutien au troisième mandat de Touadera. Mais bien avant, le comité islamique a reçu 19 millions de la part de Touadera. Une somme rapidement envolée, détournée avant même que l’événement ne prenne forme.

 

Mais bien avant, Touadera tente de masquer cette manipulation pathétique. Il a organisé le 15 mars dernier à la présidence une cérémonie, présentée comme une rupture du Ramadan, a suivi  elle aussi : un échec retentissant, boycotté par les imams et réduit à une poignée de participants. Pourtant, le président du comité islamique, M. Rator, a promis à Touadera une mobilisation pour le lundi 17 mars 2025. Et là encore? Un échec retentissant. Dans le quartier PK5, bastion musulman, personne n’a bougé. Les figurants, recrutés à la va-vite et payés pour l’occasion, n’ont pas masqué la désaffection générale. La honte était palpable, le vide assourdissant.

 

 Une Impopularité qui Parle d’Elle-Même

 

Touadera , pris dans cette spirale, semble aveuglé par des conseillers qui lui vendent un soutien fictif. Mais sur le terrain, le tableau est sans appel : écoles en ruine, routes inexistantes, hôpitaux à l’abandon. Le pays stagne dans un néant que les chiffres ne peuvent même pas mesurer tant ils plongent dans le négatif. Pendant ce temps, des puissances extérieures, comme les Russes et leurs alliés de Wagner, maintiennent leur emprise, indifférentes aux souffrances d’un peuple écrasé. Touadera, applaudi par ces marionnettistes, continue de jouer un rôle dont les Centrafricains ne veulent plus. La vérité, elle, ne se monnaie pas : elle s’impose, nue et brutale, dans les stades déserts et les rues silencieuses….

 

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Maxime Balalou : la honte d’un gouvernement à la dérive

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Maxime Balalou : la honte d’un gouvernement à la dérive

 

Maxime Balalou : la honte d’un gouvernement à la dérive
Le ministre et porte parole du gouvernement Maxime Balalou

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Dans ce gouvernement centrafricain qui coule de partout, Maxime Balalou, son porte-parole,  surnage par son culot. Incompétent, il ferme les yeux sur les manipulations russes et les élections bidouillées, préférant nous gaver de bobards. La honte a désormais un nom .

 

Et c’est quel nom :  Maxime Balalou. Ce ministre est une caricature ambulante, un symbole criant d’un pouvoir qui a perdu tout sens de la décence. Lundi dernier, il s’est encore fendu d’une déclaration qui pue l’hypocrisie à des kilomètres : un discours pathétique sur la désinformation, censé nous convaincre que le régime veille sur la “stabilité et la cohésion nationale” en cette période électorale. Tu parles ! Ce type a le toupet de jouer les chevaliers blancs pendant que le bateau prend l’eau de toutes parts. Une prestation minable, digne d’un comédien raté qui croit encore que le public va applaudir.

 

Mais le pire, c’est ce qu’il ne dit pas. Pendant qu’il agite son épouvantail de la désinformation sur les réseaux sociaux, Maxime Balalou détourne le regard des vrais scandales qui pourrissent le pays. Les griots du pouvoir, tels que Blaise Didatien Kossimatchi, Euloge Doctrouvé Koye et les autres, ces flatteurs sans scrupules, chantent les louanges du régime à chaque coin de rue, balançant des mensonges gros et des paroles de haine sur les réseaux sociaux. Ses partisans, bien installés dans leurs fauteuils, inondent les réseaux sociaux et l’espace public de niaiseries pour faire endormir les esprits. Et lui, Maxime Balalou, il ne dit rien. Pas un mot, pas un cillement. Aveugle volontaire ou complice assumé ? À vous de juger.

 

Et puis, il y a le gros morceau, celui que Maxime Balalou évite comme la peste : le groupe Wagner. Oui, ces mercenaires russes, ces ombres sinistres qui manipulent les foules et sèment la zizanie dans l’ombre du pouvoir. À Boy-Rabe, dans le quatrième arrondissement de Bangui, , juste en face de la résidence du président Baba Kongoboro, une cellule dite de “communication du pouvoir ” fait des ravages. Dirigée par Héritier Doneng, ministre de la jeunesse et des sports, cette machine infernale n’a rien d’une équipe de com’ classique. C’est un QG de la désinformation, un nid de vipères qui propage la haine et intoxique les esprits des centrafricains. Les preuves s’accumulent : témoignages, rumeurs insistantes, indices concrets. Mais Maxime Balalou, lui, ne voit rien. Ou plutôt, il ne veut rien voir.

 

Ce n’est pas tout. Les élections approchent, et avec elles, le parfum âcre des magouilles. Truquer les urnes, bourrer les têtes de promesses creuses, c’est la spécialité du régime. Maxime Balalou, porte-parole d’un gouvernement à l’agonie, se contente de débiter ses tirades creuses pour noyer le poisson. “Désinformation”, qu’il répète en boucle, comme un disque rayé. Mais qui désinforme vraiment ? Les citoyens qui crient leur ras-le-bol sur les réseaux, ou ce régime qui laisse Wagner pulluler et ses griots salir la vérité ? La réponse est évidente, sauf pour notre ministre, englué dans sa suffisance.

 

Ce culot, cette arrogance, c’est à débouter. Maxime Balalou n’est pas juste un ministre incompétent ; il est le miroir d’un pouvoir qui a perdu toute légitimité. Pendant qu’il ferme les yeux sur les mercenaires russes et les combines électorales, il ose nous demander de croire en ses sornettes. Les gens ne sont pas dupes. Ils voient bien que ce gouvernement, avec Balalou en tête d’affiche, est une épave à la dérive, un radeau crevé qui coule sous le poids de ses mensonges. Alors, qu’il arrête de nous prendre pour des idiots. La honte, c’est lui. Et il est grand temps que ça se sache….

 

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Centrafrique : Le Cri de Rage de Fidèle Hintia contre la « Dictature » de Touadéra

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Centrafrique : Le Cri de Rage de Fidèle Hintia contre la « Dictature » de Touadéra

 

Centrafrique : Le Cri de Rage de Fidèle Hintia contre la « Dictature » de Touadéra
Portrait en gros plan de Monsieur Fidèle Hintia, connu sous le sobriquet de dernier soldat, activiste politique centrafricain

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Dans un vibrant « Appel patriotique » publié vendredi dernier, Fidèle Hintia, qui se présente sous le pseudonyme de Johnny le Dernier Soldat, dresse un réquisitoire implacable contre le régime du président Faustin-Archange Touadéra. Ce texte, d’une virulence rare, dénonce ce que l’auteur qualifie de « dictature » et appelle les Centrafricains à se dresser contre un pouvoir qu’il juge illégitime, corrompu et destructeur. À travers cet appel, Hintia ne mâche pas ses mots et met en lumière une situation nationale qu’il décrit comme « lamentable ».

 

Un pays au bord de la dislocation

 

Dès les premières lignes, Fidèle Hintia plante le décor d’une République Centrafricaine en perdition. « La République Centrafricaine, pays de nos ancêtres, pays de nos regrettés et vaillants pères Barthélemy Boganda, David Dacko, Abel Goumba (…) est sur le point de se disloquer », écrit-il, évoquant avec nostalgie un passé où « le vivre-ensemble était effectif ». Pour lui, ce naufrage est imputable à « certains leaders suffisamment nuls et minables » qui, par « un tour de passe-passe », ont pris le contrôle du pays. Touadéra, au pouvoir depuis 2016, est clairement visé dans cette charge.

 

L’auteur déplore l’absence de leadership véritable, essentiel selon lui au développement d’une nation. « Un leader est quelqu’un qui est capable de guider, de conduire et d’inspirer », affirme Hintia, ajoutant qu’un dirigeant doit faire preuve d’« humilité, réceptivité, créativité, audace et assurance ». Des qualités qu’il juge cruellement absentes chez Touadéra, qu’il accuse de diriger « par procuration » sous l’influence de puissances étrangères.

 

Touadéra, « imposteur » et « cheval de Troie »

 

Le ton monte lorsque Fidèle Hintia s’attaque directement à la personne du président. « La mesquinerie du tyran Touadera et des misérables qui l’entourent ne sont plus à démontrer », assène-t-il. Il va plus loin en le qualifiant d’« imposteur et cheval de Troie russe et rwandais », suggérant que le pays est livré à des intérêts extérieurs au détriment de sa population. « Ce criminel dirige le pays par procuration car honnêtement, ce sont les sanguinaires russes et rwandais qui décident pour le pays », écrit-il, pointant du doigt la présence controversée de mercenaires russes du groupe Wagner et de forces rwandaises dans le pays.

 

Pour Fidèle Hintia, Touadéra, maintenu au pouvoir « illégalement » depuis neuf ans, est responsable d’une « souffrance abyssale » infligée au peuple centrafricain. Il dresse un tableau accablant : « Les femmes sont violées, hôpitaux manquent de tout, les établissements scolaires sont à l’abandon, les routes sont impraticables, pas d’eau potable, les produits de première nécessité rares, des arrestations arbitraires, des tueries de masse avec les massacres des innocents ». Une litanie de maux qui, selon lui, illustre l’incapacité du régime à répondre aux besoins fondamentaux de la population.

 

Un régime « mafieux » à chasser

 

L’appel de Fidèle Hintia ne se limite pas à un constat. Il s’agit d’un véritable cri de mobilisation. « Nous devons savoir que notre destin est entre nos mains et ne pas réagir, signifie que nous cautionnons les abus du dictateur Touadera », martèle-t-il, exhortant les Centrafricains à « prendre ensemble nos responsabilités en chassant ce groupe mafieu qui prend notre pays en otage ». L’auteur ne cache pas sa conviction que le régime est condamné : « Ceux que les dieux veulent détruire, ils les rendent d’abord fous. Touadera est fou, et sa fin sera pour bientôt », prédit-il, dans une formule aussi théâtrale que menaçante.

 

Une charge sans concession

 

Cet appel patriotique de Fidèle Hintia, alias Johnny le Dernier Soldat, est une bombe à fragmentation dans le paysage politique centrafricain. En s’appuyant sur une rhétorique enflammée et des accusations graves :  corruption, incompétence, trahison nationale, il reflète une colère profonde face à un régime qu’il juge illégitime et destructeur. Si les faits évoqués, comme les massacres ,  restent à étayer par des enquêtes indépendantes de la cour pénale internationale, le texte a le mérite de cristalliser un sentiment de désespoir et de révolte partagé par une partie importante de la population.

 

Reste à savoir si cet appel trouvera un écho suffisant pour ébranler un pouvoir solidement installé à Bangui avec l’appui des russes et des rwandais, malgré les critiques. Une chose est sûre : pour Fidèle Hintia, le compte à rebours a commencé. « Touadera est fou », conclut-il, laissant planer une menace implicite sur l’avenir du régime….

 

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Touadéra, roi de la 7e République : une dictature à la Corée du nord

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Touadéra, roi de la 7e République : une dictature qui ne dit pas son nom

 

Touadéra, roi de la 7e République : une dictature qui ne dit pas son nom
Le Président centrafricain Faustin Archange Touadera entrain de faire la prière pour son régime en faillite

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 À Bangui, le pouvoir de Faustin-Archange Touadéra ne se cache plus derrière des faux-semblants. Ce qui était censé être une présidence légitime s’est mué en un règne autoritaire, drapé dans les habits d’une 7e République autoproclamée.

 

Les faits parlent d’eux-mêmes : arrestations sans motif, opposants muselés, et une Constitution triturée pour garantir un troisième mandat sous la couverture de la la 7e République. L’Hirondelle, dans son édition du 24 février 2025, ne mâche pas ses mots : depuis l’arrestation d’Armel Sayo, une vague de répression s’abat sur le pays, visant quiconque ose défier le régime. Des enlèvements ciblés dans la capitale, des militants politiques traqués, et une psychose qui étouffe les voix dissidentes. Voilà le visage de cette “démocratie” centrafricaine.

 

Touadéra ne règne pas seul. Il s’appuie sur un cercle fidèle, une cour d’obligés qui prospèrent pendant que le peuple s’enfonce dans la misère. Les manifestations pour son troisième mandat, selon ses proches, le premier de la 7e République, décrites dans Le Démocrate comme des parades de “jeunes soudoyés”, ne trompent personne. Ce ne sont pas des élans populaires, mais des mises en scène payées pour faire croire à un soutien de façade. Pendant ce temps, 70 % des ménages vivent sous le seuil de pauvreté, selon une étude de l’ICASEES citée par le même journal. L’argent des Centrafricains disparaît dans les poches des puissants ou finit chez Wagner, ces mercenaires russes qui tiennent le pays en laisse, comme le déplore Le Langage.

 

Et que dire de la justice  de la 7e République ? Une farce. Prenez Marguerite Nzapaoko-Kongbo, proche du pouvoir, accusée par Médias Plus de détournement et de faux documents pour s’accaparer les biens d’un défunt. Elle esquive les procès, portée par une impunité que seul un régime complice peut offrir. Pendant ce temps, Touadéra et ses alliés changent les règles du jeu. La Constitution, modifiée en 2023 pour bannir les binationaux de la course à la présidence, élimine des rivaux comme Anicet Georges Dologuélé ou Crépin Mboli-Goumba, selon Le Démocrate. Un coup politique habile, mais qui pue la peur de perdre face à une opposition qu’on refuse d’affronter à la loyale.

 

Le roi de la cette 7e République ne tolère aucun défi. Le BRDC, qui réclame un dialogue inclusif, se heurte à un mur, comme le rapporte Le Langage. Touadéra préfère ses mercenaires et ses soutiens rwandais à un vrai débat avec son peuple. L’armée nationale ? Un souvenir lointain, laminé sous son règne, incapable de protéger les Centrafricains, d’après le même journal. À la place, des panneaux solaires dans Bangui, vantés comme un progrès, alors que les provinces n’ont ni eau ni écoles dignes de ce nom, selon Médias Plus. Un décor clinquant pour masquer un pays à l’agonie.

 

Touadéra se croit intouchable, un monarque au-dessus des lois, entouré de vassaux qui pillent et répriment en son nom. Mais les Centrafricains ne sont pas dupes. Chaque arrestation, chaque manifestation bidon, chaque promesse vide creuse un peu plus le fossé entre ce pouvoir et un peuple qui mérite mieux qu’un roi autoproclamé.

 

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Aymard Guinon dévoile tout : comment Touadéra et sa clique dévalise le trésor public

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Aymard Guinon dévoile tout : comment Touadéra et sa clique dévalise le trésor public

 

Aymard Guinon dévoile tout : comment Touadéra et sa clique dévalise le trésor public
Monsieur Marwan Aymard Guinon sur le plateau de la chaine camerounaise

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Eymard Guinon, ex-conseiller à l’Assemblée nationale, balance une vérité sur les réseaux sociaux : à Bangui, Touadéra et sa clique brûlent des millions en cérémonies inutiles. Pendant que 70 % des Centrafricains crèvent de misère, le chef de l’État parade sans honte.

 

Aymard Guinon vide son sac

 

Dans une publication sur les réseaux sociaux, Aymard Guinon, ancien conseiller du président de l’Assemblée nationale, met les deux pieds directement dans la sauce :  « Alors que 70 % des familles centrafricaines vivent dans une extrême précarité, l’État continue d’investir des millions de francs CFA dans des cérémonies officielles à répétition », écrit-il. Pendant deux ans, Aymard Guinon a vu de près le fonctionnement de cette mafia : podiums, sonorisation, cocktails, sécurité. Résultat ? Entre 13 et 27 millions FCFA par cérémonie à Bangui, selon ses estimations. « Ces événements n’apportent aucune valeur ajoutée au pays », explique-t-il, et les chiffres parlent d’eux-mêmes.

 

Comité d’organisation : 2 à 5 millions. Restauration : 3 à 6 millions. Sécurité : 2 à 4 millions. Ajoutez les stands, le protocole, le carburant, et vous obtenez une facture qui grimpe vite. « Ces dépenses atteignent des centaines de millions par an », note Guinon, qui appelle à réorienter cet argent vers des aides sociales. Lui qui a bossé dans les TIC au cœur du pouvoir sait de quoi il parle : il a vu les marchés de gré à gré, les prestataires proches du régime, la logistique lourde pour des événements qui pourraient durer 20 minutes mais s’étendent sur cinq heures. Un gâchis pur et simple.

 

Le grand cirque de Touadéra : voyages et inaugurations à tout-va

 

Mais le scandale ne s’arrête pas aux portes de Bangui. Touadéra ne se contente pas de multiplier les cérémonies : il joue les globe-trotteurs pendant que le pays s’enfonce. Chaque mois, deux ou trois voyages à l’étranger, avec des délégations pléthoriques :  conseillers, maîtresses, porteurs de valises  et cireur de chaussure,  et une facture qui frôle les 500 millions FCFA par voyage. Au pays, c’est pire : il inaugure tout ce qui bouge. Un fauteuil flambant neuf  offert par un étranger? Il est là pour le réceptionner. Une brouette offerte par un partenaire ? Il coupe le ruban. Un râteau ou une pelle ? Il pose pour la photo, sourire aux lèvres, comme si c’était normal.

 

Pendant ce temps, ailleurs, les choses se passent autrement. Au Tchad, le jeune président reste en poste et délègue. Au Sénégal, au Rwanda, au Bénin, les chefs d’État envoient des ministres ou des conseillers pour les broutilles. Pas en Centrafrique. Ici, Touadéra veut être la star de chaque scène, traînant derrière lui une armada de sécurité, de protocole et de dépenses. Pourquoi ? Personne ne le force. Un directeur de cabinet ou un ministre pourrait faire le job pour une fraction du coût. Mais non, lui préfère parader, laissant le trésor public se vider à vue d’œil.

 

Et pendant ce temps, on entend les mêmes refrains : « tension de trésorerie », « coupes budgétaires nécessaires », « exigences du FMI ». Sauf que ces coupes ne touchent jamais la présidence. Vingt millions pour une cérémonie, des centaines de millions pour un voyage, et les ministères, eux, se serrent la ceinture. Le Fonds monétaire international sert d’alibi parfait : on accuse les créanciers étrangers pour justifier la rigueur, mais personne n’oblige Touadéra à claquer 500 millions pour aller serrer des mains à l’étranger ou 27 millions pour un cocktail à Bangui. C’est une comédie, un choix délibéré de privilégier le luxe et les apparences au détriment d’un peuple qui n’a plus rien.

 

Un pays à genoux, un régime qui fanfaronne

 

Regardez les chiffres : au moins 70 % des Centrafricains survivent dans une misère noire. Pas de revenus stables, pas de terres, pas d’espoir. Des familles entières dépendent d’un voisin généreux ou d’un vague coup de pouce. Pendant ce temps, l’État flambe des fortunes pour des micros, des tapis rouges et des discours creux. Aymard Guinon le dit bien : « Le peuple a besoin d’aide, pas de cocktails officiels ». Mais qui l’écoute ? Certainement pas un président qui semble né pour le show plutôt que pour gérer.

 

Réduire les cérémonies ? Simplifier les événements ? Déléguer les inaugurations de brouettes à un sous-fifre ? Ce serait trop demander. À la place, le régime préfère empiler les frais : sécurité présidentielle, logistique coûteuse, réceptions fastueuses. Et quand l’argent manque, on pointe le FMI du doigt, comme si c’était lui qui avait décidé de transformer chaque ruban coupé en fête nationale. La vérité, c’est que ce pouvoir vit dans une bulle, déconnecté d’un pays où les hôpitaux n’ont pas de pansements et où les enfants marchent pieds nus.

 

Vers une impasse ?

 

Aymard Guinon propose une sortie de crise : moins de dépenses inutiles, plus d’investissements sociaux. « Le Président n’a pas à multiplier les sorties officielles », écrit-il, citant des exemples comme le Sénégal ou la Côte d’Ivoire, où la sobriété est de mise. Avec les millions économisés, on pourrait identifier les familles vulnérables, leur verser des aides, leur donner une chance de respirer. Mais pour ça, il faudrait un État qui priorise l’essentiel, pas un régime accro aux projecteurs.

 

Touadéra, lui, continue son cirque. Les caisses se vident, les estomacs aussi, et les discours sur la « reconstruction » sonnent comme une mauvaise blague. Tant que ce président filou et son équipe fanfaronneront sur les décombres, les Centrafricains n’auront que leurs yeux pour pleurer. Guinon a allumé une mèche. Reste à voir si elle fera exploser le système ou si elle s’éteindra dans l’indifférence.

 

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Le gouvernement autorise enfin les véhicules à vitres fumées  à circuler : mais pour quelle raison ?

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Le gouvernement autorise enfin les véhicules à vitres fumées  à circuler : mais pour quelle raison ?

 

Le gouvernement autorise enfin les véhicules à vitres fumées à circuler : mais pour quelle raison ?
L’un des véhicules à vitre fumée roulés par les mercenaires russes dans la capitale Bangui et traquent les opposants

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Le gouvernement centrafricain vient d’annoncer une nouvelle réglementation permettant la circulation des véhicules à vitres fumées, une mesure présentée comme une réponse aux besoins des automobilistes. Une carte d’homologation à 100 000 francs CFA, une procédure simplifiée, et des promesses de sécurité routière : tout semble en ordre sur le papier. Mais derrière cette façade de normalité, une réalité bien plus troublante se dessine. Qui tire vraiment les ficelles de cette décision ? Et pourquoi ce revirement après des mois d’interdictions brutales ? Plongeons dans les coulisses d’une annonce qui cache plus qu’elle ne révèle….

 

La semaine dernière, le gouvernement centrafricain, par la voix du directeur général des transports et des surfaces, Nono Wenceslas Nguelekoumou, a récemment annoncé une prétendue “autorisation” de la circulation des véhicules à vitres fumées. Selon cette annonce, les propriétaires de tels véhicules pourraient désormais obtenir une carte d’homologation, moyennant 100 000 francs CFA auprès de la Société Polygone Internationale Centrafrique. Une mesure soi-disant encadrée pour “garantir la sécurité” et répondre aux besoins des automobilistes. Mais derrière ce vernis de légalité se cache une réalité bien plus sombre : cette décision n’est qu’une tromperie, un mensonge instrumenté pour masquer l’influence écrasante des mercenaires russes de Wagner, véritables maîtres du jeu dans le pays.

