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Centrafrique : les trois défis d’urgence de mettre la RCA sur les rails du développement d’après Octave NGAKOUTOU YAPENDE

(Corbeau News Centrafrique)

 

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Centrafrique : les trois défis d’urgence de mettre la RCA sur les rails du développement

d’après Octave NGAKOUTOU YAPENDE

Bangui le 29 Août 2016 9:35′.

Par: Octave Ngakoutou Yapendé.

Centrafrique : les trois défis d’urgence de mettre la RCA sur les rails du développement d’après Octave NGAKOUTOU YAPENDE

Après la période sombre qu’elle a connue, la République Centrafricaine est en train d’écrire lentement mais sûrement une nouvelle page de son histoire. Cela ne va pas sans passer par un certain nombre de défis à relever :

La sécurité et l’état de droit ; la mise en place d’une nouvelle armée et la réconciliation nationale.

Chers frères, sœurs et amis de la République Centrafricaine “En mettant l’accent sur les faits divers”, en remplissant ce temps rare avec du vide, du rien ou du presque le néant, on écarte les informations pertinentes que devraient posséder le citoyen Centrafricain à l’écoute pour exercer ses droits démocratiques.”

Après cette élection réussie et acceptée par tous, le nouveau locataire du Palais de la Renaissance doit savoir qu’une démocratie efficace après un conflit larvé et érigée sur un double fondation : un ensemble de structures et de procédures équitables pour traiter de manière pacifique des problèmes divisant une société, et un ensemble de rapports de travail entre les groupes impliqués. Une société ne développera pas ces rapports de coopération si les structures ne sont pas équitables et, inversement, les structures ne fonctionneront pas correctement, aussi équitables soient-elles, sans une coopération minimale dans les interactions entre citoyens. Tandis que le compromis démocratique fournit des solutions aux problèmes du conflit, la réconciliation renvoie aux rapports entre ceux qui devront appliquer ces solutions.

Quant aux belligérants belliqueux encouragés par l’esprit de division et au solde de quelques apprentis sorciers de la sous-région, de penser à l’hospitalité de ce pays.

“Vous êtes nés dans ce beau pays qui est la Centrafrique et vous en êtes fiers et vous lui êtes attaché. Vous seriez nés dans un autre pays, vous en seriez tout aussi fiers et vous lui seriez attaché de même.

Mieux, même : nés sur cette belle terre Centrafricaine, on vous aurait aussitôt transporté dans un autre pays où vous auriez été élevés et auriez grandis ?

Vous seriez de ce pays et c’est de lui que vous seriez fiers et ce pays auquel vous seriez attaché.

Vous qui acquièrent cette identité nationale, culturelle et spirituelle ainsi que sa valeur linguistique le Sango parlée sur toute l’étendue du territoire, vous en seriez reconnaissants et reconnaissantes pour cette union non conditionnelle et dans la dignité.

Ne développons pas une idée de prévalence mais cultivons plutôt la tolérance et l’amour de son semblable. Mon frère Jean ; Mamadou ; Fatimé ; Fatoumata ; Isaac ; Patrice, Sylvie, même si nous appartenons à deux communautés, musulmanes et chrétiennes sans se référer aux différentes appellations pour nous diviser « Anti-Balaka et Séléka » représentent notre nation Centrafricaine. Si elles s’entendaient, nous serions à mi-chemin de la paix dans notre pays et sortir définitivement du noyau conflictuel construit pour nous distraire. D’ailleurs, nous pouvons contribuer à plus d’harmonie entre musulmans et chrétiens en faisant un simple geste : toujours évoquer des récits positifs et s’abstenir de diaboliser l’un ou l’autre.
J’en profite pour ma part, rappelé aux musulmans et aux chrétiens d’une promesse que le prophète Mohammed avait faite à ces derniers.
Prendre connaissance de cette promesse peut avoir un énorme impact sur la conduite des musulmans à l’égard des chrétiens. Les musulmans respectent généralement les précédents établis par leur prophète et s’efforcent de les mettre en pratique dans la vie de tous les jours.

Voici la Promesse à Ste Catherine :

« Ceci est un message de Mohammed ibn Abdoullah, constituant une alliance avec ceux dont la religion est le christianisme ; que nous soyons proches ou éloignés, nous sommes avec eux. Moi-même, les auxiliaires [de Médine] et mes fidèles, nous nous portons à leur défense, car les chrétiens sont mes citoyens. Et par Dieu, je résisterai contre quoi que ce soit qui les contrarie. Nulle contrainte sur eux, à aucun moment. Leurs juges ne seront point démis de leurs fonctions ni leurs moines expulsés de leurs monastères. Nul ne doit jamais détruire un édifice religieux leur appartenant ni l’endommager ni en voler quoi que ce soit pour ensuite l’apporter chez les musulmans. Quiconque en vole quoi que ce soit viole l’alliance de Dieu et désobéit à Son prophète. En vérité, les chrétiens sont mes alliés et sont assurés de mon soutien contre tout ce qui les indispose. Nul ne doit les forcer à voyager ou à se battre contre leur gré. Les musulmans doivent se battre pour eux si besoin est. Si une femme chrétienne est mariée à un musulman, ce mariage ne doit pas avoir lieu sans son approbation. Une fois mariée, nul ne doit l’empêcher d’aller prier à l’église. Leurs églises sont sous la protection des musulmans. Nul ne doit les empêcher de les réparer ou de les rénover, et le caractère sacré de leur alliance ne doit être violé en aucun cas. Nul musulman ne doit violer cette alliance jusqu’au Jour du Jugement Dernier » ;

Malgré les différentes initiatives diplomatiques, les nombreuses médiations sous régionales et les appels incessants de la communauté internationale pour une sortie pacifique de la crise après les élections, n’ont pu trouver d’écho favorable auprès des différents protagonistes Centrafricains. Pourquoi ce blocage et qui est à l’origine de cette crise ? À qui profite cette crise et pour cause certain qui lorgne vers la division de notre pays seront-ils tentés par la fédération et continu de mener cette danse de canard.

Si nous ne faisant pas un examen de conscience cette situation qui de jour en jour, plongera encore de plus le pays entier dans un climat délétère.

Désormais, le Pr Faustin Archange TOUADERA, seul président reconnu, exerce la plénitude de son mandat. Il prend, dans des conditions pour le moins compliquées, la tête d’un pays ruiné par la guerre et économiquement à genou. Ainsi, le nouveau président doit voir son mandat placé sous le signe de la reconstruction d’un pays qui apparaît désormais comme un vaste chantier à ciel ouvert. L’urgence de mettre la Centrafrique sur les rails du développement s’impose. Cela passe nécessairement par un certain nombre de défis auxquels l’actuel gouvernement doit faire face. Je mets l’accent sur les trois grands défis auxquels sont confrontés le gouvernement SARANDJI dans la reconstruction du pays, les mois et années à venir : la sécurité et l’état de droit ; la mise en place d’une nouvelle armée ; la réconciliation nationale.

I. La sécurité et l’état de droit, préalables à tout développement

Le pays reste encore en proie à une violence et une insécurité grandissantes. Les populations civiles, notamment celles du 3ème arrondissement de Bangui et des provinces sont victimes d’une crise des droits humains.

La libération des prisonniers durant les différents conflits armés (les détenus de droit commun, les prévenus et les bandits de grand chemin) des différentes maisons de correction, la présence de miliciens et de mercenaires incontrôlés et la prolifération anarchique des armes légères et de petit calibre suivie de leur circulation illégale, ont contribué à amplifier une atmosphère déjà morose qui régnait dans tout le pays. La destruction des commissariats de police et des postes de gendarmerie pendant les différents conflits ont été à l’origine d’une situation de vide sécuritaire dont les conséquences se font sentir sur les populations Centrafricaines malgré la présence des forces Onusiennes dans le pays.

Au regard de cette situation pour le moins alarmante, le rétablissement d’un état de droit et d’un environnement sécuritaire sur toute l’étendue du territoire apparaissent comme le premier défi du nouveau régime. En cette période de reconstruction post-conflit, la mise en place d’un système de sécurité visant à protéger les biens et les personnes sur toute l’étendue du territoire national doit être élevée au rang des priorités nationales. Ainsi, le Pr Faustin Archange TOUADERA, le nouveau Président de la République ne doit pas manquer une occasion de rappeler avec pragmatisme que la lutte contre l’insécurité endémique qui gangrène tout le pays et le rétablissement d’un état de droit demeurent l’une des préoccupations de son gouvernement.

Le rétablissement de la sécurité et de l’état de droit se veulent être le premier chantier par lesquels commence la reconstruction du pays. Il faut d’ailleurs rappeler que la sécurité qui est un droit pour chaque citoyen, apparaît comme la principale fonction régalienne de l’Etat dans toute société démocratiquement organisée.

Elle apparaît par ailleurs comme un préalable à tout développement humain et matériel et un véritable baromètre dans le respect des droits humains.

Dans son rapport intitulé « Dans une liberté plus grande : vers le développement, la sécurité et les droits de l’homme pour tous », Koffi Annan, ancien Secrétaire général des Nations unies le rappelait à juste titre : « Nous ne jouirons pas du développement sans sécurité, nous ne jouirons pas de la sécurité sans développement, et nous n’aurions ni l’un ni l’autre sans le respect pour les droits de l’homme. A moins que nous assurions la promotion de ces trois causes, aucune d’elles ne réussira ».

Pour atteindre ses objectifs, le nouveau régime doit s’efforcer d’intégrer la sécurité humaine dans sa politique de sécurité globale et réhabiliter tous les postes de police et de gendarmeries avec le concours des forces onusiennes qui ont été détruits pendant les différents conflits.

L’Etat Centrafricain doit par ailleurs doter ses forces de maintien de l’ordre de ressources matérielles à la hauteur des missions qui leur sont assignées. Une préoccupation de toutes les Centrafricaines et tous les Centrafricains, qui demeurent encore d’actualité.
II. La mise en place d’une nouvelle armée, une mission délicate

Après la guerre qui a opposé d’une part, les Anti-balaka et d’autre part, les Séléka, la réforme de l’armée Centrafricaine apparaît plus que jamais comme un dossier qu’il va falloir traiter avec beaucoup de délicatesse.

« Les groupes armés Centrafricains non conventionnels, conscients que l’Armée nationale doit être le reflet de l’unité, de la cohésion nationale et la garante de la stabilité des institutions républicaines, s’ils veulent s’ engager à procéder à la restructuration et à la refondation d’une armée en vue de la mise en place de nouvelles forces de défense et de sécurité attachées aux valeurs d’intégrité et de moralité républicaine ». Ils doivent accepter le désarmement.

La création d’une nouvelle armée Centrafricaine s’avère être aujourd’hui une équation difficile à résoudre pour les nouvelles autorités du pays. En effet, compte tenu de la situation politico-militaire du pays due à la crise religieuse, le véritable problème qui se pose, c’est comment faire cohabiter deux armées qui, quelques mois auparavant s’affrontaient encore sur les champs de bataille ? Autrement dit, quel sort cette nouvelle armée réservera-t-elle aux officiers généraux, officiers supérieurs ou subalternes et soldats du rang restés fidèles à leurs Gourous respectifs sans aucune prise de conscience jusqu’à ce jour ? Quelle sera la responsabilité de ces ex-combattants bourrés des étrangers dans la chaîne de commandement de cette nouvelle armée ? Pour l’heure, la réforme de la nouvelle armée Centrafricaine n’en est qu’à un stade embryonnaire. Seul l’avenir nous permettra d’avoir des réponses effectives à nos préoccupations. Je pense aussi qu’il conviendrait de souligner que pour éviter les frustrations et les injustices, la reconstruction de la nouvelle armée nationale doit se faire avec le maximum de consensus entre les ex-belligérants si cela s’avère indispensable. D’ailleurs, je propose la création d’une commission de redressement des grades au sein des forces armées nationales, en vue de relever les anomalies constatées dans l’attribution des grades des Officiers, des Sous-officiers et militaires du rang, depuis les différentes crises et de faire des propositions de redressement desdits grades.
Au regard du contexte post-conflit actuel, la réforme d’une armée républicaine, moderne et nationale apparaît comme un défi titanesque à relever. Les nouvelles autorités du pays ont donc intérêt à user de tous les moyens pour contribuer à sa mise en œuvre efficace dans les meilleurs délais. La réconciliation nationale apparaît également comme un défi majeur que le gouvernement SARANDJI devra relever.

III. La réconciliation nationale, un véritable travail d’Hercule

La réconciliation nationale apparaît comme un autre grand défi de la présidence du Pr Faustin Archange TOUADERA. C’est un processus incontournable devant permettre aux Centrafricains de revivre dans la concorde après ces crises qui a mis le tissu social en lambeau. La réconciliation est un processus global incluant des instruments clés tels que la justice, la vérité, la cicatrisation et la réparation afin d’assurer la transition d’un passé divisé à un avenir commun. Au regard de cette définition, la réconciliation nationale apparaît comme un but, c’est-à-dire quelque chose vers quoi on tend.
En Centrafrique, les conflits militaires ont exacerbés la cohésion sociale qui existait auparavant. Ils ont mis aux prises plusieurs communautés qui vivaient déjà dans un climat de méfiance et qui s’observaient. Les différents affrontements interethniques dans le pays sont révélateurs des tensions sociales qui subsistent dans le pays. Pendant les différents conflits plusieurs violations des droits de l’homme et des exécutions sommaires et extrajudiciaires ont été commises sur la base de simples appartenances ethniques ou religieuses. Ainsi, après une période d’instabilité généralisée par tant d’animosité des uns envers les autres, les questions que nous sommes en droit de nous poser sont les suivantes : quel sens donner au processus de réconciliation nationale tant voulue par les nouvelles autorités de Bangui ? Nous avions organisé de manière rationnelle ou irrationnelle les conférences nationales et les dialogues dont les résolutions et les recommandations souffrent d’application. A ce propos, il serait hautement souhaitable que le gouvernement puisse mettre en pratique l’exécution de ces résolutions et de ces recommandations tout en veillant à ne pas s’aventurier pour incorporer les étrangers dans l’armée.

