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lundi, 29 avril 2024
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Zongo: rapatriement progressif des Centrafricains

Le maire de Zongo, Michel Siazo Yeke Yeke, annonce que des Centrafricains hébergés dans le camp de Mole regagnent progressivement Bangui. Grâce à une baleinière affrétée par le gouvernement centrafricain, quatre rotations ont été effectuées entre Bangui et le port de Zongo mercredi 2 juin. Elles ont transporté plusieurs personnes qui ont renoncé à leur statut de réfugié, dénonçant les mauvaises conditions de vie dans ce camp aménagé par la HCR.

Les autorités de Zongo affirment avoir sensibilisé ces réfugiés, avec le concours de la Monusco, pour un retour ordonné dans leur pays. Plus de quatre cents réfugies centrafricains, dont une soixantaine de femmes et plus de quarante-cinq enfants, avaient quitté à pied le camp de Mole mercredi 25 juin pour regagner leur pays. Mais les autorités de Zongo s’opposaient à tout retour des réfugiés non programmé par une commission tripartite HCR –RDC-RCA.

Mais Michel Siazo Yeke Yeke assure que toutes les conditions sont actuellement réunies pour organiser ce retour:

«Après que j’ai fait rapport à l’ambassadeur de la RDC en RCA. Celui-ci a saisi les autorités centrafricaines. Ils ont eu des discussions. Et c’est comme ça que le gouvernement centrafricain a finalement accepté de mettre à disposition quelques embarcations pour récupérer ceux qui avaient renoncé à leur statut de réfugié

Les réfugiés qui ont choisi de renter chez eux devaient se mettre en ordre avec la Direction générale des migrations (DGM), a précisé la même source.

Ces Centrafricains qui voulaient quitter le camp de Mole déploraient notamment une mauvaise situation alimentaire et sanitaire et accusaient le HCR de ne pas scolariser leurs enfants comme il l’avait promis.

Lire aussi: Equateur: 400 réfugiés centrafricains quittent le camp de Mole, malgré eux

De son côté, le HCR a rejeté en bloc ces accusations, indiquant qu’à partir du moment où ces réfugiés ont signé un mémorandum renonçant volontairement à leur statut de réfugié, il ne les considérait plus comme tel.

Ces réfugiés vivaient depuis 2013 dans ce camp à la suite de l’insécurité qui prévaut dans leur pays depuis plusieurs mois.

 

Par radiookapi.net :

Bangui : Des parents s’insurgent contre l’accueil et le mauvais traitement réservé aux patients à la pédiatrie

Bangui, 2 juillet 2014 (RJDH)- Les parents se plaignent de l’accueil réservé à leurs enfants malades par le personnel du complexe pédiatrique. Certains parents rencontrés par le RJDH ce matin évoquent la lenteur du service de consultation, un fait qui entraine parfois le décès de certains patients arrivés dans un état d’urgence. Face à ce dysfonctionnement, le directeur de cet hôpital Docteur Jean Chrysostome Ngodi et le pédiatre Gustave Bobossi Séréngbé se disent mécontents.

Dans une longue file d’attente, on peut de loin entendre les pleurs des enfants qui ne supportent plus la chaleur et les maux dont ils souffrent. Les mamans, impatientes, essaient de bercer les plus petits en faisant des mouvements de ‘’va et vient’’. Tel est l’ambiance du service d’urgence à la pédiatrie de Bangui.

Olive Demba, habitant le quartier Bimbo et mère d’un patient rencontrée à la pédiatrie, nous explique son impatience: « Nous sommes ici depuis cinq heures du matin, parce que nous avons passé une nuit très mouvementée compte-tenu de la santé de l’enfant qui est inquiétante. Mais du moment de notre arrivée jusqu’à onze heures ce matin, l’enfant n’a pas été consulté, ni par un médecin ni par un interne. »

« Mon enfant convulse à tout moment. Je suis obligée de lui mettre un peu d’eau sur la tête, pour faire chuter sa fièvre. Ce n’est pas du tout normal », s’est-t-elle indignée.

Une autre femme, qui a emmené sa fille à l’hôpital et qui a requis l’anonymat, s’exprime en ces termes : « à mon avis, cette lenteur est liée à la gratuité des consultations et examens qui se font actuellement. C’est mieux que nous payions normalement les consultations, au lieu de rester là à attendre en risquant de perdre nos enfants. »

Depuis plus d’un mois, les soins sont donnés gratuitement à la pédiatrie sur décision du gouvernement. Des médicaments ont également été remis à cet hôpital par l’État, appuyé par des structures humanitaires présentes à Bangui. Mais lors de la visite effectuée par le RJDH aujourd’hui à la pédiatrie, deux cas de décès d’enfants ont été constatés, ce qui selon les parents serait lié au mauvais accueil et à la lenteur des soins.

« Les conditions n’étaient pas réunies pour donner des soins gratuits »

Face aux plaintes et au désespoir des parents, qui voient leurs enfants parfois mourir dans le corridor d’attente faute du manque de soins, le directeur général du complexe pédiatrique de Bangui, Jean Chrysostome Ngodi, s’exprime : « On ne doit pas traiter des humains comme des animaux, mais plutôt comme des personnes qui ont besoin qu’on les prenne dans leur meilleure dimension, à savoir la dignité. Vous conviendrez avec moi qu’il n’y avait aucune dignité à l’accueil.»

« Les conditions n’étaient pas réunies pour donner des soins gratuits. Et même quand il faut qu’un enfant soit être traité le plus vite possible, nous ne pouvons pas y répondre », s’est insurgé Jean Chrysostome Ngodi.

Selon le directeur, après l’annonce de la gratuité des soins au complexe pédiatrique, « tous les enfants malades de Bangui, de Bimbo et de Bégoua ont afflué. Cependant, les dispositions n’avaient pas été prises en amont pour recevoir un nombre si pléthorique de patients », a-t-il indiqué.

« Pour ce genre de projet, il faut d’abord une préparation en amont, c’est-à-dire autour du nombre de personnel, des ingrédients qui doivent être gratuits, à savoir les médicaments et les examens. Cela n’a pas été fait. Car lorsqu’on parle de gratuité, c’est toute la population qui afflue », a expliqué le directeur de la pédiatrie.

Le Pr. Gustave Bobossi Sérégbé, lui aussi pédiatre au complexe pédiatrique de Bangui, a fait savoir que le personnel de santé est débordé de travail. « Ce n’est pas aux étudiants ou aux internes de travailler à la place de ceux qui sont sensés donner des soins primaires ou secondaires, qui sont les infirmiers. La tâche qu’on nous a donnée est irréalisable, sauf si on décide de recruter des jeunes médecins. Et il faut également, une structure de tri des malades avant de les orienter aux spécialistes ».

Selon le Docteur Ngodi, le complexe pédiatrique de Bangui, est normalement réservé aux soins tertiaires c’est-à-dire aux cas graves. Les soins primaires et secondaires doivent être traités dans les dispensaires. Mais compte-tenu de la gratuité actuelle des consultations, des examens et des médicaments, le nombre des patients a augmenté et l’hôpital est submergé.

Le RJDH s’est rapproché du ministère de la santé publique afin d’obtenir sa version, mais celui-ci n’était pas disposé à répondre aux questions. Toutefois une source proche de ce département promet de faire une déclaration, après avoir effectué une visité à la pédiatrie pour y constater les faits.

Par RJDH

De Burundi: Le Tchad formule ses vœux de paix aux Centrafricains

En déplacement mercredi à Bujumbura pour participer aux cérémonies marquant le 52ème de l’indépendance du Burundi, le Premier ministre tchadien Kalzeubé Payimi Deubet a indiqué que son pays souhaite que la Centrafrique renoue avec la paix en sortant de la crise sécuritaire actuelle.

«La paix ne peut venir que des Centrafricains d’eux-mêmes, d’abord des Centrafricains. Dans un pays, il faut éviter ce qu’on appelle l’exclusion. Le développement d’un pays est une affaire de tous les citoyens. Donc, il faut éviter la marginalisation», a déclaré, mercredi, Kalzeubé Payimi Deubet Premier ministre du Tchad.

Pour le chef du gouvernement tchadien, son pays apprécie fortement la rencontre que les pays européens ont programmé avec l’ensemble des forces vives de la RCA en vue d’analyser les voies et moyens pour rallumer le calumet de la paix. Il estime que la paix doit commencer par le dialogue. Il a indiqué que la longue période de guerre que les Tchadiens ont traversée, les a confortés dans l’idée que sans la paix, on ne peut rien entreprendre dans un pays.

M. Payimi a saisi l’occasion pour apprécier la bonne collaboration qui avait prévalu, dans le cadre de la Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique (MISCA), entre les forces burundaises et tchadiennes en RCA. De l’autre côté, le porte-parole adjoint de la présidence burundaise, Gervais Abayeho, a fait savoir que le président Pierre Nkurunziza avait promis d’envoyer 450 militaires et 280 policiers en RCA.

Le ministre centrafricain des Affaires étrangères Toussaint Kongo Doudou, également en visite au Burundi, a expliqué que la situation s’améliore dans son pays.

«La paix revient petit à petit et c’est grâce à l’appui des forces burundaises qui sont très appréciées chez nous et le gouvernement continue d’ appuyer fortement cette présence et nous demandons qu’il y ait encore accroissement de la présence burundaise en RCA, ce que le président a bien voulu nous accorder et je pense que ça se fera dans les jours ou semaines qui viennent surtout en ce qui concerne les forces de gendarme, de police et d’ infanterie», a déclaré M. Toussaint Kongo Doudou.

Le Burundi dispose d’un bataillon de 850 hommes en Centrafrique dans le cadre de la MISCA.

Didier Assogba
©Oeildafrique.com


400 réfugiés centrafricains quittent la RDC pour rentrer à Bangui

Publié par: corbeaunews

Plus de quatre cent des six mille réfugiés centrafricains du camp de Molé, une localité en République démocratique du Congo, sont rentrés mercredi à Bangui, a constaté APA.
Selon la police centrafricaine, ces réfugiés ont marché depuis le camp des réfugiés de Mole à Zongo avant de traverser la rive du fleuve de l’Oubangui grâce à des embarcations affrétées par la présidente Catherine Samba-Panza.

Plusieurs navettes sur le fleuve Oubangui supervisées par le ministre de la Sécurité publique, le Colonel Denis Ouangao Kizimalet, la ministre de la Santé publique, des Affaires sociales, des Actions humanitaires, Docteur Marguerite Samba-Maliavo, ainsi par l’ambassadeur de la RD Congo en poste à Bangui, Prof Gaspard Mugaruka, ont rendu possible le retour des réfugiés.

‘’Les réfugiés centrafricains du Camp de Molé ont décidé de rentrer à Bangui parce qu’ils sont victimes de maltraitance de la part du HCR, d’arrestations arbitraires par les autorités militaires et civiles du pays hôte et aussi à cause des difficiles conditions de vie dans ce site », a confié à APA, le président des réfugiés, François Emmanuel Kouzouaki-Yondo.

‘’Vaut mieux rentrer et mourir de faim chez soi, que de mourir de faim à l’étranger », a-t-il ajouté.

Selon M. Yondo, les réfugiés centrafricains ont été refoulés du territoire congolais et non rapatriés volontairement. Parce que a-t-il dit ‘’la DGEM de Zongo, nous a appelés pour nous dire, si jusqu’à 17H heures locales, le gouvernement centrafricain ne trouve pas de moyens pour vous ramener à Bangui, les forces de sécurités congolaises vont nous conduire à une destination inconnue. Dans ce cas précis nous sommes dans l’espace de refoulement ».

Ne partageant pas ces déclarations, l’ambassadeur de la RDC, Gaspard Mugaruka, a déclaré : ‘’il s’agit de réfugiés centrafricains qui ont demandé à regagner leur pays c’est un mouvement volontaire. Je voudrais aussi préciser qu’au départ il y a eu une sorte de politisation du camp de Mole par des individus qui ont incité les autres à quitter le camp et qui ont même brulé les abris implantés par le HCR ».

Il a ajouté : ‘’ Les quatre individus arrêtés à Zongo, ce sont des personnes qui ont commis des gaffes au niveau du camp. Et parmi eux il y a un qui a commis un viol sur une mineure centrafricaine ».

‘’Si c’était vraiment un refoulement, l’ambassadeur de la Rd Congo ne devrait pas être là pour les accueillir. C’est du mensonge », a martelé, pour sa part, le ministre centrafricain de la Sécurité publique, le Colonel Denis Ouangao Kizimalet, déplorant le fait que ‘’les réfugiés centrafricain ont rompu unilatéralement le contrat avec le HCR ».

© Copyright APA

Sangaris : point de situation du 3 juillet

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 26 juin au 3 juillet 2014.

Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 soldats. Les forces françaises sont présentes principalement dans trois zones :

–        à Bangui et Boda avec le GTIA Acier,

–        à l’ouest, de Beloko à Bossembele avec le GTIA de Boissieu,

–        et à l’est, dans un triangle Sibut-Dekoa-Bria, avec le GTIA Scorpion.

Les effectifs d’EUFOR-RCA sont de 700 hommes, dont 250 militaires français. Pleinement opérationnelle depuis le 15 juin, EUFOR-RCA a aussitôt pris le relais de Sangaris pour appuyer la MISCA dans les 3e et 5earrondissements de Bangui.

Les effectifs de la MISCA sont de 5 800 hommes.

A Bangui, avec le GTIA Acier, la force Sangaris maintient des éléments aux côtés des forces de sécurité intérieure (FSI) et de la MISCA à la sortie nord de la ville, à PK12. D’une manière générale, elle est aujourd’hui en posture de réaction rapide (« quick reaction force » ou QRF), en mesure d’intervenir au profit des forces internationales déployées dans la capitale.