 

Une interdiction imposée par Wagner, pas par le gouvernement

 

Rappelons les faits. En mars 2024, comme rapporté par Deutsche Welle (28/03/2024), les mercenaires russes de Wagner ont pris le contrôle des rues de Bangui, improvisant des barrages routiers et arrêtant arbitrairement des véhicules, en particulier ceux équipés de vitres fumées. Des citoyens ordinaires, des journalistes comme Eric Sabet, des députés comme Vivien Gaba, et même le directeur de cabinet du Premier ministre ont été interpellés, conduits à la Compagnie Nationale de Sécurité (CNS), et détenus pendant des heures sans explication. Pour récupérer leurs véhicules et leur liberté, une rançon de 50 000 francs CFA était exigée. Cette opération, menée sans aucune communication officielle, a révélé au grand jour une vérité sans appel : ce ne sont pas les autorités centrafricaines qui dictent la loi, mais bien Wagner.

 

L’interdiction initiale des vitres fumées n’a donc jamais été une initiative du gouvernement, contrairement à ce que prétend aujourd’hui Nono Wenceslas Nguelekoumou. Elle émanait directement des Russes, qui ont transformé Bangui en un terrain de contrôle militaro-financier. Les fouilles, les arrestations et les extorsions de fonds ont provoqué une vague d’indignation sur les réseaux sociaux et dans la presse internationale, dénonçant l’humiliation infligée aux Centrafricains par ces forces étrangères.

 

Une homologation bidon pour remplir les poches de Wagner et des complices centrafricains  

 

Aujourd’hui, le gouvernement tente de reprendre la main en habillant cette situation chaotique d’une réglementation officielle. Mais qui peut croire à cette comédie ? La carte d’homologation à 100 000 francs CFA, dont une partie des recettes est censée revenir à l’État, ressemble davantage à une taxe déguisée, un racket institutionnalisé dont Wagner tire les ficelles. Les 50 000 francs CFA exigés hier par les mercenaires pour libérer les véhicules se sont transformés en 100 000 francs CFA sous couvert de “légalité”. Une aubaine pour les Russes, qui continuent d’engranger des profits, et pour les responsables centrafricains complices, réduits au rôle de marionnette docile.

 

Nono Wenceslas Nguelekoumou , en se prêtant à cette comédie, ne fait qu’exécuter les ordres, espérant sans doute sa part de “bakchichs” pour arroser sa bière. Pendant ce temps, le peuple centrafricain est pris en étau : d’un côté, les abus des mercenaires russes ; de l’autre, un gouvernement impuissant ou complaisant qui préfère détourner le regard plutôt que de défendre ses citoyens.

 

Un peuple abandonné à la merci des voyous

 

Cette affaire des vitres fumées n’est qu’un indice d’un mal plus profond : la souveraineté de la Centrafrique a été bradée. Wagner, auteur de crimes odieux et de violations répétées des droits humains, impose sa loi sans vergogne, tandis que le gouvernement se contente de jouer les seconds rôles dans une pièce tragique. Comme le souligne l’opposant en exil Edouard Yamalet dans l’article de DW, ces exactions pourraient bien pousser le peuple vers une “insurrection nationale”. Et comment leur donner tort ? Lorsqu’un député, un journaliste ou un haut fonctionnaire peuvent être arrêtés sans motif par des forces étrangères sur leur propre sol, que reste-t-il de la dignité centrafricaine ?

 

La vérité doit éclater

 

Il est temps de dire la vérité aux Centrafricains. Cette soi-disant “réglementation” des vitres fumées n’est qu’un écran de fumée pour légitimer l’emprise de Wagner et remplir les caisses de ses complices. Le gouvernement, incapable de protéger ses citoyens, se plie aux diktats russes au lieu de les affronter. Les 100 000 francs CFA réclamés ne sont pas une taxe pour la sécurité routière, mais un tribut payé à l’occupant. Face à cette dérive, une question résonne : jusqu’à quand le peuple acceptera-t-il d’être humilié sur sa propre terre ?

 

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Bruno Michel Alima :  Ça coûte plus cher de jouer à l’extérieur qu’à Bangui

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Bruno Michel Alima :  Ça coûte plus cher de jouer à l’extérieur qu’à Bangui

 

Bruno Alima, deuxième vice-Président de la fédération centrafricaine de football, qui a longtemps parlé de la situation du football centrafricain qui souffre en ce moment
Monsieur Bruno Alima

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Bruno Michel Alima, vice-président de la Fédération, déplore les coûts exorbitants des matchs à l’étranger, privant les Fauves de leur public et grevant les finances nationales.

 

Le football centrafricain traverse une période difficile de son histoire, et Bruno Michel Alima, deuxième vice-président de la Fédération Centrafricaine de Football, en est une des voix centrales. Lors d’un entretien exclusif à la Radio Centrafrique, Michel Alima a exposé les défis majeurs auxquels son équipe fait face, notamment l’obligation de disputer tous les matchs à l’extérieur depuis deux ans et demi.

 

« Ça coûte beaucoup plus cher à l’État : billets d’avion, hôtels… Alors qu’à Bangui, on n’aurait pas ces dépenses », insiste-t-il, soulignant une réalité financière pesante. Cette situation, explique monsieur Alima, découle d’un manque d’infrastructures locales adaptées, forçant les Fauves à s’exiler pour chaque rencontre, comme lors de la lourde défaite contre le Maroc, où neuf buts ont été encaissés en deux matchs.

 

Pourtant, le Président Bruno Alima reste tourné vers l’avenir. Les équipes de jeunes incarnent cet espoir. Les U17 se préparent à une compétition au Maroc, un défi que Bruno Michel Alima voit comme une opportunité pour briller. Par ailleurs, la suspension du Congo par la CAF pourrait propulser les U20 centrafricains à la CAN en Côte d’Ivoire. « Vu les textes et les règlements, c’est nous qui devons être qualifiés », affirme Bruno Michel Alima avec une confiance mesurée, tout en attendant la décision officielle. Cette possible qualification, si elle se concrétise, marquerait une avancée majeure pour le football centrafricain, un sujet cher à Bruno Michel Alima.

 

La sélection senior, elle, n’est pas en reste. Bruno Michel Alima annonce un déplacement imminent à Casablanca pour affronter Madagascar et le Mali dans les éliminatoires de la Coupe du Monde.

 

« Si nous gagnons ces matchs, nous reviendrons dans les premières places de la poule », projette-t-il. Sous la direction du sélectionneur Enza Yamisi, l’équipe se renouvelle avec l’arrivée de binationaux évoluant en France et en Belgique, un renfort que Bruno Michel Alima juge important. « L’équipe a changé à près de 50 % », précise-t-il, illustrant une dynamique de reconstruction.

 

Mais au-delà des performances, Bruno Michel Alima met l’accent sur le lien avec les supporters. « Le public centrafricain est exigeant, mais il aime ses joueurs », rappelle-t-il, appelant à un soutien indéfectible malgré les désillusions passées. Privés de leur public à domicile, les Fauves puisent leur force dans cette ferveur à distance. Bruno Michel Alima rêve d’une année 2025 historique avec trois participations à la CAN, un exploit qui, selon lui, « arriverait au bon moment » pour un pays en quête de fierté sportive.

 

Les contraintes financières et logistiques restent un obstacle majeur, mais Bruno Michel Alima garde espoir. « On demande au public de continuer à nous soutenir, car c’est l’avenir de notre football, l’avenir du peuple », conclut-il. Avec des joueurs motivés et un staff technique en action, Bruno Michel Alima incarne une ambition : faire du football centrafricain une source de joie et d’unité nationale.

 

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Détournements au Ministère de l’Économie : le ministre Richard Filakota pris la main dans le sac

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Détournements au Ministère de l’Économie : Richard Filakota pris la main dans le sac

 

Détournements au Ministère de l'Économie : Richard Fila Kota pris la main dans le sac
Richard Filakota, ministre de l’économie, du plan et de la coopération

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Des preuves accablantes de détournement de fonds publics et de biens matériels ont été révélées au sein du Ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération Internationale de la République Centrafricaine. Richard Filakota, le ministre en poste depuis le 4 janvier 2024 dans le deuxième gouvernement de Félix Moloua, a été pris la main dans le sac en train de détourner des véhicules, des motos et d’autres ressources destinées au projet Londo, un projet financé par la Banque mondiale et d’autres partenaires internationaux.

 

En effet, Richard Filakota, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale, n’a pas mis longtemps à transformer son ministère en une caverne d’Ali Baba version Bangui. À peine nommé le 4 janvier 2024, cet homme, qui se pavane avec un CV bardé de titres ronflants :  ex-directeur de l’ENAM, soi-disant docteur en patati patata,, s’est jeté sur les ressources publiques comme un rapace sur une carcasse encore tiède. Le projet Londo, financé par la Banque mondiale pour redonner un souffle aux communautés et aux infrastructures du pays, est devenu sa proie favorite. Et le tableau est accablant.

 

Le projet Londo : Une vache à lait du ministre Richard Filakota pilier du

 

Le projet Londo, reconnu dans les cercles de développement international, vise à soutenir les infrastructures et les initiatives économiques dans plusieurs pays, dont la République Centrafricaine. Ce projet, qui a déjà démontré son efficacité dans d’autres nations, est aussi en activité dans le pays. Cependant, depuis la nomination de Richard Filakota, des détournements organisés ont été constatés, menaçant la crédibilité du projet et la confiance des partenaires internationaux.

 

Les butins du ministre Richard Fila Kota

 

Ne vous rêvez pas. Ceci n’est ni une blague, encore moins une attaque personnelle. Imaginez : des véhicules 4×4, et des motos destinés au projet Londo, détournés sans vergogne  par ce ministre délinquant pour atterrir dans sa cour personnelle. Pas un, pas deux, mais une ribambelle de biens du projet Londo engloutis dans son antre personnel. Même sa nièce, propulsée sa secrétaire particulière,  népotisme oblige, roule désormais en 4×4 estampillé projet Londo, mais ils ont débarrassé de ses logos comme on efface une trace gênante. Ses gardes du corps, ses copains, et même un abbé catholique recyclé en coordinateur du Plan national de développement (PND), se partagent le butin : huit motos, distribuées comme des gâteaux à une clique de fidèles voleurs. On dirait un pillage en plein jour, sous les yeux d’un pays qui crève de misère.

 

Le pire, c’est l’arrogance avec laquelle le ministre Filako opère. Quand le projet Londo, en phase d’évaluation, a vu ses activités suspendues, le ministre Richard Filakota a dépêché son pantin,  un directeur général de l’économie, un proche qu’il a lui-même nommé , pour aller arracher un véhicule 4×4 au nouveau coordinateur du projet Londo. Face au refus initial de ce dernier, le ministre Richard Filakota a insisté, et la clé a finalement changé de main, et le véhicule 4×4 se retrouve au domicile privé du ministre, où s’entassent déjà les dépouilles des projets qu’il est censé superviser. Un vrai brigandage, organisé avec une désinvolture qui donne la folie.

 

Le conseil du cabinet saisi du dossier, le ministre Richard Filakota en colère

 

Lors du dernier conseil du cabinet la semaine dernière, le Premier ministre Félix Moloua en a profité pour demander à son ministre de l’économie, Richard Filakota un inventaire complet des biens du projet Londo, y compris les véhicules et les motos. Cette demande fait suite à des pressions croissantes de la part de la Banque mondiale et d’autres partenaires internationaux, qui exigent une transparence accrue dans la gestion de ce projet. Toutefois, la réponse du ministre  Richard Filakota a été pour le moins surprenante. Il a eu le culot de rétorquer  au premier ministre : “Et toi, quand tu étais ministre, on te contrôlait ?”. Une réponse d’une insolence crasse, balancée avec le mépris d’un homme qui se croit intouchable, drapé dans une proximité supposée avec le président Touadéra. C’est à se demander si ce ministre voit encore la différence entre un portefeuille public et son coffre-fort personnel.

 

Une culture de l’impunité

 

Cette réaction de Richard Fila Kota pousse à s’interroger sérieusement sur la culture de l’impunité qui règne au sein du gouvernement et des institutions du pays sous le régime de Touadera. En se présentant comme un très proche du président, Richard Filakota semble se croire au-dessus des lois et des procédures normales de contrôle. Cette attitude a provoqué l’indignation parmi les membres du gouvernement et les partenaires internationaux, qui s’inquiètent de l’impact de ces pratiques sur la crédibilité du pays.

 

Une opération anti-vol est en cours au ministère de l’économie

 

Devant l’ampleur du détournement et la réponse malpolie du ministre Filakota à son patron Moloua, ce dernier a donné l’ordre à la cellule de veille de récupérer tous les butins du ministre Richard Filakota. Ainsi, cette cellule a mené la semaine dernière une opération au sein du ministère de l’économie pour récupérer les biens détournés. Des motos et des pick-up ont déjà été récupérés, mais le ministre Richard Filakota, en mission en Afrique du Sud, a promis de régulariser la situation à son retour à Bangui. Cependant, ces promesses tardives ne suffisent pas à apaiser les inquiétudes quant à la gestion des biens publics.

 

Richard Filakota, un homme au passé trouble

 

Richard Filakota n’en est pas à son premier fait controversé. Ancien directeur général de l’INAM (École Normale d’Administration et de la Magistrature), il a mis cette institution en faillite en détournant des fonds et des ressources. Ces antécédents jettent une ombre supplémentaire sur sa nomination au poste de ministre de l’Économie et du Plan.

 

Il y’a lieu de rappeler que les détournements entourant le projet Londo et les actions de Richard Fila Kota à la tête du ministère de l’économie dévoile au grand jour les défis auxquels fait face la République Centrafricaine en matière de gouvernance et de gestion des deniers publics. Il est impératif que les autorités compétentes mènent une enquête approfondie et que les responsables de ces détournements soient tenus pour responsables. La confiance des partenaires internationaux et du peuple centrafricain en dépend….

 

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Martin Ziguélé : ‘Ce n’est pas le budget qui fait la croissance, c’est le travail’

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Martin Ziguélé : ‘Ce n’est pas le budget qui fait la croissance, c’est le travail’

 

Martin Ziguélé : ‘Ce n’est pas le budget qui fait la croissance, c’est le travail’
Hervé Ndoba, ministre des finances et du budget de la Centrafrique

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Quand Martin Ziguélé prend la parole, c’est comme un coup de vent qui balaie les belles paroles creuses du gouvernement. Invité sur les ondes, le chef du MLPC n’a pas eu besoin de long discours pour mettre les choses au clair : “Ce n’est pas le budget qui fait la croissance d’un pays, ce sont les activités, le labeur, la sueur des gens qui produisent.” Une phrase qui sonne comme un reproche cinglant à un pouvoir qui, selon lui, mise tout sur des chiffres ronflants plutôt que sur la réalité des champs et des ateliers.

 

Le budget 2025, avec ses 345 milliards de francs CFA, fait pourtant les gros titres. Le gouvernement s’en félicite, promettant une croissance de 2,7 % comme on agite un trophée. Mais pour Martin Ziguelé , c’est du vent dans une outre percée. “La croissance, elle vient de ce qu’on fabrique, de ce qu’on vend, des échanges qui font tourner la machine”, insiste-t-il, presque agacé qu’il faille encore le rappeler. Et en Centrafrique, la machine, elle, tousse et hoquette, à peine capable de démarrer.

 

Il suffit de regarder autour de soi, poursuit-il, pour voir l’étendue du gâchis. Les terres qui donnaient jadis du coton à foison – quarante mille tonnes dans les bonnes années – ne crachent plus que des miettes : 1200 tonnes aujourd’hui, à peine de quoi remplir un coin d’entrepôt. Le café ? Évaporé, rayé des exportations. “On ne produit plus rien, ni dans les champs ni dans les usines”, déplore-t-il, la voix teintée d’une colère sourde. Alors, cette croissance promise, elle pousserait sur quel terreau ? Pas celui de la République centrafricaine, en tout cas, où les filières agricoles, autrefois piliers du pays, gisent à l’abandon.

 

Et le budget, dans tout ça ? Une coquille vide, à en croire Ziguélé. Presque tout part dans le train-train de l’État : payer les fonctionnaires, entretenir les bureaux, graisser les rouages d’une administration qui ronronne sans avancer. Les investissements, eux, sont une goutte d’eau : 8 petits milliards sur les 124 annoncés viennent vraiment des poches centrafricaines. Le reste, c’est l’étranger qui le tend, comme une béquille à un éclopé. “L’État ne bâtit rien, il n’a plus les reins assez solides”, lâche-t-il, lucide. Les routes, les écoles, les dispensaires ? Des cadeaux d’ailleurs, pas une fierté nationale.

 

Pour Martin Ziguélé, le mal est profond : le gouvernement a perdu le nord. “C’est le travail qui fait naître les richesses – du coton, du café, du bétail qu’on vend, des maisons qu’on construit”, clame-t-il, comme un paysan qui sait d’où vient la moisson. Mais à la place, on empile les dettes, on bricole des prévisions, on prie pour que les chiffres masquent la misère. Sauf que la misère, elle, ne se laisse pas duper. Les entreprises plient sous le poids des carburants hors de prix, les artisans jettent l’éponge, et les Centrafricains regardent leur avenir s’étioler dans l’indifférence des puissants.

 

Alors, ce 2,7 % de croissance, Martin Ziguelé n’y croit pas une seconde. “C’est une fable”, tranche-t-il, sans fioritures. Pour lui, sans un sursaut, sans remettre les mains dans la glaise et relancer ce qui fait vivre un peuple, le pays continuera de végéter. Le budget peut bien parader sur le papier, la vérité, elle, est dans les sillons laissés en friche et les usines silencieuses. “C’est le travail qui sauve”, martèle-t-il. Reste à savoir si quelqu’un, là-haut, écoute encore….

 

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Paoua, Bozoum et Bocaranga, la présence des miliciens armés du MCU inquiète sérieusement la communauté musulmane

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Paoua, Bozoum et Bocaranga, la présence des miliciens armés du MCU inquiète sérieusement la communauté musulmane

 

Paoua, Bozoum et Bocaranga, la présence des miliciens armés du MCU inquiète sérieusement la communauté musulmane

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Ce qui se passe actuellement en Centrafrique n’est plus une simple dérive sécuritaire. C’est un génocide planifié, un plan criminel béni par le président Faustin-Archange Touadera lui-même. Sous ses ordres, des jeunes miliciens, embrigadés et armés par des mercenaires russes et des soldats des Forces armées centrafricaines (FAKA), sèment la terreur dans le pays. Leur mission ? Massacrer, piller, chasser des populations entières, avec une cible privilégiée : les Peuls et les musulmans.

 

Une alliance maudite : mercenaires russes, FAKA et un groupe des miliciens fanatisés

 

Ce qui avait commencé il y’a quelques mois comme une opération ponctuelle s’est mué en une machine de guerre généralisée. Les mercenaires russes,  ces vautours du groupe Wagner qui pillent le pays sous couvert de “coopération”,  ont formé ces jeunes, souvent recrutés par désespoir, pour en faire des tueurs. À leurs côtés, les soldats FAKA, censés protéger la population, marchent main dans la main avec ces milices. Armés de mitraillettes et d’armes artisanales, ils circulent à moto ou à pied, visibles comme des prédateurs dans des zones comme Bocaranga , Paoua ou Bozoum. Leur présence n’est pas un secret : le préfet de l’Ouham, une femme agissant sur instructions directes de Touadera, a même réuni ces miliciens pour leur marteler un message hallucinant : “C’est votre pays, libérez-le !” Libérer quoi ? Et de qui ? Des éleveurs peuls et de leurs familles, massacrés sans distinction ?

 

Un génocide ciblé : les Peuls dans la ligne de mire

 

Il y a un mois, près de Bozoum, ces milices ont frappé un campement peul, tuant une soixantaine de personnes,  hommes, femmes, enfants. Un massacre méthodique, où les victimes ont été abattues et égorgées, leurs troupeaux décimés et volés. Aujourd’hui, à Bocaranga, c’est la même peur qui paralyse les communautés peules et musulmanes. Ils savent que ces hordes, soutenues par les FAKA et les Russes, peuvent surgir à tout moment pour tuer, brûler, détruire. Ce n’est pas une guerre : c’est une extermination ciblée, une volonté de rayer une population entière de la carte.

 

Et qui est derrière ce chaos ? Touadera, cet homme qui se drape dans les habits d’un chef d’État tout en laissant couler le sang de son peuple. On l’accusait déjà en 2012 – 2013 d’avoir semé les graines de la discorde, d’avoir attisé les haines lorsqu’il fut premier ministre de Bozizé. Aujourd’hui, la vérité éclate : il arme des milices dans plusieurs localités pour perpétrer ces crimes. Il croit que s’accrocher au pouvoir le protégera de la justice. Grossière erreur. La justice humaine le rattrapera peut-être tard, mais celle de Dieu, elle, ne pardonne pas les bourreaux d’innocents.

 

Des crimes documentés, une impunité intolérable

 

La rédaction de Corbeau News Centrafrique (CNC) a déjà tiré la sonnette d’alarme. Dans un article publié le 19 février 2025, nous détaillions le massacre d’Alhadji Tambaya près de Bozoum : plus de 50 morts en un jour, des fosses communes creusées à la hâte pour cacher les corps, des miliciens anti-balaka entraînés par Wagner sous les ordres de chefs comme Blaise et Dabarè. Ces faits ne sont pas des suppositions, ils sont gravés dans la mémoire des survivants, dans les ruines des campements, dans les cris des mères qui ont perdu leurs bébés.

 

Et pourtant, rien ne bouge. Touadera se pavane, les mercenaires russes continuent leurs sales besognes, et les FAKA, corrompues jusqu’à l’os, jouent les complices. Pendant ce temps, les Peuls et les musulmans vivent dans la terreur, abandonnés par un État qui préfère les tuer que les protéger.

 

Stop au carnage, justice pour les victimes !

 

Ça suffit. Ce pays ne peut pas continuer à saigner sous les ordres d’un président qui a vendu son âme et son peuple à des intérêts étrangers. Les milices doivent être désarmées, les mercenaires russes expulsés, et Touadera traduit devant la Cour pénale spéciale – ou mieux, devant la Cour pénale internationale, selon la volonté des centrafricains. Chaque fosse commune, chaque enfant massacré, chaque troupeau volé est une preuve de ses crimes. La communauté internationale, si prompte à fermer les yeux quand il s’agit de la Centrafrique, doit se réveiller. Les Centrafricains, eux, n’en peuvent plus de cette barbarie.

 

Les centrafricains de tout bord, que ça soit les citoyens ordinaires, les journalistes, les gens de la société civile, ou simplement les témoins, appellent à une mobilisation massive. Que les fosses soient ouvertes, que les corps parlent, que les coupables répondent. Touadera, Blaise, Dabarè, Wagner : vos noms sont déjà dans le livre noir de l’Histoire. Vous pouvez fuir, vous cacher, mais la justice, divine ou humaine, vous trouvera. Pour les Peuls, pour les musulmans, pour tous les Centrafricains martyrisés, il est temps de dire stop à cette manipulation criminelle instrumentée depuis le palais présidentiel.