Autrement dit, comment mener à bien et à bout un tel processus dans un contexte sociopolitique fragilisé par les rancœurs et les vengeances ?

Au regard de ces préoccupations, la réconciliation nationale en Centrafrique apparaît comme un véritable travail d’Hercule pour l’actuel gouvernement.

Concrètement, la réconciliation nationale doit mettre l’accent sur les rapports entre les Centrafricaines et Centrafricains qui sont appelés à reconstruire le pays. Elle ne peut donc se matérialiser que par la coopération entre citoyens de tous bords politiques ou de toutes confessions religieuses. Cette réconciliation tant prônée par les nouvelles autorités doit être perçue comme le symbole de l’unité nationale et le ciment de la cohésion sociale. Elle doit passer par le pardon des uns envers les autres et l’oubli des rancœurs accumulées. La réconciliation nationale en Centrafrique ne doit pas concerner seulement les hommes politiques encore moins les partis politiques, mais plutôt toutes les couches socioprofessionnelles. C’est un processus de longue haleine par lequel les populations dans leurs différentes composantes pourront de nouveau se faire confiance entre elles mais surtout accorder un minimum de confiance aux institutions du pays. Il est par ailleurs important de souligner qu’une réconciliation nationale réussie ouvre la voie à la Démocratie en développant les rapports de coopération nécessaires au bien vivre ensemble.

« En mettant l’accent sur la réconciliation, il faut déjà renoncer à la vengeance justicière et permettre que l’opposition s’organise et qu’elle ait le droit d’exister ». Je pense à mon avis se venger n’est pas forcément bon signe, ce serait créer des injustices, sources de nouvelles haines et de nouvelles frustrations qui sont des moteurs très puissants d’instabilité politique surtout chez nous en Centrafrique.
Pour ma part, je pense qu’une réconciliation nationale teintée de justice n’est possible qu’à condition de ne pas brûler les étapes. Il faudrait avant tout que la lumière soit faite sur tous les crimes qui ont été commis depuis ces dernières années et situer les responsabilités des uns et des autres. Il ne faut surtout pas chercher de bouc émissaire. Pour qu’il y ait réconciliation, tous les individus impliqués dans les crimes, quel que soit leur appartenance politique ou obédience religieuse devraient être inculpés et être jugés conformément aux normes internationales des droits de l’homme. Établir la vérité et mettre en œuvre la justice de façon indépendante sont les conditions préalables à une réconciliation concrète. Ce qui signifie que la justice doit être au cœur du débat.

« Si l’on peut plaider la cause de la réconciliation en Centrafrique du point de vue moral, l’argument pragmatique est également très fort : des rapports de coopération positifs génèrent l’atmosphère dans laquelle une gouvernance efficace peut se développer, tandis que des rapports négatifs saperont le meilleur système de gouvernance ».

En tant que processus de longue haleine, le cas Centrafricain ne peut pas être improvisé mais son rythme ne doit en aucun cas être dicté. Nous avons des exemples probants qui ont prouvé leur efficacité.
C’est un processus qui implique des changements dans les attitudes, les aspirations, les émotions, les sentiments y compris les croyances des Centrafricains. La finalité d’un tel processus est de pouvoir réconcilier les Centrafricains avec eux-mêmes mais aussi de réconcilier les Centrafricains avec les communautés étrangères vivant en Centrafrique. Nous espérons donc que les nouvelles autorités du pays pourront relever ce grand défi.

Conclusion

Mon analyse permettra de passer en revue les trois grands défis majeurs auxquels le nouveau Président de la République et son gouvernement doivent faire face dans l’urgence. La Centrafrique apparaît après les élections comme un pays où tout est à reconstruire. Outre la restauration de la sécurité, de l’état de droit puis la mise sur pied d’une armée républicaine et la conduite du processus de réconciliation nationale, plusieurs autres défis tels que la relance économique doivent être relevées dans les meilleurs délais pour que la reconstruction nationale soit une réalité.

Je comprends donc que le Pr Faustin Archange TOUADERA a plusieurs défis à relever.

Mais son plus grand challenge demeure l’application du programme de société sur la base duquel il a été élu par ses compatriotes. Je conseillerai à tous mes frères Centrafricains de dépassionner le débat politique car le nouveau locataire du Palais de la Renaissance est le Président de tous les Centrafricains sans aucune distinction quelconque. Nous ne sommes plus à l’ère d’une campagne présidentielle, le Président doit composer avec toutes les couches pour sortir ce pays de l’ornière et du joug des assassins. Telle est ma conception sur l’impulsion que le gouvernement doit mettre en place pour un véritable changement de régime.

M. NGAKOUTOU YAPENDE Octave.
PDG

Sté SIMPEX OCTAVE SA.

SCI OCTAVE IMMO.

Président de l’ONG HUMANIPLUS France
Opérateur Economique Sans Frontière.
Diplômé de l’Ecole de Commerce de Paris.
Option Banque Marché Des Particuliers.

Centrafrique: UNE MULTITUDE DE POLÉMIQUES POLITIQUES ET STÉRILES POUR PEU D’ACTIONS CONCRÈTES.

(Corbeau News Centrafrique)

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Centrafrique: UNE MULTITUDE DE POLÉMIQUES POLITIQUES ET STÉRILES

POUR PEU D’ACTIONS CONCRÈTES.

Bangui,le 29Aout 2016. 10:30″:

Par:Bernard Doudou SELEMBY.

Lors de son accession à la magistrature suprême, le President de la République a défini les urgences pour remédier le plus rapidement possible aux besoins prioritaires de l’Etat centrafricain. Ces prioritéssont structurées et la restauration de la sécurité à été priorité. Force est de constater que dans les faits, des polémiques stériles ont pris le dessus au détriment de l’objectif. Des manoeuvres de distraction ont commencé par des contrôles inopinés d’effectif du Premier ministre qui barricade des ministères suivi de sanctions. Cette démarche non démocratique s’est rapidement essoufflée, enlisée, embourbée sous le poids de l’immensité de la tâche qui les attendait. La session du baccalauréat sous l’ère de la rupture s’est soldée par une statistique la plus sombre de l’histoire de ce diplôme. Ainsi, comment expliquer cette catastrophe dès lors que les deux têtes de l’exécutif sont des enseignants respectés de l’université de Bangui ? Cette énigme confirme le proverbe qui dit :”un menuisier n’a jamais de bon meuble chez lui”. Concernant les polémiques autour du rôle du Directeur de cabinet du President de la République, nous pensons que ce débat n’a pas lieu d’être car il n’influe pas ou n’empêche pas le fonctionnement normal de l’appareil étatique. La fiche technique légale du métier de Directeur de cabinet n’est pas expressément définie par la loi. Devant le mutisme de la loi, ce dernier c’est à dire le Directeur du cabinet présidentiel est devenu l’homme à tout faire du President de la République, son confident, son stratège qui doit le suivre partout. Ne soyez même pas surpris qu’il s’occupe des enveloppes allouées aux maîtresses. Mais attention, son rang et prérogatives de ministre d’Etat ne fait pas de lui un membre du gouvernement et en conséquence ne peut intervenir au conseil de ministres. Il s’agit simplement des émoluments accordés à un collaborateur digne de confiance. Alors de grâce, arrêtons cette polémique et reprochons le Directeur du cabinet présidentiel sur les manquements liés à l’exercice de ses fonctions.
La liste infinie des distractions politiques et stériles s’allonge. Ainsi, on se pose légitimement la question de savoir la suite de la procédure judiciaire engagée contre le sieur Francis Bozizé ? Le pouvoir tente t-il par des manœuvres dilatoires pour endormir le peuple ? Si tel est le cas, la récupération du President de la République par le KNK semble être une opération réussie car les membres de ce parti reviennent en force dans l’arène. Comment le President de la République s’est-il facilement laissé absorber par ce parti alors qu’à quelques des présidentielles, il était déclaré personae non grata ? Dans le feuilleton Gouvernement/Minurca, quelle est la suite de l’accusation publique du Premier ministre contre la Minusca ? À notre connaissance, cette dernière s’est seulement contentée de rejeter l’accusation et continue d’infantiliser, de narguer et de défier l’Etat centrafricain de prouver ses accusations. Le gouvernement doit brandir sa souveraineté et stopper les dérives du représentant de l’ONU en Centrafrique. Au delà de toutes ces affaires que nous qualifions de distractions politiques et stériles, quel est l’apport de ces différentes polémiques au processus de sécurisation du pays ? Quelle est la valeur ajoutée à la relance de l’économie et au respect des Droits de l’homme ? Vous constaterez ensemble avec nous que toutes ces questions sont restées sans réponses et par voie de conséquence ces polémiques stériles risquent de dévier la trajectoire politique du President de la République et d’hypothéquer son mandat. Le pays fonctionne comme si on était encore en période de transition. Ces différents défis devraient exciter le President de la République à prendre ses responsabilités en mettant en place un nouveau gouvernement avec ou sans Sarandji mais une équipe dynamique, jeune, élargie et tout cela dans le grand respect du concept genre. Mais attention, ne le dites à personne. Si on vous demande, ne dites pas que c’est moi.

Paris, le 27Aout 2016

Bernard SELEMBY DOUDOU
Juriste, Administrateur des Elections

Centrafrique : «j’ai retrouvé une presse nationale complètement remontée contre la Minusca » dixit Parfait Onanga Anyanga.

Centrafrique : «j’ai retrouvé une presse nationale complètement remontée contre la Minusca » dixit Parfait Onanga Anyanga.

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Bangui, le 26 août 2016. 14:52′.

Par: Éric Ngaba.
Les malheureux évènements qui se sont développés à la veille de la célébration de l’indépendance de la République Centrafricaine sur la route de Sibut, continuent de défrayer la chronique dans le pays. Les multiples critiques à l’égard de la Minusca sur l’affaire Abdoulaye Hissen suscite de vifs débats au sein de la Mission onusienne en Centrafrique. Lors de la conférence de presse hebdomadaire de la Mission, le mercredi 24 août 2016, le patron de la Minusca Parfait Onanga Anyanga est remonté contre la presse nationale sur cette affaire.
Après son retour d’un séjour à l’étranger, le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en Centrafrique, Parfait Onanga Anyanga s’est rendu compte que la tension est montée d’un cran dans les journaux de la place. Parfait Onanga Anyanga a rejeté les accusations portées contre la mission onusienne par les médias après la fuite des criminels du Km5 dont le convoi a été stoppé par les casques bleus à Galafondo à 30 km de Sibut.

« Je suis extrêmement préoccupé. Lorsque je lis dans la presse que la Minusca aurait extirpé des éléments de la Seleka, je me demande à quel moment cela s’est-il passé. Lorsqu’on lit dans la presse que la Minusca ne fait pas un jeu clair et influence à tout point de vue le pouvoir en place, je me demande à quel moment cela s’est-il passé ? Lorsque je lis dans la presse que l’autorité de l’Etat est mise à l’épreuve par la Minusca, je dis à quel moment cela s’est-il passé. Les médias jouent un rôle important pour le  retour de la paix et le vivre ensemble dans ce pays, ils doivent consolider les acquis de la démocratie en jouant pleinement leur rôle qui est celui d’informer  le public», s’interroge le patron de la Minusca Parfait Onanga-Anyanga.

Du coup, le patron de la Minusca ignore les actes de désolations que font ses disciples sur le terrain. Si toutes les flèches de la presse nationale se convergent vers la Minusca, Onanga-Anyanga doit s’efforcer de comprendre qu’il y a un mécontentement général. C’est un sentiment de ras-le-bol de la population éprise de paix et de justice que la presse ne fait que relayer. Le travail de la presse, comme le sait bien le parton de la Minusca, c’est de porter haut ce que pense la population tout bas.

Il faudrait comprendre que la Minusca aujourd’hui, n’inspire pas confiance à la population dépassée par les séries d’évènements malheureux qui se produisent en présence des casques bleus qui laissent faire. La population centrafricaine est arrivée à un stade où la présence des forces internationales ne rassure pas puisque c’est au vu et au su de ces forces que les hors-la-loi continuent de commettre leurs forfaits. Ce sentiment de dégoût peut se justifier par la passivité des casques bleus de la Minusca vis-à-vis de ces criminels qui sont connus mais ne sont arrêtés par la Minusca parce qu’ils jouissent de l’impunité.

Les viols sur mineurs et les exploitations sexuelles et crimes commis par les disciples de Parfait Onanga Anyanga dont les fameuses enquêtes diligentées par la Minusca sont demeurées sans suite, ne peuvent que susciter la colère des victimes, de leurs parents et des Centrafricains qui ne veulent pas subir des humiliations. Alors que la population centrafricaine, victime de tous ces actes barbares, demeure impatiente de voir ses bourreaux écrouer dans les murs de la justice, ceux qui devraient appuyer les autorités centrafricaines à soulager les peines des victimes ne jouent pas franc jeu dans leur mission.

