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CENTRAFRIQUE: L’UNION SACRÉE A BIEN FONCTIONNÉ À BRUXELLES, MAIS POURQUOI PAS À BANGUI?

CENTRAFRIQUE: L’UNION SACRÉE A BIEN FONCTIONNÉ À BRUXELLES, MAIS POURQUOI PAS À BANGUI ?

 

SELEMBI DOUDOU
Bangui, le 21 novembre 2016. 11:55′.
Par: Bernard Doudou Selemby..
Après la guerre fratricide qui a ébranlé notre chère patrie, la République centrafricaine se devrait de reconquérir les attributs liés au statuts d’un Etat. Ainsi avec le soutien de la communauté internationale, l’ordre constitutionnel a été rétabli et un gouvernement a été mis en place pour reconstruire la nation centrafricaine. Cette guerre dévastatrice a produit des effets néfastes sur toutes les couches de la société et les stigmates sont encore parlants.

Des attaques sporadiques et récurrentes des groupes armés sur les paisibles populations ont étouffé les efforts déjà limites et insuffisants du gouvernement. Les recettes de l’Etat étant insuffisantes parce que utilisées à d’autre escient, le gouvernement n’a d’autres options que de solliciter les institutions financières internationales pour l’aider par des dons ou prêts pour redresser le pays. C’est ainsi qu’un rendez-vous vital a été fixé au 17 novembre 2016 avec les donateurs sous l’égide de l’Union européenne à Bruxelles.

Cette rencontre appelée communément “table ronde “( nous ne savons même pas si la table autour de laquelle se tient cette rencontre est véritablement ronde ) devrait permettre aux nouvelles autorités de mobiliser des fonds si ce n’est des promesses sur la base d’un programme triennal ou quinquennal de reconstruction du pays. Il s’agit d’une opération de séduction menée par le gouvernement centrafricain car les défis à relever sont immenses.

En guise de gage de réussite, le President de la République avait mis en place un comité de pilotage composé de toutes les couches de la société. Ce comité a travaillé méticuleusement pour mettre en place un chronogramme de projets à court, moyen et long terme. Ainsi, nous relevons l’étape préparatoire du programme, l’étape de présentation ou de plaidoirie et l’étape post table ronde. Dans les faits, la phase de tolérance va arriver à échéance, une nouvelle phase va s’ouvrir avec pragmatisme où les effets de la table ronde doivent se ressentir dans le panier de la ménagère.

À travers cette table ronde, quelles sont les attentes du peuple centrafricain ? Les enjeux ou les objectifs de cette table ronde de Bruxelles ont été bien expliqués à la population par voie des médias ?

Certains pensent que le President de la République ramènera de l’argent liquide de cet énième voyage. Cette conférence de dernière chance avait toutes les raisons d’aboutir. La Centrafrique partait favori car elle sortait d’une crise militaro-politique, le programme de sortie de crise avait été préparé avec l’appui des représentants de l’ONU et ces derniers ont assisté personnellement aux débats à Bruxelles. Tous ces paramètres constituent un gage pour convaincre les donateurs du bien fondé du programme. A ce titre, l’échec de la table ronde devrait aussi être l’échec de la communauté internationale. À travers ce programme, l’Etat centrafricain doit présenter des garanties nécessaires pour relever la situation, la bonne gouvernance, le rétablissement de la paix, la restauration de l’autorité de l’Etat et surtout le respect des droits de l’homme. Ainsi, nous nous posons légitimement la question de savoir si la libération de Lakosso et Mokwapi n’était pas une manière d’éviter des tâches d’huile sur les documents de la table ronde ? Si tel n’est pas le cas, les charges qui ont permis leur arrestation n’étaient pas suffisantes pour justifier un mandat de dépôt ? Le pouvoir doit faire très attention à l’avenir pour éviter ces genres de dérapages qui risquent de dresser des défenseurs des droits de l’homme sur leur chemin. S’agissant de l’union sacrée, il a fallu attendre qu’une cause commune soit mise en péril pour que l’union sacrée soit effective ? Quel sera le sort de cette union sacrée après Bruxelles ?

“L’union fait la force” est un vieux proverbe et aussi la devise de beaucoup de pays occidentaux dont la Belgique. C’est en se réunissant et en associant nos forces qu’on peut lutter et combattre efficacement un fléau. Dans le contexte centrafricain, peut-on parler de l’union sacrée alors que le pouvoir accuse les partis politiques de tentative de coup d’Etat ou de manipulation de la société civile ? Peut-on parler d’union sacrée sur fond de suspicion et de méfiance ? Au nom du prolongement du principe de l’union sacrée, pourquoi ne pas confier la prochaine primature à l’opposition ?

Pour notre mathématicien, l’équation de la table ronde est facile à résoudre : des garanties contre des promesses. Cela donnera un nouvel élan au gouvernement déjà essoufflé, lessivé et atteint précocement par l’usure. Il est urgent de mettre en place un nouveau gouvernement qui reflète l’union sacrée. Il faut aussi relever que les investisseurs ont une sale habitude d’imposer un chef de gouvernement comme condition de décaissement de l’argent. Nous avons connu cela par le passé. Une telle formule facilitera t-elle la cohésion et la mise en place de la politique de rupture ? Cela n’ajoutera pas une autre crise à celle déjà existante ? Ce nouveau gouvernement suffira t-il a soufflé un vent nouveau ?

Parallèlement aux applaudissements que nous adressons à l’endroit du chef de l’Etat et de son équipe suite au succès de Bruxelles, nous invitons le guide en cas de promesses tenues, de mettre en place un mécanisme de contrôle et de suivi de cette manne, qu’elle soit utilisée à bon escient, en bon père de famille et surtout en pensant à la génération future. Avant de tenir leur promesse, certains bailleurs peuvent avoir la curiosité de poser la question de savoir ce qui différencie ce régime aux précédents. Pour ce faire, nous demandons au chef de l’Etat de veiller pour ne pas que la gestion de la chose publique soit familiale, de renforcer la lutte contre la corruption et l’impunité.

D’autres bailleurs vont saupoudrer les financements en nous mettant sous perfusion pour voir notre capacité de relever le défi. Pour finir et à la lecture de tout ce qui précède, nous constatons que les bailleurs nous mettent sous les feux de projecteur et peuvent changer d’avis à tout moment. N’oublions pas qu’il ne s’agit que de promesses et ce n’est pas la première fois que notre pays obtient des promesses non suivies d’effets.

Pour le bien être socio-économique de notre pays et au nom de l’intérêt supérieur de la nation, nous nous permettons de demander avec insistance au President de la République de se libérer de querelles politiciennes, de passer l’étape de l’union sacrée circonstanciée à l’union sacrée permanente, le temp de redresser les tissus économiques, de restaurer la paix et l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national. Mais attention, ne le dites à personne. Si on vous demande, ne dites pas que c’est moi.

Lyon le 19 novembre 2016.

Bernard SELEMBY DOUDOU
Juriste, Administrateur des Elections. Tel : 0666830062.

COP22 : Proclamation de Marrakech pour l’action, pour le climat et le développement durable.

COP22 : Proclamation de Marrakech pour l’action, pour le climat et le développement durable.

 

 Le Roi Mohamed 6 du Marococ
Le Roi Mohamed 6 du Marococ

Marrakech 17 novembre 2016, CNC.
Par Eric NGABA.

Décidemment, le monde s’engage à sauver la planète terre fortement menacée par les changements climatiques. La Cop22 tenue à Marrakech, du 7 au 18 novembre 2016, a ouvert la voie à des engagements et des actions concrètes en faveur du climat. Au cours de la proclamation de Marrakech le 17 novembre, les Chefs d’États, de gouvernements, et délégations ont décidé de signaler un changement vers une nouvelle ère de mise en œuvre et d’action en faveur du climat et du développement durable. La rédaction met à la portée de ses lecteurs l’intégralité de cette proclamation de Marrakech.

La proclamation de Marrakech pour l’action :

« Nous, Chefs d’États, de Gouvernements, et Délégations, rassemblés à Marrakech, en sol Africain, pour la Vingt-deuxième session de la Conférence des Parties, la douzième session de la Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties au Protocole de Kyoto et la Première session de la Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties à l’Accord de Paris, à la gracieuse invitation de Sa Majesté le Roi du Maroc, Mohammed VI, prononçons cette proclamation afin de signaler un changement vers une nouvelle ère de mise en œuvre et d’action en faveur du climat et du développement durable.

Notre climat se réchauffe à un rythme alarmant et sans précédent et nous avons le devoir urgent de répondre.

Nous nous réjouissons de l’entrée en vigueur rapide de l’Accord de Paris, adopté en vertu de la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, ainsi que de ses objectifs ambitieux, sa nature inclusive, et sa conformité à l’équité et au principe des responsabilités communes mais différenciées et des capacités respectives, eu égard aux différentes situations nationales, et nous affirmons notre engagement pour sa mise en œuvre complète.

En effet, cette année, nous avons assisté à un élan extraordinaire en matière de lutte contre les changements climatiques, partout dans le monde, ainsi que dans de nombreux fora multilatéraux. Cet élan est irréversible — il est guidé non seulement par les gouvernements, mais également par la science, par le monde des entreprises ainsi que par une action mondiale de tous types et à tous niveaux.

Notre tâche aujourd’hui est de perpétuer cet élan, ensemble, allant de l’avant délibérément pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et pour encourager les efforts en matière d’adaptation, favorisant et appuyant ainsi l’Agenda pour le Développement Durable de 2030 et ses Objectifs de Développement Durable.

Nous appelons à un engagement politique des plus fermes afin de lutter contre les changements climatiques, c’est une priorité urgente.

Nous appelons à une solidarité forte avec les pays les plus vulnérables aux impacts des changements climatiques et nous tenons à souligner la nécessité d’appuyer les efforts visant à améliorer leur capacité d’adaptation, à renforcer leur résilience et à réduire leur vulnérabilité.

Nous appelons toutes les Parties à renforcer et à soutenir les efforts pour éradiquer la pauvreté, assurer la sécurité alimentaire et prendre des mesures rigoureuses pour faire face aux défis des changements climatiques dans le domaine de l’agriculture.

Nous appelons à rehausser d’urgence nos ambitions et à renforcer notre coopération afin de combler l’écart entre les trajectoires d’émissions actuelles et celles requises pour atteindre les objectifs à long terme de limitation de la température fixés par l’Accord de Paris.

Nous appelons à une augmentation des financements, des flux et de leur accès, conjointement avec une amélioration de la capacité et de la technologie, y compris des pays développés vers les pays en développement.
Nous, les pays développés Parties, réaffirmons notre objectif de mobiliser 100 milliards de dollars américains.

Nous, à l’unanimité, appelons à davantage d’action climatique et d’appui, bien avant 2020, en prenant en compte les besoins spécifiques et les circonstances particulières des pays en développement, des pays les moins avancés ainsi que ceux particulièrement vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques.

Nous qui sommes Parties au Protocole de Kyoto encourageons la ratification de l’Amendement de Doha.

Nous, collectivement, appelons tous les acteurs non étatiques à se joindre à nous pour une action et une mobilisation immédiate et ambitieuse, s’appuyant sur leurs importantes réalisations, notant les multiples initiatives et le Partenariat de Marrakech pour l’Action Climatique Globale lui-même, lancé à Marrakech.

La transition requise de nos économies pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris fournit une opportunité positive et substantielle pour une prospérité accrue et un développement durable.

La Conférence de Marrakech marque un point d’inflexion important dans notre engagement pour rassembler la communauté internationale dans son ensemble afin de relever un des plus grands défis de notre temps.

Dorénavant, alors que nous nous tournons vers la mise en œuvre et l’action, nous renouvelons notre détermination de vouloir inspirer la solidarité, l’espoir et l’opportunité pour les générations présentes et futures ».

Copyright CNC @2016.

 

Centrafrique : Faits divers ; une cinquantaine des hommes armés signalés à Nola, et une Prophétesse tente en vain de réveiller un mort à Bangui.

Centrafrique : Faits divers ; une cinquantaine des hommes armés signalés à Nola, et une religieuse tente en vain de réveiller un mort à Bangui.

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Bangui, le 20 novembre 2016. 10:32′.

Par: Gisèle MOLOMA pour les faits divers de week-end.

Pendant que le Président Faustin Archange TOUADÉRA et toute sa délégation de Bruxelles sont encore dans leur joie après la table ronde des Bailleurs de fonds plus au moins réussie à plus de 141%, des nombreux faits jugés parfois inquiétants pour la sécurité du pays pour les uns et très comique pour les autres, se sont produits dans le pays. Hors mis le voyage détourné de l’ancien Président BOZIZÉ qui a fait trembler le pays durant 6h du temps, nous avons décidé de choisir deux faits différents pour vous faire vivre avec nous ces actualités.

Une cinquantaine des hommes armés signalés à Nola.

Depuis quelques jours à Nola, la population vit dans une forte inquiétude. En cause, une présence soudaine d’une cinquantaine des hommes armés signalée aux alentours de la ville. Ces hommes, qui ne sont pas encore identifiés clairement par les autorités militaires du pays, font peur actuellement aux habitants de cette ville. S’agit-il des combattants de l’ex-coalition de la Séléka ou ceux des miliciens Anti-balaka en phase de formation ? Ou tout simplement les éleveurs peuls qui se déplacent maintenant armés jusqu’aux dents ? Pour l’heure, il serait difficile d’y répondre d’autant plus que plusieurs dizaines des rebelles du FDPC d’Abdoulaye Miskine ont été signalés cette semaine dans la Nana-Mambéré et aussi dans la Mambéré-Kadéï le Préfecture voisine.  Nous reviendrons sur cette situation dans nos prochains articles.

Peut-on faire ressusciter une personne déjà morte ?

En tout cas c’est la question que tous les habitants du quartier Pk11 sur la route de Damara se posent. A l’origine, une jeune femme autoproclamée Prophétesse à l’image de Annie, fille Phanue décrite dans Luc 2 : 36 organise des séjours de guérison chez elle au PK11 à Bangui.

Cette religieuse, qui croit fermement guérir par la prière toutes personnes malades ; Sida, impuissance sexuelle, cancers, transforme son domicile sis au Pk 11 sur la route de Damara à un Tabernacle et reçoit des malades et autres. Tous les jours et les weekends, des dizaines et des dizaines des femmes à majorité des jeunes filles viennent solliciter sa prophétie. Cette semaine, une des femmes, malade venue pour la prière a rendu son âme après deux jours de prière. Bien qu’elle soit morte, notre prophétesse refuse d’y croire. « Comme Lazare, elle est endormie et je vais la réveiller, Amen ? »  Renchérit la prophétesse. Peine perdu, plus de 6 heures de prières intenses n’ont rien donné.

Son corps a été mis dans un taxi pour la morgue. Sa famille a mis au parfum de sa mort qu’après avoir déposé le corps à la morgue.

« Je vais demander à Dieu de la recevoir à bras ouvert » a conclu la jeune prophétesse aux autres visiteuses qui restent. L’histoire de ne pas les voir fuir toutes.

En ce sens, peut-on croire qu’une prière, peut nous ramener à la vie après avoir rendu âme ? La réponse est OUI pour les uns, et NON pour nous les autres comme moi.

À chacun sa croyance, certes, mais de grâce, faisons-nous soigner à l’hôpital.

Copyright CNC.

 

Centrafrique: François BOZIZE en partance pour Yaoundé a fait vibrer le pays.

Centrafrique: François BOZIZE en partance pour Yaoundé a fait vibrer le pays.

 

L'ex-Président de la Centrafrique le Général François Bozizé.
L’ex-Président de la Centrafrique le Général François Bozizé.

Bangui, le 18 novembre 2016. 21:15′.

Par: Gisèle MOLOMA.

Comme nous l’avions annoncé dans nos précédents articles, l’ancien Président François BOZIZE qui faisait et défait ses valises a finalement décidé de quitter la capitale Kényane hier soir pour Yaoundé à bord de l’avion de la compagnie aérienne Kenya Airways qui doit transiter par Bangui. Le transit de l’homme sur le territoire centrafricain a mis en alerte toutes les forces de l’ordre tant nationales qu’internationales. François BOZIZE veut-il réellement se rendre au Cameroun ou en Centrafrique ?

Selon nos informations, l’ancien libérateur en Chef et ancien Chef de l’Etat François BOZIZE a résolu, comme son fils Francis, de mettre fin à son exile, mais ignore où il doit chuter. Certains compatriotes joints par CNC depuis Nairobi, affirment que l’ancien président François BOZIZE n’a cessé de leurs affirmer qu’il finira un jour le reste de sa vie, vivant ou mort, à Benzambé au milieu des siens.  C’est ainsi qu’il a résolu de prendre place à bord d’un avion de la compagnie aérienne Kenya Airways de ce jeudi 17 Novembre. Nous confirme cette source.

Cette nouvelle d’arriver imminente à Bangui de l’ancien premier libérateur François BOZIZE sur le vol de ce matin du vendredi 18 novembre 2016 de Kenya Airways a fait mouvementer spectaculairement vers l’aéroport de Bangui M’Poko des éléments de Force de l’Ordre, y compris le Ministre de l’Intérieur Jean Serge BOKASSA et certains journalistes dont ceux de CNC.

A notre arrivée sur place, on constate un dispositif de sécurité renforcé de la Police et de la Gendarmerie, le Directeur Général de la Police et le Commissaire de l’aéroport sont déjà sur le lieu. Une fois l’avion sur le tarmac, les dispositifs militaires deviennent plus inquiétants. Un a un, les passagers pour la Centrafrique débarquent, mais pas l’ancien président François BOZIZE.

De l’avis d’un juriste présent à l’aéroport, selon les normes internationales, les portions des tarmacs des aéroports que stationnent les avions sont des zones dites « internationale » et qu’aucun Etat ne peut ordonner à ses policiers ou gendarmes d’y pénétrer pour cueillir un malfrat.

D’après nos informations recueillis auprès de certains passagers qui le connaissent, François BOZIZE est bel et bien dans l’appareil de Kenya Airways de ce matin mais sa destination première et finale n’est pas Centrafrique.

Pour certains éléments de la Police de l’air contactés par l’équipe de CNC, c’est bel et bien Bangui le point de chute de François BOZIZE, selon la manifeste. Mais il a été soudoyé de garder son fauteuil dans l’avion et de rebrousser chemin car, en l’absence du président TOUADERA, son retour qui coïncide avec les sessions de formations militaires des anti-balaka par son fils ainé Francis BOZIZE, sera considéré comme une tentative de coup d’Etat puisqu’il sera sans aucun doute arrêter par la MINUSCA en vertu des mandats d’arrêt que déteint cette Institution onusienne.

Rappelant que contraint de tirer ses grecques fin mars 2013 pour sauver sa peau face à l’avance des hommes de Michel DJOTODJA, François BOZIZE qui s’est auto-nommé Général d’armée, n’a pas voulu demander l’asile politique dans les pays où il passe. D’abord au Cameroun puis en France et en Ouganda avant d’être admis au Kenya pour raison de santé. Depuis lors, il passe le plus clair de son temps dans les avions et n’a cessé de marquer sa volonté de retourner dans son pays en dépit des sanctions des Nations-Unies qui pèsent encore sur sa tête. « Tôt ou tard, je reviendrai ». Avait-il confié à nos confrères de Rfi. Il dire par là « vivant ou mort je reviendrai ».

Copyright CNC

Centrafrique : Une guerre froide au sommet de l’Etat entre TOUADÉRA, MECKASSOUA et SARANDJI, qui sera-t-il le meilleur perdant

Centrafrique : Une guerre froide au sommet de l’Etat entre TOUADÉRA, MECKASSOUA et SARANDJI, qui sera-t-il le meilleur perdant ?

MECKA ET SARANDJI 2

Bangui, le 18 novembre 2016. 13:39′.

Par: Gisèle MOLOMA.

Depuis l’élection du Président Faustin Archange TOUADÉRA alias la Tortue à la magistrature suprême de l’Etat en février dernier, puis la nomination au poste du Premier Ministre de son DNC le Docteur en Géographie moderne Mathieu SARANDJI, suivie de l’élection au perchoir de l’Assemblée nationale du Très Honorable Abdoul Karim MECKASSOUA, le pays renait avec la guerre froide observée à fond au temps de la Transition. Une rivalité sous fond d’intérêts personnels et égoïstes. Parmi ces nouveaux coureurs d’intérêts, l’un serait probablement le perdant, le malheureux de cette guéguerre. On se demande si celui-ci supportera-t-il supporter sa défaite ?

Il va sans dire que si aujourd’hui le Très Honorable Abdoul Karim MECKASSOUA tient la tête au président de la République Faustin Archange TOUADÉRA, il sait pertinemment que, non seulement il est blindé durant tout le quinquennat de son ex-ami la Tortue grâce aux statuts juridiques que la Constitution confère à sa fonction, mais aussi et surtout son costaud gabarit politique capable de faire greloter la petite corpulence de son ami Faustin Archange TOUADÉRA.

Du côté de la Primature avec le Docteur Simplice Mathieu SARANDJI, on sent un certain affaiblissement total. Les échanges musclés de ce dernier temps en sourdine entre ses conseillers et ceux du président TOUADÉRA pourraient lui nuire considérablement. « Si le PM parte son pain, nous perdrons nous aussi les nôtres », avaient échangés deux Conseillers du PM.

A la Présidence de la République, on ne veut plus entendre le nom du Docteur Simplice Mathieu SARANDJI, considéré pour la plupart comme le principal auteur du pourrissement total du premier quinquennat de son ami TOUADÉRA à seulement 8 mois de son accession à la magistrature suprême. Pour ses détracteurs, même si un jour le président de la République décide de le limoger de son poste du Premier Ministre, il serait hors de question de le bombarder à leur côté au Palais de la Renaissance. Sa place serait à l’Université, comme Recteur par exemple car ce n’est pas mauvais en soi, c’est de là que son frère ami TOUADÉRA a émergé.

Ce débordement de langage parfois outrancier n’a pas sourire les proches conseillers du Premier Ministre Simplice Mathieu SARANDJI qui serait en désaccord sérieux avec son ami la Tortue. À la Primature, presque tout le monde semble s’accorder à dire que seul le président Faustin Archange TOUADÉRA est le concepteur et acteur de l’impopularité du PM. En ce sens, il doit porter seul la responsabilité de ses actes.

Selon nos informations, cette guéguerre froide trouve son origine dans les documents de Bruxelles ou le Très Honorable Abdoul Karim MECKASSOUA voulait contre vent et marrée insérer des programmes de financement touchant son Institution lui permettant d’avoir de liquidité afin d’honorer ses promesses de 140 pickups aux députés et que le président TOUADÉRA n’en veut pas. Cette mésentente a poussé le Très Honorable à couper toutes communications au président TOUADÉRA depuis un mois et pour la suite logique puisque la communication n’est pas rétablie, à ne pas embarquer pour Bruxelles dans le même avion que le président TOUADÉRA et sa suite. Il a préféré transiter par Brazzaville pour soumettre, au passage, ce problème au Grand Frère Maçon Dénis.

Quant au Premier Ministre, déclaré persona non grata par la Communauté internationale, a refusé de communiquer avec son patron sur le dossier. A ce titre, il a refusé de conduire son Gouvernement à l’aéroport international de Bangui M’poko, comme exige la coutume, pour dire « BON VOYAGE » à son patron, qui maladroitement prend dans l’avion son probable successeur pour faire la comptabilité des promesses des fonds.