 

 

L’ancien ministre Elie Ouéfio déplore qu’un nuage épais rend toujours les mains tendues pour la paix invisibles

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Un nuage épais rend les mains tendues pour la paix invisibles’, déplore Ouéifio

 

Un nuage épais rend les mains tendues pour la paix invisibles’, déplore Ouéifio
Le Président Touadera alias Baba Kongoboro devant les députés lors de son discours sur l’état de la nation le 28 décembre 2024. Photo la renaissance.

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Quand Élie Ouéifio, ancien ministre centrafricain, prend la plume, ça ne rigole pas. Dans son ouvrage Quand la politique des mains tendues du Président Touadéra soulève des interrogations et réflexions !!!, publié en janvier 2025, il dresse un tableau sans concession de la quête de paix en République centrafricaine (RCA). Ce n’est pas juste une réflexion, c’est un cri d’alarme. Pour lui, la politique des “mains tendues” de Faustin Archange Touadéra, lancée en 2016, devait être une lumière dans la nuit des crises. Mais neuf ans plus tard, elle reste un mirage, et Ouéifio n’y va pas par quatre chemins pour dire pourquoi.

 

En Centrafrique, la paix, c’est comme un trésor qu’on cherche sans jamais mettre la main dessus. Touadéra est arrivé le 30 mars 2016 avec une promesse qui claquait : tendre les mains à tous pour recoller les morceaux d’un pays en ruines. Ça sonnait bien, ça donnait de l’espoir. Mais en ce début 2025, Ouéifio balance un verdict qui fait mal : ce rêve, il est toujours dans les starting-blocks. “Depuis cet appel à la paix et à l’unité des Centrafricains par le Père de la nation”, écrit-il, “tout laisse supposer que la division prend le dessus” (p. 14). Et il enfonce le clou : “un nuage épais rend les mains tendues invisibles” (p. 14). Alors, d’où vient cette brume qui gâche tout ?

 

Ouéifio commence par mettre les pieds dans le plat : la machine est grippée. Touadéra parle de ses mains tendues à chaque micro, une pour les exilés, une pour les rebelles, une autre pour les politiques de tous horizons. Mais les chiffres qu’il sort sont cruels : combien d’exilés sont revenus ? Une poignée. Combien hésitent encore ? Une foule. Et combien fuient toujours ? Trop pour compter. Le problème, c’est que ceux qui devraient porter cette vision ne suivent pas. “Le manque de dynamisme et d’actions intégrées du gouvernement” (p. 20), voilà son premier uppercut. Les ministres, englués dans leur mantra de “rupture” et “c’est notre tour”, préfèrent remplir leurs poches plutôt que de tendre des ponts. Refus d’un dialogue large, peur des provinces, utilisation du président comme mascotte : ça coince partout.

 

Et puis, il y a l’Assemblée nationale, ce “pouvoir législatif sans vertu” (p. 24) qui, au lieu de tenir les rênes, bétonne les murs de la division. Mais le vrai venin, c’est ailleurs. Ouéifio appelle ça les “sirènes”, ces manipulateurs qui murmurent des douceurs à Touadéra pour mieux le perdre. Il ressort les mots de Professeure Danièle Darlan, en 2021, qui l’avait prévenu : “N’écoutez pas le chant des sirènes” (p. 39). Ces courtisans, il les voit dans les ministères, dans l’ombre du pouvoir, prêts à tout pour des villas tape-à-l’œil ou des billets flauntés sur les réseaux. “Ils ont amené le Président à oublier ce pourquoi le peuple l’a élu”, lâche-t-il, amer (p. 40). Pendant ce temps, le peuple attend, coincé entre des routes barrées et des villages qui partent en fumée.

 

Ouéifio ne nie pas la bonne foi de Touadéra. Il voit dans ses mains tendues un écho de Dieu pardonnant à Adam et Ève (p. 10). Mais sans une équipe qui assure, sans une justice qui rapproche au lieu de trancher dans le vif, ça ne passe pas. “La corruption est récompensée et l’honnêteté devient un sacrifice” (p. 31), écrit-il, citant Ayn Rand pour appuyer son coup. Et quand des peines de mort ou de perpétuité tombent sur ceux que Touadéra voulait rallier (p. 28), il se demande : comment avancer comme ça ?

 

Pas question de baisser les bras, pourtant. Ouéifio a une idée fixe : la paix, ça ne vient pas des flingues,  “les armes ne mettent jamais fin au conflit” (p. 123),  mais d’un dialogue, un vrai, où tout le monde joue cartes sur table. Il imagine Touadéra, Bozizé, Samba-Panza, Djotodia et Nguendet, les “cinq doigts de la main” qui ont tenu le pouvoir, face à face pour vider leur sac (p. 128). Qu’ils crachent enfin le morceau sur les “mystères cachés” qui les ont divisés, qu’ils demandent pardon. Sans ça, il prévient, c’est le chaos assuré, comme dans Esaïe 1:20 : “Si vous êtes rebelles, vous serez dévorés” (p. 44).

 

Il regarde le Rwanda, l’Afrique du Sud, et se dit : on peut le faire. Mais le chemin est semé d’embûches. Les “sirènes” guettent, la corruption ronge, et le peuple n’en peut plus. “Les mains tendues de Touadéra ne resteront qu’un vain slogan” (p. 34) si rien ne bouge, tranche Ouéifio. En 2025, alors que la Centrafrique chancelle, son appel tape fort : il est temps d’agir, ou ce mirage deviendra notre tombe.

 

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Que se passe-t-il avec la réhabilitation et la reprise de l’Hôtel du Centre à Bangui ?

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Que se passe-t-il avec la réhabilitation et la reprise de l’Hôtel du Centre à Bangui ?

 

Panneau publicitaire montrant le projet de rénovation de l'Hôtel Du Centre devant l'hôtel lui même en construction en pleine capitale centrafricaine, Bangui. Corbeaunews-centrafrique, Ndota
Panneau illustrant le futur design de l’Hôtel Du Centre en cours de rénovation. CopyrightChristian Aimé Ndotah

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Que reste-t-il de l’Hôtel du Centre, cet établissement qui faisait la fierté de Bangui il y a encore quelques décennies ? Entre annonces de réhabilitation et appels d’offres, les habitants de la capitale se demandent pourquoi ce symbole du passé glorieux de la ville continue de sombrer dans l’oubli.”

 

Une annonce prometteuse en 2020

 

Au cœur de la capitale centrafricaine Bangui, l’Hôtel du Centre, trois étoiles,  trônait autrefois comme une icône de prestige, un lieu où se mêlaient luxe et élégance dans le pays de Boganda, pays de zo kwé zo. Aujourd’hui, avec l’arrivée de Faustin-Archange Touadera  au pouvoir, ce bâtiment jadis vibrant n’est plus qu’une silhouette délabrée, une coquille vide qui interroge : que s’est-il passé avec les promesses de sa renaissance ?

 

Rappelons qu’en septembre 2020, le journaliste centrafricain Jean Fridolin Ngoulou Kengo, dans une publication sur les réseaux sociaux, annonçait que la société congolaise Bac-El, dirigée par le centrafricain Christian Achille Colongo et associée à un partenaire libano-congolais, avait repris l’Hôtel du Centre. Selon cette publication, Bac-El aurait prévu d‘investir plus de 3 milliards de FCFA pour sa réhabilitation et son équipement, avec des travaux prévus sur 12 mois et une gestion de l’hôtel pendant 20 ans avant son retour à l’État centrafricain. Ngoulou mentionnait également le règlement partiel des arriérés de salaires du personnel (5 mois payés, 20 % des droits légaux versés, le reste en cours) et une dette de 72 millions de FCFA envers les fournisseurs héritée par la société. Cependant, deux ans plus tard, en 2022, aucune avancée visible n’avait été enregistrée, et l’hôtel restait dans un état de délabrement total. Cette annonce de Fridolin Ngoulou, qui ressemble davantage à une communication promotionnelle qu’à un compte-rendu factuel, semble aujourd’hui avoir été un vœu pieux ou une opération de propagande sans suite réelle.

 

Un nouvel appel d’offres en 2022 : des questions sans réponses

 

Subitement, en 2022, le ministère des Arts, de la Culture et du Tourisme a lancé un avis d’appel d’offres ouvert international (AAOOI n°002/AAOOI/MCAT/DIRCAB/CPMP/2022) pour la réhabilitation, l’exploitation et le transfert de l’Hôtel du Centre. Cet appel, clos le 31 octobre 2022, exigeait des soumissionnaires des références solides (trois projets de construction ou réhabilitation d’hôtels 3 étoiles d’au moins 1 milliard de FCFA chacun au cours des cinq dernières années) et une garantie de soumission de 20 millions de FCFA. Pourtant, depuis cette date , 31 octobre 2022, aucune information officielle n’a filtré sur l’attribution du marché ou l’avancement des travaux. Que s’est-il passé entre l’annonce de Bac-El en 2020 et ce nouvel appel d’offres ? Pourquoi le projet de Bac-El, censé durer 20 ans, a-t-il été abandonné en seulement deux ans ? Et surtout, qui a repris le dossier après 2022, si tant est qu’un repreneur ait été désigné ? Le silence du gouvernement sur ces points alimente les spéculations : problèmes de financement, désaccords contractuels ou simple incompétence administrative.

 

Voilà un nouvel enjeu avec le Caucus africain de 2025

 

La situation de l’Hôtel du Centre prend une dimension particulière avec l’organisation du Caucus africain prévu à Bangui en juillet-août 2025. Cet événement majeur, qui réunira les ministres des Finances et gouverneurs des banques centrales des 54 pays africains membres de la Banque mondiale et du FMI, accueillera environ 400 délégués. Lors d’une réunion stratégique avec une délégation de ces institutions, dirigée par Anki Rebouya Matungulu, le Premier ministre Félix Moloua a assuré que les préparatifs avançaient, notamment en termes de capacité hôtelière. Mais avec l’Hôtel du Centre hors service, Bangui manque cruellement d’infrastructures pour héberger une telle affluence. Des établissements comme l’Hôtel Oubangui, le National Hôtel, hôtel Ledger  ou l’Hôtel Kitika pourraient être mobilisés, mais leur capacité reste incertaine. Le gouvernement envisage-t-il de réquisitionner des résidences privées ou d’accélérer une réhabilitation de dernière minute ? Rien n’est clair, et le contraste entre l’ambition d’accueillir un événement continental et l’état de délabrement de la capitale est frappant.

 

Un environnement hostile aux investisseurs

 

La stagnation du projet de l’Hôtel du Centre reflète des défis plus larges en Centrafrique. L’environnement économique, marqué par l’insécurité, l’influence controversée de groupes comme Wagner (auteur de graves violences sur les civils et d’ingérence politique ), une justice non seulement à la solde de Wagner et mafieuse, décourage les investisseurs. Si le pays était autrefois comparé à la “Suisse d’Afrique” pour son potentiel, il est aujourd’hui classé parmi les plus pauvres du continent. La fuite des entrepreneurs, comme potentiellement Bac-El, et l’absence de suivi des projets annoncés renforcent ce constat. Sans transparence ni volonté politique forte, l’Hôtel du Centre risque de rester une coquille vide, un symbole de promesses non tenues au cœur de Bangui.

 

À ce jour, 17 mars 2025, l’Hôtel du Centre demeure une ruine sans activité, malgré les annonces de réhabilitation en 2020 par Bac-El et un appel d’offres en 2022. Les raisons de ces échecs successifs restent floues, et l’urgence de préparer le Caucus africain met en lumière l’incapacité de Bangui à offrir des infrastructures adaptées. Sans clarification officielle ou investissement sérieux, cet hôtel, jadis prestigieux, continuera de s’effriter, tout comme les espoirs d’un renouveau économique pour la Centrafrique.

 

Il y’a lieu de rappeler que l’avenir de l’Hôtel du Centre reste jusqu’à ce jour incertain, et les espoirs de voir Bangui se doter d’une infrastructure digne de son passé glorieux s’amenuisent. Alors que le Caucus africain de 2025 approche, l’absence de progrès concrets et de transparence gouvernementale ne fait qu’aggraver la crise hôtelière de la capitale. Dans ce contexte, la question posée par le journaliste Christian Ndota le 15 novembre 2023,  “Que deviennent l’Hôtel du Centre ??” – résonne comme un cri légitime, soulignant l’urgence d’une réponse claire. Force est de lui donner raison : sans une action décisive et une reddition de comptes, cet édifice risque de rester à jamais un symbole d’abandon au cœur de la capitale centrafricaine….

 

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Anicet Georges Dologuélé: Il se contente d’être au pouvoir et de jouir du pouvoir

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Anicet Georges Dologuélé: Il se contente d’être au pouvoir et de jouir du pouvoir

 

Anicet Georges Dologuélé: Il se contente d’être au pouvoir et de jouir du pouvoir
Anicet Georges Dologuélé lors de sa conférence de presse le 5-janvier 2020-. CopyrightCNC

 

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Anicet Georges Dologuélé, leader de l’URCA, fustige un gouvernement centrafricain qui délaisse sa population. Entre eau et électricité absentes, il dénonce une élite focalisée sur ses privilèges, indifférente aux souffrances quotidiennes des citoyens.

 

Une population livrée à elle-même

 

À Bangui, l’eau potable et l’électricité sont des mirages. Des enfants parcourent les rues dès l’aube avec des bidons, privés d’école, tandis que les hôpitaux, sans courant, deviennent des mouroirs. “Comment un être humain peut-il vivre sans eau ?” demande Anicet Georges Dologuélé, pointant une crise humanitaire que le gouvernement ignore. Les provinces, elles, sont abandonnées, dépendantes d’ONG aux moyens réduits. Pour le leader de l’URCA, cette situation reflète un pouvoir qui “se contente d’être au pouvoir” sans assumer ses responsabilités.

 

Des priorités détournées au profit du faste

 

Pendant que les Centrafricains respirent mal sous 39°C sans ventilateurs ni eau fraîche, le gouvernement dépense sans compter ailleurs. Méga concerts, 25 millions par samedi pour “assainir” Bangui, distributions de billets pour des manifestations : ces sommes pourraient équiper la Sodeca ou l’ENERCA. “Il se contente de jouir du pouvoir”, accuse Dologuélé, décrivant une élite obsédée par les discours et les inaugurations plutôt que par des solutions concrètes. Les promesses de 5 000 châteaux d’eau ou de 100 MW d’électricité sonnent creux face à l’inaction.

 

Un manque de volonté politique criant

 

Anicet Georges Dologuélé ne voit aucun effort sérieux pour résoudre ces crises. “Je n’ai jamais vu dans un budget une somme prévue pour des forages ou des champs solaires en province”, déplore-t-il. Au lieu de mobiliser des techniciens et des fonds internationaux — disponibles pour l’eau et l’électricité partout dans le monde —, le pouvoir préfère sa routine de fêtes et de voyages. Cette “incapacité totale à gérer un pays” condamne l’économie nationale , avec des entreprises qui ferment et des citoyens au chômage.

 

“Il se contente d’être au pouvoir et de jouir du pouvoir” : la formule de Anicet Georges Dologuélé résume un gouvernement déconnecté, qui prospère pendant que le peuple sombre. Une critique qui appelle à un sursaut, loin des paillettes du pouvoir…

 

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Le Fonds au Profit des Victimes de la CPI renforce ses actions en Centrafrique

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Le Fonds au Profit des Victimes de la CPI renforce ses actions en Centrafrique

 

Le Fonds au Profit des Victimes de la CPI renforce ses actions en Centrafrique
A gauche madame Deborah Ruiz Verduzco, Directrice exécutif du Fonds au Profit des Victimes à la Cour pénale internationale et à droit madame Maryse Djimassé de l’équipe de l’information publique et de la sensibilisation du Bureau-Pays de la Cour pénale in

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Le programme d’assistance, doté d’une enveloppe annuelle d’environ 1 million d’euros, s’adresse aux survivants des crises de 2003 et 2013 en Centrafrique. Géré par la cour pénale internationale, ce dispositif s’inscrit dans une démarche de réintégration socio-économique et de soutien psychologique aux victimes.

 

En effet, la Cour pénale internationale (CPI) intensifie son engagement envers les survivants des crises qui ont secoué la République centrafricaine (RCA) en 2003 et 2013. À travers son Fonds au profit des victimes, elle met en œuvre un programme d’assistance d’une valeur annuelle estimée à 1 million d’euros. Ce programme, conçu pour soutenir les victimes de violences et favoriser leur réintégration, a été détaillé lors d’une conférence de presse tenue au bureau de la CPI à Bangui par la directrice exécutive du Fonds, madame Deborah Ruiz Vrduzco   .

 

Un programme structuré et financé par la communauté internationale

 

Le programme, opérationnel grâce à des contributions financières de la communauté internationale, repose sur une collaboration avec cinq partenaires d’exécution. Ces derniers ont été rigoureusement sélectionnés via un processus de passation des marchés, conforme au règlement financier de la CPI.

 

« Nous voulons remercier nos donateurs, notamment ceux qui nous permettent de mener à bien notre mission ici », a déclaré madame Deborah Ruiz Vrduzco   , soulignant l’importance de ce soutien extérieur.

 

Lancé en 2020 sous la forme d’un projet pilote à Bangui, le programme ciblait initialement 200 victimes. Fort de son succès, il a été étendu sur une durée de cinq ans.

 

« Aujourd’hui, nous avons déjà appuyé au moins 10 000 victimes », a-t-elle précisé, ajoutant qu’elle était présente sur place pour superviser les avancées de cette initiative ambitieuse.

 

Lutter contre la stigmatisation et restaurer une vie normale

 

Les bénéficiaires, survivants des atrocités commises lors des crises de 2003 et 2013, font face à des défis multiples.

 

« On travaille sur des activités pour lutter contre le stigmate et pour donner aux victimes la possibilité d’avoir une vie normale, comme tout le monde a le droit de l’avoir », a expliqué la directrice exécutive, madame Deborah Ruiz Vrduzco   . Elle a insisté sur la nécessité de briser les barrières sociales qui isolent les victimes, en particulier celles ayant subi des violences sexuelles.

 

Ces violences, a-t-elle ajouté, entraînent des pertes économiques considérables.

 

« Les femmes ou les hommes victimes ne peuvent pas aller à l’école parce qu’ils sont déprimés, ils ne peuvent pas travailler. Peut-être qu’on perd des foyers entiers, qu’ils sont déplacés. C’est pourquoi il est crucial d’appuyer leur réintégration socio-économique avec différentes stratégies ». Ces stratégies incluent des initiatives visant à restaurer l’autonomie des victimes, qu’il s’agisse d’accès à l’éducation, de formation professionnelle ou de soutien psychologique.

 

La commémoration, un pilier essentiel

 

Au-delà de l’aide matérielle, le Fonds met un point d’honneur à valoriser la mémoire des victimes.

« C’est important, la commémoration. C’est le type de travail que le Fonds au profit des victimes fait », a souligné madame Deborah Ruiz Vrduzco   . Ces actions symboliques visent à reconnaître les souffrances endurées et à renforcer la résilience des communautés affectées.

 

Une mission en expansion

 

Depuis ses débuts modestes en 2020, le programme a pris une ampleur significative. Avec 10 000 bénéficiaires déjà accompagnés, il démontre la capacité de la CPI à transformer des fonds internationaux en actions concrètes sur le terrain. « Je suis ici pour superviser le travail que nous faisons », a conclu la directrice, réaffirmant son engagement à long terme envers les victimes centrafricaines.

 

Ce programme, qui allie aide humanitaire, réintégration socio-économique et travail de mémoire, incarne une réponse globale aux séquelles des conflits en RCA. Il témoigne également de la volonté de la CPI de ne pas limiter son rôle à la seule poursuite des responsables, mais de contribuer activement à la reconstruction des vies brisées par la violence….

 

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Benzambé  frappée par la crise : les commerçants appellent Bangui à l’aide

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Benzambé  frappée par la crise : les commerçants appellent Bangui à l’aide

 

Benzambé frappée par la crise : les commerçants appellent Bangui à l’aide
CopyrightCNC

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 À 40 kilomètres de Bossangoa, dans la commune de Benzambé, le marché hebdomadaire du lundi bat son plein, mais derrière l’agitation apparente se cache une vérité bien moins reluisante que celle proclamée par le gouvernement centrafricain depuis Bangui. Là où les officiels vantent une stabilité retrouvée et une économie en marche, les commerçants, eux, peinent à joindre les deux bouts, écrasés par l’insécurité, la pauvreté et des conditions de travail indignes. Rencontre avec ces voix du terrain qui contredisent les beaux discours.

 

Nelly : une lutte quotidienne pour 500 francs CFA

 

Assise sur un tabouret, un chasse-mouches à la main, Nelly fixe son étalage de courges, d’arachides et de sésame. À la fin de la journée, cette commerçante épuisée n’espère pas plus de 500 francs CFA (environ 0,76 euro) de chiffre d’affaires.

 

« Je vends de l’arachide, du sésame, de la courge, les pâtes d’arachide et de sésame, de l’huile », raconte-t-elle d’une voix lasse. « Les choses ne marchent pas. Il nous arrive parfois de rentrer avec une recette de 250 francs CFA ou 500 francs. » Dans un pays où le coût de la vie, même modeste, dépasse largement ces montants, ces chiffres traduisent une misère incroyable.

 

Nelly ne se contente pas de déplorer ses faibles ventes. Elle pointe du doigt des conditions de travail déplorables : ses marchandises, exposées à l’air libre, subissent la poussière, le soleil brûlant et parfois la pluie.

 

« Je demande à ce qu’on construise le marché », plaide-t-elle. « En vendant à l’air libre, nos marchandises sont exposées à la poussière, ce qui expose aussi nos clients au risque de maladies. Il faut nous construire le marché pour nous permettre d’être à l’abri». Une demande simple, pragmatique, mais qui semble encore loin d’être entendue.

 

Ezaïe Lakato : braver l’insécurité pour survivre

 

À quelques pas de l’étal de Nelly, Ezaïe Lakato, boucher de son état, attend des clients qui se font rares. Sans ressources suffisantes pour acheter du bétail en grande quantité, il doit parcourir des villages éloignés pour s’approvisionner, une tâche rendue périlleuse par l’insécurité qui gangrène la région – et, selon lui, l’ensemble de la République centrafricaine (RCA). « Ici, nous avons trop de problèmes », confie-t-il. « Il y a le problème après les crises là. Nous sommes vraiment pauvres. On n’a pas assez de ressources pour acheter du bétail en grande quantité pour venir ravitailler la population. Dans la zone, il y a l’insécurité, c’est tout comme dans toute la RCA ».