Lors de cette conférence de presse, le Représentant spécial Parfait Onanga Anyanga a rappelé que la Minusca avait arrêté des membres du convoi avant de les remettre au gouvernement, tout en ajoutant qu’une opération menée par la MINUSCA et la gendarmerie nationale était en cours pour capturer les fugitifs afin de les remettre à la justice. Or, selon des sources locales, les fugitifs étaient avec les capturés dans le convoi intercepté par le contingent burundais de la Minusca basé à Sibut. Mais comment Abdoulaye Hissen et Aroune Gaye ont-ils pu s’échapper pendant que les autres sont arrêtés ?

De surcroit, l’hélicoptère de la Minusca survolait la zone pour appuyer les éléments terrestres de la Minusca ayant intercepté le convoi d’Abdoulaye Hissen et sa bande. Comment peut-on comprendre qu’un hélicoptère se point en air et des blessés de la Minusca au sol, les chefs criminels du Km puissent s’enfuir vers la brousse ? En tous cas, la Minusca laisse une grande zone d’ombre sur l’incident malheureux de Sibut que la population n’arrive pas à comprendre. C’est pourquoi, le sentiment de conspiration se fait de toute part pour fustiger la Minusca dans sa mission qui laisse beaucoup d’ambiguïté. Lors de cette conférence de presse, le chef de la mission onusienne s’est permis de dire qu’ « il n’y a pas de solution militaire à la crise centrafricaine ».

Mais pourquoi la présence des forces internationales et plus précisément des casques bleus de la Minusca en Centrafrique ? Cette assertion stérile d’Onanga-Anyanga démontre à suffisance la passivité des casques bleus de la Minusca qui laissent les criminels de la Seleka faire leurs lois sur les paisibles populations. Au regard de cette affirmation qui dit tout, s’il faut se débarrasser des forces internationales qui ne peuvent pas résoudre la crise centrafricaine pour ne se contenter que des forces nationales avec les moyens de bord pour sauver la population des griffes des hors-la-loi.

Centrafrique: Tentative de meurtre à Bouar, le douanier, l’auteur des faits a été neutralisé par les FACA

(Corbeau News Centrafrique)

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Centrafrique: Tentative de meurtre à Bouar, le douanier, l’auteur des

faits a été neutralisé par les FACA.

 

 

Bangui, le 26 août 2016. 10:11′.

Par: Gisèle MOLOMA.

Connu sous le nom de SANZÉMA, un douanier centrafricain, l’un des rares à manœuvrer ensemble avec les Anti-Balaka entre 2013-2014, a été neutralisé par des FACA à Bouar suite à une tentative de meurtre sur un chauffeur. Neutralisé et désarmé, le sieur Sanzéma attend depuis le week-end dernier de connaitre son sort de son chef hiérarchie qui a pu contacter Bangui à cet effet.

Les faits se sont déroulés le samedi 20 août dernier à Yolet, une banlieue de Bouar, où un véhicule Toyota Rav4 de châssis CH 28 80 83 en provenance de Douala dans un convoi a été arrêté à la barrière de la douane dont travaille ce jour, Monsieur Sanzéma, connu dans la région pour ses actes crapuleux et criminels. Dans la pratique, tous les véhicules en convoi escorté qui quittent la ville frontalière de Garouboulaye à destination de Bangui, ne doivent, en aucun cas, subir un contrôle quelconque en cours de route. Une mesure mise en place par des forces mixtes chargées d’assurer la sécurité de chaque convoi en partance ou en provenance de Bangui. Pour ce faire, toutes les formalités relatives aux véhicules doivent être réalisées aux points de départ et aux points d’arrivée. Ce jour du samedi 20 août vers 15h, le douanier Sanzéma en faction ce jour, visiblement très remonté contre ces mesures mises en place, voudrait déroger à celle mesure et mettre en place sa manière en bloquant le premier véhicule privé du convoi en partance pour Bangui. Or, selon les consignes de sécurité, aucun véhicule ne doit s’arrêter sans autorisation du chef d’escorte sinon, il sera abandonné. Le Toyota Rav4 à la tête du convoi a été bloqué par le douanier Sanzéma qui aurait demandé au conducteur de lui présenter, et les pièces afférentes du véhicule, et son permis de conduire. Pendant ce temps, la barrière est ouverte et le convoi commence à quitter la barrière et le conducteur explique au douanier qu’ils sont sur le point de partir. Sans hésiter, le sieur Sanzéma a tendu sa main sur le tableau de bord du véhicule et récupère les papiers du véhicule, pointe également le chauffeur avec son arme et lui dit s’il bouge le véhicule il va le descendre avec son arme.

La tension était à son comble, le chauffeur, très remonté de l’attitude du douanier Sanzéma, refuse à son tour de lui présenter son permis de conduire. Au même moment à la fin du cortège, un Pick-up Land-Cruiser BG75 de la douane rempli des FACA et quelques douaniers plus gradés que lui arrive sur les discussions. Afin de calmer les tensions visibles entre le chauffeur du Rav4 et le douanier Sanzéma, les forces mixtes FACA-Douaniers qui étaient derrières le convoi tentent par tous les moyens d’expliquer au douanier Sanzéma qui s’arroge le titre de chef de barrière, un titre nouveau dans le métier de la douane, qu’ils étaient avec ce véhicule et son chauffeur depuis Béloko, tout le monde est en règle.

Devant l’insistance de ses collègues douaniers et des soldats FACA à défendre le chauffeur, le douanier Sanzéma n’aurait pas supporté cette pression et tire avec son arme plusieurs coups de feu sur le véhicule de sa proie pour l’immobiliser. Dieu merci personne n’a été blessé, seules les roues du véhicule ont été touchées. Mais cela n’empêche au chauffeur de finir sa fuite à Bouar dans cet état.

Vu le comportement dangereux de Sanzéma, les FACA présents sur le lieu des faits l’ont maîtrisé et le désarmé. Il a été copieusement corrigé par des fouets chirurgicaux par ces FACA qui ont remis ensuite son arme à la gendarmerie de Bouar.

Quant au chauffeur et son véhicule Rav4, ils étaient obligés de passer une journée de plus à Bouar pour la réparation des pneus et éventuellement récupérer des papiers afférents de ce même véhicule bloqués par le Douanier Sanzéma avant son tabassage justifié. Et c’est grace à l’appui multiforme du Directeur Régional de la Douane basé à Bouar que le papier du véhicule a été récupéré.

Depuis l’instauration du système de convoi escorté sur les grands axes routiers menant aux pays voisins, les douaniers en postes intermédiaires ne savent plus quoi faire pour s’occuper de leurs ventres et bas ventres. Désormais, seul les commerçants clandestin des motos et ceux des aliments de bases, manioc ; arachide, qui leur apportent un peu de liquidité pour booster leur soirée.

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Centrafrique: Dieubeni Yassa, le frère du President TOUADERA pressenti à la tête de l’ENERCA.

Centrafrique: Dieubeni Yassa, le frère du President TOUADERA pressenti à la tête de l’ENERCA.

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Bangui, le 26 août 2016. 13:11′.

Par: Gisèle MOLOMA.

Pressenti de prendre la Direction Générale de l’ENERCA (Energie Centrafricaine) dans quelques jours, Monsieur Dieudonné Yassa, le frère cadet consanguin du Président Faustin Archange TOUADÉRA, n’a pas manqué un jour de faire la fête de sa probable nomination. À l’ENERCA, c’est la perte d’appétit et de sommeil du Directeur Général sortant.

Petit à petit, l’oiseau fait son nid. C’est en partance de cette maxime que les proches parents du Président de la République le mathématicien Faustin archange TOUADÉRA alias la tortue nationale commencent à monter en puissance, en sourdine, par leur nomination dans les différentes fonctions de haute responsabilité.

Après le partage des cadeaux aux dissidents de la première heure du parti de son Parrain François BOZIZÉ, Kwa Na Kwa (KNK), vient le tour de ses propres parents qui disent vouloir profiter maintenant comme les autres car, selon eux, la situation actuelle du pays leur n’inspire guerre confiance. Rome ne s’est pas faite en un jour, certes, mais il faut commencement d’exécution. Ainsi, son frère, le diacre confirmé de l’Église Baptiste de Ngoubagara dans le 4e arrondissement de Bangui, le sieur Dieudonné YASSA sera bombardé à la tête de l’Energie Centrafricaine comme Directeur Général dans quelques jours.

En attendant la signature de son décret, dans une ambiance festive le samedi dernier, ce serviteur de Dieu et frère du soleil, dévoile son poste à ses frères et sœurs diacres comme lui et leur demande d’en faire un sujet de prière. Il vit depuis ce jour au rythme du sénateur républicain de Californie Darrell Issa. Il reçoit, donne à boire et à manger à ses visiteurs. Dans son agenda, un bilan de santé en France dans le premier trimestre de sa nomination.

Du côté de l’ENERCA, le départ du DG sortant c’est un soulagement pour les uns et pour les autres amis et parents proches du DG sortant c’est la dépression psychotique allant jusqu’à provoquer un déficit corticotrope, la perte d’appétit et la qualité de leurs sommeil qui se lisent sur leurs visages.

Selon nos informations, le DG sortant aurait même convoqué une réunion familiale avec ses proches parents qu’il avait fait venir massivement dans cette société d’Etat pour leur annoncer la nouvelle de son prochain départ. Un conseil de sage à l’image d’une consigne stricte a même été donnée par le DG sortant pendant cette réunion à ses parents qui veulent rester travailler dans cette société : « Je vous conseille mes chers frères et sœurs qu’à la sortie d’ici, repliez sur vous vos queues et évitez les grosses épaules car mon probable successeur, Monsieur Dieudonné YASSA tel que vous connaissez son lien parental avec la haute hiérarchie, ne vous laisseriez pas faire comme moi » renchérit le DG avant de conclure « Bien que non nommé, il menace déjà de nettoyer l’ENERCA en commençant par vous pour placer les siens s’il prendra fonction ».

Après l’ENERCA, quelle société d’Etat recevra un parent du président?

Les parents du Président Faustin Archange TOUADÉRA sont tellement nombreux et les postes à pourvoir sont maigres, va t-il les remplacer aux militants dissidents du KNK déjà nommés? Sûrement NON, non par ce que toutes les stratégies en route pour la création du nouveau parti politique du Président Faustin Archange TOUADÉRA reposent sur ces derniers. Le mieux pour les parents serait d’avoir de la patience, la tortue nationale va y arriver. C’est pourquoi il vous rappelle que Rome ne s’est faite en un jour et que petit à petit, l’oiseau fait son nid. Petit à petit, chacun aura pignon sur rue.
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rca : DEMANDons LA LEVÉE DE L’EMBARGO SUR LES Armes?

RCA: DEMANDONS LALEVÉE DE L’EMBARGO SUR LES ARMES?

 Les soldats des forces armées centrafricaines
Les soldats des forces armées centrafricaines

Bangui, le 25 août 2016. 15:22′.

Par: Simon Koïtoua
Il n’est juste que laRépublique Centrafricaine soit obligée de se contorsionner pour disposer de moyens militaires pour faire face à cette menace terroriste et ce en dépit de la présence de nos partenaires de la MINUSCA en Centrafrique. A l’instar de tous les autres pays victimes du terrorisme, la Centrafrique est demandeur d’une solidarité internationale malheureusement la Communauté Internationale cautionne les forfaits et soutiennent les groupes terroristes et criminels de la seleka au détriment des autorités élues démocratiquement de la Centrafrique.

Pourquoi les mesures sur les armes imposées par les Nations Unies ne s’appliquent elles pas à la fourniture, à la vente ou au transfert d’armes destinées aux groupes armés ?  De qui se moque cette communauté internationale ? D’où viennent les sources de ravitaillements en arme de ces groupes armés ?
La fin de l’embargo sur les armes en destination de la Centrafrique et le réarmement des Forces Armées Centrafricaines signifient le retour de la paix sous tout l’entendu du territoire Centrafricain.
Pendant que la Centrafrique est en proie aux bruits de bottes, plusieurs personnes ont soutenu ces derniers jours que l’armée était handicapée du fait de l’embargo imposé par l’Onu.
Face à cette situation d’insécurité totale dans les régions nord (et même dans le pays en général) l’Etat Centrafricain doit agir avec fermeté.
C’est vrai qu’il faut donner de la chance à la paix, continuer de sensibiliser nos populations et les groupes armés à cet effet, mais il faut aussi faire la guerre à ceux qui assassinent, violent, pillent et sèment la terreur dans notre pays.
La paix ne se mendie pas. Elle s’arrache !
SIMON – KOITOUA 
LE PATRIOTE

Centrafrique : Abdel Kader Khalil dénonce le complot de la Minusca dans l’évasion d’Abdoulaye Hissen et sa bande.

Centrafrique : Abdel Kader Khalil dénonce le complot de la Minusca dans l’évasion d’Abdoulaye Hissen et sa bande.

 

Mr Abdel kader Khalil de l'UFDR
Mr Abdel kader Khalil de l’UFDR

 

Bangui, le 25 août 2016. 14:22′.
Par: Éric Ngaba.