Pour des nombreux observateurs politiques centrafricains, cette guerre triangulaire de positionnement politique n’est pas nouvelle dans ce pays. Depuis le régime de l’Empereur BOKASSA 1er jusqu’à celui du Général Bozizé, les rivalités au sommet de l’Etat faisait toujours parti du sport politique prisé de nos dirigeants. Toutefois, la particularité de celle jouée par le président Faustin Archange TOUADÉRA et ses collaborateurs réside dans le fait que la Centrafrique vient de sortir progressivement d’une guerre civile sanglante et donc la cohésion et le pragmatisme devraient être la règle d’or au sommet de l’Etat.

Pour l’heure, le Premier Ministre Simplice Mathieu SARANDJI semble se retrouver seul affaibli sans le moindre geste de secours de son ami de circonstance Abdoul Karim Meckassoua qui juge incohérent d’intervenir. Est-il une marque de méfiance envers son ami Simplice Mathieu SARANDJI ?

Ce qu’il faut noter également, selon les informations recoupées, si les têtes vont être coupées du Gouvernement et au cabinet du PM, au cabinet présidentiel, certains longs bras seront également découpés. Telle est la température que l’on peut remarquer dans la main de l’ancien bras droit de la présidente de Transition Madame Marie Noëlle KOYAYA devenue Conseillère en matière d’Agriculture et Développement Durable du président Faustin Archange. Elle a été déclarée persona non grata non pas par la Communauté internationale mais par son patron le président Faustin Archange TOUADÉRA en personne. Pour joindre l’acte à la parole présidentielle, elle a été empêchée par la Commissaire de l’aéroport d’embarquer dans l’avion de son Chef le dimanche dernier et donc rayée de la liste des officiels centrafricains.

Lâché à Bangui et à Bruxelles en passant par Paris, le Premier Ministre Centrafricain Simplice Mathieu SARANDJI n’aurait plus de choix que de se lamenter auprès de son ami de longue date Faustin archange TOUADÉRA pour un éventuel sursis à exécution de quelques jours afin de déjouer tout pronostic et participer à ses côtés aux festivités du 1er décembre 2016, fête de « boire et manger » des autorités. Si d’aventure le Président TOUADÉRA n’accéderait pas sa demande et passe à la vitesse supérieure dans l’intérêt du pays, quel sera son sort et celui des CV en souffrance dans son bureau ?

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COP22: le Roi Mohamed VI propose de dessiner une Afrique résiliente aux changements climatique.

COP22: le Roi Mohamed VI propose de dessiner une Afrique résiliente aux changements climatique.

 

 Le Roi Mohamed 6 du Marococ
Le Roi Mohamed 6 du Marococ

Marrakech 16 novembre 2016, CNC.

Par Eric NGABA.

En marge de la 22ème session de la Conférence des Parties à la CCNUCC (COP 22) de Marrakech, le un sommet des Chefs d’Etats Africains le 16 novembre 2016 au Palais du Congrès à Marrakech. A l’ouverture de ce sommet dit « Sommet Africain de l’Action », le Roi Mohamed VI appelle ses pairs africains à harmoniser la lutte contre les changements climatiques, et l’action en faveur du développement durable du continent.

« J’ai pris l’initiative de vous convier à ce Sommet, afin que notre Continent harmonise la lutte contre les changements climatiques, et l’action en faveur du développement durable » a déclaré dès l’entrée du jeu, le Roi Mohamed VI.

Ce sommet en marge de la COP22 a rassemblé une trentaine des Chefs d’Etats africains présents à la Cop. C’est une occasion pour les Chefs d’Etats africains d’exprimer leur ferme volonté de prendre son destin en main, parler d’une seule voix et unir leurs forces pour lutter contre le changement climatique et d’accroître la résilience du continent. Ce sommet axé sur l’action, permettra d’assurer une plus grande cohérence et la priorisation ainsi que de donner une nouvelle impulsion à des initiatives et des projets structurants visant à réaliser le développement durable du continent. C’est également un défi de concrétiser les projets régionaux et transnationaux structurants du continent.

« Je vous propose de dessiner une Afrique résiliente aux changements climatiques, une Afrique qui s’engage résolument sur la voie du développement durable ; C’est une Afrique, qui utilisera ses ressources, de manière optimale, en respectant les équilibres environnementaux et sociaux ; C’est une Afrique qui agira en vue d’un développement inclusif, en accord avec ce qui fait son identité : la culture de partage, d’équité et de solidarité » a renchérit le Roi Mohamed VI.

Deux grands thèmes sont à l’ordre du jour du sommet à savoir l’Afrique et le changement climatique, et Pour une émergente, Afrique durable. Le premier thème explore les menaces liées au changement climatique et les moyens développés par le continent pour y remédier. Le deuxième thème a permis aux dirigeants du continent de confirmer leur conviction que la lutte contre le changement climatique offre une opportunité pour accélérer une faible teneur en carbone, le développement humain en Afrique.

Par ailleurs, le Roi a souligné la rupture de culture environnementale entre l’Afrique et l’Occident. D’après lui, il y a, entre le Nord et le Sud, une disparité de cultures en matière d’environnement. Cette disparition a trait aux priorités et aux moyens. C’est dans ce but qu’il conviendra d’harmoniser et d’unifier, selon le Roi Mohamed VI, l’éducation à l’environnement. Pour ce faire, a-t-il martelé, la présidence marocaine s’y emploiera durant son mandat.

« Nous sommes tous conscients, qu’il en va de la sauvegarde de la Vie, et qu’il nous appartient de travailler solidairement, à la protection de notre terre. Voilà pourquoi Je souhaite que se mette en place, une convergence de vue dans l’action », a-t-il ajouté.

L’Afrique paie aujourd’hui lourd tribut dans l’équation climat et représente, sans aucun doute, le continent le plus pénalisé du changement climatique. La hausse des températures, le dérèglement des saisons, les sécheresses à répétition représentent les effets pervers du changement climatique que le continent subit. Et cela appauvrit la biodiversité du continent, détruit ses écosystèmes et hypothèquent son progrès, sa sécurité, sa stabilité, alors que le continent n’émet que 4% des gaz à effet de serre.

Le continent constitue donc un concentré de toutes les vulnérabilités avec déjà 10 millions de réfugiés climatiques. En organisant la COP22 qui s’est tenu du 7 au 18 novembre 2016, le Maroc s’engage fortement à entreprendre toutes les actions nécessaires afin de faire entendre la voix de l’Afrique, dans les négociations formelles, ainsi que dans la mise en œuvre de « l’Agenda Global pour l’Action Climatique ».

A la fin de ce sommet Afrique de l’action les dirigeants africains se sont engagés à promouvoir les politiques et les mesures en matière d’adaptation requises, qui soient aussi des catalyseurs pour une transformation structurelle profonde sur les plans économique et social en Afrique.

Copyright CNC 2016

Centrafrique : Calme précaire à Bouar après une scène de la guérilla urbaine de ce matin.

Centrafrique : Calme précaire à Bouar après une scène de la guérilla urbaine de ce matin.

Soldats de la MINUSCA en patrouille à Bangui.
Soldats de la MINUSCA en patrouille à Bangui.

Bangui, le 17 novembre 2016. 20:17′.

Par: Gisèle MOLOMA.

Depuis le déclenchement de la guerre civile en 2012, les Centrafricains sont de plus en plus nombreux à faire la Justice eux-mêmes sans avoir recours à la loi de leur pays. La ville de Bouar, très calme ces derniers temps, vient de renouer avec ses vieux démons du passé. Pour un accident banal de la route, toutes les armes cachées sont sorties pour renouer dans tout le secteur dans le chaos. Est-il vraiment la bonne solution ?  

Si dans le reste du monde on considère un accident de la route comme un acte non prémédité, en Centrafrique depuis quelques années on le considère comme un fait exprès, pour ne pas dire volontaire. L’accident de la route de ce matin à Bouar dans lequel un véhicule des soldats de la MINUSCA qui escorte les convois a renversé mortellement un enfant de six ans, témoigne à quel point la Justice n’a plus sa plus sa place dans la tête des centrafricains, la loi de « œil pour œil » et « dent pour dent » serait la meilleure solution pour eux.

Selon les témoins des faits contactés par CNC, il y’avait faute de la victime. Cette dernière, qui voulait traversée le plus vite que possible la route pour son domicile mitoyen à la route, a été très vite rattrapée par le dernier véhicule de la MINUSCA qui escortait les convois. Conséquence, le jeune enfant a rendu sur le champ son âme. Cette mort constatée, toutes les armes enterrées ou cachées étaient sorties, la pratique d’incivisme consistant à bruler les pneus sur le goudron a été mise en exergue. Pourtant, les travaux de bitumage de cette route viennent à peine de s’achever.

Selon nos informations, des véhicules de la MINUSCA et de la gendarmerie ont été brûlés par les manifestants, des voies barricadées et les crépitements des armes ont rendu la ville morte toute la journée. Il a fallu les interventions des autorités locales pour que le corps de l’enfant soit ramené à la maison pour inhumation et les barricades enlevées à la fin de la soirée.

Du côté de la MINUSCA et du Gouvernement, aucune réaction pour l’instant, mais pour combien de temps ? Personne n’est en réalité en mesure de répondre à cette interrogation.

Les événements regrettables de ce matin dans la ville de Bouar ne sont pas les premiers du genre en Centrafrique. À Bangui comme dans le reste du pays on constate de plus en plus qu’une volonté de rendre la Justice soi-même est perçue comme un moyen efficace au détriment de la Justice régulière. Chose étonnante, la quasi-totalité des centrafricains n’ont plus la notion de « regarder à gauche et à droite avant de traverser la route » et les chauffeurs, dont la plus part obtiennent leurs permis de chez eux sans avoir comment embrayé avant, ne connaissent rien sur le code de la route. Chacun fait ce qui lui remonte aux nerfs et chacun accuse l’autre si un sinistre se produit. Plus graves encore les motocyclistes. C’est la confusion totale sur les routes centrafricaines.

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Centrafrique : Coulisses de Bruxelles, des têtes vont être coupées du Gouvernement.

Centrafrique : Coulisses de Bruxelles, des têtes vont être coupées du Gouvernement.

GOUVENEMNT SARANDJI

 

Bangui, le 17 novembre 2016. 13:33′.

Par : Gisèle MOLOMA.

La conférence du Bruxelles ou le rendez-vous des bailleurs de fonds avec la Centrafrique tant attendu se déroule en ce moment sans encombre. Si tous les membres du Gouvernement de Docteur Simplice Mathieu SARANDJI, sur instruction ferme du président Faustin Archange TOUADÉRA, ont meublé à sa manière la Thèse de doléances centrafricaines à présenter aux bailleurs, selon les premières informations reçues, la quasi-totalité ne restera pas dans le nouveau Gouvernement d’après Bruxelles.

D’après les haleines qui sortent ce matin de la bouche des bailleurs, les groupes armés qui adhèrent au processus du DDRR doivent entrer dans le nouveau Gouvernement et que le Premier Ministre, écarté du Bruxelles, il doit à nouveau être écarté du processus de recouvrement des fonds autrement dit doit partir à la tête du Gouvernement après le 1er Décembre.

En exclusivité, CNC vous dévoile certains noms cités dans le couloir bruxellois.

Simplice Mathieu SARANDJI, Premier Ministre. Doit partir

Mis en sursis jusqu’en décembre prochain depuis la fin de 100 premiers jours du président Faustin Archange TOUADÉRA et qualifié d’homme de petite valeur par la Communauté internationale, le Premier Ministre Simplice Mathieu SARANDJI serait contraint à la démission, ou s’il s’entête, sujet à un licenciement d’ici le 2 décembre prochain. Pour cause : exigence des bailleurs de fonds. Selon certains bailleurs, Simplice Mathieu SARANDJI, géographe de formation, n’a pas la posture d’un Homme d’État et à plus forte raison d’un Premier Ministre pour un pays comme la Centrafrique en état de guerre permanente et de scission avancée. Il n’inspire plus confiance à personne et n’est pas habilité à gérer, en bon père de famille, des fonds qui seront alloués au pays. Si le président Faustin Archange TOUADÉRA veut lui donner à manger en raison de son combat près de lui durant les compagnes, il doit le ramener dans son cabinet et nommer au poste de Premier Ministre un de ses alliés de poids, capable de rassembler el peuple centrafricain et de relever le pays assis au fond du gouffre. La personnalité se trouve aussi à Bruxelles et que son nom sera rendu public vers le 5 décembre prochain, le temps pour Simplice Mathieu SARANDJI de fêter le 1er Décembre 2016  au coté de son ancien ami, candidat président Faustin Archange TOUADÉRA.

Des Ministres à virer pour incompétences avérées

Si certains membres du Gouvernement savent pertinemment qu’ils vont quitter le navire gouvernemental après Bruxelles, d’autres, par contre, à travers leurs gymnases et paroles mielleuses dans les oreilles du président TOUADÉRA, font semblant de croire à leur départ. Bruxelles les a indexés, CNC vous les livre. Lesquels ?

Arlette SOMBO-DIBELE, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable, des Eaux et Forêts : Incompétente et gestions anarchique

Justin Gourna NZACKO, Ministre des Postes et Télécommunications : Incompétent et pratiques mafieuses et affairistes ;

Virginie MBAÏKOUA, Ministre des Affaires Sociales et de la Réconciliation : Incompétence : Incompétente, manque d’inactive et de résultat ;

Bertrand TOUABOY, Ministre de l’Entrepreneuriat National, de l’Artisanat et de la Promotion des Petites et Moyennes : Incompétent ;

Abdoulaye MOUSSA, Ministre de la Fonction Publique, de la Modernisation de l’Administration du Travail, de l’Emploi et de la Protection Sociale : Manque d’initiatives et trop lent ;

Côme HASSANE, Ministre des Commerces et de l’Industrie : Incompétent et Inactif

Yerima Youssoufa MANDJO, Ministre de l’élevage et de la santé animale : Inactif

Flavien MBATA, Ministre de la Justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux : Manque d’initiatives et de résultats ;

Gisèle PANA, Ministre des Arts, du Tourisme, de la Culture et de la Francophonie :

Charles Paul LEMASSET MANDYA, Ministre de la Communication et de l’Information : Incompétent et pratiques d’affaires et mafieuses ;

Des Ministres susceptibles à servir d’autres départements :

Charles Armel DOUBANE, Ministre des Affaires Etrangères et de l’Intégration Africaine et des Centrafricains de l’Etranger ;

Joseph YAKETE, Ministre de La Défense Nationale ;

Jean Serge BOKASSA : Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique et de l’Administration du territoire ;

Honoré FEIZOURE, Ministre de l’Agriculture et du développement rural ;

Sylvère NGARSSO, Ministre de la Promotion de la Jeunesse, du Développement de Sport et des Services Civiques.

Formé il y’a sept mois, le Gouvernement dirigé par le Dr. Simplice Mathieu SARANDJI et composé de 23 Ministres, a montré ses limites face aux enjeux actuels du pays. Ce Gouvernement avait échappé belle à un remaniement en juillet dernier. Apres Bruxelles, le Premier Ministre Simplice Mathieu SARANDJI sera contraint de présenter sa démission et celle de son Gouvernement. Qui des groupes armés entreront au Gouvernement ? C’est la pointe chaude qui attend trouer la chaussure du nouveau Premier Ministre dans ses courses de la formation de sa nouvelle équipe.

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COP22 : le Groupe Exochems environnement lance un projet d’assainissement durable en Centrafrique.

COP22 : le Groupe Exochems environnement lance un projet d’assainissement durable en Centrafrique.

 

 Les experts du groupe Exochems
Les experts du groupe Exochems

Marrakech 16 novembre 2016, CNC.
Par Eric NGABA.

En marge de la 22ème conférence internationale de lutte contre le changement climatique (COP22), du 7 au 18 novembre 2016 à Marrakech, une réunion portant sur un projet environnemental s’est tenue le 14 novembre sur la Centrafrique. Au Pavillon marocain dans le site de la COP22, les responsables du Groupe Exochems Environnement et hautes autorités centrafricaines ont échangé ont lancé la mise en œuvre de ce projet qui permettra de répondre aux enjeux environnementaux en République centrafricaine.
En présence de plusieurs personnalités africaines dont le président du parlement africain, la présentation dudit projet a été faite de part et d’autres par Sylvia Pariente, PDG Groupe Exochems environnement, et Patrick Bidilou Niabodé, Inspecteur Central au Ministère de l’intérieur de Centrafrique.
Le projet a été présenté comme un autre moyen de lutter contre le changement climatique à travers l’assagissement de l’environnement en Centrafricain. Sa mise en œuvre offre des emplois à des jeunes désœuvrés qui pourront s’engager dorénavant dans la lutte contre le réchauffement climatique du pays. Après trois années d’une grave crise ayant ravagé le pays avec tout ce qu’il faut pour son développement du pays, les autorités centrafricaines issues des urnes ont mis place une politique de lutte contre l’insalubrité dans le pays dénommée « Opération Toumba Nzéndé », littéralement ville propre. Cette politique débuté depuis 3 mois a porté ses fruits dans une partie de Bangui la capitale de la République centrafricaine même beaucoup reste encore à faire dans ce sens.
L’Opération Toumba Nzéndé est soutenue par le Groupe Exochems Environnement, une biotechnologie de pointe au service d’assainissement qui lance un projet d’assainissement durable dans le pays.
« Nous avons intégré l’initiative dans Bangui en Centrafrique parce que c’est une volonté politique des autorités centrafricaines à cette initiative avec l’opération Toumba Nzendé. Quand on voit nos dirigeants sur le terrain avec des gans, des pelles pour ramasser les ordures, aller nettoyer, alors la population est aussi sensibilisée, tous ensembles on arrive atteindre l’objectif. Moi je pense que c’est une approche qui nous a touché au niveau du Groupe Exochems Environnement d’apporter nos solutions, nos expertises en termes de développement au gouvernement centrafricain », a expliqué Sylvia Pariente, Présidente du Groupe Exochems environnement.
Dans ce contexte de relance multisectorielle de la République Centrafricaine en matière environnementale, le Groupe Exochems Environnement se propose de se joindre à l’effort du gouvernement centrafricain, en mettant à disposition du pays ses solutions 100% biologiques, innovantes et financièrement accessibles. D’ores et déjà sur le terrain, un déploiement immédiat pour accompagner la République Centrafricaine dans le domaine de la salubrité est en cour. Pour joindre l’utile à l’agréable, le Groupe Exochems Environnement est, aujourd’hui, en cours de déploiement d’un projet pilote dans le 8ème arrondissement de Bangui, capitale centrafricaine. D’une part, e projet consiste, à transporter les déchets vers les décharges, situées à l’extérieur de la ville.
D’autre part, le projet consiste à traiter parallèlement les eaux stagnantes ainsi que les latrines environnantes. Cette intervention se solde par une amélioration notable de la situation sanitaire d’une population comprise entre 140000 et 160000 habitants dudit arrondissement. Ces habitants sont repartis dans 18 quartiers de la capitale, dont « Combattant » et « Gobongo », abritant, entre autres, plusieurs établissements scolaires.
Le scénario de déploiement mis en œuvre implique les populations, à travers différentes associations de la capitale et se veut résolument inclusif. Il est, par ailleurs, générateur d’emplois pérennes, plusieurs dizaines pour le moment.
A l’issue des premiers mois d’implémentation, les travaux d’assainissement ont présenté des avancées considérables que l’on constate la disparition des déchets, des eaux stagnantes et des nuisances olfactives dans le 8ème arrondissement. Ce projet préfigure une extension des solutions d’assainissement sur l’ensemble du territoire. Il faut un financement conséquent pour la mise en œuvre effective du projet sur l’ensemble du pays. la conférence de Bruxelles avec les bailleurs de fonds profitera aussi à ce projet d’assainissement du pays. Le Groupe Exochems Environnement espère la réussite de la rencontre avec les bailleurs car des propositions en matière de l’environnement seront soumises.
«Nous seront à Bruxelles à la rencontre avec les bailleurs le 17 et le 18 du novembre pour déposer notre dossier en disant qu’au niveau de l’assainissement, niveau social, nous pourront être des partenaires importants. Ici à la Cop, nous proposons nos solutions aux partenaires africains », a renchérit Sylvia Pariente.
Fidèle à sa mission de contribution à un développement durable, Exochems Environnement anticipe, ainsi avec les autorités centrafricaines, un effet d’entrainement local durable à travers la création d’emplois, le transfert de compétences, la sensibilisation des populations et la mise en place de bases de données critiques.
En permettant à la République Centrafricaine d’adresser immédiatement et à moindre coût, les défis de salubrité publique auxquels elle fait face, Exochems Environnement s’insère dans la philosophie de cette 22ème Conférence des Parties, entièrement dédiée à l’action.
Le Groupe Exochems Environnement « committed to a better environement » est une société franco-marocaine de biotechnologies qui développe des solutions in situ, biologiques et innovantes, d’assainissement et de traitement des eaux usées. Les dirigeants ambitionnent la poursuite du développement du Groupe dans les pays du Sud et le renforcement des partenariats déjà en place. Depuis sa création en 2000, Exochems Environnement est aujourd’hui représentée dans plusieurs pays d’Europe et d’Afrique, notamment en France, Suisse, Côte d’Ivoire et au Maroc, et a également conclu des partenariats au Togo, Sénégal, Mali, Gabon, Cameroun et en Colombie.

Centrafrique : La coalition Séléka-RJ du Ministre Sayo sème la terreur à Gouzé.

Centrafrique : La coalition Séléka-RJ du Ministre Sayo sème la terreur à Gouzé.

SALEKA 1

Bangui, le 16 novembre 2016. 11:00′.

Par: Gisèle MOLOMA.

Si des nombreux centrafricains parlent régulièrement de la Séléka et de la milice Anti-Balaka, il paraît qu’ils oublient un autre groupe armé très meurtrier dénommé “Révolution Justice “, créé par le gendarme de première Classe Armel Sayo. Ce groupe armé créé sous les cendres du FDPC d’Abdoulaye Miskine et APRD de Jean Jacques DEMAFOUTH, est basé principalement dans la Préfecture de l’Ouham-Péndé, au Nord-Ouest de la Centrafrique. Ces combattants, une cinquantaine des hommes, pas plus, sont originaires de la région et ne vivent que sur des ressources provenant des braquages des bœufs et autres. Fort de sa coalition avec la puissante Séléka, ils ont pris le contrôle de la ville de Gouzé situé à quelque 20 km de la grande ville Paoua depuis le vendredi 11 novembre dernier. Alors, que s’est-il passé exactement dans ce village réputé calme depuis le déclenchement de la guerre civile en 2013?      

C’est vers 13 heures du jeudi  10 novembre dernier qu’une dizaine des Combattants de la milice Révolution Justice, appuyés par leurs compagnons d’armes de la Séléka, ont pris contrôle temporaire de la ville de Paoua gardée par les soldats camerounais de la MINUSCA avant de partir attaquer le village Gouzé situé à 20 Km sur axe Bozoum. La résistance de la population de Gouzé était farouche à tel point que la perte en vie humaine dans leur rang a atteint 94%.  Des renforts sont intervenus pour réussir à prendre le contrôle total du village. L’objectif était de braquer certains éleveurs de cette ville pour leurs troupeaux de bœufs très convoités par des bandits armés. .

Selon nos informations, trois véhicules des éléments de forces de défense et de sécurité lourdement armés seraient entrés dans Paoua cette nuit et se dirigent vers le village Gouzé.

