Braquage en terrain hostile : le convoi de deux véhicules d’une ONG dans le Bamingui-Bangoran intercepté par des hommes armés

Publié le 27 avril 2024 , 5:05
Mis à jour le: 26 avril 2024 7:16 am

Braquage en terrain hostile : le convoi de deux véhicules d’une ONG dans Bamingui-Bangoran intercepté par des hommes armés

 

Véhicule humanitaires bloqués par les rebelles à Bakouma
Véhicule humanitaires bloqués par les rebelles à Bakouma. Photo CNC

 

 

Bangui, 28 avril 2024 (CNC)  

 Au crépuscule, sur une route isolée du corridor Ndélé – Birao, deux véhicules progressent prudemment à travers la préfecture de Bamingui-Bangoran, dans le nord-est de la République Centrafricaine. Soudain, l’inattendu se produit. Des hommes lourdement armés surgissent, barrant la route, sans visage ni identité connue. Selon les témoins, ces individus non identifiés, évoquant l’ombre des groupes armés locaux, se sont emparés des véhicules avec une précision glaciale.

 

Une rencontre imprévue.

 

Jeudi, 25 avril 2024, à 25 kilomètres de Ngarba, une localité située dans la préfecture de Bamingui-Bangoran, au nord-est de la République Centrafricaine, un convoi de deux véhicules transportant des membres d’une organisation non gouvernementale internationale a été brusquement arrêté et braqué par des hommes armés non identifiés.

“Nous ne savions pas quoi faire, les voir ainsi arriver, c’était comme si tout avait été calculé à l’avance”, raconte un témoin, la voix ébranlée par le souvenir encore frais. Sans violence ni effusion de sang, ces hommes non identifiés ont dépouillé les passagers de deux téléphones satellitaires Turaya, laissant les victimes traumatisées mais indemnes.

“Ils n’ont pas dit un mot, leur silence était plus terrifiant que des cris”, ajoute un autre.

 

Un rappel de la complexité de l’aide humanitaire

 

Cet incident met en lumière les risques inhérents aux opérations humanitaires dans des zones instables. Il rappelle également l’importance cruciale de la sécurité des communications pour le personnel sur le terrain. Sans leurs Turaya, les capacités de l’ONGI à coordonner les secours et à assurer la sécurité de ses équipes sont considérablement réduites.

 

Un récit de survie et d’incertitude.

 

Ce récit n’est pas seulement celui d’un vol matériel; il parle d’une rencontre avec l’inconnu, dans une région où la tranquillité semble être une relique du passé. Les témoins, bien que physiquement intacts, portent avec eux le poids de cette confrontation silencieuse, une épreuve qui remet en question leur sentiment de sécurité et d’appartenance à ce coin du monde.

 

Les échos d’une menace voilée

 

Les conséquences de cet incident vont au-delà des pertes matérielles. Elles résonnent dans les couloirs de l’aide humanitaire et parmi ceux qui cherchent à comprendre la dynamique complexe des zones en proie à des tensions incessantes. Comment protéger ceux qui traversent ces régions? Quelles mesures peuvent être envisagées pour prévenir de telles rencontres avec l’incertitude?

 

Dans le récit de ce braquage, les silhouettes anonymes rappellent une vérité souvent oubliée : dans les recoins les plus reculés et les plus troublés de la République centrafricaine, l’inattendu n’est jamais loin. Pour ceux qui ont vécu cet événement, la route devant eux est désormais pavée de prudence, leurs yeux scrutant l’horizon, à l’affût des ombres qui pourraient à nouveau émerger.

 

Par Moïse Banafio

 

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