13.4 C
Afrique du Sud
mardi, 14 mai 2024
Accueil Blog Page 432

Centrafrique : faut-il amnistier pour guérir?

AUTOUR DU MONDE – Derrière le discours officiel, les autorités centrafricaines n’ont d’autre choix que de se rapprocher des leaders des milices pour trouver une solution à la crise.

 

 

L’argument est connu : on ne négocie pas avec “ceux qui ont du sang sur les mains”. La paix, pourtant, se conclut toujours avec ses ennemis, fussent-ils épouvantables. C’est bien sur ce scénario que travaillent les dirigeants de l’Union africaine. La présidente centrafricaine, Catherine Samba­-Panza, a beau dire qu’il n’est pas question de frayer avec des criminels, la plupart de ses interlocuteurs, parrains et créanciers lui conseillent un peu plus de réalisme. Afin que, dès le 21 juillet à Brazzaville, capitale du maître congolais Denis Sassou Nguesso­, les chefs des terribles milices qui endeuillent la Centrafrique se retrouvent.

On évoque même dans les coulisses des chancelleries concernées des noms qui donnent des sueurs froides : Levy Yakété, coordinateur des milices chrétiennes anti-Balaka, Noureddine Adam, sinistre patron des services de sécurité du temps où les Séléka régnaient sur Bangui. Tous deux sanctionnés par le Conseil de sécurité des Nations unies et sous enquête de la Cour pénale internationale. Il est probable que les organisateurs de cette nouvelle étape du conflit débauchent des négociateurs de moindre calibre. Mais ils n’auront sans doute pas le poids qui engage leurs commanditaires respectifs, les deux ex-présidents déchus Michel Djotodia et François Bozizé, responsables autant l’un que l’autre d’avoir emmené leur pays jusqu’au bord d’un génocide.

À Paris, le ministère de la Défense, qui pilote l’opération Sangaris des forces françaises, a longtemps souhaité que le Quai d’Orsay s’active davantage pour favoriser un début de normalisation. En face, le camp des diplomates estimait que seul un retour à la sécurité permettait d’envisager un processus politique maîtrisé. Aujourd’hui, Laurent Fabius n’est pas mécontent de voir que les choses avancent. Son directeur Afrique, Jean-Christophe ­Belliard, était à Addis-Abeba, siège de l’Union africaine, en début de semaine. Il a pu constater les efforts des protagonistes, des voisins et même de la communauté internationale.

100 millions pour acheter la paix

La Banque africaine de développement, le FMI et l’Union européenne viennent de débloquer près de 100 millions d’euros pour que l’État centrafricain et ses fonctionnaires retrouvent un semblant de normalité. À condition que la réconciliation promise par Mme Samba-Panza s’amorce. À Brazzaville, les musulmans exigeront sans doute que leurs droits soient reconnus et qu’ils aient accès au pouvoir et au partage des richesses. Les chrétiens, de leur côté, pourraient réclamer des garanties d’impunité en cas de reddition des armes ainsi qu’une possible intégration dans la nouvelle armée centrafricaine. “Si on ne met pas tous ces gens-là autour de la table, on n’obtiendra rien”, commente un diplomate au cœur du dossier. Dans un monde idéal, des élections pourraient se tenir dès février 2015 pour une nouvelle donne politique. Un an après la période de transition protégée par l’opération Sangaris et ses partenaires africains, censés passer sous le mandat des Nations unies le 15 septembre. Ce n’est pas gagné.

François Clemenceau

JDD

les centrafricains iront négocier un cessez le feu et l’ouverture d’un dialogue à Brazzaville, selon la CEEAC

Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Le Secrétariat général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), le tchadien Ahmad Allam-Mi, dans une mise au point publiée lundi à Libreville, suite à la contestation de la classe politique centrafricaine, a annoncé que le forum inter centrafricain prévu à Brazzaville du 21 au 23 juillet prochain « a pour objectif de faire taire les armes et d’ouvrir la voie à un dialogue politique inclusif entre Centrafricains ».

« Le Forum de Brazzaville, étape cruciale du processus de la réconciliation nationale en Centrafrique, a pour objectif de faire taire les armes et d’ouvrir la voie à un dialogue politique inclusif entre Centrafricains », a précisé le secrétaire général de la CEEAC dans cette mise au point.

« La médiation internationale, dans son rôle d’accompagnement, assistera les Centrafricains dans un premier temps à convenir à Brazzaville d’un accord de cessation de toutes formes d’hostilité et de gestion consensuelle de la transition et, dans un deuxième temps, à poursuivre à Bangui le dialogue politique inclusif en vue de la conclusion d’un accord politique pour un règlement globale et durable du conflit inter-centrafricain », martèle le texte.

« Cette médiation internationale n’a donc pas pour ambition de se substituer au Peuple centrafricain ou de lui imposer une quelconque volonté, mais bien de l’accompagner vers une sortie de crise durable et consensuelle », ajoute le secrétaire général de la CEEAC en sa qualité de rapporteur de la médiation internationale.

Le forum de Brazzaville s’inscrit « en droite ligne des conclusions de la concertation des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC tenue le 27 juin 2014 à Malabo en Guinée Equatoriale et des conclusions de la 5ème Réunion du Groupe International de Contact pour la RCA tenue le 7 juillet 2014 à Addis-Abeba en Ethiopie », rappelle la CEEAC qui se dit « surprise » par les spéculations faites autour de ce forum sur la réconciliation entre Centrafricains.

Brazzaville, la capitale du Congo recevra, du 21 au 23 juillet prochain un forum inter-centrafricain pour amorcer une “réconciliation nationale” entre les fils de ce pays qui se déchirent malgré un fort soutient de la communauté internationale.

Plusieurs partis politiques et des organisations de la société civile centrafricaine boudent cette rencontre qu’ils qualifient de « déportation » et souhaitent qu’elle se tienne à Bangui, la capitale de leur pays.

 

 

Photo : DR pour gabonactu

CENTRAFRIQUE :PHASES ET CHRONOGRAMMES DU DIALOGUE CENTRAFRICAIN À BRAZZAVILLE

Ce dialogue pourrait se dérouler en 3 phases (avec des dates indicatives) :

Première phase : Arrêt des violences et engagement des acteurs dans le dialogue

1. Chronogramme et objectifs :

Du 20 au 25 juillet : Pourparlers de Brazzaville. En construisant sur la base des initiatives nationales de dialogue et réconciliation sous l’impulsion du gouvernement de transition, cette phase démarrera avec la tenue des pourparlers de Brazzaville. Les pourparlers, dont les termes devraient être définis par les centrafricains, devraient viser les objectifs suivants :

– la signature d’un document sur l’arrêt des violences ;
– l’engagement de toutes les parties au dialogue ;
– la mise en place un dispositif qui prévoit la remise et le consignement des armes dans des stocks sous contrôle ;
– le rassemblement et l’identification des combattants qui seront orientés vers des projets et des programmes de travaux à haute intensité de main-d’œuvre.

Dans cette phase, des discussions avec les bailleurs de fonds devraient être organisées pour la prise en charge des ex-combattants et le financement des programmes de stabilisation et de reconstruction.

2. Localisation : Brazzaville
3. Participants : Gouvernement, CNT, Groupes armés, partis politiques, société civile y compris les femmes et les jeunes (représentants)
4. Besoins en Financement : logistique, participation, expertises , THIMO

 

 

 

 

 

Centrafricmatin

Deuxième phase : Consultations populaires en Centrafrique ait niveau régional

1. Chronogramme et objectifs:

Du 1er Septembre au 15 octobre 2014 : Lancement du dialogue au niveau régional en République Centrafricaine. A l’initiative du gouvernement de transition et suite à l’arrêt des violences, des consultations populaires outre centrafricains rassemblant le plus de monde à la base seront entreprises en collaboration avec les représentants de la Médiation internationale, Ces consultations se tiendront dans les 16 préfectures du pays ainsi que dans les camps de réfugiés et des déplacés internes. Les consultations, dont les termes devraient être définis par les centrafricains, viseront les objectifs suivants :

– la consolidation au niveau local des résultats des pourparlers de Brazzaville ;
– l’identification des problèmes et des priorités pour le dialogue national ;
– et la désignation des représentants des populations et des groupes sociaux au niveau local pour la tenue du dialogue national.

Cette phase demandera la contribution des ONGs locales et internationales disposant de l’expertise sur la réconciliation, le dialogue dans le contexte centrafricain.
2. Localisation : Dans les 16 préfectures ainsi que dans les camps de réfugiés et des déplacés
3. Participants : Représentants-du gouvernement, Autorités locales, ex- groupes armés, société civile, leaders traditionnels, groupes de femmes, confessions religieuses, réfugiés/ déplacés
4. Besoins en Financement : logistique, participation, expertises.

III. Troisième phase : Forum National de réconciliation et de reconstruction nationale

1 . Chronogramme et objectifs ;
A l’initiative du gouvernement de transition et suite aux consultations populaires entre centrafricains, en collaboration avec les représentants de la Médiation internationale, un forum national de réconciliation sera organisé selon les étapes suivantes :
a. Etape 1 : Du 15 octobre au 30 Octobre ;
– Réunion des représentants du Gouvernement, des groupes armés avec la participation des Représentants de la société civile. L’objectif sera de discuter des
questions sécuritaires et militaires, en vue de la formation d’un consensus sur les termes de la mise en œuvre du processus DDR, RSS et sur la refonte des PAC A ;
b. Etape 2 : du 15 novembre au 20 novembre :
– Organisation du Forum national de réconciliation et de reconstruction.
L’objectif de ce forum qui va clôturer tout le processus sera de forger des consensus sur :
– Les questions de gouvernance
– Le processus de vérité, justice et réconciliation
– Le rôle des institutions décentralisées dans le fonctionnement de l’Etat
– La question de la citoyenneté centrafricaine
– la réforme de la fonction publique
– les questions socio-économiques
– la problématique du retour des réfugiés et des déplacés internes.
2. Localisation des discussions : Bangui
3. Participants : Pour le début du dialogue national sur les questions politiques et sécuritaires: Représentants du Gouvernement, Groupes armés, avec la participation de la société civile ; Pour le Forum national de Réconciliation : Gouvernement, CNT, Anciens Groupes armés, Société civile, Partis politiques, Jeunes, Femmes, Leaders traditionnels, confessionnels
Besoins en Financement : logistique, participation, expertise,

La ministre de la Santé publique, Margueritte Samba Maliavo sollicite l’appui des partenaires et Institutions pour la mise en œuvre des différents programmes de développement

Bangui, 12 juil(ACAP)-La ministre de la Santé Publique représentante du Premier ministre Mme Marguerite Samba Maliavo a sollicité l’appui multiforme des partenaires au développement et aux Institutions en vue de la mise en œuvre des différents programmes de la politique nationale de la jeunesse, lors de la commémoration de la Journée Mondiale de la population, célébrée sous le thème « Investir dans la jeunesse », vendredi 11 juillet 20014 à Bangui.


La ministre de la Santé publique, Margueritte Samba Maliavo sollicite l’appui des partenaires et Institutions pour la mise en œuvre des différents programmes de développement

L’objectif recherché par cette journée est d’interpeller le gouvernement sur la situation de la jeunesse qui fait face à des énormes défis relatifs à leur existence, conformément à la convention relative aux droits de l’enfant et la charte africaine de la jeunesse.

La ministre Marguerite Samba Maliavo a exhorté les institutions compétentes à poursuivre les efforts pour la mise en œuvre du plan de la politique nationale de la jeunesse.

Pour sa part la ministre de la jeunesse  aux Sports, des Arts et de la Culture M. Léopold Narcisse Bara, a annoncé la réactualisation des réfectoires des organisations de la jeunesse œuvrant dans divers domaines tels que l’éducation à la citoyenneté, à la cohésion sociale, à la santé de la reproduction des jeunes et la lutte contre la VIH/sida.

Le représentant des Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFP), M. Samson Lamlem a rassuré la jeunesse centrafricaine de la ferme détermination des Nations Unies à œuvrer pour leur épanouissement.

Il a exhorté la jeunesse centrafricaine à être vecteur de la promotion de la paix et à ne pas céder à la manipulation.

Il a lancé un appel à tous les responsables de faire de la jeunesse une priorité du plan de développement en renforçant le partenariat avec les organisations de la jeunesse et associent les jeunes à toutes les instances de la prise des décisions.

 

 

 

Basile REBENE/ACAP

RCA – CONGO : ENSEMBLE POUR LE FORUM DE LA RUMBA DE BRAZZA

Le 9 juillet 2014, les partis et associations politiques et la plate-forme des confessions religieuses de Centrafrique, trouvaient « inopportun le déplacement de Brazzaville pour résoudre le problème centrafricain ». A peine trois jours passés, les signataires de cette « déclaration d’indépendance », à l’issue de leur entretien avec Madame Cathérine Samba Panza, ont dû tenir un nouveau conciliabule ce samedi 12 juillet 2014, sans qu’il en ressorte une résolution finale comme promis. Il faudra alors attendre jusqu’au mardi 15 de ce mois, pour une décision définitive. D’ores et déjà, on peut dire que tout cela sent du roussi. Par ailleurs, l’on ne peut s’empêcher de faire remarquer, que des opportunistes professionnels et politiciens calculateurs, ont gangrené une fois de plus l’initiative citoyenne des religieux sincères, tout en abusant de la bonne foi des membres de la société civile. Une fois de plus aussi, des enveloppes ont été distribuées nuitamment et des messes de minuit célébrées en secret.

En effet, à la faveur des dissonances sur le forum de Brazza, des visages et des voix qu’on aurait souhaité ne pas revoir de sitôt – le peuple s’en serait pas si mal porté -, ont tenu et réussi ces derniers jours, à refaire leur apparition sur les devants de la scène politique, pour se rappeler au souvenir des Centrafricains. Ainsi, quand ce n’est pas Cyriaque Gonda qui du haut de son piédestal de Coordonnateur improvisé, martèle sur les antennes de RFI « Je viens de convoquer une réunion le samedi des quarante-neuf partis et de la plateforme de construction religieuse », c’est Fidèle Ngouandjika qui se laisse aller à ses épanchements en clamant « Le moment de cracher cette vérité est peut être arrivée…».  De même, l’ACDP (Alternative Citoyenne pour la Démocratie et la Paix) créé depuis avril 2014, trouve enfin l’occasion de faire sa première déclaration ; tandis le KNK de François Bozizé, ressuscite à travers un communiqué.

MAIS EN FIN DE COMPTE QUI VEUT « RUMBATER »(TROMPER) QUI ?

La véritable question n’est plus de savoir si l’on va à Brazzaville, mais que va-t-on faire à Brazzaville ? Déjà, au niveau purement sémantique, tout le monde ne semble pas parler le même langage. L’on entend dire par ci « forum pour un dialogue inclusif » ; par-là « forum de réconciliation », ou encore plus loin « forum pour un cessez-le feu » etc… Quant à l’objectif visé, chacun ou chaque groupe y va de sa propre interprétation, sans que l’on entende les Seléka et les Antibalakas s’exprimer clairement à ce sujet.

A supposer qu’’il s’agisse d’aller inaugurer par des discours et de simples prises de contact, un dialogue de réconciliation qui se poursuivra à Bangui, le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ? Aussi, si l’on devait parler au cours de ce forum uniquement d’un cessez-le-feu, celui-ci est-il dissociable des autres problèmes à l’origine des crises centrafricaines ?

Vu de Bangui, me semble-t-il, le plus grand obstacle au Forum de Brazza, réside sans nul doute, dans la volonté, sinon l’entêtement de ses principaux initiateurs, de donner à tout prix à ces assises, une  dimension grandiloquente quant à l’organisation, ainsi qu’une place et une importance excessives quant au processus de réconciliation. C’est ici que se trouve le nœud gordien à trancher. A la vérité, si la Misca et l’opération Sangaris n’avaient pas lamentablement échoué leur véritable mission qui consistait justement à imposer le cessez-le-feu, l’on n’en serait point là aujourd’hui à ergoter autour du Forum de Brazza. Par ailleurs, le mois de septembre 2014, annonce l’arrivée prochaine des 12.000 casques bleus de l’ONU. Aussi, il est apparu nécessaire, à travers le procédé diplomatique du Forum de Brazza, d’obliger « poliment » les deux groupes de criminels – Séléka et Antibalaka -, à s’asseoir en présence de respectables personnalités Centrafricaines, régionales et internationales, pour consacrer par un acte solennel, leur engagement de s’exprimer désormais autrement que par la poudre et les canons. Quoiqu’il en soit, tout cela aurait pu se faire sans le grand ballet inutile auquel nous assistons, et le tintamarre scandaleux autour de cet événement qui suscite colère et mépris, à cause des acteurs en scène.