Il y’a lieu de rappeler que l’ex-gendarme de première classe Armel Sayo, devenu commandant dans la Séléka qu’il fut l’un des portes paroles avant leur prise du pouvoir en 2013, a été lâché par ses principaux lieutenants qui l’ont accusé de profiter de leur souffrance pour occuper le poste du Ministre pendant deux ans sans aller rendre visite à ses éléments. C’est de là qu’il avait décidé de couper tous contacts avec ces derniers qui ont jugé mieux de créer la branche dissidente de la milice Révolution Justice. Sentant la faiblesse, Armel Sayo faisait appel à ses ex-compagnons de la Séléka pour venir renforcer sa position depuis plusieurs mois. C’est ainsi que sur les axes Paoua vers Bétoko et Paoua-Bossangoa ce sont ses éléments et ceux de la Séléka qui règnent en maitre. La décision d’occuper l’axe Paoua-Bozoum a été décidé par Armel Sayo le mardi 1er novembre.

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Centrafrique: quand les Séléka dansent en province, les policiers répriment violemment une grève pacifique des lycéennes à Bangui.

United fans Centrafrique: quand les Séléka dansent en province, les policiers répriment violemment une grève pacifique des lycéennes à Bangui.

 

 Les élèves du lycée  M. J. Caron
Les élèves du lycée M. J. Caron

Bangui, le 15 novembre 2016. 14:11′.
Par: Gisèle MOLOMA.

Si en provinces les Séléka marchent régulièrement sur nos Forces de Défense et de Sécurité, à Bangui par contre ces dernières n’hésitent pas à maltraiter d’une autre façon, toutes les personnes qui tentent d’exprimer, d’une manière démocratique, leur mécontentement vis à vis du pouvoir. Il y’a quelques jours, ce sont les Infirmières et Docteurs de l’ONG Emergency qui ont été tabassés copieusement par des Policiers sur leur lieu de travail suite à des rumeurs les accusant de prélever illégalement des organes humains. Hier encore, des Gendarmes et Policiers ont littéralement maté d’une manière très violente les élèves du lycée Marie-Jeanne Caron qui tentaient de manifester pacifiquement devant leur Établissement scolaire après des folles rumeurs les accusant d’être des prostituées à la solde des soldats des Nations-Unies.

Cette réaction disproportionnée et d’une rare violence pousse des nombreux Centrafricains à se demander pourquoi cette même démonstration de force n’est pas déployée à Kaga-Bandoro ou à Bambari face à la Séléka?
Dans les années 1970 à Bangui, l’ex-Empereur Jean-Bedèl Bokassa avait maté violemment une marche des élèves faisant des morts et des blessés parmi les jeunes manifestants de l’époque. Cette journée, célébrée aujourd’hui comme “Journée des Martyrs” ne semble pas donner de leçon au fils de l’ex-Empereur qui est actuellement Ministre de l’Intérieur du gouvernement SARANDJI.

Les événements du lundi 14 novembre dernier montrent à quel point, nos Forces de sécurité n’ont pas bien assimilé leur cours du maintien de l’ordre.
Tout a commencé vers 8h du matin de ce lundi 14 novembre 2016 où plusieurs centaines des Lycéennes de l’Etablissement Marie-Jeanne Caron ont décidé en commun accord et spontanément d’observer une journée de grève pacifique contre les rumeurs folles qui polluent la ville de Bangui à leur sujet.

Selon ces rumeurs, un soldat de la Minusca aurait dragué une élève du Lycée Caron pour son chat. Au cours de leur conversation, toujours selon la rumeur, le soldat aurait proposé à la jeune Lycéenne une somme de 700 000 Fcfa (environ 1025€) pour que son chat tête avec toute une tendresse ses seins qu’elle aurait accepté. Vraiment on ne sait pas par quel canal cette rumeur s’est propagée dans Bangui, mais toutes les filles qui portent, par malheur, la tenue de ce Lycée Caron ne peuvent plus passer inaperçues et sans se faire huer au cri du chat.

Tellement que ce comportement devient insupportable, les élèves victimes ont décidé d’observer cette journée de grève pacifique pour demander non seulement au gouvernement de procéder aux arrestations des auteurs de cette nouvelle forme d’harcèlement morale passible de la peine de prison, mais aussi de dire à leurs compatriotes de leur laisser du temps pour leurs études. Ce double objectif n’a pas trouvé d’écho auprès des autorités du pays qui voient derrière cette manifestation les mains des hommes politiques. Une répression violente a été mise en place contre cette manifestation faisant ainsi plus de 200 blessées dont une cinquantaine a perdu connaissance.

Du côté de l’administration de cet Établissement scolaire, on conseil aux filles de ne plus porter leur tenue jusqu’à nouvel ordre. Est-il une solution durable?

Rappelons que chaque année, les gens ne cessent de faire courir des rumeurs dans les quartiers aux noms de leurs sœurs du Lycée Caron. Depuis 1999 après l’expulsion de tous les garçons dans ce lycée pour en faire un Établissement exclusivement réservé aux filles, des fausses rumeurs n’ont cessé de de se multiplier contre elles. Le mieux pour le gouvernement, c’est d’établir un cadre juridique clair pouvant répondre à ce genre d’harcèlement morale que de montrer ses faibles muscles sur les jeunes pauvres Lycéennes.

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Centrafrique : Conférences des bailleurs : des perfusions à fonds perdus pour la Centrafrique

Centrafrique : Conférences des bailleurs : des perfusions à fonds perdus pour la Centrafrique

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Bangui, le 15 Novembre 2016

Par : Brad Brooks-Rubin de Jeune Afrique 14 novembre 2016

 

Alors que Bruxelles s’apprête à recevoir jeudi 17 novembre une nouvelle conférence des bailleurs de fonds sur la République centrafricaine, de profondes incertitudes demeurent quant aux garanties offertes par le président Faustin-Archange Touadéra pour restaurer la paix.

Les bandes armées continuent de semer chaos et désolation dans un pays meurtri par une longue tradition de gestion prédatrice du patrimoine national.

Pour sortir de l’impasse, la communauté internationale se doit d’aller aux causes des violences et prioriser la lutte contre l’impunité et la lutte contre les flux de financement illicites.

Bilan négatif

Si la conférence de Bruxelles paraît être l’espoir de la dernière chance, il n’en est rien. Il s’agit en fait de la cinquième conférence de ce genre organisée ces dix dernières années. À chaque fois, un catalogue de projets a été présenté par les autorités centrafricaines, qui ont pu repartir avec plusieurs dizaines de millions d’euros en poche et des projets à financer.

Ces perfusions n’ont pas résolu les crises.

Aujourd’hui le bilan est pourtant alarmant. La Centrafrique figure parmi les pays les plus pauvres au monde. Les crises humanitaires sont devenues la norme. À Bangui, les élites se disputent le pouvoir et peuplent un État de façade. Depuis 2013, des bandes armées criminelles continuent de dicter leurs lois et menacent d’opérer une scission du pays. Le conflit intercommunautaire fait peser un risque réel de guerre civile. En 2016, l’UNHCR enregistre toujours plus de 453 271 réfugiés centrafricains et 430 901 déplacés internes.

Non sans mal, on conclura que ces perfusions n’ont pas résolu les crises. Et la situation ne semble guère changer si l’on se fie aux déclarations officieuses d’un représentant de l’ONU évoquant les intentions du régime actuel : « Ils sont obsédés par la conférence des donateurs et par l’argent qu’ils pensent obtenir. Ils ne veulent surtout rien réformer, juste voir les Forces armées centrafricaines équipées et éventuellement entraînées. »

 « Kleptocratie violente »

Souvent négligé par les politiques de gestion des crises, le système de kleptocratie violente joue un rôle essentiel dans les instabilités politico-militaires. En Centrafrique, certains défis ont systématiquement mis en échec les mécanismes traditionnels de résolution des conflits, et notamment :

Une confiscation des richesses nationales par la classe dirigeante

Ce système, dominé par un groupuscule d’individus, est restreint à la famille et au clan ethnique du Président Faustin-Archange Touadéra. Au menu : gestion patrimoniale et familiale des biens et finances publics, clientélisme, corruption, imposition du parti unique, oppression et répression des opposants, manipulation de la jeunesse, recrutement et armement de milices, impunité et absence d’investissements sociaux… Ce cocktail explosif a constitué l’ossature des régimes successifs et favorisé l’émergence de bandes armées tout aussi prédatrices que les régimes eux-mêmes.

Une violence armée érigée en fonds de commerce

Pour les groupes armés, la violence ou la menace de faire appel à la violence est un moyen de pression exercé sur le régime en vue d’intégrer le système, souvent en réclamant des postes ministériels ou militaires. Au-delà du rebelle traditionnel, ce sont surtout des mercenaires aguerris au métier des armes qui commettent des actes de violence ou attisent la haine en échange de promesses d’avantages et de paiements. Kleptocrates, investisseurs privés ou encore puissances étrangères n’hésitent pas non plus à recruter ces mercenaires dans le seul but de créer les conditions favorables à la négociation ou la sécurisation d’intérêts particuliers.

Une économie de guerre, moteur de la perpétuation des crises

Dans ce climat délétère, l’économie de guerre, dominée par les trafics en tous genres, enrichit des réseaux mafieux tout en asservissant l’écrasante majorité des Centrafricains. Les chefs de guerre accumulent des millions de dollars à titre privé. Une aubaine pour ces individus qui n’ont pas l’intention de perdre leurs privilèges, encore moins de négocier un désarmement. À Bangui, les kleptocrates spéculent, en partenariat avec des investisseurs étrangers, autour de l’attribution de permis et de contrats miniers ou pétroliers.

Rôle de la communauté internationale

Devant un tel désarroi, les Centrafricains dénoncent une passivité incompréhensible des Casques bleus face aux violences et une complicité avec le système de kleptocratie.

Pour sortir de cette impasse, il est urgent que la communauté internationale, réunie à Bruxelles, lance un signal fort en priorisant deux stratégies majeures : le lancement effectif des mécanismes judiciaires pour mettre fin au climat d’impunité et l’application d’instruments de lutte contre les flux de financement illicites, incluant des sanctions financières envers ceux qui alimentent violence et corruption.

Ensemble, ces instruments permettront de faire des perfusions d’hier les investissements de demain.

Brad Brooks-Rubin

Brad Brooks-Rubin est directeur des politiques à l’Enough Project. Par le passé, il a servi au Département d’État et au Trésor américains, respectivement sur des questions de commerce de diamants issus de conflits et de sanctions économiques.

 

Centrafrique: Une chasse à moto ordonnée par le général Alkhatim à Kabo.

Centrafrique: Une chasse à moto ordonnée par le général Alkhatim à Kabo.

 

SALEKA 1
Bangui, le 14 novembre 2016. 15:44′.
Par: Gisèle MOLOMA.

Vu l’état impraticable des routes, pour la séléka, les motos sont désormais considérées comme des moyens roulants les plus sûrs et adaptables pour infiltrer le plus vite que possible les zones à conquérir. C’est l’un des conseils donnés au général Alkhatim lors de son dernier séjour au Tchad. Sur le chemin de son retour à Kaga-bandoro, l’homme met en exécution le conseil et ordonne le ramassage de toutes les motos en bon état. Cela a commencé à Kabo le 6 novembre dernier. Cette réquisition manu-militari laisse croire à certains observateurs centrafricains à une probable attaque de grande envergure de la Séléka. Sur quelle ville ?

Certains pensent à un assaut sur Sibut le jour de la table ronde de Bruxelles. D’autres sur Bangui fin décembre. Selon nos informations, c’est l’hypothèse d’une attaque sur la ville de Sibut qui est probable mais la date reste à déterminée.

C’est le dimanche 6 novembre dernier que la population de la Commune de Kabo s’était retrouvée devant une scène de coup de force similaire à la série « Coup d’Etat » des guignols d’Abidjan. L’auteur n’est pas Gohou mais plus tôt le général Alkhatim et la scène n’est pas une fiction mais une réalité. Ce dernier, de retour du Tchad, ordonne à ces hommes de ramasser aux fins de confiscations des motos en bon état dans la ville. Même celles qui ont été garées devant les Eglises par les fidèles qui priaient à l’intérieur ont été aussi ramassées.

Selon des sources concordantes contactées par CNC, le général Alkhatim, de retour du Tchad, s’est fait accompagner par une centaine des jeunes mercenaires qu’il a pu recruter pendant son séjour. Et pour leur permettre de gagner Kaga-Bandoro qu’il a ordonné à ce que des motos soient saisies et mises à leurs dispositions.

Selon nos informations, ces mercenaires, dont la plus part sont des anciens rebelles tchadiens, munis de la carte géographique de la Centrafrique, auront non pas pour mission de lancer l’assaut sur Bangui mais plutôt de conquérir certaines grandes villes qui formeront les nouvelles frontières avec la Centrafrique du Sud. Ainsi les villes de Sibut, Bossangoa, Bozoum, Bouar sont dans la ligne de mire. L’opération « terre brulée » permettra à certains habitants de vider la localité.

Il aussi bien de rappeler que la plupart des incursions des combattants de la Séléka se faisaient par moto, armes sous les manteaux, comme à Ndomété, Batangafo, Grimari, Koui, Bocaranga, Gouzé et autres villages.

Le général Alkhatim, un homme qui n’a pas dépassé probablement 1,50m de taille, est à la tête de FDPC, une fraction armée de l’ex-coalition de la Séléka regroupant plusieurs milliers des combattants. Avec ses hommes, il contrôle désormais beaucoup des grandes villes allant du Centre au Nord-Est de la Centrafrique, faisant de lui l’un des généraux les plus influents et riche de la Séléka grâce aux taxes et autres frais installés. Son groupe aurait adhéré au processus du DDR annoncé depuis des mois par le Gouvernement. Mais le ping-pong du Gouvernement n’inspire aucune confiance à aucun groupe armé.

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Centrafrique: tentative de meurtre d’un Taximan à Bangui, le Récidiviste Criminel Olivier Koudemon alias Gbangouma à la manœuvre

Centrafrique: tentative de meurtre d’un Taximan à Bangui, le Récidiviste Criminel Olivier Koudemon alias Gbangouma à la manœuvre.

 

Le  capitaine criminel Olivier  Koudémon
Le capitaine criminel Olivier Koudémon

 

Bangui, le 15 novembre 2016. 10:41′. Par: Gisèle MOLOMA.

Comme si on parle de lui dans les médias, il retrouve le plaisir de récidiver ses délires meurtriers. L’homme n’a pas pris conscience, semble-t-il, de ses actes macabres à répétition. Le Capitaine de la Gendarmerie Olivier Koudémon alias Gbangouma, ancien garde rapproché de l’ancien Président François BOZIZE et ex-Libérateur du 15 mars, à failli causer un autre assassinat de plus d’un taximan le jeudi dernier à Bangui en présence et des soldats de la Minusca, et des gendarmes centrafricains qui auraient tenté en vain de le calmer. Ce énième crime crapuleux poussent les centrafricains à se demander le soi-disant Capitaine Olivier Koudémon mérite-t-il d’être recompté dans le rang des Officiers de la Gendarmerie Nationale en cour de réforme ?

Le 27 juillet dernier, nous avions publié un article intitulé “Tentative de meurtre à Bangui, le Capitaine Olivier Koudémon alias Gbangouma visé par une plainte près du Tribunal de Grande Instance de Bangui” dans lequel on a expliqué les manœuvres criminelles de ce fameux Capitaine avec sa bande des voyous qui tentaient de tuer un jeune commerçant Centrafricain en vain. Ce jeune Commerçants avait eu la vie sauve grâce à l’intervention de certains anges du quartier Boy-Rabe où il avait été transporté manu-militari depuis le centre-ville. L’homme avait déposé une plainte près du Tribunal, celle-ci serait encours, voilà encore ce Criminel qui devrait être à la Cour Pénal Internationale, se retrouve en totale liberté et continue de commettre ses crimes.

Un autre fait similaire à celui du Jeune Commerçants perpétré toujours par le Capitaine Olivier Koudémon, s’était passé à Bangui le jeudi dernier, cette fois contre un Taximan. Les faits s’étaient déroulés le jeudi dernier dans la soirée vers le rond-point Marabéna sur l’avenue Koudoukou où un Taximan que nous l’avons surnommé Serge a mis son taxi au lavage pour le nettoyage habituel. Après quelques minutes d’entretien rapide, le Taximan Serge démarrait son taxi et faisait une marche arrière pour sortir son véhicule du lavage. Sentant venir à grande vitesse un véhicule sur l’avenue, Monsieur Serge a eu l’intelligence de faire une marche rapide en avant pour laisser la voie libre à ce véhicule qui roulait comme une course poursuite.

Malheureusement pour Serge, ses manœuvres ont été jugées comme une tentative de coup d’Etat contre le Président de la République son Excellence Olivier Koudémon. Au volant de ce véhicule roulant à vive allure, c’était justement ce fameux Olivier Koudémon, un ex-Taximan devenu Gendarme de Première classe grâce à son oncle François BOZIZé, Chef d’Etat-major du Président Patassé à l’époque.

Devenu Sous-Lieutenant, Lieutenant puis Capitaine grâce à la prise du pouvoir de ce dernier le 15 mars 2003 suite à son coup d’Etat contre son Beau-frère Patassé, le Criminel Capitaine Olivier Koudémon semble oublier ses anciens Collègues Taximen de Bangui.

Cette nuit du jeudi dernier, Monsieur Serge, le Taximan, faisait partie des anciens Collègues Taximen du Capitaine Olivier. Après ses manœuvres rapides, il a vu s’arrêter quelques mètres plus loin le véhicule qui venait à grande vitesse. À sa grande surprise, c’est Olivier Koudémon en personne qui sortait de ce véhicule. Il s’approchait de lui et lui disait en toute politesse: ” comment grand Olivier?”. Sans tarder, le Criminel Capitaine lui aurait répondu que c’est quelle manière de bloquer les voies aux gens? Sans attendre la réponse de Serge, il l’a triplement giflée. Il a sorti son arme et commençait à maltraiter Serge en présence des soldats de la Minusca présents cette nuit non loin des, certains Gendarme étaient présents également. Ces derniers, pour éviter le pire ont pris leur courage pour intervenir sur le champ pour conduire le Taximan Serge à la Brigade.

Emmené à la Brigade de la Gendarmerie, le Capitaine Olivier Koudémon ne l’a pas lâché. Il s’était rendu personnellement voir les Gendarmes en charge de l’enquête pour leur exiger qu’on lui remette non seulement le procès-verbal de son audition, mais aussi Monsieur Serge, le Taximan victime de sa barbarie. Devant le refus catégorique de Ces Gendarmes enquêteurs de répondre favorablement à ses exigences, le Criminel Koudémon Olivier alias Gbangouma arrachait de force le procès-Verbal d’audition puis s’en va avec. Toutefois, avant qu’il quitte les Enquêteurs, il disait à haute voix que tôt ou tard, il va tuer Serge le pauvre Taximan. Il n’a pas aussi manqué de préciser que leur régime n’est pas encore terminé.

Voilà le comportement d’un Officier Gendarmes qui agit comme des fous. Ce qu’il oublie, dans la vie, chaque chose à son temps et il doit se préparer aux conséquences de ses actes.

Depuis le retour au pouvoir du parti Kwa na Kwa (KNK) grâce à l’élection controversée du Président Faustin Archange TOUADÉRA, il y’a huit mois, tous les criminels de guerre de l’ère Bozizé sont sortis de leurs caches. Ils n’ont cessé de multiplier des crimes sur la population civile sans que le Gouvernement lève son petit doigt pour menacer. Décidément, on se demande dans quel pays on vit actuellement?

 

©CNC.

CENTRAFRIQUE : GERVAIS LAKOSSO ET MARCEL MOKWAPI, HÉROS NATIONAUX MALGRÉ EUX.

CENTRAFRIQUE : GERVAIS LAKOSSO ET MARCEL MOKWAPI, HÉROS NATIONAUX MALGRÉ EUX.

 

SELEMBI DOUDOU

Bangui, le 14 novembre 2016. 10:41′.
Par: Doudou SELEMBY.

Devant le silence d’Etat et l’indifférence totale du pouvoir central face au carnage de Kaga-Bandoro et environs, la société civile par le truchement de ses leaders a initié une journée ville morte et une marche pour protester contre des tueries barbares dignes d’une certaine époque. Nous tenons à rappeler que la marche est garantie par les dispositions de la constitution centrafricaine du 30 mars 2016. La population, se sentant trahi et livré aux seigneurs de guerre par le nouveau pouvoir a adhéré massivement à l’appel du coordinateur du groupe de travail de la société civile. Cet appel s’apparente à l’appel du Général De Gaulle du 18 juin 1944 et cette ville morte a été une réussite inattendue. À travers cette réussite, la société civile a t-elle volé la vedette au pouvoir central ? Lors de la marche, il y avait des affrontements entre les forces de la Minusca et les manifestants entraînant des morts et de nombreux blessés. Les sources hospitalières ont confirmé formellement l’utilisation de balles réelles, alors on se pose la question de savoir si la société civile possédait des armes ? Si ce n’est pas le cas, qui a tué les manifestants ? Dans toute démocratie et tout pays de droit, dès lors qu’une manifestation publique engendre des morts, il est normal que le parquet général convoque les organisateurs pour déterminer les responsabilités. C’est ainsi que les deux leaders de la société civile ont été entendus, arrêtés et placés sous mandat de dépôt. Ils étaient accusés d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, De trouble à l’ordre public, de destruction de biens et violence. Dans le respect du principe de légalité des délits et des peines, appeler au départ de la Minusca constitue un crime ou délit en droit positif centrafricain ? Les deux leaders avaient-ils des convocations en bonne et du forme ? Il semblerait que Marcel Mokwapi n’avait pas été convoqué mais pourquoi il a fait l’objet d’arrestation ? C’est lorsqu’on se projette à desseins dans la justice comparative que le bas blesse. Les vrais fossoyeurs de la République c’est à dire les seigneurs de guerre de la nébuleuse Séléka qui ont commis des crimes, viols, enlèvements, destructions, spoliation des biens publics et privés sont en liberté alors qu’ils sont connus des services de police. Par ce geste, le pouvoir central vient de commettre une erreur politique et a octroyé une plus value, une valeur ajoutée en faisant la publicité de ces deux personnages qui d’emblée ne représentaient pas grand chose sur l’échiquier politique. Pourquoi les deux compères n’ont pas été mis en résidence surveillée ? Ou libéré sous caution ? Les deux personnages n’étant pas des criminels patentés, donc ne constituent aucun danger pour l’ordre public. Des personnalités qui ont répondu d’eux même à une convocation de police constitue réellement un danger pour l’ordre public ? Sont-ils victimes de leurs patronymes ? Ont-ils volé la vedette à l’élu de la nation ? Nous avons estimé opportun de mettre en exergue l’extrême rapidité d’exécution de la justice qui étonne alors que depuis sept mois de gouvernance, le pouvoir hésite, trébuche et tâtonne dans les prises de décision. Comment des personnalités sans armes qui n’ont commis aucun crime peuvent se retrouver en prison alors qu’ils revendiquent une cause salvatrice pour le peuple qui vous a fait roi ? Outre les problèmes de compétence dont nous faisons l’économie, les droits liés à la garde à vue ( tels que le droit d’être assisté d’un avocat dès les premières heures de garde à vue, le droit de garder le silence, le droit d’être consulté par un médecin, le droit d’informer leurs familles etc…) leurs ont été notifiés et respectes ? Si tel n’est pas le cas, il y a nécessité de les relâcher et de ne pas statué sur le fond car en procédure pénale, la forme prime sur le fond. A l’expiration du délai de garde à vue, étaient-ils présentés à un juge avant leur transfert au camp Deroux ? Et pourquoi la prison du camp Deroux ? Le pouvoir est-il dans l’appétit de s’approprier les luxueux prisonniers ? Quelles sont les conditions de leur détention ? L’objectif est-il de museler la société civile ? Par ce fait, nous assistons à une justice à double vitesse animée par aucun souci d’équité. Le principe de l’équité sous-entend qu’une information judiciaire devrait être ouverte contre les forces de la Minusca. Le droit international a prévu de mécanismes pour poursuivre les membres d’une mission onusienne si et seulement si les autorités locales en manifestent le besoin. Le mutisme complice de la classe politique centrafricaine est choquant et les parlementaires nous dirons qu’ils se réservent le droit de ne pas s’immiscer dans une procédure judiciaire en cours. Alors que l’article 3 de la constitution du 30 mars 2016 interdit toute arrestation et détention arbitraire, tous les ingrédients ayant abouti à l’arrestation des deux compères semblent reposer sur des griefs fantaisistes. Ainsi nous appelons à la raison et de libérer les luxueux prisonniers et de réorienter le combat contre les vrais ennemis de la Centrafrique. Mais attention, ne le dites à personne. Si on vous demande, ne dites pas que c’est moi.