Le scénario qui s’est produit à la veille de l’indépendance de la République Centrafricaine de Bangui à Sibut faire couler les salives. Le président de l’Union des Forces Démocratique pour le Rassemblement (UFDR), le général de brigade Abdel Kader Khalil dénonce les manœuvres machiavéliques des extrémistes du km5 qui, selon lui, ont bénéficié de soutien de la Minusca pour atteindre leur but. Il dénonce ce complot et appelle le gouvernement à prendre des mesures qui s’imposent.

Lors d’un point de conférence de presse tenu le mardi 22 aout 2016 à son domicile à Bangui, Abdel Kader Khalil n’est passé par quatre chemins pour mettre à lumière le scénario de Sibut qui a dépassé l’entendement de la population. Ce point de presse a été axé sur trois points essentiels à savoir la complicité de la Minusca, les déclarations d’Abakar Sabone et le DDRR. C’est l’occasion pour ex-Représentant de l’UFDRF au Comité de pilotage du DDRR à Bangui situer l’opinion nationale et internationale sur la situation sécuritaire en Centrafrique tout en levant l’équivoque sur les évènements provoqués par Abdoulaye Hissen et ses acolytes. Abdel Kader Khalil n’est pas passé par quatre chemins pour fustiger le caractère hybride de la Minusca qui entretient l’insécurité en Centrafrique.
En rappelant les nombreuses missions de la communauté internationale en Centrafrique à travers la Misab, la Minurca, la Fomuc, la Fomac, la Misca et aujourd’hui la Minusca, il a martelé que les casques bleus de la Minusca s’associent avec les criminels pour semer la désolation dans le pays. Pour l’ancie bras droit de Michel Djotodia, l’insécurité qui continue de sévir en Centrafrique est une manipulation politique pour justifier la présence des forces internationales et maintenir le pays dans le chao qui profite aux ennemis du peuple centrafricain. Lors de ce point de presse, Abdel Kader Khalil a précisé à la presse que c’est le contingent burundais de la Minusca qui aidé Abdoulaye Hissen et sa bande à s’échapper.
De ce faire, il appelle la population à redoubler de vigilance en dénonçant tous les manœuvres machiavéliques et déstabilisateurs des ennemis de la République. En outre, il demande au gouvernement centrafricain, de prendre toutes ses responsabilités nécessaires afin que la lumière soit faite au peuple centrafricain
Par ailleurs, Il appelle toute la couche sociale à une mobilisation de masse le 9 septembre 2016, qui est une journée réservée à la paix pour dénoncer, d’après lui, l’agenda caché de la Minusca afin demander purement et simplement son départ du sol centrafricain.
Concerne les agitations négatives d’Abakar Sabone et le DDRR, le leader de l’Union des Forces Démocratique pour le Rassemblement a précisé que Abakar Sabone n’est qu’un opportuniste et prédateur en quête de gain facile. Le général Abdel Kader Khalil a fait savoir cet opportuniste n’a ni bureau politique ni un élément sur le terrain pour prouver qu’il est leader d’un groupe politico-militaire. Il demande au président tchadien Idriss Déby de mettre la main sur Abakar Sabone et Nourredine Adam qui constituent une menace pour la RCA. Car selon Khalil, Abakar Sabone se trouve sur le territoire tchadien à moyen Sido.
Il a par la même occasion déploré la mise en place de la Coordination de pilotage des groupes pour le DDR la semaine dernier à Bangui. Cette coordination, a-t-il fait savoir, est constituée des gens qui ne maîtrisent pas la situation pour réussir ce programme du DDRR. Il faut pour lui, choisir les bonnes personnes maîtrisant les groupes armés et les ex combattants sur le terrain afin d’éviter que des opportunistes s’approprient de la situation.

Centrafrique : la problématique de faux diplômes et de l’attribution des bourses à l’Université de Bangui.

Centrafrique : la problématique de faux diplômes et de l’attribution des bourses à l’Université de Bangui

imageBangui, le 25 a out 2016. 15:21′.

Par: Éric Ngaba.
L’Université de Bangui est aujourd’hui confrontée au problème de faux diplômes notamment le baccalauréat et de l’attribution des bourses d’études. Cette question a été au centre d’un point de presse tenu le 20 août 2016, par le bureau exécutif de l’Association Nationale des Etudiants Centrafricains (ANECA) à l’Université de Bangui. Cette occasion a permis aux membres de l’ANECA de dénoncer l’anarchie qui mine le système éducatif centrafricain sur la question d’authentification du baccalauréat, la problématique de la publication de la liste additive des boursiers de l’année académique 2015-2016, la problématique du paiement et de la publication de l’arrêté de bourses de l’extérieure.

« L’erreur de l’administrateur profite à l’administré », dit un proverbe français. C’est ainsi que beaucoup de diplômés de l’université de Bangui profite du laxisme et de la léthargie qui gangrènent le système éducatif centrafricain se retrouvent aujourd’hui dans la problématique de faux diplomates. Cette situation découle de l’authentification du baccalauréat qui demeure un sujet à caution.

Pour ce faire, l’ANECA étant l’association apolitique à caractère syndical qui défend les intérêts des étudiants centrafricains, entend mettre fin à cette pratique. Ce point de presse tenu en présence des représentants des Associations Facultaires de l’Université de Bangui, s’articule autour de la question d’authentification du baccalauréat, la problématique de la publication de la liste additive des boursiers de l’année académique 2015-2016, du paiement et de la publication de l’arrêté octroyant des bourses aux Centrafricains étudiant à l’étranger.

L’authenticité des diplômes

A en croire le président de l’ANECA, Norbert Pounaba, la polémique autour de l’authenticité des diplômes de BAC est survenue après l’initiative du rectorat dès la rentrée académique 2015-2016 à contrôler les diplômes de base servant à l’inscription dont l’objectif est de mettre à jour les bases de données de l’Université de Bangui et d’avoir l’effectif exact des étudiants inscrits à l’université. Selon lui l’authentification de ces diplômes de base, en évidence le BAC devrait se faire au niveau de la Direction des Examens et Concours (DEC) qui malheureusement ne dispose pas de tous les éléments à savoir les listes, les tableaux de notes et les décisions de BAC des années antérieures qui sont nécessaires pour ce travail qui demande du sérieux. Car il s’agit là, d’une question de vie et de la nation. Suite à ces disfonctionnements, une manifestation d’étudiants s’est produite dans l’enceinte de la Direction des Examens et Concours au début du mois de juin, attirant ainsi l’attention du gouvernement qui a mis en place un comité de gestion de cette affaire. Malheureusement, a déploré Norbert Pounaba, ce comité n’arrive pas jusqu’aujourd’hui à réaliser un travail sérieux et à faire des propositions idoines pour une solution définitive.

Pendant ce temps, les étudiants concernés par le problème de l’authentification de diplômes sont privés de tous leurs droits à savoir les inscriptions, l’obtention des cartes d’étudiant et l’accès en salle de classe pendant les examens malgré la note du Directeur de Cabinet du ministre l’enseignement supérieur qui autorise ces derniers à accéder en classe pendant les examens en attendant le traitement définitif de l’affaire. Cette instruction n’est aucunement prise en compte par certaines autorités universitaires par manque de respect de la hiérarchie et l’anarchie qui gagne du terrain au sein de l’administration centrafricaine.

« Aujourd’hui pour des raisons de paix sociale, nous avons privilégié la voie du dialogue comme seul moyen de résolution de nos problèmes mais d’aucuns pensent que cette manière d’agir est une faiblesse et en profitent pour bafouer nos droits, face à cette situation et ces pratiques anarchiques qui entravent les conditions de vie et d’études de étudiants centrafricains de Bangui ; des arrières pays (ISDR, CTDR etc.…) et de l’étranger, nous ne pourrions rester insensibles » a martelé Norbert Pounaba.

Les membres du Bureau exécutif de l’ANECA ont déploré le fait qu’il n’existe pas à l’Université de Bangui, les bases de données en ce qui concerne les bacheliers. Pour lui, la Direction des Examens et Concours doit mettre à la disposition de l’Université de Bangui, la liste des bacheliers pour la sauvegarde des bases de données en cas de perte. C’est ainsi qu’aujourd’hui certains étudiants ayant décroché leur BAC de 2010-2011 ne sont pas reconnus au niveau de la DEC (Direction des Examens et Concours).

La publication de la liste additive des boursiers de l’année académique 2015-2016

Quant à l’affaire de la liste additive qui date de plusieurs mois et qui avait été mise en veilleuse dès la prise de fonction des autorités issues des urnes afin de leur permettre de s’installer et s’enquérir de la situation, demeure une polémique. 707 étudiants injustement élagués de la liste des boursiers par les autorités de la transition ont été bel et bien retenus pendant la commission d’attribution 2014-2015 et doivent bénéficier de la bourse comme tous les autres.

Les étudiants souhaitent que cette affaire déjà portée au conseil de ministre mérite d’être solutionner le plus rapidement possible afin de réparer cette injustice pour éviter au maximum des désagréments déjà prévisibles.

Paiement et publication de l’arrêté de bourses de l’extérieur

Par rapport au paiement et à la publication de l’arrêté de bourses de l’extérieur qui est entouré d’un mystère opaque pendant que les étudiants centrafricains de l’étranger peinent et totalisent déjà deux ans d’arriérés de bourses, le président de l’ANECA déclare que le gouvernement à travers les ministères de l’Education et celui des finances doivent voir de très près cette affaire.

« Devant cette situation, le gouvernement à travers le ministère de l’Education Nationale et les autorités de l’université doivent savoir que l’obligation est faite à l’Etat et aux autres collectivités publiques de créer et d’assurer le bon fonctionnement des établissements publics pour l’éducation et l’instruction de la jeunesse et doivent aussi  reconnaitre qu’au-delà de la crise, l’Education reste et demeure une priorité capitale pour un Etat » a déclaré Norbert Pounaba.

Pour cela, a-t-il ajouté, le bureau Exécutif National prend a témoins l’Opinion publique nationale et qu’internationale de la gravité de la situation qui prévaut sur le campus Universitaire et profite de l’occasion pour faire appel d’une part au gouvernement et à la présidence de la République de prendre des dispositions qui s’imposent dans un plus bref délai afin de mettre fin à tous ces foyers de tension en gestion afin d’éviter tout débordement. Pour mettre un terme à cette pratique, il revient aux autorités du pays de prendre à bras le corps le problème de l’éducation, le seul gage du développement sans laquelle on ne pourra parler de paix, de la réconciliation et de la reconstruction dans un pays donné.

Centrafrique: viol en bande organisée, 3 soldats FACA mis en cause.

Centrafrique: Viol en bande organisée, trois soldats FACA mis en cause.

 Les soldats des forces armées centrafricaineS
Les soldats des forces armées centrafricaineS

Bangui, le 23 août 2016. 09:21′.
Par: Gisèle MOLOMA.

Autrefois respectées partout en Afrique et ailleurs, les Forces Armées Centrafricaines sont devenues depuis deux décennies des forces dites « négatives » par certaines langues.. En cause, enrôlement hors normes, manque de discipline, pratique de violence, usurpation des galons, confusions des rôles pour ne rappeler que ceux-là. Chaque soldat se croit tout permis. De la violence au viol sur la population civile en passant par des rackets des citoyens, les soldats des Forces Armées Centrafricaines font tout actuellement. La preuve, le jeudi 18 août dernier, une bande des trois soldats FACA affectés au poste de contrôle tout proche du pont des Castors, ont sauvagement violé deux jeunes filles du retour d’une festivité. Que s’est-il passé?

Les faits se sont déroulés le jeudi dernier vers 22h, lorsqu’un groupe de trois personnes dont 2 jeunes femmes majeures et un jeune homme d’environ 25 ans, de retour d’une fête familiale, ont été arrêtés par une bande des trois soldats FACA basés au check point du pont des Castors. Au cours de cette arrestation, ces trois soldats avaient menacé le jeune homme de leur laisser les deux jeunes femmes à leur poste et partir, ce qu’il a catégoriquement refusé. Le jeune homme, visiblement sur ses nerfs, aurait demandé à ces soldats pourquoi ses deux copines devraient être maintenues au poste d’autant plus qu’elles n’ont rien fait du mal à quelqu’un ? En plus ils se connaissent très bien dans ce même quartier ?

En réponse aux inquiétudes du jeune homme, les trois soldats FACA se mettaient à tirer des coups de feu en l’air pour l’intimider. Par peur, le jeune homme se met à fuir en laissant derrière lui ses deux copines qui ne savent quoi faire devant des détonations d’armes de guerre. Quelques minutes plus tard et sans passer par quatre chemins, les trois soldats déclaraient aux deux jeunes femmes qu’ils sont dans le besoin sexuel. Une avance, sans surprise, rejetée par ces dernières et l’une des deux aurait même expliqué aux soldats qu’elle a ses ours. Une explication rejetée par ces trois soldats qui veulent, avant d’y croire, toucher son con. Ce qui a été fait et confirmé mais, malgré tout, elle n’a pas eu la pitié de ces trois soldats.

Deux filles pour trois garçons, le partage était compliqué mais le chef de poste cette nuit, un soldat dénommé Rober, a le béguin pour celle en bon état et s’est imposé en choisissant pour lui seul, la fille en bon état. Ainsi, les deux jeunes femmes ont été sauvagement violées. Choquées et complètement démoralisées après ce viol collectif, les deux jeunes femmes ont pu déposer une plainte à la gendarmerie.