Le Forum de Brazzaville, s’il a lieu, devrait être strictement circonscrit à son seul objet : le cessez-le-feu. Dès lors, il ne saurait être question, hormis les discours de circonstance des seuls représentants de la Présidente de la Transition et du Président du CNT – présents par respect au Président Sassou Nguesso – d’ouvrir un tant soit peu des débats sur le processus de réconciliation en préparation, et le dialogue subséquent qui doit débuter et se terminer en terre centrafricaine. La société civile et les partis politiques pourraient, s’ils étaient sollicités, déléguer tout au plus cinq observateurs à ce forum.

Au-delà de tout ce qui précède, pour qui a la moindre connaissance de l’histoire des crises en RCA, on sait qu’une fois les lumières de Brazza éteintes, l’on se remettra aussitôt à entendre des coups de feu beaucoup plus assourdissants que ceux qu’on a connus jusqu’ici. Seléka et Antibalaka ne sont pas constitués de simples soldats et des enfants de chœur. Leurs objectifs sont connus : le pouvoir ou à défaut la partition. C’est pourquoi, aussi longtemps que le désarment ne se fera pas par la force et les « terroristes terrorisés», l’on peut toujours multiplier par centaine des fora, rien n’y fera !

D’un autre point de vue, certains arguments en faveur de ces assises de Brazzaville, prennent en compte avant tout et surtout, la personnalité du Médiateur dans la crise centrafricaine, le Président Denis Sassou-Nguesso (DSN). Contre ce dernier, les Centrafricains ne sauraient faire un procès pour non-assistance à peuple en danger, soutien aux rébellions ou tentative de main-basse sur les richesses de la RCA. Bien au contraire, d’aucuns sauront reconnaître que le Président Congolais s’est souvent montré prodigue et redoutable négociateur, quand il s’est agi chaque fois de plaider la cause de la RCA. Ne dit-on point que la reconnaissance est le paiement du pauvre ? Par contre, l’on peut aussi raisonnablement se poser la question de savoir si DSN attend cette reconnaissance des Centrafricains, et s’il l’attend, à quoi peut-elle bien lui servir ? Enfin, faut-il mentionner la dimension maçonnique de l’hôte du forum de Brazzaville ? Les « apprentis » franc-maçons qui écument les allées du pouvoir en Centrafrique, oseraient-ils dire « niet » au Grand Maître Suprême DSN

Partira ou partira pas ? Malgré les tergiversations de l’heure, on peut déjà être sûr que les absents à ce forum de Brazzaville, même s’ils n’ont pas d’office tort, n’auront peut-être pas raison.

Décidément la Centrafrique rend fou !

 GJK – L’Élève Certifié
De l’École Primaire Tropicale
Et Indigène du Village Guitilitimô
Penseur Social

Pour: Les Plumes de RCA

Le Premier ministre centrafricain attendu à Luanda?

Le Premier ministre du gouvernement de transition de la République de Centrafrique (RCA), André Nzapayéké, est attendu, ce lundi à Luanda, pour une rencontre, ce même jour, avec le président angolais, José Eduardo dos Santos.

photo_115_0

Selon le communiqué du ministère angolais des Relations extérieures, cette visite de 24 heures de André Nzapayéke sera consacrée à la relance des relations bilatérales Angola-République centrafricaine (RCA).

A son arrivée à l’aéroport de Luanda, le Premier ministre centrafricain sera reçu par le ministre angolais des Relations extérieures, Georges Chikoti, indique le communiqué.

Panapress

Centrafrique: Lettre ouverte aux vautours ; charognards et autres prédateurs de la République

Nous entendons par vautours ; charognards et autres prédateurs de la République, tous les hommes se disant « politique » qui ont rodé et qui continuent de roder autour du pouvoir pour quémander  des postes « politique ». En effet, les dits postes sont malheureusement distribués à tours de bras soit parce que le (ou la)  concerné est un ami (e) de vingt ans qui a rendu service ou encore comme, c’est souvent le cas, il s’agit d’un parent tout simplement. Je n’accuse personne car il suffit de jeter un coup d’œil dans les institutions actuelles de la transition depuis la présidence jusque dans les départements ministériels en passant par les sociétés para-étatiques, pour se rendre compte de l’existence de ces prédateurs qui écument nos institutions nationales. De ce point de vue, on pourrait à juste titre parler dans notre pays de l’existence d’une « économie de prédateurs ».Dans tous les cas, c’est un phénomène qui émerge et qui prend des proportions inquiétantes. Son impact à l’échelle locale, régionale, nationale et internationale est tel qu’il faudrait lui consacrer une attention toute particulière dans nos appréciations des nouvelles donnes politiques. Ce qui était un « phénomène » à un moment donné de l’histoire de notre pays, est devenu un « fait social » et de ce point de vue, mérite une approche ne fut ce que  sectorielle pour cerner les contours du problème à défaut de lui consacrer une étude holistique. Aussi, dans le cas d’espèce, nous focaliserons notre analyse des faits à la lumière des « événements clés » qui ont ponctués la situation politique de notre pays et, par ricochet n’ont pas manquer  d’influencer le comportement des hommes politiques toutes tendances politiques ; idéologiques et partisanes confondues.
Le hic, c’est que vous n’avez rien vu encore ….. Cette catégorie de prédateurs entrés en scène, mieux parachutés sur la scène politique à l’échelle locale, sous-régionale et internationale depuis Décembre 2012, ne cessent d’affuter leurs « armes » au vu des différents cas de figure qui se présentent à eux. Prenons un temps soit peu pour examiner ces différentes facettes situationnelles à la lumière de la conjecture politique de ces cinq dernières années :
1. Les prédateurs locaux et nationaux étaient déjà bien en place avec le régime du pasteur-fasciste BOZIZE et, ils aiguisaient leur denture déjà jaunie à force de mastiquer, pour encore s’en servir  jusqu’en 2016 (date de fin de son mandat) mais patatras, il ya eu SELEKA. Vont-ils autant se décourager et se repentir. Hum ! c’est mal connaitre les vautours et les charognards dont l’une des caractéristiques majeures et communes, est de humer avant tout le monde l’odeur des mets succulents mais aussi, de localiser des proies en situation de détresse extrême. Naturellement, le théâtre centrafricain leur offrira un tremplin pour croître et  perfectionner leur sordide art.
2. Les prédateurs sous-régionaux et internationaux vont à leur tour entrer en scène à partir de la capitale gabonaise à l’occasion des accords de sortie de crise signés en janvier 2013, entre les différents belligérants de la crise centrafricaine. Connaissant le rôle que le défunt président gabonais avait joué dans les différentes crises centrafricaines, BONGO fils va être « harcelé » par ces prédateurs afin qu’il intercède auprès des différentes parties prenantes dans la résolution de la crise avec bien entendu en prime, des postes taillés à leur mesure. Ayant plus ou moins assouvi leur soif, ils vont très vite comprendre grâce à leur incroyable flair, que la partie est loin d’être gagnée. Les faits leur donneront raison car moins de deux mois, c’est serait le tour de la capitale Tchadienne de les accueillir.
3. Le quatrième sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement qui se tiendra à N’Djamena, le 18 Avril 2013, aura la charge d’examiner la situation qui prévaut en République Centrafricaine avec cette fois-ci, un invité de marque en l’occurrence Mr Jacob Zuma, Président de la République Sud Africaine qui participera aux travaux en qualité d’invité. Il ne faudra pas plus pour faire comprendre à nos prédateurs locaux ; régionaux et internationaux que le morceau à ingurgiter est considérablement balaise pour ne pas faire le déplacement dans le pays de Tomaï. Aussi, on assistera à une ruée vers l’Eldorado Tchadien des vautours et charognards guidés par leur instinct légendaire. Les faits leur donneront une fois de plus raison car, le morceau fut vraiment costaud : En outre de la déclaration dite de N’Ndjamena, il y aura une feuille de route relative à la composition et au fonctionnement du Conseil national de transition(CNT).
4. La transition ou du moins, les hommes désignés pour la conduire n’étant pas à la hauteur de la mission qui leur est confiée, vont être convoqués manu-militari lors du 6ème sommet des chefs d’Etat de la CEAC à N’Djamena en Avril 2013 pour délibérer. Là encore, ils seront présents les prédo-nationaux et internationaux mais cette fois, on ne leur prêtera aucune attention au point qu’ils passeront tout le temps que durera le sommet à écumer le couloir du palais du peuple tchadien. A l’heure du bilan, ils se sont déjà infiltrés et sont partout dans les organes de la transition politique (présidence ; primature ; CNT ; ministère) et administratifs. Seulement voilà ! la transition peine à se frayer un chemin pour sortir d’une crise qui prend des proportions gravissime en termes de massacre inter-communautaire à grande échelle ; des actes de sauvagerie et de barbarie à nulle autre pareille ; des pratiques d’anthropophagie qui n’honore pas notre pays. Et là encore, nos prédo-nationaux et internationaux sont déjà aux aguets, j’estime que vous devinez déjà  la suite……
5. L’épilogue : Un adage bien connu de chez nous dit qu’il y a cent jours pour le voleur et que la victime dispose seulement d’un seul jour pour l’attraper au collet. Les voleurs, c’est bien entendu les vautours ; charognards ; usurpateurs et autres prédateurs qui rodent autour de l’arène politique  laquelle, malheureusement est devenue trop étroite pour les contenir tellement leur nombre a considérablement augmenté et leur cupidité devenue phénoménale. Aussi, il ne reste objectivement qu’aux véritables acteurs du terrain politique dans le vrai sens du terme de reprendre la place qui leur revenait de droit.
Par Maitre Abdou Abidine KOMNATI
CINCINATTI Etats-Unis d’Amérique

UNIVERSITE DE BANGUI: LA MARCHE PACIFIQUE DES ETUDIANTS POUR REVENDIQUER LE DROIT À L’ENSEIGNEMENT

Réunion des Étudiant à l"université de Bangui. photo E. Ngaba
Réunion des Étudiant à l”université de Bangui. photo E. Ngaba

“Où est notre droit à l’éducation? Nous reclamons notre Droit à l’éducation. Nous voulons la reprise des cours à l’Université.” Ce sont là quelques phrases qui sont écrites sur des banderoles et pancartes lors d’une marche pacifique des étudiants de l’Université publique de Bangui qui sont sortis  ce matin pour revendiquer du gouvernement de la transition centrafricaine  leur Droit à l’éducation.

Réunion des Étudiant à l"université de Bangui. photo E. Ngaba
Réunion des Étudiant à l”université de Bangui. photo E. Ngaba

La décision de cette marche a été prise à l’issue d’une Assemblée générale organisée, le 02 jullet dernier à l’Université de Bangui, par l’Association nationale des Étudiants centrafricains en abrégé ANECA avec comme président Kevin Yabada. Ils ont marché depuis l’Université pour atteindre le Palais de la présidence en vue de remettre un mémorandum aux autorités de transition. Mais arrivé à environ 100m du Palais de la présidence, une scène de violence s’est produite faisant de blessés par balle parmi les étudiants dont certains ont élu domicile à l’Hôpital communautaire pendant que d’autres sont conduits en prison. Les forces de la MISCA à quelques mettre du Palais présidentiel ayant eu l’instruction émanant du sommet de l’Etat, n’ont pas hésité de faire usage de lacrymogène et armes d’assaut pour réprimer cette marche. Selon le président de l’ANECA, Kevin Yabada, une nouvelle Assemblée générale des étudiants sera organisée le mercredi de la semaine pour définir les nouvelles stratégies d’une éventuelle grève afin de passer à une vitesse supérieure.

Marche des Étudiant à Bangui 14-07-2014. photo E. Ngaba
Marche des Étudiant à Bangui 14-07-2014. photo E. Ngaba

Il faut rappeller que les cours ont cessé à l’Université publique de Bangui depuis plus d’un moi en raison de la grève à répétition des enseignants integrables de l’enseignement supérieur.

Eric Ngaba

 

André Nzapayeké dans Jeune Afrique : “La Centrafrique a perdu le droit au respect”

Le Premier ministre le sait : la communauté internationale a déjà beaucoup aidé son pays. André Nzapayeké continue pourtant à plaider pour une aide financière et militaire accrue.

André Nzapayeké ne se fait pas d’illusions. En Centrafrique, où l’autorité de l’État peine à s’exercer au-delà des murs d’enceinte de la présidence, la tâche est immense et à mille lieues de ce qui l’occupait à la vice-présidence de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC).

Nommé fin janvier à la primature, il dit bien qu’il ne s’imaginait pas “venir rouler sur une belle route bitumée” et qu’il savait qu’il lui faudrait “traverser des rivières infestées de crocodiles”. André Nzapayeké, 62 ans, a le verbe net et les idées claires. Mais il s’accroche, lui le chrétien qui pourrait finir par être sacrifié sur l’autel de la cohésion nationale.

Jeune Afrique : La chef de l’État, Catherine Samba-Panza, a annoncé début mai un remaniement ministériel. Il n’a toujours pas eu lieu. Pourquoi ?

André Nzapayeké : La présidente et moi étions prêts. Nous avions pris tous les contacts nécessaires et nous nous étions entendus sur les critères de sélection des ministres, mais nous avons eu un contretemps : deux personnes que nous avions approchées ont décliné l’offre pour ne pas être empêchées de se présenter à la présidentielle. Nous avons également jugé utile de consulter à nouveau certains chefs d’État de la sous-région, parce qu’ils nous aident beaucoup et que les décisions que nous prenons les engagent financièrement. Mais nous arrivons bientôt au bout de nos efforts.

À Malabo, en marge du sommet de l’Union africaine (UA), les chefs d’État de la sous-région ont demandé que les milices anti-balaka et les membres de la Séléka, musulmans pour la plupart, soient mieux représentés. En tiendrez-vous compte ?

Ne faisons pas comme si ces deux mouvances n’étaient pas déjà représentées. Trois membres de la Séléka font partie du gouvernement. Prenez l’exemple du ministre des Travaux publics, de l’Urbanisme et de l’Habitat, Herbert Gontran Djono Ahaba [le neveu de l’ancien président autoproclamé, Michel Djotodia] : c’est, par le rang, le troisième personnage de l’État.

Ces personnes sont-elles suffisamment représentatives ?

Nous parlons de mouvements qui se réorganisent en permanence. Ceux qui étaient représentatifs hier ne le sont plus forcément aujourd’hui.

Diriez-vous, comme le général Mokoko, le chef de la force africaine Misca, qu’il est plus facile de gérer la coalition Séléka, parce qu’elle est en position de faiblesse, que les anti-balaka ?

Depuis le congrès de Ndélé [le 10 mai], la Séléka est mieux structurée : elle a une coordination politique qui est à la recherche d’une solution de sortie de crise et dont les membres sont clairement identifiés. C’est plus compliqué sur le terrain militaire où l’on a des petits chefs qui font comme bon leur semble. Mais c’est encore pire dès lors que l’on parle des anti-balaka : nous n’avons pas chez eux de véritable interlocuteur. Nous négocions avec eux pendant des semaines, nous finissons par nous entendre, et, deux jours plus tard, c’est une autre personnalité qui sort du lot et qui vient dire sur les ondes d’une radio étrangère qu’elle n’est pas d’accord.

Un accord tacite aurait été trouvé en janvier à N’Djamena lors d’une réunion des chefs d’État de la sous-région. L’idée était que si un président chrétien était élu, ce qui est le cas de Catherine Samba-Panza, le Premier ministre serait un musulman. Seriez-vous prêt à vous effacer ?

Mme Samba-Panza est la seule personne qui puisse me demander de m’effacer. Je veux par ailleurs insister sur le fait que je suis Premier ministre et que, à ce titre, je suis à la fois protestant, catholique, sunnite et chiite… Je suis de toutes les religions. J’ajoute que même si je comprends que, en certaines circonstances, cela puisse contribuer à l’apaisement, être musulman n’est pas une qualité. Pas plus qu’être chrétien. Ce n’est pas cela qui fait la compétence ou l’efficacité. Il faut être prudent et ne pas chercher à institutionnaliser cet apartheid confessionnel qui menace la société centrafricaine. Musulmans ou chrétiens, nous avons toujours vécu en harmonie. Que l’on arrête de nous pousser dans un sens qui risque de briser durablement la cohésion de notre pays.