Paris le 12 novembre 2016

Bernard SELEMBY DOUDOU
Juriste, Administrateur des Elections
Tel : 0666830062.

Cop22 : le Maroc encourage l’engagement des jeunes dans la lutte contre le changement climatique

Cop22 : le Maroc encourage l’engagement des jeunes dans la lutte contre le changement climatique.

 

Salaheddine Mezouaar, Président Cop22
Salaheddine Mezouaar, Président Cop22

Marrakech 12 novembre 2016, CNC.
Par Eric NGABA.
Décidément les jeunes ne sont pas restés insensibles à la problématique du changement climatique. Le 10 novembre 2016 à Marrakech, c’est la Journée des jeunes à COP22 et plusieurs événements sont organisés ce jour par YOUNGO, la délégation de la jeunesse officielle de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. La discussion durant cette journée a été axée sur le rôle des jeunes qui peuvent jouer dans la mise en œuvre de l’Accord de Paris et pour l’avenir de l’action climatique.
“Nous devrions répandre votre message … peut-être parce que nous sommes trop vieux pour ré-imaginer le monde pour le changer”, a déclaré Hakima El Haite, COP22 Envoyé spécial et Climate Champion du Maroc, à la jeunesse. Elle assistait à un événement pour la Journée des jeunes à la COP22 parrainé par YOUNGO qui est la délégation de la jeunesse officielle du corps des Nations Unies sur le changement climatique.
El Haite était impatient de la prochaine cérémonie des prix Film4Climate et a rappelé aux jeunes dans la salle de se rappeler ce qu’a dit le président Obama, “Oui, nous pouvons!» Quand il vient à l’évolution de l’environnement pour le mieux, Richard Kinley, Secrétaire exécutif adjoint de l’organisme des Nations Unies sur le changement climatique, a demandé à la salle comble, «combien d’entre vous sont nés après Février 1991?”
Plusieurs ont soulevé leurs mains et il leur a rappelé que la première ronde de négociations sur le climat a eu lieu alors. Lors de sa dernière COP, Kinley réfléchi sur tous les progrès qui ont été accomplis depuis lors. Il a rappelé à tout le monde cependant que «les jeunes sont la force motrice pour un avenir durable» et que plus de « travail est encore nécessaire sur l’action climatique. Pour sa part, l’Envoyé Jeunesse de l’ONU Ahmed Alhendawi était également sur la table ronde et a parlé de l’énergie positive de la Conférence de la jeunesse qui a été accueillie par COP22 organisateurs avant les pourparlers réels.
Alhendawi dit qu’il est facile pour lui d’expliquer l’ONU aux jeunes, mais pas souvent expliquer la jeunesse à l’ONU. Son conseil à la foule était de “faire du bruit” sur les changements qu’ils veulent voir dans la politique et les actions climatiques.
Engagement de la société civile pour l’environnement

Durant la période de la 22e Conférence des Parties, du 7 au 18 novembre, la Zone Verte est le lieu d´expression de tous les acteurs non-étatiques impliqués dans la lutte contre le changement climatique. Cela s’articule notamment autour des évènements parallèles, expositions, conférences, espaces de présentation et de sensibilisation. Ces activités permettront le partage de connaissances et d’expériences, la présentation de bonnes pratiques et la consolidation ou le lancement d’initiatives d’actions en faveur du climat. ONG, associations, universités, collectivités locales, centres de recherche, organisations publiques, entreprise entre autres s’engagent pour l’environnement. Car la COP22 de Marrakech veut mobiliser l´ensemble des acteurs pour le climat.

Plus de 3 000 organismes différents seront là pour accueillir 30 000 participants dans deux espaces: l´espace « Société civile » et l´espace « Innovation et solutions ». L´espace « Société civile », qui couvre plus de 12 000 m2, met l’accent sur le dialogue et offre des espaces de rencontre où la société civile, le monde universitaire et les collectivités locales peuvent présenter leurs initiatives sur le changement climatique et sur ses conséquences.

Par exemple, l’association Arkane Maroc organise une exposition internationale sur le thème “World Art Coop Expressions” ainsi que la seconde édition d’Arkane-Afrika, une exposition consacrée à la promotion de l’art contemporain africain. Cet événement labellisé COP22 donne l’occasion aux visiteurs de découvrir de nombreuses peintures, œuvres photographiques, gravures et sculptures. A noter également l´exposition « Photo for My Planet » soutenue par le Conseil National des Droits de l´Homme (CNDH) qui présente des clichés pris par des professionnels et amateurs mettant en lumière les efforts et alternatives pour lutter contre le changement climatique.

L´espace « Innovation et solutions » propose quant à lui des initiatives innovantes présentées par des acteurs du secteur public, ainsi que des universités et des centres de recherche et des entreprises. Son objectif principal est de sensibiliser le grand public aux questions climatiques et aux mesures d’atténuation. Près de 140 entreprises exposantes, venues du monde entier, seront présentes. Citons notamment MASEN, Danone, ou encore la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG). Au sein de la zone verte, chaque jour sera consacré à une différente thématique, comme la jeunesse, les forêts, l´accès à l´eau, ou l´agriculture par exemple.

Centrafrique: Marcel Mokoapi, l’ex-Directeur de campagne du Candidat Serge Bokassa, sous les verrous.

Centrafrique: Marcel Mokoapi, l’ex-Directeur de campagne du Candidat Serge Bokassa, sous les verrous.

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Bangui, le 12 novembre 2016. 10:44′.

Par: Gisèle MOLOMA.

Ancien Directeur de Publication du quotidien le « Novateur » et tout récemment Directeur de campagne du Candidat Jean-Serge Bokassa à la dernière présidentielle de 2015-2016 Marcel Mokoapi, , considéré pour la plupart comme l’un des Parrains politiques de son candidat BOKASSA, est sous les verrous à la prison de camp de Roux. Cette arrestation opéré par la Police que administre son candidat Jean Serge BOKASSA pousse les centrafricains à se poser autant de question. Y-a-t-il divorce le Ministre Jean-Serge Bokassa et son Parrain Mokoapi?    

C’est par ses oreilles que Marcel Mokoapi a reçu les convocations pour une affaire le concernant. Une fois dans les locaux de la direction de Service des Renseignements du Ministère de l’Intérieur logée dans le bâtiment du Commissariat de Port en plein centre-ville à Bangui que le sieur Marcel Mokoapi se retrouve entre les dents du loup avec son proche ami Gervais Lakosso, Co initiateur de la Journée “Bangui ville morte transformée” en “Bangui ville en guerre”, convoqué lui aussi. Quelques minutes d’interrogatoire suffisaient pour que ces derniers sont transférés d’urgence dans la prison réservée aux putschistes militaires ou personnes assimilées située dans le Camp militaire De Roux sur la colline.

Chose curieuse et étonnante, Marcel Mokoapi, ancien Directeur de rédaction du quotidien le “Novateur”, reconverti en défenseur des droits des consommateurs centrafricains depuis quelques années et qui jouait à minima un rôle dans l’organisation de la fameuse “Journée ville morte” très meurtrière à Bangui, s’est fais le frais de son action si calme et réfléchie et se retrouve en prison au côté des criminels de guerre de haut calibre en lieu et place des vrais meneurs de cette journée noire toujours en liberté tel que Joseph BENDOUNGA.

Contrairement à Gervais Lakosso, un récidiviste attitré  qui cherchait depuis à se faire un nom quel que soit le prix humain à payer, Marcel Mokoapi, doublement respecté, n’aurait pas été trop visible dans cette tentative de prise de pouvoir à la burkinabé, sauf erreur de notre part, l’enquête pourrait le confirmer. Le rôle joué dans l’organisation de cette journée par Monsieur LAKANDJI, Directeur des Services de Renseignements qui les convoquait est plus grave que ceux joués par Joseph BENDOUNGA et Marcel Mokoapi.

Son arrestation, étonnante qu’elle soit, soulève énormément de doute dans le milieu politique centrafricain. Ancien Directeur de Campagne du Candidat Jean-Serge BOKASSA, puis l’artisan incontournable de la victoire du candidat Faustin TOUADÉRA dans la Préfecture de la Lobaye au second tour de cette dernière présidentielle de 2015-2016, Marcel Mokoapi qui s’apprêtait à postuler pour la Présidence du Haut Conseil de Communication (HCC) ou être nommé Préfet de la Lobaye par son frère Serge BOKASSA devenu Ministre de l’Administration du Territoire et de l’Intérieur, vient de voir ses ambitions tournées en rêves cauchemardesque du moment où il partage désormais la chambre et repas avec Rodrigue Ngaïbona un criminel redoutable des miliciens Anti-balaka surnommé « Général Andjilo ».

Pour certains centrafricains, l’arrestation de Marcel Mokoapi pourrait être un jeu politique du Gouvernement qui cherche à se protéger des accusations de complicité portées contre lui.

En tout cas, seule une enquête sérieuse pourrait éclaircir cette affaire louche.

Déclenchée le 10 octobre 2016 officiellement à l’appel de la Société civile, la Journée Ville morte à Bangui pour demander le départ de la Minusca sur le territoire Centrafricain avait fait plus de 10 morts dont une femme enceinte. Des tirs à l’arme automatique faisait paralysé toute la capitale toute une journée. Les responsables connus et visibles doivent être traduits devant la Justice pour leurs actes irréfléchis, et non procéder aux mascarades d’arrestation des Innocents.

Copyright CNC.

 

 

Centrafrique : Les milices Sèlèka et anti-balaka font la loi à la sucrerie de Ngakobo

Centrafrique : Les milices Sèlèka et anti-balaka font la loi à la sucrerie de Ngakobo

SITE NGOKOBO

 

Bangui, le 11 Novembre 2016

Par : Une correspondance particulière pour C.A.P le 9 novembre 2016

La sucrerie de Ngakobo située dans la commune de Kochiotoulou non loin de Bambari dans la préfecture de la Ouaka n’en peut des tueries et de l’insupportable climat d’insécurité qui y règne. Plusieurs crimes ont encore été commis récemment à proximité de l’usine transformée depuis plusieurs mois déjà en un immense camp de déplacés contenant environ 15.000 personnes qui y ont trouvé abri en ayant fui les incessants affrontements armés entre miliciens séléka et anti-balaka.

Les derniers assassinats ont été commis par les anti-balakas qui habitent également le camp de réfugiés. Ils sont munis d’un minimum de 200 armes à feu de fabrication artisanale et détiennent aussi près d’une demi-douzaine d’armes automatiques. Comme le montrent les photos ci-jointes, la victime est un manœuvre de la sucrerie qui travaillait non loin du camp des déplacés qui a été attrapé en plein chantier par des éléments anti-balakas qui l’ont accusé de les avoir trahis et d’être le pisteur qui a occasionné les tueries par les séléka de la mi-octobre dernier qui ont fait 13 victimes dans le camp des déplacés.

Par ailleurs, les quatre gendarmes affectés à Ngakobo ont plié bagage sous la pression des anti-balakas et des Seleka. La chaine pénale n’existe donc plus à Ngakobo. C’est ainsi que neuf (09) personnes ont été froidement assassinées dernièrement dans le village Galabourouma à 10 km du site de la sucrerie par les peuls oudah en représailles de l’assassinat d’un des leurs. Il y a souvent vol de bétail et il s’en suit une vengeance aveugle dans les villages environnants. Les Villages de Kouango vers Ngakobo sont en train de se vider suite aux assassinats et incendie délibéré des maisons.

Les auteurs de ces tueries et de l’opération terre brûlée sont tantôt les Seleka, tantôt les peuls Oudah mais les raisons demeurent toujours le vol des bétails organisé par les malfrats qui se réfugient dans le camp des déplacés sur le site sucrier. L’impunité et la prolifération des armes donc l’insécurité, rend Impossible tout démarrage de la campagne sucrière. 1500 emplois sont en péril depuis le 1° Novembre courant.

CRIME BALAKA

CRIME BALAKA 2

Source : http://centrafrique-presse.over-blog.com/2016/11/rca-les-milices-seleka-et-anti-balaka-font-la-loi-a-la-sucrerie-de-ngakobo.html

 

Centrafrique : le DDRR des groupes armés au centre d’échange entre le FMI et le gouvernement.

Centrafrique : le DDRR des groupes armés au centre d’échange entre le FMI et le gouvernement.

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Bangui 10 novembre 2016. 11:44′.CNC. Par: Eric NGABA
Une délégation du Fonds Monétaires International (FMI), séjourne depuis la semaine dernière à Bangui, capitale de la République Centrafricaine. Conduite par le chef de division adjoint du département Afrique du FMI, Samir Jahjah, la délégation a longuement discuté avec le ministre centrafricain des finances et du budget Henri-Marie Dondra, et le ministre conseiller et Coordonnateur du programme DDRR. Les discutions ont été axées sur la possibilité de financement du programme national DDRR des groupes armés, RSS et la Réconciliation nationale (RN), à travers la table ronde des bailleurs le 17 novembre à Bruxelles.
Le plan politique du gouvernement centrafricain est consacré en majeur partie à la sécurité. Le processus du Désarmement Démobilisation Réinsertion et Rapatriement (DDRR) des groupes armés, la Réforme du Secteur de Sécurité (RSS), et la Réconciliation Nationale (RN) constitue un dénominateur commun à tout le programme du relèvement du pays. Pour la mise en œuvre de ce programme d’urgence, les autorités centrafricaines ont besoin des financements conséquents afin de s’attaquer au problème de l’insécurité chronique dans le pays.
Le gouvernement sollicite l’aide des partenaires au développement pour le financement de ce processus qui nécessite beaucoup d’appui. Ainsi, le Fonds Monétaires International s’engage au appuyer le gouvernement centrafricain dans la mise en œuvre effective de son plan de relèvement du pays. Dans sa vision, la délégation du FMI veut s’assurer du plan national de l’éradication de l’insécurité à travers le DDRR/RSS/RN développé par les autorités centrafricaines, en vue de convaincre les partenaires pour le financement.
« Cette réunion est d’échanger avec la délégation de le Fonds monétaire international pour les rassurer sur ce que fait le gouvernement par rapport à ce problème de sécurité. Et sur ces échanges, nous avons convaincu la mission sur ce point précis. C’est que nous, Centrafricains, nous ne rendons pas compte des conséquences des actes que nous faisons. Si effectivement, nous n’arrivons pas à les convaincre que nous avons eu à prendre des dispositions idoines par rapport à la sécurité, et le programme que nous avons eu avec eux, peut être remis en cause par ce que nous allons nous rendre à la table ronde de Bruxelles avec bailleurs. C’est là où tous les partenaires seront au tour de la table pour se mettre au côté de la République Centrafricaine. A travers les échanges que nous avons eus, le FMI se sent vraiment concerné par rapport au programme définit par le gouvernement et le FM », a expliqué le ministre centrafricain des finances et du budget, Henri-Marie Dondra.
Cette discussion d’un programme avec la mission de FMI a duré cinq jours. Si les autorités centrafricaines n’arrivent pas à boucler l’aspect sécuritaire dans le pays, alors, ce programme pourrait être remis en cause par les bailleurs. Car il n’y a pas de développement sans sécurité. Il fallait également arriver à faire le point avec cette mission pour non seulement rassurer la mission sur la stratégie, la vision que le gouvernement compte mettre en place afin d’endiguer le problème de la sécurité dans le pays.
Il y a une disponibilité de FMI de pouvoir appuyer le gouvernement centrafricain. Cependant, le bal est toujours dans le camp du gouvernement de ce pays qui doit tout mettre en œuvre pour rassurer les partenaires au développement. La mission de FMI veut s’assurer que les premiers investissements qui seront réalisés, seront en sécurité. Donc Il est important pour cette mission d’être sûr que la République Centrafricaine est en train de prendre une voie vers la stabilité.

Maroc COP22 : la société civile s’engage pour l´environnement   

IMG_0941Maroc COP22 : la société civile s’engage pour l’environnement.

Marrakech, 8 novembre 2016, CNC

Par Eric NGABA

Durant la période de la 22e Conférence des Parties, du 7 au 18 novembre, la Zone Verte est le lieu d´expression de tous les acteurs non-étatiques impliqués dans la lutte contre le changement climatique. Cela s’articule notamment autour des évènements parallèles, expositions, conférences, espaces de présentation et de sensibilisation. Ces activités permettront le partage de connaissances et d’expériences, la présentation de bonnes pratiques et la consolidation ou le lancement d’initiatives d’actions en faveur du climat. ONG, associations, universités, collectivités locales, centres de recherche, organisations publiques, entreprise entre autres s’engagent pour l’environnement. Car la COP22 de Marrakech veut mobiliser l´ensemble des acteurs pour le climat.

Plus de 3 000 organismes différents seront là pour accueillir 30 000 participants dans deux espaces: l´espace « Société civile » et l´espace « Innovation et solutions ». L´espace « Société civile », qui couvre plus de 12 000 m2, met l’accent sur le dialogue et offre des espaces de rencontre où la société civile, le monde universitaire et les collectivités locales peuvent présenter leurs initiatives sur le changement climatique et sur ses conséquences.

Par exemple, l’association Arkane Maroc organise une exposition internationale sur le thème “World Art Coop Expressions” ainsi que la seconde édition d’Arkane-Afrika, une exposition consacrée à la promotion de l’art contemporain africain. Cet événement labellisé COP22 donne l’occasion aux visiteurs de découvrir de nombreuses peintures, œuvres photographiques, gravures et sculptures. A noter également l´exposition

« Photo for My Planet » soutenue par le Conseil National des Droits de l´Homme (CNDH) qui présente des clichés pris par des professionnels et amateurs mettant en lumière les efforts et alternatives pour lutter contre le changement climatique.

L´espace « Innovation et solutions » propose quant à lui des initiatives innovantes présentées par des acteurs du secteur public, ainsi que des universités et des centres de recherche et des entreprises. Son objectif principal est de sensibiliser le grand public aux questions climatiques et aux mesures d’atténuation. Près de 140 entreprises exposantes, venues du monde entier, seront présentes. Citons notamment MASEN, Danone, ou encore la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG).

Au sein de la zone verte, chaque jour sera consacré à une différente thématique, comme la jeunesse, les forêts, l´accès à l´eau, ou l´agriculture par exemple.

Centrafrique : L’ONG Oxfam condamne le braquage de sa base à Batangafo par des hommes armés 5 staffs ont été menacés, fortement violentés et plusieurs biens emportés.

Centrafrique : L’ONG Oxfam condamne le braquage de sa base à Batangafo par des hommes armés
5 staffs ont été menacés, fortement violentés et plusieurs biens emportés.
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COMMUNIQUE
Bangui, 04 Novembre 2016

La base d’Oxfam à Batangafo a été pillée par des hommes armés la nuit du jeudi 3 au vendredi 4 novembre dernier. 5 staffs ont été menacés et fortement violentés et leurs biens personnels ainsi que ceux de l’ONG ont été emportés.

Le chef de mission d’Oxfam en République Centrafricaine, Ferran Puig a déclaré que : « L’équipe d’Oxfam à Batangafo est sous le choc de cet incident ». L’équipe a fait l’état des biens emportés et il apparait qu’ « ils ont emporté de l’argent, des équipements d’autres biens essentiels pour notre travail humanitaire en Centrafrique» explique-t-il.

L’ONG condamne fortement cette nouvelle attaque contre le personnel humanitaire en République Centrafricaine qui continue de freiner les activités humanitaires vitales pour la population en besoin d’aide humanitaire.
Les activités d’Oxfam à Batangafo consistent en la fourniture de l’eau et l’assainissement dans les 8 sites de déplacées de Batangafo. L’ONG touche plus de 38.850 personnes, dans les 8 sites de déplacées et dans les quartiers de retour. Oxfam y mène aussi des activités de mobilisation communautaire pour le nettoyage des latrines et douches et la promotion d´hygiène. Ces activités sont essentielles pour les populations déplacées dans la souffrance. 

Cet incident aura des répercussions sur calendrier d’implémentation du programme.  « Il est important que tout le monde comprenne que chaque attaque contre les humanitaires a un impact important sur les activités qu’on fait pour appuyer la population centrafricaine, que pourraient amener même à un arrêt totale des activités en cas de mise en danger des vies de nos équipes» explique le directeur pays.
Oxfam réaffirme son engagement à venir en aide aux populations affectées et appelle à respecter et à garantir la sécurité du personnel humanitaire, du matériel et des activités afin d’assurer ainsi que les communautés puissent accéder à une assistance humanitaire. L’ONG est présente en République Centrafricaine depuis janvier 2014 pour répondre aux besoins urgents de la population affectée par la crise humanitaire qui sévit depuis Décembre 2013. Les activités d’Oxfam incluent la fourniture et l’acheminement de l’eau potable dans les sites de déplacés et les quartiers. Oxfam contribue également à la réhabilitation et à l’entretien des infrastructures d’assainissement ainsi qu’à des activités de promotion de l’hygiène.
Júlia Serramitjana | Media Officer OXFAM |
Quartier SICA II, Nº667, Derrière Fédération de Scoutisme |
Bangui, République Centrafricaine (CAR),
Phone: (+236) 72 85 09 55
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Centrafrique: Quand les soldats Faca sur des barrières devant l’hôpital de l’Amitié font leur loi sur la population civile.

Centrafrique: Quand les soldats Faca sur des barrières devant l’hôpital de l’Amitié font leur loi sur la population civile.

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Bangui, le 9 novembre 2016. 12:25′.

Par : Gisèle MOLOMA.

Comme si à Bangui, il n’y a pas d’autres sujets de société à en parler que celui du comportement des soldats des Forces Armées Centrafricaines (FACA). Chaque jours dans les médias, et sur les réseaux sociaux, on ne cesse de parler d’eux, de leur comportements vis-à-vis de la population civile qu’ils sont censés les protégés. Sur l’avenue de l’Indépendance devant l’hôpital de l’Amitié au quartier Fouh, un Check-Point des soldats FACA a été érigé afin d’assurer la sécurité des biens et des personnes dans le territoire selon leurs initiateurs. À la surprise générale des habitants de cet arrondissement, ces soldats s’arrogent en toute impunité à eux seuls les fonctions des Douaniers, des Gendarmes, Gardes communaux et des eaux et forêts, des Policiers et des Grands bandits délinquants, à tel point que les Centrafricains se demandent finalement à quel jeu jouent nos Forces de Défense et de Sécurité?