Selon nos enquêtes sur place, parmi les trois soldats violeurs, deux, après avoir entré à Bangui dans la rébellion de la séléka en avril 2013 et formé à Bouar par les colonels de cette rébellion dans la même année, ont ensuite œuvré depuis janvier 214 dans la milice anti-balaka et déclarent servir dans l’armée depuis la fin des hostilités, faute d’incorporation, comme auxiliaires des FACA. Des soldats FACA auxiliaires?

Afin de recueillir la version de ces trois soldats, l’une de nos équipes avait patrouillé pendant deux jours en vain, aucun soldat était présent au poste du pont des Castors le jour.
En tout cas, le comportement de certains soldats FACA sur la population civile discrédite totalement notre Armée nationale.
Installés dans différents quartiers de Bangui afin de répondre efficacement aux problèmes de l’insécurité dans la capitale, les cheiks points des soldats FACA commencent à produire ses effets secondaires sur des paisibles citoyens. De racket en racket, les FACA ne font plus correctement le travail que leur hiérarchie leurs en demande. Il est temps pour le Ministère de La Défense de revoir ces copies sur ce dispositif.

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Centrafrique : la Coordination générale des Fatistes exige l’expulsion de Chef de la Minusca Parfait Ananga Onyanga

Centrafrique : la Coordination générale des Fatistes exige l’expulsion de Chef de la Minusca Parfait Ananga

Parfait ananga onyanga
Parfait ananga onyanga

 

 

Communiqué de presse

La Coordination Générale des FATistes de Bangui-Bimbo (CGBB-FAT) constate, une fois de plus, avec regret que, malgré les efforts consentis par les nouvelles Autorités pour la pacification du pays et la préservation des acquis de la cohésion sociale, une bande des criminels sans foi ni loi, dirigée par Abdoulaye Hissen et Aroun Gaye, en intelligence avec les Forces Onusiennes, cherche à replonger le pays dans le chaos.

Face à la gravité de cette situation, la Coordination générale des FATistes de Bangui-Bimbo :
– Dénonce avec fermeté la complicité et l’inefficacité de la MINUSCA dont la mission première consiste à stabiliser la Centrafrique et à protéger le peuple centrafricain ;
– Demande avec véhémence aux Nations-Unies de lever sans délai l’embargo sur les armes destinées à nos Forces Armées (FACA) et de financer le processus de DDRR en cours ;
– Demande au gouvernement de :
1- Déclarer Sieur Parfait ONANGA ONYANGA, Représentant des Nations-Unies persona non grata, et de l’expulser du territoire national ;
2- Rapatrier sans délai le contingent burundais de la MINUSCA ayant aidé ces criminels dans leur fuite, et le remplacer par les contingents angolais, rwandais zimbabwéen, sénégalais, etc.
3- Diligenter une enquête aux fins de poursuivre les auteurs coauteurs et leurs complices.

La Coordination générale des FATistes de Bangui-Bimbo salue, par ailleurs, le patriotisme et la bravoure de nos Forces de sécurité et de défense ayant mis en déroute ces criminels malgré le peu de moyens dont elles disposent.

La CGBB en appelle donc à l’unité et au sens du patriotisme du peuple souverain en lui demandant de prendre part à une marche de protestation dénommée », Paix et sécurité en Centrafrique » qu’elle se propose d’organiser, conjointement avec la Société civile, dans les prochains jours à Bangui et dans certaines villes de nos provinces. Car, la libération de la patrie dépend de toi et non de la MINUSCA venue du tourisme.

La Coordination générale des FATistes de Bangui-Bimbo marque, enfin, son soutien indéfectible aux nouvelles Autorités.

Que Dieu bénisse la République Centrafricaine
Vive République Centrafricaine.
Arsène Daniel Ngrepayo

 

 

Centrafrique: les soldats FACA en perte de popularité, font des spectacles à Bangui.

Centrafrique Faits divers: Les Soldats FACA en perte de popularité, font des spectacles à Bangui.

 

 Les soldats des forces armées centrafricaines
Les soldats des forces armées centrafricaines

Bangui, le 22 Août 2016. 12:41′.
Par: Gisèle MOLOMA.

Depuis plusieurs mois, les soldats des Forces Armées Centrafricaines (FACA) n’ont cessé de faire parler d’eux. Tantôt on parle des rackets de la population à leurs nombreux points de contrôle, tantôt de leur fuite à grande vitesse au premier coup de fusil. À travers ce comportement, les centrafricains commencent petit à petit à se rendre compte par eux même que leur soldats ont besoin nécessairement des formations plus dures. À ce niveau, il n’est plus question d’armement mais de moralité. Conscients de leur impopularité à Bangui, ils multiplient sans cesse des spectacles ridicules dans la ville de Bangui et ses périphéries.

Depuis plus de deux ans, les Centrafricains n’ont cessé de réclamé le retour et le réarmement des soldats FACA qu’ils jugent compétents sur le terrain centrafricain. Or depuis quelques mois, ce retour des soldats FACA tant sollicité par le peuple Centrafricain et les autorités en place, commence petit à petit à devenir amer pour ce même peuple. Conscients de leurs multiples gaffes, ils multiplient des actions réparatrices proches de la comédie afin de montrer aux Centrafricains qu’ils sont là pour eux. Le ridicule ne tue pas!

Le lundi 15 août dernier, un groupe d’une vingtaine des chrétiens, après avoir passé 3 jours à prier pour la paix en Centrafrique, avaient décidé de finir leur prière sur la colline. Alors qu’ils attendaient les retardataires au bord de la route au PK 11 sur la route de Damara vers 5h 30, une dizaine des filles et garçons ont été encerclé par une dizaine des soldats FACA armés des mitraillettes et de lance-roquettes. Sans poser des questions,ils crient dans leurs jargon à ces fidèles chrétiens: « couchez-vous! et personne ne bouge! couchez-vous! ». Tremblés de peur, ces adeptes ont obtempéré à cet ordre. Le chef des opérations a pris la parole pour demander s’ils font quoi ici, l’un de ces chrétiens lui a expliqué qu’ils sont des Chrétiens en partance pour la prière sur la colline. Mouillé de honte, l’un d’eux crie à ses collègues en ces termes: “Fausse alerte”. Après avoir levé le dispositif de combat autour de ces fidèles, ils expliquent à ces derniers qu’ils ont reçu une alerte des passager des bus et taxi faisant état du transport clandestin des sujets musulmans par des soldats rwandais de la MINUSCA qui stationnent au PK11 depuis l’affaire dite de 50/50 et Abdoulaye Hussein.

Voilà comment nos hommes qui composent nos FACA se ridiculisent de cette manière. Nos frères musulmans sont devenus leurs principales cibles. Ces mêmes faits se sont déroulés à divers endroits à Bangui comme en provinces. Au milieu de cette semaine, le Monseigneur Nzanpalainga avait dénoncé le comportement de nos soldats affectés en provinces. Finalement, quelle différence existe-t-il entre les Séléka, les Anti-Balaka et les soldats FACA? Certains compatriotes nous répondent que les deux derniers ne font en réalité qu’UN. C’est pourquoi la réforme de fond en comble de ce secteur s’impose.

Il y’a lieu de rappeler à nos lecteurs que le vendredi 12 août dernier, Abdoulaye Hussein et ses fidèles lieutenants ont quitté Bangui devant les soldats FACA basés, et à l’OROSTOM, et à la barrière du Pk12, sans oublier ceux basés à 30km sur la route de Damara et à 10km à l’entrée de la ville de Damara.

Peut-on croire à ce stade à la robustesse morale de nos Forces de Défense et de sécurité?

La réponse est probablement NON. Non par ce qu’il n y’a pas quatre jours de cela, des résidus des hommes armés de Km5, à l’annonce de l’arrivée d’Abdoulaye Hussein avec ses deux lieutenants à Kaga-Bandoro, avaient fait des tirs des mitraillettes en l’air afin de marquer leur joies. Pendant que la première détonation se faisait entendre aux quartiers environnants du Km5, les gendarmes et les soldats FACA basés au quartier Fatima à l’entrée de Km5 et ceux basés à l’entrée de l’Eglise Elim proche du commissariat de 5e tenu par la MINUSCA, ont pris bonnement et sans honte la fuite comme une gazelle blessée, arme au dos, tenue militaire dans le sac pour s’éloigner de l’épicentre des tirs. Mais ironie du sort, leur cortège de malheurs qui sont ces détonations fortes et entendues dans tout Bangui, n’empêchent de pénétrer dans leurs oreilles et les poursuivent dans leurs fuites. Croyant avoir le dos au bout des canons, certains de ces soldats qui ne peuvent arrivés chez eux cette nuit ou asphyxiés, ont le dernier reflexe des soldats de la guérilla, d’infiltrer des habitations pour se claquemurer sous les lits et les fauteuils, empressant ainsi leurs occupants de rentrer ou de fuir.

Pourquoi une telle fuite aveugle et à la queue leu leu sans même apercevoir un ennemi derrière?

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Centrafrique: bilan mitigé de la journée nationale des arbres en RCA.

Bilan mitigé de la JNA 2016 (Jounée Nationale de l’Arbre)

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Bangui, le août 2016. 10:03′.
Par Firmin YOLO (production indépendante).
La journée nationale de l’Arbre a tenu toutes ses promesses, et était placée sous le très haut patronnage de son excellence le chef de l’Etat le professeur Faustin Archange TOUADERA chef de l’Etat qui a honnoré de sa présence.
Cette journée était placé sous le thème de: “Arbre Paix, Symbole de la cohésion sociale” , Mais une chose est certaine est que malgrès la reussite de cette journée le bilan reste très loin de faire l’hunanimité, beaucoup de choses reste à faire. Le chef de l’Etat doit s’engager à nétoyer l’Administration Centrafricaine qui regorge d’énorme bande d’escroc et de voleurs qui pendant ces périodes s’enrichissent considérablement et cela pendant des décenies.
En effet des détournement ont été orchestrés par des grandes figures emblématiques du Ministère de l’Environnement, des Eaux, Forêts, Chasse et pêche et tout cela à l’insu de Madame le Ministre en Charge de l’Environnement. Après la validation par le comité de la JNA, un Budget de 35 000 000FCFA, dont 20 000 000 est décaissé par le CAS-DF et 15 000 000 par le FNE, la repartition s’est faite par commission de la Manière suivantes, un Montant de 28 Millions a été affectés à la Commission finance, 4 Millions à la commission sensibilisation et 3 Millions à la commision technique.
Concernant chaque commision, il est à noter que la plupart des Thee-shirts ont été fournis par des partenaires au développement et pour la plupart par des entreprises forestières. Donc les 28 Millions de la commission finance n’ont pas été imputés sur la somme en question. Hormi le voyage effectués par le Chargé de mission au Cameroun pour fructifier son bissness et tout ceci au frais du comité d’organisation. Quand à la comission technique le Directeur des forêts à mis en place toutes les techniques nécessaire au détournement des 3 millions car les plants fournis sont payer par le CAS-DF et que l’argent n’a servi que de pretexte pour justifier cela. Il est à noter que les membres de la dite commission n’ont effectué qu’une seule mission et dont les frais de mission s’élève à 2500F, ceci veut dire tout calcul fait avec une totalité de 20 membre, la dépense s’élève à 20*2500=50 000FCFA, imputer le fond du carburant pour chaque déplacement la somme en aucun cas atteindra les 3 Millions de francs CFA.
La commission sens ibilisation quand à elle a été gerer de manière plus ou moin transparente car chaque membre de la dite commission à reçu pour chaque misssion de terrain la somme de 30 000FCFA, des dépense ont belle et bien été effectuées et justifiées telles que les groupes de dance traditionnnelle, etc. nous tenons à leur dire de poursuivre sur cette voie et remercions chaleuresement le président de cette commission du fond du coeur pour sa transparence dans la gestion des biens de l’Etat.
Consernant les dépense liées à la colation pendant la JNA, 7 Millions ont été dépensés, mais comme d’habitude la majorité de l’argent à été détourné, des hauts cadres des ministères, des personnalité de marque n’ont pas été servis pendant cette cérémonie, ils étaient obligé d’effectuer eux mêmes des dépenses pour s’acheter la bière et de qoui a manger. Certains étaient obliger de partir en gardant un mauvais souvenir de cette journée, ils est à noter qu’un tout petit bistro a été reservé pour cette célébration justifiant les dépenses.
Chèrs compatriotes beaucoup de chose reste à dire, la plupart des membres du comité ont été ecarté de cette gestion car elle demeure, partisane, clanisme,tribaliste, des groupes d’individus sans fois, sans notion de responsabilité commune, s’offre des beaux jours sur l’argent de l’Etat, en profitant de cette occasion pour détourner suffisamment d’argent. C’est ainsi que nous interpellons le premier ministre chef du gouvernement, sous l’impulsion du chef de l’Etat de faire un audit enfin de déceler les principaux acteurs de détournement à savoir le Directeur de Cabinet du Ministre des Eaux et Forêts, le charger de mission en matière de forêts, le directeur Général des forêts, le directeur des forêts ainsi que tant d’autres.
Affaire à suivre!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Centrafrique: les forces vives de la Nation doivent agir pour sauver la République.