 

Ses mots tranchent avec les déclarations optimistes du gouvernement, qui assure que la situation sécuritaire s’améliore et que l’économie repart. À Benzambé, l’insécurité n’est pas un souvenir lointain, mais une réalité quotidienne.

 

« Nous sommes les enfants de Dieu et nous sommes obligés de braver cette insécurité pour aller acheter du bétail », ajoute Ezaïe. On est obligés de l’acheter. » Une résignation qui illustre le courage, mais aussi l’absence de choix pour ces commerçants laissés à eux-mêmes.

 

Un décalage avec les discours officiels

 

À Bangui, le gouvernement répète à l’envi que « tout est bon, tout fonctionne bien ». Les communiqués officiels vantent une paix retrouvée après des années de conflits armés et une relance économique portée par des investissements étrangers et des partenariats internationaux. Mais à Benzambé, ces promesses sonnent creux. L’insécurité, loin d’être éradiquée, paralyse les échanges commerciaux et expose les habitants à des risques constants. L’économie locale, elle, stagne : les clients, majoritairement issus de la commune ou de localités voisines comme Kamba-Kota et Boahi, n’ont pas les moyens d’acheter davantage, et les infrastructures nécessaires pour dynamiser le commerce font cruellement défaut.

 

Le maire de Benzambé, Daniel Konoheroi, reconnaît la légitimité des plaintes des commerçants, particulièrement des femmes qui portent une grande partie de l’activité marchande. « Les femmes, elles ont tout à fait raison », affirme-t-il.

 

« Vraiment, la population de Benzambé a augmenté ces derniers temps. Notre marché est occupé. Si on arrivait à trouver des partenaires, je serais prêt à leur affrontir un terrain». Une volonté affichée, mais qui se heurte à un obstacle majeur : le manque de fonds et de soutien concret. Sans partenaires financiers ou une intervention directe de l’État, le projet de reconstruction du marché reste un vœu pieux.

 

Une économie locale au bord de l’asphyxie

 

Le marché de Benzambé, qui s’anime chaque lundi, est un poumon économique pour la commune. Pourtant, il étouffe sous le poids des défis structurels. Les marchandises invendues s’abîment faute d’abri, les revenus stagnent, et l’insécurité freine l’approvisionnement. Pour Nelly, Ezaïe et des dizaines d’autres commerçants, la situation est intenable. « Sa reconstruction accroîtrait les activités économiques de la commune », insiste la population locale, une évidence que personne ne conteste sur place. Mais entre cette aspiration et sa réalisation, l’écart semble abyssal.

 

La vérité du terrain face aux illusions de Bangui

 

Le contraste entre la réalité de Benzambé et le récit officiel du gouvernement est saisissant. Là où Bangui parle de progrès, les commerçants décrivent un pays encore englué dans les séquelles des crises passées. L’insécurité, omniprésente selon Ezaïe, n’est pas un problème isolé à Benzambé, mais un fléau national qui contredit les affirmations d’une stabilisation générale. Quant à l’économie, elle ne « fonctionne bien » que dans les discours : sur le terrain, elle est à l’image des étals de Nelly, fragile et exposée aux éléments.

 

Ce cri du cœur des commerçants de Benzambé n’est pas qu’une plainte locale. Il dévoile une fracture béante entre la capitale et les zones rurales, entre les promesses d’un gouvernement déconnecté et la survie d’une population oubliée. La construction d’un marché couvert, aussi modeste soit-elle comme ambition, pourrait être un premier pas. Mais pour cela, il faudrait que Bangui cesse de respirer l’air optimiste de ses bureaux climatisés et écoute enfin les voix de ceux qui, comme Nelly et Ezaïe, tiennent debout malgré tout.

 

Carte Rose CEMAC : Un projet d’intégration régionale en difficulté

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Carte Rose CEMAC : Un projet d’intégration régionale qui ne fonctionne pas

 

Carte Rose CEMAC : Un projet d’intégration régionale qui ne fonctionne pas
La barrière du PK12 à la sortie nord de Bangui. Photo CNC / Fortuné Bobérang.

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Un projet qui promettait monts et merveilles mais qui, dans les faits, laisse les automobilistes d’Afrique centrale sur le carreau : voilà ce qu’est devenue la Carte Rose CEMAC. Censée faciliter la circulation des véhicules entre les pays membres et garantir une assurance efficace, elle s’est transformée en cauchemar administratif. À mi-chemin entre bonnes intentions et réalité chaotique, cette initiative révèle les failles d’une région qui peine à transformer ses ambitions en actes.

 

En effet, imaginez-vous,  un camion qui quitte le port de Douala, Carte Rose en poche, direction Bangui. Le passage à la frontière se fait sans accroc, mais dès le lendemain, en plein cœur de la capitale centrafricaine, des policiers bloquent le véhicule en circulation. Ils demandent les pièces afférentes du véhicule, y compris l’assurance. Et si par hasard, le conducteur leur présente sa carte rose de la CEMAC, les policiers la refuse automatiquement. Le document, pourtant valide dans toute la zone CEMAC – parfois pour trois mois, parfois moins selon le contrat –, est balayé d’un revers de main par ces éléments de forces de l’ordre. “Ça ne compte pas ici”, lancent certains agents, réclamant une assurance centrafricaine. Ce scénario, loin d’être une exception centrafricaine, se répète au Cameroun, au Gabon, partout dans la sous-région. Les automobilistes, coincés entre des règles floues et des autorités mal informées, en payent le prix.

 

Pire encore, en cas d’accident, la Carte Rose ne sert à rien. À Bangui comme ailleurs, les victimes d’un sinistre peuvent toujours courir pour toucher une indemnisation. Les assureurs traînent des pieds, les dossiers s’égarent, et les réponses se font attendre indéfiniment. Beaucoup jettent l’éponge, abandonnés par un système qui n’a de régulation que le nom. En Centrafrique, certains vont jusqu’à dire que l’indemnisation n’existe plus. On paie – 25 000, 300 000, 400 000 FCFA, selon les cas,  mais c’est comme jeter l’argent par la fenêtre. L’assurance, Carte Rose ou pas, devient un simple sésame pour calmer les gendarmes sur les routes, sans aucune garantie derrière.

 

Derrière ce fiasco, il y a une CEMAC incapable de s’entendre. Chaque pays tire la couverture à lui, laissant la coopération régionale dans le fossé. Les contrats d’assurance, eux, sont un mystère : on signe, on paye, mais personne n’explique ce qu’on achète vraiment. Quand un problème survient, des clauses obscures sortent du chapeau, et le conducteur se retrouve Gros-Jean comme devant. Ce manque de clarté, ajouté à l’absence de coordination, transforme un projet simple en casse-tête insoluble.

 

Alors que la CEMAC clame haut et fort son rêve d’union, la Carte Rose raconte une autre histoire : celle d’une région où les promesses s’effritent face à la réalité. Sans une réforme sérieuse – des règles claires, des autorités formées, des indemnisations qui arrivent vraiment –, ce bout de papier restera une illusion. Pour les citoyens d’Afrique centrale, c’est une déception de plus, un rêve d’intégration qui s’éloigne un peu plus chaque jour.

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Centrafrique : Une journée pour sensibiliser les élèves aux abus sexuels liés au personnel de l’ONU

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Une journée pour sensibiliser les élèves aux abus sexuels liés au personnel de l’ONU

 

Centrafrique : Un café-débat à Bangui pour lutter contre la déscolarisation des filles
Les jeunes filles des differents lycees de la capitale Bangui. CopyrightCNC

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Les élèves du lycée Marie-Jeanne Caron à Bangui ont participé la semaine dernière à une session pas comme les autres. Organisée par le réseau communautaire pour la prévention et la réponse, avec le soutien de l’équipe de déontologie et discipline de la MINUSCA, cette activité visait à ouvrir les yeux des jeunes sur un sujet sensible : les actes d’exploitation et d’abus sexuels commis par certains membres du personnel des Nations Unies.

 

Comprendre les méfaits pour mieux les éviter

 

L’objectif était clair : faire connaître les conséquences de ces comportements inacceptables. À travers des échanges et des témoignages, les organisateurs ont mis l’accent sur les dégâts que ces abus peuvent causer, tant pour les victimes que pour la confiance envers les missions de paix. “Ça nous aide, on trouve ça très important”, a confié une élève à la rédaction du CNC, soulignant combien elle avait appris durant la journée.

 

Transmettre le message au-delà des murs de l’école

 

Les participants ne comptent pas garder cette prise de conscience pour eux. “Nos amis qui ne sont pas venus aujourd’hui, on va leur dire ce qui s’est passé ici pour qu’ils prennent leurs précautions”, a ajouté une autre élève. Cette volonté de partage montre que l’initiative pourrait avoir un écho plus large dans la communauté, portée par la voix des jeunes eux-mêmes.

 

Une collaboration pour changer les choses

 

Ce projet s’inscrit dans un effort plus global porté par la MINUSCA et ses partenaires nationaux. En impliquant les élèves, l’idée est de construire une génération plus informée et vigilante. Si la sensibilisation ne résout pas tout, elle pose une pierre à l’édifice pour prévenir ces actes et encourager une culture de responsabilité….

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Comparaison des Programmes VIP dans les Majestic Slots Casinos en Ligne en France

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Comparaison des Programmes VIP dans les Majestic Slots Casinos en Ligne en France

 

Les programmes VIP sont devenus un élément clé dans l’univers des casinos en ligne, offrant aux joueurs les plus fidèles des récompenses exclusives et des avantages sur mesure. Que ce soit des bonus améliorés, des retraits plus rapides ou encore un gestionnaire de compte dédié, ces programmes ont pour but de récompenser les joueurs les plus actifs et de les fidéliser. Parmi les plateformes qui se démarquent dans ce domaine, Majestic Slots Casino propose un programme VIP particulièrement intéressant pour les joueurs français. Mais comment se compare-t-il aux autres offres disponibles sur le marché ? Quels sont les critères à prendre en compte pour choisir le meilleur programme VIP ? Explorons en détail les caractéristiques et avantages des différents programmes proposés par les casinos en ligne en France.

 

 

 

1. Qu’est-ce qu’un Programme VIP dans un Casino en Ligne ?

Un programme VIP dans un casino en ligne est un système de fidélité exclusif qui récompense les joueurs les plus assidus avec des avantages progressifs. Contrairement aux bonus de bienvenue ou aux promotions occasionnelles, ces programmes offrent des récompenses continues et permettent aux joueurs de profiter d’un traitement privilégié.

Les joueurs VIP sont souvent classés selon des niveaux, et plus le joueur grimpe dans le programme, plus il reçoit d’avantages. Ces niveaux peuvent être déterminés par :

  • Le montant total misé sur le casino.
  • Le volume des dépôts effectués.
  • L’activité régulière sur la plateforme.

Les récompenses varient selon les casinos mais incluent généralement :

  • Des bonus de dépôt plus avantageux.
  • Un cashback plus élevé sur les pertes.
  • Des retraits accélérés et des limites de mise plus élevées.
  • Un gestionnaire de compte personnel pour un service exclusif.
  • Des invitations à des événements spéciaux et des promotions exclusives.

2. Analyse du Programme VIP de Majestic Slots Casino

🎩 Structure du Programme VIP de Majestic Slots

Majestic Slots Casino propose un programme VIP structuré en plusieurs niveaux, chacun offrant des avantages supplémentaires :

Niveau VIPConditions d’accèsAvantages principaux
BronzeAutomatique dès l’inscriptionAccès aux promotions de base et aux bonus réguliers.
Argent1 000 points de fidélitéBonus améliorés, service client prioritaire.
Or5 000 points de fidélitéCashback sur les pertes, accès à des promotions VIP exclusives.
Platine15 000 points de fidélitéLimites de dépôt et de retrait augmentées, gestionnaire de compte personnel.
DiamantSur invitation uniquementOffres sur mesure, cadeaux personnalisés, invitations à des événements exclusifs.

Le principal atout du programme VIP de Majestic Slots est son système de points de fidélité, qui permet aux joueurs de progresser de manière transparente en fonction de leur activité sur le casino.

3. Comparaison avec d’Autres Casinos en Ligne en France

📌 Critères de Comparaison

Pour évaluer la qualité du programme VIP de Majestic Slots par rapport à d’autres casinos en ligne, nous examinerons les critères suivants :

  1. Facilité d’accès au statut VIP.
  2. Qualité des récompenses et avantages.
  3. Flexibilité des conditions de mise et des retraits.
  4. Service client et assistance dédiée aux VIP.
  5. Promotions et offres spéciales réservées aux membres VIP.

🆚 Comparatif des Meilleurs Programmes VIP en France

CasinoFacilité d’accèsCashbackLimites de retraitGestionnaire de compteOffres exclusives
Majestic Slots CasinoMoyen (basé sur les points)Jusqu’à 15%Très élevé pour les VIPOui, à partir du niveau PlatineOui, à partir du niveau Or
Casino AFacile (invitation rapide)10%StandardNonPeu d’offres spécifiques
Casino BTrès difficile (uniquement sur dépôt élevé)Jusqu’à 20%FaibleOui, dès le débutTournois exclusifs
Casino CProgressif (basé sur mises et dépôts)Jusqu’à 12%StandardOui, à partir d’un dépôt minimumOui, promotions VIP dédiées

🧐 Analyse des Résultats

  • Majestic Slots Casino se distingue par la flexibilité de son programme VIP, qui permet aux joueurs de monter en niveau grâce à leurs points de fidélité, sans nécessité de gros dépôts immédiats.
  • Casino B offre un cashback légèrement plus élevé, mais l’accès VIP y est plus difficile car il est réservé aux joueurs déposant de grosses sommes.
  • Casino A propose un accès plus rapide au statut VIP, mais les avantages sont moindres, notamment en ce qui concerne les offres exclusives.
  • Casino C a une approche équilibrée, mais n’offre pas autant de promotions spécifiques que Majestic Slots.

🏆 Verdict

Le programme VIP de Majestic Slots Casino est idéal pour les joueurs souhaitant progresser graduellement sans avoir à déposer des sommes excessives. Il offre un bon équilibre entre cashback, retraits rapides et service client dédié, en plus d’un système de récompenses évolutif.

4. Avantages et Inconvénients des Programmes VIP

✅ Avantages des Programmes VIP

  • Récompenses exclusives : bonus améliorés, cashback, cadeaux.
  • Accès prioritaire au service client : gestionnaire de compte personnel pour une assistance rapide.
  • Expérience de jeu plus fluide : retraits accélérés, limites de mise plus élevées.
  • Statut et prestige : accès à des événements privés et promotions exclusives.

❌ Inconvénients à Prendre en Compte

  • Accès parfois difficile : certains casinos exigent des mises élevées pour progresser.
  • Conditions de mise : certains bonus VIP sont soumis à des exigences de mise élevées.
  • Engagement nécessaire : pour bénéficier pleinement du programme, il faut jouer régulièrement.

5. Comment Maximiser Son Statut VIP ?

Pour profiter au maximum d’un programme VIP, voici quelques stratégies :

  1. Jouer régulièrement : Plus vous misez, plus vous accumulez de points.
  2. Profiter des promotions : Certaines offres permettent de gagner des points plus rapidement.
  3. Gérer son bankroll : Ne pas miser trop d’un coup, mais adopter une approche stratégique.
  4. Échanger ses points intelligemment : Certains casinos offrent de meilleures conversions aux niveaux VIP élevés.
  5. Communiquer avec son gestionnaire de compte : Les VIP ont souvent accès à des offres personnalisées sur demande.

Conclusion

Le programme VIP est un élément clé pour les joueurs assidus, offrant des récompenses exclusives et une expérience de jeu améliorée. Parmi les casinos en ligne français, Majestic Slots Casino propose une offre équilibrée, avec un accès progressif aux avantages VIP, un cashback intéressant et des retraits rapides.

Si vous cherchez un casino où votre fidélité est récompensée de manière transparente et avantageuse, Majestic Slots est un excellent choix. Son système de points de fidélité évolutif en fait l’un des programmes VIP les plus attractifs du marché français. 🎰💎

 

Comment Devenir un Copy Trader Réussi : Guide Complet par un Expert du Forex

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Comment Devenir un Copy Trader Réussi : Guide Complet par un Expert du Forex

 

 

 

Le trading sur le marché du Forex est une activité exigeante qui demande des compétences techniques, une bonne gestion du risque et une compréhension approfondie des marchés financiers. Cependant, avec l’essor du copy trading, il est désormais possible pour les traders débutants et même expérimentés de profiter des performances des traders professionnels sans avoir à analyser les marchés eux-mêmes.

Le copy trading consiste à répliquer automatiquement les opérations d’un trader expérimenté sur son propre compte. Cela permet d’investir sur le Forex et d’autres marchés financiers sans nécessiter d’expertise approfondie. Toutefois, pour maximiser vos chances de réussite, vous devez suivre certaines stratégies et appliquer une approche disciplinée.

Dans cet article, en tant qu’expert du Forex, je vais vous guider étape par étape pour devenir un copy trader performant et rentable.

1. Comprendre le Copy Trading et ses Avantages

Le copy trading repose sur une technologie qui permet aux investisseurs de copier les ordres de traders plus expérimentés en temps réel. Cela signifie que lorsqu’un trader professionnel ouvre une position, la même position est automatiquement exécutée sur votre compte, avec un pourcentage proportionnel à votre capital investi.

🔹 Les avantages du copy trading :

Idéal pour les débutants : Pas besoin d’avoir des compétences avancées en trading.
Gain de temps : Pas d’analyse de marché quotidienne requise.
Accès aux stratégies des experts : Possibilité de suivre des traders ayant une grande expérience.
Diversification : Copier plusieurs traders permet de réduire le risque global.

⚠️ Les risques du copy trading :

Dépendance aux performances d’un autre trader : Un mauvais choix de trader peut entraîner des pertes importantes.
Effet de levier : Certains traders utilisent un fort levier, ce qui peut amplifier les pertes.
Marchés imprévisibles : Même les meilleurs traders peuvent connaître des périodes de pertes.

  1. Choisir la Bonne Plateforme de Copy Trading

Pour devenir un copy trader efficace, vous devez d’abord choisir une plateforme de copy trading fiable et bien régulée. Voici quelques-unes des plateformes les plus populaires :

  • eToro : L’une des plateformes les plus connues, idéale pour les débutants.
  • ZuluTrade : Permet de copier des traders sur plusieurs courtiers.
  • NAGA : Offre une large gamme d’actifs à copier.
  • MetaTrader 4 & 5 (MT4/MT5) : Certaines courtiers proposent du copy trading intégré.

Lorsque vous choisissez une plateforme, assurez-vous qu’elle offre une bonne transparence sur les performances des traders, un système de gestion des risques efficace et des frais compétitifs.

3. Sélectionner les Meilleurs Traders à Copier

La clé du succès en copy trading réside dans le choix du trader que vous allez copier. Voici les critères essentiels à analyser avant de suivre un trader :

📊 1. Performance et Historique

  • Vérifiez le rendement global du trader sur plusieurs mois ou années.
  • Attention aux traders ayant des profits extrêmes en peu de temps, cela peut indiquer un trading risqué.

⚖️ 2. Gestion du Risque

  • Regardez le drawdown (perte maximale enregistrée). Un bon trader a un drawdown faible (<30%).
  • Évitez les traders qui utilisent un fort effet de levier (>10:1), car cela augmente le risque de liquidation.

🕰 3. Fréquence et Style de Trading

  • Préférez les traders qui adoptent un style régulier et discipliné, plutôt que ceux qui prennent des positions aléatoires.
  • Vérifiez la durée moyenne des trades pour voir si elle correspond à votre tolérance au risque.

💰 4. Capital Investi par le Trader

  • Un bon signal est un trader qui investit son propre capital, car cela signifie qu’il a confiance en sa stratégie.

4. Mettre en Place une Gestion du Risque Solide

Même en copy trading, une gestion du risque efficace est essentielle pour protéger votre capital. Voici les meilleures pratiques :

💡 Diversifier les Traders Copiés

Ne mettez pas tout votre capital sur un seul trader. Suivre 2 à 5 traders avec des stratégies complémentaires permet de réduire le risque global.

💡 Définir un Stop-Loss Global

Certaines plateformes permettent de limiter vos pertes globales. Par exemple, vous pouvez fixer un stop-loss à 20% du capital total pour éviter une perte trop importante.

💡 Ajuster la Taille des Investissements

Ne copiez pas un trader avec tout votre capital. Commencez avec un petit pourcentage et augmentez progressivement en fonction des performances observées.

  1. Surveiller et Ajuster sa Stratégie de Copy Trading

Le copy trading n’est pas un système 100% passif. Vous devez surveiller régulièrement vos traders copiés et ajuster votre portefeuille si nécessaire.

📌 Quand faut-il arrêter de copier un trader ?

❌ Si le trader change soudainement de stratégie et prend plus de risques.
❌ Si ses performances chutent de manière continue sur plusieurs mois.
❌ Si son drawdown devient excessif et dépasse vos critères de tolérance.

6. Développer des Compétences pour Évoluer en Trader Indépendant

Même si le copy trading est une bonne porte d’entrée dans le monde du trading, il est conseillé de développer vos propres compétences pour ne pas dépendre totalement des autres traders.

📖 Formez-vous en Analyse Technique et Fondamentale

Apprenez à lire des graphiques, identifier les tendances et comprendre les événements macroéconomiques.

📝 Testez vos propres Stratégies en Compte Démo

Expérimentez sur un compte virtuel avant d’investir votre propre capital.

🎯 Fixez des Objectifs Réalistes

Ne cherchez pas à doubler votre capital en quelques semaines. Le trading est un marathon, pas un sprint.

Conclusion : Copy Trading, un Tremplin Vers la Réussite

Le copy trading est une excellente opportunité pour les investisseurs souhaitant accéder aux marchés financiers sans avoir une expertise avancée. Cependant, le succès repose sur :

✔️ Choisir la bonne plateforme
 ✔️ Sélectionner les traders avec soin
 ✔️ Gérer le risque intelligemment
 ✔️ Surveiller et ajuster régulièrement son portefeuille

En appliquant ces principes, vous maximiserez vos chances de réussite et pourrez, avec le temps, développer vos propres compétences pour évoluer en trader indépendant et rentable. 🚀

 

Incroyable : quand les pasteurs des églises évangéliques des Frères de Bangui, invités à Damara, ont prié durant 4 jours à Mandjo pour le troisième mandat de Touadéra

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Incroyable : quand les pasteurs des églises évangéliques des Frères de Bangui, invités à Damara, ont prié durant 4 jours à Mandjo pour le troisième mandat de Touadéra

 

 

En pleine dérive : le pouvoir de Bangui sombre dans un chaos mental
Le Président centrafricain Faustin Archange Touadera entrain de faire la prière pour son régime en faillite

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Ce qui aurait dû être une retraite spirituelle à Damara, village du Président Touadera, s’est transformé en un spectacle grotesque d’allégeance politique, une farce indigne qui salit à jamais les églises Évangéliques des Frères (EEF) de Bangui.