De l’avis général des habitants des quartiers Fouh, Cité Jean 23, Gobongo, Galabadja et autres, le check-Point de sécurité renforcé installé dans le 4e arrondissement sur l’avenue de l’Indépendance en face de l’hôpital de l’Amitié constitue un danger permanent, non seulement pour eux et sur leurs activités économiques mais aussi pour toute la population en mouvement dans le secteur une fois la nuit tombée et.

Selon les témoins des faits contactés par CNC, il est pratiquement déconseillé aux gens d’emprunter cette tronçon de l’avenue de l’Indépendance à partir de 19h ou 20h afin d’éviter des mauvaises surprises. Les soldats FACA qui gèrent ce Check-Point de l’Amitié, généralement ce sont des habitants de ce même secteur, n’ont pas hésité un seul instant, devant l’intérêt présent, à s’autoproclamer Douaniers s’ils trouvent des articles neufs en provenance ou pas de l’extérieur, Gendarmes pour exiger des triangles, boites de pharmacie aux chauffeurs, Eaux et Forêt s’ils sont en face des viandes boucanées, fagots. Pourvu qu’ils rentrent à la maison avec quelque chose nous a conclu un témoin.

Un barème tarifaire obligatoire de passe est mis en place selon que vous êtes Cyclistes, Motocycliste, ou Utilisateurs des véhicules légers ou poids lourds, sans oubliée les personnes suspectées par ces bandits soldats qu’ils doivent payer avant de traverser. Des demandes d’interventions dans le quartier sont aussi payantes et lourdement facturée au-delà de 00h. Une véritable machine à sous mise en place par ces soldats crapuleux sur le dos de la paisible population. Une nette activité du grand banditisme pratiquée en toute impunité dans Bangui devant les yeux et oreilles de leurs Chefs hiérarchiques qui semblent prélever quelques pourcentages sur cette louche affaire.

Du côté de la population, une pétition circule dans ce secteur depuis une semaine pour demander à l’Etat-major des armées Centrafricaines une délocalisation purement et simplement de ce Check-Point insupportable. Pour les Commerçants en face de l’hôpital de l’Amitié, la présence de ce fameux barrage leur aurait causé beaucoup de torts. Leurs Chiffres d’affaires s’effondrent du jour en jour à cause de la fuite des passants d’emprunter cette voie la nuit.

Pour les nouvelles autorités, c’est le préparatif de la table ronde de Bruxelles avec les donateurs qui les préoccupe laissant ainsi la population à la merci des hommes de diable.

Mis en place par l’ancien Ministre de la Défense de Transition Joseph Bindoumi afin de sécuriser la capitale Bangui, certains soldats FACA déployés dans ces points de sécurité ont transformé ces lieux en un purgatoire et en un marché boursier d’enrichissement sans cause. Malgré la réduction significative de nombre de ces barrières dans Bangui due à ce même problème du comportement de ces FACA, les faits de viol, de racket de la population continuent de faire la Une des médias locaux. Il serait souhaitable de supprimer définitivement ce dispositif de sécurité dans la capitale ? Rien n’est sûr.

Copyright CNC.

 

CENTRAFRIQUE: OPPORTUNITÉ POUR LA FRANCE DE LUTTER CONTRE L’IMPUNITÉ EN RCA

CENTRAFRIQUE: OPPORTUNITÉ POUR LA FRANCE DE LUTTER CONTRE L’IMPUNITÉ EN RCA

 

ANISTIE INTER e

Bangui, le 9 Novembre 2016

Source : https://www.amnesty.fr Publié le 08.11.2016.

L’ouverture de la conférence des donateurs sur la République centrafricaine le 17 novembre prochain est une occasion pour lutter contre l’impunité dans ce pays.

La Conférence des donateurs sur la République centrafricaine (RCA) qui se tiendra à Bruxelles le 17 novembre prochain est une occasion importante pour la communauté internationale et la RCA de démontrer qu’elles se soucient de la justice et de la redevabilité. Il s’agit d’une occasion irremplaçable pour la France de jouer son rôle de bailleur de fonds et de veiller à ce que la justice, dans les cas de violations flagrantes des droits humains et de crimes relevant du droit international, soit une priorité dans l’aide politique, technique et financière fournie aux autorités centrafricaines.

IL FAUT BRISER LE CYCLE DE L’IMPUNITÉ EN CENTRAFRIQUE

Lutter contre l’impunité des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et d’autres atteintes aux droits humains (notamment des violences sexuelles, des pillages, des destructions de biens privés et publics ainsi que des meurtres de civils délibérés et à grande échelle) en RCA est cruciale pour la population et la société civile centrafricaines. L’impunité dont bénéficient les auteurs de crimes graves alimente les violences en RCA. Savoir que les auteurs présumés échappent à leur responsabilité est une violence supplémentaire pour la population locale.

L’impératif de vérité, de justice et de réparation est indispensable à la garantie des droits humains. La justice est l’une des priorités pour obtenir la paix, la sécurité et la réconciliation en Centrafrique. Il faut que la France, l’Union européenne, la Banque mondiale et les Nations unies agissent concrètement et rapidement en faveur de la lutte contre l’impunité dans ce pays.

LA JUSTICE NE PEUT PAS ATTENDRE EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

Si les autorités centrafricaines ont déjà pris plusieurs mesures pour lutter contre l’impunité (saisine de la Cour pénale internationale [CPI], promulgation d’une loi portant création d’une Cour pénale spéciale chargée des enquêtes et des poursuites dans les cas de violations graves des droits humains et du droit international humanitaire commises dans le pays depuis 2003, arrestation de certains dirigeants de groupes armés soupçonnés d’être responsables d’atteintes aux droits humains), Amnesty International a relevé, lors de deux missions de recherche à Bangui en juin et octobre 2016, des failles fondamentales au sein du système judiciaire centrafricain telles que la corruption, le manque de personnel judiciaire et sa capacité de traitement limitée en termes de volumes, l’absence de juridictions en état de fonctionnement hors de Bangui, la pénurie de ressources matérielles et financières, un cadre législatif insuffisant en termes de protection des témoins et des victimes et d’empêchement d’évasions massives de prison.

A court et moyen terme, la remise en état du système judiciaire centrafricain est donc essentielle. Ceci dit, l’opérationnalisation de la Cour pénale spéciale (CPS) participe au respect de l’obligation de rendre des comptes et s’avère complémentaire au travail de la CPI qui ne jugera qu’un nombre limité d’auteurs présumés d’atteintes aux droits humains.

CE QUE NOUS DEMANDONS

La conférence à venir représente une excellente occasion pour la France de réaffirmer son engagement en faveur de la lutte contre l’impunité et du renforcement de l’état de droit en RCA. Nous sommes donc mobilisés pour faire avancer la lutte contre l’impunité en Centrafrique et demandons à la France :

De veiller à ce que la lutte contre l’impunité obtienne un solide soutien politique ;

De faire en sorte que des représentants de haut niveau de la France assistent à la conférence ;

Prendre des engagements concrets et à long terme afin de garantir le fonctionnement de la CPS et la reconstruction du système judiciaire national ;

De fournir une assistance technique et humaine à la CPS, par exemple en proposant les noms de magistrats qualifiés.

 

CENTRAFRIQUE: AVANT LES RÉSULTATS DE BRUXELLES, UNE REMISE EN CAUSE DU FONCTIONNEMENT DE L’ÉTAT NOUS OBLIGE , PRINCIPES DE VALEURS ET D’INTÉRÊT PUBLIC.

CENTRAFRIQUE: AVANT LES RÉSULTATS DE BRUXELLES, UNE REMISE EN CAUSE DU FONCTIONNEMENT DE L’ÉTAT NOUS OBLIGE ,  PRINCIPES DE VALEURS ET D’INTÉRÊT PUBLIC.

ENZA ROBERT lUSD-COMODE

 

Bangui, le 08 Novembre 2016

Par: Robert ENZA

Nous disions, dans certaines de nos publications, que c’est l’incompétence de l’État qui a tué l’État. En un mot, c’est la mauvaise gouvernance sans afficher des principes de valeurs et de code de comportement. Ceux qui ont géré l’État, ne se sont jamais souciés de rendre compte de leur gestion au peuple centrafricain. Ils n’étaient pas imputables des actes de leur gestion. Ils ont géré comme si c’était leur « bien personnel » et qu’ils n’avaient de compte à rendre à personne.

En effet, Les Centrafricains attendent de l’État l’obligation de rendre compte. Les Centrafricains veulent obtenir des assurances de la part du gouvernement: qu’il ne dépense l’argent des contribuables comme si c’était le leur; qu’il produit des rapports plus fiables et plus accessibles sur l’utilisation des fonds publics et les résultats obtenus; qu’il tient ses promesses; qu’il confie à des organismes indépendants et apolitiques le soin de déterminer si les gouvernements s’acquittent de leurs responsabilités et s’ils communiquent des renseignements fiables aux citoyens, particulièrement au sujet de la santé, de la sécurité, de l’environnement et de la saine gestion des ressources.

Au cours des dernières années, les modes de gouvernance de l’État et des sociétés d’état ont été profondément détériorées. Une gestion totalement délaissée aux mains des managers et fonctionnaires peu scrupuleux, sans vérification et sans réévaluation. Il est essentiel de restaurer la confiance, sans laquelle une entreprise ne peut continuer durablement à vivre et réaliser la mission et les objectifs fixés.

Des dernières élections, le Chef de l’État Faustin Archange TOUADERA a pris un engagement clair de rompre avec la gestion du passé dont également la gestion des sociétés d’État. Nous devons entamer une révision complète de la politique de gestion publique et celle des sociétés d’État.

Le gouvernement doit entamer une profonde remise en cause du fonctionnement de l’État. Cette remise en cause est nécessaire. Elle nous permettra de réaliser les ambitions qui nous portent. Elle vise particulièrement les sociétés d’État comme l’ensemble de l’appareil gouvernemental.

Aujourd’hui, nous devons agir afin que les sociétés d’état adoptent de nouvelles règles de gouvernance qui leur permettront non seulement d’accroître leur performance mais aussi de mieux remplir leur mission à l’égard des citoyens. De plus, nous nous assurerons que les règles de gouvernance soient revues régulièrement afin qu’elles soient actualisées en fonction des meilleures pratiques en usage, de manière à garantir la qualité de la gestion des sociétés d’État non seulement aujourd’hui mais également dans le futur.

Si cette volonté politique qui a une portée globale venait à se mettre en place, ce qui constitue et la première fois en effet, qu’un gouvernement définit des objectifs et des moyens visant à renforcer le mode de gouvernance de différentes sociétés d’État et placés sous la responsabilité d’un conseil d’administration, avec une vision d’ensemble de ce que doit être cette gouvernance.

La démarche retenue doit être conforme à la réalité des organismes visés : les sociétés d’État doivent assumer leurs missions de nature toute différente et dans des contextes particuliers et soumis à des défis variés. Se basant sur des directrices très claires, leurs managers pourront gérer selon les principes retenus.

Les sociétés d’État gèrent une part importante de notre patrimoine collectif. À ce titre, il leur incombe de respecter des critères de gouvernance stricts et rigoureux, grâce auxquels l’intérêt public est protégé et la confiance des citoyens assurée. En même temps, ces sociétés d’État doivent disposer de toute la marge de manœuvre requise pour faire bénéficier la population des performances que l’on est en droit d’attendre de leur part.
Les sociétés d’État doivent jouer un rôle essentiel dans la réalisation des priorités et objectifs stratégiques du gouvernement dans des secteurs cruciaux de services ou de produits, ayant à la fois des objectifs stratégiques d’intérêt public et des objectifs commerciaux.
Les déficits des sociétés d’état sont aujourd’hui à un niveau chronique. Elles réalisent de piètre performance sur le plan économique. Renforcer la gouvernance des sociétés d’État est un élément important du programme du gouvernement visant à améliorer la gestion du secteur public.

Le gouvernement prendra des mesures clés. Il clarifiera la structure de responsabilisation des sociétés d’État. Le ministre de tutelle sera nommé représentant du gouvernement et ses responsabilités devant le Parlement quant à la façon dont il s’acquitte de cette fonction seront confirmées. Les ministres sont en bout de ligne responsables devant le Parlement de l’efficience globale des sociétés d’État faisant partie de leur portefeuille, en plus de devoir pouvoir expliquer toutes les activités de ces organisations, incluant leurs opérations quotidiennes.

Le conseil d’administration est responsable devant le ministre de tutelle pour la gérance de la société. Le premier dirigeant (le Directeur Général) rend compte au conseil d’administration. Le gouvernement renforcera la notion de propriété active. En tant que représentant du propriétaire, le ministre de tutelle devra fournir au conseil d’administration de la société un énoncé clair des priorités stratégiques du gouvernement et de ses attentes en matière de rendement, énoncé devant servir de base à l’examen périodique du rendement de la société.

Les spécialistes de la gouvernance s’entendent pour dire qu’il est primordial de choisir de bons administrateurs pour siéger aux conseils si l’on veut assurer une gouvernance efficace. Il instaurera pour les présidents, les administrateurs et les premiers dirigeants un nouveau processus de nomination fondé sur le mérite qui sera non seulement professionnel, transparent et opportun mais qui respectera aussi la capacité du gouvernement d’exercer ses responsabilités à titre de propriétaire.
La bonne gouvernance repose sur la transparence et la reddition des comptes qui, ensemble, établissent la confiance du public. Aucune institution, quel que soit sa taille ou son mandat, ne peut fonctionner très longtemps lorsque les liens de confiance sont rompus en raison du défaut ou du manque de volonté perçu de l’institution de communiquer ses intentions, d’expliquer ses décisions et de justifier ses actions.
La transparence est la condition sine qua non de la responsabilisation, non pas parce que, pour inspirer la confiance, il faut être perçu comme étant responsable en faisant preuve de transparence tout en observant des exigences précises en matière de reddition de comptes, quelle que soit la forme qu’elles peuvent prendre.

La confiance dans les sociétés démocratiques exige que les personnes dans l’intérêt desquelles les institutions ont été créées aient non seulement le droit mais aussi la responsabilité de s’adresser aux institutions, d’analyser leur information de façon responsable et de collaborer avec elles dans le cadre de processus significatifs.

Le Parlement, les médias et les citoyens attendent que le Vérificateur dresse des rapports annuels sur les comptes sociaux des sociétés. Le gouvernement doit s’engager à examiner avec soin le cadre de gouvernance et de reddition des comptes de toutes les sociétés d’État et à communiquer les résultats de cet examen au Parlement.

Nous savons aujourd’hui qu’aucun examen public approfondi1 du cadre de gouvernance et de reddition de comptes des sociétés d’État n’a été effectué depuis des années ou presque pas. Le gouvernement doit estimer qu’il est temps de procéder à un tel examen, afin de prendre des mesures en vue d’améliorer la gouvernance, la transparence et la reddition de comptes dans ces organisations. Les sociétés d’État doivent être dirigées de la même façon comme dans les sociétés privées.
Le gouvernement doit améliorer l’efficacité de son cadre de gouvernance actuel pour que les programmes et services administrés par les organismes publics soient conformes aux critères attendus par les centrafricains et à leurs attentes en matière d’éthique dans la conduite et les opérations des institutions publiques.

Le gouvernement doit être convaincu de pouvoir y arriver par une série de mesures portant sur tous les éléments essentiels d’une bonne gouvernance (incluant la transparence et la responsabilisation) que le gouvernement doit prendre dans l’immédiat. Le gouvernement doit documenter et soutenir un dialogue éclairé avec les parlementaires et les Centrafricains concernant ces mesures.

Robert ENZA
(Dossiers de gouvernance)

United Fans Afrique : Le Royaume du Maroc se prépare à célébrer le lancement de la COP22.

United Fans Afrique : le Royaume du Maroc se prépare à célébrer le lancement de la COP22.

 

Photos de l'ouverture de Cope22
Bangui 7 Novembre, 2016
Par Eric NGABA
Cette semaine à Marrakech au Maroc, va débuter la COP22. Le début de cette COP dite de l’action sera célébré par l’éclairage de la Tour Hassan à Rabat. À 20 heures, le 4 Novembre, monument emblématique de la ville sera éclairée en vert comme un signe de l’engagement du Maroc à la lutte contre le changement climatique et le développement durable à travers le Royaume.

La tour est les restes d’une mosquée incomplète conçue par le Sultan Yacoub El Mansour et était censé être le deuxième plus grand dans le monde à ce moment-là. Elle est faite de grès rouge et considéré comme la tour sœur de la Giralda de Séville et de la mosquée Koutoubia à Marrakech. La Tour Hassan est magnifiquement situé, surplombant l’embouchure de la rivière Bouregreg, et face à l’océan Atlantique. A sa base, il y a une vaste esplanade avec près de 200 colonnes, et le mausolée Mohammed V, la tombe royale construite dans un style classique arabo-andalouse, qui abrite les tombeaux de Sa Majesté le Roi Mohammed V et ses fils Moulay Abdallah et le prince Son SM le roi Hassan II. En outre, à sa base, il y a deux grands escaliers qui mènent à la tombe du Soldat inconnu.

Dans la matinée du 4 Novembre à Casablanca, les médias nationaux et la presse étrangère accrédités au Maroc sont invités à un événement avec les membres du Comité COP22 directeur pour célébrer l’entrée officielle de l’Accord de Paris et le lancement du dernier compte à rebours pour l’ouverture officielle du COP22 en Marrakech le lundi November7. Cette conférence de presse sera présidée par le commissaire Abdeladim Lhafi et avec la participation de l’Ambassadeur Aziz Mekouar, Driss El Yazami, Nizar Baraka et Said Mouline.

Cependant, il sera à Marrakech où les festivités seront en plein essor en tant que délégué du monde entier commencent à arriver pour COP22. sont attendus 20.000 participants et plus de 1500 journalistes, de prendre part à la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques à Marrakech du 7 au 18 Novembre.

À 17h 30, juste avant coucher du soleil et lorsque les classes laisser sortir, une fête pour les habitants de Marrakech aura lieu. Ils seront invités à travers une “flashmob” -un phénomène des médias sociaux assemblage soudain groupes de personnes- à se joindre à l’entrée des jardins de la Ménara pour la parade d’un peuple. Il est l’occasion pour les citoyens de Marrakech pour exprimer leur engagement envers la planète d’une manière créative très originale. Le défilé sera intitulé «Le Grand Cycle de changement.” L’événement est organisé par la coopérative, Eclat de Lune-Awaln’art, bien connu pour ses événements festifs à Marrakech.

Plus de 150 artistes, une centaine de figurants, des marionnettes géantes, acrobates, échassiers africains et danseurs se promener le long du grand boulevard menant à Bab Ighli. Accompagné de cinquante ballons, tricycles décorés et des bobines géantes qu’ils vont suivre le long de la musique animée de percussionistes de batucada et un flotteur de musique sur laquelle un groupe jouera des airs de rock-marrakchi.

La soirée se poursuivra avec un spectacle de lumière à la Ménara à 19h30. Le spectacle visuel intégrera 4 éléments: le vent, le feu, l’eau, la terre. Ces images poétiques seront projetées sur des écrans situés au-dessus du bassin. Deux géants écrans larges de 30 mètres et un spectacle laser seront projetés à partir de la Ménara, le cinquième élément réel de ce spectacle.

Avant le spectacle de lumière plusieurs centaines de personnes -Membres de nombreuses délégations participant à COP22- participeront à un concerto classique interprété par le pianiste Merouane Benabdellah, un jeune virtuose marocain poursuit une brillante carrière internationale. Il accompagnera le spectacle de lumière sur Ménara et sur son bassin, le monument symbolique de la connaissance ancestrale de gestion de l’eau, choisie pour symboliser COP22 et au cœur de son identité visuelle.

Cent heures avant l’ouverture du tout nouveau site COP22 village Bab Ighli, maison de la Conférence sur le changement climatique de l’ONU, ces activités marquent une célébration par le Marocain de leur engagement dans la lutte contre le changement climatique et de l’intérêt pour le très attendu, COP d’action à Marrakech.

CENTRAFRIQUE : L’UNION SACREE, UN TRAQUENARD AU SOMMET DE L’ETAT.

CENTRAFRIQUE : L’UNION SACRÉE, UN TRAQUENARD AU SOMMET DE L’ETAT.

SELEMBI DOUDOU

Bangui, le 07 Novembre 2016

Par: Bernard SELEMBY DOUDOU

Après des tâtonnements infructueux de la politique de rupture imposée par le Président de la République, les nouvelles autorités centrafricaines ont visiblement fait un revirement à 90° et cela de façon informelle en voulant associer les forces vives de la nation à la gestion de la crise. LA cavale solitaire n’a pas permis d’endiguer l’insécurité à travers le territoire national. Les centrafricains continuent d’enterrer leurs morts, on assiste aux lourdeurs dans les prises de décisions, le fatalisme, le laxisme, l’absence de signaux forts pour marquer le changement, la culture de l’impunité, un silence étrange d’Etat face aux désastres, la prolifération des armes de guerre qui entraîne le banditisme, le braquage et la porosité de nos frontières.

Cette démarche de l’union sacrée montre les limites du pouvoir central et constitue un aveu de faiblesse pour un pouvoir qui se voulait solitaire d’où la nécessité de cet appel SOS à l’endroit des forces vives de la nation : “venez m’aider à réussir mon quinquennat” ou “il faut sauver le soldat Touadera “. Ainsi, le Président de la République a invité les  partis politiques et autres au palais de la renaissance pour réfléchir collectivement sur les voies et moyens de sortie de crise appelé solennellement union sacrée. Sincérité ou traquenard ? Nous vous rappelons qu’en politique, tous les coups sont permis.

Nous nous souvenons qu’au palais des congrès de Paris, lors de la rencontre avec la diaspora initiée par le pouvoir de Bangui, un compatriote turbulent dont nous faisons l’économie du nom avait proposé cette union sacrée, la réponse du pouvoir a été lapidaire et méprisante. De vous deux, qui a raison aujourd’hui ? Il est de notre devoir de rappeler la compréhension de ce concept. L’union sacrée par définition est un rassemblement, un rapprochement de politiques pour combattre un mal, un danger, un fléau. C’est alors une invitation à faire bloc contre quelques choses. À titre d’exemple patent, lors des présidentielles françaises de 2002, le candidat de la droite s’est retrouvé au second tour avec le Front National. Les partis politiques français ont fait une union sacrée pour faire obstacle au Front National.

Ainsi les traditionnels frères ennemis de la gauche ont voté massivement le candidat de la droite et ce dernier a gagné les présidentielles avec un suffrage record de l’histoire de la cinquième République avec 82%. Dans le contexte centrafricain, tous les partis politiques, associations, syndicats, etc…doivent faire partie de cette rencontre, mais peut-on parler d’union sacrée quand le coordination du groupe de travail de la société civile est paradoxalement déclaré personae non grata ? Cette société civile qui a montré ses capacités de mobilisation en organisant une ville morte réussie ne peut être absente du processus de pacification du pays. Qui se moque de qui ? Qu’est-ce que le citoyen averti va comprendre dans ce scénario un peu dupe ? Qui est le dupé et qui est le dupeur ?