L’ex-président Bozizé, qui a soutenu une frange des anti-balaka et qui est sous le coup d’un mandat d’arrêt international, doit-il être associé à des négociations de paix ?

Tout le monde doit l’être. Mais qu’il n’y ait pas d’ambiguïté : il n’y aura pas d’amnistie.

Le 27 juin, à Malabo, Mme Samba-Panza a été contrainte d’attendre une heure à l’extérieur d’une salle où des chefs d’État étaient réunis à huis clos pour parler de la Centrafrique. N’est-ce pas un manque de respect ?

Cela fait longtemps que la Centrafrique, par le comportement de ses fils et de ses filles, a perdu le droit au respect de la communauté internationale. Je dirais même qu’un pays dont l’armée et la police sont totalement dérégulées, qui ne peut pas nourrir sa propre population et qui, même pour acheter un stylo, doit tendre la main, ne peut pas demander beaucoup de respect. Nous nous battons pour retrouver notre dignité, et l’essentiel c’est que le peuple comprenne qu’en acceptant d’être traitée de cette manière, d’être placée dans une situation aussi ridicule dans le seul but de faire avancer la paix, Catherine Samba-Panza s’est sacrifiée et mérite le respect.

La Centrafrique doit-elle réintégrer l’UA ?

Bien sûr ! Catherine Samba-Panza a été élue par le Parlement de transition, conformément aux règles qui avaient été acceptées par la communauté internationale. Les sanctions qui nous avaient été imposées du temps de Djotodia n’ont plus lieu d’être.

Vos partenaires estiment que les autorités centrafricaines n’en font pas assez. Que leur répondez-vous ?

Que notre pays est cogéré et qu’il n’a pas sa pleine souveraineté. Nous fonctionnons selon les règles de la transition, mais les moyens qui sont mis à notre disposition sont ceux de la communauté internationale, et beaucoup de promesses ne se sont pas concrétisées. En janvier, l’Union européenne s’est engagée à nous aider à hauteur de 500 millions de dollars [365 millions d’euros]. À ce jour, moins de 30 % de cette somme ont été débloqués.

Souhaitez-vous une levée de l’embargo de l’ONU sur les ventes d’armes à la Centrafrique ?

J’aimerais que nous commencions à y penser. Comment désarmer les milices si nous n’avons pas de forces de défense et de sécurité opérationnelles ? On nous répond que nous n’avons pas besoin de nous réarmer puisque la Misca et Sangaris [l’opération militaire française] sont là, mais il faut que l’on renforce nos propres capacités. Sans cela, nous ne survivrons pas.

La Misca et Sangaris remplissent-ils leur rôle ?

Ils font de leur mieux. Il n’y a qu’à voir les quantités d’armes qui ont été récupérées au camp Mpoko, près de l’aéroport. Mais leurs effectifs sont très insuffisants et nous attendons avec impatience l’arrivée des Casques bleus. En espérant qu’ils auront les moyens nécessaires pour agir.

Regrettez-vous le départ du contingent tchadien ?

Bien sûr. Il a laissé un grand vide. Le Tchad est un pays frère et je suis convaincu qu’il reviendra dans la Misca et dans la force tripartite dans la région de Birao. Cependant, nous comprenons leur position : lorsque vous vous déployez dans un pays pour l’aider à recouvrer sa stabilité et que tous les jours, on vous crie dessus, on vous lance des grenades, on vous critique, c’est difficilement tenable.

Y a-t-il des négociations en ce sens avec N’Djamena ?

De leur côté comme du nôtre, la porte est ouverte.

Que faites-vous des accusations d’exactions portées contre les soldats tchadiens ?

À chaque fois que des militaires sont déployés quelque part, il y a des dérives. C’est également vrai avec les soldats congolais, burundais et même français… Mais on parle d’incidents isolés. Il n’y a pas eu instruction de l’état-major ou du gouvernement tchadien.

Il n’y a presque plus de musulmans à Bangui. Quand pourront-ils revenir ?

Vous exagérez. Il y a eu des départs mais pas d’exode, contrairement à ce qu’ont laissé croire les convois organisés en avril par l’ONU sous l’oeil des caméras du monde entier ! On se serait cru à une autre époque, quand des convois entiers prenaient la direction de je ne sais quel camp macabre.

Selon l’ONU, le nombre de musulmans à Bangui est passé d’environ 140 000 à moins de 3 000… Mais comment le saurait-elle puisqu’il n’y a pas eu de recensement ?

Personne ne peut donner de chiffres. On ne peut pas non plus [comme l’a fait l’ONU] parler de “nettoyage ethnique”. Ces mots-là sont dangereux. Ils sous-entendent qu’il y a une volonté politique derrière tout cela et ce n’est pas le cas.

Qu’attendez-vous de l’enquête ouverte par la Cour pénale internationale ?

La CPI intervient à notre demande, parce qu’il est important que les criminels comprennent qu’ils ne vont pas continuer à dormir sur leurs deux oreilles. Je parle de tous ces gens qui n’ont pas intérêt à ce que la paix revienne. De ces hommes qui ont massacré les populations et qui ont fait main basse sur les richesses du pays. De ces anciens chefs de la Séléka qui, pendant le règne de Djotodia, ont capté entre 70 % et 100 % des recettes de l’État. De ces anti-balaka qui rackettent et pillent dans l’Ouest. Je le leur dis : un jour ou l’autre, ils seront inquiétés.
 

 

Jeune Afrique

 

Début à Bangui du concours d’entrée en 6-ème pour 3306 candidats

Les épreuves écrites du concours d’entrée en classe de la 6è ont débuté lundi à Bangui où sept centres ont été ouverts en vue d’accueillir les 3306 candidats attendus à cet examen dont le coup d’envoi a été donné au Centre du lycée ‘’Barthélemy Boganda’’ par le directeur de cabinet au ministère de l’Education nationale, Dr Marcelin Kongbowali

”Nous sommes convaincus que les examens vont bien se dérouler pour donner la possibilité aux enfants de se faire évaluer et éventuellement prétendre au passage en classe supérieure”, a notamment déclaré Marcelin Kongbowali.

Il a en outre expliqué que du fait de la récurrente crise, les sujets du concours d’entrée en classe de 6è ont été décentralisés par inspection académique.

L’entrée en 6-ème se déroule dans ces différents centres : Lycée Barthélemy Boganda et Lycée de Gobongo dans le 4è arrondissement, Lycée Marie Jeanne Caron et Lycée des Martyrs dans le 2è, Lycée de Miskine dans le 5è, Lycée d’Etat des Rapides dans le 7è ainsi que celui du Lycée de Fatima dans le 6è qui est délocalisé à l’Ecole de Nzangonza dans le 6è.

Demain, mardi, ce sera au tour de 2960 candidats de se lancer à la conquête du Certificat du Fondamental 1 (CF1), le premier diplôme du fondamental 1.

 

 

 

 

APANews

CENTRAFRIQUE : QUAND L’ACHETEUR DES CONSCIENCES AMINE MICHEL SE FAIT COPIEUSEMENT HUER A L’EGLISE DE NGOUBAGARA

Le très controversé Michel Amine candidat déclaré à la présidentielle centrafricaine de tous les dangers continue de susciter les  débats sur l’origine de sa fortune inespérée. Selon des sources bien informées, ce dernier n’était pas encore fortuné il y a six mois et habitait dans le quartier pauvre dénommé la Rose à Marseille au Sud de la France. Amine Michel qui a acquis de milliers des désœuvrés en si peu de temps grâce à sa fortune veut ratisser larges toutes les catégories sociales centrafricaines. C’est ainsi qu’il s’est rendu hier, dimanche au culte en français  entre 7h00 et 10h à l’église protestante de Ngoubagara, située au quartier Foûh dans le 4ème arrondissement à Bangui.
Il est environ 7h25. Monsieur Amine fait son irruption dans l’église en plein culte, accompagné de son staff et de son équipe de presse. Il captive l’attention des fidèles un instant, mais le culte se poursuit.

Comme d’habitude, à un moment du culte, l’organisateur des services donne la parole aux visiteurs pour qu’ils se présentent d’une manière simple afin de faire la connaissance de tous les frères et sœurs en christ. Trois personnes se prêtent à ce jeu et soudain un lieutenant de M. Amine, un certain Enoch NGODI se lève non pas pour se présenter, mais plutôt pour annoncer l’intervention de Amine.

Le sauveur de la RCA prend la parole et bouleverse le protocole du culte. A l’image d’un chef il demande aux fidèles de se tenir debout. On aurait pensé à cet instant qu’il allait demander l’observation d’une minute de silence en mémoire de victimes des atrocités et violences vécues. Peine perdue, il entonne plutôt un cantique et invite le public à chanter avec lui. Beaucoup ont chanté par politesse car un air de surprise était lisible sur les visages des croyants.

Ensuite le riche et inopiné candidat Amine transforme le lieu de culte en un théâtre de meeting. «Je viens de créer mon parti politique et je parviens au pouvoir, j’accorderai une place prépondérante à l’église et à la parole de Dieu dans sa méthode de gestion». La réaction des fidèles est immédiate et virulente: Amine se fait huer. On pouvait écouter certains dire: « il vient faire de la politique dans l’église! Ce n’est pas possible!  Non!  » L’organisateur du culte s’interpose pour calmer la grincement des fidèles et permettre au visiteur de poursuivre sa présentation transformée en discours politique sans scrupule pour le sacerdoce.

Le président Amine reprend son souffle après avoir été déconcentré par les hués de l’église. Il annonce un don de dix millions de francs à l’église pour, dit il refaire la peinture de l’église. Le pasteur principal, Dr David KOUDOUNGUERE, en fin diplomate ecclésiastique calme le jeu, présente des excuses à AMINE sans donner le motif exact. L’église applaudit (visiblement le tact de son pasteur et son sens des civilités). Le pasteur demande de comprendre la liberté de conscience des baptistes, avant d’affirmer ironiquement qu’il arrive souvent que son église manifeste son affection envers une personne en réagissant comme cela s’est produit (allusion au hué).

In fine le serviteur de Dieu va affirmer que la trésorerie de l’église prendra contact avec Amine afin de récupérer le montant annoncé. Il conclut en remerciant son incrusteur de  bienfaiteur. A la une depuis l’entrée politique de son parti célébrée à coup de milliards au stade 20mille places, Michel Amine continue de susciter des réactions divergentes sur l’origine de sa fortune. Amine Michel qui vient de Marseille en France a réussi à mobiliser plus de 5000 personnes payées avec des espèces sonnantes et trébuchantes pour son auto consécration à la tête de son appareil politique.

Il  affrété une centaine de bus provoquant au passage une pénurie des moyens de transports le jeudi dernier à Bangui. Le généreux futur président est même entré dans l’histoire en faisant manger sur deux jours plus de 500 personnes au Ledger plaza de Bangui. Comme quoi cet hôtel est désormais devenu les références de tous les centrafricains mêmes les plus démunies.

 

Wilfried Maurice SEBIRO

Centrafrique: encore des divisions autour du dialogue de Brazzaville

49 partis politiques et la plateforme religieuse ont réaffirmé, le week-end dernier, leur opposition à une délocalisation des pourparlers.

C’est toujours le statu quo en Centrafrique, une semaine après les premières réticences à la tenue du forum pour le dialogue inter centrafricain en terre congolaise. 49 formations politiques et les trois principaux groupes religieux du pays (catholique, protestant et musulman) plaident pour la tenue de ces négociations en terre centrafricaine. Leur concertation, samedi dernier, n’a pas permis d’infléchir leur position. A sept jours du début de ce dialogue, tel que prévu à Brazzaville, ces divergences menacent l’organisation de ces négociations. Ce d’autant plus que seule une dizaine de partis ont, pour l’heure, approuvé la décision prise par les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) lors du récent sommet de l’Union africaine à Malabo.

« La résolution de la crise centrafricaine doit se passer ici sur le sol centrafricain, devant le peuple centrafricain qui est la première victime », a indiqué Cyriaque Gonda, porte-parole des 49 partis, sur RFI, vendredi dernier. Ils n’ont pas apprécié le débarquement du président Djotodia et de son Premier ministre, à N’djamena, en janvier dernier. « On n’a jamais assisté à un tel spectacle… On a déporté toute une Assemblée nationale provisoire … C’est une question de principe. On pouvait le faire tranquillement dans notre pays », ajoute Cyriaque Gonda, redoutant, comme les siens, que cet autre déplacement ressemble à ceux de Libreville et de N’djamena. Les partisans du boycott du forum de paix de Brazzaville prévoient de se réunir à nouveau demain.

Par ailleurs, l’on a appris, au cours des dernières heures, le retour de Michel Djotodia à la tête de la rébellion Séléka. L’ex-président centrafricain, en exil au Bénin, a été reconduit comme chef politique du mouvement, à l’issue d’une assemblée générale à Birao, dans le nord du pays, révèlent des médias internationaux. Jeune Afrique, citant l’ex-leader rebelle, a récemment révélé que la Séléka prévoyait de reconquérir le pouvoir à Bangui, avec 17 000 hommes. Des propos que Djotodia a depuis démenti. Toujours est-il que l’ex-chef d’Etat est sous le coup de sanctions internationales, onusiennes et américaines depuis mai dernier

Hugues Marcel TCHOUA

Cameroun tribune

France: les violences sur le continent dans la presse française

                            Sécurité – Les violences inter-communautaires qui ont repris cette semaine après une certaine accalmie en Centrafrique et les attaques des islamistes shebab du palais présidentiel à Mogadiscio ont été traités par les quotidiens français de cette semaine.

« Regain de violences inter-communautaires en Centrafrique », titre ‘Le Monde’ qui signale qu’au moins 20 civils ont été tués au cours d’une attaque lundi soir contre un camp de déplacés à Bambari, dans le centre du pays, plus précisément dans le site des déplacés de la cathédrale catholique Saint-Joseph de Bambari.

L’attaque a été perpétrée « par des hommes armés portant des boubous et des uniformes militaires identifiés comme étant des ex-Séléka », a expliqué un membre de la force africaine (Misca) cité par ‘Le Monde’, le grand quotidien du soir.

Mais l’ex-rébellion estime que des miliciens anti-balaka, à dominante chrétienne, sont présents sur ce site de déplacés, comme ils le sont sur d’autres sites. « C’est pour cela que nous avons lancé une attaque. Il y a toujours des provocations et des attaques des anti-balaka depuis leur attaque contre des Peuls qui a fait 17 morts (le 23 juin, près de Bambari). Nous ne faisons que défendre les populations », s’est justifié Ahmad Nejad, porte-parole de l’état-major de l’ex-rébellion, cité par ‘Le Monde’.

« L’Est centrafricain toujours en proie aux affrontements », écrit sur sa machette ‘Le Figaro’ qui indique qu’au moment de l’attaque des ex-Séléka, les militaires français de l’opération «Sangaris», déployés en ville, se sont interposés et ont été contraints d’ouvrir le feu, tuant cinq agresseurs.

« Tandis que Bangui bénéficie désormais d’une stabilité précaire, c’est désormais dans l’Est du pays que résident les principaux foyers de tension, dont Bambari est un des épicentres, où les affrontements entre communautés s’y succèdent depuis, causant environ 70 tués en deux semaines », écrit ‘Le Figaro’, journal proche de la Droite française.

Un «dialogue inclusif», théoriquement entre toutes les parties, doit s’ouvrir le 21 juillet à Brazzaville, signale ‘Le Figaro’, ajoutant toutefois que « espérée de longue date, soutenue par la présidente Catherine Samba-Panza, cette perspective ne suscite qu’un optimisme très modéré ».

Nettement plus tangible, estime le journal, est l’arrivée de la mission des Nations unies, la Minusca, qui doit prendre le relais de «Sangaris», le 15 septembre, attendue avec impatience côté français. Elle comptera 10.000 soldats. «Mais nous ne partirons que lorsque la Minusca sera opérationnelle. C’est un relais progressif», indique-t-on dans l’entourage du ministre français de la Défense.

« Centrafrique: un nouveau massacre modifie l’itinéraire de Jean-Yves Le Drian », titre ‘L’Humanité’, quotidien proche du Parti communiste, qui ajoute que c’est alors que le ministre français de la Défense est en déplacement en Centrafrique, que ce massacre a eu lieu.

Le journal indique que Jean-Yves Le Drian, qui s’entretenait avec la présidente centrafricaine, Catherine Samba-Panza, déclarait qu’«?il n’y a pas d’avenir pour la Centrafrique s’il n’y a pas de cessez-le-feu?».