Le GTIA Acier a fait effort sur le point d’entrée sud-ouest de la capitale, à PK9, où un groupe d’extrémistes, vraisemblablement associés à des éléments relevant davantage du banditisme, cherchait depuis le 21 juin à perturber la situation sécuritaire dans le quartier. Ils se livraient à des actes de prédation envers les populations et entravait leur liberté de circulation. Leurs barrages ont été systématiquement démontés par la force Sangaris, qui, après avoir recherché le dialogue avec eux, a repris les barrages de vive force après avoir été prise à partie par des éléments armés.

Dans l’ouest, le GTIA de Boissieu poursuit son contrôle de zone en appui de la MISCA, mais aussi des FSI. L’engagement de ces forces de sécurité centrafricaines permet de développer un embryon de « pilier sécuritaire » qui manque à la RCA. Le 1erjuillet, au sud de Bouar, les éléments du GTIA ont ainsi participé au désarmement, avec les gendarmes centrafricains, d’un groupe d’une vingtaine de personnes. Les individus ont ensuite été remis aux forces de sécurité intérieures.

Après une très forte affluence la semaine passée, le trafic sur l’axe reliant le Cameroun à Bangui a repris de manière normale, avec près de 400 véhicules entrés en République Centrafricaine, dont environ 200 poids lourds. 140 d’entre eux ont été escortés par la MISCA ou la force Sangaris.

Dans l’est, au cours des 3 dernières semaines, Sangaris a fait face à un cycle de représailles entre les différentes communautés, avec, en particulier, des affrontements au sud et à l’ouest de Bambari. La force Sangaris a appuyé la MISCA en renforçant ses effectifs et en engageant des hélicoptères armés. La situation a été particulièrement tendue le 26 juin avec une tentative de prise des quartiers est de la ville de BAMBARI par un groupe de près de 400 anti-balakas. Sangaris a dû s’engager dans une reconnaissance offensive pour barrer l’action de ces individus et leur interdire les accès de la ville. Depuis, la situation s’est stabilisée.

Le 1er juillet, le général Bellot des Minières, commandant la force Sangaris, s’est rendu à Bambari aux côtés du ministre centrafricain de l’administration territoriale, pour impliquer les autorités locales, civiles et religieuses, dans le rétablissement de la situation sécuritaire de la ville.

Dans le couloir central, le GTIA Scorpion poursuit ses actions de sécurisation entre les villes de Sibut et Dekoa. Une brève montée de tension a eu lieu le 30 juin à Dekoa, où l’intervention de la force a permis d’éviter un affrontement entre deux groupes armés. Cet incident ne remet toutefois pas en cause la stabilisation progressive dans la zone.

Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense

Draguignan: Changement à la tête du 4ème escadron du 1er Régiment de chasseurs d’Afrique de Canjuers

Sébastien Cohuet remplace Jean-Charles Rodier à la tête du 4ème escadron du 1er Régiment de chasseurs d’Afrique.

Dernièrement, Sébastien Cohuet a remplacé Jean-Charles Rodier à la tête du 4ème escadron du 1er Régiment de chasseurs d’Afrique (RCA).

Cette cérémonie militaire était placée sous les ordres du colonel Emmanuel Collot, chef de corps du 1er RCA, et commandant le camp de Canjuers.

Les différentes unités du camps connaissent de nombreux changements à l’approche de l’été.

Le nouveau capitaine vient du 4ème régiment de Carpiagne alors que Jean-Charles Rodier est muté à la section technique de l’armée de terre de Versailles.

Centrafrique: l’Antonov-26 immatriculé UR-ELB désormais opérationnel

L’AN-26 ukrainien appartenant à la société Air Urga et affrété par ICS est (in)visible sur l’aéroport de M’Poko. Il s’agit bien de l’appareil immatriculé UR-ELB dont j’ai publié la photo la semaine dernière (cliquer ici pour lire mon post).

Je rappelle qu’il s’agit “d’assurer le transport de fret et de passagers sur le territoire centrafricain. Les vols devront pouvoir être réalisés pendant la saison des pluies. L’avion devra posséder au moins 2 moteurs et offrir une charge offerte allant de 2T à 4T. L’avion devra pouvoir transporter des passagers ou du fret ou un mixte des deux”, selon la description du marché qui court sur deux mois.

Ouest-France

Soldats français: Meyenheim Régiment de marche du Tchad de retour de Centrafrique

La quatrième compagnie du Régiment de marche du Tchad (RMT), implantée à Meyenheim, vient de rentrer de République Centrafricaine. Retour sur cette mission des Marsouins qui aura duré plus de trois mois.

 

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Centrafrique: DIGNITE International” récolte des fonds pour les réfugiés en Centrafrique

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Cette ONG n’existe que depuis 6 mois mais déjà elle choisit ses combats. Loin de ceux qui attirent les caméras. En ce mois de ramadan, DIGNITE International lance une campagne de don pour venir en aide aux réfugiés en Centrafrique.

 

Ils reviennent tout juste d’une mission dans des camps de réfugiés situés à la frontière Tchado-Centrafricaine et à Ndjamena. « En vous disant que la situation est catastrophique, je ne vous apprendrai rien », raconte Ouahid Abassi, président de DIGNITE International. Sur place, le constat est violent, la situation humanitaire « catastrophique ».

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Orphelins en danger

« Les Centrafricains de confession musulmane minoritaires dans le pays font l’objet d’une traque meurtrièrequi les contraint à l’exode ou les expose à l’extermination », raconte Ouahid Abassi, « les camps sont dans un état désastreux, les réfugiés manquent de tout : de tentes, de nourriture, de médicaments. Nous recensons plusieurs centaines de nouveau-nés et de jeunes enfants devenus orphelins à la suite des massacres, ils sont tous en danger ! »

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Avec 49 euros par mois, l’enfant est nourri, habillé et scolarisé

L’ONG lance donc une campagne de don à destination de ces réfugiés, via notamment un programme de prise en charge pour les orphelins : avec 49 euros par mois, l’enfant est nourri, habillé et scolarisé. Il y a aussi un programme de santé destiné aux mutilés : le coût d’une prothèse pour une jambe est de 6 000 euros. Et sur le plus long terme, il y a aussi besoin de fonds pour reconstruire les infrastructures. Avec 4 000 euros, c’est un puits qui peut être construit. Avec 1 000 euros, c’est une bibliothèque. DIGNITE International veut d’ailleurs apporter un « soutien matériel aux nombreux étudiants du niveau supérieur qui ont dû abandonner leurs études et leur rêve de carrière ». Ces étudiants, on les aperçoit dans la vidéo réalisée sur place.


 

Centrafrique : hors d’Afrique les troupes françaises !

 

Publié par: corbeaunews

En Centrafrique, les tueries qui se sont déroulées les 23 et 24 juin dans la région de Bambari ont montré une nouvelle fois à quel point sept mois d’intervention militaire française n’ont rien réglé.

Au sommet de l’État, la présidente mise en place par la France, Catherine Samba-Panza, s’affaire à des combinaisons ministérielles censées ramener la paix en permettant aux différentes parties d’accéder à la mangeoire gouvernementale. Mais, sur le terrain, plus personne n’obéit à personne, et le pays est devenu un champ d’affrontements entre milices locales regroupées sous le nom d’anti-balakas ou d’ex-Sélékas.

Des bandes de brigands purs et simples s’y rajoutent, avec pour seul objectif de contrôler les quelques richesses du pays, les mines de diamants en particulier, et de rançonner la population.

À Bambari, les violences ont éclaté après l’assassinat dans leur campement d’une vingtaine d’éleveurs peuls. Un cycle de représailles et de contre-représailles s’est alors enclenché, aboutissant au massacre final. 70 personnes au moins ont été tuées dans les affrontements, et 150 maisons incendiées. Deux semaines auparavant, 22 personnes avaient été tuées dans un village voisin par une bande d’hommes armés assimilés à des Peuls ou à des ex-Sélékas. De tels enchaînements de tueries, la plupart du temps ignorées, sont la réalité quotidienne que vivent aujourd’hui les Centrafricains, qu’ils soient chrétiens ou musulmans.

Lorsqu’en décembre 2013 les troupes françaises ont débarqué à Bangui, il s’agissait juste, pour François Hollande, de ramener ce pays à la dérive dans l’orbite de l’impérialisme français. Quelques coups de fusil étaient censés mettre en fuite les rebelles de la Séléka qui s’étaient emparés du pouvoir, et un gouvernement « légitime », c’est-à-dire allié de la France, comme l’avaient toujours été les gouvernements centrafricains, allait pouvoir se mettre en place. Tel était le scénario du « processus politique » concocté à Paris. Sept mois après, l’intervention militaire se poursuit dans un pays en proie aux pires violences, où l’immense majorité de la population musulmane a dû s’enfuir au Cameroun ou au Tchad et où chacun craint pour sa vie.

Ce triste bilan suffit à prouver que l’intervention militaire française n’a d’autre motif que la défense des intérêts de l’impérialisme français, et c’est bien pourquoi il faut y mettre fin.

Daniel MESCLA pour la Lutte ouvrière

Centrafrique: Les évêques doutent de la capacité de Samba Panza à pacifier le pays

Ils dénoncent la spirale de violence dans laquelle s’enlise la Centrafrique en dépit de l’élection de la présidente de transition du pays

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Dans un contexte de crise et de violences tombées dans une spirale infinie, les évêques de Centrafrique dénoncent les méfaits dévastateurs du conflit et la situation dans laquelle le pays s’enlise. L’élection de Catherine Samba Panza, pour mener à terme la transition gouvernementale, ne suffit plus à relancer l’espoir de voir cette crise se résoudre pacifiquement tant les actes mettent du temps à se concrétiser.

Une insécurité constante
Bien que les tueries de masse aient diminué et malgré le déploiement de forces internationales pour soutenir le peuple centrafricain, l’insécurité est encore grande. De nombreux groupes armés poursuivent leurs exactions sans être inquiétés. De véritables chasses à l’homme sont menées contre des civils bien souvent sans aucune raison. La supposée appartenance à un groupe ou à un autre entraine des parodies de justice et des actes sanglants toujours impunis par un État dépassé par la situation. Les religieux et tout le personnel pastoral n’est pas épargné par ces crimes. Enlèvements, pression psychologique, tentative d’assassinat, pillages. La liste de ces drames que dressent les évêques de Centrafrique est longue malheureusement.

Une précarité sanitaire et alimentaire
De nombreux villages ayant été détruits, beaucoup de Centrafricains n’ont plus rien ni où aller. L’instabilité de la situation empêche la reprise des cultures agricoles entraînant d’importants risques de famine à long terme. S’ajoute à cela l’insalubrité des camps des réfugiés où l’accès aux soins est particulièrement difficile. La détresse humanitaire de ces millions de personnes est en passe de se transformer en crise sanitaire grave.

 

Un pays divisé en deux
L’économie est également mise à rude épreuve. Les taxes échappent au Gouvernement et les prix flambent. L’État dépend complètement de la solidarité internationale. Beaucoup de promesses lui ont été faites, mais les dons tardent à se concrétiser. Le gouvernement centrafricain et ses partenaires ont déployés leurs efforts afin d’assurer une scolarité normale aux enfants. Cependant, l’État ne pouvant pas garantir la sécurité de ses élèves, des zones entières du pays échappent à cette mesure et l’éducation devient un luxe réservé à certains privilégiés.

Certains membres de l’ex-coalition seleka ont annoncé publiquement la partition du pays. Cette décision a laissé le reste du pays perplexe. Les évêques questionnent : « Peut-on avoir deux états-majors dans un même pays ? Que se cache derrière cette décision ? » et rappellent aux chrétiens que la solution n’est pas dans la division mais dans l’acceptation de l’autre.

Sortir de la crise
Les évêques sont conscients que de nombreux défis attendent le peuple centrafricain mais ils sont aussi certains que la sortie de crise est leur à portée avec l’appui de la communauté internationale.

Ils appellent donc à un désarmement sans condition des combattants et à la réhabilitation d’une force armée centrafricaine « non animée par des intérêts égoïstes et sordides » en vue de garantir la sécurité des populations. L’État doit également rétablir au plus vite son autorité et sa justice afin d’éradiquer les jugements sommaires auxquels se livrent les groupes armés. Enfin, les évêques appellent au dialogue en vérité afin de sauver la cohésion sociale et ramener la paix. Retrouver la parole entre les différents opposants ouvrira un chemin de pardon et de réconciliation.

Par:  eglise.catholique.fr

Zongo : le maire sollicite le rapatriement des réfugiés centrafricains

D’après le maire de Zongo, le nombre de réfugiés est passé de quatre cents à sept cent cinquante. L’endroit aménagé pour eux ne peut plus les contenir tous. Certains errent ça et là dans la ville et commettent, selon lui, des menus larcins. D’autres livrés à eux-mêmes dorment à la belle étoile.

Michel Siazo Yeke Yeke se dit « impuissante face à cette situation » et demande la sensibilisation de ces réfugiés, « avec l’appui de la Monusco pour qu’ils rentrent dans leur pays en signant une décharge parce que le calme n’est pas encore revenu de l’autre côté ».

« La deuxième proposition est qu’ils doivent rentrer au camp de Mole. Dans ce cas, le transport sera mis à leur disposition. Ici, ils ne sont pas assistés. Ils errent ça et là et nous enregistrons des cas de vandalisme dans la ville », a déclaré le maire de Zongo.

Ces personnes ont quitté le camp de Mole où elles avaient été reçues à leur arrivée.Elles sont venues à Zongo parce qu’on leur aurait dit qu’ici, ils bénéficieraient de 150 dollars américains par personne pour leur survie, a indiqué Michel Siazo Yeke Yeke.

De leur côté, les réfugiés centrafricains déplorent la mauvaise prise en charge alimentaire et sanitaire qui leur était fournie dans le camp de Mole.