 

En effet, du lundi 10 au vendredi 14 mars 2025, une clique de pasteurs corrompus des églises évangéliques des frères de Bangui s’est rendue à Mandjo, village du Président Touadera   alias Baba Kongoboro,  pour soi-disant prier. Mais ces prières n’avaient rien de saint : elles visaient à bénir l’ambition démesurée d’un homme, Touadéra, qui rêve d’un troisième mandat illégal, au mépris de la Constitution du 30 mars 2016 et du peuple centrafricain. Cette dérive, organisée dans l’ombre par des manipulateurs sans scrupules, révèle la déchéance morale d’une Église autrefois respectable et la complicité abjecte de ses leaders dans la lente agonie de la République centrafricaine (RCA).

 

La foi vendue pour des billets

 

Officiellement, cette retraite à Damara, à 75 km de Bangui, dans l’Ombella-M’Poko, était un moment de recueillement pour l’avenir de la nation. Quelle hypocrisie ! Pendant quatre jours, ces pasteurs n’ont pas imploré la paix pour un pays ravagé par des décennies de crises, ni la justice pour un peuple écrasé par la misère. Non, ils ont vendu leurs prières au plus offrant, psalmodiant des bénédictions sur mesure pour que Touadéra, ce président-diacre autoproclamé des églises baptistes, puisse s’accrocher au pouvoir au-delà des limites légales. Nos sources confirment ce que beaucoup soupçonnaient : chaque pasteur a reçu à Damara entre 200 000 et 500 000 francs CFA, une somme dérisoire pour des hommes censés prêcher l’intégrité –, assortie de promesses de décorations officielles et de financements pour leurs églises. Certains murmurent même que des terrains ou des avantages en nature ont été discrètement glissés dans la balance. Une véritable foire aux enchères de la dignité spirituelle, où la parole divine a été troquée pour des miettes jetées par un régime aux abois.

 

Ce divertissement n’était pas spontané. Elle portait la marque d’une manipulation savamment organisée, un complot ourdi dans les coulisses du palais présidentiel pour donner un vernis religieux à une ambition dictatoriale. Et Touadéra, maître marionnettiste, savait exactement sur qui compter pour exécuter ce plan répugnant.

 

Les complices de Baba Kongoboro : des diacres au service du diable

 

Au cœur de cette infamie, on retrouve les fidèles lieutenants de Touadéra, des diacres et figures de l’EEF qui ont depuis longtemps troqué leurs bibles pour des mallettes de billets. À la tête, figure Obed Namssio, directeur de cabinet du président, diacre influent et homme de l’ombre, a été le chef d’orchestre de cette opération. À ses côtés, Alain Tolmo, magistrat corrompu et pilier du système judiciaire, qui prête serment à la justice le jour et complote pour la tyrannie la nuit.  Ces hommes, qui devraient incarner la droiture au sein de l’Église, sont devenus les agents zélés d’un pouvoir pourri, utilisant leur statut spirituel pour manipuler les consciences et salir l’héritage de leur communauté. Alors, que dire du Doyen de la faculté de théologie qui a reçu l’ordre de manipuler ces pasteurs?

 

Leur cynisme est sans limites. En mobilisant les pasteurs de l’EEF, ils ont transformé une institution jadis respectée en outil de propagande au service d’un président en perte de vitesse. Car ne nous y trompons pas : si Touadéra a besoin de ces prières achetées, c’est que son trône vacille. Dans les préfectures de l’Ouham, Lim-Pendé  et l’Ouham-Pendé, bastions historiques de l’EEF, pour ne citer que ces trois régions, les populations vomissent Baba Kongoboro à mort. Les habitants sont profondément  lassés de ses promesses creuses et de son incapacité à ramener la sécurité ou la prospérité. Alors, il s’achète une légitimité de pacotille auprès de ces pasteurs vendus, espérant que leurs bénédictions masqueront son bilan chaotique.

 

L’EEF trahie : un héritage souillé par la cupidité

 

L’Église Évangélique des Frères a longtemps été un phare moral en RCA, où des figures comme les pasteurs Zamé Alain, Gaïwaka, Ndomale, Bédima, Youkouda ou Youfeïgane ont prêché l’indépendance spirituelle et la résistance aux sirènes du pouvoir. Ces géants de la foi doivent se retourner dans leurs tombes en voyant leurs successeurs se vautrer dans la fange de la corruption. Que reste-t-il de l’héritage de l’institut biblique de Bata à Bozoum, où les couples pastoraux étaient formés pour guider les âmes vers le salut, et non pour monnayer leur influence au profit d’un despote ? Aujourd’hui, l’EEF de Bangui n’est plus qu’une coquille vide, un repaire de charlatans qui exploitent la foi des fidèles pour remplir leurs poches et celles de Touadéra.

 

Ces pasteurs n’ont pas seulement trahi leur Église ; ils ont craché sur leur propre mission. Une vraie retraite spirituelle, comme le veut la tradition, devrait être un temps de communion avec Dieu, de réflexion sur l’éducation religieuse et d’engagement face aux défis sociaux :  la pauvreté endémique, l’insécurité, l’abandon des campagnes. Au lieu de cela, ils ont préféré s’agenouiller devant un homme, un faux messie qui n’a que faire de leurs prières tant qu’elles servent ses intérêts.

 

Le précédent biblique : une souillure indélébile

 

L’exemple de Daniel dans la Bible (Daniel 1:8) est accablant pour ces imposteurs. Daniel, face aux offrandes corruptrices du roi de Babylone, refusa de se souiller, préférant la fidélité à Dieu aux richesses éphémères. Les pasteurs des églises des frères de Bangui, eux, ont plongé tête la première dans le festin empoisonné de Touadéra. Ils ont tendu leurs mains avides pour saisir les miettes du pouvoir, reniant leur vocation pour devenir les laquais d’un régime en déclin. Leur hypocrisie est une insulte à chaque fidèle qui, dans les églises délabrées de Bangui ou des provinces, continue de chercher un sens spirituel au milieu du chaos.

 

Touadéra, le tyran en sursis

 

Pourquoi Touadéra, ce président-diacre autoproclamé des églises baptistes, s’abaisse-t-il à de telles bassesses ? Parce que son pouvoir s’effondre. Sa popularité, déjà presqu’à zéro dans tout le pays, où les centrafricains, laissés pour compte, ne voient en lui qu’un opportuniste incapable de tenir ses engagements. Les routes défoncées, les écoles fermées, les villages pillés par les mercenaires russes, les massacre, les viols  : voilà le vrai visage de son règne. Incapable de s’appuyer sur un bilan ou sur le soutien populaire, il se rabat sur des subterfuges minables, achetant des prières comme on achète des voix dans une élection truquée.

 

Cette retraite à Damara n’est qu’un exemple de sa faiblesse. En s’entourant de pasteurs complaisants, Touadéra espère se draper d’une aura divine pour masquer son illégitimité. Mais ce stratagème est trop grossier pour duper qui que ce soit. Les Centrafricains ont déjà trop souffert des présidents à vie, des manipulations et des trahisons pour tomber dans ce piège. La foi ne peut pas être une béquille pour un tyran en sursis.

 

La révolte spirituelle et citoyenne

 

L’EEF a encore une chance de se racheter, mais cela passe par un sursaut radical. Ces pasteurs corrompus,  ces Judas en soutane,  doivent être démasqués, jugés par leurs pairs et exclus de toute responsabilité spirituelle. Ils ont transformé leurs autels en comptoirs commerciaux et leurs prières en marchandises. La foi ne peut être une arme au service d’un homme ; elle doit rester un rempart contre l’injustice et la tyrannie.

 

Quant à Touadéra, qu’il ne se leurre pas : ses prières achetées ne le sauveront pas. L’histoire est implacable avec les despotes qui s’entourent de prêtres vénaux pour prolonger leur règne. De Mobutu à Bokassa, les exemples abondent : ces alliances impies finissent toujours dans la disgrâce et l’oubli. Baba Kongoboro peut bien s’accrocher à sa ferme de Damara et à ses pasteurs mercenaires ; le peuple, lui, n’oubliera pas cette trahison.

 

Cette compromission de l’EEF est une honte nationale, un scandale qui éclabousse tous ceux qui y ont trempé. Mais elle est aussi un cri d’alarme : quand la foi se vend au plus offrant, c’est la dignité d’un peuple entier qui s’effondre. Il est temps de dire non – à Touadéra, à ses sbires et à ces faux prophètes qui os introdnt profaner le sacré pour quelques billets froissés…

 

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En pleine dérive : le pouvoir de Bangui sombre dans un chaos mental
Le Président centrafricain Faustin Archange Touadera entrain de faire la prière pour son régime en faillite

 

 

Le colonel Wallo : un officier en perdition ou un homme en état de dépression mentale  ?

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Le colonel Wallo : un officier en perdition ou un homme en état de dépression mentale  ?

 

Bangui : un soldat FACA de 22 ans tué à la machette à Galabadja: enquête bâclée et suspect en liberté
Un soldat FACA basé à Paoua, dans lim-Pendé

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Un colonel qui sort son argent personnel pour nourrir ses soldats, ça pourrait faire la une d’un roman. Mais quand c’est le colonel Wallo qui le clame sur les réseaux sociaux, en Centrafrique, ça sent surtout la dépression, ou en un mot une provocation de la part de cet officier toto.

 

J’ai couvert bien des crises dans ce pays, et je pensais avoir tout vu. Pourtant, ces dernières semaines, l’ancien chef du 6e Bataillon d’Infanterie Territoriale, le BIT6, m’a surpris. Le colonel Wallo raconte sur les réseaux sociaux, la voix pleine de fierté, qu’il a dû mettre la main à la poche – 5 000, 10 000, parfois 15 000 francs CFA – pour entretenir ses hommes. Pourquoi ? Parce que l’état-major et le gouvernement, embourbés dans les finances en ruine du pays, restaient sourds à ses appels de fonds. Il n’avait pas le choix, dit-il, sinon ses soldats seraient restés à jeun. Moi, en tant que journaliste indépendant, je me pose une question simple : d’où sort cet argent ? Un officier qui joue les généreux donateurs, ça ne passe pas comme une lettre à la poste. Ça mérite qu’on gratte un peu pour savoir. Qui l’a autorisé à boucher les trous de l’État avec son propre argent ? Et si personne ne l’a fait, qu’est-ce que ça dit de notre armée ?

 

Mais cet officier ne s’arrête pas là dans sa dépression, le colonel Wallo. Il va plus loin, et c’est presque ridicule : il jure que c’est lui qui a “défendu le pays“. J’aimerais bien savoir où et quand. À Bangui, il paradait dans son Land Cruiser avec ses hommes armés, pendant que les provinces s’effondraient sous les coups des groupes rebelles. Défendre la Centrafrique ? Ce n’est pas de fanfaronner dans la capitale, encore moins sur les réseaux sociaux. Allez dire ça aux soldats qui risquent leur peau loin de la capitale, et qui affrontent les rebelles chaque jours sans primes globales d’alimentation, sans soldes. Ils doivent en perdre leur casque, à force de secouer la tête.

 

Son histoire, je la connais par cœur. Enfant de troupe dans les années 2000, il a pris la tangente en exil quand ça chauffait  à l’époque du Président Patassé. Il revient plus tard, pas par héroïsme, mais grâce à son beau-frère, le mari de sa sœur, l’officier Lengbé, qui lui tend la main à l’arrivée du général François Bozizé au pouvoir en 2003. Grace à son beau-frère, il a obtenu le grade de sergent. Il grimpe ensuite les échelons à la faveur d’un coup de pouce, toujours de son beau-frère Lengbé jusqu’au grade d’adjudant. Enfin, Lengbé le pousse pour une formation de six mois en Chine. Mais avant de partir, on lui colle un grade fictif de sous-lieutenant,  un titre en carton, juste pour la formation. À son retour, on le lui confirme, et le voilà officier. Mais ce n’est que le début pour cet officier  filou. Il trempe dans des affaires louches : il commence à balancer des collègues, jusqu’à même accusé le chef d’état-major de fomenter un coup d’État. Grace à cette machination, il monte en grade comme une fusée jusqu’à devenir officier supérieur sous le régime de Touadera. C’est un pire traitre, et le général Mamadou le sait très bien. Avec fat, un gros bébé monstre russe, il aime ce genre de personne pour travailler avec.

 

Et puis il y a cette histoire avec Dominique Yandocka, le député. Un espionnage et un fichier audio truqué, un sale coup où Wallo a joué les mouchards pour le pouvoir. Résultat : un an de prison pour Dominique Yandocka, qui se soigne aujourd’hui en France, pendant que Wallo se la coule douce en Chine. Mais la justice n’a pas encore rendu son verdict final. Cette affaire traîne encore devant la Cour de cassation, et s’il faut le ramener à Bangui, on verra bien s’il fanfaronne encore.

 

Le colonel Wallo, lui, ne se gêne pas pour en rajouter. Il se dit “officier entrepreneur”, comme si on pouvait être officier et commerçant en même temps. Dans l’armée centrafricaine, c’est clair : c’est interdit. Alors quoi ? Il a eu un passe-droit du président ou de l’état-major ? Si oui, c’est grave. Si non, c’est illégal. Dans les deux cas, ses paroles sentent la poudre,  celle qui risque de lui exploser au visage.

 

Pendant que le colonel Wallo  joue les héros sur les réseaux sociaux, l’armée nationale, elle, reste à la traîne. Les Wagner et les Rwandais tiennent le haut du pavé, et Touadéra le dit sans détour : pour lui, ces rwandais et russes font mieux que nos soldats. Alors, le colonel Wallo, avec ses déclarations grandioses, il pèse quoi là-dedans ? Pas lourd. Un officier qui crie “j’ai défendu le pays” pendant que Poutine et ses hommes tirent les ficelles, c’est presque une blague. Mais personne ne rit.

 

Tout ça, ce n’est pas un coup de maître. C’est un homme qui craque. Depuis la Chine, il critique son remplaçant au BIT6, comme si ça pouvait effacer ses propres ratés. Moi, j’y vois un type qui parle trop, qui sait que le vent tourne pour lui. Il sait que ses mots sonnent faux. Il sait aussi que la justice pourrait frapper à sa porte.

 

Cette affaire du colonel Wallo, ce n’est pas qu’un fait divers. C’est le miroir d’une armée rongée par les combines, le manque de moyens et les passe-droits. Dans un pays qui essaie de se relever, on n’a pas besoin d’un colonel qui se prend pour un sauveur de cinéma. On veut des comptes, des réponses, de la droiture. Le colonel Wallo doit affronter la musique – devant les juges, devant les Centrafricains. Et croyez-moi, on ne lâchera pas le morceau : ce pays mérite mieux que des fanfaronnades….

 

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Tension entre Kinshasa et Bangui, le gouvernement centrafricain dénonce des campagnes de désinformation et d’incitation à la haine

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Tension entre Kinshasa et Bangui, le gouvernement centrafricain dénonce des campagnes de désinformation et d’incitation à la haine

 

Tension entre Kinshasa et Bangui, le gouvernement centrafricain dénonce des campagnes de désinformation et d’incitation à la haine
L’actuel minisre de la communication, Maxime Balalou, également porte-parole du gouvernement

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Le gouvernement centrafricain a réagi ce vendredi par la voix de son porte-parole, Maxime Balalou, face à ce qu’il qualifie de “campagnes de désinformation” et “tentatives de déstabilisation” instrumentées par des “groupes malveillants”. Parmi les accusations balayées, celle concernant le brûlage du drapeau centrafricain à Kinshasa par des manifestants congolais. Une rumeur que le ministre qualifie de “mensonge grossier” visant à semer la discorde entre la Centrafrique et la RDC.

 

Pourtant, au-delà des déclarations officielles du gouvernement centrafricain, la tension entre les deux pays est bien réelle. Les Congolais accusent Bangui d’entretenir une proximité suspecte avec le Rwanda, pays accusé d’alimenter le conflit à l’est de la RDC via le groupe rebelle du M23. Une relation qui pose de nombreuses interrogations au peuple congolais, alors que des milliers de soldats rwandais sont déployés en Centrafrique sous couvert d’une “coopération militaire”.

 

Un discours gouvernemental en décalage avec la réalité

 

Dans un communiqué diffusé vendredi sur les antennes de la Radio Centrafrique, Maxime Balalou affirme que les relations entre Bangui et Kinshasa sont “excellentes” et que personne ne peut briser les “liens séculaires” unissant les deux peuples. Une vision qui tranche radicalement avec la colère palpable en RDC. Les manifestants, exaspérés par l’inaction des autorités centrafricaines face à l’avancée des militaires rwandais et des rebelles du M23, voient d’un mauvais œil la présence massive de militaires rwandais en Centrafrique.

 

En effet, cette contradiction alimente le doute : si la Centrafrique est vraiment solidaire de la RDC, pourquoi n’a-t-elle pas condamné l’agression rwandaise ? Pourquoi ne s’insurge-t-elle pas contre les soupçons pesant sur ses propres alliés militaires ? Ces interrogations trouvent peu de réponses dans la déclaration lisse et diplomatique de Balalou, qui préfère pointer du doigt des “ennemis de la paix” imaginaires cherchant à diviser la population.

 

Les zones d’ombre de la présence rwandaise en Centrafrique

 

L’implication du Rwanda en Centrafrique ne se limite pas à un simple déploiement militaire. Sur le terrain, plusieurs rapports font état d’une mainmise rwandaise sur l’exploitation minière, notamment l’or et le diamant. Ces richesses, loin de profiter à la population centrafricaine, semblent alimenter un système opaque bénéficiant avant tout à Kigali.

 

Et ce n’est pas tout! Un autre point sensible : les rumeurs persistantes selon lesquelles des rebelles du M23 se seraient infiltrés parmi les forces rwandaises stationnées en Centrafrique. Plusieurs sources centrafricaines et congolaises affirment que ces combattants se prépareraient à traverser la frontière à Zongo pour rejoindre l’est de la RDC. Si cette hypothèse se confirme, elle signerait une véritable trahison envers Kinshasa, transformant la Centrafrique en base arrière pour l’offensive rwandaise. Pourtant, là encore, aucune enquête, aucune mise au point officielle n’a été faite par Bangui, laissant libre cours aux soupçons et aux tensions.

 

Les expulsions et arrestations de Congolais : un autre sujet explosif

 

Au-delà des alliances militaires, un autre facteur de crispation réside dans les relations entre les populations congolaises et centrafricaines. Depuis plusieurs mois, des Congolais vivant en Centrafrique dénoncent des rafles et des expulsions arbitraires menées par les mercenaires russes et la police centrafricaine. Des familles ont été contraintes de quitter le pays, parfois dans des conditions inacceptables.

Face à ces accusations, Balalou tente de dédramatiser, affirmant que ces allégations ne sont qu’une fabrication d’un groupe appelé les “12 apôtres”, mené par un certain Régis Sikangba. Selon lui, ces individus chercheraient à semer la haine entre les deux peuples. Mais cette explication paraît bien mince au regard des témoignages recueillis sur le terrain.

 

Si les relations entre Bangui et Kinshasa étaient vraiment aussi solides que le prétend le gouvernement, pourquoi ces expulsions ? Pourquoi un sentiment d’insécurité grandissant parmi les Congolais installés en Centrafrique ? Une situation qui ne peut que renforcer l’exaspération de la RDC face à ce qu’elle perçoit comme une trahison de son voisin.

 

Entre opacité et silences, un gouvernement en perte de crédibilité

 

En réalité, ce que révèle cette crise, c’est l’isolement progressif du gouvernement centrafricain sur la scène régionale. En s’enfermant dans une alliance quasi-exclusive avec Kigali, Bangui prend le risque de se couper de ses autres partenaires africains, et notamment de la RDC, pourtant un voisin stratégique.

Pendant ce temps, les tensions s’enveniment. Le peuple congolais attend des actes, pas des discours. Le peuple centrafricain, lui, voit son gouvernement multiplier les alliances opaques et éviter les vraies questions. La déclaration de Maxime Balalou n’aura fait que souligner un peu plus l’écoute sélective du pouvoir face aux inquiétudes réelles des populations.

 

Une chose est certaine : la colère de la RDC ne retombe pas. Et à défaut d’une clarification urgente, la Centrafrique risque de payer cher cette proximité troublante avec un Rwanda dont les ambitions régionales n’ont jamais été aussi claires….

 

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Centrafrique : quand la cérémonie de rupture de Ramadan au Palais  vire au chaos

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quand la cérémonie de rupture de Ramadan au Palais  vire au chaos

 

quand la cérémonie de rupture de Ramadan au Palais  vire au chaos
Touadera lors de la cérémonie à la présidence consacrée à la rupture de ramadan

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Attendue comme un symbole de piété au Palais de la Renaissance, la cérémonie de rupture du Ramadan, qui a eu lieu le 14 mars 2025  en présence de Faustin-Archange Touadera,  a viré au fiasco. Entre détournements de fonds, discours délirants de Rator  Ahamat Deleris et complicité de Touadéra, la communauté musulmane centrafricaine a été littéralement humiliée en public.

 

Le vendredi 14 mars 2025, le Palais de la Renaissance à Bangui devait être le lieu d’une célébration empreinte de spiritualité : la rupture du Ramadan, un moment sacré pour les musulmans centrafricains. En présence du président Faustin Archange Touadéra et de quelques figures de la communauté, l’événement promettait une unité symbolique entre l’État et la foi. Mais ce qui s’est déroulé ce jour-là n’a rien d’un acte de piété. Entre un détournement de fonds organisé sous le nez du président, un discours hallucinant de M. Rator  Ahamat Deleris, président du comité islamique de Centrafrique, et une gestion chaotique révélant une clique de voyous déguisés en religieux, la cérémonie a sombré dans un fiasco spectaculaire. Pire encore, Touadéra, loin d’être une victime de cette scène, apparaît comme un complice de ce désastre, un président qui ne se respecte pas lui-même et qui traîne dans son sillage des acolytes comme Rator, son “ami” dans cette farce indigne.

 

Un scandale financier en toile de fond

 

L’affaire commence bien avant le 14 mars. Pour organiser cette cérémonie, Touadéra avait alloué 19,5 millions de francs CFA au Comité islamique centrafricain (CIRCA), une somme destinée à couvrir des frais logistiques, comme la location de bus pour transporter les fidèles. Mais cet argent n’a jamais atteint sa destination. Deux individus, tous membres imminents du comité islamique, , ont purement et simplement détourné la somme. Ce n’est que la veille de l’événement, le jeudi 13 mars, que le pot aux roses a été découvert après un appel simple de Baba Kongoboro à son ami Rator, Président du comité islamique. Aussitôt, les membres du comité et les imams, roulés dans la farine, ont compris qu’ils avaient été trahis par leurs propres responsables, notamment Amine Baraka, chargé de mission du Comité islamique, et à Malam Abakar Ousmane, conseiller économique et social.