« Cette nouvelle attaque meurtrière a contraint le ministre de la Défense à ne pas se rendre, hier, à Bambari, comme il était prévu au départ. Rare ville à avoir échappé aux violences des dernières semaines, Bambari est devenue dangereuse depuis que les ex-rebelles de la Séléka ont décidé d’en faire leur nouvel état-major », relate ‘L’Humanité’.

« Les Chabab attaquent le palais présidentiel en Somalie », titre ‘Le Monde’ qui précise que les Chabab, ce groupe d’islamistes somaliens affiliés à Al-Qaida, après une vaste opération lancée par ses combattants,  avait déclaré « contrôler »  le palais présidentiel dans la capitale, Mogadiscio, mardi 8 juillet. Mais les autorités somaliennes ont affirmé, en début de soirée, que la situation était finalement « sous contrôle ».

Le journal écrit que le président somalien, Hassan Cheikh Mohamoud, ne se trouvait pas au palais présidentiel quand les islamistes ont attaqué le complexe fortifié et, selon des sources sécuritaires, le chef de l’Etat est sain et sauf dans une base de la mission de l’Union africaine en Somalie, l’Amisom (acronyme de l’anglais African Union Mission in Somalia).

« Somalie: assaut des islamistes shebab contre le palais présidentiel », titre ‘Le Parisien’ qui ajoute que selon les témoins, il y avait d’intenses échanges de tirs et d’autres fortes détonations. «Les balles volent depuis le palais. Il y a des coups de feu, il y a aussi des explosions, on dirait qu’ils utilisent des grenades», a déclaré un témoin habitant dans le voisinage.

« Le palais présidentiel avait subi en février un assaut du même genre, perpétré par les shebab qui ont également attaqué le Parlement, en mai. Expulsés de la capitale en 2011 par la force africaine- Amisom qui compte 22.000 hommes aujourd’hui- puis de la quasi-totalité de leurs bastions du Sud et du Centre de la Somalie, les shebab contrôlent toujours de larges zones rurales. Ils privilégient désormais les actions de guérilla et les attentats, visant notamment la capitale et les institutions de la Somalie, plongée dans la guerre civile en 1991 », explique ‘Le Parisien’.

« Somalie: attaque armée du palais présidentiel », titre ‘Le Figaro’ qui indique que des hommes lourdement armés ont lancé ce soir une attaque contre le palais présidentiel somalien à Mogadiscio, visé par un attentat à la bombe et des coups de feu.

‘Nos combattants sont à l’intérieur du soi-disant palais présidentiel. Nous contrôlons le Quartier général du régime apostat’, a déclaré le porte-parole militaire des shebab, Abdulaziz Abu Musab.

 

PANA

Centrafrique : pourquoi les musulmans doivent revenir à Bangui

En Centrafrique, la réalité sur le terrain est l’éclatement du pays le long d’une ligne de partage religieuse. Mais cette réalité est doublement trompeuse. D’une part, les chrétiens du nord-est n’ont pas abandonné leurs foyers pour fuir le réduit de la Seleka, non pas parce que les seigneurs de la guerre musulmans seraient bien disposés à leur égard mais parce que ces habitants s’accrochent à l’unité nationale.

À mesure que la Centrafrique s’enfonce dans la crise, la France s’y enlise. Pourtant, il faut créditer le gouvernement français d’un triple acte de courage : d’abord, Paris est intervenu, seul, pour faire cesser le règne brutal et chaotique de la Seleka, “l’alliance” entre Centrafricains et mercenaires de pays voisins dont le dénominateur commun, par défaut, est leur foi musulmane ; ensuite, la France a reconnu que son intervention a été exploitée par les milices chrétiennes “anti-balaka” pour passer de la résistance à l’épuration anti-islamique ; enfin, quoique désormais pris à partie par tout le monde, Paris continue de porter la Centrafrique à bout de bras en attendant que les Nations unies prennent le relais, à la mi-septembre, grâce au déploiement de 10.000 casques bleus.

Hélas, le temps ainsi gagné n’est pas un allié de la paix. Au contraire, la République centrafricaine se déchire chaque jour davantage. Le sud et l’ouest de la RCA, soit les deux tiers les plus peuplés du pays, sont devenus une terre chrétienne d’exclusion ; l’autre tiers, le nord-est, est de facto sous la coupe de la Seleka. Celle-ci est tentée par la sécession, prétendument avec l’appui en sous-main du Tchad. C’est la grande méprise dans la situation actuelle : décrié comme le marionnettiste de la Seleka et soupçonné d’œuvrer à l’éclatement de la Centrafrique, le Tchad n’est plus impliqué autant qu’il le faudrait dans la recherche d’une solution en Centrafrique.

Le dilemme est entier : hier, rien n’a été possible avec le Tchad, à tel point que N’Djamena a retiré à la fin avril son contingent de la force de paix régionale en RCA pour protester contre sa mise en cause comme acteur “pro-musulman” accusé de crimes de guerre contre des civils ; or, aujourd’hui, rien n’est possible sans le Tchad, tant ce pays voisin est imbriqué – politiquement, économiquement, militairement et par l’émigration – en Centrafrique. Alors, faut-il se résigner à l’idée que l’armée tchadienne serait un bon allié de la France au Mali et un mauvais allié en Centrafrique ?

S’il n’y avait pas l’opération française Sangaris, et si le président tchadien Idriss Déby n’avait pas menacé la Seleka de dures représailles, le drapeau bleu à six étoiles de la République centrafricaine du Nord flotterait déjà sur N’Délé, chef-lieu de la RCA septentrionale. L’expérience désastreuse de la partition du Soudan depuis 2011 devrait suffire à dissuader la communauté internationale d’auréoler de souveraineté une autre soi-disant “réalité sur le terrain”.

En Centrafrique, la réalité sur le terrain est l’éclatement du pays le long d’une ligne de partage religieuse. Mais cette réalité est doublement trompeuse. D’une part, les chrétiens du nord-est n’ont pas abandonné leurs foyers pour fuir le réduit de la Seleka, non pas parce que les seigneurs de la guerre musulmans seraient bien disposés à leur égard mais parce que ces habitants s’accrochent à l’unité nationale. D’autre part, l’épuration du sud n’est pas irréversible. S’il reste à présent moins de 5.000 musulmans à Bangui, alors qu’ils étaient plus de 130.000 au début de l’année, c’est que la France et le reste du monde ont accepté l’action des boutefeux comme un fait accompli. Ils se sont résignés à l’idée que la séparation des chrétiens et musulmans était “naturelle” et que le pouvoir au Tchad, lui-même “nordiste et musulman”, était fatalement l’allié organique de la Seleka.

Rien n’est plus faux à condition de mener, enfin, une politique de la paix en Centrafrique. Celle-ci commencerait par prendre le chef de l’Etat tchadien au mot quand il affirme être aussi anti-Seleka qu’il est hostile aux “anti-balaka”. Politiquement, cela tombe sous le sens dans la mesure où des opposants au régime d’Idriss Déby combattent au sein de la Seleka – N’Djamena n’a donc aucun intérêt à leur offrir un Etat et créer ainsi un précédent pour la sécession des chrétiens dans le sud du Tchad, qui abrite les deux richesses du pays, le pétrole et le coton.

Par conséquent, il faudrait bâtir un pont d’or au président tchadien, détenteur des clés du pouvoir à Bangui, pour qu’il renvoie un contingent en Centrafrique, sous le commandement de l’ONU.

Parallèlement, il faudrait se rendre à la double évidence que des élections en février prochain ne sont pas un objectif réaliste en Centrafrique, et que la transition devra durer bien au-delà avant que l’on ne puisse organiser un scrutin dans un pays polarisé à l’extrême. Aussi le pouvoir transitoire devra-t-il être politisé et non pas “ONGisé”, comme c’est actuellement le cas. En clair, il faudra faire entrer au gouvernement les poids lourds de la scène nationale, quitte à leur offrir la possibilité d’être candidats aux futures élections. On ne sort pas d’une guerre civile avec des technocrates, encore moins dans un “Etat fantôme” sans administration, armée, police et justice.

Cependant, ces efforts demeureraient vains si un grand cap n’était pas franchi. Tant pour la France, aujourd’hui, que pour l’ONU, demain, l’ultime défi est de prendre la Centrafrique pour ce qu’elle reste, malgré tout, aux yeux de la majorité de sa population, à savoir un Etat multiconfessionnel, divers et tolérant – aux antipodes de l’extrémisme religieux des prébendiers de tous bords. Les quelque 15 pour cent de musulmans centrafricains font donc partie intégrante de la Nation. Ils ne sont ni des “étrangers” à la loyauté douteuse, encore moins des « envahisseurs », et pas non plus des citoyens de seconde zone que l’on pourrait reléguer dans un coin de la patrie, en l’occurrence dans le “Far Nord-Est” du pays.

D’où la nécessité, urgente et absolue, de rapatrier les dizaines de milliers de musulmans qui ont été chassés de Bangui. Aujourd’hui, le PK5, leur quartier historique, est un ghetto. Demain, sécurisé, il redeviendra le poumon économique autant que – j’assume l’expression – la cellule souche d’un pays réconcilié avec lui-même. Enfin, il faudra traduire cette volonté d’un nouveau départ sur le plan politique. Et si le premier ministre de la nouvelle transition, longue, était un musulman aux pouvoirs élargis ?

 

 

 

 

Jean-Yves Ollivier avec Atlantico

L’intervention française en Centrafrique: éducation à la defense (Vidéo incluse )

  • 1959 – Barthélémy BOGANDA (1910-1959), père de l’indépendance centrafricaine et premier chef d’État centrafricain, meurt prématurément dans un accident d’avion. Lui succède son cousin David DACKO (1930-2003).
  • 1965 – Le neveu de BOGANDA, Jean-Bedel BOKASSA (1921-1996) renverse DACKO.
  • 1979 – Renversement de BOKASSA. Celui-ci, qui s’est auto-proclamé empereur en 1977, est dans un premier temps soutenu par la France. Mais celle-ci s’en détache progressivement, surtout après la répression sanglante des manifestations lycéennes en janvier ; une répression menée par le Général François BOZIZÉ (1946-). L’Armée française participe directement au renversement de BOKASSA : c’est l’opération Centrafrique-Bangui dite CABAN en septembre 1979. Conduite par des éléments du renseignement français, l’opération CABAN est immédiatement suivie d’une deuxième opération plus importante : l’opération Barracuda. Pour la France, qui réinstalle au pouvoir David DACKO, il s’agit à la fois de veiller à la stabilité intérieure de l’État centrafricain, de protéger la communauté française (3500 personnes), de dissuader toute tentative d’intervention libyenne et tchadienne par le nord.
  • 1981 – Ayant rétabli la République, DACKO, qui craint cependant une tentative de coup d’État, démissionne. Il est remplacé par le Général André KOLINGBA (1936-2010), qui instaure une dictature. Cette dernière évolue cependant vers une certaine libéralisation (multipartisme et organisation d’élections).
  • 1993 – Vainqueur à l’élection présidentielle d’août 1993, Ange-Félix PATASSÉ (1937-2011) prend le pouvoir. Sa présidence est marquée par une grande instabilité intérieure (mutineries et tentatives de putsch), et une hostilité populaire croissante. Cette situation finit par détacher la France d’un régime perçu comme non viable.
  • 2003 – De plus en plus coupé de son armée, et sous protection libyenne, PATASSÉ est finalement renversé par François BOZIZÉ. Ce dernier ne parvient, cependant pas, à consolider son pouvoir ni à normaliser la politique intérieure centrafricaine. La présidence de BOZIZÉ correspond à une situation de guerre civile plus ou moins larvée, qui va en s’accroissant.
  • 2012 – La contestation des élections présidentielle et législatives de 2011 about à la formation d’une coalition anti-BOZIZÉ : c’est la Séléka. Agrégat de plusieurs partis et mouvements d’opposition, la Séléka se double d’une opposition musulmane majoritaire dans ses rangs.
  • 2013 – La Séléka, devenue une véritable rébellion armée, investit plusieurs villes dont Bangui qui tombe en mars. Michel DJOTODIA (1949-), chef de l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR), l’une des composantes de la Séléka, chasse BOZIZÉ et s’auto-proclame président. DJOTODIA dissout la Séléka, mais celle-ci mute en milices incontrôlables, dont les “seigneurs de guerre” échappent au contrôle de DJOTODIA. Les exactions et la terreur que les ex-Séléka (à forte coloration musulmane) font subir à la population, mettent le pays au bord d’une guerre civile et confessionnelle. Ce contexte qualifié de “pré-génocidaire” par les États-unis et l’ONU, aboutit au vote de la résolution onusienne 2127, qui permet le déploiement d’une Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique (MISCA) avec l’appui des troupes françaises. C’est le début de l’opération Sangaris.
Carte RCA
Carte RCA

 

Présentation géographique de la Centrafrique

Pays d’Afrique centrale, plus grand que la France avec 623 000 km2 pour 5 000 000 d’habitants, la République centrafricaine (RCA) ou Centrafrique reste un pays enclavé sans ouverture maritime. Située plus au sud que le Mali, et moins étendu en latitude que celui-ci, on y trouve un climat équatorial qui se tropicalise au fur et à mesure que l’on va vers le nord. Le sud est le domaine de la forêt équatoriale, quant à l’extrême nord il atteint déjà les marges sahéliennes. Entre nous trouvons la steppe et la savane. Milieux de transition, ces dernières couvrent la plus grande partie d’un espace, où le rapport entre la superficie du territoire et le nombre d’habitants explique un peuplement disparate. Les hommes sont rares en Centrafrique.

Différence majeure avec le Mali, la population centrafricaine est à majorité chrétienne (80%, catholiques et protestants confondus). La minorité, elle, est animiste et musulmane. Ce peuplement multi-ethnique se concentre dans les villes dont Bangui, la capitale située sur la rive droite du fleuve Oubangui. Bangui dépasse aujourd’hui le seuil du million d’habitants. La géographie de ses quartiers, où l’on trouve une importante communauté tchadienne, reflètent nettement ces lignes de fracture ethniques et confessionnelles.

L’histoire récente

Colonie relevant de l’Afrique Équatoriale Française (AEF), le territoire de l’Oubangui-Chari devient la Centrafrique moderne le 13 août 1960. Le nouvel État a gardé le français comme l’une de ses deux langues officielles avec le sango. Le sous-sol centrafricain est riche (diamant, cuivre, or, uranium, fer et même pétrole au nord), et intéresse notamment la firme française AREVA. Le pays ne parvient cependant pas à exploiter ses richesses, et demeure un PMA avec une économie majoritairement agricole, et un réseau de transport particulièrement dégradé. C’est à Bangui que l’on trouve le seul aéroport d’importance (aéroport de Bangui M’Poko) ; une infrastructure stratégique que la force Sangaris s’est empressée de sécuriser dès les premières heures de son intervention.

C’est cependant la situation géopolitique post-indépendance qui a le plus entravé le développement économique de la République centrafricaine. De 1960 à aujourd’hui, l’histoire du pays se confond avec une succession de coups d’État oscillant entre velléités démocratiques et régimes autoritaires (cf. chronologie supra). Il en résulte un État particulièrement affaibli, incompétent, corrompu et, in fine, incapable de conduire les réformes politiques et économiques indispensables. Cette faiblesse originelle a exposé la Centrafrique, dont le territoire n’a jamais été maîtrisé, à la poussée expansionniste de la Libye du Colonel Mouammar KADHAFI (1942-2011) via le Tchad. Cet expansionnisme correspond aussi à des lignes de pénétration beaucoup plus anciennes, qui remontent au commerce d’esclaves antérieur à la colonisation française. Le contexte géopolitique de la Centrafrique s’inscrit, donc, dans une dimension régionale conflictuelle, dès son indépendance et alors que la Guerre froide agite les relations internationales.

L’action post-coloniale de la France

Nonobstant la décolonisation, la France ne quitte pas l’Afrique centrale où elle continue de maintenir des forces prépositionnées en RCA mais également dans les pays voisins. Elle dispose ainsi d’une connaissance approfondie des États de la région. Dès 1960, des accords militaires importants sont noués avec la RCA. L’objectif est de former les Forces Armées Centrafricaine (FACA), et de veiller également à l’intégrité du nouvel État. La stratégie vaut également pour le Tchad situé au nord et, au-delà, le Niger. Ces accords bilatéraux qui permettent une présence militaire effective, expliquent des tensions qui ont pu être vives avec l’État libyen (1).