Des accusations que le HCR a rejetées. Cette agence des Nations Unies a indiqué que ces réfugiés avaient, dans un mémorandum, renoncé délibérément à leur statut de réfugié et ne pouvaient plus être considérés comme tel.

Depuis le renversement de l’ancien président de la RCA, François Bozizé, plusieurs personnes ont fui en RDC dans la Province Orientale et à l’Equateur, frontaliers de la Centrafrique.
Zongo, 2/07/2014 (Okapi / MCN, via mediacongo.net)

Bangui : L’Observatoire des Consommateurs de Centrafrique déplore la rareté et la cherté de la viande de bœuf

 Publié par:corbeaunews

Les consommateurs de la viande de bœuf se plaignent du fait que son prix est en hausse et que sa quantité a été réduite par les bouchers. Marcel Mokwapi, président de l’Observatoire des Consommateurs de Centrafrique (OCC), l’a souligné au RJDH ce mercredi 2 juillet en déplorant cette situation et en appelant les centrafricains à pratiquer l’élevage.

Selon le président de l’0CC, le départ des éleveurs peulhs de Centrafrique est à l’origine de la rareté de la viande de bœuf sur tous les marchés de la ville de Bangui et ses environs. «  Les compatriotes consomment actuellement la viande des bœufs volés par des groupes armés. Les vrais éleveurs de bovins sont partis et des présumés voleurs de ces bêtes nous vendent des produits issus de trafics illicites », a-t-il martelé.

Il s’est indigné que le Centrafricain ne puisse pas manger à sa faim, parce qu’il se limite à la viande de bœuf au détriment des autres produits vivriers. « La population est souvent victime des crises dans le pays sur tous les points. Pendant le conflit, les fils du pays consomment des produits alimentaires vouées à la destruction et la quantité qu’elle consomme n’est pas suffisante pour répondre au besoin de la famille », a-t-il expliqué.

Bernadette Konguinza, ménagère, a fait savoir que le prix du kilogramme de la viande de bœuf sur le marché est maintenant de 2500 au lieu de 1000 FCFA. D’autres commerçants vendent le kg à 5000 FCFA en cas de rareté. « La quantité de la chair ne suffit pas pour rassasier les membres de la famille.  Avec cette quantité, nous ne mangeons qu’une seule fois par jour », a-t-elle déploré.

Pour éviter la carence de viande sur le marché et manger à sa faim, Marcel Mokwapi appellent les Centrafricains à pratiquer l’élevage des bovins, de caprins et de porcins. Car selon lui, le départ des éleveurs peulhs serait à l’origine de la rareté de la viande de bœuf dans la ville de Bangui.

Par: RJDH

A Paris, les Amis de la République Centrafricaine ont organisé un forum

Ce samedi 28 juin 2014, l’association présidée par Me Michel Langa, avocat au barreau de Paris, a organisé un forum à La Maison des Associations dans le 15ème arrondissement de Paris, rue Dantzig.

Voici les noms des orateurs : Emmanuel Dupuy, Président de l’IPSE, Gabriel Nzambila, sénateur congolais, Nestor Bidadanure, Général Francis Brossard, expert près de l’ONU, Pr. Victor Topandu, ancien ministre de la Justice du Bénin, Me Edith Douzima, avocate au Barreau de Bangui, Mme Edwige Dondra (Femmes en danger ), Robert Navarro, journaliste à RFI, , Vincent Mambachaka, , Agba Otikpo Mézodé, ancien Ministre de l’Education, Mme Barbara Bazoly, Francis Laloupo, journaliste (excusé), Jean-Pierre Redjekra, Président de la Ligue pour l’Education, Dr Essomba Désiré, Jean-Baptiste Harelimana, reponsable du Pôle Economie de l’Institut Afrique Monde.

Bien que certains intervenants se soient excusés, on a écouté au moins 9 communications. La modération assurée par Nicolas Abena ( I.Magazine) et Victor Bissengué (Anthropologue) a suscité des idées fort intéressantes sur l’avenir de La Centrafrique. Le chargé de la communication, Jean-Claude Yombot, a permis, par la suite, d’affiner les idées autour du sénateur Gabriel Nzambila, un proche du médiateur congolais dans la crid=se centrafricaine.

Après avoir fait un état des lieux de la situation sur le terrain, la plupart des orateurs en sont arrivés à un constat d’échec. Tout ce qui semble avoir été mené jusque-là pour parvenir à des accords de paix a échoué. Et ; à ce jour, la situation ne prête guère à l’optimisme. La plupart des leaders politiques pensent plus aux élections prévues en 2015 (c’est-à-dire à leur propre survie) qu’à sauver un pays où, par exemple, les appareils de l’Etat (l’école, l’armée, la police, l’administration…) sont inopérantes.

Les seules structures qui semblent marcher sont les milices. D’où ce dilemme soulevé durant les débats « on doit songer éduquer, faire des mises à niveau des enseignants, encourager la formation professionnelle » alors que l’Etat centrafricain est un « cadavre » (certes) qui demande d’être « ressuscité » . Que faire ?

Fatalisme

Les milices : voilà le drame centrafricain. Le binôme Séléka/Antibalaka illustrerait au bout du compte un cercle infernal dont les acteurs (médiateurs et belligérants) semblent être prisonniers. Personne ne sait comment s’en sortir, et pourtant tous condamnent cet état de fait. Est-ce cela la fatalité ? Tous déclarent qu’en réalité les Centrafricains, musulmans et chrétiens, s’aiment ; L’Evêque de Bangui accorde l’asile à l’Iman de la ville.

Aussi, lâchons le mot : il y a instrumentalisation des tensions religieuses. Mais alors qui manipule ? Pourquoi manipule-t-on ? Qui est manipulé ? On connaît les enjeux de lutte : ça peut-être le pétrole comme au Congo, le bois, la faune, les minerais on shore. Le diamant pullule en Centrafrique. Le pétrole aussi, dans le nord, ver la frontière avec le Tchad. Qui dit Tchad, dit « Séléka » , dit Michel Djotodia, dit Idriss Déby dit françafrique… Le mal centrafricain viendrait-il de là ?

Désarmement

Il aura suffi d’écouter les différents exposés pour se rendre compte que la paix en RCA mettra du temps avant de pointer à l’horizon. L’heure est grave et rien n’est fait (en tous cas pas suffisamment) pour désarmer les milices sur le terrain. Au contraire, les méthodes employées jusque-là (tant par la MISCA que par L’Opération SANGARIS) concourent à renforcer la crise, voire le chaos. Comment comprendre, en effet, que les missions militaires qui coûtent excessivement cher soient privilégiées au détriment des projets de développement. A quoi alors servent ces missions ? A sauver les peuples en danger ? Pourquoi alors l’opération « Sangaris » peine-t-elle à instaurer la paix plus de six mois après de son déploiement ?

Répondant à nos questions sur la présence de l’armée française en Centrafrique, Me Michel Langa ne regrette pas d’avoir manifesté devant l’Ambassade à Paris pour l’envoi des forces françaises en RCA : « Cela a permis de sauver des vies humaines. »

800 milles euros : c’est ce que dévore par jour une opération militaire comme « Sangaris ». « Donnez des emplois à ces jeunes miliciens et vous verrez que la guerre sera finie » .

Désordre

Jugez que plus aucune école ne fonctionne dans ce pays vaste comme La France et La Belgique réunies. Grand château d’eau d’Afrique, l’agriculture y est inexistante. En y cherchera, en vain, les ingénieurs agricoles et, bien entendu des étudiants en agriculture. « Il faut relancer la formation scolaire » exigent nombre d’ONG.

« Oui mais avant d’éduquer il faut réparer les traumatismes psychologiques dus à la guerre » préconisent d’autres ONG ; et les indicateurs du désordre (viol des femmes, le vols et des pillages ) sont autant de facteurs de pathologies psycholoques.

La médecine de guerre pourrait jouer un rôle. Malheureusement dans nos guerres africaines, les conventions de Genève ne comptent point. Ici, lorsque les milices se battent on n’hésite pas de tirer sur les ambulances, d’attaquer les hôpitaux, d’exercer des chantages sur les médecins ; parfois ceux-ci sont simplement abattus. Selon le Dr Clément Atché, l’accès aux malades et aux blessés de guerre renvoie à des démarches thérapeutiques irréalisables en raison des distances et de la dangerosité du terrain conflictuel. Antibiotiques et antidouleurs demeurent les seules institutions de la médication auxquelles doivent souscrire les ONG qui veulent aider.

Autant dire que l’état de guerre ruine les volontés médicinales. De ce fait « les hommes qui nous dirigent ne se rendent pas compte (avant de la perdre) que la paix est une richesse inestimable. »

Les racines du mal

Cette perte de la paix trouve, du reste, ses racines dans la propre histoire des Centrafricains faites de discriminations et d’exclusions des dispositifs administratifs auprès des Peuls musulmans des provinces reculées. Ce qui fait dire à certains que l’ennemi du Centrafricain c’est le Centrafricain. Ces minorités marginalisées se sont alors situés dans un esprit de révolte en raisonnant selon la logique suivante : « pour commander il faut s’allier à des étrangers » en d’autres termes des Soudanais, des Tchadiens “des musulmans comme nous”

Une hypothèse est que la guerre en Centrafrique est le résultat de cette haine des musulmans jadis refoulée aujourd’hui extériorisée. L‘explication vaut ce qu’elle vaut car nombre d’observateurs s’insurgent contre l’idée que la guerre centrafricaine relève de la guerre des religions. « Mais en quoi les musulmans se sentent-ils discriminés alors qu’ils détiennent la quasi-totalité des commerces. En d’autres termes, détiennent le pouvoir économique ? » s’est interrogée Mme Edwige Dondra ( Femmes en danger ) .

Jeux inter-villes

Le parallèle a été fait avec la situation ivoirienne où le conflit a opposé le nord musulman au sud chrétien. Même si, a ironisé Robert Navarro, journaliste à RFI, l’Etat ivoirien a importé de France le concept des « jeux inter-villes » pour réconcilier la nation, le pays de Laurent Gagbo et d’Alassane Ouattara a réussi tant bien que mal à sortir de la quadrature du cercle. Un intervenant ivoirien a demandé s’il y avait des musulmans dans la salle.

C’est le moment de rappeler que la question de la représentativité demeure un enjeu de taille sur la crédibilité des associations centrafricaines de la diaspora.

Laïcité

De ce fait, reçue ce dimanche 29 juin par Monsieur André Nzayapéka, Premier Ministre centrafricain en visite en France, l’ARC de Me Michel Langa entre autres associations, a présenté la Charte amendée durant le forum de la veille. Ce document inspiré de la Charte de Mandé (Mali), met en son centre la notion de « laïcité ». Un représentant centrafricain de confession musulmane s’est enquis du terme « laïcité ». Explication lui a été donnée. On entend par la laïcité d’un Etat le fait qu’il y a séparation entre le religieux et le temporel tandis que la liberté de pratiquer sa foi dans la tolérance est garantie.

La caravane de la paix

Enfin l’une des solutions de paix qui s’est dégagée est celle préconisée par le sénateur Gabriel Nzambila, président de la commission « Défense » au Sénat congolais. Il s’agit de la caravane de la paix. « Cette idée a été inspirée par Youlou et Opangault en 1959 après la guerre civile au Congo. Les deux leaders sillonnèrent Brazzaville dans la même voiture. Ce geste symbolique, fort, apaisa les tensions. Et la réconciliation fut effective. Nous préconisons la même chose à Bangui » a expliqué le parlementaire congolais.

La reprise des activités associatives de L’ARC a été fixée au mois de septembre où se tiendra l’université d’été avec, en prime, des ateliers thématiques comme, par exemple, la violence faite aux femmes et aux enfants en temps de guerre.

D. Bimbou

Centrafrique:La Radio et la Télévision centrafricaines bientôt sur satellite

Publié par: corbeaunews

 

La Radio et la Télévision centrafricaines seront bientôt sur satellite, a annoncé, mardi à Bangui, le Premier ministre André Nzapayéké, en faisant le compte rendu de la mission qu’il a effectuée récemment à Istanbul en Turquie, sur invitation de son homologue turc.

‘’La ministre de la communication a fait un certain travail à Paris. Nous sommes très avancés avec le Canal Plus dans les discussions pour que justement Radio Centrafricaine et la Télévision Centrafricaine soient sur satellite », a notamment dit M Nzapayéké qui, de retour en Turquie, a fait une escale à Paris en France où il s’est entretenu avec la diaspora centrafricaine et les conseillers à la présidence.

Durant sa visite de plus d’une semaine en Turquie, la délégation centrafricaine a échangé avec les partenaires sur la coopération bilatérale, l’évolution de la situation en Centrafrique avant de solliciter de l’assistance d’Istanbul dans beaucoup de domaines.

Pour M. Nzapayéké, ‘’aller se ressourcer, prendre de conseil et apprendre auprès de la Turquie est une nécessité ».

‘’La Turquie est un pays qui a traversé certaine période difficile dans son histoire, qui a une expérience dans la lutte contre le terrorisme, dans l’intégration de ses armées. C’est aussi ce pays qui nous aidés dans les relations que nous entretenons avec l’organisation de la conférence islamique », a confié à APA le chef du gouvernement André Nzapayéké.

A en croire M Nzapayéké, l’aspect sécurité avec en toile de fond la restructuration des Forces armées centrafricaines (FACA) n’a pas été occulté, sans oublier l’octroi de bourses d’étude aux étudiants centrafricains méritants.

S’expliquant sur son escale dans la capitale française, il a déclaré : ‘’les Centrafricains résidant à Paris se posent beaucoup de questions sur ce qui se passe en Centrafrique. Il était absolument utile de les rassurer et de leur donner les versions des faits telles qu’elles sont ».