Centrafrique : les forces vives de la nation doivent agir pour sauver la République

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« Bangui, le 23 août 2016. 13:21′.
Par: Éric Ngaba.
La patrie est en danger, nous devons la sauver », a déclaré le président de la République, Faustin Archange Touadera, lors de son bilan des 100 jours au pouvoir. Ce danger est vivement perceptible au regard des derniers évènements qui se sont malheureusement produits dans le pays avec l’évasion des criminels du Km5 ayant bénéficié de la faveur de la Minusca de Bangui jusqu’à Kaga-Bandoro. Cette situation doit réveiller la conscience de tout le peuple centrafricain sur la façon dont on veut le malmener.
La stratégie de victimisation adoptée par les ennemis de la paix et du développement de la RCA et leurs acolytes cache mal leurs desseins machiavéliques de plomber les actions qui ont permis à la République Centrafricaine de se remettre résolument sur pied. Leur plan est de mettre à mal le processus du DDRR, de la réconciliation et du développement de la RCA. L’incident qui s’est produit de Bangui à Sibut doit interpeller les forces vives de la nation devant les pousser à l’acte pour sauver ce qui reste au peuple centrafricain. Le rôle des forces internationales en Centrafrique doit être clarifié aux Centrafricains. Face à la recrudescence de l’insécurité qui refait surface après quelques mois d’accalmie, la classe politique centrafricaine tout comme la société, les élus de la nation ainsi que la presse centrafricaine doivent susciter le débat autour du rôle des forces internationales dans le pays et du gouvernement afin de sauver la patrie en danger. C’est toute une évidence que les autorités doivent sortir de leur mutisme pour répondre aux aspirations de la population. Un silence de toute part est observé depuis malgré l’ampleur de l’insécurité entretenue par les ennemis de la paix en Centrafrique.
La responsabilité de la classe politique
La conquête du pouvoir doit s’assumer par les actions démocratiques de la classe politique centrafricaine qui doit animer la vie politique nationale et se prononcer sur les questions engageant l’intérêt national. Les leaders politiques centrafricains ne jouent absolument pas leur rôle dans ce jeu, et observent comme tout le monde et pourtant les prochaines élections se préparent aujourd’hui. Les leaders politiques doivent démontrer leurs capacités à trouver des solutions appropriées aux maux qui minent la société centrafricaine. Actuellement, l’heure est grave. Les alliés du président Touadera ont le devoir de susciter des rencontres afin de réfléchir sur la recrudescence de l’insécurité, les stratégies à mettre au point, les remèdes à prescrire pour non seulement justifier le bienfondé de cette alliance politique mais aussi envisager les perspectives d’avenir.
La société civile doit se réveiller
S’agissant de la société civile, elle est la gardienne de la démocratie. Après les élections apaisées, elle non seulement contribuer à la reconstruction du pays, mais aussi contribuer efficacement à la réalisation de l’alternance au pouvoir. Dans ce cadre, elle a intérêt à poser des actes forts qui relèvent de sa compétence à défendre et promouvoir les droits de l’homme et multiplier les recettes pour que les criminels et bourreaux du peuple soient jugés et que les victimes des conflits soient dédommages pour les préjudices subis. Le peuple centrafricain demeure encore dans l’étau des hors-la-loi qui dictent leurs lois à la population. Les marches pacifiques souvent organisées par la société civile pour barrer la route au plan machiavélique contre le peuple, sont aujourd’hui inexistantes comme si le pays marche à merveille.
Les élus de la nation à l’obligation d’agir
Face à cette situation chaotique devenue inquiétante, les élus de la nation centrafricaine ne doivent pas demeurer insensibles ou se limiter aux déclarations et recommandations pouvant pousser le gouvernement et la communauté internationale à rectifier les dérapages préjudiciables à l’avenir de la nation. Le silence doit être brisé afin de contraindre les forces internationales à appliquer scrupuleusement leur mandat. Les élus de la nation doivent interpeller les chefs de ces forces afin qu’ils expliquent aux Centrafricains les accointances qu’ils ont et d’expliquer leur rôle et les raisons qui motivent leurs accointances avec les chefs rebelles dans le pays. Car cela va permet d’établir les responsabilités dans ce jeu de chat et de la souris que le Centrafricain lambda n’arrive pas à comprendre. En réalité, la Minusca doit faire preuve d’impartialité dans l’exécution de son mandat tout en écartant son agenda caché de la résolution de la crise en République centrafricaine. Sans outrepasser les limites de sa mission, la mission onusienne doit respecter son engagement à soutenir le gouvernement dans ses actions répondant aux attentes de la population qui n’aspire légitimement qu’à la paix. De nombreuses recommandations sont formulées par les organisations de la société civile et par l’Assemblée nationale centrafricaine à l’endroit de la Minusca pour que celle-ci recadre sa mission mais rien n’a changé. Le scenario qui s’est produit dans la ville de Sibut entre la Minusca et les Chefs rebelles démontre à suffisance la complicité des forces internationales dans la déstabilisation de la République centrafricain par les groupes armés. Cela rappelle la même attitude des forces françaises de l’opération Sangaris qui soutiennent de part et d’autres les rebelles de la Seleka et les milices d’Antibalaka pour encourager la crise en Centrafrique.
La presse doit réveiller les consciences
Et malgré les efforts déployés par la presse dans le processus de la restauration de la paix en s’impliquant pleinement et efficacement dans la réussite du Forum national de Bangui, le succès du Référendum constitutionnel, et dans l’organisation pacifique des élections, elle ne doit doubler d’ardeur durant la période post-conflit. En effet, durant cette période post-électorale, les médias doivent non seulement suivent les autorités issues des urnes en réveillant la conscience sur la nécessité de réaliser les promesses faites aux électeurs, mais aussi et surtout appuyer les organisations de la société civile et les organisations non gouvernementales nationales et internationales ainsi que les organisations internationales dans la réalisation des projets et programmes de développement. Le gouvernement avec l’aide des partenaires tentent toujours d’œuvrer pour la consolidation de la paix, de la stabilité et de la sécurité, mais les fossoyeurs de la République ne s’attellent qu’à remettre en question les efforts de pacification de du pays pour satisfaire leurs intérêts égoïstes. Cette situation doit mobiliser toutes les forces vives de la nation afin de sauver la patrie en danger. Sans ambages, il revient aux autorités centrafricaines qui bénéficient de la légitimité du peuple centrafricain, de prendre des mesures qui s’imposent à tous.
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Centrafrique: clash verbal entre le Président Touadéra et son Parrain François BOZIZÉ.

Centrafrique: Clashverbal entre le Président Faustin TOUADÉRA et son parrain François Bozizé.

François BOZIZÉ
François BOZIZÉ

 
Bangui, le 19 août 2016. 14:32′.
Par: Gisèle MOLOMA.

Les relations entre l’ancien Président General François Bozizé et son poulain Faustin archange TOUADÉRA, devenu Président de la République à son tour il y’a 4 mois, ne sont plus au beau fixe depuis quelques jours. En cause, des multiples s

ervices sollicités par le Parrain à son poulain mais refusé parce dernier. Cette façon de demander incessamment les faveurs du Président Faustin Archange TOUADÉRA sur des nombreux dossiers sensibles, a poussé ce dernier à répondre, d’une manière directe et franc pour la première fois à son parrain François Bozize. Ce que ce dernier n’a pas aussi apprécié et depuis quelques jours, la tension monte entre la tortue avec son clan et son parrain Kangara aux siens. Cela va t-elle durer?

Certes, dans la vie de tout un chacun de nous, il est vrai qu’au moins une fois dans la vie, nous sollicitons les faveurs d’un proche pour avoir quelque chose. Mais c’est la répétition à des tons surtout élevés qui créent des frustrations et bousillent les relations. C’est ce que l’ancien Président François Bozizé ignore depuis la perte de son pouvoir en 2013.

C’est un secret de polichinelle que l’ancien Président et son fils Francis Bozizé ont beaucoup contribué à l’éducation politique du Professeur Président Faustin Archange TOUADÉRA et que son élection comme Président de la République a été l’œuvre en grande partie des éléments de la milice Anti-Balaka créée par Francis Bozizé et ses lieutenants. Mais les récompenses déjà distribuées par le Président Faustin Archange TOUADÉRA à cette famille politique issue d’un même clan et à ces faiseurs de roi risquent de lui créer beaucoup d’ennuis un jour vis à vis du peuple centrafricain et de la Communauté internationale.

Depuis son nouveau lieu de refuge au Kenya, l’ancien Président le Général François Bozizé n’a pas manqué une semaine, depuis l’arrivée du Président TOUADÉRA au pouvoir, d’imposer à son ancien PM des noms à nommer à des postes de responsabilité. Ce que le Président TOUADÉRA n’a jamais refusé d’autant plus qu’ils sont tous deux les Hauts Cadres de leur parti KNK.

Ce qui déplait la tortue nationale le président TOUADERA c’est le fait pour l’ancien président François BOZIZE d’appeler sans cesse et avec un ton rempli d’impolitesse comportementale afin d’imposer au président Faustin TOUADERA de recevoir au Palais de la Renaissance « vaille que vaille, coûte que coûte, qu’il pleuve ou qu’il neige » selon ses expressions, ses anciens amis étranger en quête titres et autres documents administratifs de grande importance.

Selon nos informations, le mardi 8 août dernier, alors que son fils Francis était sur le point d’être auditionné par le Juge d’instruction au Palais de Justice, l’ancien Président François BOZIZÉ, rassuré par avance du sort réservé à son fils ainé Francis, a eu au téléphone son poulain Faustin Archange TOUADÉRA afin de lui annoncer que son fils Aimé Papy BOZIZÉ serait sur le point d’arriver lui aussi à Bangui et il a besoin de son soutien. Pour conclure, l’ancien Président demande également à la tortue nationale de recevoir l’un de ses amis étrangers qui aurait souhaité descendre à Bangui pour le rencontrer.

Pour le Président TOUADÉRA alias la tortue nationale, ces nouvelles demandes de service s’apparentent à une provocation de la part de son Parrain. Très énervé, il lui répond sur le champ et sèchement: “Monsieur le Président, comprenez au moins que je ne suis plus votre Premier Ministre”. Une réponse très gênante et musclée qui aurait laissé Kangara dans un état dépressif avancé. Depuis ces jours, les relations entre les deux ne marchent plus comme avant et le Président Faustin Archange TOUADÉRA pense du coup à créer son propre parti politique.
Des contacts ont été pris jusqu’à Paris en ce sens.

Ainsi, certains observateurs de la vie politique Centrafricaine s’amusent à dire si vraiment les mésententes entre TOUADÉRA et son ami BOZIZÉ vont-elles perdurer?

Cette mésentente entre le Président Faustin Archange TOUADÉRA et son ami Parrain n’a pas laissé indifférents leurs parents et proches collaborateurs. Des échanges écrits, parfois violents, sont régulièrement échangés par ces groupes sur les réseaux sociaux avec leurs avatars varis ou empruntés.

À ce titre, peut-on dire que le début du relâchement de Kangara par son poulain la tortue? Difficile d’y croire car le Président Congolais Denis Sassou-Nguésso a été sollicité par Kangara pour parodiquer des conseils à notre tortue oubliant de ce fait que la tortue est le plus sage et n’a point besoin de conseil. Pour preuve, le président TOUADERA notre nationale n’a point besoin d’un conseiller juridique dans son cabinet, c’est par ce que la tortue n’a besoin de rien. La tortue a tout et transporte tout sur elle. Elle n’a besoin ni d’une maison, ni des vêtements puis que c’est qu’elle transporte c’est sa maison et ses vêtements qui ne peuvent ni détruit ni déchirés. Attendons de voir.
Copyright CNC.

 

 

Centrafrique: Clash verbal entre le Président Faustin TOUADÉRA et son parrain François Bozizé.

Centrafrique: Clash verbal entre le Président Faustin TOUADÉRA et son parrain François Bozizé.

 

 

François BOZIZÉ
François BOZIZÉ

Bangui, le 19 août 2016. 14:32′.
Par: Gisèle MOLOMA.

Les relations entre l’ancien Président General François Bozizé et son poulain Faustin archange TOUADÉRA, devenu Président de la République à son tour il y’a 4 mois, ne sont plus au beau fixe depuis quelques jours. En cause, des multiples services sollicités par le Parrain à son poulain mais refusé parce dernier. Cette façon de demander incessamment les faveurs du Président Faustin Archange TOUADÉRA sur des nombreux dossiers sensibles, a poussé ce dernier à répondre, d’une manière directe et franc pour la première fois à son parrain François Bozize. Ce que ce dernier n’a pas aussi apprécié et depuis quelques jours, la tension monte entre la tortue avec son clan et son parrain Kangara aux siens. Cela va t-elle durer?

Certes, dans la vie de tout un chacun de nous, il est vrai qu’au moins une fois dans la vie, nous sollicitons les faveurs d’un proche pour avoir quelque chose. Mais c’est la répétition à des tons surtout élevés qui créent des frustrations et bousillent les relations. C’est ce que l’ancien Président François Bozizé ignore depuis la perte de son pouvoir en 2013.

C’est un secret de polichinelle que l’ancien Président et son fils Francis Bozizé ont beaucoup contribué à l’éducation politique du Professeur Président Faustin Archange TOUADÉRA et que son élection comme Président de la République a été l’œuvre en grande partie des éléments de la milice Anti-Balaka créée par Francis Bozizé et ses lieutenants. Mais les récompenses déjà distribuées par le Président Faustin Archange TOUADÉRA à cette famille politique issue d’un même clan et à ces faiseurs de roi risquent de lui créer beaucoup d’ennuis un jour vis à vis du peuple centrafricain et de la Communauté internationale.