De fait, la France intervient encore régulièrement dans ces pays, cinquante ans après la décolonisation. En RCA, la porosité des frontières favorise les flux et les trafics les plus néfastes. La forêt équatoriale offre un refuge aux groupes armés de tous genres au sud (2), alors qu’au nord ce sont des rébellions armées, hostiles à Bangui, qui se structurent depuis le début des années 2000, notamment dans la région dite des “trois frontières” (Tchad, Soudan et RCA). À ces “zones grises” qui échappent à tout contrôle de l’État, il faut ajouter la proximité de trois grandes zones de conflits, dont les effets sont transfrontaliers : l’Ituri au sud-est en République Démocratique du Congo, le Darfour au nord-est au Soudan, et le bassin pétrolier de Doba au nord-ouest au Tchad. La faiblesse structurelles des FACA en ajoute à ces menaces centrifuges. À la fin des années 1990, les opérations Furet puis Almandin protègent les ressortissants français et étrangers d’une mutinerie de celles-ci. Il faut par la même occasion sécuriser les institutions, divers centres et infrastructures névralgiques. Plus récemment, avec le renversement de PATASSÉ et l’accession de François BOZIZÉ au pouvoir, l’opération Boali est déclenchée (mars 2003) pour soutenir les FACA et la FOMUC (3) alors que la situation dans le nord du pays ne cesse de se dégrader.

C’est donc à une situation particulièrement difficile que la France est confrontée en cette fin d’année 2013. Au bord de la guerre civile avec une menace de partition du nord musulman, la RCA, privée, d’un État reconnu et capable, pourrait déclencher une conflagration régionale dont l’un des effets redoutés serait de sanctuariser des mouvements djihadistes en provenance du Nigeria, du Soudan ou d’ailleurs. Le tout avec un risque réel de génocide ethnique et religieux (cf. “La Séléka et ses composantes politiques” infra). C’est qu’entre-temps, la situation s’est encore aggravée.

L’opération Sangaris

Les événements commencent à s’accélérer à partir d’octobre 2006, date d’une première grande offensive rebelle nordiste en direction du sud du pays. Une deuxième offensive a lieu en mars 2007, à laquelle succède une troisième en décembre 2012 et une quatrième en mars 2013. En dépit de tentatives de médiation (accords de Libreville en janvier 2013), cette dernière offensive sera fatale au gouvernement BOZIZÉ qui se réfugie au Cameroun voisin. À chaque fois, les forces françaises soutiennent l’action des FACA par le renseignement, l’appui logistique, et l’appui-feu. Dans le cadre du dispositif Boali, les soldats français ont ainsi été amenés, à plusieurs reprises, à affronter les rebelles.

Lorsque, à la tête des milices de la Séléka, Michel DJOTODIA prend Bangui en mars 2013, la France qui jusqu’à présent agissait sans mandat onusien – mais dans un cadre bilatéral -, allège son dispositif, ainsi que la Mission de Consolidation de la Paix en Centrafrique (MICOPAX) qui, entre-temps, avait succédé à la la FOMUC. La MICOPAX dont le contingent sud-africain avait été durement étrillé le 27 mars (13 morts et près d’une trentaine de blessés) au cours d’un combat avec la Séléka. Ces événements montrent, par ailleurs, que les armées africaines (FACA incluses) n’ont jamais vraiment été opérationnelles ni efficaces, à l’exception notable du contingent tchadien. La “montée en puissance” des armées africaines a plus été décrite sur le papier qu’elle ne s’est réalisée dans les faits.

La situation ne s’améliore pas dans les mois qui suivent la victoire de DJOTODIA, et c’est l’anarchie et la terreur qui s’abattent sur le pays. Dissoute, la Séléka n’en poursuit pas moins ses nombreuses exactions s’aliénant les populations. La coloration musulmane des milices de l’ex-Séléka, ainsi que la présence de nombreux combattants soudanais et tchadiens dans leurs rangs, achèvent de donner un tour religieux à un conflit qui, jusqu’à présent, posait surtout la question de la légitimité du pouvoir en place. Devant la terreur des ex-Séléka, des milices anti-balaka (littéralement “anti-machettes”) se sont constituées pour affronter les ex-Séléka. Peu aguerris, mal équipés, mais rassemblant en nombre et rejoints par des combattants des ex-FACA, les anti-balaka lancent une contre-terreur dans les campagnes où leurs cibles sont essentiellement musulmanes. Le 5 décembre 2013, ils attaquent Bangui mais sont repoussés par les ex-Séléka. En représailles, ces derniers se livrent à des tueries (entre 600 et 1000 morts). Les affrontements inter-religieux entre Chrétiens et Musulmans laissent, désormais, planer un véritable risque génocidaire.

Ces faits se produisent au moment même où l’ONU adopte la résolution 2127, qui autorise le déploiement d’une Mission de Soutien à la Centrafrique sous Conduite Africaine (MISCA). La MISCA vient s’intégrer dans la FOMUC où elle remplace la MICOPAX, mais là encore la faiblesse structurelle des contingents africains vouent toute action à l’échec s’il n’y a un soutien occidental, plus particulièrement français. D’emblée, la résolution 2127 autorise le soutien militaire français à la MISCA. Ce soutien se déploie dès le vote obtenu. À partir du 5 décembre, et devant les massacres perpétrés par les ex-Séléka à Bangui, 1600 soldats français sont projetés en Centrafrique. C’est le début de l’opération Sangaris, où la France se trouve en situation d’interposition, plus proche de ce qu’elle a connu au Kosovo (désarmement, maintien de l’ordre, séparation des communautés), que des combats menés en Afghanistan et au Mali où les adversaires étaient nettement désignés.

(1) En septembre 1987, la Libye bombarde des troupes françaises à Abéché (Tchad), mais ces dernières abattent un Tupolev 22.
(2) Une partie de la guérilla ougandaise de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) de Joseph KONY s’est ainsi réfugiée en RCA, où elle commet de nombreuses exactions à l’encontre des popualtions locales.
(3) La Force Multinationale en Centrafrique (FOMUC) – on trouve aussi FOMAC pour Force Multinationale de l’Afrique Centrale – succède à la Mission des Nations Unies en République Centrafricaine (MINURCA) dont le mandat n’a duré que deux ans (1998-2000). Initiative africaine et régionale, émanation de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), la FOMUC – qui compte moins de 400 militaires – a pour mission de protéger le pouvoir central, de soutenir l’action des FACA, notamment sur la frontière septentrionale avec le Tchad. Organisée dans un premier temps au bénéfice du Président PATASSÉ, elle poursuit sa mission avec son successeur.

La Séléka et ses composantes politiques

La Séléka (mot sango signifiant “coalition”) désigne le rassemblement d’un ensemble de tribus du nord de la Centrafrique, mais aussi situées au nord de l’actuel État centrafricain. Agrégat ethno-religieux pouvant regrouper des tribus antagonistes (Gula et Runga par exemple), la Séléka n’a pas de véritable programme au sens politique du terme. Elle se présente même comme une coalition de rébellion aux intérêtsdivergenst et conflictuels. Le renversement du Président François BOZIZÉ est son seul ciment. Née à l’été 2012 de la greffe de plusieurs forces politiques (cf. infra), la Séléka développe une offensive rapide et victorieuse en direction de Bangui en mars 2013. Le spécialiste de l’Afrique, Bernard LUGAN, inscrit ces agressions venues du Nord dans une tradition plus lointaine de razzias sahélo-soudanienne antérieures à l’histoire coloniale.

Après la victoire de Michel DJOTODIA, et nonobstant leur dissolution, les milices de la Séléka (dont les combattants sont en grande majorité musulmans) poursuivent leurs exactions sur la population chrétienne. Composé de brigands et de “coupeurs de route”, de Soudanais et de Tchadiens incontrôlables, ce qui est désormais devenu un phénomène de bandes armées et de seigneurs de guerre, met la Centrafrique dans une situation d’anarchie et de quasi guerre civile, ce qui déclenche l’intervention militaire française Sangaris.

  1. La Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) de Noureddine ADAM (ethnie Runga).
  2. L’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR) de Michel DJOTODIA (ethnie Gula).
  3. Le Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC) d’Abdoulaye MISKINE (ethnie N’Gama).
  4. La Convention Patriotique pour le Salut du Kodro (CPSK) de Mohamed-Moussa DHAFFANE (ethnie Gula).
  5. L’Alliance pour la Renaissance et la Refondation (A2R), qui reste un mouvement assez mal connu.

 

Logo Sangaris

SOLDATS FRANCAIS TOMBÉS EN CENTRAFRIQUE (2013-)

  1. Soldat de 1ère classe Antoine LE QUINIO, 22 ans, 8e RPIMa (Castres), tombé à Bangui le lundi 9 décembre 2013 – Combat.
  2. Soldat de 1ère classe Nicolas VOKAER, 23 ans, 8e RPIMa (Castres), tombé à Bangui le lundi 9 décembre 2013 – Combat.
  3. Caporal Damien DOLET, 26 ans, RICM (Poitiers), tombé à Bouar le dimanche 23 février 2014 – Accident.

Drapeau français

Par : Nghia NGUYEN (ENS-WEB)

Forum de Brazzaville: du plomb dans l’aile?

              Sassou n’a pas de chance : alors que les centrafricains s’étaient déplacés de bonne grâce à Libreville, Ndjaména et à Malabo pour régler les problèmes de leur pays, voilà que le forum de Brazzaville prévu le 21 juillet prochain est menacé de boycott.

« Les leaders politiques et religieux trouvent inopportun le déplacement de Brazzaville pour résoudre le problème centrafricain.

Ils prient, Son Excellence Dénis Sassou Nguesso, Président de la République du Congo,  Médiateur dans la crise centrafricaine d’organiser une concertation inclusive sur le sol centrafricain, entre Centrafricains à la base, pour une résolution durable de cette crise ».

Voilà ce qu’écrivent, dans une déclaration commune les représentants d’une cinquantaine de partis politiques et des trois principaux groupes religieux de Centrafrique qui menacent de boycotter les négociations de paix en Centrafrique.

Ces négociations doivent débuter le 21 juillet à Brazzaville, sous l’égide du médiateur Denis Sassou-Nguesso.

Une façon pour les frondeurs d’indiquer que l’avenir de leur pays doit être discuté à domicile, en non au Congo.

Pour l’heure, les partisans du boycott ont rencontré ce weekend, les acteurs de la transition puis se sont réunis en interne. On attend une décision ces prochains jours même si, mauvaise nouvelle pour Brazzaville, l’ex-rébellion centrafricaine vient de porter à sa tête l’ex-président en exil Michel Djotodia et Noureddine Adam comme numéro 2…

Nul doute que pour éviter le camouflet certains au Congo penseront qu’il suffirait d’arroser les leaders politiques et religieux centrafricains de billets de banque, lesquels coulent aujourd’hui en torrents entiers dans le pays. Dommage que la corruption ne soit pas dans les mœurs de M. Sassou et compagnie…

MwindaPress

ALERTE INFO: échange de tirs vers PK11-PK12 à Bangui

 

Corbeau News 13-07-2014 Bangui

Depuis quelques heures, les habitants des quartiers PK11 et PK12 de Bangui sont sous les échanges de tirs dont ils ignorent l’origine. La circulation dans le secteur est coupée et les véhicules s’arrêtent au niveau de Gobongo.

Joints par téléphone les habitants de ce secteur, plusieurs versions divergent. Certains parlent de la mutinerie des Ex-sélékas basés au Camp RDOT et d’autres parlent de l’arrestation des Anti-Balakas qui a poussé ces derniers à barricader la route.

Pour leur, aucune déclaration du coté de l’autorité publique. Nous reviendrons plus longuement sur cette situation dans nos prochaines éditions.

 

Gisèle MOLOMA

Centrafrique: Mapou Yanga-Mbiwa – L’Olympique Lyonnais discute avec le Franco-Centrafricain

Il y a quelques jours de cela, des rumeurs envoyaient Mapou Yanga-Mbiwa en Ligue 1. Poussé vers la sortie par les Magpies, l’international français avait été initialement proposé à Marseille, Lille et Bordeaux… Mais c’est à l’Olympique lyonnais que le défenseur franco-centrafricain polyvalent, 25 ans, sous contrat jusque juin 2018, pourrait poser ses valises.

Mapou Yanga-Mbiwa à Newcastle
Mapou Yanga-Mbiwa à Newcastle

Selon Eurosport, des contacts ont été noués avec Lyon, et le premier retour serait très positif. L’OL souhaiterait faire venir un joueur encore jeune mais déjà très expérimenté, tandis que Mapou Yanga-Mbiwa ne serait pas contre un retour en France. Une tâche qui s’annonce ardue pour le joueur et le club du Rhône puisque Newcastle ne compte pas lâcher son défenseur pour moins de 8 millions d’euros. Voilà qui pourrait refroidir les ardeurs lyonnaises à moins qu’un échange ne soit à l’ordre du jour.

Transféré de Montpellier à Newcastle en janvier 2013 pour 8 millions d’euros, l’ancien défenseur et capitaine de Monptellier a été très peu utilisé depuis son arrivée, il y a deux saisons chez les Magpies. Mapou Yanga-Mbiwa ne sait jamais réellement imposer dans le nord de l’Angleterre malgré ses 17 titularisations. Le défenseur international français s’est complètement planté à Newcastle, où il a été victime des choix de l’entraineur en défense centrale, et a même fait quelques apparitions au poste de latéral gauche. Mapou Yanga-Mbiwa cherche à relancer sa carrière pour espérer réintégrer l’équipe de France.

 

 

 

africatopsports

Un fonds multi bailleurs à destination de la Centrafrique va voir le jour le 15 juillet.

À l’instigation de la France et sous l’égide de la Commission européenne, un fonds multibailleurs à destination de la Centrafrique va voir le jour le 15 juillet. Objectif : aider Bangui à financer des projets ambitieux.

Annick Girardin, le 9 juillet à Paris. © Vincent Fournier/J.A.
Annick Girardin, le 9 juillet à Paris. © Vincent Fournier/J.A.

De retour de New York où elle était allée assister à un forum politique sur le développement durable, Annick Girardin, la secrétaire d’État française au Développement et à la Francophonie, a reçu Jeune Afrique dans les locaux du ministère des Affaires étrangères et du Développement international, à Paris, pour évoquer la création de Bêkou (« espoir », en sango), un fonds multibailleurs pour la Centrafrique, qui sera lancé le 15 juillet, à Florence (Italie).

Sa mise de départ devrait dépasser 50 millions d’euros, dont 39 millions versés par la Commission européenne (qui s’ajoutent aux autres aides, humanitaires et budgétaires, déjà annoncées pour la Centrafrique). La France et l’Allemagne participent à hauteur de 5 millions chacun. Et les Pays-Bas contribueront également, comme d’autres – pas forcément européens.

Si Paris est à l’initiative de ce fonds, c’est la Commission de Bruxelles qui en assurera le portage financier.

Jeune Afrique : Comment est née l’idée du fonds ?

Annick Girardin : L’idée d’un fonds multibailleurs vient de l’Agence française de développement (AFD). Très vite, le projet s’est étendu à l’Europe, et en particulier à l’Allemagne. D’autres pays européens ou non-européens ont déjà annoncé leur volonté d’y prendre part et les organisations internationales peuvent également y contribuer. Je signerai ce dispositif le 15 juillet à Florence (Italie), avec Gerd Müller, le ministre allemand, la Hollandaise Lilanne Ploumen, Florence Limbio la ministre centrafricaine de l’Économie et Andris Piebalgs, le commissaire européen au Développement.

Quelles actions ce fonds financera-t-il ?

Dans l’immédiat, probablement des projets nécessitant beaucoup de main d’œuvre, afin de relancer l’économie, d’offrir des emplois et d’aider à reconstruire les infrastructures. Dans un second temps, le fonds financera  des projets d’accès aux services de base menés soit par l’Union européenne, soit par des agences de développement, à travers notamment des ONG internationales ou centrafricaines. Un comité de gestion sélectionnera ces petits projets, vraisemblablement dans le domaine agricole ou celui de la démocratie.

 

Quand les actions de ce fonds seront-elles mises en œuvre ?

Ne pas perdre de temps, c’est l’idée de ce fonds. J’espère me déplacer en RCA dès le mois de septembre, soit avec un représentant de la Commission européenne, soit avec mon homologue allemand. Les appels à propositions seront lancés également dès la rentrée. Le décaissement et les interventions devraient intervenir deux ou trois mois après.