Par: APANews

Afrique : l’ONU lance un appel urgent pour financer l’aide alimentaire destinée à 800.000 réfugiés

Publié par: corbeaunews

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont exprimé mardi leur préoccupation concernant le manque de financement pour aider près de 800.000 réfugiés en Afrique, ce qui a contraint à réduire fortement les rations alimentaires fournies par le PAM.

Mi-juin, un tiers de tous les réfugiés africains dépendant de l’aide alimentaire étaient touchés par la réduction de ces rations, dont la majorité à hauteur de plus de 50%.

“Il est inacceptable dans le monde d’abondance actuel que des réfugiés souffrent de faim chronique ou que leurs enfants abandonnent l’école pour aider leurs familles à survivre”, a déclaré le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Antonio Guterres, lors d’une conférence de presse.

Le PAM doit lever 186 millions de dollars pour maintenir ses programmes alimentaires à destination des réfugiés en Afrique jusqu’à la fin de l’année. En outre, le HCR recherche des contributions pour couvrir le coût anticipé de 39 millions de dollars pour fournir un soutien nutritionnel aux réfugiés malnutris et vulnérables en Afrique pour le reste de l’année 2014.

Les réductions de rations alimentaires touchent le plus lourdement le Tchad, la République centrafricaine et le Soudan du Sud, avec des baisses de 50 à 60% des rations destinées à plus de 449.000 réfugiés au total. Plus de 65.000 autres réfugiés sont touchés par des réductions de rations de 25 à 49% au Libéria et au Burkina Faso. Près de 9.900 réfugiés au Mozambique et au Ghana ont vu leurs rations baisser de 10 à 24%, tandis que 263.000 autres réfugiés en Mauritanie et en Ouganda ont connu des réductions inférieures à 10%.

“De nombreux réfugiés en Afrique dépendent des vivres du PAM pour rester en vie et ils souffrent aujourd’hui à cause des manques de financement. Nous prions instamment les gouvernements bailleurs de fonds d’aider tous les réfugiés — dont la moitié d’entre eux sont des enfants — afin qu’ils aient suffisamment de nourriture pour être en bonne santé et pour construire leur propre avenir”, a déclaré la Directrice exécutive du PAM, Ertharin Cousin.

Bien que plusieurs nations africaines soient confrontées à des pénuries alimentaires chroniques, les réfugiés constituent un groupe particulièrement vulnérable et toute interruption des approvisionnements représente un grave sujet de préoccupation. Beaucoup de réfugiés arrivent en état de malnutrition et souffrent de divers troubles liés à la nutrition. Un grand nombre d’entre eux ont besoin d’un complément alimentaire urgent et d’autres soins sur le long terme, en particulier les enfants sous-alimentés.

Mais actuellement, le manque de financement a contraint le PAM à prendre des mesures fermes et drastiques, plaçant les familles réfugiées devant des choix très difficiles. Quelque 300.000 réfugiés au Tchad, principalement originaires de la région du Darfour au Soudan, à l’est, et de la République centrafricaine, dans le sud, font partie des personnes les plus touchées. Leur ration antérieure de 2100 calories a connu une diminution drastique de 60%, laissant aux réfugiés à peine 850 calories par jour. La situation s’aggrave de jour en jour, tandis que des centaines de milliers de réfugiés affamés luttent pour leur survie.

NEW YORK (Nations Unies), 02/07/14 (Xinhua) —

Sangaris met la main sur plusieurs malfaiteurs anti-balakas dans le 8ème arrondissement

Publié par: corbeaunews

Quatorze personnes armées et présentées par la force Sangaris comme des « criminels » ont été interpellées dans une concession privée située près du local de l’Office centrafricain de répression du banditisme (OCRB) du quartier Damala dans le 8ème arrondissement de Bangui lors d’une grande opération coup de poing des forces Sangaris intervenue au petit matin de ce jour.

Selon un communiqué de presse diffusé par la force Sangaris et lu sur les antennes de Radio Ndéké Luka, plusieurs armes de guerre et des munitions ont été saisies dans cette parcelle que des renseignements préalablement parvenus à la force Sangaris  avaient signalée comme un repaire de bandits armés qui sont en réalité des miliciens anti-balakas.

Depuis le déploiement des forces européennes de l’EUFOR dont les effectifs sont désormais au complet, on note une réelle amélioration de la situation sécuritaire dans la ville de Bangui. Plusieurs chicanes et check-points sous surveillance des forces mixtes internationales et centrafricaines de police, gendarmerie, sont perceptibles sur les principaux axes routiers de la capitale et contribuent à sécuriser la ville.

La question se pose réellement de savoir si les miliciens dénommés « anti-balakas » que d’aucuns qualifient de « dangereux malfaiteurs » et tous ceux qui se battent pour les représenter ou parler en leur nom sans être vraiment représentatifs et crédibles, sont des gens à prendre au sérieux ou à mettre plutôt hors d’état de nuire. L’opération que Sangaris vient d’effectuer est bien la preuve que plus vite ces bandits seront neutralisés, plus rapidement la sécurité reviendra en Centrafrique.

Par: CAP

Triste ramadan en Centrafrique qui espère une trêve

Publié par: corbeaunews

 

« Par la grâce de Dieu, le mois de Ramadan va se dérouler normalement! » Comme les derniers musulmans de Bangui retranchés dans le quartier PK-5, dignitaires religieux et chefs de milice espèrent une trêve aux violences intercommunautaires qui ensanglantent la Centrafrique.

Le Ramadan « est la période pendant laquelle le musulman s’abstient de tout acte contraire à la volonté de Dieu et à la tolérance qui caractérise l’islam. Je ne vois pas quel musulman digne de ce nom peut se permettre de commettre de tels actes », a rappelé dimanche l’imam Omar Kobine Layama, président de la Conférence islamique de Centrafrique.

Pour lui, malgré les tueries des milices chrétiennes anti-balaka et des ex-rebelles Séléka majoritairement musulmans, « il n’y a pas de conflit interreligieux en Centrafrique. Ce sont les politiciens et pêcheurs en eaux troubles qui attisent la haine entre les communautés et font croire à un conflit entre chrétiens et musulmans », accuse l’imam.

Les milices anti-balaka qui traquent les musulmans, civils ou combattants de la Séléka, les forçant à fuir quand elles ne les assassinent pas, se sont aussi voulu œcuméniques pour l’occasion. « Il est hors de question que des actes puissent être posés par quelques individus pour perturber cette période. Nous avons demandé à tous les responsables des anti-balaka de veiller à cela, pour accompagner nos frères musulmans qui entament une grande prière », a assuré le « coordonnateur national » des anti-balaka, Patrice-Edouard Ngaissonna.

Au PK-5, un ancien grand quartier commerçant devenu l’enclave où sont retranchés les derniers musulmans de Bangui, l’ambiance n’est plus celle d’antan, quand les chrétiens participaient à la rupture du jeûne. Protégés par les forces militaires internationales, la Misca (force de l’Union africaine) et Sangaris (armée française), beaucoup de musulmans refusent de partir. Mais la méfiance et la peur rongent les esprits traumatisés par les attaques de voisins chrétiens, devenus pour certains des ennemis mortels.

Le commerçant Ismaël Abbas Waïbou se veut pourtant optimiste. « Par la grâce de Dieu, le mois du Ramadan va se dérouler normalement. Inch Allah! Actuellement, les soldats, de la Misca, les policiers et gendarmes centrafricains font du bon travail au PK 5. Pourvu que cela dure! ». Selon lui, « personne ne vient plus jusqu’ici, devant l’Etoile », un bar-dancing très fréquenté du PK 5, « mais il y a des taxis, des taxis-motos et des piétons qui vont et viennent. C’est un bon signe et si personne n’est inquiété, Allah, le miséricordieux, veillera sur le mois du Ramadan ».

A la tête d’un Etat dépassé par les massacres faisant régulièrement des dizaines de morts, le Premier ministre André Nzapayaké avait appelé ses compatriotes à une trêve pour la Coupe du monde de football. Il a réitéré son appel pour le Ramadan, « une période de paix et d’amour, une période de partage. Une période pendant laquelle on s’entraide, on vient en aide aux plus faibles. Une période pendant laquelle le plus grand sacrilège est de faire mal ou du tort à l’autre. J’ai hâte de retrouver la bouillie sucrée au goût citronné et les petites gâteries des joyeuses soirées ramadanesques ».

D’autres chrétiens ont des souvenirs similaires. « Pendant cette période, on leur apportait des crudités en guise de soutien au jeûne, et à la fin, les musulmans nous offraient la bouillie, les gâteaux », regrette un enseignant, Jérôme Sambanda. « C’était vraiment la belle époque. C’était une nation fière de sa diversité. Mais, aujourd’hui, il y a des irréductibles », déplore Antoinette Kémako, cadre dans le secteur de la santé.

Depuis le renversement, en mars 2013, du président François Bozizé par la rébellion Séléka, la Centrafrique vit une crise sans précédent. Les exactions des groupes armés contre les civils ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés. « Ils ne sont pas prêts à renoncer aux violences. Au contraire, ils veulent maintenir le pays dans une situation de tension », estime Mme Kémako. « Au détour d’une ruelle, la mort vous attend, de façon atroce, cruelle ».

Par: lepotentielonline.com

Un académicien sénégalais invite l’Afrique à de nouveaux mécanismes de financement de la science et de la technologie

Publié par: corbeaunews

Le professeur Ahmadou Lamine Ndiaye, président de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (Ansts) a invité, lundi à Dakar, les pays africains à trouver de nouveaux mécanismes de financement des sciences, des technologies et de l’innovation (Sti), soulignant que ceux mis en avant jusque là se sont heurtés à la faiblesse des ressources.

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« Dès lors il nous revient, plus que jamais, d’imaginer d’autres mécanismes pouvant assurer le financement durable si nous voulons asseoir une parfaite appropriation des Sti, pour renforcer le développement intégral des pays africains », a notamment dit le président de l’Ansts.

 

Il s’exprimait au cours de la Journée de la renaissance scientifique de l’Afrique dont l’édition 2014 est célébrée au Sénégal sous le thème: »Quels nouveaux mécanismes de financement de la science, de la technologie et de l’innovation (Sti) au Sénégal? ».

 

Il a souligné que malgré les résolutions arrêtées au niveau continental, il faut reconnaître que les pays africains, dans leur grande majorité, ne consacrent encore pas suffisamment de ressources au financement de la Sti, et cela en dépit de leur engagement pris il y a quelques années d’y consacrer au moins 1% de leur PIB.

 

« Cette situation est aggravée par une grande dépendance des financements des partenaires au développement dont la plupart des interventions portent sur des projets et non des programmes de mobilisation de financements durables, en lieu et place des projets. Les engagements de nos pays se heurtent à une contrainte majeure liée particulièrement à la faiblesse du niveau des ressources, provenant essentiellement du budget de l’Etat », a poursuivi le professeur Ndiaye.

 

Par: APA

 

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La Namibie n’enverra pas de troupes en RCA (officiel)

Publié par: corbeaunews

La Namibie n’enverra pas en troupes en République Centrafricaine (RCA), a confirmé mardi à Windhoek, le ministre namibien de la défense, Nahas Angula, expliquant que son pays n’a pas les moyens d’un engagement ‘’aussi coûteux’.

 

Dans une déclaration faite par New Era, un quotidien public, Angula a aussi indiqué que la Namibie avait rejeté la demande des Nations Unies de fournir des troupes à la force internationale en RCA, un pays déchiré par le conflit, soulignant que participer à la mission d’imposition de la paix exige un grand engagement logistique que son pays n’a pas les moyens de tenir.

« Actuellement, nous avons seulement la capacité de participer à des missions de maintien de la paix, mais pas d’imposition de la paix », a précisé Angula, indiquant que le gouvernement namibien a chargé le ministère des affaires étrangères de rendre publique la décision du pays de ne pas envoyer de troupes en RCA.

La Namibie est l’un des pays sollicités par l’ONU en mai dernier, pour envoyer des soldats en RCA, en proie à une guerre qui a causé des dizaines de milliers de vies et causé le déplacement de près d’un million de personnes.

La requête fait suite à une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies formulée en Avril dernier visant à établir une opération de maintien de la paix forte de 12.000 hommes pour rétablir l’ordre dans ce pays d’Afrique centrale dévasté par le conflit.

APANews

Miss Centrafrique 2014 au cœur d’une série de scandales

Publié par: corbeaunews

Que serait une élection de « Miss Centrafrique » sans scandale? L’édition 2014 sera sûrement celle de tous les records puisqu’avant même la finale de jeudi (3 juillet 2014), les polémiques se sont enchaînées à un rythme jamais vu : publication de photos de Miss nues, sextape, tricheries et révélations en tout genre. Revivez la semaine en image.

 

Photos de miss nue?

Les 20 finalistes de l’édition 2014 du plus prisé des concours de beauté centrafricains sont arrivées samedi 28 juin à Bangui pour la semaine de préparation avant la finale qui se tiendra demain soir dans l’un des plus beaux palaces de la capitale. Il n’a pas fallu attendre longtemps avant que la première affaire éclate puisque dès dimanche, des photos de la candidate n°3 entièrement nue sont apparues sur internet, avant d’être reprises par l’ensemble de la presse centrafricaine. Immédiatement disqualifiée, la jeune femme a crié à l’injustice alors qu’un comité de soutien officiel se constituait sur Facebook.

Sextape impliquant plusieurs candidates?

Plus tard dans la même soirée, une vidéo apparemment filmée dans le dortoir des filles et mettant en scène la candidate n°3 ainsi que les candidates n°6, 17 et 18 dans des situations plus que compromettantes est mise en ligne sur Youtube, accompagnée d’un commentaire énigmatique « y’a pas d’raison que je paye pour tout le monde ». La police centrafricaine a ouvert l’enquête et nourrit déjà quelques soupçons. Lors de leur interrogatoire dimanche les trois filles impliquées ont chacune bien reconnue les autres participantes sur les images mais démentent y avoir participé elles-mêmes. Elles ont été à leur tour suspendues par l’organisation.