Depuis son nouveau lieu de refuge au Kenya, l’ancien Président le Général François Bozizé n’a pas manqué une semaine, depuis l’arrivée du Président TOUADÉRA au pouvoir, d’imposer à son ancien PM des noms à nommer à des postes de responsabilité. Ce que le Président TOUADÉRA n’a jamais refusé d’autant plus qu’ils sont tous deux les Hauts Cadres de leur parti KNK.

Ce qui déplait la tortue nationale le président TOUADERA c’est le fait pour l’ancien président François BOZIZE d’appeler sans cesse et avec un ton rempli d’impolitesse comportementale afin d’imposer au président Faustin TOUADERA de recevoir au Palais de la Renaissance « vaille que vaille, coûte que coûte, qu’il pleuve ou qu’il neige » selon ses expressions, ses anciens amis étranger en quête titres et autres documents administratifs de grande importance.

Selon nos informations, le mardi 8 août dernier, alors que son fils Francis était sur le point d’être auditionné par le Juge d’instruction au Palais de Justice, l’ancien Président François BOZIZÉ, rassuré par avance du sort réservé à son fils ainé Francis, a eu au téléphone son poulain Faustin Archange TOUADÉRA afin de lui annoncer que son fils Aimé Papy BOZIZÉ serait sur le point d’arriver lui aussi à Bangui et il a besoin de son soutien. Pour conclure, l’ancien Président demande également à la tortue nationale de recevoir l’un de ses amis étrangers qui aurait souhaité descendre à Bangui pour le rencontrer.

Pour le Président TOUADÉRA alias la tortue nationale, ces nouvelles demandes de service s’apparentent à une provocation de la part de son Parrain. Très énervé, il lui répond sur le champ et sèchement: “Monsieur le Président, comprenez au moins que je ne suis plus votre Premier Ministre”. Une réponse très gênante et musclée qui aurait laissé Kangara dans un état dépressif avancé. Depuis ces jours, les relations entre les deux ne marchent plus comme avant et le Président Faustin Archange TOUADÉRA pense du coup à créer son propre parti politique.
Des contacts ont été pris jusqu’à Paris en ce sens.

Ainsi, certains observateurs de la vie politique Centrafricaine s’amusent à dire si vraiment les mésententes entre TOUADÉRA et son ami BOZIZÉ vont-elles perdurer?

Cette mésentente entre le Président Faustin Archange TOUADÉRA et son ami Parrain n’a pas laissé indifférents leurs parents et proches collaborateurs. Des échanges écrits, parfois violents, sont régulièrement échangés par ces groupes sur les réseaux sociaux avec leurs avatars varis ou empruntés.

À ce titre, peut-on dire que le début du relâchement de Kangara par son poulain la tortue? Difficile d’y croire car le Président Congolais Denis Sassou-Nguésso a été sollicité par Kangara pour parodiquer des conseils à notre tortue oubliant de ce fait que la tortue est le plus sage et n’a point besoin de conseil. Pour preuve, le président TOUADERA notre nationale n’a point besoin d’un conseiller juridique dans son cabinet, c’est par ce que la tortue n’a besoin de rien. La tortue a tout et transporte tout sur elle. Elle n’a besoin ni d’une maison, ni des vêtements puis que c’est qu’elle transporte c’est sa maison et ses vêtements qui ne peuvent ni détruit ni déchirés. Attendons de voir.
Copyright CNC.

 

 

Centrafrique: gouvernement et la MINUSCA, le duel fatal.

CENTRAFRIQUE : GOUVERNEMENT ET MINUSCA, LE DUEL FATAL.

 

Simplice Mathieu Sarandji
Simplice Mathieu Sarandji

Bangui le 22Aout 2016. 10:00″:
Par:Bernard Doudou SELEMBY

Une nouvelle épisode de la crise centrafricaine digne d’une réalisation hollywoodienne vient de mettre dos à dos le gouvernement et la Minusca. Ces deux entités ont la particularité d’harmoniser et de mutualiser leurs efforts pour la consolidation de la paix, le respect des droits de l’homme, la suprématie de l’autorité de l’Etat et la bonne gouvernance. Le ciel est actuellement très orageux entre le gouvernement et la Minusca avec des coups de tonnerre précédant la pluie qui ne cesse de retentir. En fait, il s’agit de la fuite non élucidée des chefs de guerre de kilomètre 5. Cette fuite est entourée de misères, confusions et incomprehensions et des questionnements et accusations fusent car le chef du gouvernement, lors d’une sortie médiatique a accusé publiquement la Minusca d’être responsable de cette fuite et d’être de connivence avec la Séléka. La Minusca joue t-elle un rôle hybride dans cet imbroglio en dépit de sa neutralité et impartialité ? Pourquoi toutes ces manoeuvres et manipulations ? S’agit-il d’une complicité ou d’une fuite organisée ? La Minusca a t-elle un intérêt à ce que le désordre perdure en Centrafrique ? Jusqu’où la Minusca est-elle capable pour minimiser et ridiculiser l’Etat centrafricain ? La Minusca soutient-elle l’administration parallèle de la nébuleuse Séléka ? La Minusca entretient-elle l’idée de la partition du pays ? Le rêve pétrolier centrafricain justifie t-il ce désordre ? L’invasion chinoise sur les grands marchés publics peut en être la cause ? Quelle est le degré d’implication du voisin tchadien dans cette mascarade ? Plusieurs questionnements tuent le raisonnement et la compréhension. Il s’avère nécessaire et important de rappeler que la Minusca a été créé par la résolution 2149 du conseil de sécurité de l’ONU en date du 10 avril 2014. Le conseil de sécurité de l’ONU, dans le cadre du chapitre 7 de la charte des nations unies a autorisé la Minusca à utiliser tous les moyens nécessaires à sa disposition pour accomplir son mandat et cela en étroite collaboration avec les autorités locales. Ainsi le mandat de la Minusca défini par le conseil de sécurité de l’ONU supplante t-il l’autorité de l’Etat ? À notre humble avis, l’Etat centrafricain conserve la plénitude de son autorité. En conséquence, il doit demander de façon ferme à la Minusca de lui donner des explications probantes sur la supposée fuite. Si les accusations sont avérées, le gouvernement doit se plaindre au niveau du conseil de sécurité de l’ONU pour d’éventuelles sanctions en violation de la résolution définissant son mandat. En outre, le peuple est impatient de voir la réaction du locataire du palais de la renaissance qui semble tituber sur le dossier. Parallèlement à cette incompréhension, la gestion gouvernementale de la question sécuritaire est émaillée de beaucoup de déchets. Dans le pays de tous les paradoxes où le ridicule ne tue pas, le ministre de l’intérieur est le seul personnage à se battre sur les questions sécuritaires. Mais où est celui de La Défense ? On peut être démagogue et incompétent certes, mais lorsque l’autorité de l’Etat est défiée et mise à l’épreuve par la Minusca, ne peut-on pas effectuer une sortie médiatique pour prouver son existence ? Nous déplorons au passage le mutisme coupable de l’opposition et d la classe politique centrafricaine qui se trompent en pensant que la question sécuritaire ne concerne que le pouvoir établi. Par cet acte indigne qui n’honore pas les nations unies, le peuple centrafricain est atteint dans son orgueil. En conséquence, nous invitons le peuple à garder espoir et à soutenir solidairement les actions du President de la République dans son bras de fer digne d’un Clasico espagnol qui l’oppose à la Minusca. Il faut rappeler que les missions de l’ONU en Afrique ne sont pas à leur premier fiasco a l’instar de la Minusco au Congo et de la Minuci en côte d’ivoire. Fort de ce qui précède, nous invitons le President de l’assemblée nationale de mettre en place une commission d’enquête parlementaire pour définir la responsabilité de la Minusca dans cette affaire et de faire la lumière sur la substance d’un supposé accord passé par le President de la République et les fugitifs lors de leur réception au palais de la renaissance car la présidence de la République semble jouer une partition importante dans ce désordre organisé. Cette situation expliquerait l’arrivée inopinée et sans crainte de Francis Bozizé et la fuite ou alors le déménagement des seigneurs de guerre de kilomètres 5. Mais attention, ne le dites à personne. Si on vous demande, ne dites pas que c’est moi.

Bernard SELEMBY DOUDOU
Juriste, Administrateur

Centrafrique : Jusqu’à quand Touadéra et son directeur de cabinet vont-ils rabaisser la République?

Centrafrique : Jusqu’à quand Touadéra et son directeur de cabinet vont-ils rabaisser

 

 

image la République ?

Bangui le 22 Août 2016: 10:30″
Par YASMINA Perriere.
Affirmer que le lendemain de la République centrafricaine se présente sous un jour très peu encourageant, c’est énoncer une douloureuse évidence. C’est comme dire, la neige est blanche, la forêt tropicale est verte.

Avec ceci de détestable que rien, absolument rien, aucun principe démocratique, ni aucune règle républicaine, pas davantage de règlements administratifs — même les plus élémentaires — ne trouvent grâce au yeux des nouveaux maitres de Bangui qui les foulent allègrement au pied. Pis, la volonté de paraître et le besoin d’exister à n’importe quel prix de certains membres, pas des moindres, de l’entourage de Faustin-Archange Touadéra vont à l’encontre de certaines loi de la République.

Ce qui fait dire à nombre d’observateurs sérieux que si le « bozizisme », si tenté qu’il existât, fut un accident de l’histoire, le « touadérisme » si tant qu’il venait à exister, ne serait qu’un aventurisme, au sens de mésaventure.

En effet, il n’a échappé à personne que le directeur de cabinet du président centrafricain, Firmin Ngrabada est partout, on le voit sur toutes les photos, dans tous les déplacements de son patron. Tout se passe comme si Firmin Ngrabada assumait une fonction représentative au sein de l’appareil administratif. Alors que son rôle premier est de gérer et d’organiser au quotidien le cabinet du président de la République. Il apparait même sur la photo officielle du Gouvernement, une grande première pour un simple directeur de cabinet. Plus grave, Firmin Ngrabada, parait-il, participe aux conseils des Ministres, en violation flagrante du règlement intérieur du conseil des ministres. C’est dire que si tous ceux qui ont rang et prérogatives de ministre ou de ministre délégué dans le pays devaient siéger en conseil de ministre, il n’y aurait pas assez de place pour contenir tout le monde.

Faut-il rappeler que contrairement à ses prétentions, le directeur de cabinet du chef de l’État n’appartient pas au Gouvernement, loin s’en faut. De ce fait, il n’a ni la qualité ni le droit de prendre part aux délibérations du conseil des ministres. Car son rang et prérogatives de ministre d’État ne fait pas de lui un membre du Gouvernement à part entière. Mais c’est seulement pour être pris en compte par les services de la solde et surtout pour encadrer ses rapports avec les vrais membres du Gouvernement. Et ce, en application du décret n° 94.87 du 08 mars 1994, portant organisation et fonctionnement de la Présidence de la République. Pour un inspecteur du travail et de la sécurité sociale, même sorti de l’école de Saidou, dont la vocation est de faire respecter la législation du travail dans notre pays, cela est inadmissible.

D’autant plus révoltant qu’avant lui, certains dignes fils du pays ont eu à assumer les fonctions de directeur de cabinet à la présidence de la République. Participaient-ils aux conseils des Ministres ? A-t-on un jour vu un Karim Meckassoua, un Michel Gbezera Bria, le professeur Mabingui, un Mahamat Kamoun, pour ne citer que ceux-ci, qui ont occupé le poste de directeur de cabinet à la Présidence de la République et qui avaient tous rang et prérogatives de « ministre d’État », accompagner le président partout et nulle part ou même figurer sur la photo officielle du Gouvernement ? Pourquoi Touadera et son directeur de cabinet veulent nous faire croire que la République n’existe que depuis le 30 mars 2016 ? Où allons-nous avec ces agissements qui jettent du discrédit sur les institutions de la République ?

L’incompétence et la désinvolture du président centrafricain et sa bande n’expliquent pas tout. C’est le silence complice de la communauté nationale, mais surtout la peur du lendemain poussant les hauts cadres centrafricains à accepter tout et n’importe quoi qui encourage cette imposture. C’est parce que personne ne dit rien que Firmin Ngrebada croit être dans son bon droit agissant de la sorte. Peut-être même qu’il ignore totalement ces règles. Il appartient donc au chef du Gouvernement de s’opposer à cet état de choses pour faire entendre raison au président de la République et à son directeur de cabinet. Il faut leur expliquer que Firmin Ngrebada ne peut et ne doit être admis dans la salle du conseil des Ministres. Encore moins pour y siéger. En quelle qualité d’ailleurs ? Mieux, si Simplice Sarandji manque d’argument, il n’a qu’à demander à Touadéra si à l’époque où il était Premier ministre du temps du président Bozizé,
Michel Gbezera Bria en sa qualité de directeur de cabinet, siégeait en conseil de ministres. Pourtant, l’ambassadeur Gbezera Bria aussi avait rang et prérogatives de « ministre d’État ».

À tel point que même le cabinet présidentiel dont Ngrebada est censé dirigé, selon ses prérogatives, se montre aujourd’hui bardé de griefs et de piquants à son encontre. Ce qui a naturellement pour conséquence de porter un coup fatal à la nécessaire cohésion sans laquelle aucun travail en équipe n’est possible. Cela, bien entendu, au détriment du peuple centrafricain qui, lui, attend de ses dirigeants de la cohérence et de l’efficacité afin de relever les défis de l’heure.