Quels mécanismes de suivi et de coordination avez-vous mis en place pour vous assurer de la bonne gestion de ce fonds et pour éviter qu’il ne fasse doublon avec d’autres aides financières ?

L’évolution des décaissements et des projets sera rendue publique sur un site internet. Par ailleurs, les bailleurs et les autorités centrafricaines siègeront dans le Conseil d’administration. Enfin, en plus de sa participation à ce fonds Bêkou et de sa contribution à hauteur de 20 % au Fonds européen de développement, la France poursuivra sa coopération bilatérale avec la RCA. En 2014, sa contribution sera au total de 35 millions d’euros.

Propos recueillis par Emmanuel de Solère Stintzy

(Jeune Afrique)
 

COMMUNIQUE DE PRESSE RELATIF AUX EVENEMENTS TRAGIQUES DE BAMBARI

0000logomlpc

Bureau Politique

     Secrétariat Général

     N°_039MLPC/BP/SG/013

 

COMMUNIQUE DE PRESSE RELATIF AUX EVENEMENTS TRAGIQUES DE BAMBARI

 

Le lundi 07 juillet 2014 dans l’après-midi, plusieurs hommes armés donnés pour être des éléments de l’ex Séléka prennent prétexte de l’assassinat quelques jours plus tôt de deux musulmans peuls par des anti-balakas pour faire irruption à l’évêché de la ville de Bambari et ouvrent le feu sans discernement sur d’innocents civils qui y sont réfugiés, faisant 26 morts et 35 blessés selon la Croix Rouge locale.

 

Peu après ce carnage, des responsables de l’ex Séléka affirmeront que les auteurs ne seraient pas des membres de Séléka mais des éléments « incontrôlés » qui étaient à la poursuite de miliciens anti-balakas qui auraient tué les deux musulmans peuls.

 

Le moins que l’on puisse dire est que ce n’est pas la première fois qu’un tel drame se produit tandis qu’on observe que les chefs Séléka et  anti-balakas se rejettent mutuellement la responsabilité des tueries.

 

Le Bureau Politique du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), déplorant une fois de plus, les nombreuses pertes inutiles en vies humaines,

– condamne énergiquement l’intrusion d’hommes armés sur un lieu de culte pour y massacrer avec une barbarie inqualifiable d’innocentes personnes déplacées ;

–    dénonce et stigmatise les comportements inadmissibles, puérils et ambigus des Responsables des milices Séléka et anti-balakas qui, au lieu d’assumer les agissements et crimes de leurs membres, se rejettent perpétuellement la responsabilité des différents meurtres qu’ils continuent de commettre sur de pauvres innocents ;

– continue d’exprimer son étonnement devant l’incompréhensible non-exécution dans sa plénitude des mandats explicites et sans ambiguïté confiés aux forces internationales MISCA et SANGARIS par les résolutions du Conseil de sécurité, de procéder sans délais au besoin par la force, de toutes les bandes armées qui continuent impunément de tuer de paisibles citoyens à travers le territoire ;

–  présente ses condoléances les plus émues aux proches et à toutes les familles des victimes innocentes de ces massacres ainsi qu’il exprime sa douloureuse compassion avec le clergé centrafricain et plus particulièrement à l’évêché de Bambari.

 

Le Bureau Politique du MLPC réaffirme son intime conviction que seul le désarmement sans faiblesse et intégral des bandes armées, conformément aux résolutions des Nations-Unies, permettra aux Centrafricains de retrouver un peu de quiétude.

Fait à Bangui, le  13  juillet 2014

Pour le Bureau Politique

Martin ZIGUELE

 

POÈME: AFRIQUE MON AFRIQUE, CENTRAFRIQUE MON PAYS !

 

Oh, Afrique mon Afrique, Centrafrique mon pays!…
Avec les Amériques, l’Europe, l’Asie et l’Australie,
Tu es un continent, celui qu’on appelle le continent noir.
Tu prends une part importante dans l’histoire de l’humanité.

Ton peuple avait ses croyances selon les clans et les tribus.
Tes sorciers dansaient des nuits durant pour invoquer la force des esprits.
Tes guerriers en étaient forts remplis pour défendre et protéger le peuple.
Mais il était venu pour toi le temps de t’inscrire sur la liste des continents.

Tu as connu d’autres hommes qui ont foulé ton sol sacré.
Tu as vu partir tes fils comme une fille pour la maison de son futur mari.
Que sont-ils devenus tes esprits vengeurs, esprits de tonnerre et de feu ?
Ils obéissent désormais à la force et à la puissance du pardon et de la paix.

Jésus et Mahomet, des grands Maîtres de sagesse ont enseigné cela.
Ton peuple, noir, brûlé par le soleil, a le même sang que tout autre homme.
Si chrétien et musulman sont pour lui des prénoms, Africain est son nom.
Et si pour d’autres, Africain serait un prénom, HOMME, c’est son vrai nom.

Oh, Afrique mon Afrique, Centrafrique mon pays !…
Terre d’Afrique, toi qui porte la honte d’avoir vendu bon nombre de tes fils,
Terre d’Afrique, toi qui par le passé, taxée d’anthropophage et de cannibale,
Terre d’Afrique, te voila aujourd’hui qui boit le sang de tes propres fils.

Que tes amis chrétiens et musulmans qui t’ont enseigné l’amour et le pardon,
Que l’occident qui t’a convaincu de la nouvelle organisation de la société,
Se décident de t’apporter un soutien inconditionnel d’urgence
Seul moyen de passer du concept à la réalité, ces grands principes et valeurs ;

Pour que les plaies de l’apartheid en Afrique du sud soient cicatrisées,
Pour que le génocide au Rwanda trouve un dépassement définitif,
Pour que le printemps arabe n’emporte pas tout comme une tempête,
Pour que tombe en Centrafrique le couteau qui égorge comme on égorge un mouton.

Afrique mon Afrique, Centrafrique mon pays,
Longtemps opprimée par tous,
Reprends ton droit au respect à la vie
Dans l’Unité, la Dignité et le Travail.

Pascal TONGAMBA
L’homme aux cheveux blancs

Les Plumes de la RCA

Centrafrique: SELEKA officiellement divisée?

L’organisation de cette assemblée à Birao marque la scission du mouvement Seleka en deux factions.
 Dafhane de la seleka

L’ex-président de la Centrafrique, Michel Djotodia a été reconduit, vendredi,  en tant que Président d’une aile dissidente du mouvement Seleka et les généraux Noureddine Adam et Mohamed Moussa Dhaffane en qualité de vice-présidents, à l’issue d’une Assemblée générale tenue, jeudi à Birao, dans le Nord centrafricain, selon le correspondant de Anadolu.

Michel Djotodia, représentant l’UFDR ( Union des forces démocratiques pour le rassemblement) avait exercé le pouvoir à partir du 25 mars 2013 après que les forces  Seleka, une coalition de mouvements rebelles originaires du Nord-Est du pays, ait chassé le président en place François Bozizé. Djotodia avait dû quitter à son tour le pouvoir sous la pression internationale quelques mois après.

seleka ails

Noureddine Adam, représentant la CPJP (convention des patriotes pour la justice et la paix) et ministre de la sécurité sous la présidence de Michel Djotodia, était considéré comme le numéro deux du régime. Les dernières informations recueillies à son sujet évoquaient sa présence dans le nord de la Centrafrique, après des séjours dans divers pays africains.

Ces deux hauts responsables Séléka sont inscrits sur la liste des personnalités visées par le comité des sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies, en raison “des crimes commis par les groupes armés de la Seleka pendant son passage au pouvoir”. Ils sont également cités parmi les personnalités responsables de graves atteintes aux droits humains, entre 2013 et 2014, en RCA, dans le rapport de  Amnesty International, rendu public jeudi.

L’organisation de cette assemblé à Birao marque la scission du mouvement  Seleka en deux factions celle qui  se réfère à la réunion de Ndélé  représentée par son président Abdoulye Issène  et celle qui se réfère à l’assemblé de Birao représenté par Michel djotodia et Noureddine Adam.

Réagissant aux résultats de l’ assemblée de Birao, Abdoulaye Issene, président de la Coordination politique provisoire, issue du Congrès de N’délé (Nord), a indiqué à Anadolu que “la réunion de Birao a été orchestrée par le général Noureddine Adam et qu’elle n’a pas été préparée par la Coordination politique provisoire” ajoutant  que “les signataires du document final sont en réalité des proches de Noureddine Adam”.

Cette scission  intervient aussi à quelques jours de la rencontre prévue  à Brazzaville, du 21 au 23 juillet prochain, avec les responsables des mouvements politiques centrafricains et notamment les leaders des milices anti-balaka (groupes d’auto-défense, majoritairement chrétiens). Cette rencontre doit permettre la signature d’une déclaration commune entre Seleka et anti-balakas dans le but de mettre fin au chaos dans lequel la Centrafrique a sombré depuis 2012 et qui a acculé des milliers de centrafricains en majorité de confession musulmane à trouver refuge dans des camps à l’intérieur du pays ou dans les pays limitrophes.

 

AA/Birao/ Abdoulye Adoum/ Thierry Brésillon

Centrafrique : Le préservatif, denrée très demandée sur les sites de déplacés

En dépit des efforts visant à distribuer des préservatifs dans les sites de déplacés, la fourniture du précieux outil de travail demeure insuffisante. Au grand dam des résidents.

Les déplacés sont en manque de préservatifs. Entré progressivement dans la vie intime de nombreux Centrafricains grâce au slogan «pincez, déroulez!», le principal bouclier contre le VIH/sida et les maladies sexuellement transmissibles (MST) peine à trouver sa place.

Le service d’hygiène et de salubrité de l’environnement du dispensaire de la Gendarmerie nationale, en partenariat avec le Fond des Nations Unies pour la Population (FNUAP), le Comité National de Lutte contre le Sida (CNLS) et l’Agence Centrafricaine pour le Marketing Social (ACAMS) ont distribué gratuitement des préservatifs dans les sites de déplacés de Bangui.

           «Quand les jeunes se regroupent, y a des tas de choses qui se passent par rapport à la vie sexuelle. Donc cela a beaucoup donné le moral à ces jeunes là pour se préserver», note Martha Kpandji, du site de la paroisse Saint-Sauveur. Toutefois, les résidents doivent recourir à des solutions de fortune pour s’en procurer d’autres.

«Je pense que des préservatifs ont été distribués gratuitement ici, mais cela ne m’empêche pas d’en vendre. Les gens en achètent beaucoup. Je parviens à écouler le paquet en une semaine et demi. Cela prouve qu’ils en utilisent», souligne Geoffroy, petit commerçant sur le site du Centre Jean XXIII à Bangui.

Préservatifs

Une majorité d’adolescents

Mais tous les résidents du Centre Jean XXIII ne sollicitent pas les services de Geoffroy. «La majorité, les 3/4 sont des adolescents aussi qui sont ici sur le site. Et ceux-là, ils ne savent pas encore se prendre en charge pour être aussi décisifs devant un partenaire comme ça. Donc nous avons cette obligation de les sensibiliser. D’autres ne veulent pas vraiment utiliser ces préservatifs», souligne Nadège Dozé, Coordonnatrice Santé du site de Saint-Sauveur.

Ce constat est confirmé par Siméon Derrick Service, du site voisin du Centre Jean XXIII. «D’autres en utilisent, mais moi, je n’utilise pas», affirme ce dernier. Pas étonnant dans ces conditions d’enregistrer des grossesses non désirées dans les sites de déplacés  De beaux jours de sensibilisation restent donc à prévoir pour l’Adjudant Evano Thierry Djoubissi,  Chef de Service d’Hygiène et de Salubrité de l’Environnement à la Direction du Service de Santé de la gendarmerie.

Il s’inscrit donc en faux contre l’idée selon laquelle le préservatif favoriserait le vagabondage sexuel dans les sites. Pour lui, «l’utilisation des contraceptifs contribuerait à réduire le taux de contamination au VIH/sida et permettre d’éviter d’autres infections».

Valéry Dimanche

Boycott du forum de Brazzaville: aucune décision définitive

Les représentants d’une cinquantaine de partis politiques et des trois principaux groupes religieux de Centrafrique avaient menacé de boycotter les négociations de paix. Ces dernières doivent débuter le 21 juillet à Brazzaville, sous l’égide du médiateur Denis Sassou-Nguesso. Mais pour les frondeurs, l’avenir du pays doit être discuté à domicile, en non au Congo. Ces partisans du boycott ont rencontré, samedi 12 juillet, les acteurs de la transition puis se sont réunis en interne. Aucune décision définitive n’a été prise.

Après plus de quatre heures de réunions, les représentants des 49 partis politiques conservent leur revendication principale : pour eux, des négociations de paix entre anti-balaka et Seleka ne peuvent se tenir qu’en Centrafrique, et non à Brazzaville comme prévu le 21 juillet prochain.

Depuis la diffusion de leur déclaration commune menaçant de ne pas participer au forum de Brazzaville sous l’égide du médiateur Denis Sassou-Nguesso, les représentants de ces partis ont été reçus par tous les acteurs de la transition. Jeudi, la coalition de partis a été reçue par la présidente Samba-Panza, mais aussi par le groupe de contact, l’ambassadeur de France, les représentants de l’Union africaine et des Nations unies. « Ils essayent de nous convaincre d’aller à Brazzaville et nous ont apporté des clarifications », explique à RFI Cyriaque Gonda, porte-parole des ces 49 partis.

Des clarifications encore insuffisantes, selon le Cyriaque Gonda, qui demande un agenda plus clair aux acteurs de la transition. Les partis signataires de la déclaration menaçant de boycotter le forum de paix de Brazzaville ont prévu de se réunir de nouveau mardi 15 juillet.

 

 

Par: RFI

La RCA cherche 23 milliards pour boucler le financement de ses élections

La République centrafricaine, en dehors de 13 milliards de FCFA promis par l’Union européenne, est à la recherche de 23 milliards de FCFA pour boucler le financement de ses prochaines élections, a annoncé samedi à Bangui le président de l’Autorité nationale des élections (ANE) , Dieudonné Kombot-Yaya.

Election Agency
‘’Vous voyez que le gap est énorme entre ce que l’Union Européenne a annoncé (les 13 milliards de francs cfa) et les 36 milliards, budget des opérations électorales”, a notamment dit Kombot-Yaya qui faisait à la presse le compte-rendu de sa participation à la 5è réunion du Groupe international de contact sur la République centrafricaine (GIC-RCA) tenue les 7 et 8 juillet à Addis-Abeba en Ethiopie.

L’Union européenne a promis de décaisser ses 13 milliards de francs cfa ‘’plutôt fin septembre ou début octobre 2014”, a précisé le président de l’ANE avant de souligner en guise d’avertissement : ‘’le temps n’attend pas. (…) . Le manque de moyens nous fait courir un risque de débordement en terme de temps prévue par la charte de transition pour la tenue des élections”.

Tout en informant de l’allocation par l’Etat centrafricain d’une enveloppe d’un milliard de FCFA à l’ANE, M. Kombot Yaya a souligné avoir fait à Addis-Abeba un vibrant plaidoyer en faveur de l’instance chargée de l’organisation des élections en RCA.

”J’ai surtout attiré l’attention de la communauté internationale sur la nécessité d’aider massivement et concrètement l’Autorité Nationale des Elections”, a-t-il dit.

En dehors de 36 milliards pour l’organisation des élections, l’ANE a un budget de fonctionnement de 750 millions de FCFA et un autre de 567 millions pour son équipement.

 

 

APA

Centrafrique: actes de naissance gratuits pour les bébés nés entre le 1-er décembre 2012 et le 31 décembre 2014

Les enfants centrafricains nés entre le 1er décembre 2012 et 31 décembre 2014 se verront délivrer gratuitement des actes de naissance, rapporte un décret signé de la présidente de la transition Catherine Samba-Panza et relayé par la radio nationale.
»Est accordée sur toute l’étendue du territoire national la gratuité des services d’établissement des actes de naissance à des enfants nés en période de conflit armé », indique le décret publié vendredi.

acte de naissance enfant

La mesure s’applique aux naissances survenues entre le 1er décembre 2012 au 31 décembre 2014, précise le décret avant de souligner à l’endroit des responsables des services impliqués dans le processus que ‘’la gratuité est assurée par les services de la santé, de la justice et de l’état-civil ».

‘’ Je ne peux que me réjouir de ce décret. C’est pour dire que le travail que le département fait est suivi à un haut niveau », s’est félicité le directeur des collectivités territoriales, Clotaire Loutomo.