Des miss refaites de la tête aux pieds?

Par: mediamass.net

Lundi 30 juin nouveau coup de théâtre, la visite médicale a vu la disqualification de la candidate n°2 accusée de s’être faite refaire la poitrine, de la n°20 pour les fesses, de la n°5 pour le nez et les oreilles. Puis des n°10, n°13 et n°14 qui préférèrent renoncer plutôt que d’être examinées. Les candidates n°9 et n°16 ont elles été exclues pour avoir falsifié leur inscription en mentant sur leur âge, le concours est en effet interdit aux moins de 18 ans et au plus de 60. Le candidat n°11 est parti en claquant la porte et en criant à la discrimination.

Tricherie et tentatives de corruption?

La nuit du lundi au mardi fut agitée. Au petit matin nous apprenions avec stupéfaction que la candidate n°8 venait d’être exclue pour avoir flirté avec un membre du jury. Une demi-heure plus tard, la candidate n°1 devait elle aussi renoncer pour avoir batifolé avec l’ensemble des membres du jury. Exclusion rapidement suivie de celle de la candidate n°7 qui a aussi batifolé avec les membres du jury, mais tous en même temps. Cette dernière se serait cependant défendue des accusations d’avances au producteur du concours puisque sa moralité lui interdit d’entretenir une relation avec l’amant d’une amie, la candidate n°4. La candidate n°19 s’est alors aussitôt jetée sur la candidate n°4 à coup d’ongles et de noms d’oiseaux l’accusant de lui avoir volé son mari. Le producteur gêné a reconnu le mariage avec n°19 et l’aventure avec n°4 mais pas celle avec n°12 puisque « ça n’est pas tromper » ; avant de démissionner dans la foulée et de quitter Bangui, seul.

La candidate n°15 est toujours en lice. Le suspense reste entier puisqu’il lui faudra tenir plus de 20h sans créer de polémique.

France: Nicolas Sarkozy mis en examen pour « corruption active »

Publié par: corbeaunews

Après une journée de garde à vue dans les locaux de la police judiciaire à Nanterre, Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour « corruption active », « trafic d’influence » et « recel de violation du secret professionnel » dans la nuit du mardi 1er au mercredi 2 juillet dans le cadre d’une enquête sur un trafic d’influence présumé.

Un peu plus tôt, son avocat, Me Thierry Herzog, et le haut magistrat Gilbert Azibert, avocat général près la Cour de cassation, avaient eux aussi été mis en examen.

Mis en garde à vue mardi à 8 heures, M. Sarkozy a quitté vers 23h30 les locaux de la police judiciaire de Nanterre pour être présenté aux juges. Il a ensuite quitté le bureau des juges vers 2h du matin, dix-huit heures après le début de sa garde à vue.

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« NOUS ALLONS NOUS BATTRE »

L’avocat de Thierry Herzog, Me Paul-Albert Iweins, a précisé que l’écoute d’une conversation entre Thierry Herzog et le bâtonnier, chef de l’Ordre des avocats, avait été utilisée. « C’est la première fois au monde qu’on essaye d’utiliser une écoute entre un avocat et le bâtonnier. Donc nous allons nous battre », a-t-il ajouté.

Un autre protagoniste, Patrick Sassoust, également avocat général à la Cour de cassation, a été également présenté aux juges d’instruction Patricia Simon et Claire Thépaut en vue de sa mise en examen.

 

VIOLATION DU SECRET DE L’INSTRUCTION

Nicolas Sarkozy est arrivé peu avant 8 heures dans les locaux de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), à Nanterre (Hauts-de-Seine), où sa garde à vue lui a été signifiée.

L’ancien président, qui s’est donné jusqu’à l’automne pour décider s’il fait son retour en politique, est au centre d’une information judiciaire ouverte le 26 février pour trafic d’influence et violation du secret de l’instruction sur la base d’écoutes téléphoniques qui l’ont visé, lui et son entourage.

Les enquêteurs soupçonnent un réseau d’informateurs au sein de la justice et de la police de l’avoir renseigné sur les procédures judiciaires le visant.

 

Lemonde.fr

Centrafrique: bientôt, des nouveaux noms sur la liste noire des Nations Unies

 

CorbeauNews 01 juillet 2014

Il y a quelques mois, le comité des sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies a imposé des sanctions contre plusieurs “personnalités” centrafricaines pour leur rôle supposé dans la crise que traverse actuellement la République Centrafricaine dont l’ex-président François Bozizé considéré comme le cerveau et Maitre-Penseur des Anti-Balaka,  Levy Yakété, coordinateur politique des Anti-Balaka, soupçonné «  d’avoir ordonné l’arrestation de personnes ayant des liens avec la Séléka, commandé des attaques contre des opposants au Président Bozizé et recruté de jeunes miliciens pour agresser à la machette les personnes hostiles au régime » et Nourredine Adam, numéro deux de la coalition ex-rebelle de la Séléka, lui aussi accusé de nombreux crimes sur la population civile non musulmane.

Mais depuis une semaine, le Comité des Sanctions des Nations Unies pense à allonger la liste des personnalités centrafricaines frappées d’interdiction de voyager et de gels des avoirs. Plusieurs noms circulent pour cette sanction notamment celui de Francis Bozizé, fils de l’ancien Président Bozizé déjà mentionné dans la liste précédente mais non validé par le Conseil de Sécurité. Abakar Sabone tout comme Abdoulaye ISSENE et quelques journalistes seraient concernés aussi par cette nouvelle sanction.

Faits nouveaux, les Nations Unies pourraient émettre des sanctions ciblées contre les individus et les entreprises impliqués dans le trafic de diamants de la guerre en provenance de la République Centrafricaine. Rappelons le que les États-Unis et la Chine avaient exhorté , en début d’année, le Processus de Kimberley à envoyer une mission aux Émirats Arabes Unis, en Belgique (précisément à Anvers) et en Inde (c’est à dire les centres d’échange mondiaux, ndlr) pour enquêter sur le trafic de diamants de la guerre en provenance de Centrafrique  afin d’identifier les auteurs contre lesquels cette sanction pourrait atteindre.

 

Gisèle MOLOMA, Pour CorbeauNews

 

 

Centrafrique: Propositions de base pour la négociation (Société civile de la Communauté musulmane)

CRISES CENTRAFRIQUE

Société Civile de la Communauté Musulmane

Propositions de base de négociation

I – Préalables au Cadres de discussion :

  1. Sécurisation effective de toutes les mosquées détruites et brulées à Bangui et à l’intérieur du pays transformées en bars et buvettes.
  2. Réforme effective des Forces Armées Centrafricaines (FACA) à la hauteur de 40% des éléments musulmans et 60% des éléments chrétiens.
  3. Mesure de sécurisation des populations civiles par la création d’une patrouille mixte des combattants sous le contrôle de la MISCA.
  4. Evaluation rapide et prise en charge effective de la reconstruction intégrale de toutes les mosquées détruites, les propriétés, maisons, commerces et matériels roulants détruites.
  5. Récupérer et mettre un terme aux ventes illicites par certains chefs de quartiers des propriétés, maisons et terrains des musulmans exilés.

II – Fond d’indemnisation des victimes

a)      Dédommagements des 4.283 musulmans tués par les antibalaka sous réserve des décomptes définitives à hauteur de 7 millions de FCFA/ Victime

b)      Dédommagement des maisons, propriétés, commerces, cheptels, matériels roulants des musulmans victimes à Bangui et à l’intérieur du pays (sud, ouest)

c)      Poursuites et arrestations chefs Antibalaka et complices reconnus notoirement coupables (liste à joindre)

III – Désarmement et intéressement des combattants:

–          Indemnisation des combattants de KM5 et autres forces de résistance pour la protection des civils au moment des crises et leur insertions au programme DDR.

–          Mise en place d’un programme de restitution sans délai des armements sauf la patrouille en création pour la protection des civils.

IV – VECTEURS DE BLOCAGE          

–          Mettre un terme aux ventes illicites des terrains, immeubles des musulmans exilés a Bangui et au sud du pays

–          Sécuriser toutes les mosquées détruites dans Bangui et expulsé les occupants qui ont transformé ces lieux en buvette.

–          Début d’indemnisation des victimes

o   4283 victimes et mutilés x 7 million FCFA/Victime (à définir)

 

o   Immeubles, habitation /commerce (estimation à définir)

–          Poursuites et arrestations des chefs antibalaka reconnus coupables

–          Écartement total des FACA sur la scène tant que celle-ci n’est pas reformé à 60/40

V – MESURE POLITIQUE :

Répartition des postes politiques  Transition 3 ans :

 

A) PRESIDENCE

–          Poste du chef de l’Etat : chrétien

–          Poste d’un Vice-président : musulman

B) PRIMATURE

–          Premier Ministre : musulman

–          Un Vice-Premier Ministre : Chrétien

C) Répartition des poste Ministériels (estimation 25 ministres)

o   Portefeuilles Musulmans

1- Défense

2- Sécurité

3- Commerce

4- Mines et hydraulique

5- Education nationale

6- Transport et équipement

7- Justice Garde des Sceaux

8- Affaires étrangères

9- Finances

10- PTT & Nouvelles technologies

o   Portefeuille Chrétiens : 15 Postes restants

 

Les Conseillers, Chargés de Mission et les Directeurs de Cabinet à l’appréciation des Ministres nommés

 

o   Défense Nationale

 

Etat-major des armées, administration, intendance, gendarmerie, Renseignements etc..

50% Chrétiens et 50% musulmans

 

 

VI – PARLEMENT :

Réviser les membres de la CNT à 50% musulman et 50% chrétien.

VII – VECTEUR DE BLOCAGE

–          Crise de confiance de la communauté musulmane envers les dirigeants actuels de la transition.

–          Rapatriement effectif et sans condition des rescapés musulmans des villes : BODA, CARNOT, BERBERATI, YALOKE BAORO etc…. sous escorte renforcé des Misca et Sangaris vers des lieux sécurisés (Mosquée de Bangui ou Bambari)

–          Indemnisation de victimes musulmanes

–          Reconnaissance officielle de (2) deux fêtes musulmanes à savoir Fête fin de Ramadan et fête de Tabaski déclarer fériées (chômée et payée) sur l’étendue du territoire Centrafricain.

 

 

Pour l’Association des Victimes, Réfugiés et déplacés musulmans Centrafricains

www.avirec.org mails : rca.avirec@gmail.com & rca.avirec@avirec.org

 

 

Ousman Badamassy

 

 

Mail : obadamas@yahoo.fr

Contact : + 237 94895505 & + 33 753919480

Publié par: www.corbeaunews-centrafrique.com

Centrafrique: Les frères centrafricains sont devenus des ennemis jurés

Publié par: www.corbeaunews-centrafrique.com

Les frères centrafricains sont devenus des ennemis jurés. Une assommante vérité, qui a pratiquement enlevé le sourire aux dirigeants d’Afrique centrale. L’enlisement du conflit a achevé de les convaincre de l’urgence d’aller au dialogue. Ainsi, le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby Itno, a récemment insisté sur la «nécessité d’instaurer un dialogue franc et sincère».

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«Nous estimons qu’il est temps vraiment, de taper très fort pour que la paix revienne,  en prenant des décisions fortes», a-t-il renchéri. Et les gouvernants de l’Afrique centrale sont quasiment unanimes là-dessus.

Leurs inquiétudes, et ça se comprend aisément, sont bien fondées. A ce qui se constate, et comme l’ont relevé des diplomates, «le dialogue est absent jusqu’à aujourd’hui, les principaux acteurs du conflit ne se parlent pas (…) les autorités de transition sont complètement isolées». Le dialogue est rompu au pays de Catherine Samba-Panza. La société est profondément divisée, et on n’a pas besoin d’être un devin pour le savoir.

Il faut alors recoller les morceaux, au plus vite. Le sang a assez coulé.  Il est temps de chasser les vieux démons, qui malmènent cette nation.

Il urge alors, que le fil du dialogue soit reconstitué. Les Centrafricains, totalement à terre, doivent impérativement, se relever. Sinon, il est impossible pour eux de reconstruire leur pays, qui donne de nos jours, une image désolante.

Les Centrafricains, en possession de machettes ou autres armes, doivent les déposer incessamment.  On peut revendiquer sans  être violent.  On peut se faire entendre sans tuer.  Ils doivent se retrouver autour d’une même table, pour se parler franchement, et trouver un modus vivendi pour répartir sur de nouvelles bases.

Car, la direction empruntée est celle du gouffre. Le dialogue doit prévaloir, que ça  plaise ou non.

Et les vœux dans ce sens sont  nombreux.  «Nous avons exprimé le vœu que le dialogue englobe toutes les forces vives de ce pays, les partis politiques, les ONG, les chefs religieux, les anti-balaka, les Séléka, pour que l’on ait vraiment un condensé de ce peuple pour rebâtir leur pays», a indiqué le président camerounais, Paul Biya.

Espérons qu’il sera entendu par qui de droit.  Les autorités centrafricaines sont donc, interpellées sur ce qu’il y a lieu de faire. Puisse le Bon Dieu sauver la Centrafrique.