La notion d’union sacrée est mal maîtrisée à certains égards et se confond facilement avec la notion de gouvernement d’union nationale alors que ces deux notions sont distinctes et diamétralement opposées. Alors dans ce scénario digne d’un épisode de Tom Sawyer qui nous amusait dans notre adolescence, le citoyen lambda est en droit de se poser légitimement la question de savoir le sort des partis politiques issus de l’opposition après cette fameuse union sacrée. N’est-ce pas un piège pour les rendre solidairement responsables des errements du pouvoir ? N’ayant pas de parti politique, les personnalités qui sont cooptés par filiation, copinage, régionalisme, clanisme etc…qui constituent la majorité présidentielle sont-elles déjà unies ? Certaines voix discordantes se font déjà entendre.

La coalition entre les deux tours des présidentielles qui a abouti à la victoire n’était pas une union sacrée en miniature ? Quel est l’empreinte ou l’impact de cet attelage politique sur la situation actuelle du pays ? Nous estimons qu’on ne répare pas une erreur par une erreur. Heureusement que le ridicule ne tue pas dans le pays de Boganda et que la démission n’est pas inscrite dans la culture politique centrafricaine, sinon on allait déjà capitaliser une demi-douzaine même plus. Pour finir, si le pouvoir central est sincère dans sa démarche d’union sacrée, nous l’invitons humblement à associer tout le monde y compris les représentants légitimes des exilés sans oublier de mettre un accent particulier sur la coopération transversale entre les pays voisins. Mais attention, ne le dites à personne. Si on vous demande, ne dites pas que c’est moi.

 

Paris le 05 Novembre 2016.

Bernard SELEMBY DOUDOU

Juriste, Administrateur des Elections

 

Centrafrique : La réunion tripartite sur le rapatriement volontaire des réfugiés centrafricains   au Cameroun.

Centrafrique : la réunion tripartite sur le rapatriement volontaire des réfugiés centrafricains   au Cameroun.

REFUGIER CAMEROUN

Bangui 7 novembre 2016

Par Eric NGABA

Sur invitation du Gouvernement de la république centrafricaine, une réunion tripartite entre la République Centrafricaine, la République du Cameroun et le Haut-commissariat des nations unies pour les réfugiés (UNHCR) s’est tenue à Bangui du  03 au 04 novembre 2016 pour discuter du processus de rapatriement volontaire des réfugiés centrafricains vivant au Cameroun.

Les délégations étaient conduites respectivement par Nicolas Nzoyoum, Ambassadeur du Cameroun en Centrafrique pour le Cameroun, M. Etienne Bisa, Directeur de Cabinet du Ministre de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire pour la Centrafrique, M. Kouassi Lazare Etien, Représentant du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés en République Centrafricaine.

La réunion a pour objet essentiel l’examen des préalables en vue de la signature de l’accord tripartite pour le rapatriement volontaire et organisé des réfugiés centrafricains vivant au Cameroun. Pendant deux jours, les différentes délégations ont échangé sur la situation politique et sécuritaire dans les deux pays. Il ressort de ces échanges que certaines conditions préalables doivent être réunies pour que le rapatriement volontaire des réfugiés centrafricains vivant au Cameroun se fasse dans la sécurité et la dignité.

Pour sa part, le Coordinateur Humanitaire du Système des Nations Unies en RCA, Fabrizio Hochschild a appelé à une coexistence pacifique entre les communautés afin de faciliter le retour des réfugiés chez eux, “J’encourage le HCR et les deux gouvernements à continuer d’œuvrer pour le retour des réfugiés centrafricains dans leurs pays.”

La réunion a pris note que les parties camerounaise et centrafricaine se sont  accordées sur un projet d’Accord Tripartite qui sera revu et amendé pour être signé d’ici la fin de l’année 2016. Cet accord définit entre autres, les droits des réfugiés centrafricains et souligne le caractère volontaire du rapatriement.

Les participants se sont félicités du bon déroulement des travaux dans un climat empreint de fraternité, de cordialité et de parfaite compréhension. La délégation de la République du Cameroun et le HCR ont remercié les autorités de la République Centrafricaine pour toutes les facilités offertes et pour l’accueil chaleureux qui leur ont été réservés.

En conclusion de la réunion, les participants ont relevé certains points pour suivi par les parties concernées dans un communiqué final conjoint signé par les deux parties. Il s’agit entre autres, de renforcer les moyens et capacités des cadres de l’administration locale et régionale dans les zones de retour de réfugiés, réaffirmer la priorité du Gouvernement de RCA quant au retour des réfugiés et relayer efficacement cette priorité au niveau local, et mettre en place un cadre de coordination pour mener les activités de cohésion sociale transfrontalière.

Selon les statistiques au 30 septembre 2016, 467,960 centrafricains sont réfugiés dans les pays limitrophes, et le Cameroun en abrite le plus grand nombre, soit 275,835 réfugiés.

Copyright CNC.

Centrafrique: Francis BOZIZE sur les traces de son père François BOZIZE.

Centrafrique: Francis BOZIZE sur les traces de son père François BOZIZE.

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Bangui, le 7 Novembre 2016. 08:33′.

Par: Gisèle MOLOMA.

Si l’histoire ne se répète pas, en Centrafrique, l’histoire se répète. Dixit Jean Francis BOZIZE. Chaque jour que Dieu nous donne, les choses se compliquent au président Faustin Archange TOUADÉRA depuis qu’il est arrivé au pouvoir en mars dernier. Du mouvement spectaculaire des Séléka en province jusqu’aux menaces du groupe Anti-Balaka de reprendre les armes, le régime du mathématicien de Boye-Rabe Faustin Archange TOUADÉRA alias la Tortue vacille dangereusement comme la lumière d’une bougie exposée au vent. Pour cause, le dernier séjour de Bossangoa et à Sido de Francis BOZIZE suivi de la disparition d’une centaine des soldats FACA acquis à sa cause. Vont-ils revenir en libération un 15 ?

C’est ce qu’ils font croire à ceux qui le veulent croire. Si nous cesserons de dire que pour faire de la politique il faut avoir au préalable de l’épaisseur et qu’une maxime affirme « ne déplacez pas une montagne pour quelqu’un qui ne bougerait pas une pierre pour vous », le temps est venu pour y croire fortement. Par son amateurisme et ses lenteurs criardes, le président Faustin Archange TOUADÉRA démontre une fois de plus qu’il n’a pas cet épaisseur, cette gabarie, pour dérouler et au peuple centrafricaine une pierre pour construire sa nation et à la Communauté internationale qui cherche à déplacer la montagne de Gbazabangui pour lui frayer un chemin.

Selon nos informations, le président TOUADERA a reconnu son impopularité et son incompétence à présider la destinée d’une Nation comme la Centrafrique. « A l’œuvre on connait l’ouvrier », en peu de temps, tout le monde s’accorde à dire que le président TOUADERA n’est pas l’ouvrier qu’il faut pour le chantier centrafricain en ruine. Désormais isolé et son pouvoir vacillé comme la lumière d’une bougie placée à ciel ouvert dans le désert, le président TOUADERA risquerait de plier ses valises pour sauver sa peau. Il crie au complot visant sa personne et ordonne des arrestations au sein des FACA anti-balaka .Ce qui a entrainé la désertion de certains officiers dont Eugène Ngaïkossé le boucher de Paoua et une dizaine des soldats FACA.

Selon nos informations obtenues d’une source concordante, le fils ainé de François BOZIZE, ancien président et patron de Faustin Archange TOUADERA, Jean Francis BOZIZE qui a rendu visite aux anti-balaka dans le village natale de son papi, Bossangoa, en a profité pour échanger, à Sido-Tchad, avec une délégation des soldats libérateurs devenus des officiers dans la séléka conduite par  l’ex-mercenaire tchadien, naturalisé centrafricain Mahamat Al Khatim. Un nouvel Accord dit « Accord de kabo » leur permettant de mettre en commun et en route leurs troupes sur Bangui pour la reconquête du pouvoir, aurait été signé dans la foulé. C’est dans ce sens qu’une centaine des soldats FACA anti-balaka ont quitté Bangui la semaine dernière pour rejoindre le camp d’entrainement des miliciens Anti-balaka à 10 km Bossangoa sur axe Paoua. Les manœuvres militaires de cette formation font penser à certains habitants de Bossangoa à une attaque imminente sur la ville le vendredi dernier.

D’après une source indépendante contactée par CNC depuis la ville de Bossangoa dans la Préfecture de l’Ouham, le nombre des miliciens en formation commando dans cette ville pourrait atteindre facilement 1.500 hommes civils et soldats confondus. Des enfants et des femmes auraient même été recrutés et formés aux techniques de combats et de renseignement.

Du côté de la Présidence et du Gouvernement, face à la montée des informations inquiétantes, tout le monde est aux aguets si bien que chacun prépare le sauve-qui-peut à sa manière. Quant à la population, on se croise les bras et prier le seul Dieu divin et Protecteur.

Arrivé en Centrafrique et arrêté 48h plu tard par la Minusca avant d’être libéré par le Ministre de la Justice sur instruction du Chef de l’Etat, le fils aîné de l’ancien président François BOZIZÉ, le Colonel Jean Francis BOZIZÉ aurait coupé toutes ses relations amicales et parentales avec le président TOUADÉRA qu’il le qualifie de traitre ces derniers temps. L’homme aurait sorti toutes les armes qu’il a pu cacher depuis des années pour équiper ses propres milices qui assurent sa sécurité avec. Sur les traces de son père, le colonel Jean Francis BOZIZÉ est à nouveau en rébellion contre le pouvoir de son ancien Premier Ministre. Comme son père, c’est à Sido-Tchad, une ville frontalière avec la ville de Sido en Centrafrique dans le Nord qu’il y séjourne pour ficeler son action.  Va t-il réussir ses ambitions? Seul l’avenir nous le dira.

Copyright CNC.

 

Centrafrique: MINES ET TRANSPORTS, LES DEUX PLANCHES DE SALUT DE TOUADÉRA

Centrafrique: MINES ET TRANSPORTS, LES DEUX PLANCHES DE SALUT DE TOUADÉRA

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Paris, le 2 novembre 2016

Source: Lettre du Continent N° 740 du 2 Novembre 2016

Malgré la sinistrose ambiante, les opérateurs privés de ces deux secteurs ne se désemplissent pas à Bangui. Décryptage.

A l’instar de l’ancien président François Bozizé dont il fut le premier ministre de 2008 à 2013, Faustin-Archange Touadéra, dit “FAT”, privilégie le secteur des mines comme rare source de revenus pour l’Etat centrafricain

Intérêts sud-africains.

Le chef de l’Etat élu en mars a d’ailleurs placé Léopold Mboli-Fatrane, un des amis et homme de confiance de son prédécesseur, à la tête de ce ministère stratégique. Ce statisticien conduit systématiquement les délégations principalement chinoises,  qu’il reçoit au palais de la Renaissance. Le 24 octobre, ce fut le cas du ministre sud-africain délégué aux mines, Godefroy Olifan, qui a signé, au terme de son séjour, un accord de coopération bilatérale. Sous la présidence Bozizé, les intérêts sud-africains étaient déjà privilégiés à l’instar de la compagnie Dig Oil. Celle-ci avait obtenu plusieurs permis pétroliers dans le sud-ouest du pays. Elle opère notamment sur le bloc C aux côtés des igérians de Sapetro (South Atlantic Petroleum). Les entreprises chinoises comme PTI-IAS et PTI-AL, deux filiales du groupe public chinois Poly Technologies, ou encore la société HydroChina Huadong Engineering, pour l’énergie hydroélectrique, sont également très présentes actuellement dans le secteur pétrolier.

Transports et logements.

Autres visiteurs du palais de la Renaissance, les agents de concessionnaires de marques de poids lourds ou de bus de transports urbains. Ces derniers sont pour la plupart coachés par l’homme d’affaires Emile Gros Raymond Nakombo, Candidat malheureux à la présidentielle de mars et parachuté, par le chef de l’Etat centrafricain, président de la délégation spéciale de la ville de Bangui en remplacement d’Hyacinthe Wodobodé. C’est le cas du groupe italien Iveco qui semble bien placé pour rafler le marché du transport public dans Bangui.

Le cabinet du ministre du cadastre, Gaby Francky Leffa, ne désemplit pas non plus d’hommes d’affaires, sénégalais pour la plupart, depuis plusieurs mois. Un intérêt que justifient les besoins du pays en logements sociaux, malgré la faiblesse du pouvoir d’achat des fonctionnaires ou les perspectives d’exploitation d’or et de diamant. Les investissements dans le secteur diamantaire centrafricain sont encouragés par l’accord de juin 2015 ayant permis la levée de l’embargo sur l’exportation de gemmese.

Sources : Lettre du Continent N° 740 du 2 Novembre 2016

Centrafrique: DECLARATION DU PRESIDENT DU PARTI DE l’UNITE ET DE LA RECONSTRUCTION (PUR) SUITE A LA CONCERTATION DES FORCES VIVES DE LA NATION DU 29 OCTORBRE 2016

DECLARATION DU PRESIDENT DU PARTI DE l’UNITE ET DE LA RECONSTRUCTION (PUR) SUITE A LA CONCERTATION DES FORCES VIVES DE LA NATION DU 29 OCTORBRE 2016

 

Eddy Sympho de PUR

PARTI DE L’UNITE ET DE LA RECONSTRUCTION « P.U.R »

UNITE -TRANSPARENCE – TRAVAIL

BP : 1526 BANGUI (RCA)

TEL: +236 726 086 61 – +236 751 249 36

Email:pur.rca14@gmail.com  – Web site: www.pur-rca.org

        Présidence

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 Secrétariat Général

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N° 004/PUR/PR/SG.16

 DECLARATION DU PRESIDENT DU PARTI DE l’UNITE ET DE LA RECONSTRUCTION (PUR) SUITE A LA CONCERTATION DES FORCES VIVES DE LA NATION DU 29 OCTORBRE 2016

Le vendredi 29 octobre 2016, les forces vives de la nation, sur initiative du président de la République, se sont réunies au palais de la renaissance pour discuter de la dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.

Au cours de cette rencontre républicaine, le chef de l’Etat a relancé l’idée de l’union sacrée. Une rencontre entre les forces vives de la nation s’imposait depuis lors où les violences ont repris et ont pris une proportion inquiétante tant à Bangui que dans plusieurs villes de l’arrière-pays.

Ces violences que le PUR dénonce avec énergie, ont malheureusement fait plusieurs morts, de nombreux blessés et contraint de milliers de Centrafricains à reprendre le chemin de l’exil ou à trouver refuge dans des camps de fortunes.

Le Parti de L’Unité et de la Reconstruction tient à présenter ses vives condoléances aux familles éprouvées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Le Parti de l’Unité et de la Reconstruction (PUR) salue l‘initiative de la concertation des forces vives de la nation, prise par le chef de l’Etat. Aussi, le parti se félicite de la relance de l’idée de l’union sacrée qui s’impose à la RCA qui sort de la plus grave crise politique qu’elle n’ait jamais connue.

Toutefois, le PUR regrette que le président de la République n’ait pas profité de cette occasion pour rassurer l’opinion sur ses stratégies objectives pouvant garantir la sécurité de la population et l’intégralité du territoire de la République telle que lui exige la constitution du 30 mars 2016 sur laquelle il a prêté serment.

Face à la stratégie de défiance et du pourrissement qu’imposent ces derniers temps certains groupes armés et devant l’exigence de l’union sacrée qu’exige la détérioration de la situation, le PUR tient à faire les mises au point suivantes :

Le parti exige des autorités actuelles, la formalisation de l’union sacrée afin que les forces qui s’y engagent, apportent en connaissance de cause leur contribution dans le cadre de cet engagement patriotique et républicain.

Dans le cadre de cet élan républicain et face à l’échec patent du gouvernement actuel sur la question sécuritaire qui, pourtant figurait au premier plan de la politique générale présentée par le Premier Ministre Simplice Mathieu Sarandji devant la représentation nationale en juin 2016, le Parti de l’Unité et de la Reconstruction appelle à la démission dans un bref délai du Premier Ministre nommé par violation de la constitution. Cette démission s’explique aussi par un déficit de résultats. Elle permettra au président de la République de mettre en place un gouvernement d’union sacrée, suite logique du consensus qui découlerait du pacte républicain souhaité par le chef de l’Etat et appuyé par les forces vives de la Nation.

Le gouvernement d’union sacrée aura pour tâche essentielle de consolider le rassemblement républicain, indispensable pour la réconciliation véritable dont a besoin la République. En plus, cette équipe gouvernementale aura à créer un bloc compact pour dissuader toute velléité guerrière et préparer le pays à amorcer le DDRR voire la phase du développement.

Le PUR exige de l’exécutif l’implication méthodique de l’Assemble Nationale et la mise en œuvre des propositions énoncées par le parlement lors de sa session extraordinaire sur les questions sécuritaires. Il est souhaitable que le parlement soit impliqué durant toutes les étapes de négociations avec les groupes armés.

Le PUR appelle les groupes armés à s’inscrire dans cette logique du dialogue, voie indiquée pour poser leurs revendications.

Le PUR appelle les militants et militantes, les sympathisants et sympathisantes du Parti de l’Unité et de la Reconstruction et le peuple Centrafricain en général à soutenir l’idée de l’union sacrée qui s’impose à notre pays.

 Le PUR propose la création d’une brigade conjointe casques bleus-forces intérieures et les quelques 300 soldats de la Sangaris, mis à la disposition de l’Etat centrafricain après la fin de l’opération militaire française dans le pays.

Le PUR appelle la communauté internationale à continuer d’accompagner la RCA à travers la mise en œuvre de son mandat placé sous chapitre 7 de la charte des Nations-Unies.

L’union sacrée que le Parti de l’Unité et de la Reconstruction (PUR) soutient et défend n’est pas celle qui consacre un certain conformisme mais une union tant horizontale que verticale au cœur de la quelle est placé le peuple. Elle doit impliquer à la fois la partie nationale et internationale.

Le PUR appelle le président de la République à faire de la concertation sincère, un maillon existentiel de son quinquennat, à la rendre permanente et à la privilégier chaque fois que les intérêts de la nation l’exigent.

Tous pour l’unité et la reconstruction de notre nation

Fait à Bangui le 03 Novembre 2016

Pour le Parti de l’Unité et de la Reconstruction

Le président

Eddy Symphorien KPAREKOUTI

Ampliation :

La Présidence de la République

L’Assemble National

La Cour Constitutionnelle

La Primature

La Minusca

La Plateforme religieuse

La GTSC

Les Medias

Centrafrique: Droit de réponse du Ministre Jean Serge Bokassa relatif aux articles publiés par CNC

Droit de Réponse de M. Jean Serge Bokassa, Ministre de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, relatif aux articles intitulés « Centrafrique : Un vaste complot visant à déstabiliser le régime de TOUADERA raté fait 12 morts à Bangui » et « Enquête spéciale CNC sur la mort du bébé à la Pédiatrie de Emergency, le Ministre BOKASSA serait à l’origine du trouble constaté ».

BOKASSA 4

Bangui, le 4 novembre 2016. 10:15′.
De: Jean Serge Bokassa

Depuis quelques jours, j’ai le grand regret de constater avec beaucoup d’étonnement, d’amertume et de tristesse au cœur  que je suis à la une du journal en ligne dénommé « Corbeau News de Centrafrique » en abrégé CNC, non pas pour avoir accompli avec courage et loyauté envers la patrie et le peuple centrafricain, de l’est à l’ouest, du sud au nord, mes devoirs de citoyen et mes obligations de ministre en charge de la sécurité publique et de l’administration du territoire, mais pour être cité à tort dans deux (2) articles publiés sur son site et largement partagés. Le premier article dans lequel j’ai été nommément mis en cause, est intitulé « Centrafrique: Un vaste complot visant à déstabiliser le régime de TOUADERA raté fait 12 morts à Bangui ».  Le deuxième article  est simplement libellé « Enquête spéciale CNC sur la mort du bébé à la Pédiatrie de Emergency, le Ministre BOKASSA serait à l’origine du trouble constaté ».

Loin de passer dans la conscience collective pour un ministre de la République, usant de ses prérogatives de puissance publique pour s’en prendre à un professionnel des médias et bâillonner la presse, je me fais l’humble devoir de prendre la parole pour remettre en cause toutes les allégations contenues dans les deux (2) articles  précités, mensongères, diffamatoires et même attentatoires  à mon honneur, ma dignité et à mon image. D’abord, en tant que fils  et citoyen de la République centrafricaine et ensuite, en ma qualité d’autorité publique.

A dire vrai, nul homme quelle que soit son appartenance politique, régionale, ethnique, professionnelle et religieuse ne peut rester insensible à la souffrance et aux malheurs qui frappent son prochain. Cette solidarité naturelle qui doit exister entre des hommes vivant dans une même société et des compatriotes ayant en partage un même territoire, une même culture et une langue nationale « Le Sango », l’est aussi dans la vie des Etats et régit leurs relations et leur coopération.

C’est fort de ces valeurs universelles, immuables et immortelles, que la République centrafricaine, membre de l’organisation des nations unies, confrontée, au lendemain du coup du 23 mars 2013, à l’une des crises sécuritaires les plus difficiles et meurtrières de son histoire, tendant dangereusement vers « un génocide  intercommunautaire » pour reprendre les termes du président François Hollande, avait demandé et obtenu de la France, la patrie des droits de l’homme, son appui près le conseil de sécurité pour le déploiement des forces onusiennes sur notre territoire. L’adoption de  la résolution 2127 du conseil de sécurité, relative au déploiement de la Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique  sous conduite africaine (MISCA) pour une durée de 12 mois, avec l’appui des soldats de l’opération Sangaris, dotés d’un mandat robuste sous le chapitre 7 de la charte de l’Onu, sera non seulement un bel exemple de cette coopération agissante, fructueuse et permanente entre la France et la Rca et entre les pays de la sous –  région et la Rca,  mais surtout un début de solutions à la crise et  contribuera efficacement  à éviter   un tant soit peu que le pays ne pût s’embraser et sombrer dans les horreurs d’une guerre civile.

Par la résolution 2149, le conseil de sécurité  décidera plus tard de la transformation de la MISCA en Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République Centrafricaine (MINUSCA) avec des tâches prioritaires et additionnelles. S’agissant des tâches prioritaires,  il y a la question de la protection des populations civiles, l’appui à la mise en œuvre de la transition, y compris action en faveur de 1’extension de l’autorité de l’Etat et du maintien de 1’intégrité territoriale, la  facilitation de l’acheminement immédiat, en toute sécurité et sans entrave, de toute l’aide humanitaire, la protection du personnel et des biens des Nations Unies Promotion et protection des droits de l’homme, l’ action en faveur de la justice nationale et internationale et de l’état de droit, le désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement. Quant aux tâches additionnelles, elles se résument tout simplement par l’ appui à la réforme du secteur de la sécurité et la procédure d’agrément, notamment en fournissant des conseils stratégiques et en coordonnant l’assistance technique et la formation.

L’exécution de toutes ces différentes tâches par les soldats de l’opération Sangaris et la Minusca, au prix du sacrifice suprême, celui de leurs vies pour en sauver d’autres, et la République Centrafricaine leur en sera à jamais reconnaissante, a permis aux autorités de la transition  de réduire de manière sensible le niveau de l’insécurité tant à Bangui que dans nos provinces, de mobiliser des ressources  matérielles et financières substantielles  de la part de la communauté internationale en faveur de notre pays et  d’organiser in fine des élections démocratiques, libres, inclusives, transparentes et crédibles.

