Déforestation massive: La Course Folle vers la Ruine Écologique dans les villages frontaliers centrafricano – camerounais 

Publié le 29 avril 2024 , 5:15
Mis à jour le: 29 avril 2024 11:26 am

Déforestation massive: La Course Folle vers la Ruine Écologique dans les villages frontaliers centrafricano –  camerounais 

 

Cette image montre un homme travaillant dans un environnement extérieur avec de la végétation dense en arrière-plan, probablement une forêt ou un bois. Il utilise une tronçonneuse pour couper une large planche de bois, et l’acte de scier produit un nuage de sciure rougeâtre. La planche de bois se trouve sur un tapis de sciure, indiquant que plusieurs coupes ont déjà été faites. Il y a quelques outils et un sac bleu éparpillés sur le sol. Le temps semble être ensoleillé et clair. L’homme est concentré sur sa tâche et porte des vêtements de travail, un pantalon et un gilet, mais il ne semble pas porter d’équipement de protection comme des lunettes ou un casque, ce qui est préoccupant pour sa sécurité.
CopyrightCNC

 

Bangui30  avril 2024 (CNC)

 “La déforestation est un problème de notre temps, mais c’est aussi un problème pour l’éternité.” – Sylvia Earle

 

Pourtant, dans les villages frontaliers entre la Centrafrique et le Cameroun, une tragédie écologique se déroule silencieusement. La déforestation massive menace de plonger ces régions frontalières centrafricaines dans une spirale incontrôlable de destruction environnementale. Dans cette course folle vers la ruine écologique, les conséquences pour les communautés locales et la biodiversité sont profondes et durables. Explorez avec nous les méandres de cette crise écologique qui frappe les villages frontaliers centrafricains, où la nature est sacrifiée au nom du profit et de l’ignorance.

 

La distance entre ces villages est plus qu’une simple mesure en kilomètres ; c’est une frontière entre des réglementations strictes et une liberté chaotique. Au Cameroun, la coupe illégale d’arbres est fermement interdite, mais de l’autre côté de la frontière, sur le territoire centrafricain, règne un climat d’anarchie où tout semble permis. Les autorités locales, telles que les chefs de village et de groupe, tolèrent et même encouragent cette exploitation illégale des ressources forestières. Si bien que  les camerounais, sur autorisation de certains  chefs de villages centrafricains, traversent leur frontière pour venir sur le territoire centrafricain couper massivement des arbres et détruire l’échos-système forestier national.

un ensemble de planches de bois fraîchement coupées alignées sur le sol couvert de sciure rougeâtre. La personne qui les a probablement coupées est partiellement visible, portant des bottes et tenant une tronçonneuse,
planches coupées illégalement sur le territoire centrafricain par les camerounais. CopyrightCNC

 

Les conséquences de cette activité sont dévastatrices. Les arbres sont abattus sans discernement, ce qui entraîne des dommages environnementaux graves, tels que des vents violents, des sécheresses et des inondations dévastatrices. Les populations locales se retrouvent souvent à la merci des éléments, leurs maisons ravagées par des intempéries exacerbées par la déforestation incontrôlée.

 

Pourtant, même lorsque l’aide gouvernementale et humanitaire arrive sous forme de matériaux de construction, tels que tôles et planches, destinés à reconstruire les maisons endommagées, certains chefs de village ne voient que l’opportunité de s’enrichir davantage. Ils détournent ces matériaux pour les revendre, sacrifiant ainsi le bien-être de leur communauté pour leur profit personnel.

 

Pour la population locale, il est impératif que les autorités compétentes ouvrent les yeux sur la réalité de ces villages frontaliers. Des mesures efficaces doivent être prises pour mettre fin à cette exploitation néfaste des ressources naturelles, préserver l’environnement et protéger les populations locales des conséquences désastreuses de cette activité illicite. Seulement alors pourrons-nous espérer restaurer un équilibre fragile dans cette région vitale de l’Afrique centrale.

 

Par Ghislain Bengué

Correspondant du CNC à Baboua

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