Souleymane SEGDA

RCA: plus de 47 milliards de francs CFA pour le programme d’urgence

Publié par: www.corbeaunews-centrafrique.com

La Banque mondiale, dont la mission s’achève veut ainsi appuyer les efforts des autorités de la transition à relancer l’économie et les institutions publiques

 

© news.alibreville.com M. Gregor Binkert, directeur des opérations de la Banque Mondiale, basé à Yaoundé
© news.alibreville.com
M. Gregor Binkert, directeur des opérations de la Banque Mondiale, basé à Yaoundé
La Banque mondiale vient d’accorder à la Centrafrique 100 millions de dollars soit plus de 47 milliards de francs CFA dans le cadre du programme d’urgence pour l’année 2014. Cette institution financière veut appuyer les efforts des autorités de la transition à relancer l’économie et les institutions publiques. Les responsables de la Banque Mondiale se sont entretenus avec la ministre centrafricaine de l’Economie, du Plan et de la Coopération internationale, chargé des pôles de développement, Florence Limbio, à Bangui.
«Je suis ici pour faire le point avec le gouvernement sur le programme d’urgence de la Banque mondiale qui est un programme de 100 millions de dollars pour l’année 2014, discuter les priorités pour l’année prochaine, voir comment la Banque mondiale peut appuyer le gouvernement ? Comment aider la transition ? Comment relancer l’économie nationale», a indiqué Gregor Binkert, directeur des opérations basé à Yaoundé, à l’issue de l’entretien de la délégation avec Florence Limbio.«On a des programmes pour appuyer des communautés, des groupes vulnérables. On a fait le point sur l’appui budgétaire que la Banque mondiale compte apporter dans le cadre du paiement de salaire, commencé mercredi dernier», a poursuivi Gregor Binkert, précisant que la Banque mondiale compte apporter une assistance particulière aux différentes couches sociales touchées par la crise en Centrafrique. La mission de consultations de la Banque mondiale qui séjourne depuis samedi en République centrafricaine, prend fin le 01 juillet 2014.

Par APANews

Centrafrique: des déplacés internes à Bangui veulent retrouver leurs maisons

Publi par: www.corbeaunews-centrafrique.com

Les habitants du quartier Kokoro dans le 6è arrondissement à Bangui qui squattent depuis sept mois le site des déplacés interne dans la capitale centrafricaine ont fait part de leur désir de retourner chez eux, un souhait exprimé lors d’une réunion tenue samedi dernier.

Lors de cette réunion présidée par le chef du quartier, Raphael Sellé, en présence du commandant des troupes burundaises basées à Cattin pour la sécurisation de la localité, les habitants du quartier Kokoro ont souligné qu’ils comptent arriver à leurs fins en procédant par trois étapes dont l’une d’elles sera d’aller à la rencontre des musulmans du quartier commercial de KM5 dans le 3è arrondissement voisin pour sceller la réconciliation avec eux.

Auparavant, ils ont retenu d’envoyer une mission composée du chef de quartier et de quelques habitants en vue de faire le point sur leurs maisons détruites lors des affrontements entre Séléka et Anti-Balaka, le 5 décembre 2013.

Deux cent maisons dont une vingtaine incendiées avaient été détruites à cette occasion.

Par ailleurs, les habitants de Kokoro exigent des forces étrangères internationales déployées en République centrafricaine la sécurisation du quartier en vue de leur permettre d’opérer un retour progressif dans leurs maisons.

 

APA-Bangui (Centrafrique)

Centrafrique:1, 2 million de dollars de la Chine pour la RCA

Publié par: CorbeauNews

Un prêt de 1,200 million de dollars a été octroyé par la Chine à la République centrafricaine, a annoncé l’ambassadeur de Chine en poste à Bangui, Sun Haichao, au sortir d’une visite de courtoisie rendue, mardi au Palais de la renaissance à Bangui, à la présidente Catherine Samba-Panza.

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Selon la présidence, ce don a permis l’achat de des divers articles de bureaux, des équipements et des médicaments pour les populations centrafricaines
Au cours de cette visite, il était question de passer en revue les relations entre la Chine et la RCA, les projets existants, les derniers développements de la crise en cours et enfin la reprise des travaux par les coopérants, ingénieurs et docteurs chinois en Centrafrique.

”Je suis venu rencontre visite à la présidente de transition après son voyage à Malabo et sa rencontre avec ses pairs de la sous-région de la CEEAC”, a confié à la presse Sun Haichao, ajoutant avoir constaté une nette amélioration de la situation sécuritaire à Bangui et à l’intérieur du pays.

”S’il y a la sécurité, les coopérants et docteurs chinois qui travaillent dans l’Hôpital de l’Amitié reviendront pour répondre aux grands besoins de la population”, a-t-il assuré.

Le diplomate s’est par ailleurs réjoui de ce que ‘’le gouvernement a fait des efforts avec la communauté internationale et le groupe international de contacts sur la RCA pour le rétablissement de la sécurité” en RCA.

APA-Bangui (Centrafrique)

Korian Pastoria/ Les résidents aident la Centrafrique

Par Valérie Billaudot

Claudette Meurillon, aide-soignante à la maison de retraite Korian Pastoria à Troyes, a présenté aux résidents et au personnel un film sur son voyage centrafricain pour acheminer les dons de médicaments et de vêtements.

D’origine centrafricaine, elle a été touchée par le désarroi des habitants et l’impuissance du personnel hospitalier sur place. «  Ce projet est sorti de mon cœur et je voulais qu’il reste à une échelle locale, mais nous avons réussi à récolter plus de 300 kg de médicaments et de vêtements  », explique l’aide-soignante.

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Recommencer l’année prochaine

C’est assistée de Stéphanie, aide médico-psychologique, de Valérie, infirmière coordinatrice, et de Vahiné, animatrice sociale dans la structure, qu’elle a réussi à réunir des dons de la part de la maison de retraite, mais surtout des résidents et de leurs familles. Vice-présidente de l’association « Femmes debout – I londo Ma », elle est prête à recommencer l’aventure l’année prochaine après avoir sollicité les hôpitaux afin de récupérer d’anciennes couveuses très utiles au personnel soignant en Centrafrique. «  Là-bas, les mamans sont obligées de garder leur bébé sur leur poitrine pendant de longues heures pour remplacer la chaleur des couveuses. C’est très dur de voir ces prématurés qui manquent de tout, il est donc vraiment important de continuer  », a conclu Claudette.

Elle fait donc appel à la population pour de nouveaux dons qu’elle acheminera au mois d’avril 2015. Une page Facebook a été créée à cet effet.

 

http://www.lest-eclair.fr

Nigéria: explosion d’un véhicule piégé dans le nord-est

L’explosion d’un véhicule piégé a tué au moins 15 personnes mardi 1er juillet dans la ville de Maiduguri, fief historique du groupe islamiste armé Boko Haram, dans le nord-est du Nigeria.

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Un véhicule piégé a explosé en pleine heure de pointe sur le plus grand rond-point de la capitale de l’Etat de Borno. Les victimes ont été transportées dans un hôpital de la ville. Selon des témoins, le bilan pourrait être plus important. L’attaque pourrait être l’œuvre d’un kamikaze, ont-ils ajouté.

Les autorités ont par ailleurs annoncé l’arrestation d’un homme soupçonné d’être impliqué dans l’enlèvement des lycéennes de Chibok, une localité de l’Etat de Borno, qui a provoqué l’émoi d’une partie de la communauté internationale. Le suspect dirigerait un réseau de renseignement travaillant pour les islamistes de Boko Haram, a ajouté l’armée. Deux femmes ont également été arrêtées. L’une est accusée d’avoir coordonné le financement d’opérations menées par Boko Haram.

 

Par: lemonde.fr

Centrafrique:L’Église espère un nouveau départ en Centrafrique

Dans un contexte de crise et de violences tombées dans une spirale infinie, les évêques de Centrafrique dénoncent les méfaits dévastateurs du conflit et la situation dans laquelle le pays s’enlise. L’élection de Catherine Samba Panza, pour mener à terme la transition gouvernementale, ne suffit plus à relancer l’espoir de voir cette crise se résoudre pacifiquement tant les actes mettent du temps à se concrétiser. Par E. Nghiap.

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Une insécurité constante

Bien que les tueries de masse aient diminué et malgré le déploiement de forces internationales pour soutenir le peuple centrafricain, l’insécurité est encore grande. De nombreux groupes armés poursuivent leurs exactions sans être inquiétés. De véritables chasses à l’homme sont menées contre des civils bien souvent sans aucune raison. La supposée appartenance à un groupe ou à un autre entraine des parodies de justice et des actes sanglants toujours impunis par un État dépassé par la situation. Les religieux et tout le personnel pastoral n’est pas épargné par ces crimes. Enlèvements, pression psychologique, tentative d’assassinat, pillages. La liste de ces drames que dressent les évêques de Centrafrique est longue malheureusement.

Une précarité sanitaire et alimentaire

De nombreux villages ayant été détruits, beaucoup de Centrafricains n’ont plus rien ni où aller. L’instabilité de la situation empêche la reprise des cultures agricoles entraînant d’importants risques de famine à long terme. S’ajoute à cela l’insalubrité des camps des réfugiés où l’accès aux soins est particulièrement difficile. La détresse humanitaire de ces millions de personnes est en passe de se transformer en crise sanitaire grave.

Un pays divisé en deux

L’économie est également mise à rude épreuve. Les taxes échappent au Gouvernement et les prix flambent. L’État dépend complètement de la solidarité internationale. Beaucoup de promesses lui ont été faites, mais les dons tardent à se concrétiser.

Le gouvernement centrafricain et ses partenaires ont déployés leurs efforts afin d’assurer une scolarité normale aux enfants. Cependant, l’État ne pouvant pas garantir la sécurité de ses élèves, des zones entières du pays échappent à cette mesure et l’éducation devient un luxe réservé à certains privilégiés.

Certains membres de l’ex-coalition seleka ont annoncé publiquement la partition du pays. Cette décision a laissé le reste du pays perplexe. Les évêques questionnent : « Peut-on avoir deux états-majors dans un même pays ? Que se cache derrière cette décision ? » et rappellent aux chrétiens que la solution n’est pas dans la division mais dans l’acceptation de l’autre.

Sortir de la crise

Les évêques sont conscients que de nombreux défis attendent le peuple centrafricain mais ils sont aussi certains que la sortie de crise est leur à portée avec l’appui de la communauté internationale.

Ils appellent donc à un désarmement sans condition des combattants et à la réhabilitation d’une force armée centrafricaine « non animée par des intérêts égoïstes et sordides » en vue de garantir la sécurité des populations. L’État doit également rétablir au plus vite son autorité et sa justice afin d’éradiquer les jugements sommaires auxquels se livrent les groupes armés. Enfin, les évêques appellent au dialogue en vérité afin de sauver la cohésion sociale et ramener la paix. Retrouver la parole entre les différents opposants ouvrira un chemin de pardon et de réconciliation. Dans l’attente, ils invitent tous les chrétiens du monde à être porteurs de l’Évangile et d’espoir pour le Centrafrique.

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Nigéria: L’armée nigériane arrête des espionnes de Boko Haram

Les militaires nigérians ont annoncé lundi avoir arrêté plusieurs personnes, dont des femmes, soupçonnées d’espionner activement pour le compte du mouvement terroriste Boko Haram qui a enlevé plus de 200 écolières il y a deux mois.

Selon un communiqué de l’état-major de l’armée, les militaires ont démantelé une «cellule de renseignement» dirigée par un homme d’affaires qui «a participé activement» à l’enlèvement des écolières de Chibok» dans l’État de Borno (nord-est) le 14 avril dernier.

Sur les 276 écolières enlevées 57 ont été retrouvées mais 219 sont toujours portées disparues.

L’homme d’affaires, indentifié comme Babuji Ya’ari, qui a également fait partie d’une association de jeunes ayant collaboré avec les militaires et communément désignée par le nom de Force supplétive civile d’intervention (Civilian JTF), aurait masqué par cette activité, son soutien à Boko Haram.

Le communiqué accuse l’homme d’affaires d’espionnage pour le compte des islamistes et d’avoir commandité le meurtre de l’Émir de Gwoza dans l’État de Borno il y a un mois.

Il aurait coordonné plusieurs attaques mortelles à Maiduguri depuis 2011, dont des attaques des bureaux de douane et sites militaires dans la ville qui constitue le berceau de la secte.

Son arrestation a facilité l’arrestation des autres membres de la «cellule» qui sont des femmes. L’une d’elles coordonnait le financement des autres espions tandis qu’une autre remplissait les fonctions d’armurier et d’espion pour le compte de Boko Haram, ajoute le communiqué.

Il n’y a pas eu de confirmation du communiqué militaire de source indépendante.

Les islamistes de Boko Haram sont accusés d’avoir tué des milliers de personnes depuis 2009 mais c’est au cours de la première moitié de cette année que leur action a été la plus sanglante avec plus de 2000 personnes tuées.

Une attaque d’églises attribuée à Boko Haram dimanche dernier près de Chibok a fait, de source officielle, 54 morts.

Des bombes ont été lancées sur des églises, des bâtiments ont été incendiés et des fidèles ont été mitraillés pendant qu’ils se sauvaient, ont affirmé des témoins.

 

AFP

Warka Tower, ce piège à eau qui pourrait changer la vie des Africains

Cette structure simple de collecte d’eau inventée par Arturo Vittori verra son premier exemplaire installé l’an prochain en Éthiopie.

Par notre correspondante à Addis-Abeba, Justine Boulo

Conceptualisé par Arturo Vittori, architecte italien, le Warka Tower est une tour de bambou capable de capturer l’humidité de l’air. Tout commence en 2012 quand il se rend à un énième colloque à l’école d’architecture d’Addis-Abeba. Alors qu’il voyage dans la campagne éthiopienne, c’est le déclic. “J’étais dans la région amhara au nord du pays. Des paysages magnifiques ! J’étais subjugué. Mais j’ai aussi été choqué de voir toutes ces femmes et ces enfants parcourir des dizaines de kilomètres à pied pour puiser de l’eau dans des sources souvent insalubres, des sources qu’ils partagent avec les animaux”, dit-il. Immédiatement, l’architecte italien décide de se concentrer sur la recherche d’une solution au problème d’accès à l’eau.