 

La colère a explosé. Les imams, indignés par ce vol éhonté, ont décidé de boycotter la cérémonie. “Que l’argent sorte !” ont-ils exigé, refusant de cautionner une telle indignité. Même certains membres du CIRCA, pourtant impliqués dans l’organisation, ont rejoint le mouvement de protestation. Résultat : sur les six bus prévus pour transporter les participants à la cérémonie, trois sont repartis vides, faute de fidèles qui sont absents et boycottent l’événement. Seuls deux ont finalement servi, embarquant une poignée de fidèles – ou plutôt de curieux,  vers le Palais. Parmi eux, un seul imam a daigné se présenter : Imam Karim de la mosquée Ali Babolo du PK5, un ancien musicien au passé douteux, dont le profil rappelle étrangement celui de Rator. Un gangster reconverti, selon certains, qui n’a rien à envier à la clique qu’il côtoie.

 

Le spectacle délirant  du sulfureux Rator  Ahamat Deleris

 

Mais le spectacle n’a pas encore commencé. Et si on parle un peu du clou du spectacle : l’intervention de M. Rator. Devant Touadéra et une assistance clairsemée, ce prétendu Président du comité islamique a livré une prestation qui défie l’entendement. Avec une voix “robotique” et “malveillante”, Rator s’est lancé dans une tirade digne d’un drogué en plein délire.

 

“Touadéra est l’aiguille, et nous, les musulmans, sommes le fil”, a-t-il proclamé, détournant une chanson de l’orchestre Musiki intitulé Larba dans une métaphore aussi folle qu’embarrassante. Selon lui, peu importe où Touadéra va,  les musulmans le suivront comme des ombres serviles, des moutons, des bêtes domestiques. Une allégeance totalement aveugle, exprimée avec une désinvolture sidérante.

 

Mais Rator ne s’est pas contenté de ce numéro grotesque. En pleine allocution, il s’est mis à interpeller des individus dans la foule :  ” Aroufaï, c’est pas ça ? Ousmane, c’est pas ça ? Abdoul Karim , c’est pas ça ?” –, comme un animateur de foire cherchant à amuser la galerie. Ce n’était plus une cérémonie officielle, mais une cour de récréation dirigée par un homme incapable de saisir la gravité du moment. Et Touadéra, assis là, souriant, n’a rien fait pour stopper cette comédie pathétique. Lui, le président, s’est laissé rabaisser par son “ami” Rator, un complice dans cette descente aux enfers du voyoucratisme pur.

 

Touadéra et Rator : une amitié dans la médiocrité

 

Car il faut le dire clairement : Touadéra n’est pas étranger dans cette histoire. Il est de la même trempe que Rator, un homme qui ne se respecte pas et qui s’entoure de personnages aussi peu recommandables que lui. Donner 19,5 millions de francs CFA à des individus incapables de gérer cet argent, puis se contenter d’un coup de fil à Rator pour “vérifier”, témoigne de sa légèreté criminelle. Et que dire de sa passivité face aux outrances de Rator ? Le président, censé incarner l’autorité de l’État, a laissé son “ami” transformer une cérémonie officielle en un cirque honteux. “De même taille”, comme l’ont murmuré certains membres du comité pour justifier les propos de Rator ? Non, de même bassesse. Touadéra et Rator, c’est une alliance de médiocrité, une camaraderie dans l’indignité qui éclabousse tout sur son passage.

 

Les murmures dans l’assistance ne trompent pas. “Touadéra ne se respecte pas lui-même”, ont glissé certains, tandis que d’autres approuvaient Rator, estimant qu’il avait raison de parler ainsi à un président aussi “minable”. Cette connivence entre les deux hommes – l’un au sommet de l’État, l’autre à la tête d’un comité religieux,  révèle une vérité: ils se complètent dans le mépris des institutions qu’ils représentent. Le voyoucratisme, ce mélange toxique d’incompétence et d’arrogance, était à son apogée ce 14 mars.

 

Imam Abakar de la mosquée Ali Babolo : un gangster qui complète le tableau

 

Et puis il y a Abakar, l’unique imam à avoir participé à cette farce. Ancien musicien, comme Rator, il officie à la mosquée du PK5, dans le quartier populaire de Bangui. Sur internet, son nom circule, souvent accompagné de rumeurs sur son passé trouble. “Un gangster reconverti”, disent certains fidèles, qui le placent dans la même catégorie que Rator : des voyous qui se drapent dans la religion pour cacher leur véritable nature. Sa présence au Palais, seul parmi les imams, n’est pas un gage de légitimité, mais une preuve supplémentaire du naufrage moral de cette cérémonie. Avec Rator et Touadéra, il forme un trio improbable, uni par une absence totale de dignité.

 

Le délire de Rator sur le Tchad : une fable grotesque

 

Pour enfoncer le clou, Rator a cru bon d’évoquer une anecdote sur le Tchad. Selon lui, lors d’un déplacement à Ndjamena, les musulmans tchadiens leur auraient expliqué qu’ils soutiennent unanimement leur président et leurs autorités. “Tous derrière leur Président”, aurait dit le comité islamique tchadien, dans un exemple de cohésion et de respect. Mais chez nous, a-t-il ajouté, “si les musulmans soutiennent leur président, ils sont insultés partout sur internet”. Ce parallèle, sorti tout droit de son imagination délirante, n’a aucun sens. Dans quel pays une religion entière “se traîne” derrière un président, comme un chien derrière son maître ? C’est une fable grotesque, un délire personnel de Rator pour justifier son propre chaos. Le Tchad n’a rien à voir là-dedans ; c’est une excuse bidon pour cacher son incompétence.

 

Une communauté trahie par ses “représentants”

 

Revenons au cœur du problème : la communauté musulmane. Elle méritait une cérémonie digne, un moment de fierté et de recueillement. Au lieu de cela, elle a été trahie par une bande d’imposteurs. Les imams, en boycottant l’événement, ont envoyé un message clair : ils refusent de cautionner cette clique de voyous. Mais leur absence a laissé le champ libre à Rator, Touadéra et l’imam Abakar pour souiller ce jour sacré. Les six bus à moitié vides, les fonds détournés, les chants profanes entonnés en pleine rupture du Ramadan : chaque détail est une insulte à la foi et à ceux qui la pratiquent avec sérieux.

 

Et que dire de la réaction publique ? Sur les réseaux sociaux, les rares voix qui osent soutenir Touadéra ou le CIRCA sont vite noyées sous les insultes. “Vendu”, “traître”, les qualificatifs fusent. Mais ce n’est pas une surprise : quand les dirigeants – qu’ils soient politiques ou religieux – se comportent comme des clowns, ils ne peuvent espérer le respect. Touadéra, Rator et leur entourage ont creusé leur propre tombe, et ils entraînent avec eux la crédibilité d’une communauté qui n’a rien demandé.

 

Un leadership en ruines : qui pour sauver l’honneur ?

 

Ce fiasco pose une question essentielle : qui représente vraiment les musulmans ? Certainement pas Rator, avec ses chansons ringardes et ses métaphores absurdes. Ni Touadéra, qui cautionne cette dérive par son inaction. Ni l’imam Abakar, dont le passé douteux entache sa légitimité. Ces hommes ne sont pas des leaders ; ce sont des opportunistes qui prospèrent dans le désordre. “Rator devrait rejoindre un comité d’artistes, pas un comité islamique”, ironise un fidèle musulman. Et Touadéra ? Il devrait peut-être se regarder dans un miroir avant de prétendre diriger un pays.

 

Dans un contexte où le pays cherche à panser ses plaies communautaires, ce genre de spectacle est une catastrophe. Les musulmans, déjà marginalisés dans bien des sphères, voient leur image salie par des individus qui n’ont ni la stature ni la moralité pour parler en leur nom. Le 14 mars 2025 restera comme un jour noir, non pas pour la foi elle-même, mais pour ceux qui ont osé la piétiner sous les yeux d’un président complice.

 

Un sursaut nécessaire

 

Il est temps que la communauté musulmane reprenne les rênes. Touadéra, Rator et leur clique de voyous ont montré leur vrai visage : celui de l’incompétence, de la cupidité et du mépris. Les 19,5 millions détournés, les bus vides, les discours délirants : tout cela doit servir de leçon. La foi mérite mieux que ces pantins. Elle mérite des voix sincères, des actes honorables. En attendant, ce fiasco est un cri d’alarme : si rien ne change, les institutions – politiques comme religieuses – risquent de sombrer encore plus bas dans le ridicule et la honte….

 

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Zémio : 3 Peuls tués par des miliciens azandés, 2 suspects interpellés par les Wagner

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Zémio : 3 Peuls tués par des miliciens azandés, 2 suspects interpellés par les Wagner….

Deux jeunes miliciens Azandés assis par terre, interpellés par des mercenaires russes à Zemio après avoir tué trois éleveurs Peuls à 8 kilomètres de la ville dans la brousse."
Deux jeunes miliciens Azandés , en garde à vue à la gendarmerie de Zemio après l’assassinat de trois éleveurs Peuls

 

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

Un vent de terreur souffle sur Zémio, dans la préfecture du Haut-Mbomou, où trois éleveurs peuls ont été assassinés par des miliciens azandés en l’espace de quelques jours. Ces crimes, survenus au début du mois de mars 2025, ont plongé la communauté musulmane locale dans la peur et ravivé les tensions ethniques dans cette région déjà fragile.

 

En effet, le premier drame s’est produit le 10 mars, au début du Ramadan 2025. Un éleveur peul, monté sur son âne, avait quitté son campement pour se rendre à Zémio afin d’acheter des vivres. Après avoir fait ses provisions, il a repris la route pour rentrer. Mais sur le chemin du retour, des miliciens azandés l’ont suivi discrètement. À un moment opportun, ils l’ont attaqué, l’ont tué et ont emporté tous ses biens :  provisions, argent, tout ce qu’il transportait. Son corps a été abandonné sur place, loin des regards, tandis que les assaillants disparaissaient avec leur butin.

 

Cinq jours plus tard, le samedi 15 mars, deux autres Peuls, des jeunes âgés de 20 et 22 ans, ont connu un sort tout aussi tragique. Ce jour-là, ils ont quitté leur campement à 6 heures du matin, marchant à pied pendant trois heures pour atteindre Zémio. Leur objectif : s’inscrire sur la liste électorale, une campagne de recensement étant en cours dans la ville. Arrivés vers 9 heures, ils ont accompli leur devoir citoyen avant de décider de rentrer. À 14 heures, ils ont repris la route. Mais vers 16 heures, alors qu’ils progressaient sur le chemin du retour, les miliciens azandés les ont rattrapés. Les deux jeunes ont été égorgés sans pitié, leurs corps laissés sur place, leurs biens – sacs et effets personnels – emportés par les meurtriers.

 

L’information a fini par atteindre Zémio. Le lendemain, dimanche 16 mars, des jeunes de la communauté musulmane locale, alarmés par la disparition de leurs proches, sont partis dans la brousse pour enquêter. Sur place, ils ont retrouvé les corps des deux victimes, la gorge tranchée, gisant dans la poussière. Bouleversés, ils sont rentrés en ville et ont alerté l’imam de la mosquée centrale. Ce dernier, conscient que le sous-préfet, Romaric Sangou Zirani, un partisan farouche des miliciens azandé, risquait de fermer les yeux sur l’affaire, a choisi de contourner les autorités locales. Il s’est rendu directement auprès des mercenaires russes du groupe Wagner, stationnés dans la ville, pour leur exposer la situation.

 

Les Russes ont pris l’affaire en main. Accompagnés des jeunes qui avaient découvert les corps, ainsi que de gendarmes et de policiers locaux, ils se sont rendus sur les lieux du crime. Là, ils ont constaté l’horreur : les deux dépouilles étaient toujours sur place. Ils ont filmé la scène, puis ont organisé le rapatriement des corps vers Zémio avec l’aide de la famille. Les deux jeunes ont été inhumés le jour même, rejoignant dans la tombe leur compatriote tué cinq jours plus tôt. Mais l’histoire ne s’est pas arrêtée là.

 

Les rumeurs ont enflé dans la ville, et des suspects ont été identifiés. Les mercenaires russes, déterminés à agir, ont monté une opération discrète. Leur piège a fonctionné : deux individus, soupçonnés d’être des miliciens azandés impliqués dans les meurtres, ont été arrêtés. D’autres, alertés, ont réussi à s’échapper. Les deux captifs ont été remis à la gendarmerie de Zémio, où ils sont actuellement en garde à vue.

 

Pendant ce temps, l’arrestation de ces deux jeunes présumés meurtriers a provoqué une onde de choc parmi certains jeunes Azandés. Mécontents, ils ont pris les armes. Dans la soirée, alors que deux soldats des Forces armées centrafricaines (FACA) regagnaient leur base, ils ont été pris pour cible. Des coups de feu ont retenti, tirés par ces jeunes en colère. Par chance, les militaires n’ont pas été touchés. Ils ont riposté, déclenchant un bref échange de tirs. Les assaillants ont finalement pris la fuite, laissant la situation en suspens. On ignore encore si ces tireurs étaient de simples civils ou des miliciens déguisés.

 

Les deux suspects détenus pourraient bientôt être transférés à Bangui ou à Bambari pour être interrogés par le procureur.

 

Autrefois carrefour prospère sous l’influence du sultanat azandé au XIXe siècle, Zémio est aujourd’hui une ville en proie à l’instabilité. Peuls, Banda, Rounga et Azandés y cohabitaient jadis dans une relative harmonie, mais les récentes  violences, souvent organisées par les miliciens azandés, ont brisé cet équilibre. Les routes délabrées, les prix exorbitants :  un sac de farine coûte désormais 70 000 CFA,  et l’isolement géographique n’arrangent rien. Dans cette région du Haut-Mbomou, où les rebelles ont laissé place à des conflits internes, la paix semble plus éloignée que jamais, tandis que les habitants oscillent entre deuil et crainte d’un avenir incertain….

 

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Amdafock : un simple braquage tourne au meurtre, provoquant une vive tension dans la ville  

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Amdafock : un simple braquage tourne au meurtre, provoquant une vive tension dans la ville  

 

Amdafock : un simple braquage tourne au meurtre, provoquant une vive tension dans la ville
Brigade de la gendarmerie d’Amdafock, dans la Vakaga

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 La ville d’Amdafock, située à l’extrême nord-est de la Centrafrique, fait face depuis quelques jours à une montée des tensions après un braquage meurtrier. Le climat instable de cette zone frontalière inquiète les observateurs.

 

En effet, un incident survenu la semaine dernière dans cette localité de la préfecture de la Vakaga a mis le feu aux poudres, ravivant les tensions entre les communautés Arabe et Sarah. Effectivement, tout a commencé lorsqu’un jeune de la communauté Sarah, victime d’un braquage, a été blessé par ses agresseurs arabes. Dans un réflexe de défense ou de vengeance, il a poignardé l’un des trois braqueurs, le tuant sur le coup. Les deux autres ont pris la fuite, laissant derrière eux un drame qui n’a pas tardé à enflammer les esprits.

 

Rappelons qu’Amdafock est située à l’extrême nord-est de la République centrafricaine, à la frontière avec le Soudan. Elle est un carrefour où les circulations sont fluides, mais dangereuses. Cette porosité, qui facilite les échanges, alimente aussi une insécurité chronique : braquages, différends communautaires et trafics prospèrent dans l’ombre d’un État peu présent. L’incident en question n’est pas rare dans cette région. À Birao, chef-lieu de la Vakaga, et dans les zones environnantes à l’ouest, au sud et à l’est, des tensions similaires sont présentes, souvent amplifiées par l’instabilité régionale et les retombées du conflit soudanais.

 

Ainsi, , suite au meurtre du présumé braqueur, la communauté Arabe a réagi en réclamant un diya, une pratique courante dans certains milieux arabes, notamment au Soudan voisin. Le diya, souvent traduit par « prix du sang », est une compensation financière ou matérielle exigée pour réparer un préjudice grave, comme un homicide, afin d’éviter une escalade de violences ou une vendetta. Ici, les Arabes estiment que la perte d’un des leurs, tué par ce jeune Sarah,  mérite une réparation. Mais jusqu’à présent, cette exigence reste sans réponse, ce qui ne fait qu’attiser la frustration et la colère. Ainsi, depuis la semaine dernière, une vive tension est dans la ville entre la communauté arabe et Sarah.

 

Pour l’heure, les autorités locales peinent à contenir la crise. Sans médiation efficace, cet événement risque de dégénérer, menaçant une paix déjà fragile dans la Vakaga. Les regards se tournent vers cette ville oubliée, où un simple braquage pourrait devenir le déclencheur d’un conflit bien plus vaste….

 

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Bangui : Un jeune homme violemment agressé pour un chapeau volé au marché Mamadou Mbaïki

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Bangui : Un jeune homme violemment agressé pour un chapeau volé au marché Mamadou Mbaïki

 

Bangui : Un jeune homme violemment agressé pour un chapeau volé au marché Mamadou Mbaïki
Rue animée avec des marchands ambulants et des motos dans le quartier PK5 de Bangui, montrant l’activité commerciale . CopyrightCNC

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Au marché Mamadou Mbaïki, au kilomètre 5 de Bangui, un jeune garçon a frôlé la mort sous les coups d’un prétendu délégué du marché. Motif ? Un chapeau vendu 350 francs. Une justice populaire qui scandalise, ce 15 mars 2025.

 

En effet, une scène d’une rare violence s’est déroulée ce samedi 15 mars 2025 au marché Mamadou Mbaïki, plus connu sous le nom de marché du PK5, situé au kilomètre 5 dans le troisième arrondissement de Bangui. Un homme, se présentant comme délégué du marché,  voire inspecteur, selon ses propres dires,  s’en est pris physiquement à un jeune garçon, dans un déchaînement de coups qui a choqué les passants.

 

Une agression d’une brutalité étonnante

 

Selon les faits observés par l’une de nos équipes sur place, l’homme, qui se dit Délégué,  a roué de coups le jeune avec des chicottes et des bâtons, le frappant à répétition jusqu’à laisser son corps couvert de cicatrices profondes. “On aurait dit le corps de Jésus Christ après la flagellation”, explique un témoin interrogé par la rédaction du CNC, décrivant l’état du garçon, marqué de plaies béantes. L’agression, d’une sauvagerie extrême, a rapidement attiré l’attention de plusieurs passants, indignés par la scène.

 

Devant cette barbarie, certains ont tenté de raisonner l’agresseur, lui reprochant son comportement hors la loi.

 

“Ce n’est pas normal de s’en prendre ainsi à un enfant”, lui ont-ils lancé, soulignant qu’en cas de litige, il aurait dû saisir la justice ou le commissariat le plus proche pour faire valoir ses droits. Mais l’homme, impassible, a justifié ses actes en revendiquant son prétendu statut d’inspecteur, sans pour autant préciser de quelle autorité il dépendait. Une affirmation floue qui n’a fait qu’attiser les doutes et la colère des badauds ce jour.

 

Les origines d’un conflit dérisoire

 

Après investigation, la rédaction de CNC a pu retracer les circonstances ayant conduit à cette explosion de violence. Tout aurait débuté la veille, le vendredi 14 mars, lors d’une altercation au sein du marché. Un boucher, impliqué dans une bagarre, aurait perdu son chapeau ainsi qu’une somme de 150 000 francs CFA. Pendant ce temps, un enfant de la rue, ayant ramassé le chapeau abandonné, l’aurait revendu pour la modique somme de 350 francs CFA à ce jeune. Lorsque le boucher a reconnu son bien entre les mains d’un tiers, il a immédiatement accusé le jeune non seulement d’avoir volé le chapeau, mais aussi l’argent perdu lors de l’incident de la veille. C’est alors que le prétendu délégué du marché est intervenu, s’arrogeant le droit de punir le garçon par une correction folle.

 

Une justice autoproclamée dans un vide légal

 

Ce drame dévoile un problème récurrent dans le pays : l’effacement de la loi face à la justice populaire. Dans un contexte où les institutions judiciaires peinent à inspirer confiance, nombreux sont ceux qui préfèrent régler leurs différends par la force, contournant les voies légales.

 

“Ici, en Centrafrique, la justice elle-même est hors la loi”, déplore un habitant du quartier PK5, résumant un sentiment largement partagé. Cette défiance envers le système pousse des individus, comme cet homme, à s’improviser juges et bourreaux, au mépris des droits fondamentaux.

 

Car le plus révoltant dans cette affaire reste l’impunité dont jouit actuellement l’agresseur. Libre de ses mouvements, il continue de vaquer à ses occupations dans le marché, riant et discutant comme si de rien n’était, alors qu’il a laissé un enfant grièvement blessé, frôlant peut-être la mort.

 

“Il se glorifie d’être inspecteur, mais quel inspecteur qui ne respecte pas la loi  ?”, s’interroge un commerçant, amer. “Il brutalise un gamin et marche la tête haute, parce qu’il sait que la loi n’agira pas.”

 

Les autorités doivent agir

 

Cette affaire ne peut rester sans suite. La violence infligée à ce jeune garçon, pour un motif aussi trivial qu’un chapeau ou une somme d’argent imaginaire, est une entorse à la dignité humaine et aux principes élémentaires de justice. Les autorités compétentes doivent se saisir de ce dossier avec sérieux, identifier cet individu – délégué autoproclamé ou non – et le traduire devant les tribunaux. Laisser un tel acte impuni reviendrait à cautionner une dérive où chacun fait sa propre loi, au détriment des plus faibles.

 

À Bangui, comme ailleurs, la loi doit reprendre ses droits. Car si elle continue de s’effacer face à ces caprices de violence, c’est toute la société qui risque de sombrer dans l’arbitraire….

 

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RCA – RDC : le MECA félicite le Président Tshisekedi pour sa coopération avec les États-Unis et appelle à une solidarité régionale face à la crise sécuritaire

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RCA – RDC : le MECA félicite le Président Tshisekedi pour sa coopération avec les États-Unis et appelle à une solidarité régionale face à la crise sécuritaire

 

RCA – RDC : le MECA félicite le Président Tshisekedi pour sa coopération avec les États-Unis et appelle à une solidarité régionale face à la crise sécuritaire
Nouradine Ramat ACHGAR, le chef du mouvement MECA

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Dans une lettre ouverte datée du 12 mars 2025, adressée à Monsieur Félix Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo (RDC), le Mouvement pour l’Émergence du Centrafrique (MECA), dirigé par son président Achgar Nouradine Ramat, a salué la décision du chef de l’État congolais de collaborer avec le gouvernement américain pour remédier à la crise sécuritaire qui secoue son pays. Cette initiative, selon le MECA, témoigne d’une vision éclairée pour ramener la paix et le développement en RDC, tout en ouvrant la voie à une coopération régionale face à des défis communs.