‘’C’est une décision prise par une mère. La présidente Samba-Panza connait la situation de pauvreté dans laquelle les ménages se trouvent en cette période de crise. Cette décision personnellement me soulage des frais à payer à la Mairie », se réjouit cette mère de famille contactée par APA.

Elle a ajouté : ‘’J’ai accouché d’un garçon et depuis je me trouvais dans un dilemme : déclarer la naissance maintenant pour avoir son acte de naissance sachant que je manque de tout ou attendre et aller à la justice plus tard faire un jugement supplétif quand les conditions seront réunies ».

Quoi qu’il en soit, le décret est la suite logique de la campagne de recensement des naissances menée ces derniers jours par le ministère de l’Administration du territoire, de la Décentralisation et régionalisation (MATDR), avec l’appui de l’Unicef.

 

APA

Afrique du Sud : Jacob Zuma va assister à la finale du Mondial

Le président sud-africain, Jacob Zuma fait partie de la dizaine de chefs d’Etat attendus à Rio de Janeiro, au Brésil pour assister à la finale de la Coupe du Monde de football qui va opposer, dimanche, l’Allemagne et l’Argentine, rapportent samedi les médias locaux.

Zouma Jacob

Selon les médias, Zuma qui participera en outre à une convention spéciale des cinq nations émergentes regroupées au sein des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ,va regarder la finale en compagnie du président russe, Vladimir Poutine, du Premier ministre indien Narendra Modi et de la chancelière allemande Angela Merkel, entre autres.

La sécurité a été renforcée à travers la ville de Rio de Janeiro pour que la finale de la Coupe du Monde se déroule sans problème.

Selon des sources sécuritaires, plus de 25.000 agents de sécurité seront déployés dans la ville.

Les policiers, les soldats et les pompiers seront mobilisés dans le cadre des opérations de sécurité avec 25 navires mis à contribution pour surveiller les côtes de la ville.

 

 

 

APA

Centrafrique : Destruction d’explosifs et de munitions, dimanche à Bangui

Le ministère de la Défense nationale va procéder dimanche 13 juillet dans la matinée à une opération de destruction d’explosifs et de minutions ‘’jugés dangereux’’ au sein du Camp Béal à Bangui, situé derrière la maison de la Télévision Centrafricaine (TVCA).

Armes detruites

Un communiqué du ministère de la Défense a été lu samedi à titre d’information sur les ondes de la radio nationale en vue, de préparer ‘’les populations riveraines au Camp Béal à ne pas paniquer face aux détonations qu’elles auront entendues ce dimanche’’.

L’opération menée conjointement avec les Forces Armées Centrafricaines et les Forces internationales vise, note le communiqué, à assurer la sécurité des populations riveraines du Camp Béal et celles des quartiers environnants du 1er, 2è, 3è, 4è,5è et 8è arrondissements de Bangui.

Selon ce communiqué, le Camp Beal a été choisi du fait que ‘’le déplacement de ces explosifs et minutions s’avère dangereux’’.

 

 

 

APA

Centrafrique: La société civile centrafricaine boycotte les assises de Brazzaville

Le coordonnateur du groupe de travail de la société civile sur la crise en République Centrafricaine (RCA), Gervais Lakosso, a écarté, samedi à Bangui, toute participation de la société civile de son pays au dialogue interafricain prévu à Brazzaville, ajoutant qu’il invite tous ses compatriotes à en faire de même.
‘’Ce forum n’est pas fait dans les intérêts de la Républicaine Centrafricaine. Ce forum est fait plutôt pour déstabiliser la RCA”, a dit M. Lakosso, lors d’une rencontre avec la presse locale consacrée essentiellement à la tenue du dialogue inter-centrafricain prévu dans la capitale congolaise du 21 au 23 juillet prochains.

A cette occasion, il a lu aux journalistes un document intitulé ‘’déclaration des organisations de la société civile centrafricaine relative aux propositions de sortie de crise formulées par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC)”.

‘’Le forum de Brazzaville que le peuple centrafricain n’a pas demandé, ne résoudra pas durablement la crise, au regard des points contenus dans le plan d’action de la CEEAC, lesquels sont loin de prendre en compte ses préoccupations fondamentales à savoir : le désarmement des forces négatives, la réhabilitation des Forces Armées Centrafricaines (FACA) et la relance de l’économie”, souligne le document signé par les organisations de la société civile centrafricaines.

Cette prise de position ne signifie pas manque du respect à l’endroit du médiateur dans la crise centrafricaine, le président congolais Denis sassou Nguesso, a prévenu Gervais Lakosso avant d’ajouter : ‘’nous voulons prendre notre destinée en main. Qu’on nous laisse essayer d’appliquer des solutions centrafricaines à la crise centrafricaine”.

 

 

 

 

APANews

Le Drian : « Hollande sera en situation d’être candidat en 2017 »

Budget des armées, guerres au Mali et en Centrafrique, réforme territoriale… Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense et très proche de François Hollande, s’exprime à la veille du 14-Juillet et en cette année de commémoration de la première guerre mondiale.

Le Monde : La présence de trois soldats algériens, lundi 14 juillet, sur les Champs-Elysées lors de la commémoration de centenaire de la première guerre mondiale suscite une polémique. Est-elle justifiée ?

Jean-Yves Le Drian : Le président de la République a invité 80 délégations étrangères représentant les peuples qui ont combattu au cours de la Grande Guerre, dont près de 130000 Maghrébins. Plus de 25000 ont laissé leur vie en France pour la liberté de notre pays. C’est un moment de mémoire et d’apaisement et il est normal que les Algériens soient présents alors que nombre de leurs pères ou de leurs grands-pères sont morts pour que la France reste la France. Le contraire aurait été choquant.

Lire : Un 14-Juillet marqué par le centenaire de la Grande Guerre

 (…)

Vous êtes proche de M. Hollande. Aujourd’hui, le débat sur sa candidature en 2017 se pose déjà. Est-il le candidat naturel du PS ?

La détermination de François Hollande et tous les risques qu’il prend pour sortir le pays de la crise économique, pour rétablir les finances publiques et le dialogue social et dépasser les corporatismes paieront. Oui, il sera en situation d’être candidat.

(…)

Au Mali, la France est engagée dans une intervention qui se prolonge. Quel en est le terme ? Pourquoi y rester ?

L’opération « Serval » au Mali se termine. Le relais sera pris par la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Mali [Minusma] et, à terme, par l’armée malienne. Mais nous devons empêcher que des groupes djihadistes installent, dans le nord du Mali et dans les pays voisins, leur sanctuaire terroriste. Nous allons aboutir très prochainement à une opération militaire régionale qui comptera environ 3000 hommes. L’objectif unique, désormais, c’est le contre-terrorisme. Cela se mettra en place cet été, en bonne intelligence avec les cinq pays de la zone. Il restera un millier d’hommes au Mali pour lutter contre les groupes terroristes combattants.

 

Lemonde.fr

Centrafrique: pour le Forum de Brazzaville, Sassou-Nguesso va-t-il inviter Michel Djotodia qui vient d’être reconduit à la tête de la Séléka ?

La Seleka vient d’achever son assemblée générale qui se déroulait, ces deux derniers jours, à Birao dans l’extrême nord-est de la Centrafrique. Les cadres du mouvement étaient réunis pour constituer son nouveau bureau politique avec à l’arrivée assez peu de nouvelles têtes dans cet organigramme.

C’est Michel Djotodia qui est reconduit à la tête de la Seleka au terme de cette réunion de Birao. L’ancien président de la transition vit en exil au Bénin depuis sa démission en janvier 2014.

En dessous de Michel Djotodia, on retrouve Noureddine Adam. Celui qui était déjà le numéro 2 du régime Djotodia, visé par des sanctions onusiennes pour son rôle présumé dans des exactions, semble reprendre la main. Le troisième homme, c’est Mohamed Moussa Dhaffane. Il occupait déjà ce poste de deuxième vice-président avant de tomber en disgrâce, il y a un an. La Seleka alors au pouvoir l’avait arrêté l’accusant de préparer des actions de déstabilisations. Il semble que ces griefs soient oubliés. Au total, plus d’une trentaine de noms constituent ce bureau politique.

Qui pour représenter la Seleka à Brazzaville ?

Au terme de cette assemblée générale, Nourredine Adam apparaît comme le grand vainqueur. C’est lui qui avait convoqué cette réunion de Birao et obtenu qu’un certain nombre de cadres réticents se résignent à s’y rendre. En revanche, il faudra attendre encore un peu pour savoir s’il est parvenu à reprendre la main sur le mouvement qui s’était émancipé de sa tutelle s’est dernier mois et si les divergences et les conflits internes qui tiraillent la Seleka depuis quelques mois sont terminés.

En tous les cas, la Seleka a un rendez-vous important. Celui de Brazzaville, du 21 au 23 juillet prochain où elle est censée signer solennellement un cessez-le-feu avec les anti-balaka. Reste à savoir qui représentera la Seleka au Congo. Il est en effet difficile aujourd’hui d’imaginer Nourreddine Adam, interdit de voyager par l’ONU, se rendre au Forum ou encore Michel Djotodia qui ne devrait pas recevoir d’invitation officielle du médiateur Denis Sassou-Nguesso.

 

Tchadpages.com

La vérité est bonne à dire et toute la vérité ! par Fidèle Gouadjika

Le moment de cracher cette vérité est peut être arrivée…

Pourquoi l’acharnement des seleka musulmans centrafricains contre les chrétiens et animistes centrafricains et leur massacre ?

Pourquoi la révolte des antibalaka chrétiens et animistes centrafricains ayant occasionné le  massacre de quelques musulmans centrafricains ?

Autant de questions qui méritent des  réponses sans retenues…

La Seleka (alliance en sango) demeure  toujours aujourd’hui une union des opposants farouches au régime de François Bozize. Elle est composée des anciens libérateurs chrétiens et musulmans, de quelques groupes de rébellion chrétiens et musulmans signataires des divers accords de Libreville et ndjamena, des personnalités indépendantes chrétiennes et musulmans de centrafrique, des ministres chrétiens et musulmans du régimes de Bozize, des partis politiques et leurs leaders regroupés au sein de la coalition FARE 2011, des jeunes chrétiens, animistes et musulmans centrafricains non armés des villes de provinces et ceux de la capitale qui avaient accompagné ou rejoint la horde de la seleka lors de la prise du pouvoir de Bozize  par la force le dimanche 24 mars 2013.

J’étais logé à l’hôtel Leager Plaza de Bangui du 23 mars au 18 avril 2013 et j’ai tout vu… J’ai même été conduit de ma cachette à monsieur Djotodia le 24 mars 2014 à 14:35. Il  m’a  reçu avec respect dû à un ex membre du gouvernement… Les gens étaient  peut être encore gentils et cordiaux à cette date…

J’ai tout vu et tout noté comme d’habitude… J’ai vu le défilé des généraux et hauts gradés des FACA pour faire allégeance au nouveau Président auto-proclamé Michel Djotodia…

J’ai vu des personnalités indépendantes selekistes  beaucoup plus de chrétiens que des musulmans arrivées de France par le vol Air France ayant rejoint Djotodia à Leager Plaza… Ils doivent se reconnaître.

J’ai vu des leaders religieux chrétiens et musulmans venir saluer respectueusement le nouveau Président Djotodia,

J’ai vu quelques anciens ministres, des députés la majorité présidentielle (régime Bozizé), des membres (hommes et femmes) du parti KNK  prendre part à une grande réunion dînatoire dans le restaurant du Leager plazza avec comme ordre du jour : partage des postes et de siège  au niveau du CNT…

J’ai participé à une réunion présidée par un certain Louis Michel nous conseillant  d’oublier Francois Bozize et une autre réunion présidée par l’ancien Premier Ministre Nicolas Tiangaye pour la désignation d’un représentant du KNK dans son gouvernement dite d’union nationale de la transition.

J’ai rencontré dans le couloir de l’hôtel mon ancien élève de karaté monsieur Eric Neris (seleka Chrétien) qui m’a présenté les respects dus à un Maître des Arts martiaux… Sachez qu’un Maître vaut dix mères et une mère vaut dix pères…

J’ai échangé longtemps dans les couloirs de l’hôtel avec deux puissants récents  ministres du régime Bozize (Postes de souveraineté) qui ont rejoint la seleka

Les plus puissants ministres d’Etat de la seleka (Nourredine Adams, Daffanne, Gazzam Betty, Djono me présentaient leurs  respects à chaque fois qu’on se rencontrait au restaurant de l’hôtel…

Ces quatre personnalités recevaient le plus souvent des appels de détresse de certaines anciennes grandes personnalités dont une ex première dame qui sollicitaient leur concours pour chasser les pillards de leur domicile. Les ordres étaient immédiatement donnés et les maisons sécurisées avant la grande anarchie qui a suivi quelques mois après après l’arrivée massive des pillards de tout bord.

Des amis et connaissances de mon quartier m’appelaient aussi pour intervenir auprès des grands responsables de la SELAKA pour chasser les pillards. L’ancien ancien DG (chrétien) de la police et quelques des éléments chrétiens et musulmans de la seleka étaient mis sur le terrain à cet effet et les résultats étaient satisfaisants.

J’ai vu énormément des choses…

Le 15 avril 2013 mon père âgé de 97 ans et mon fils ainé coincés dans mon domicile par des pillards puissamment armés ont été sauvés de justesse à ma demande par une équipe de la seleka conduite par le Ministre d’Etat Nourredine Adams en personne sur insistance de monsieur le ministre d’Etat Gazzam Betty que j’ai contacté sur place à l’hôtel.

Le 18 avril 2013,  je quittais librement le pays avec toute ma famille après le pillage organisé de mon domicile et de mon hôtel en construction…

À cette date il n’y’a avait pas de massacre et de crime sur la population civile à Bangui comme en provinces (peut être que je me trompe).

Les antibalakas (animistes et chrétiens ruraux) révoltés, car ayant tout perdu à cause de la coalition  Seleka  et les jeunes musulmans centrafricains armés pour leur propre sécurité ne sont nullement les responsables du chaos et des odieux crimes qui continuent d’endeuiller les familles centrafricaines et toute la Patrie…
Ils sont aussi les victimes directes et indirectes de la Coalition Seleka (animiste, chrétiens et musulmans) dont les responsables civils, militaires et politiques  sont faciles à identifiés…

Les vrais antibalaka ruraux et les jeunes musulmans centrafricains armés, en excluant les terroristes manipulateurs et calculateurs qui s’y cachent, ont toujours agit par instinct de conservation…

Le grand complot ….
À SUIVRE ……
Le reste sera dévoilé si possible durant le dialogue inclusif  pour la réconciliation nationale ….
11 juillet 2014.
Fidèle Gouandjika.

Ancien ministre

RCA: Un nouveau bureau politique pour la Séléka avec comme chef Michel Djotodia

Corbeaunews 12-14-2014

Les membres de la Séléka se sont retrouvés ces deux derniers jours à Birao dans le nord- est de la Centrafrique. A l’issue de la rencontre : l’élection d’un nouveau bureau politique avec comme chef Michel Djotodia.

L’ancien leader du groupe, devenu entre temps président de transition avant d’être contraint à la démission est réélu à la tête de la Séléka. Le retour aux affaires de Michel Djotodia qui se trouve actuellement en exil au Bénin serait justifié selon l’un des portes parole du mouvement, le colonel Djouma Narkoyo : « C’est lui le fondateur de la Séléka, comme adjoint on a mis Noureddine Adam, secondé par le général Mohamed Moussa Dhaffane. Ce sont nos dirigeants, ce sont eux à l’origine même de la Séléka ».

Toujours selon le colonel Narkoyo, le bureau politique ainsi constitué à l’issue de la rencontre de Birao ferait l’unanimité au sein du mouvement « On a fait déplacer des gens au niveau de Bangui, toutes les huit préfectures que nous contrôlons, chaque responsable était présent, je pense qu’il n’y a pas de problème au sein de la Séléka.»

Il y a quelques semaines, Noureddine Adam qui était déjà le numéro 2 du régime Djotodia affirmait que si le contexte politique en Centrafrique était favorable, Michel Djotodia pourrait revenir sur le devant de la scène et contribuer au retour de la paix. Des propos que semblent confirmer cette nouvelle élection, à la tête de la Séléka, de l’ancien dirigeant. Pour ramener la paix en Centrafrique justement une rencontre est prévue à Brazzaville du 21 au 23 juillet prochain.