La Warka Tower est conçue à partir d’observations locales précises

Le voilà qui planche alors avec une équipe de scientifiques. Il étudie l’artisanat traditionnel éthiopien, réfléchit à l’attitude des locaux. Et le projet Warka Tower est lancé. La même année, l’invention est présentée à la Biennale de Venise. La Warka Tower est une structure en forme de vase qui s’étend sur 9 mètres de haut et ne pèse que 60 kilos. Elle est constituée de matériels naturels comme des tiges de bambou encordées les unes aux autres. Le tissage fin comme un filet récupère les gouttes de pluie lors de la saison des moussons. Pendant les périodes sèches, les particules d’eau contenues dans la condensation de l’air sont piégées par un tissu tendu à l’intérieur de la structure. L’eau glisse alors le long des cordages avant d’être collectée. L’architecte estime que son projet est capable d’extraire jusqu’à 100 litres par jour. Une eau potable, propre, qui ne demande aucun effort.

“On évalue le coût de construction de cette tour à 1 000 dollars. En prenant en compte le matériel et le travail de mise en place. Notre objectif est de créer une structure simple qui puisse être reproduite par les locaux avec le matériel dont ils disposent sur place”, explique l’architecte. Aucune machine n’est nécessaire à sa fabrication. Et quatre personnes suffisent à l’installer. Le créateur de l’atelier Architecture and Vision estime même que deux ânes peuvent transporter le matériel. “On veut lancer un projet do it yourself comme on dit”, précise-t-il.

Un design inspiré des traditions

En 2015, la première Warka Tower sera installée près de Bahar Dar, au nord-ouest du pays. “Nous commençons par l’Éthiopie, car c’est un test”, poursuit Arturo Vittori. “Nous voulons voir si les gens l’acceptent. Si tout fonctionne comme prévu. En tout cas, le projet peut s’adapter à n’importe quel pays. Les villages que nous avons choisis sont perchés à 3 000 ou 4 000 mètres d’altitude. Nous avons donc étudié la météorologie des zones montagneuses. Mais on peut très bien imaginer une de ces tours en milieu désertique”, ajoute-t-il. Capable de s’adapter au climat, la Warka Tower doit aussi coller à l’artisanat traditionnel. Un point sur lequel l’architecte ne badine pas. “Dans cette région nord de l’Éthiopie, j’ai observé comment est construit l’habitat, comment les gens fabriquent leurs objets de tous les jours. Et même comment ils s’habillent eux-mêmes. Je me suis inspiré des toukouls, ces maisons rondes faites en torchis avec un toit tissé. Des paniers ou des tapis tressés très typiques de cette localité… Si je voulais implanter la même structure dans le sud du pays, je reprendrais depuis le début son design”, explique-t-il.

Un obstacle à la déforestation rampante

À scruter la région, l’architecte a aussi été choqué par la déforestation rampante. En cinquante ans, l’Éthiopie a perdu 90 % de ses forêts. D’où le nom “warka”, en référence à ce figuier local, un arbre gigantesque, symbole de fertilité en Éthiopie. “Abattre les arbres rend encore plus difficile l’accès à l’eau. Et cet arbre, le warka, est aussi un lieu de réunions dans les villages. Les instituteurs enseignent sous ces arbres… On a décidé avec mon équipe qu’à chaque Warka Tower installée, un de ces arbres sera planté chez chaque travailleur”, dit Arturo Vittori.

C’est que son projet ne se focalise pas uniquement sur un meilleur accès à l’eau. Il veut rendre aux villageois leurs ressources en suivant à la lettre leur mode de vie et leurs traditions. Et c’est là que le créateur concrétise la vision qu’il a du design : “Le rendre capable de changer la vie quotidienne d’une population.”

 

Centrafrique. Sangaris : Le Drian à confesse

Dans une interview à Jeune Afrique, le ministre de la Défense reconnaît quelques erreurs… pour mieux éluder les questions les plus dérangeantes.

On est loin de l’assurance initiale avec laquelle le chef de l’Etat avait vendu l’opération Sangaris, se faisant fort de ramener la paix, la stabilité et d’organiser les élections en 6 mois. Selon D. Merchet, « les militaires [avaient] convaincu le président de la République que la partie serait facile » (Blog Secret Défense, 24/02) Aujourd’hui, le ministre de la Défense confesse à trois reprises une erreur d’appréciation, pour justifier l’incapacité de Sangaris à empêcher l’épuration ethnique dont la population musulmane a été victime : « on découvre l’ampleur des haines interreligieuses, probablement sous-estimées et qui justifient d’autant plus notre intervention et son urgence ». Mais l’excuse témoigne surtout que les ressorts de la crise restent incompris ou négligés : les crispations identitaires et religieuses ne sont pas la cause, mais le produit des affrontements en Centrafrique. Elles ont été instrumentalisées sous Bozizé, exacerbées par les exactions de la Séléka au pouvoir, et ont connu un coup d’accélérateur à la suite des massacres et des représailles contre les civils qui ont suivi l’offensive des anciens partisans de Bozizé, le 5 décembre. Ces derniers avaient alors tenté, sous le masque des anti-Balakas, de prendre de vitesse la force Sangaris en discussion à l’ONU.

Préméditation

A ce sujet, Merchet rapporte : « la préparation de ce coup de force était parfaitement connue des autorités françaises, qui n’ont pourtant rien fait » (17/03). La question se pose de savoir si les risques de cette attaque ont été sous-estimés ou simplement ignorés. Alors que la priorité des autorités françaises est alors de dégager Djotidia, n’a-t-on pas estimé cyniquement que la pression des anti-Balakas pouvait concourir à cet objectif ? D’autant que les promesses de désarmement « impartial » de toutes les milices ont rapidement fait long feu, le désarmement ne touchant (modérément) que les Sélekas. « Nous avions sous-estimé la capacité de nuisance des anti-balaka  », affirme Le Drian. Depuis, les anti-Balakas se sont engouffrés dans la brèche, tentant de profiter de l’avance de Sangaris et de la Misca [1], voire s’affrontant à leurs soldats, au point d’amener le général Soriano, commandant de la Misca, à les qualifier de « principaux ennemis de la paix » le 10 mars dernier.

Si le ministre ne semble pas avare d’autocritiques, celles-ci ne vont pas jusqu’à reconnaître le rôle déstabilisateur des ingérences étrangères appuyées par la diplomatie française, celle du Tchad en particulier, et même après que Déby ait décidé de faire défection, retirant (officiellement) ses troupes, pour protester contre les accusations du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme contre les soldats tchadiens. Cela n’empêche pas non plus le ministre français de continuer à dicter publiquement aux autorités centrafricaines leur feuille de route : « il faut ouvrir le processus politique. Et ça, c’est la responsabilité de Mme Catherine Samba-Panza. Elle doit faire un geste [envers la Séleka ?], et cela doit se faire en bonne intelligence avec les chefs d’État voisins [Déby ?], qui n’ont aucun intérêt à ce qu’il y ait une partition de la Centrafrique ». Cela dit, bien entendu sans vouloir s’« immiscer dans la politique d’un gouvernement, quel qu’il soit »…..

 

Par survie.org

RCA : le diamant circule malgré l’embargo

Le Conseil mondial du diamant, CMD, se dit alarmé par le constat que les diamants centrafricains sont toujours exportés, malgré la suspension de ce pays du Processus de Kimberley.

Le CMD rassemble les industries du diamant et de la bijouterie, tandis que le Processus de Kimberley est un mécanisme mis en place pour juguler le trafic des diamants dits du sang.

La République Centrafricaine a été suspendue de Kimberley en mai 2013, en raison de la guerre civile qui déchire le pays.

Le Conseil mondial du diamant rappelle que tant que la suspension n’est pas levée, le commerce de diamants centrafricains est illicite.

Et il met en garde dans un communiqué: les contrevenants seront bannis de toutes les bourses de diamant dans le monde.

Le Conseil invite aussi les membres de l’industrie à dénoncer toute activité suspecte aux autorités en charge du Processus de Kimberley.

Pour Edward Asscher, président du Conseil Mondial, l’affaire est capitale.

Car le commerce illicite de diamants sape non seulement les efforts de la communauté internationale pour restaurer la paix mais il met aussi en danger la réputation du Processus de Kimberley et les efforts pour éradiquer le trafic de diamants de la guerre.

La levée de la suspension de l’embargo, pourtant sollicitée par Bangui, n’est pas pour demain.

Il faut pour cela qu’une mission du Processus de Kimberley se rende en Centrafrique et donne son feu vert, précise Edward Asscher.

Or, en raison de l’insécurité, une telle mission est improbable dans l’avenir proche, dit le communiqué.

La présence de diamants centrafricains dans les zones frontalières au Cameroun avait pourtant été dénoncée au début de l’année par le Processus de Kimberley.

Le ministre des mines de ce pays avait annoncé des mesures de sécurisation des sites de production, en avril.

 

BBC Afrique

CENTRAFRIQUE – « La société civile s’organise mais les autorités n’aident pas toujours », déclare un missionnaire

Bangui – « La situation demeure encore très fragile », déclare à l’Agence Fides le P. Aurelio Gazzera, missionnaire carme, curé de Bozoum, en République Centrafricaine, dont la crise a été l’un des sujets en discussions au sommet de l’Unité Africaine, qui s’est tenu la semaine dernière à Malabo, en Guinée Equatoriale.
« Par rapport à quelques semaines en arrière, il y a eu quelques timides améliorations, mais l’insécurité de fond perdure dans un pays où, par exemple, pour aller de Bangui à Bozoum, on rencontre au moins neuf barrages dressés par les milices anti-balaka, en plus de ceux de l’armée régulière qui, en théorie, est la seule à détenir le pouvoir de contrôle », précise le missionnaire. « Les miliciens aux postes de contrôle rançonnent les pauvres malheureux qui tentent de passer. Cela crée des situations dangereuses car ces jeunes sont souvent sous l’effet de drogues, marijuana ou autre ».Le P. Aurelio, qui vient tout juste de rentrer à Bozoum après s’être rendu en Europe pour témoigner de la situations en Centrafrique , affirme qu’il a trouvé la situation sur son lieu de mission « assez bonne, surtout grâce aux efforts du comité de médiation, formé de représentants de la société civile, qui cherche à résoudre les disputes de manière pacifique ».
« Le problème, c’est que le sous-préfet qui vient de prendre ses fonctions, non seulement ne fait pas son travail, mais fait tout pour bloquer cette dynamique. Au lieu de soutenir les efforts de pacification, il les entrave. Paradoxalement, si les autorités doivent être comme ça, il vaut mieux qu’il n’y en ait pas. Il faut changer la mentalité de ce pays si nous voulons le faire sortir de la crise qui continue à le dévaster », conclut le P. Aurelio.

 

http://www.news.va

RCA : L’intervention de Christophe Gazam Betty au Sénat français pour une sortie de crise