Au lendemain de la brillante élection du Pr Faustin Archange Touadéra à la magistrature suprême de l’Etat, un autre soleil s’est levé avec le retour à l’ordre constitutionnel et la mise en œuvre par le Gouvernement de Mr Simplice Matthieu Sarandji dont je fais humblement partie, de la politique de réconciliation nationale et de cohésion sociale tant promise pendant la campagne. Malheureusement, les liquidateurs de la République, les ennemis du peuple centrafricain et certaines bandes armées qui ont tiré d’importants profits de cette crise sécuritaire ne l’entendent pas de cette oreille et continuent de s’attaquer à des populations civiles, aux femmes, aux enfants, aux biens publics et privés, occasionnant toujours des morts, des larmes, des deuils et des malheurs dans nos villes. C’est donc l’incompréhension de cette politique de mains tendues du président de la République à toutes les bandes armées et ce, d’un commun accord avec la France, l’UE, les Etats – Unis, la Chine et la Minusca, qui explique encore à ce jour des troubles à Kouki, Nana – Bakassa, Nanga – Boguila, Kouango, Ngakobo, Koui, Bocaranga, etc…. Le comble de ces attaques meurtrières sera atteint avec les derniers évènements de Kaga – Bandoro qui seront à l’origine de l’appel de la société civile à la population de Bangui à l’observation d’une journée ville morte, le lundi 24 octobre 2016.

Sitôt informé, en ma qualité de ministre en charge de la sécurité publique, garant de maintien de l’ordre public, de la sécurité, de la protection de la population et de la circulation des biens et des personnes, afin d’éviter que cette manifestation qui se voulait citoyenne et pacifique, selon leurs organisateurs,  ne soit une fois de plus à l’origine de nouveaux troubles, j’ai non seulement refusé d’y donner mon autorisation, mais surtout j’ai pris des dispositions pour que des patrouilles soient effectuées la veille dans toute la ville. Fort malheureusement, ces mesures préventives n’ont pas eu raison de la détermination de la population à exprimer sa colère. Je regrette aujourd’hui que, lors des opérations de maintien de l’ordre et de démantèlement des barricades, conjointement menées par les forces onusiennes et les forces de défense et de sécurité intérieure, il y ait eu des actes d’agressions suivis de pertes en vies humaines et plusieurs blessés. C’est donc tout naturellement, pour faire toute la lumière sur cette affaire ayant entraîné morts d’hommes et coups et blessures, situer les responsabilités des uns et des autres et en poursuivre les auteurs devant la justice pour qu’ils répondent de leurs forfaits, que j’ai immédiatement ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire dont les conclusions ne sauraient tarder à être connues.

En quoi, ai – je alors été le concepteur d’un vaste complot visant à déstabiliser le régime de TOUADERA  raté ayant fait 12 morts ? Ai – je pris part une seule fois à une réunion de concertations préalable à l’organisation de cette manifestation ? Où et quand m’a –t – on formellement identifié aux côtés des géniteurs ou des responsables  de cette opération baptisée « journée ville morte » ? Par contre, ne m’a-t-on pas aperçu  ensemble avec les éléments de patrouilles et les forces onusiennes dans la rue pour appeler au calme et à la retenue et procéder au démantèlement des barricades érigées ça et là dans le but d’enfreindre à la liberté d’aller et venir ?

Une fois de plus, je déments avec force toutes ces affirmations gratuites qui sont tout simplement l’expression de mes détracteurs, des liquidateurs de la République, des ennemis du peuple centrafricain, des partisans de la haine intercommunautaire et de la division, et tout en profitant de cette occasion pour appeler tous mes compatriotes à plus de retenue et de sagesse, je mets quiconque en défi de m’en rapporter des éléments irréfragables de preuve contraire, et adresse, au nom du Gouvernement, aux familles des disparus toutes mes condoléances les plus attristées. N’en déplaise aux partisans de l’instrumentalisation de cette crise à un fonds de commerce, citoyen centrafricain, je le suis, le demeure et serai toujours à l’écoute des cris de détresse de mon peuple, et ministre  en charge de la sécurité publique et de l’administration du territoire, je me bats tous les jours et continuerai de me battre en  étroite et permanente collaboration avec tous les partenaires au développement et la Minusca dont l’appui multiple et multiforme au Gouvernement ne saurait être négligé, pour la réhabilitation de toutes les forces de défense et de sécurité, la protection des populations civiles et le retour d’une paix durable dans notre pays.

S’agissant du deuxième article intitulé « Enquête spéciale CNC sur la mort du bébé à la Pédiatrie de Emergency, le Ministre BOKASSA serait à l’origine du trouble constaté », en  toute responsabilité et en mon âme et conscience, je déments une fois de plus avec force et de manière vive et formelle tous les propos à caractèrere mensonger, ddélateur, calomniateur, diffamatoire et attentatoire à mon honneur, ma dignité et à mon image, qui y ont été mentionnés à mon égard. Ils sont tout simplement l’œuvre de mes détracteurs et des partisans de la haine qui  ne veulent que pêcher en eaux troubles et manipuler les âmes sensibles dans le contexte de crise sécuritaire actuelle que connait la République.

En effet, pour être clair et précis, je déclare solennellement n’avoir pas de liens directs ou indirects de relations familiales avec le père du bébé dont le décès serait à l’origine de cette affaire, ni de relations d’alliance, et ni de contacts en termes d’amis, de connaissances et de familiarité passagère. Par conséquent, je remets catégoriquement en cause cette fameuse rencontre, entre moi et le père, à partir de laquelle tout aurait été mis œuvre pour la suite de l’affaire.

Cependant, informé de ce qui s’est passé au sein du Complexe Pédiatrique de l’Ong Emergency, le trouble à la tranquillité des enfants malades, les actes de molestage du personnel et du médecin pédiatre, son arrestation et la confiscation de son téléphone portable et de son argent par les éléments de la police relevant de la brigade criminelle, je n’ai pas hésité un seul instant à frapper du poing sur la table et à ordonner l’ouverture d’une enquête judiciaire pour la manifestation de la vérité dans cette affaire. Seules les conclusions de cette enquête situeront les responsabilités des uns et des autres et déclencheront la procédure judiciaire à l’encontre des coupables de ces forfaits et de leurs complices afin qu’ils puissent répondre de leurs faits et gestes devant la justice.

Pour finir, je présente une fois de plus toutes mes condoléances à la famille éprouvée du bébé et saisis cette occasion qui m’est offerte, au nom du gouvernement, pour appeler la Mission de l’Ong Emergency au calme et à la reprise de ses activités dans tous les centres périphériques.

Jean Serge Bokassa

Centrafrique: Quand un Président élu délivre un permis pour tuer son peuple.

Centrafrique: Quand un Président élu délivre un permis pour tuer son peuple.

SELEMBI DOUDOU

Bangui, le 1 novembre 2016. 12:55′.
Par: Doudou Sélimbi.

La Centrafrique a connu une spirale de violence avec un relent génocidaire chronique. Dépassé par le cours des événements, le gouvernement de l’époque a fait appel à la communauté internationale. La France a négocié et obtenu des résolutions du conseil de sécurité de l’ONU. Les forces “Sangaris” diligentées par la France furent accueillies et applaudies en libérateurs.

Les résolutions 2127, 2134 et 2149 du conseil de sécurité de l’ONU se sont succédés mais avec le meurtre de deux soldats français, l’opération salvatrice a changé de stratégies et de méthodes et depuis ce jour commença le chemin de croix des centrafricains. Des élections présidentielles et législatives ont été organisées dans des conditions sécuritaires précaires mais appréciées de tous. Le pays a connu un retour à l’ordre constitutionnel avec l’installation des institutions républicaines mais pourquoi depuis plus de six mois les centrafricains ne cessent d’enterrer des morts ? Lors de son investiture, le President de la rupture avait prêté serment sur la constitution et s’est engagé pour garantir la sécurité des centrafricains mais que s’est-il passé entre temp ? Pourquoi délivre t-il un permis à la Minusca pour tuer le peuple qui l’a élu ? Peut-on lui opposer la violation du serment et par voie de conséquence la violation des dispositions constitutionnelles ?

Le President de la République et son gouvernement multiplient en vain des voyages diplomatiques et prétendent mener des actions en faveur de la paix mais des meurtres, assassinats, prise d’otages, des actes de violence sur de paisibles citoyens galopent à grande échelle. Comment expliquer ce désastre ? La politique et la méthode des nouvelles autorités sont désuètes ? Le choix des collaborateurs et l’approche stratégique ne sont pas rationnels ? Nous estimons qu’après sept mois de gouvernance, les nouvelles autorités doivent faire un aveu d’échec et de changer de cap. Le pouvoir confié par le peuple est une drogue qui monte très vite à la tête alors que ce dernier ne vous demande seulement de l’exercer dans son intérêt.

A force de s’entêter dans cette voie en cul-de-sac, on finit d’accuser l’autre comme source de son malheur. Les nouvelles autorités ont d’abord commencer à mettre en cause la Minusca, puis les partis politiques et in fine la société civile. Le pouvoir centrafricain a délivré lui-même un permis de tuer son peuple en s’abstenant de créer les conditions nécessaires pour sécuriser la population et relancer l’économie. Le manque d’initiatives des autorités a assez duré. Le laxisme chronique et l’attentisme de nos autorités ont poussé la société civile désespérée de prendre ses responsabilités. Ainsi, pourquoi envisager des poursuites contre le coordinateur de la société civile alors que les vrais fossoyeurs de la république sont en liberté ? Le parquet général parle toujours d’ouverture d’enquête, à ce jour combien d’enquêtes ouvertes ont été élucidées ? Quelles ont été les sanctions prononcées ? La récréation a seulement trop duré et quand le peuple veut prendre ses responsabilités, on parle à tort de manipulations, de tentative de coup d’Etat, d atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat…que comprenez-vous dans ce scénario où l’Etat évoque sa propre turpitude : le pouvoir accuse la société civile d’être manipulé par les hommes politiques alors que ces derniers sont reçus à la présidence pour chercher collectivement les issues de sortie de crise ? Qui se moque de qui ? Hypocrisie ou insultes politiques ?

Un gouvernement qui autorise une force étrangère de tirer sur son peuple n’est pas digne et légitime. Quand la barbarie de la Minusca avec la complicité tacite du pouvoir central atteint son paroxysme, la population abandonnée à elle même doit réagir et toutes les stratégies de défense deviennent une obligation et un droit. Dans la situation actuelle de la Centrafrique, la présence de la Minusca est essentielle et vitale en dépit de sa passivité. La société civile a commis l’erreur de demander le départ de la Minusca, chose impossible. Par contre, elle peut récuser un contingent ou demander à la Minusca d’ajuster sa politique aux termes des résolutions du conseil de sécurité de l’ONU. Selon les termes des résolutions, la Minusca est une force d’accompagnement et d’appui, il appartient à l’Etat de prendre des initiatives, de créer des conditions de paix et cette force ne fait que les appuyer. Visiblement, le pouvoir peine à rétablir la paix à travers le territoire. Des crimes et massacres perdurent. A ce rythme, le President de la république demande qu’on lui laisse encore du temps, mais à la fin de la mandature, le dénombrement de la population centrafricaine affichera un chiffre inférieur à la dérivée d’une fonction constante. S’agissant de la réussite de l’opération “ville morte” lancée par la société civile, que reste y-il de la désillusion du gouvernement qui avait appelé au boycott ? Dans des sociétés civilisées et évoluées, le gouvernement devrait rendre sa démission au Président de la République. Le gouvernement devrait se poser la question de savoir pourquoi le peuple a adhéré massivement aux causes de la société civile ? Le gouvernement doit tirer les leçons de ces événements et prendre ses responsabilités. Enfin, le parlement a brisé son mutisme et s’est réveillé de son long sommeil.

Par la voix de son President, le parlement condamne et convoque à nouveau les ministres en charge de la sécurité. Cette énième convocation servira à quoi ? Pourquoi ne pas envisager une motion de censure contre le gouvernement ? Mais attention, ne le dites à personne. Si on vous demande, ne dites pas que c’est moi.

Paris le 29 octobre 2016.

Bernard SELEMBY DOUDOU
Juriste, Administrateur des Elections
Tel : 0666830062.

Centrafrique: Une usine de glacerie vient de rejoindre le mythe de fin d’année.

Centrafrique: Une usine de glacerie vient de rejoindre le mythe de fin d’année.

IMAGE EN FEU

Bangui, le 2 novembre 2016. 20:33′.

Par: Gisèle MOLOMA.

Une usine de glacerie implantée dans plein centre-ville derrière la pâtisserie le Capitole et la nouvelle messagerie de Bangui a pris feu vers la fin de l’après-midi. Pour quelle raison? Pour l’heure, personne n’est en mesure de préciser la raison exacte de ce sinistre. Mais l’hypothèse d’un court-circuit serait à l’origine de la transformation en cendre de cette usine de glacerie.

Pour la quasi-totalité des centrafricains, un incendie de telle ampleur produit à la fin de l’année est interprété comme un sacrifice d’un des biens des initiés à leurs maitres pourvoyeurs afin d’en avoir plus l’année suivante.

Cette grosse fumée sur cette usine de glacerie visible à plus de 5 km rappelle aux banguissois celles apparues sur une boulangerie et le marché central de la capitale ayant ravagé les 2/3 des boutiques et réserves des commerçants du marché il n’y’a pas longtemps.

Rappelant que cette usine de glacerie est tenue par les libanais, tout comme la majorité des grands commerces du centre-ville. Le feu a été circonscrit et les dégâts collatéraux limités grâce aux efforts des pompiers onusiens de la MINUSCA et au renfort des pompiers de l’ASECNA.

Copyright CNC pour la section Alerte Infos.

CAPITOLE

 

Centrafrique: Les députés Anti-Balaka, un sujet de discorde entre la Communauté Internationale et le pouvoir de Bangui.

Centrafrique: Les députés Anti-Balaka, un sujet de discorde entre la Communauté Internationale et le pouvoir de Bangui.

IMAGE ROMBO

Bangui, le 2 novembre 2016. 14:25′.

Par: Gisèle MOLOMA.

Si la Communauté Internationale est accusée régulièrement par le pouvoir en place à Bangui d’être laxiste vis à vis de l’ex-coalition de la Séléka, le régime de mathématicien de boye-rabe Faustin Archange TOUADÉRA alias la tortue n’a pas fait, non plus, des efforts pour autant de répondre à certaines exigences ou orientations de cette Communauté Internationale qui n’a pas cessé d’être à nos côtés notamment celle de « l’impunité zéro », le vrai chemin qui mènera la Centrafrique vers une véritable paix et réconciliation durable. Le dernier cas de figure, est celui de  sanction des criminels de guerre Anti-balaka et assimilés devenus depuis 6 mois députés à l’Assemblée nationale. Cette affaire constitue une épée de Damoclès sur le pouvoir de TOUADERA au moment les anti-balaka se regroupent pour non pas chasser la Séléka du pouvoir mais plutôt le président TOUADERA. Le président TOUADÉRA et son gouvernement continueront à jouer au ping-pong sur ce sujet,? Que va-t-il se passer dans les jours, mois ou années à venir? Rien de merveille ne se pointe  à l’horizon d’ici à 2021.

En Centrafrique, d’après le mythe endoctriné et ancré dans la tête des centrafricains, corroborant ainsi à l’analphabétisme avancé dans le pays qui constitue l’une des sources principale d’insécurité et de la division, arrêter un anti-balaka, et à plus forte raison un chef ou Comezone des Aniti-balaka, c’est arrêter un le fils de dieu et cela mettra le pays à feu et à sang. C’est pour cette raison que tous les anti-balaka qui ont été jugés récemment sont tous remis en liberté. Pour les nouvelles autorités du pays issues du Knk parti de l’ancien président BOZIZE et donc proches de la milice anti-balaka créée par ce parti politique,” les anti-Balaka sont des patriotes centrafricains et les Séléka sont par contre des étrangers, mercenaires et envahisseurs auteurs de tout le malheur de ce peuple”.

C’est dans ce sens que ces autorités tentent depuis leur prise de fonction de faire avaler ces pilules idiomatiques à la Communauté international par des actions de roublardises et le maniement des langues. Ainsi, par la voix du Ministre des Affaires étrangères Charles Armel DOUBANE, depuis Paris et sur Rfi le 28 octobre dernier, demande à la MINUSCA d’arrêter toutes les personnes sous mandat d’arrêt international. « Pour que centimètre après centimètre, nous reconquérons l’espace national centrafricain et que l’autorité s’établisse. Et pour que l’autorité s’établisse sur ces zones-là, nous avons besoin de l’accompagnement et de l’appui de la communauté internationale pour le faire », a dit le ministre centrafricain. C’est comme si ces séléka ne sont pas sur leur territoire tout en oubliant en sus qu’il avait fait reconnaitre à l’ONU leur éphémère régime.

Mais quelles sont ces personnes ?

D’après nos informations, le Gouvernement que dirige Simplice Mathieu SARANDJI n’a émis à ce jour aucun mandat d’arrêt international et à plus forte raison y remettre à la MINUSCA. C’est ce jeu de ping-pong entre le Gouvernement et la MINUSCA qui a poussé les élus de la nation à interpeller le Ministre de la Justice mais les derniers évènements ont bouleversé le chronogramme.

Par contre, la Communauté internationale, à travers la MINUSCA avait exécuté des mandats d’arrêt émis au temps de la transition en arrêtant le fils ainé de François BOZIZE le co-fondateur de la milice anti-balaka Francis BOZIZE et remis à la justice centrafricaine. Qu’est-ce que le gouvernement a fait de ce dossier ? A-t-il été jugé pour  être en libéré?

En plus, cette même Communauté internationale, par le biais du Comité de Sanction des Nations-Unies, avait demandé la levée des immunités parlementaires de tous les criminels anti-balaka et assimilés devenus députés et le non-paiement de leurs indemnités. Le Gouvernement a-t-il déjà saisi le Bureau de l’Assemblée nationale ? Plus grave encore, ces députés criminels et assimilés continuent de percevoir leurs indemnités parlementaires en dépit de cette interdiction onusienne en espèce sonnante et trébuchante dans l’esprit de ne pas laisser de trace. comme les trafiquants des drogues

Selon nos informations, l’un de ces anti-balaka député Alfred YEKATOMBE allias Rambo, ne siège plus sur sa chaise à l’Assemblée nationale et s’apprête à se reconvertir en berger et coupeur de route. Mais ce qui l’aurait empêché, le mode de paiement « en espèce » de ses indemnités. Pour pallier à cela, il multiplie les pressions sur le président de l’Assemblée nationale aux fins de l’inverser en mode de paiement par “virement bancaire”.

Si aujourd’hui le Gouvernement sollicite l’appui ferme des forces de la MINUSCA dans l’exécution des mandats d’arrêt qui n’existent pas d’ailleurs afin d’arrêter les chefs Séléka qui pavanent en province, il doit commencer par mettre en mouvement les gendarmes et policiers formés par cette même MINUSCA pour arrêter les chefs de la milice Anti-balaka qui jouissent d’une totale protection de la Haute hiérarchie jusqu’à ce jour dans Bangui en tenant des réunions et congrès dans des hôtels de luxe sous la barbe et le nez de tous.

Ces autorités doivent toujours se souvenir de cette parole biblique écrite dans  l’Evangile de LUC, 6,41 : « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil à toi ». 

Mise en place il y’a environ six mois, la nouvelle Assemblée nationale de l’ère TOUADERA regorge tout en mal et en bien pour le pays. Elle est composée de quelques 140 députés dont près de la moitié sont des Indépendants et plus de 10 proches des Anti-Balaka. Quelques-uns de ces derniers devraient être entendus par la Cour Pénale Internationale (CPI). Jusqu’à quand continueront-ils de bénéficier de la protection des nouvelles autorités actuelles du pays?

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Maroc COP22 : 98% du village Bab Ighli est livré pour accueillir la conférence internationale sur les changements climatiques.

Maroc COP22 : 98% du village Bab Ighli est livré pour accueillir la conférence internationale sur les changements climatiques

Bangui 02 novembre 2016, CNC
Par Eric NGABA

A quelques jours de la tenue de la COP22, le village Bab Ighli est prêt à recevoir les 20 000 délégués attendus pour la 22e Conférence des Parties (COP22) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Ce village s’apprête à abriter, du 7 au 18 novembre prochains à Marrakech, la COP22 où 196 pays seront représentés pour cet évènement d’envergure mondiale.

En moins de 6 mois, l’aménagement du site, qui s’étend sur près de 300 000 m², a été réalisé. Aujourd’hui, 98 % du site est livré et les pré-réceptions sont en cours de finalisation. 55 tentes, montées en moins de 3 mois, constituent le village qui comprend deux zones distinctes.

Dans la Zone Bleue, administrée par l’ONU, l’axe majeur de circulation piétonne, d’où sont distribués de part et d’autre les différents lieux de réunion et de négociation, est couvert par une canopée de 700 mètres de long et 26 mètres de large. Des jardins longent le parcours. À mi-chemin, deux restaurants forment un lieu de rencontre convivial, un forum de discussions et  d’échanges.

Les aménagements intérieurs de la Zone Bleue ont été faits dans le strict respect du protocole onusien. Les deux grandes salles plénières, dont l’une abrite d’une porte monumentale rappelant l’architecture traditionnelle marocaine, symbolisent l’accueil des participants dans le cadre de rencontres internationales et multiculturelles.

La Zone Verte, d’une superficie de plus de 30 000m², accueillera les espaces Innovations et Société civile. Les  représentants de diverses entreprises marocaines et du monde entier seront présents aux côtés de grandes institutions marocaines, d’ONG et d’autres organisations de la société civile.

Les stands des exposants sont en cours de montage dans les deux tentes qui leur sont dédiés. Les derniers travaux consistent à finaliser les derniers détails d’aménagements extérieurs. Les salles de réunion et notamment les plénières sont en état de fonctionnement.

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Salle cop 22

 

 

Centrafrique : Les Députés proches du Président TOUADÉRA exigent la démission de MECKASSOUA.

Centrafrique : Les Députés proches du Président TOUADÉRA exigent la démission de MECKASSOUA.

 MECKASSOUA 2

Bangui, le 1 novembre 2016. 12 : 25’.

Par: Gisèle MOLOMA.

Tandis que la séléka passe en cendre des villages et endeuille des familles dans l’arrière-pays, à Bangui c’est le combat d’intérêt et de repartage des cadeaux qui se poursuit. Le cadeau, l’objet de convoitise, le perchoir de l’Assemblée nationale occupé il y’a de cela 5 mois par l’honorable du 3ème Arrondissement de Bangui. Après le complot visant à déstabiliser le pouvoir de Faustin Archange TOUADERA, c’est au tour désormais de ses députés de  déstabiliser le pouvoir de l’honorable président de l’Assemblée nationale Karim MECKASSOUA. Telle est l’image du climat délétère que l’on observe ces derniers jours dans l’hémicycle de ladite Institution.

La scène s’est déroulée le mercredi 26 Octobre dernier vers l’après-midi ou plusieurs dizaines des députés, acquis aux causes du président Faustin Archange TOUADÉRA considérés être de sa majorité, s’étaient réunis à l’Assemblée nationale afin de trouver une solution, selon propre terme, à la crise qui secoue fortement le pays ces derniers jours. Contre toute attente, cette concertation qui devrait permettre aux uns et aux autres d’harmoniser et de peaufiner leurs éléments de langages en vue de les présenter aux Ministres interpellés, s’est très vite tournée à une séance de règlement de comptes politiques et tribaux entre les communautés parlementaires.

