Boycott du forum de Brazzaville: aucune décision définitive

Publié le 12 juillet 2014 , 7:07
Mis à jour le: 12 juillet 2014 7:07 pm

Les représentants d’une cinquantaine de partis politiques et des trois principaux groupes religieux de Centrafrique avaient menacé de boycotter les négociations de paix. Ces dernières doivent débuter le 21 juillet à Brazzaville, sous l’égide du médiateur Denis Sassou-Nguesso. Mais pour les frondeurs, l’avenir du pays doit être discuté à domicile, en non au Congo. Ces partisans du boycott ont rencontré, samedi 12 juillet, les acteurs de la transition puis se sont réunis en interne. Aucune décision définitive n’a été prise.

Après plus de quatre heures de réunions, les représentants des 49 partis politiques conservent leur revendication principale : pour eux, des négociations de paix entre anti-balaka et Seleka ne peuvent se tenir qu’en Centrafrique, et non à Brazzaville comme prévu le 21 juillet prochain.

Depuis la diffusion de leur déclaration commune menaçant de ne pas participer au forum de Brazzaville sous l’égide du médiateur Denis Sassou-Nguesso, les représentants de ces partis ont été reçus par tous les acteurs de la transition. Jeudi, la coalition de partis a été reçue par la présidente Samba-Panza, mais aussi par le groupe de contact, l’ambassadeur de France, les représentants de l’Union africaine et des Nations unies. « Ils essayent de nous convaincre d’aller à Brazzaville et nous ont apporté des clarifications », explique à RFI Cyriaque Gonda, porte-parole des ces 49 partis.

Des clarifications encore insuffisantes, selon le Cyriaque Gonda, qui demande un agenda plus clair aux acteurs de la transition. Les partis signataires de la déclaration menaçant de boycotter le forum de paix de Brazzaville ont prévu de se réunir de nouveau mardi 15 juillet.

 

 

Par: RFI

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