Une rencontre houleuse en perspective

Il semble par ailleurs qu’aucune décision n’ait encore été prise concernant l’envoi de représentants de la Séléka à la conférence de Brazzaville qui doit se tenir dans quelques jours. A en croire le colonel Narkoyo, une autre rencontre devrait avoir lieu pour permettre au groupe de choisir ses représentants. Mais on sait déjà que Michel Djotodia ne devrait pas être invité. Noureddine Adam, visé par des sanctions onusiennes pour son rôle présumé dans des exactions, ne devrait pas non plus être en mesure de se déplacer, car interdit de voyage.

La rencontre de Brazzaville devrait en principe aboutir à la signature d’un cessez le feu entre Séléka et anti Balaka. Mais déjà les représentants de 59 partis politiques et des trois principaux groupes religieux du pays ont menacé de boycotter cette réunion. Pour eux, l’avenir de leur pays doit être décidé sur le territoire centrafricain. Ils invitent à cet effet le président congolais Denis Sassou N’Guesso, qui fait office de médiateur régional, à organiser une rencontre en Centrafrique.

 

Liste nouveaux membres direction seleka

 

Président Michel Djotodia Am Nondroko
1er Vice Président chargé des questions de défense et sécurité :Gl Mahamat Nouredine Adam
2ème vice président Chargé de logistique et de l’administration: Gl Mohamed Moussa Dhafane
3ème Vice Président Charge des questions économique et Financière :Mahamat Taib Yacoub
Conseiller chargé du DDR Abdoulaye Hissene Ramadan
Conseiller Chargé de la culture civique et de la formation:Ousmane Mahamat Ousmane
Secrétaire Général:Moustapha Saboune
Secrétaire Général Adjoint:Hamat Mal Mal Essene
Trésorier Général:Selemane Oumar Garba
Trésorier Général Adjoint:Djouma Ndjaha
1ère Commissaire au compte : Gilbert Toumou Deya
2ème Commissaire au compte:Assane Bouba Ali
Délégués Chargé des relations extérieures :Eric Neris Massi
Délégué charge des affaires juridiques:Mamadou Moussa Dangabo
Délégués chargé des Affaire Politiques:Mahamat Abbrass
Délégués chargé de la mobilisation des ressources Financières :Haroun Amalas Amlas
Délégués chargé des projets de Développement:Rizgala Ramadan
Délégués chargé de la promotion Féminine : élogieux Tabane Mahamat
Délégué charge des affaires culturelle:Abakar Moustapha
Délégués Charge de la jeunesse:Ibrahim Sallet Hamit
Délégués Charge des Médias et de nouvelles Technologies: Mahamat Ahmat Séid
Délégués Europe : Sabi Mandjo
Délégués Amérique : Abidine Abdou
Délégués Asie : Ibrahim ousman
Délégués Afrique et Monde Arabe : Saleho Ndiaye
Porte parole : Awal Abila

 

DW.de

Le président de la communauté islamique peiné par la ”crise sans précédent” en RCA

Le président de la Communauté islamique centrafricaine (CICA), l’Imam Oumar Kobine Layama, a déploré, vendredi à Bangui, la ‘’crise sans précédent’’ dans laquelle se trouve son pays, soulignant que cette situation a amené l’instance qu’il dirige à ‘’réorienter ses actions vers la consolidation de la paix et la réconciliation nationale’’.

oumar_kobine_layama
L’Imam de la mosquée de Combattant donnait une conférence de presse à sa résidence de Ngaranbga dans le 7è arrondissement de Bangui pour faire le bilan à mi-parcours de son mandat miné d’abord par des crises internes et les affrontements interreligieux, d’où, comme il l’a dit, la réorientation de ses activités vers la cohésion sociale.

”Notre institution, de 1992-2009, a connu des évolutions en dents de scie, des coups bas pour évincer les précédents présidents. C’est pourquoi la CICA ne peut pas mettre en en œuvre son programme de développement au service de la communauté musulmane centrafricaine”, a-t-il dit.

”Après notre élection (le 10 juillet 2010), nous avons procédé à la restructuration des organes de base de la communauté et conduire la CICA à se retrouver avec les autres confessions religieuses à contribuer à construire la paix”, a ajouté l’Imam dont le mandat à la tête de la CICA prend fin l’année prochaine.

 

APANews

 

Partition de facto de la Centrafrique (Experts de l’Onu)

Il existe de fait une partition de la République centrafricaine entre l’ouest du pays tenu par les milices chrétiennes et l’est contrôlé par les musulmans de la Séléka, déclarent des experts des Nations unies dans un rapport remis vendredi au Conseil de sécurité.

Les affrontements en Centrafrique ont fait au moins 2.400 morts dans la population civile entre décembre et avril derniers, ajoute le groupe d’experts, tout en précisant que le bilan effectif doit être plus lourd car de nombreux décès ne sont pas signalés.

“Le pays est de facto divisé en deux (…) avec une présence dominante de milices anti-balaka (chrétiennes) dans l’Ouest et de la nouvelle Séléka dans l’Est”, poursuit le rapport.

“Les groupes armés se livrent au commerce illicite et à l’exploitation des ressources naturelles, à savoir l’or et les diamants”, souligne-t-il.

Dans l’Ouest, les anti-balaka exploitent et commercialisent des diamants tandis que dans l’Est la Séléka continue d’avoir la mainmise sur les mines d’or artisanales.

En décembre, le Conseil de sécurité a imposé un embargo sur les armes et le groupe d’experts n’a pas relevé de transferts importants d’armes depuis lors. (Michelle Nichols, Guy Kerivel pour le service français)

 

Zone bourse

Centrafrique : l’opération Sangaris poursuit son cours, la situation reste tendue (Reportage TFI)

De nouveaux accrochages ont opposé ces derniers jours les soldats français à des membres de groupes armés à Bambari, dans le centre de la Centrafrique, où la situation reste tendue, a indiqué jeudi à Paris l’état-major des armées.

Source vidéo : Centrafrique : l’opération Sangaris poursuit son cours, la situation reste tendue

Les Centrafricains ont faim

 

BANGUI, Républlique centrafricaine – Les 65 convives d’une soirée arrosée de Bangui croyaient avoir fait une bonne affaire en achetant à bas prix des poulets, mais, quelques heures après, ils se tordaient de douleur : les poulets, importés par la route via le Cameroun étaient avariés, ils avaient décongelé en chemin.

“Mon mari faisait partie des convives. Ils se tordaient de douleurs abdominales et de diarrhées. Cela a duré trois jours”, raconte à l’AFP Béatrice Toté. La cargaison avariée, destinée à la destruction, avait été volée par des hommes armés qui l’avait mise en vente sur le marché.

Ce fait divers illustre la précarité et l’insécurité alimentaires dont souffrent les 4,5 millions de Centrafricains, plongés dans un conflit interminable, qui détruit la production agricole et les rend dépendants d’importations depuis le port camerounais de Douala, sur une route longue et dangereuse, “coupée” par les attaques de groupes armés.

“Il y a des individus armés incontrôlés qui sévissent. Quand ils vous tombent dessus vous perdez tout (…) Pour ne pas faire les frais de l’insécurité, on croise les bras et on attend”, déplore Charles Mandjao, commerçant s’approvisionnant au Cameroun.

“On nous demande de voyager en convoi. Mais nous transportons des denrées périssables, et le fait d’attendre (qu’il y ait assez de camions pour former le convoi, ndlr) nous défavorise”, renchérit Ahmed Aroun, camionneur sur le corridor Douala-Bangui.

“Insécurité alimentaire”

Certes, la Centrafrique, à l’histoire chaotique marquée de mutineries, rébellions et coups d’Etat depuis 30 ans, n’a pas attendu l’actuel conflit débuté en mars 2013 avec la chute du président François Bozizé, pour pointer aux derniers rangs du classement de l’Indice de développement humain de l’ONU.

Selon le Programme alimentaire mondial (PAM), “avant même la crise, 30% des Centrafricains étaient en insécurité alimentaire, ce qui veut dire qu’ils n’avaient pas accès à de la nourriture en quantité et qualité suffisantes”.

Mais depuis le début du conflit, marqué par des affrontements inter-communautaires entre ex-rébellion Séléka et milices anti-balaka et d’incessantes attaques contre les civils, la situation s’est dramatiquement aggravée.

“La production agricole a chuté, les prix des denrées ont augmenté ainsi que les cas de malnutrition”, précise le PAM.

Sur les marchés, aucun produit n’est épargné par l’inflation: viande, manioc, légumes, y compris ceux dits de première nécessité, huile, lait, farine de blé.

“Actuellement il faut au moins 9.000 francs CFA par jour (14 euros) pour 2 kg de viande contre 6.000 FCFA avant pour alimenter convenablement une famille nombreuse”, déplore une mère, Milène Yakéka.

“Même le tas d’oignons de 300 FCFA hier est passé à 500 FCFA, renchérit Elisabeth Moïna: parfois le soir on se contente de bouillie accompagnée de beignets et on s’endort”.

À l’hôpital communautaire de Bangui, les malades se plaignent de l’irrégularité des repas. “Un jour on est alimenté, l’autre non. Il faut compter sur la solidarité familiale”, confie une patiente sous couvert d’anonymat.

“Étudier le ventre vide”

Les enfants sont particulièrement vulnérables. Au centre pédiatrique de Bangui, le nombre de cas de malnutrition aigüe sévère a été multiplié par trois, selon le PAM.

Le PAM a mis en place un programme de cantines scolaires depuis juin et nourrit 50.000 écoliers dans 44 écoles de Bangui.

“On ne peut pas étudier correctement quand on a le ventre vide, beaucoup de ces enfants venaient sans avoir mangé. Donc c’est effectivement pour augmenter la fréquentation scolaire mais aussi pour atteindre ces enfants qui ont besoin d’être nourris correctement’, explique Donaig Le Du, chargée de communication au PAM à Bangui.

Cette aide motive un retour massif à l’école, constate Joseph Regapa, directeur d’école: “les enfants qui sont dans les sites des déplacés sont revenus, aussi ceux qui sont dans les zones à haut risque”.

En province, le principal obstacle à l’aide est l’accès aux populations, d’abord en raison de l’insécurité mais aussi de l’état des routes, surtout en saison des pluies.

Les humanitaires assistent aussi les réfugiés, au Cameroun et au Tchad, et dans une moindre mesure, au Congo-Brazzaville et en République démocratique du Congo.

Certains ont souvent marché des semaines, voire des mois dans la brousse avant d’atteindre la frontière, épuisés.

Pour préparer l’avenir, les agences de l’ONU distribuent aussi outils et semences pour l’actuelle saison de plantation. En précisant bien aux destinataires affamés que ces graines sont destinées à être plantées, pas mangées de suite.

panika

 

 

 

 

Par Christian PANIKA

Soumeylou Boubeye Maïga nommé vice-médiateur dans la crise centrafricaine

Soumeylou-Boubeye-Maiga

L’ex ministre malien de la défense, Soumeylou Boubeye Maïga, annonce avoir été désigné par l’Union Africaine comme vice-médiateur dans la crise en république centrafricaine.

« L’Union Africaine m’a désigné comme son représentant dans la médiation internationale sur la crise centrafricaine en qualité de Vice Médiateur, auprès du président Sassou Nguesso Médiateur de la CEEAC. »

Pour Soumeylou Boubeye Maïga, « aider ce pays frère dans la phase actuelle de son processus politique et de réconciliation nationale » est « à la fois un honneur et un immense défi à relever ».

Il a fait l’annonce sur sa page Facebook officielle.

 

 

 

Souleyman

Bonjour, chers amis

L’Union Africaine m’a désigné comme son représentant dans la médiation internationale sur la crise centrafricaine en qualité de Vice Médiateur, auprès du président Sassou Nguesso Médiateur de la CEEAC.
C’est à la fois un honneur et un immense défi à relever pour aider ce pays frère dans la phase actuelle de son processus politique et de réconciliation nationale, dont la première étape est la tenue annoncée d’un forum pour la réconciliation nationale et le dialogue politique, prévu à Brazzaville du 21 au 23 juillet.

Haut du formulaire

Soumeylou Boubeye Maïga

 

CENTRAFRIQUE: LE MOUVEMENT RÉVOLUTION JUSTICE (RJ) EN MARCHE VERS BANGUI

Le mouvement armé du nord centrafricain connu sous le nom de “Révolution Justice” en abrégé RJ a initié une marche dite pacifique vers la capitale Bangui pour exprimer le mécontentement des habitants du nord centrafricain à l’endroit des autorités de transition et de la communauté internationale. Ce mouvement dirigé par le commandant Armel Sayo regroupe en majorité les jeunes de la région nord du pays qui se disent lésés, selon eux, par les régimes qui se succèdent à la tête de la République centrafricaine depuis une trentaine d’années. Joint au téléphone, le commandant Sayo s’en explique:” la région du nord de notre pays est depuis toujours oubliée de l’esprit des autorités de Bangui qui ont abandonné les habitants de cette région dans l’insécurité et la misère. C’est à cet effet que ces habitants au sein de notre mouvement ont décidé à travers cette initiative de marcher pratiquement depuis le nord du pays pour jusqu’à Bangui”.

Selon le Commandant Sayo, ces habitants sont déjà arrivés dans la ville de Yaloké pour atteindre Bangui dans quelques jours. Du côté des autorités de la transition centrafricaine, une délégation composée de trois ministres avec en tête le ministre de la sécurité nationale et du territoriale est dépêchés à Yaloké pour rencontrer cette population mécontente afin de trouver de solutions idoines à leurs situations.

 

Par: Éric Ngaba

 

 

RCA : QUI SERAIT LE MOISE CENTRAFRICAIN ?

Nous, Centrafricains, demandons à la Communauté Internationale de réarmer les Forces Armées Centrafricaines (FACA) et selon les informations qui serait à notre possession le CONGRES des terroristes et criminels tenu à Birao ce jour a été facilité par le   président dictateur du Tchad, sa volonté expansionniste et le génocide commis en Centrafrique n’en finit pas. Mais à quoi sert l’Union Africaine ? Pourquoi les   Centrafricains sont massacrés sous l’œil impuissant des Forces Internationales qui ont pourtant reçue mandats des Nations Unies ? Cette Communauté Internationale qui est sensée venir protéger la population Centrafricaine,   laisse cette dernière à la merci des sanguinaires, assassins, criminels et le diable la seleka ? Est-ce les Centrafricains mériteraient cela ? Si tout cela est arrivée c’est bien-sur à cause de la haine, d’hypocrisie l’irresponsabilité, l’immaturité de la classe politique Centrafricaine. Pourquoi ces hommes politiques Centrafricains ont hypothéqué l’avenir de la jeunesse ?   La France doit sécuriser notre pays à travers la Sangaris, les Gendarmes, et pourtant nous avons la Misca qui somnole depuis belle lurette. Nous sollicitons les autorités Françaises au réarmement de nos FACA ? L’UA sert vraiment à quoi? Quelle EST la position de l’Union Africaine par rapport aux tueries massives des civiles Centrafricains par les BANDES DE COUPEURS DE ROUTE appelée seleka, sans aucune sanction de la part de l’UA ? Voilà que le forum inter-centrafricain est convoqué à Brazzaville sur la question Centrafricaine il est temps d’arrêter Nourradim Adam et Djotodia qui viennent d’être reconduites à la tète de la célèbre association des criminels c’est une manœuvre politicienne. Le peuple Centrafricain comprend cela ?

NB: Un bon diagnostic médical permet d’apporter un soin approprié à une maladie, ainsi si le peuple Centrafricain ne comprend, ou n’arrive pas à identifier Ses ennemis…. la RCA sera une HISTOIRE….Qu’est ce qu’il faut pour la RCA? Il est incontournable qu’il y ait un leader politique nationaliste capable de CONDUIRE la destinée de tout un peuple (à bannir le népotisme, le favoritisme, le régionalisme et la corruption). Il faut à la RCA un président élu selon la volonté du peuple mais pas un faiseur de profil bas devant les injonctions extérieures. C’est dommage, nous n’avons aucun leader politique en RCA, tous sont en période de dormance, leur réveil probable à l’approche des” élections”. Sauf quelques uns que nous taisons leurs noms. Il faut mettre fin aux ingérences du Tchad voisin, notamment celle du Soudan en Centrafrique. L’ingérence de la République du Tchad   en Centrafrique a crée une tragédie qui ne dit son nom. Le Tchad a joué un rôle clé dans le conflit Centrafricain parce que le gouvernement Tchadien serait animé de haine envers le peuple Centrafricain suite à l’immensité des ressources naturelles.

Koitoua

 

 

 

 

SIMON- KOITOUA

 

Humanitaire

Société