 

Condoléances et reconnaissance d’une lourde responsabilité

 

Dès les premiers mots de son communiqué, Achgar Nouradine Ramat exprime ses « sincères condoléances les plus profondes » au nom du MECA et en son nom personnel pour « les multiples pertes de vie de nos sœurs et frères Congolais et Congolaises depuis le début des événements de crise » en RDC. Il reconnaît également le poids des responsabilités qui incombent au Président Tshisekedi : « Nous sommes tous conscients de l’énorme responsabilité qui est la vôtre dans les lourdes charges dont vous assumez à la tête de votre mère patrie pour ramener une paix durable ».

 

Le président du MECA met en avant le leadership de Félix Tshisekedi dans la quête d’une sécurité nationale et d’un développement durable, soulignant que cette mission vise à « assurer le bien-être de [son] vaillant peuple ».

 

Une coopération avec les États-Unis saluée

 

Le cœur de la lettre réside dans les félicitations adressées au Président Tshisekedi pour sa « brillante décision de collaborer ensemble avec le gouvernement américain ». Selon le communiqué, cette alliance est perçue comme un levier essentiel pour instaurer « la sécurité, la paix et le développement » en RDC. Achgar Nouradine Ramat va plus loin en affirmant une confiance particulière dans le leadership américain, précisant que « seul le gouvernement américain sous le leadership de son Excellence le président Donald J. Trump pourra nous aider à apporter une solution adéquate à nos problèmes de crise ».

 

Cette prise de position reflète une convergence de vues entre le MECA et la RDC, le mouvement centrafricain partageant « la même vision » pour son propre pays, la République Centrafricaine (RCA).

 

Un cri d’alarme pour la Centrafrique et une menace régionale

 

La lettre ne se limite pas à des éloges : elle lance également un appel à la solidarité régionale face à une crise sécuritaire grandissante en RCA. Achgar Nouradine Ramat avertit que son pays « est sur le verge de rentrer dans la même situation de crise d’insécurité » en raison d’un « leadership actuel faible et corrompu » qui représente « un grand danger pour le peuple centrafricain en particulier et pour la sous-région en général, incluant le bassin du Congo et la région du lac Tchad et outre ».

 

Le président du MECA identifie des ennemis communs aux deux nations, notamment « le Rwanda et le M23 », un groupe rebelle actif dans l’est de la RDC. Cette menace partagée renforce, selon lui, la nécessité d’une collaboration étroite : « Nos deux peuples partagent les mêmes ennemis et font face [aux mêmes défis] ».

 

Une vision fraternelle et spirituelle

 

En invoquant « notre lien de fraternité » et « notre relation de bon voisinage », le MECA se range explicitement dans la « même vision clairvoyante » que Félix Tshisekedi pour résoudre les crises sécuritaires régionales. Achgar Nouradine Ramat conclut sa lettre par des vœux de succès et une note spirituelle, soulignant que ce message intervient « dans ce moment divin de jeûne et de prière dans le monde des croyants ». Il prie pour que « le bon Dieu tout puissant » guide le Président Tshisekedi « vers la paix et la sécurité » et bénisse le peuple congolais.

 

Perspectives régionales

 

Cette lettre intervient dans un contexte tendu pour la région, marquée par des conflits persistants dans l’est de la RDC et une instabilité chronique en RCA. La mention explicite d’une coopération avec les États-Unis sous Donald J. Trump, dont le retour à la présidence américaine est effectif depuis janvier 2025, suggère une possible réorientation des alliances stratégiques dans la région. Reste à voir comment cette initiative sera accueillie par les autres acteurs régionaux et internationaux.

 

En réalité, le MECA, par la voix de son président, positionne la RDC comme un modèle à suivre tout en plaidant pour une solidarité renforcée face aux défis sécuritaires communs. Une démarche qui pourrait ouvrir la voie à de nouvelles dynamiques dans le bassin du Congo….

 

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Les élections de 2025, verrouillées par le pouvoir,  sont au cœur des tensions politiques en Centrafrique

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Les élections de 2025, verrouillées par le pouvoir,  sont au cœur des tensions politiques en Centrafrique

Les élections de 2025, verrouillées par le pouvoir, sont au cœur des tensions politiques en Centrafrique
Le Président putschiste Touadera en campagne électorale en 2020

 

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Le président Faustin-Archange Touadéra, au pouvoir depuis 2016, se prépare à briguer un troisième mandat controversé en Centrafrique, alors que le pays s’apprête à vivre une année électorale décisive en 2025.

 

En effet, la République centrafricaine organisera en juillet 2025 ses premières élections locales depuis l’indépendance. Les dernières tentatives remontant à 1986 s’étant arrêtées au premier tour. Ce scrutin historique sera suivi en décembre par des élections présidentielle et législatives particulièrement sensibles.

 

Martin Ziguélé, président du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) et porte-parole du Bloc républicain pour la défense de la constitution du 30 mars 2016, exprime ses vives inquiétudes quant à l’organisation de ces élections de 2025. Il dénonce notamment la modification constitutionnelle qui a permis au président Touadéra de se représenter, changement obtenu selon lui “avec l’aide des mercenaires russes du groupe Wagner et du Président russe Poutine”.

 

Le contexte électoral est d’autant plus tendu que la nouvelle constitution introduit le concept controversé de “centrafricanité d’origine”, exigeant que les candidats à la présidence soient nés de parents centrafricains. Une disposition particulièrement problématique dans un pays où l’état civil était quasi inexistant avant l’indépendance de 1960.

 

L’Autorité Nationale des Élections (ANE), critiquée par l’opposition comme étant “un appendice du pouvoir”, devra organiser ces scrutins dans un pays où l’insécurité persiste, notamment dans les zones rurales où des affrontements armés continuent d’être signalés.

 

Face à cette situation, le Bloc républicain pour la défense de la constitution de 2016, une coalition de l’opposition, exige l’ouverture d’un dialogue politique national, condition sine qua non pour garantir des élections véritablement inclusives. “Nous ne demandons pas des faveurs, nous demandons un juge impartial”, insiste Martin Ziguélé, citant en exemple les récentes transitions démocratiques au Ghana et au Sénégal.

 

La communauté internationale, notamment les Nations Unies présentes dans le pays, est appelée à jouer un rôle décisif pour garantir la transparence et l’inclusivité du processus électoral. L’enjeu est de taille : éviter que ces élections ne deviennent, selon les termes de l’opposition, “des élections en trompe-l’œil” qui ne serviraient qu’à “cocher des cases” pour la communauté internationale.

 

Dans un pays classé 180e sur 190 à l’indice de développement humain, où plus de deux tiers de la population vit sous le seuil de pauvreté, l’organisation d’élections transparentes et inclusives représente un défi majeur pour la consolidation démocratique et la stabilité future de la Centrafrique.​​​​​​​​​​​​​​​​

 

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Parti socialiste centrafricain : Marcel Djimassé s’accroche sous couvert de démocratie

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Parti socialiste centrafricain : Marcel Djimassé  s’accroche sous couvert de démocratie

 

Monsieur Marcel Djimassé, ministre de la Fonction publique de Centrafrique habillé en costume devant son téléphone portable. Il porte ses verres progressives FB_IMG_1708372228235 Guide normatif des emplois : Une réforme radicale pour les fonctionnaires en RCA

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Marcel Djimassé, ministre de la Fonction publique et premier secrétaire du Parti socialiste centrafricain, a organisé une comédie grotesque à Bangui : un prétendu “premier congrès ordinaire” de son micro-parti, une coquille vide qu’il a gonflée avec sa famille et ses copains pour jouer les démocrates. Reconduit à la tête de cette structure fantôme, il pavane, satisfait, au micro de la radio Centrafrique  : “Une tension qui tombe”, ose-t-il dire, comme si quelqu’un doutait de l’issue de ce cirque. Derrière les mots ronflants :  renouvellement des organes, souffle démocratique, c’est une comédie pathétique, une de plus, pour s’accrocher à son poste et lécher les bottes de Faustin Archange Touadéra.

 

Ce congrès ? Un bidule monté de toutes pièces. Marcel Djimassé a enrôlé ses proches, ses cousins, ses obligés, et hop, voilà un “vote” qui le reconduit en grande pompe. Qui croit à ce divertissement ? Personne. En Centrafrique, tout le monde sait que ces micro-partis ne sont que des échoppes à louer au plus offrant,  ici, la coalition Béoko, machine à applaudir Touadéra. “Jeu démocratique”, dit-il ? Plutôt un jeu de dupes. Les organes du parti ,  Secrétariat, Conseil, Cour juridique,  sont des coquilles remplies de fidèles qui ne bronchent pas. Le but ? Soutenir le président-dictateur à vie, point barre. Pas de programme, pas d’ambition pour la députation ou la présidentielle,  juste un strapontin assuré pour Marcel Djimassé au ministère, tant qu’il chante la bonne chanson.

 

Et quelle chanson ! “On soutient Touadéra”, voilà la seule note que ce parti sait jouer. Marcel Djimassé n’est pas là pour les Centrafricains, ni pour le socialisme,  il est là pour pérenniser son fauteuil, son salaire, ses privilèges. Ce congrès n’est qu’un alibi, une structure bidon pour crier “vive le chef” et s’assurer que le chef, reconnaissant, garde son toutou en place. Les félicitations des invités ? Des copains bien briefés, pas des témoins d’un miracle démocratique. C’est du théâtre à deux sous, une comédie tellement usée qu’elle fatigue tout le monde, sauf ceux qui en profitent.

 

Le pire, c’est que Marcel Djimassé n’est pas seul dans cette hypocrisie. Prenez Thierry Kamach, ministre de l’Environnement, moitié syrien par son père, moitié centrafricain par sa mère. La nouvelle constitution de Touadéra exige une “souche centrafricaine” pour les hauts postes, mais Kamach est toujours là, bien assis. Son parti ? Même cirque : un congrès bidon, un soutien aveugle à Touadéra, et puis rien. Dimassé, Kamash, même combat : des micro-partis pour faire semblant, des ministres qui s’accrochent en rampant devant le pouvoir. La musique est connue, usée jusqu’à la corde, et elle ne change pas : “Touadéra 2025”.

 

Les Centrafricains, eux, n’en peuvent plus de cette comédie hantée. Marcel Djimassé peut se gargariser de sa “petite réussite”, mais c’est une grande honte. Un ministre qui ne sert qu’à applaudir, un parti qui ne sert qu’à soutenir – voilà le visage du Parti socialiste sous sa coupe. Une coquille vide pour un homme vide, au service d’un régime qui n’a rien à offrir. Pathétique.

 

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Russie-Afrique : bilan d’une illusion

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Russie-Afrique : bilan d’une illusion

 

Russie-Afrique : bilan d’une illusion
Poutine et Touadera à Moscou, le 15 janvier 2025

 

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Depuis le 4 mars 2025, le vice-ministre de la Défense de la Russie, le général Evkurov multiplie les interventions au sein de ses partenaires africains pour tenter de rétablir l’ordre. Malgré la présence russe, l’insécurité augmente en Afrique et affecte le développement du continent.

 

C’est en 2017 que l’histoire récente de la Russie en Afrique débute. Par le biais de sa société militaire privée Wagner (devenue Africa Corps) et avec le soutien de milices locales, la Russie renverse le gouvernement officiel libyen. À la même année, Wagner intervient également au Soudan, et développe peu à peu ses activités dans d’autres pays africains comme en République Centrafricaine (RCA). Pour financer la sécurisation de leur territoire par la milice russe, les gouvernements de ces pays ont alloué l’accès à leurs ressources stratégiques. En Libye, Wagner dispose de l’exploitation pétrolière tandis qu’en RCA, le Prédisent Touadéra cède une partie de ses diamants à son partenaire russe.

Plus récemment, après leurs coups d’État successifs, le Mali (2021), le Burkina Faso (2022) et le Niger (2023) ont également donné leur confiance à la Russie pour assurer leur sécurité nationale. À eux trois, ces pays constituent l’épicentre du djihadisme mondial, notamment dans la zone des trois frontières. Ainsi, à l’instar de ses services proposés en Libye, au Soudan et en RCA, Wagner s’est engagé dans la lutte contre le terrorisme dans la région.

 

Toutefois, les actuelles visites de travail du néral Evkurov au Mali, en Guinée-Équatoriale et en RCA témoignent de la nécessité de reprendre la situation sécuritaire en main.

 

La Russie : un partenaire opportuniste et contre-productif 

 

Depuis les coups d’État des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), l’insécurité a atteint des records. Selon les chiffres de l’ACLED, 7 620 individus sont décédés du djihadisme durant les six premiers mois de 2024, soit une augmentation de 37 % par rapport à la même période en 2022. Outre la mort de milliers de personnes, cette violence endémique se répercute sur le développement économique de la sous-région. L’agriculture et le tourisme sont rendus impossibles par les attaques terroristes, renforçant ainsi l’insécurité alimentaire. Ainsi, non seulement Wagner, ne parvient pas à sécuriser la région, mais, de surcroît, elle alimente la détérioration des conditions de vie des pays africains dans lesquelles ses mercenaires sont déployés.

Face à cette insécurité, la Russie profite de son éviction de la Syrie pour recycler son matériel militaire syrien et pouvoir l’utiliser en Afrique. En conséquence, la Libye est devenue une plateforme de transit pour l’armement russe en Afrique. Cette dynamique révèle la perte croissante de souveraineté des États africains alliés à la Russie. En atteste les pays de l’AES, confiants leur sécurité, une fonction régalienne et souveraine, à une organisation militaire étrangère. Celle-ci accorde plus d’intérêt à l’exploitation des ressources africaines qu’à la protection des territoires africains.

En Syrie, la Russie a démontré son incapacité à honorer pleinement ses partenariats internationaux. En période de trouble, la Russie n’a pas soutenu son allié Bachar Al-Assad et à même entamer des discussions avec ses bourreaux du groupe djihadistes Hayat Tahrir al-Cham (HTC). La Russie n’a pas de scrupule à revenir sur ses accords pour préserver ses intérêts à savoir l’accès aux mers chaudes et aux ressources, indispensables au financement de la guerre en Ukraine. À ce titre, l’endiguement de la guerre en Ukraine est en partie responsable de la dégradation sécuritaire en Afrique. Plus la guerre russo-ukrainienne dure, plus la Russie exploite en profondeur les ressources africaines afin de financer son effort de guerre.

 

Si la Russie est d’abord apparue comme un acteur providentiel en Afrique, elle est aujourd’hui rattrapée par sa réalité. Présentée comme le fruit de l’histoire, les liens Russie-Afrique sont seulement un moyen de financement pour une économie russe en quête de main-d’œuvre et ostensiblement tournée vers la guerre….

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Enquête exclusive : dans les coulisses de la marche des chefs des quartiers pour le troisième mandat de Touadera à Bangui

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Enquête exclusive : dans les coulisses des marches du troisième mandat de Touadera

 

Chefs de quartier et de groupe de Bangui, Bimbo et Bégoua lors d'une marche avec une banderole de soutien à Faustin Archange Touadéra pour un troisième mandat.
Les chefs de groupes et des quartier de Bangui, Bimbo et Bégoua participent à une marche téléguidée de soutien pour le troisième mandat pour Touadera.

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Le 12 mars 2025, une prétendue mobilisation populaire en faveur du troisième mandat de Touadera a eu lieu dans la capitale centrafricaine. En réalité, pour ceux qui connaissent bien le rouage, il s’agit d’une mise en scène organisée par Faustin-Archange Touadéra, dans une manœuvre cynique visant à légitimer son ambition d’un troisième mandat. Toutefois, les Centrafricains ne sont plus dupes : ils observent, impuissants, les agissements du président Baba Kongoboro et de son entourage.

 

Une mise en scène révélatrice : les détails d’une journée controversée

 

Revenons sur cette journée honteuse du 12 mars 2025. Les maires de différents arrondissements de Bangui, Bimbo et Bégoua reçoivent un ordre clair  du ministère de l’administration du territoire : convoquer,  oui, convoquer urgemment, pas inviter,  tous les chefs de quartier et de groupement à une séance du travail avec le chef de l’État Baba Kongoboro. Pas de choix, pas d’explication. Une obligation, signée par un président qui se prend pour un monarque absolu. Ces chefs des quartiers de Bangui, souvent des figures respectées dans leurs communautés, sont sommés de se présenter au centre administratif, avenue Barthélemy-Boganda. On leur parle vaguement d’un “message d’urgence du Président ” à transmettre. Et les chefs, de leur côté, ont enfilé leurs costumes, prennent leurs cannes, et partent, sans savoir qu’ils marchent droit dans un piège du pouvoir.

 

Et quel piège ! Une fois sur place, tous les chefs des quartiers présents sont traités comme du bétail, comme des moutons. Pas de transport, pas de respect : on les force à marcher à pied, sous un soleil écrasant, sur des kilomètres sur l’avenue Barthelemy Boganda. Ils passent devant la direction générale de la Télécel, suivi du rondpoint zéro, puis devant la mairie, le Trésor public, et s’arrêtent devant le Palais de la Renaissance, où Touadéra, tel un metteur en scène pervers, les attend. Là, on leur tend un mémorandum déjà rédigé, une feuille insultante qu’ils n’ont ni écrite ni approuvée. Les chefs, abasourdis, n’ont pas le temps de protester : on leur ordonne de le remettre au président. Le Président, sans la honte de sa vie, tend sa main et récupère ce mémorandum soi-disant des chefs des quartiers de Bangui.

 

Mais Touadéra ne s’arrête pas à cette mise en scène pathétique. Il dégaine 3,5 millions de francs CFA,  de l’argent sale, arraché au peuple ou fourni par ses mercenaires de Wagner – et le distribue comme une aumône. Résultat ? Chaque chef repart avec 4 500 francs CFA, une somme misérable pour deux kilomètres de marche forcée et une dignité piétinée. En rentrant, ils allument la radio et tombent des nues : les médias, aux ordres du régime, claironnent que ces mêmes chefs ont “manifesté leur soutien” et “supplié” Touadéra de briguer un troisième mandat. Une aberration ! “Quelle est cette sorcellerie ?” s’écrient-ils, furieux et trahis.

 

Un clan de profiteurs et de lâches

 

Touadéra ne fait pas cela seul. Autour de lui, un clan de profiteurs se gave sur le dos d’un peuple exsangue. Ces vautours, ministres corrompus, conseillers serviles et hommes de main, savent que leur survie dépend de la pérennité de ce régime pourri. Mais même parmi eux, la honte ronge certains. Des proches du président, écœurés par ces bassesses, murmurent leur dégoût dans l’ombre. Ils voient un homme prêt à tout – mensonges, intimidations, pots-de-vin – pour s’accrocher au trône. Pourtant, ils se taisent, complices par lâcheté, otages d’un système qu’ils abhorrent mais dont ils profitent.

 

Et que dire des mercenaires de Wagner, ces vautours étrangers qui pillent les mines centrafricaines pendant que Touadéra joue au marionnettiste ?

 

Ce sont eux qui financent cette comédie , eux qui arment la répression, eux qui garantissent que le despote reste en place. Touadéra n’est plus un président : c’est une marionnette, un pion dans un jeu géopolitique sordide, sacrifiant son pays pour une poignée de roubles russe.

 

Une manipulation qui pue la dictature

 

Cette “mobilisation” n’est pas un simple dérapage : c’est une insulte calculée, une preuve éclatante que Touadéra méprise son peuple. Il sait que personne ne veut de son troisième mandat. Les Centrafricains :  des vieillards aux nourrissons,  comprennent qu’il manipule, qu’il triche, qu’il achète les consciences avec des miettes. Mais il s’en moque.

 

Rappelons que depuis 2022, quand la courageuse Professeure Danièle Darlan et la Cour constitutionnelle ont osé dire non à ses rêves de monarchie, il a montré son vrai visage. Avec Wagner, il a écrasé la justice, limogé les juges, réécrit la Constitution comme un vulgaire brouillon à son service. Aujourd’hui, il parade, sûr de son impunité, drapé dans une légitimité factice.

 

Pourquoi fait-il cela ?

 

Parce qu’il n’a plus rien d’un leader. Touadéra est un tyran mesquin, un homme terrorisé à l’idée de perdre son palais, ses privilèges, ses valets. Il manipule parce qu’il n’a plus d’idées, plus de vision, plus de respect. Il achète les chefs de quartier pour 4 500 francs, mais il ne peut pas acheter la colère d’un peuple qui le vomit. Chaque billet distribué, chaque mensonge diffusé à la radio est une gifle au visage des Centrafricains.

 

Un peuple trahi, une nation en danger

 

Les chefs de quartier, eux, ne décolèrent pas. Ils ont été utilisés, ridiculisés, transformés en pantins pour une cause qu’ils rejettent. Leur indignation est partagée par des millions de citoyens qui assistent, impuissants, à la dérive d’un pays livré à un clan cupide. Touadéra croit peut-être que ses combines tiendront encore. Il se trompe. La République centrafricaine ne mérite pas ce despote arrogant, ce roi autoproclamé qui traite ses sujets comme des moutons. Chaque pas de cette marche forcée, chaque franc distribué, chaque mot mensonger à la radio creuse un peu plus le fossé entre lui et son peuple. Jusqu’à quand tiendra cette dictature de pacotille ? Jusqu’à quand les Centrafricains toléreront-ils ce cirque indigne ?

 

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Détournement de fonds au sein du Comité islamique, tension autour des 19,5 millions CFA destinés au Ramadan

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Détournement de fonds au sein du Comité islamique, tension autour des 19,5 millions CFA destinés au Ramadan

 

Détournement de fonds au sein du Comité islamique, tension autour des 19,5 millions CFA destinés au Ramadan
Ahmat Deleric Rator

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 l’atmosphère est tendu depuis la semaine dernière au siège du Comité islamique de Centrafrique à Bangui. En effet, une affaire de détournement de 19,5 millions de francs CFA, destinée à la cérémonie officielle de rupture du jeune organisé au palais de la Renaissance, provoque des remous au sein de la communauté musulmane.

 

Le président du Comité islamique, Rator  Ahamat Deleris, se retrouve au cœur d’un scandale impliquant plusieurs figures de la communauté musulmane.