Ces députés qui se disent de la majorité présidentielle de l’Union sacrée et très remontés contre l’attitude des Séléka en province, se sont finalement entendus pour accuser leurs collègues de la confession musulmane d’être de connivence avec les Séléka. Pour eux, l’architecte constitutionnel principal et le meneur de jeu en coulisse derrière cette nébuleuse Séléka serait le président de l’Assemblée Nationale Abdoul Karim MECKASSOUA. Selon eux, ce dernier voudrait à tout prix voir son ex-ami TOUADÉRA quitter le pouvoir pour qu’il le remplace à la tête de la Centrafrique, même provisoirement. Pour conclure, ils s’étaient tous tombés d’accord pour demander ouvertement la démission du président actuel de l’Assemblée nationale l’honorable Abdoul Karim MECKASSOUA.

Une lettre avait été envoyée au président Faustin Archange TOUADERA et au président de l’Assemblée nationale Meckassoua en ce sens dans la foulée pour ouvrir la crise, mode de fonctionnement normale de la Centrafrique.

Selon certains de ces députés, Abdoul Karim MECKASSOUA est un trompeur et à ce titre n’est pas cohérent en lui-même. Ces députés, pressés d’avoir tout en un temps record, une fois de plus, ne pensent qu’à leurs propres intérêts ou à ceux qui peuvent leur donner de l’argent. Ainsi aux promesses des 140 Pick-Up promises, pour la fin de l’année 2016, aux députés.

Pour l’heure, la tension ne cesse de remonter les méninges des députés dit de l’Union sacrée de Faustin Archange TOUADÉRA et ceux du Chemin de l’Espérance de l’honorable Abdoul Karim MECKASSOUA. Les échanges lors des réunions se transforment en disputes infantiles et infamantes. Entre temps, des multiples affrontements, presque réguliers entre les différentes « Communautés armées » sont devenus monnaie courante en province face à un Chef de l’Etat cloitré à Bangui et entre deux avions, fragilisé et impuissant à trouver une solution temporaire à cette situation inquiétante qui fait de plus en plus des nombreuses victimes centrafricaines d’une part et d’autre part, des députés de la Nation, visiblement impuissants aussi, qui se mettent en ordre dispersé afin de s’accuser mutuellement du soutien aux groupes armés. Au milieu et au bout des canons, une population transhumante.

Il y’a lieu de rappelé à nos lecteurs que le président Faustin Archange TOUADÉRA et son président de l’Assemblée Nationale l’honorable Abdoul Karim MECKASSOUA ne seraient plus en bon terme depuis deux mois. Le premier accuse le dernier d’être un agent de renseignement de la séléka au sein de son pouvoir, tandis que le dernier accuse le premier de brader le pays aux intérêts obscurs en signant des conventions à tour de bras aux investisseurs dans le domaine qui relève de l’Assemblée nationale. Ainsi entre les deux, c’est la guerre froide. Le Président de l’Assemblée Nationale va-t-il céder un jour à la pression de ces députés dit de l’Union sacrée? L’avenir proche nous le dira.

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Centrafrique : Un Militant du MLPC s’enflamme contre l’auteur de la lettre ouverte à son président Martin ZIGUELE

REACTION D’UN MILITANT DU PARTI MLPC SUITE A LA LETTRE ADRESSEE PAR MR NDOLBAYE BEGON BERNARD AU PRESIDENT MARTIN ZIGUELE, PARUE LES 15 ET 20 SEPTEMBRE 2016 DANS LES JOURNAUX MEDIAS ET EXPANSION RESPECTIVEMENT SOUS LES N° 1519 ET 590.

 

Bangui le 01 Novembre 2016, 08:30′

Par: Un producteur indépendant.

NDOLBAYE BEGON Bernard, invisible et inaudible avant et pendant la récente campagne électorale des élections présidentielle et législatives ?

NDOLBAYE BEGON Bernard, tu es un militant fantôme. C’est ce que révèlent les recherches menées dans le répertoire des militants du MLPC (Cellules, Sections, Sous-Fédérations, Fédérations, CPN, et Bureau Politique).

Sache que les militants MLPC savent qui tu es vraiment ; tu fais incontestablement partie des sinistres conspirateurs déjà démasqués et identifiés qui œuvrent diaboliquement pour tenter de fragiliser, voire de détruire ce grand parti, parti de masse, parti d’avant-garde, parti qui ploie tel un roseau mais sans rompre.

Telle de l’eau versée sur les plumes d’un canard, ta lettre n’a pas du tout entamé l’honnêteté et l’intégrité légendaires ni même l’honorabilité de Martin ZIGUELE, de sa famille et des membres du Bureau Politique du MLPC.

Comment peux-tu affirmer qu’un candidat à une élection qui veut gagner puisse lui-même détourner les fonds destinés à sa propre campagne électorale ?

En réalité, ta lettre ouverte a consisté à parler du sexe d’un ange.

Devenir un leader politique charismatique n’est pas une mince affaire, car il faut se revêtir de la sagesse, de l’humilité, de l’endurance et de l’esprit d’unité. Sur ces qualités humaines, personne ne peut sérieusement faire un quelconque procès au Grand Camarade Martin ZIGUELE.

Les accusations similaires aux vôtres avaient été portées contre l’ancien Président Ange Félix PATASSE. Aujourd’hui, c’est le Grand Camarade Martin ZIGUELE qui est dans votre viseur, victime d’une diffamation, d’une calomnie, et d’une haine que rien ne peut expliquer.

Il apparaît clair que tes écrits subversifs proviennent de ceux qui depuis fort longtemps ont un funeste projet d’éviction du Grand Camarade Martin ZIGUELE à la tête du MLPC, afin d’avoir la voie libre pour espérer matérialiser et réaliser leurs ambitions présidentielles. Tu n’es qu’un pantin entre les mains de certains tintins et nains politiques qui croient pouvoir se mesurer au leader charismatique du MLPC, grand homme d’Etat respecté sur la scène nationale et internationale.

Tu es sans doute le seul à ignorer les efforts accomplis courageusement par Martin ZIGUELE pour rassembler les militants MLPC et redynamiser les organes du Parti au lendemain du Putsch du 15 mars 2003.

Tu es sans doute aussi le seul à ignorer l’action diplomatique de Martin ZIGUELE pour donner une visibilité au MLPC sur la scène internationale, avec à la clé l’adhésion du MLPC au mouvement de l’Internationale Socialiste en 2007.

Tout ceci pour rafraichir ta mémoire, NDOLBAYE BEGON Bernard.

Nombreuses sont tes allégations mais elles peuvent se résumer en deux points :

1 – Tribalisme et Régionalisme exagéré ;

2- Gestion Familiale et Patrimoniale des Finances et Matériels du Parti.

I/ SUR TES ACCUSATIONS EN TRIBALISME ET REGIONALISME :

Martin ZIGUELE est très loin d’être tribaliste comme le révèlent quelques éléments exposés ci-après.

Premièrement, comment quelqu’un que tu accuses de tribaliste puisse lors du second tour des dernières élections décider de soutenir le candidat Faustin Archange TOUADERA qui n’est ni de son groupe ethnique ni de sa région comme l’est Anicet Georges DOLOGUELE ?

Deuxièmement, l’autre fait récent qui contredit tes allégations : la nomination de Sylvère Simplice NGARSO n’a absolument rien de tribaliste comme tu l’affirmes dans ta lettre ouverte. Ce camarade a été proposé avec dix autres noms de camarades mais le choix discrétionnaire du Président de la République a été porté sur la personne du camarade Sylvère Simplice NGARSO pour le portefeuille de la Jeunesse et des Sports.

Alors qui est Sylvère Simplice NGARSO ?

Titulaire d’un diplôme d’Ingénieur en Informatique option Réseaux, et disposant d’une expérience professionnelle de quinze ans dans l’administration publique centrafricaine, Sylvère Simplice NGARSO a occupé de nombreux postes de responsabilité dont le dernier fut le Poste de Directeur des Systèmes d’Information cumulativement avec les  fonctions de Directeur National du Projet Sydonia piloté par la Banque Mondiale sous la houlette du Cabinet du Ministre des Finances et du Budget.

Sylvère Simplice NGARSO est également professeur associé d’Informatique à l’Université d’Alma Mater de Bangui, à New Tech Institut et à la Haute Ecole de Gestion de Bangui.

Il a reçu successivement les distinctions honorifiques suivantes :

  • Médaille de la Reconnaissance Centrafricaine
  • Médaille du Mérite Centrafricain ;
  • Médaille d’Officier du Mérite Centrafricain ;
  • Médaille de Commandeur dans l’Ordre du Mérité Centrafricain ;
  • Président du Collectif des Vétérans du Football de la République Centrafricaine

Sur le plan Politique, le Ministre Sylvère Simplice NGARSO est l’un des Cadres du Parti, avec de nombreuses années de militantisme fervent. Il a servi le MLPC à de nombreux postes notamment :

  • Premier Vice-président de la Fédération MLJC de Bangui 1
  • Ancien Secrétaire Général de la sous Fédération de MLJC de l’Afrique de l’Ouest ;
  • Président sous Fédéral MLJC du 3ème Arrondissement.

Tous ces brillants parcours ne valent-ils pas que le Camarade Sylvère Simplice NGARSO soit nommé comme membre du Gouvernement ? «  Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années ».

NDOLBAYE BEGON Bernard, pour ce qui concerne Joseph BALCILIA cadre du Trésor totalisant 38 ans de services révolu sans aucun problème que tes complices et toi voulez à tout prix nuire à sa personnalité, sa vie sans apporter les preuves sur : le montant de fonds détourné, le département concerné, l’organe de contrôle, la nature de faux usage de faux ; je pense que cela démontre à suffisance la haine que toi et tes goujats ont mijoté !

Troisièmement, Martin ZIGUELE n’est pas tribaliste ni régionaliste car en bon homme d’Etat, il a toujours veillé à l’équilibre ethnique et régional dans la composition du Bureau Politique qu’il préside depuis 2007. Personne ne peut mettre cette assertion en doute.

Martin ZIGUELE n’est pas tribaliste si l’on se rappelle la composition de ses quatre gouvernements dits d’Action et de Combat sous la présidence PATASSE. Quand bien même de l’ethnie Tali de Paoua, Martin ZIGUELE n’avait fait aucune place à un Tali dans ses quatre gouvernements successifs.

Pour conclure sur tes accusations en tribalisme et régionalisme, il faut cesser de rechercher à tout va les ethnies des citoyens centrafricains qui sont appelés à servir notre pays. La compétence est la seule chose qu’il faut privilégier. On ne peut pas invoquer le lien familial, ethnique ou régional pour ne pas donner la possibilité à un cadre compétent de servir son pays.

Enfin s’il était tribaliste, lors de la crise au sommet du Parti entre 2004 et 2006, il aurait choisi le camp de son propre parent Ange-Félix Patassé. Au contraire, il a choisi de rester solidaires avec la majorité des militant(e)s du Parti, contre ses propres “parents”.

II/ SUR TES ACCUSATIONS EN GESTION FAMILAILE ET PATRIMONIALE DES FINANCES ET MATERIELS DU PARTI

Tu n’es pas un militant du Parti, NDOLBAYE BEGON Bernard.

Avant 2005, le Parti avait un compte courant au Crédit Mutuel. Avec l’avènement du Leader Charismatique Martin ZIGUELE comme Président de Grand Parti MLPC, sous son impulsion un compte-courant domicilié à la Banque Populaire Maroco Centrafricaine a été ouvert en 2006. La Fédération Europe Amérique Asie Océanie du MLPC a son compte-courant à la Banque Postale à Paris depuis 2006. Les deux comptes-courants fonctionnent jusqu’à ce jour sous double signature.

Pour commencer, je note une contradiction constante dans tes affirmations.

Sur ton accusation en prétendu enrichissement Illicite :

1 – «  En France il n’existe pas un Compte Bancaire ouvert au nom du Parti MLPC » cf. page 4 du journal Expansion.

2 – « Tu dois convoquer d’urgence un congrès pour faire la lumière sur : les matériels et finances du Parti, l’identité du Compte Bancaire en France  …….. », cf. page 8 du Journal Expansion.

NDOLBAYE BEGON Bernard, militant fantôme et j’ajouterai poltron, qui porte des accusations en requérant l’anonymat, sache qu’en bon militant MLPC que je suis, je ne descendrai point te rejoindre dans ton caniveau puant.

Sur tes autres accusations fallacieuses, tu n’es qu’un parfait affabulateur parce que tu inventes des choses que tu tentes de faire croire à des gens sans pour autant y apporter des éléments de preuve. C’est le cas de tes accusations sur un supposé don angolais, d’une supposée enquête ouverte par la police française par rapport à la famille ZIGUELE, d’un supposé achat de six véhicules CBH.

Si tu étais un militant du MLPC, tu devrais sûrement t’en remettre aux différentes instances du parti pour prendre la parole que de se cacher de façon couarde à travers un anonymat et une sinistre lettre ouverte dans les colonnes des journaux.

Tu n’as pas le pouvoir de demander à Martin ZIGUELE de convoquer un Congrès. Le MLPC fonctionne sur la base de ses textes statutaires et réglementaires.

Marionnette NDOLBAYE, toi et tous tes manipulateurs tapis sans courage dans l’ombre, allez créer votre parti et laisser le MLPC !

A bon entendeur, salut !

 

CENTRAFRIQUE : Le Président de la république regrette-t-il d’avoir priviligier la négociation avec les groupes armés?

CENTRAFRIQUE : Le Président de la république regrette-t-il d’avoir priviligier la négociation avec les groupes armés?

 

Bangui, le 31 Octobre 2016

Par:Bernard SELEMBY DOUDOU

En marge de la rencontre du Président de la république avec la diaspora de France au palais des congrès de Paris, l’élu de la nation centrafricaine avait accordé une interview à une chaîne de télévision généraliste francophone dénommée TV5. Au cours de cet entretien, le President de la république a réaffirmé son attachement à la négociation comme mode de règlement de conflit avec les groupes armés qui occupent illégalement les 2/3 du territoire centrafricain. Mais depuis son avènement à la magistrature suprême, les choses ne se sont pas passées comme initialement prévues. Les centrafricains ne cessent d’enterrer leurs morts, des réfugiés et déplacés en nombre non maîtrisable, des destructions des biens meubles et immeubles, des primes à la violence au risque de rendre impopulaire celui qui était plébiscité et acclamé par tous. La France a décidé de retirer ses troupes au 31 octobre 2016 pour des raisons budgétaires parce que l’assemblée nationale française et la cour des comptes ont évalué le coût de l’opération Sangaris à hauteur de 450 millions d’euros.

Face au jeu obscure de la Minusca et l’absence d’une force de l’Union Africaine, que deviendra la Centrafrique ? La multiplication des violences menacera la paix et l’avenir du pays, la disparition de l’état de grâce et de tolérance. Ainsi, comment fera le Président de la république pour stopper la spirale de violence ?

Au regard des derniers événements qui ont semé la désolation à Kaga-bandoro, le chef de l’Etat regrette t-il d’avoir privilégié le dialogue et la négociation avec les groupes armés ?

Le Président de la république a t-il encore intérêt à négocier avec les groupes armés ?

Il faut noter que la négociation par définition est le fait d’entamer un pourparlers dans l’optique de mettre un terme à un différend ou un conflit. L’objectif de la négociation est de parvenir à un accord ou une convention satisfaisante pour les parties en cause. Ce processus peut aboutir à un accord ou à un échec. En cas d’accord, les parties prenantes doivent faire des concessions, rapprocher les différents intérêts en vue d’un compromis. Ce dernier peut être assorti de clauses de partage de pouvoir, de cessation des hostilités etc…

L’essentialisation du mandat du Président de la république était placée sur la sécurité et la paix mais le pays semble être dans l’impasse ou dans un sketch à la “Touadera comédie club” où les centrafricains ne cessent de mourir dans des scènes récurrentes de violence. Le représentant de la Minusca, lors d’une interview sur Radio France Internationale ( RFI ) en date du 21 octobre 2016 a pointé du doigt le laxisme de la justice centrafricaine. A ce propos, que disent les autorités centrafricaines et plus particulièrement le garde des sceaux en guise de défense ?

Le Président de la république, en optant pour la négociation a emprunté la traditionnelle voie démocratique dans ce type de conflit qui à ce jour n’a pas de revendications politiques formelles. Ce principe de négociation est imposé par les règles du droit international. En effet, l’article 33-1 de la charte de l’ONU dispose que : “les parties à tout différend dont la prolongation est susceptible de menacer le maintien de la paix et de la sécurité internationale, doivent en rechercher la solution, avant tout, par voie de négociation, d’enquête, de médiation, de conciliation, d’arbitrage, de règlement judiciaire, de recours aux organismes ou accords régionaux, ou par d’autres moyens pacifiques de leur choix”. L’article 33-2 de la même charte confirme le principe de négociation et dispose que : “le conseil de sécurité, s’il le juge nécessaire, invite les parties à régler leur différend par de tels moyens”.

Il faut noter que l’ article 51 de la charte de l’ONU que nous faisons l’économie du contenu prohibe l’usage de la force et ne l’autorise qu’en cas de légitime défense. Sur ce point, nous tenons à féliciter le President de la république pour son attachement et le respect des règles du droit international mais cela à quel prix ? Au prix du sang de paisibles citoyens ? Le principe de dialogue et négociation est acquis mais négocier avec qui ? Que se passera t-il si l’accord issu de la négociation ne sera pas respecté par l’une ou l’autre partie ? Quelles sont les garanties qu’un éventuel accord résoudra le problème de sécurité et de la paix ? Le chef de l’Etat a t-il opté pour la négociation parce qu’il n’a pas les moyens militaires pour combattre les groupes armés ? La conclusion de cet accord assure t-elle véritablement la paix ? Dans l’affirmative, cette paix sera t-elle durable ?

Outre le problème de la juridicité de l’accord politique résultant des négociations, la partition de fait du pays risque de perdurer pendant la mandature et le locataire du palais de la renaissance risque de léguer ce gâteau empoisonné à son successeur en cas de non réélection ou de non représentation de sa candidature aux présidentielles de 2021.

En guise de conclusion, le chef de l’Etat maintient t-il l’option de la négociation dans ce conflit ? Ou alors, est-il tenté par la maxime de l’ancien vice-président des Etats-Unis Dick CHENEY qui dit ” qu’on ne négocie pas avec le mal, on le vainc”. Mais attention, ne le dites à personne. Si on vous demande, ne dites pas que c’est moi.

Bernard SELEMBY DOUDOU
Juriste, Administrateur des Elections
Tel : 0666830062.

Centrafrique : Le Vice-Secrétaire général de l’ONU à Bangui pour réaffirmer le soutien de la communauté internationale.

Centrafrique : le Vice-Secrétaire général de l’ONU à Bangui pour réaffirmer le soutien de la communauté internationale.

 

Bangui 30 octobre 2016

Par Eric NGABA

Le Vice-Secrétaire général des Nations Unies, Jan Eliasson, est attendu mardi à Bangui pour une visite officielle de 48 heures au cours de laquelle il devra réitérer l’engagement de l’organisation onusienne et de la communauté internationale en République centrafricaine.

Jan Eliasson sera reçu en audience mercredi par le Président , avant de s’adresser aux députés à l’Assemblée Nationale. Le Vice-Secrétaire général se réunira aussi avec des représentants de la société civile et la plateforme religieuse. La visite sera notamment marquée par la participation du Vice-Secrétaire général à une réunion de travail sur le DDR ainsi qu’une visite au camp des déplacés à Mpoko, Bangui. La visite de Jan Eliasson s’achève jeudi après-midi par une conférence de presse.

Le séjour de Jan Eliasson à Bangui a lieu deux semaines avant la conférence des donateurs à Bruxelles, dont il sera l’un des principaux animateurs. Le 21 octobre dernier à New York, ce responsable de l’ONU avait appelé la communauté internationale à soutenir le nouveau « Plan national de relèvement » en République centrafricaine.

« La République centrafricaine venait de sortir d’une des pires crises de son histoire  grâce au soutien et à l’assistance de la sous-région, de l’Union africaine, de l’ONU et d’autres partenaires internationaux » et qu’il peut « désormais se concentrer sur la stabilisation, la réconciliation et la reconstruction, tout en s’attachant à remédier aux causes profondes du conflit», a rappelé Jan Eliasson, lors d’une séance d’information.

Le Vice-Secrétaire général a ajouté que « la tâche qu’il reste à accomplir est titanesque » et que pour que la République centrafricaine y parvienne, « il faut que la communauté internationale continue de lui apporter systématiquement son soutien. »

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Centrafrique: Le Comité de Coordination des ONG condamne les violences faites sur les humanitaires.

COMMUNIQUE DE PRESSE RCA

Les actes de violence répétés contre les civils et les ONG paralysent l’apport d’une aide humanitaire cruciale, et rendent indispensables des mesures de protection fortes et effectives. Bangui, le 21 Octobre 2016 – Le Comité de Coordination des ONG internationales en République Centrafricaine (CCO)i condamne fermement les attaques répétées, commises en l’espace d’un mois contre les civils dans différentes parties du pays. A Kaga-Bandoro, ces violences auraient fait au moins 38 morts, 51 blessés et entraîné le déplacement de plus de 12’000 personnes.

En plus des maisons pillées et brûlées, des bureaux d’ONG ont été vandalisés, obligeant la suspension de certains programmes d’aide humanitaire pourtant cruciaux pour les populations vulnérables. Les actes de violence ciblés et systématisés, commis dans la foulée, contre les ONG ou leurs personnels rappellent, s’il en était besoin, la grande menace que l’insécurité fait peser sur la mise en œuvre des programmes d’aide humanitaire, de relèvement ou de développement en RCA. Ils réduisent l’accès aux centrafricains dans le besoin et nient les principes fondamentaux d’humanité, d’impartialité, de neutralité et d’indépendance.

Le CCO exprime également sa profonde indignation quant à la montée des discours mensongers à l’encontre des ONG, à la multiplication des tracasseries sur celles-ci et à la récente arrestation d’un travailleur humanitaire dans le cadre de son activité et sur son lieu de travail, à savoir le Complexe Pédiatrique de Bangui. L’atmosphère de défiance alimenté par les discours incendiaires contre les ONG met en péril leur mission et parfois la vie de leurs employés.

Pour rappel, les ONG et leurs personnels fournissent une grande partie des services sociaux de base dans le pays. L’accès à la santé, à l’éducation, à l’eau, l’hygiène ou l’assainissement, à la sécurité alimentaire notamment se fait pour l’essentiel grâce à l’appui des ONG et aux efforts de leurs collaborateurs, sans parler de l’aide d’urgence fournie suite aux conflits, catastrophes ou épidémies. Il est inacceptable que la mise en œuvre de ces programmes d’aide soient continuellement entravée par ces actes d’agression et que la vie des humanitaires soit si souvent menacée.

Le CCO réaffirme son soutien à toutes les victimes ainsi qu’à leurs familles et loue le travail remarquable que le personnel des ONG accomplit dans des conditions particulièrement éprouvantes, en apportant de l’aide à ceux qui en ont le plus besoin, sans discrimination. Il encourage les humanitaires à persévérer dans ces efforts et le respect des principes humanitaires.

Le CCO exhorte le Gouvernement et la Minusca à prendre des mesures fortes garantissant la protection des civils ainsi que la promotion d’un discours apaisé sur les ONG. Le CCO réaffirme le caractère neutre, indépendant et impartial de leur action. Il est utile et urgent que soient créées et respectées, dans l’intérêt de tous, les conditions d’une paix durable dans lesquelles les humanitaires puissent travailler sereinement.

Comité de Coordination des ONGI en RCA Bureau CCO, 427, avenue de la Victoire, Bangui – République Centrafricaine

Humanitaire

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