COLLOQUE CNRJ  ET THINK TANK VIVRE ENSEMBLE AU SENAT LE 25 JUIN 2014
PARTIE 1 Tentative de compréhension des facteurs récents de la violence politique
Les organisations CNRJ et le Vivre Ensemble ont tenu à apporter ce jour un éclairage sur la situation qui prévaut en Centrafrique où si des mesures adaptées et fortes ne venaient pas être au rendez vous de l’histoire, on court le risque de la disparition de ce beau pays en tant que Nation et Etat. Massacres, tueries en tout genre, déplacement et exode en masse des populations, destructions des églises et des mosquées et des édifices publics, pillages systématique deviennent le quotidiens des centrafricaines et ceci se banalise au fur et à mesure que le temps passe. La Centrafrique est dans une situation alarmante.La recherche de la paix permet de faire de ce conflit l’occasion de renforcer la solidarité nationale et à promouvoir le dialogue sociale et la réconciliation nationale
C’est dans cette perspective que la CNRJ et le Vivre Ensemble s’associent pour organiser ce colloque.
Mon intervention se limitera à tenter de partager avec vous certains éléments qui pourraient avoir compté énormément dans l’évolution vers le chaos qui secoue ce pays aujourd’hui.
Rappelons nous de ce que André GIDE disait en conclusion de son voyage en 1927 et 1928 je crois « que ce pays ne fait pas l’attention attendue par son importance stratégique de la part déjà de la France pays colonisateur et de la communauté internationale en ces jours sombres
L’AEF est le nom donné au gouvernement général créé en 1910 regroupant en fédération les quatre territoires français de l’Afrique équatoriale : le Gabon, le Moyen-Congo (aujourd’hui Congo-Brazzaville), l’Oubangui-Chari (aujourd’hui Centrafrique) et le Tchad. Ces pays ont été par ailleurs ” vendus ” pour leur exploitation à de grandes compagnies qui se livrèrent à un véritable pillage des ressources naturelles sur lesquelles elles avaient un monopole. Gide dénonce les exactions de certains de leurs agents. La mission ” civilisatrice ” de la France fut longtemps réduite à l’implantation de postes administratifs, au tracé de quelques routes et à la propagation du christianisme. La colonisation fut vécue comme un véritable traumatisme par les habitants qui, outre le travail forcé et le portage au service des colons, eurent à subir des déplacements de population, la réquisition des hommes pour la construction du chemin de fer Congo-Océan, l’impôt et des enrôlements ” volontaires ” lors des deux guerres mondiales Il décrit avec un luxe de détails le nom des tribus, leurs coutumes vestimentaires ou culturelles (plateaux labiaux), leurs conditions de vie, les noms des plantes, arbres, insectes, animaux qu’il rencontre. Par ailleurs, il évoque minutieusement un certain nombre de situations iniques dues à la colonisation en s’appuyant sur des exemples précis, chiffrés et dont il a pu recueillir un témoignage le plus direct et le plus fiable possible, en particulier pour ce qui concerne la Compagnie Forestière Sangha-Oubangui qui exploite le latex en AEF.
A de nombreuses reprises, il fait référence à d’autres récits de voyages antérieurs au sien ou à des rapports administratifs et semble vouloir vérifier par lui-même tout ce qui a été dit ou écrit sur la région et le retransmettre avec une précision documentaire dans son intégralité. Gide prend très à cœur la mission officielle qui lui a été confiée et les témoignages qu’il recueille, parfois extrêmement cruels et inhumains, ne le laissent pas indifférent. Il nous raconte par exemple l’histoire de dix récolteurs de caoutchouc qui n’avaient pas apportés leur part un mois mais apportèrent une double récolte le mois suivant. Ils furent condamnés à tourner autour de l’usine sous un soleil de plomb en portant des poutres de bois très lourdes. L’un d’eux tomba mort au bout de quelques heures dans  L’indifférence au bout de quelques heures, dans l’indifférence cynique des agents de la Forestière. Les autres continuèrent de tourner toute la journée :
Il  faut lui reconnaitre cependant de montrer pleinement ce qu’était la colonisation française et dans quel état d’esprit elle avait été mise en place et organisée.
Gide fais ainsi allusion à des instituteurs qui ne parlaient pas correctement le français ou à d’autres qui renseignaient aux jeunes africains « Nos ancêtres les Gaulois… ». Les autres blancs présents étaient des employés de compagnies ayant un droit d’exploitation sur toutes leurs ressources naturelles, y compris sur eux-mêmes en tant qu’individus corvéables à merci. Personne n’a jamais songé à l’époque à leur demander leur avis sur la manière dont leur pays était régi et le but d’André Gide, avec les meilleures intentions du monde, n’était pas de remettre en cause le colonialisme lui-même mais simplement d’en supprimer les injustices flagrantes et inhumaines perpétrées vis-à-vis des Noirs.
Ce tableau permet déjà de comprendre la forme d’organisation politique sociale et économique qui va très vite engendrer des inégalités et une mauvaise répartition des richesses nationales par une exploitation sauvage et un travail forcé qui l’accompagnait.
Comment donc on en est arrivé à cette culture de la violence qui n’était pas une activité des populations autochtones et indigènes qui Oubangui vont devenir centrafricains
Nous pensons avec forte conviction aux conflits tchadiens au nord de notre pays
Combien de tchadiens sérieux ne mettaient en garde les centrafricains il ya une vingtaine d’années de ce qu’une contagion de ce fléaux allait atteindre leur pays.
L’arrivée au pouvoir du Général Président DEBY ITNO a fait basculer en territoire centrafricain l’armée de HISSEN HABRE  avec armes et bagages. Ces hommes vont vite se transformer en « coupeurs de route »  Ainsi va naitre le phénomène « Zarguina ».Ni le gouvernement centrafricain de l’époque ni la communauté internationale et encore moins les nouvelles Autorités tchadiennes ne se sont vraiment préoccupés d’y réfléchir et d’y apporter une solution globale et régionale. Les exactions et les rackettes vont s’installer et une nouvelle forme d’activités criminelle va s’amplifier du nord est au nord est du pays
A cela le braconnage à partir du Soudan voisin va s’intensifier. Le gouvernement PATASSE tentera de former des gardes forestiers et des unités de lutte anti braconnage. Cette initiative va bénéficier du soutien de certains partenaires au développement. On se rendra compte que les critères de recrutement vont constituer avec la masse des « Zarguina » le véritable vivier dans lequel toute contestation à caractère politico militaire va puiser ses ressources humaines ayant une expérience dans la manipulation des armes de guerre
La guerre du DARFOUR a eu des répercutions sur la Centrafrique .Beaucoup d’éléments armés ayant opérés au DARFOUR ont trouvé refuge dans le ventre mou de la Centrafrique pays n’ayant aucune politique intelligente de sécurisation de ses frontières
Recruter ne pose plus de problèmes majeurs à qui veut bien trouver des moyens de pressions fortes ou il faut le dire à une personnalité qui Voudrait s’emparer du pouvoir. Une nouvelle conquête du pouvoir s’installe inaugurer par le Général BOZIZE et ses libérateurs et ensuite suivie par la coalition SELEKA. Aussi ,voilà un pays où tous les anciens Présidents ou leurs enfants se mettent à la candidature présidentielle en étant de surcroit chef de partie politique dont souvent la crédibilité ne serait pas au rendez vous….Voilà un pays où la plus part des Généraux sont candidat et Chefs de parties politiques…Et que dire des ministre des mines qui ayant fait fortune grâce aux permis miniers rêvent eux aussi de candidature et de créer leur partie politique….Et on ajoute les autres. Le pays ne peut que respirer le complot et la déstabilisation avec cette innovation toute centrafricaine et insolite en soi
La mauvaise répartition des richesses du pays, et la convoitise que cela suscite
une immigration incontrôlée avec une frontière poreuse sur des milliers de kilomètres
une armée en déliquescence et sous équipée et souvent ridiculisée par Les Présidents  Chef d’Etat
une tribalisation et un clientélisme des plus sordides
la brutalité instituée au sommet de l’Etat comme méthode de travail ou de « dialogue »
le syndrome sécuritaire prenant le pas sur la volonté de développement
la répression et le pillage à grande échelle des régions par une poignée de « prédateurs » organisée autour du facteur familial
L’absence d’une véritable institutionnalisation du dialogue politique et sociale et le mépris affichée avec ostentation par « la famille »
Ces faisceaux ont fini par donné légitimité et à toute forme de lutte armée.
Que ces organisations politico militaires ont manqué d’encadrement politique et de discipline en devenant des entreprises criminels infiltrées par tous les bandits recherchés dans les pays comme le Tchad et dans la région du DARFOUR eh bien on comprend des lors l’échec  par exemple de la SELEKA une organisation que DJOTODIA  voulait transformer en partie politique et réussir la transition
Il a été dépassé lui et ceux qui voulaient la RUPTURE et une nouveau souffle en Centrafrique
Chacun porte une responsabilité collective et aussi personnelle
Qui a fait quoi ?

 

COLLOQUE CNRJ VIVRE ENSEMBLE AU SENAT 25 JUIN 2014
PROPOSITIONS DE SORTIE DE CRISE ET DE RELANCE DE LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
LE THINK TANK VIVRE ENSEMBLE
S.E. GAZAM BETTY Christophe
Ancien Ministre d’Etat
Ministre de la communication
De la promotion de la culture civique
Et de la réconciliation Nationale
PARTIE 2   Des pistes de solutions de base incontournables
Le THINK Tank VIVRE ENSEMBLE en CENTRAFRIQUE  s’appuie sur trois piliers, contenus dans Le Pacte Républicain initié avec le concours et l’appui de l’Institution de la San’t EGIDIO de Rome. Ce pacte fait suite à l’appel de Rome signé par un panel représentatif des forces vives de la Nations et des Institutions de la Transition. Le Pacte Républicain a été scrupuleusement été mentionné dans la Résolution 2027 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, comme la voie crédible pour mener une politique cohérente et intelligente de Réconciliation Nationale Nous devons inviter de manière pertinente les nouvelles Autorités de la Transition à s’inspirer de ce Pacte qui est un socle moral et éthique….
1- La consolidation de la paix
2- La réconciliation nationale
3- La reconstruction politique
La crise centrafricaine doit être considérée comme une œuvre de destruction humaine, responsable des morts et des déplacements massifs de populations. Il nous est donc important de définir les perspectives d’avenir et de la reconstruction nationale. Ce colloque fait suite aux actions déjà menées par CNRJ à BANGUI  ces dernières semaines en vue de la promotion de la valeur humaine universelle et bien entendu des valeurs nationales centrafricaine de paix et de dignité
Sur le premier pilier
Il n’y a pas d’autre alternative à la question  de remettre les Forces Armées Centrafricaines dans leur fonction régalienne en leur donnant les moyens de leurs missions et en les réconciliant avec la population et avec un travail essentiel de dépolitisation au niveau des officiers supérieurs surtout
Ce sera sur cette force que la MISCA et SANGARIS doivent s’appuyer pour éradiquer la chienlit qui s’est installée et autour des FACAS intégrer ceux qui non seulement en ont les capacités physiques et intellectuelles et qui sont dans les différents mouvements de rébellion et autres milices
La volonté politique doit être ferme quant à la sécurisation des engagements pris par les uns et les autres pour inspirer confiance à la communauté internationale dans son appui à la Centrafrique Pour cela il faut au gouvernement de la république un cadre juridique précis et implacable réglementant la lutte contre le terrorisme, le grand banditisme, et la criminalité nouvelle par une nouvelle redéfinition et une nouvelle formule de prévention et surtout de sanctions. Ceci est un impératif catégorique pour que l’Etat agisse en toute légalité et retrouve sa légitimité bafouée depuis de longues années
Le désarmement forcée et sans que cela soit un sujet de marchandage et de querelle de chapelle et de boutique. On n’a jamais connu une forme de désarmement dit « volontaire » et qui aurait fonctionné C’est une faute politique même de l’envisager. Ce désarmement concerne tout le monde et tout l’espace territorial national
Il faudra nécessairement revoir et adapter certains textes de base en ce qui concerne
– l’immigration clandestine et oisive et criminelle
– le code de la nationalité qui doit être quérable pour ceux qui veulent l’obtenir parce qu’ils auraient choisi de vivre en Centrafrique en ayant des obligations de respect pour les valeurs traditionnelles positives nationales et universelles que partage les centrafricains au travers de leur langue nationale ciment de l’unité du pays
La nouvelle Constitution du pays ne saurait s’arrêter à une affaire d’experts en la matière. Elle doit s’assurer du consensus maximum pour assurer une base de fonctionnement des Institutions acceptées et voulu par les Centrafricain d’abord et avant tout
Le second pilier
Il s’agit de réconcilier les centrafricains entre eux d’abord et avant tout et à partir de cette base les réconcilier au travers de ce qu’ils ont de plus cher et qui fondent leur identité nationale avec ceux qui ont choisi de vivre en Centrafrique sur la base de ses lois et règlements
Des principes politiques clairs doivent guider à la mise en place des structure en charge des questions de réconciliation nationale Il faut bien se garder en la matière de faire du « copie collé » Il ya une originalité centrafricaine et une crise spécifique centrafricaine avec ses causes qui sont les siennes
Les raisons de la dislocation de la cohésion sociale actuelle doivent être posées sans crainte et sans ambigüité
Le principe de VERITE doit être le premier des préoccupations. Les fautes commises doivent être identifiées et punies avant le pardon
Le troisième pilier
Il faut à l’élite centrafricaine repenser son rôle par une « Rupture » dans la conception et l’action politique. La reconstruction du pays ne peut se faire qu’à ce prix. Il faut faire appel aux cadres centrafricains pour concevoir un véritable « Plan Marshall »
Les élections crédibles incontestables et incontestées ne peuvent se faire que si le pays est en paix et que si la sécurité d’aller et venir est totale et garantie à tous en terme d’égalité de chance face au scrutin .Pour l’heure c’est de la tartufferie d’annoncer à coup de cor et de tambour des candidatures alors que l’on est même pas en mesure d’installer un Maire un Sous Préfet un Préfet une administration territoriale à 50km de BANGUI
Ceci étant les centrafricains par leur volonté politique de régler leur problème se  retourneront unis vers les partenaires au développement avec sérieux pour prétendre à l’aide internationale
Le gouvernement se doit de faire sans délai
L’inventaire des ministères qui représentent un fort taux du PIB  tel que le ministère des mines des eaux et forets et moderniser le traitement des finances publiques au travers d’une informatisation de tout le système des impôts douanes et trésor public pour une bonne gouvernance
Je vous remercie

RCA-Combats entre armée ougandaise et Séléka, au moins 15 morts

Des affrontements entre des soldats de l’armée ougandaise présents en Centrafrique et des rebelles de la Séléka ont fait au moins une quinzaine de morts dimanche et lundi, a-t-on appris auprès de sources présentes sur place.

Les forces ougandaises mènent des opérations contre les insurgés ougandais de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), qui ont fait de la Centrafrique l’une de leurs bases arrières.

Dimanche et lundi, elles n’ont pas ouvert le feu sur des hommes de la LRA mais sur la Séléka lors de combats qui se sont déroulés dans l’est du pays, une zone sillonnée par plusieurs mouvements armés.

“Les Ougandais ont tiré par erreur sur nos hommes qu’ils ont pris pour des membres de la LRA”, a déclaré à Reuters Eric Massi, un représentant de la Séléka installé à Bangui.

“Il y a eu 15 morts et trois blessés dans nos rangs. Et il y a eu trois morts et trois blessés de leur côté”, a-t-il ajouté. “Nous tentons de calmer la situation.”

Un prêtre de cette région frontalière avec la République démocratique du Congo, Bienfait Walibanga, a confirmé qu’il y avait eu des affrontements mais a livré une version et un bilan différents.

Selon lui, un soldat ougandais a trouvé la mort dimanche dans une attaque menée par la Séléka et deux membres du groupe rebelle ont été tués lors de tirs de représailles. Les forces ougandaises auraient tué 14 rebelles de la Séléka lundi lors de nouveaux accrochages.

La Séléka, un groupe à majorité musulmane, s’est emparée du pouvoir en Centrafrique en mars 2013 avant de le quitter en janvier dernier sous la pression de la communauté internationale.

Par: Crispin Dembassa-Kette; Simon Carraud pour le service français de zonebourse.com

Centrafrique – Bulletin hebdomadaire des Partenaires humanitaires

msf

 

FAITS SAILLANTS
– Situation humanitaire préoccupante marquée par les nou-veaux afflux des personnes déplacées à Bangui, Kaka Ban-doro et à Bambari suite aux attaques armées
– Augmentation des cas de viol dans la Préfecture de Nana Gribizi et des cas d’exposition à la rage canine à Bangui
– Présentation des résultats préliminaires de l’évaluation He-RAMS
– Poursuite de l’assistance sanitaire à la communauté à risque de Boda

Par: reliefweb

Lire le rapport ici: Crise en Centrfrique

Humanitaire

Société