 

Tout a commencé par un appel simple du Président Faustin-Archange Touadera alias Baba Kongoboro au Président du comité islamique, Rator  Ahamat Deleris.  L’homme voudrais simplement s’assurer que les 19,5 millions de francs CFA qu’il a décaissé pour la cérémonie officielle de rupture du jeune, et qui devrait être  organisé au palais de la Renaissance, sont bel et bien reçus par le comité islamique.

 

Rappelons que cette importante somme, que Baba Kongoboro avait confié à Amine Baraka, chargé de mission du Comité islamique, et à Malam Abakar Ousmane, conseiller économique et social, n’est finalement pas arrivée à la destination comme prévue.

 

Cependant, après le coup de fil de Kongoboro, Rator, surpris, a compris que lui et les autres membres du comité ont été bien roulés dans la farine. Non seulement qu’ils n’ont pas été informé de la réception de cette somme, mais les deux mafieux ont disparu avec l’argent.

 

Face à cette situation, une réunion de crise a été organisée le jeudi 13 mars 2025 pour exiger des explications. La tension était palpable. De nombreux membres du Comité islamique ont exprimé leur mécontentement, accusant Amine Baraka et Malam Abakar Ousmane d’avoir fait disparaître l’argent.

 

Les imams, eux, étaient particulièrement remontés. Ils considèrent que les fonds devaient être redistribués aux mosquées affiliées au Comité islamique, comme cela avait toujours été le cas par le passé. Leur frustration s’est accentuée en apprenant que l’argent avait mystérieusement disparu avant même d’atteindre les comptes du Comité.

 

Et ce n’est pas tout! Voilà l’intervention surprise d’un autre mafieux, monsieur Sani Yalo. Bien qu’il ne fasse pas partie du Comité islamique, Sani Yalo, président du Conseil d’administration du Bureau d’Affrètement Routier Centrafricain (BARC), s’est lui aussi immiscé dans l’affaire. Connu pour son influence et son rôle de “parrain” dans plusieurs cercles de pouvoir, il a exigé que l’argent soit retrouvé et remis aux mosquées.

 

Toutefois, le Comité islamique se retrouve à un pas du bord de l’implosion. La réunion du 13 mars, censée trouver une issue à la crise, s’est transformée en un affrontement direct. Moctar et d’autres leaders de la communauté musulmane ont réclamé la démission immédiate d’Amine Baraka et de Malam Abakar Ousmane. Pour eux, il est inacceptable que des fonds destinés à une cérémonie religieuse aient été aussi facilement détournés sans que personne ne puisse donner d’explication.

 

Pendant ce temps, Rator, fragilisé, a tenté de sauver les apparences. Il a distribué les invitations pour la cérémonie de rupture du jeûne au Palais, mais sans les fonds nécessaires à son organisation. Cette situation chaotique a renforcé l’impression d’un Comité islamique miné par des luttes d’intérêts et une gestion opaque.

Les tensions restent vives. Si aucune solution n’est trouvée rapidement, la chute de Rator semble inévitable….

 

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De la Constitution au chaos : comment les faux amis intellectuels de Touadéra, réunis au sein du club  think tank,  défilent les fesses en l’air

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De la Constitution au chaos : comment les faux amis intellectuels de Touadéra, réunis au sein du club  think tank,  défilent les fesses en l’air

 

De la Constitution au chaos : comment les faux amis intellectuels de Touadéra, réunis au sein du club think tank, défilent les fesses en l’air
Alain Lamessi , assistant à l’université de Bangui, actuel directeur de cabinet au ministère des affaires étrangères

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

Dans un pays où la démocratie devrait être un idéal à chérir, un groupe de soi-disant « intellectuels » s’est rassemblé sous la bannière ronflante des « Amis de Faustin Archange Touadéra », un think tank autoproclamé de réflexion, d’analyse et de proposition. Mais ne vous y trompez pas : derrière les titres pompeux et les CV gonflés à l’hélium, ce n’est qu’une bande de profiteurs, de voyous déguisés en costumes d’ambassadeurs et de professeurs, prêts à vendre leur dignité pour une bouchée de pain. Examinons cette farce grotesque et criminelle qui gangrène la République centrafricaine, et au-delà, inspire des craintes sur ce que devient le continent africain sous des régimes dictatoriaux impitoyables.

 

Une liste de titres bidons pour une crédibilité usurpée

 

Regardez cette coordination  de ces chercher à manger : Pr. Alain Lamessi, ambassadeur et directeur de cabinet ; Pr. Silla Semballa, vice-recteur ; Pr. Michel Koyt, ancien ministre ; et j’en passe. Des « professeurs », des « diplomates », des « géologues »… Mais qui sont vraiment ces gens ? Des assistants à peine sortis d’un master 2 se pavanent avec des titres de professeurs comme on distribue des bonbons dans une cour d’école. En République centrafricaine, devenir professeur semble aussi facile que d’acheter un diplôme au marché noir. Et ambassadeur ? Un simple chef de cabinet se voit affublé de ce titre sans même avoir mis les pieds dans une chancellerie digne de ce nom. Quant à Housseini Hamadou, « collecteur de diamants », on se demande si c’est une blague ou une confession ouverte de pillage des ressources nationales.

 

Ces individus, qui se drapent dans des qualificatifs ronflants :  « géo-stratège », « expert-comptable », « sociologue »,  ne sont rien d’autre que des opportunistes. Ils sautent de branche en branche, comme des macaques affamés, pour grappiller ce qu’ils peuvent dans les poches d’un régime qui pue la corruption et la trahison. Où sont leurs thèses ? Où sont leurs travaux de recherche ? Où est leur contribution à la société ? Nulle part. Ce ne sont pas des intellectuels, ce sont des rapaces affamées.

 

Une dictature à la Poutine : criminelle et sans vergogne

 

Ce qui se passe sous nos yeux dépasse l’entendement. Faustin Archange Touadéra, qui a prêté serment deux fois sur la Constitution du 30 mars 2016, avait juré de respecter la limitation des mandats. Il l’a dit lui-même, dans les médias, face aux journalistes : « Nous consolidons les institutions, je respecterai la loi ». Des mots clairs, sortis de sa propre bouche. Mais aujourd’hui, où en est-on ? Ce président, autrefois perçu comme un homme de parole, s’est laissé encercler par une clique de charognards qui l’encouragent à piétiner ses engagements et à instaurer une dictature du type Corée du nord , inspirée du modèle russe de Poutine :  un système où la violence, la répression et la criminalité organisée règnent en maîtres.

 

Comparée aux dictatures occidentales comme au Cameroun ou au Congo ou encore au Gabon, qui conservent au moins une façade de retenue, cette version importée de Moscou est d’une sauvagerie sans nom. Et qui sont les complices de ce désastre ? Ces « amis », ces prétendus conseillers,  des ministres, des diplomates, des magistrats,  qui auraient dû guider Touadéra vers le respect de la Constitution. Au lieu de cela, ils ont vendu leur âme pour des privilèges, des postes et des miettes de pouvoir. Ils se goinfrent pendant que le peuple souffre sous le joug d’un régime pourri jusqu’à la moelle.

 

Des professeurs de pacotille au service d’un régime malade

 

Quel type de professeur cautionne une telle infamie ? Des professeurs « rapaces », des professeurs « qui tournent les fesses en l’air ». Ces individus n’ont ni la rigueur académique ni l’intégrité morale pour mériter ce titre. Dans quel pays un assistant sans doctorat devient-il professeur du jour au lendemain ? Dans quel pays un collecteur de diamants devient-il trésorier général d’un think tank ? Dans quel pays un géologue sans envergure se mue-t-il en conseiller stratégique à la présidence ? Un pays malade, voilà la réponse. Un pays où les élites, au lieu de protéger la nation, se vautrent dans la fange et se battent pour les restes comme des hyènes.

 

Et que dire de leur mission autoproclamée ? Réfléchir ? Analyser ? Proposer ? Quelle plaisanterie ! Leur seule réflexion est de savoir comment remplir leurs poches. Leur seule analyse est de calculer combien de temps ils peuvent encore exploiter le peuple avant que tout ne s’effondre. Et leurs propositions ? Soutenir un président qui trahit ses promesses et entraîne le pays dans une spirale de violence et de misère.

 

Un jugement inéluctable

 

Tôt ou tard, ces voyous devront rendre des comptes. Comme l’a dit un compatriote, ils seront jugés – par l’histoire, par le peuple, par la justice divine s’il le faut. Ils peuvent se cacher derrière leurs titres bidons et leurs clubs de fanfarons, mais la vérité éclatera. Ces « Amis de Faustin Archange Touadéra » ne sont pas des amis du peuple centrafricain. Ce sont des ennemis, des traîtres, des parasites qui profitent de la dictature pour s’en mettre plein les poches pendant que le pays sombre.

 

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Rectification : Mise au point sur l’arrestation d’Abakar Mahamat et de son épouse par les policiers de l’OCRB

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Rectification : Mise au point sur l’arrestation d’Abakar Mahamat et de son épouse par les policiers de l’OCRB

 

Rectification : Mise au point sur l’arrestation d’Abakar Mahamat et de son épouse par les policiers de l’OCRB
Monsieur Mahamat Abakar, ancien directeur de trésor, et son épouse Sallé, colonel de la douane centrafricaine

 

Chers lecteurs,

Dans un article publié le 13 mars 2025, intitulé « Centrafrique : le directeur général adjoint de la BICIC et son épouse ainsi que leur fils arrêtés », nous avons publié des informations inexactes sur la fonction d’Abakar Mahamat. Nous présentons nos excuses pour cette erreur et rectifions les faits ci-dessous avec les informations vérifiées auprès des différentes sources.

 

      1. Abakar Mahamat n’est pas le directeur général adjoint de la Banque Sahelo-Saharienne pour l’Investissement et le Commerce (BICIC), comme nous l’avions indiqué. En réalité, il est coordinateur du projet AGIR, un programme financé par la Banque mondiale et rattaché au ministère centrafricain des Finances et du Budget. Ancien directeur général du Trésor public et inspecteur principal du Trésor, il a été arrêté à son bureau le mardi 11 mars 2025 par l’Office Central pour la Répression du Banditisme (OCRB), où il est toujours détenu.

 

Le lendemain, mercredi 12 mars 2025, son épouse, Mme Zara Salé Djidalbaye, colonel de la douane centrafricaine, s’est rendue à l’OCRB pour lui rendre visite, accompagnée de leur fils, Salé Abakar. Sur place, Mme Zara Salé Djidalbaye a été arrêtée, et leur fils a été victime de mauvais traitements. Elle a été libérée le jeudi 13 mars après deux jours de détention, tandis que Salé Abakar a été relâché dès le mercredi 12 mars. M. Abakar Mahamat reste, quant à lui, en détention à l’OCRB.

 

Selon des informations recueillies auprès de sources proches du dossier, l’arrestation de M. Abakar Mahamat est directement liée à l’affaire de l’ancien ministre Armel Sayo, arrêté il y a deux mois à Douala, au Cameroun, pour des soupçons de tentative de déstabilisation du pouvoir centrafricain. Les autorités soupçonnent M. Abakar Mahamat d’avoir eu des liens avec Sayo, ce qui aurait motivé son interpellation, ainsi que celle de son épouse. Ces arrestations s’inscrivent dans une vague plus large visant l’entourage de l’ancien ministre, incluant des membres de sa famille et d’anciens collaborateurs.

Une enquête exclusive est en cours sur cette histoire de monsieur Abakar Mahamat.

 

Nous continuons de suivre cette affaire et vous tiendrons informés de son évolution.

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Boromata: à quoi joue Wagner avec ses milices d’autodéfense ?

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Boromata: à quoi joue Wagner avec ses milices d’autodéfense ?

 

Le brassard de la nouvelle milice autodéfense de Boromata, communément appelé Mamoune

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Les Centrafricains se posent une question : à quoi sert la milice d’autodéfense créée par les mercenaires russes de Wagner à Boromata ? Cette interrogation, qui résonne dans les esprits de chaque habitant de Boromata, reflète un mélange de frustration et d’incompréhension face aux agissements du groupe paramilitaire russe.

 

En effet, à Boromata, à l’extrême nord-est de la République centrafricaine, les habitants se grattent la tête face à une énigme qui les dépasse : à quoi sert la milice d’autodéfense montée de toutes pièces par les mercenaires russes du groupe  Wagner ? Dans cette ville où l’insécurité est permanente, la question n’a rien de futile. Il y’a près d’un mois, le groupe Wagner a recruté 85 jeunes de Boromata, leur a mis des armes entre les mains et les a lancés dans le vide, comme s’il suffisait d’un fusil pour chasser les bandits. Mais derrière cette comédie, le doute s’installe : est-ce vraiment pour protéger la population, ou y a-t-il autre chose en jeu ?

 

Ce n’est pas une première pour Wagner. Ailleurs dans le pays, ils ont déjà semé des milices aux noms évocateurs : “Wagner-Ti-Azandé” à Zémio, “Russe Noire” du côté de Bambari et Bria. À Boromata, rebelote avec une nouvelle “Russe Noire”. Le scénario est rodé : on arme des volontaires, on leur donne un titre, et on les laisse se débrouiller. Sauf qu’ici, ça ne prend pas. La population, épuisée par les braquages, les coupeurs de route et les violences quotidiennes, ne voit aucun changement. Alors, à quoi bon ?

 

À Boromata, sortir de chez soi relève du pari. Aller chercher de l’eau dans la brousse – souvent la même que celle des troupeaux – expose à des agressions: vols, viols, voire pire. Sur les chemins, les coupeurs de route guettent, prêts à frapper. Dans ce chaos, une milice pourrait sembler une lueur d’espoir. Mais celle-ci, sans formation ni moyens, ressemble à un sparadrap sur une plaie béante. Comment ces 85 jeunes, sans véhicules ni soutien logistique, pourraient-ils affronter des criminels mobiles et aguerris à 25 ou 30 kilomètres de là ? La réponse est simple : ils ne peuvent pas.

 

Devant cette impuissance, les habitants réclament autre chose. Ils veulent les Forces armées centrafricaines (FACA) et les forces de sécurité intérieure, avec du matériel et une vraie stratégie pour sécuriser la ville et ses environs, jusqu’aux villages comme Gordile ou Ouandja. Une milice sans ressources, disent-ils, c’est une illusion qui ne fait que prolonger leur calvaire.

 

Le problème, c’est que Wagner persiste. Armer des jeunes et les envoyer au front sans préparation ni appui, ça revient à les sacrifier. Pour beaucoup, cette tactique sent le bricolage, voire le cynisme. Les milices poussent comme des champignons, mais l’insécurité reste intacte. Alors, à quoi sert ce manège ? À donner l’impression d’agir, peut-être, pendant que les vrais enjeux – sécuritaires ou autres,  échappent encore aux principaux concernés : les habitants de Boromata, qui ne demandent qu’à vivre en paix.

 

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Les raisons de la Tragique suicide d’un adjudant de l’armée de l’air à Bangui

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Tragique suicide d’un adjudant de l’armée de l’air à Bangui

 

Tragique suicide d’un adjudant de l’armée de l’air à Bangui
Les soldats de l’armée nationale (FACA) de retour après une marche d’entraînement

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Un drame a endeuillé la communauté militaire la semaine dernière à Bangui, en République centrafricaine. L’adjudant Constantin Mbombo Dallet, chef de poste à l’entrée de l’aéroport international Bangui M’Poko, s’est donné la mort vers 6h05 en se tirant une balle dans l’abdomen. Les raisons de cet acte désespéré demeurent pour l’heure inconnues, mais une enquête a été immédiatement ouverte par les autorités pour faire la lumière sur ce tragique événement.

 

Si les circonstances précises de cet acte odieux restent floues pour le moment, de nouvelles informations, recueillies par la rédaction du CNC au sein de l’armée et dans le quartier de l’adjudant, pointent vers une forte pression exercée sur lui, liée à des affaires d’argent et de promesses non honorées.

 

Toutefois, le corps de l’adjudant a été transporté quelques minutes après l’incident à la morgue de l’hôpital général de Bangui, où il repose. Ses collègues et proches, encore sous le choc, tentent de comprendre ce qui a pu pousser cet homme, connu pour son engagement dans ses fonctions, à commettre un tel geste. Mais au-delà de son professionnalisme apparent, des rumeurs circulent, expliquant que l’adjudant était empêtré dans des situations compromettantes.

 

Selon des témoignages recueillis au sein de l’armée, Constantin Mbombo Dallet aurait été impliqué dans une transaction douteuse avec une figure judiciaire, le « procureur  de la République » – dont l’identité exacte reste incertaine. Il lui aurait promis la vente d’une arme, une pratique qui, selon certaines sources militaires, ne lui était pas étrangère. L’adjudant aurait en effet eu pour habitude de subtiliser des armes à ses collègues pour les revendre. Dans ce cas précis, il aurait déjà encaissé l’argent du procureur sans jamais livrer l’arme promise, ce qui aurait généré une pression croissante sur lui.

 

Mais ce n’est pas tout. Des habitants de son quartier affirment que l’adjudant aurait également profité de sa position pour soutirer de l’argent à des jeunes, en leur promettant une intégration dans l’armée,  une promesse qu’il n’a jamais tenue. Ces accusations, bien que non confirmées officiellement, se répandent dans les conversations, tant au sein de l’armée que dans les rues de Bangui. Pris en étau entre ces engagements non respectés, l’adjudant aurait été submergé par une pression devenue insupportable, le conduisant à cet acte désespéré.

 

La gendarmerie nationale, dépêchée sur les lieux, a ouvert une enquête pour établir les faits. Les premières constatations confirment la thèse du suicide, mais les motivations exactes restent à éclaircir. Les autorités interrogent actuellement les collègues, les proches et d’éventuels témoins afin de retracer les événements ayant précédé le drame. Des militaires ont été vus près du corps peu après l’incident, alimentant les spéculations sur l’ampleur des tensions entourant l’adjudant.

 

Ce suicide tragique pose des questions sur les conditions de vie des militaires à Bangui, mais aussi sur les dérives possibles au sein de l’institution. Les rumeurs d’abus de pouvoir et de trafic d’armes jettent une lumière sur les pressions auxquelles certains soldats pourraient être confrontés, qu’elles soient externes ou auto-infligées. Des voix s’élèvent pour réclamer un meilleur suivi psychologique et un encadrement plus strict, afin de prévenir de telles issues.

 

La communauté militaire et les habitants de Bangui pleurent aujourd’hui la perte de Constantin Mbombo Dallet, qui laisse derrière lui une famille endeuillée et des collègues déconcertés. Ses funérailles sont prévues dans les prochains jours, une fois les investigations achevées. En attendant, ce drame continue d’alimenter les discussions, entre tristesse et indignation, sur fond d’appels à une réforme pour protéger ceux qui servent.

 

Les autorités espèrent que l’enquête en cours apportera des réponses claires sur les causes de cette tragédie et permettra d’éviter qu’elle ne se reproduise. Pour l’heure, le mystère plane encore sur les derniers jours de l’adjudant, entre rumeurs persistantes et douleur partagée….

 

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Journée mondiale contre la censure sur Internet : les enjeux de la liberté numérique en RCA

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Journée mondiale contre la censure sur Internet : les enjeux de la liberté numérique en RCA

 

Journée mondiale contre la censure sur Internet : les enjeux de la liberté numérique en RCA
L’actuel minisre de la communication, Maxime Balalou, également porte-parole du gouvernement

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Chaque 12 mars, le monde célèbre la Journée mondiale contre la censure sur Internet, une initiative de Reporters sans frontières (RSF) visant à dénoncer les restrictions à la liberté d’expression en ligne. En République centrafricaine, où l’accès à l’information reste un défi majeur, cette journée pose des interrogations sur l’état de la liberté numérique et les limites imposées à l’espace médiatique.

 

Un cadre juridique flou et une surveillance accrue

 

En RCA, la liberté de la presse et d’expression est garantie pourtant par la constitution depuis l’indépendance, mais dans les faits, la réalité est bien différente. Ces dernières années, plusieurs médias et activistes ont dénoncé des pratiques de censure, notamment à travers des coupures temporaires d’Internet ou des restrictions d’accès aux réseaux sociaux lors de périodes sensibles, comme les élections ou les crises politiques.

 

Les autorités justifient souvent ces interruptions par des raisons de sécurité nationale, évoquant la nécessité de lutter contre la désinformation et les discours de haine. Pourtant, ces mesures restent opaques et arbitraires, faute d’un cadre juridique clair. En l’absence d’une législation spécifique sur la régulation d’Internet, les décisions sont souvent prises au cas par cas, sans transparence.

 

Un paysage médiatique sous pression

 

Les journalistes et blogueurs sont particulièrement vulnérables aux pressions des autorités. Si certains médias internationaux parviennent à couvrir les réalités du pays, les journalistes centrafricains, eux, doivent composer avec des menaces et des intimidations. La censure ne se limite pas seulement aux blocages de sites ou aux restrictions d’accès comme pour le site de corbeaunews-centrafrique.org, elle passe aussi par des arrestations arbitraires et des pressions exercées sur les rédactions.

 

Les organes de régulation, comme le Haut Conseil de la Communication (HCC), ont plusieurs fois sanctionné des médias pour des publications jugées “contraires à l’ordre public”. Ces décisions, parfois perçues comme des outils de répression politique, contribuent à une autocensure généralisée, où les journalistes évitent certains sujets sensibles par crainte de représailles.

 

Les réseaux sociaux, une alternative sous surveillance

 

Avec un paysage médiatique sous tension, les réseaux sociaux sont devenus un espace d’expression privilégié pour de nombreux Centrafricains. Facebook, WhatsApp et Telegram permettent aux citoyens de partager des informations et de débattre des questions d’actualité. Toutefois, ces plateformes ne sont pas exemptes de surveillance.

 

Ces dernières années, des campagnes de désinformation ont été organisées, souvent attribuées à des groupes pro-gouvernementaux ou à des comptes fictifs de Wagner cherchant à influencer l’opinion publique. Des comptes critiques du pouvoir, tel que CorbeauNews   ont été signalés en masse et parfois suspendus, réduisant encore l’espace de liberté d’expression.

 

Un appel à des garanties pour la liberté numérique

 

À l’occasion de la Journée mondiale contre la censure sur Internet, plusieurs organisations de défense des droits humains rappellent l’importance d’un accès libre et équitable à l’information. La RCA, qui, selon le gouvernement,  s’engage officiellement en faveur de la démocratie et de la transparence, doit mettre en place des mécanismes garantissant la protection des journalistes et des citoyens en ligne.

 

L’instauration d’un cadre législatif clair, la fin des restrictions arbitraires sur Internet et la protection des lanceurs d’alerte sont des étapes essentielles pour assurer un véritable espace de liberté numérique en RCA. En l’absence de telles mesures, la liberté d’expression en ligne restera une illusion fragile, dépendante des intérêts politiques du moment….

 

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