D’ailleurs, les Centrafricains ne masquent plus leur dépit du médiocre résultat obtenu par Touadéra et sa bande depuis leur installation. Comme le régime se montre incapable de trouver, un temps soit peu, des réponses aux nombreux problèmes actuels, notamment ceux concernant la sécurité ou le retour à leurs domiciles des déplacés internes, bientôt, et nous en sommes convaincus, la population ne va pas manquer d’exhaler son mécontentement.
Yasmina Perrière

Centrafrique: quand le pouvoir en place manipulent la population contre La MINUSCA.

Centrafrique: Quand le pouvoir en place manipule la population contre la MINUSCA.

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Bangui, le 20 août 2016. 13:21′.
Par: Gisèle MOLOMA.

Depuis près de deux semaines, le pouvoir en place, plus précisément le Président Faustin Archange TOUADÉRA et son Premier Ministre Simplice Mathieu SARANDJI, appuyés par leur Ministre de la Sécurité publique l’Évangéliste Serge BOKASSA, ont méthodiquement planifié et cultivé des rumeurs dans le pays afin de discréditer la Mission Multidimensionnelle des Nations-Unies en Centrafrique (MINUSCA). Le but: se dédouaner de la fuite d’Abdoulaye Hussein, un Chef rebelle de la Séléka qui avait quitté Bangui au vu et au su de ces mêmes personnalités, (au nez et) à la barbe de nos Forces de sécurité intérieure. Comment ces rumeurs sont-elles cultivées par ce trio de l’Exécutif? Contre-enquête de notre équipe.

Bravo! Bravo Monsieur Simplice Mathieu SARANDJI pour être classé cette semaine la personnalité la plus ridicule suite à votre déclaration sur les antennes de la radio Ndèkè-Luka dans l’affaire dite d’Abdoulaye Hussein. Au lieu de s’attaquer aux forces des Nations-Unies qui tentent malgré tout d’aider le peuple Centrafricain dans cette période difficile de son histoire, il serait mieux pour le gouvernement de faire sa propre analyse de cette affaire, tout en remettant en cause son propre dispositif de sécurité mis en place dans la capitale ou ailleurs, aux fins de se corriger dans le future.

Après les graves accusations du gouvernement contre la MINUSCA dans lesquelles les forces internationales de cette grande Institution des Nations-Unies ont été directement accusées d’aider dans leur fuite, les trois chefs redoutables de la Séléka du quartier Km5, l’une de nos équipes a mené une enquête, et du côté de nos forces de sécurité qui ont participé au combat de Damara, et du côté des celles de la MINUSCA, sans oublier les différents témoins de cet événement.

Dans cette enquête, nous avons relevé plusieurs faux témoignages, des mensonges, des manquements de la part des officiers de la garde présidentielle ayant dirigé le combat de la ville de Damara. Contacté par CNC, un Officier des gardes rapprochés du président Faustin Archange TOUADÉRA nous a confirmé, dans un premier temps, qu’ils étaient au nombre de 15 soldats à poursuivre le cortège d’Abdoulaye Hussein sur la route de Damara dans leur fuite. Selon cet officier, le combat de Damara a été dur mais ils ont réussi à neutraliser 8 combattants d’Abdoulaye Hussein et sans préciser la perte de leur côté. Sur ce point, nous lui avions posé la question de savoir pourquoi les autres ont réussi à quitter Damara malgré cette perte énorme? Cet officier nous a répondu que les soldats français en couverture aérienne cette nuit les ont intimidés et les empêchés de faire le combat. En ce moment, il ajoute, qu’ils ont vu d’Abdoulaye Hussein et ses éléments, en toute tranquillité, en train de changer les roues crevées de leurs véhicules qu’ils avaient réussi à détruire 3 en amont, sans préciser si ce sont des soldats de la MINUSCA qui leur avaient remis des roues d’échange.

Combien de temps ils ont mis à changer leurs roues? L’officier nous a répondu qu’ils ont passé près de 3/4 d’heure sur place avant de quitter Damara.

Et pendant ce temps, vous ne faites que les observer? Embarrassé, il nous a dit que ces éléments et lui avaient coupé devant le cortège d’Abdoulaye Hussein afin de les neutraliser à l’entrée de la ville de Sibut.

Confusion totale! Mon commandant, vous venez de nous dire à l’instant que vous avez vu Abdoulaye Hussein et ses éléments changer leurs roues pendant 45min et quitter Damara en toute tranquillité, mais à quel moment vous avez coupé devant ce cortège et sur quelle voie vous avez empruntée rapidement pour être en avance par rapport à ce cortège qui serait logiquement devant vous? À ce niveau, pas de réponse claire de la part de cet officier.

Alors, au niveau de Sibut, le combat s’était déroulé comment pour qu’Abdoulaye Hussein et ses lieutenants puissent s’échapper aisément?

L’officier nous a expliqué qu’au moment où le cortège d’Abdoulaye Hussein était arrivé à 50km avant Sibut, les soldats rwandais de la MINUSCA qui étaient également présents avec eux à 50km de la ville de Sibut, ont pris leur char blindé et sont partis récupérer Aroun Gaye et Abdoulaye Hussein dans leur char et prendre la direction de Sibut.

Pendant ce temps, vous les gardes présidentiels, vous faites quoi? Pendant ce temps, nous procédons à l’arrestation des 8 éléments d’Abdoulaye Hussein.

Sans combat? Avec combat, répond y-il. Et les autres? Ils étaient en fuite dans la brousse.

Cet extrait de notre interview avec un officier de la garde présidentielle montre comment il y’a des incohérences totale dans le rapport d’événements qu’ils ont présenté au Président Faustin Archange TOUADÉRA et son Premier Ministre Simplice Mathieu SARANDJI. Cette version des faits a été contestée par nos enquêtes sur le terrain.

Comment le Président Faustin Archange TOUADÉRA et son Premier Ministre Simplice Mathieu SARANDJI pourraient-ils croire à cette version des faits? Difficile d’y répondre, mais selon un politologue Centrafricain, le Gouvernement cherche des voies et moyens de se dédouaner vite fait de cette affaire encombrante et nuisible, et la version de cet officier qui avait dirigé ce combat de Damara tombe juste. Il suffit de la remanier en ajoutant à la partie de Damara que ce sont les soldats de la MINUSCA qui ont aidé Abdoulaye Hussein et ses éléments avec des roues de secours afin qu’ils puissent partir. Or, le jeudi dernier sur les antennes de la radio Notre Dame, un officier de la Séléka avait confirmé que le départ d’Abdoulaye Hussein avec tous ses officiers du quartier Km5 a été facilité par le Président Faustin Archange TOUADÉRA. Cette version pourrait être proche de la vérité d’autant plus que, vu le nombre des checks’-points de contrôle des Forces Armées Centrafricaines à Bangui tout comme sur les routes des provinces, on ne peut que donner raison à cet officier de la Séléka. Des sources indépendantes au Pk12 et au niveau de l’Ecole Nationale de Police où une cinquantaine des soldats FACA sont basés, nous confirment aussi d’une autre manière l’hypothèse d’une complicité du pouvoir en place dans la fuite d’Abdoulaye Hussein. Le comportement des soldats cette nuit montre clairement qu’ils ont reçu l’ordre d’ouvrir le corridor.

Selon nos informations, le Ministre Serge Bokassa a tenu une réunion avec les directeurs généraux de la gendarmerie et de la police au sujet de ce départ aux alentours de 21 heures juste une heure du temps avant l’arrivée des véhicules d’Abdoulaye Hussein au Pk12 où sont repositionnés 4 véhicules de la gendarmerie et de la police et que c’est le Président TOUADERA qui leurs avait demandé de quitter la capitale lors d’un entretien qu’il a eu avec Abdoulaye Hussein et ses acolytes dont Aroun Gaye alias 50/50. « Pour vue que Bangui roule bien, votre peuple sera content de vos actions» avait conseillé au président son entourage.

Le pouvoir en place doit comprendre que la manipulation n’est politique et qu’en face d’eux il y a un peuple qu’on ne peut toujours le tromper ou le manipuler et la Communauté internationale. La politique à la Corée du Nord est explosive.
Accuser les forces des Nations-Unies est plus facile, mais faire son autocritique devient compliquer. Le Gouvernement ferait mieux d’être cohérent dans ses erreurs. Les incohérences de vos erreurs et vos idées, montrent aux centrafricains et à la Communauté internationale que ce sont ceux qui ont mis à mal la cohésion sociale qui sont à nouveau aux affaires.

Réarmement des Forces Armées Centrafricaines ne changera rien non plus aussi si la peur de mourir ne leur quitte. La capacité de résistance réside d’abord dans le moral que dans les armes stockés ou distribués..

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Centrafrique : Oxfam avec ses partenaires commence une réponse de prévention du choléra.

Centrafrique : Oxfam avec ses partenaires commence une réponse de prévention du choléra.

 

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BANGUI,le 20 Août 2016. 10:30″.
Par:OXFAM.
L’ONG international Oxfam ainsi que des organisations nationales IRAD et APSUD ont commencé une intervention d’urgence pour empêcher que le cholera se propage davantage. Les actions atteindront près de 3.000 personnes au Port de Sao et l’île Bongossoua. Oxfam a une grande expertise dans la mise en œuvre de programmes humanitaires dans les domaines de l’eau, l’assainissement, l’hygiène et travaille en partenariat avec les acteurs locaux pour améliorer les conditions de vie de la population centrafricaine dans la souffrance.

Depuis hier les équipes d’Oxfam, IRAD et APSUD font de mission d’intervention initiale dans les zones touches. Ils ont installé des dispositif de lave-mains avec solution chloré al 0,05% que réduit significativement le risque de transmission de la maladie et ont se prépare pour une deuxième phase de la intervention. Les activités d’Oxfam a distribué des dispositifs de lavage-mains avec de solution chlore pour empêcher l’épidémie de se propager davantage. Dans une deuxième phase, on se prépare également à installer l’infrastructure pour fournir de l’eau potable, des latrines, douches et distribution de kits d’hygiène.
La prévention peut sauver des vies. Il est essentiel de connaitre les voies de transmission de la maladie et adopter des mesures d’hygiène de base : lavage des mains à des moments clés, manger et faire cuire avec de l’eau qui a été traitée et accès à des structures d’assainissement telles que les latrines propres.

Barry Siradiou, responsable des programmes d’eau, assainissement et hygiène d’Oxfam en République Centrafricaine a expliqué: « Après la déclaration de la Ministre de la santé publique le 10 aout 2016 l’épidémie de choléra en Centrafrique, le rôle et devoir d’Oxfam est de promouvoir les messages de préventions, de bonnes pratiques d’hygiène, diffusion d’informations clés sur le comportement à avoir face à des cas de choléra. Pour ça, on renforce les programmes d’accès à l’eau potable, de mise en place d’infrastructures d’assainissement et sensibilisation aux règles d’hygiène »

Selon l’ONG, l’épidémie actuelle de cholera intervient au cœur d’une grave crise humanitaire qui secoue le pays depuis près de trois ans. Les 65 pourcent de centrafricains qui n’ont pas accès à l’eau potable et les 73 autres pourcents qui n’ont pas de latrines sont exposés au quotidien à toutes formes de vulnérabilités et à des maladies d’origines hydriques. Pour ça, Oxfam prévient que si la problématique de l’accès à l’eau et aux structures hygiéniques n’est pas financée pour que des réponses adéquates soient apportées, on doit craindre que d’autres crises opportunistes éclatent à l’avenir.

Oxfam est présent dans le pays depuis janvier 2014 suite aux événements survenus en décembre 2013. Plus 300.000 personnes ont pu bénéficier des actions de l’ONG à travers tout le pays : Bangui, Bria, Paoua et Batangafo.

www.oxfam.org

Centrafrique : le bilan de la mission de revue du processus de kimberley sur le diamant avec le DG des mines Sylvain Marius N’gbatouka

Centrafrique : le bilan de la mission de revue du processus de kimberley sur le diamant avec le DG des mines Sylvain Marius N’gbatouka

 Directeur général des mines
Directeur général des mines

 

 

Dans une interview accordée à notre rédaction à la fin de mission d’évaluation des experts du Processus de Kimberley dans les Sous-préfectures de Carnot, de Gadzi, de Boda et de Nola, le Directeur Général des Mines et Géologie Sylvain Marius N’Gbatouka, nous fait l’état des lieux des grandes actions menées en vue de la suspension de l’exportation du diamant centrafricain. Selon lui, dans le domaine minier, c’est une cohésion qui rime avec l’économie. Parce que, dit-il, X a besoin de Y, X finance, Y reçoit et exploite, c’est ce qui fait que la cohésion marche avec l’exploitation de diamant en République Centrafricaine.
Corbeau News Centrafrique (CNC) : Bonjour monsieur le Directeur Général des Mines et Géologie !
Sylvain Marius N’Gbatouka (SMN) : Bonjour monsieur le Journaliste !
CNC : Qu’est-ce qu’on peut retenir de la mission d’évaluation des experts du Processus de Kimberley par rapport à l’exploitation des diamants bruts dans les Sous-préfectures de Carnot, de Gadzi, de Boda et de Nola ?
SMN: e vous remercie de m’avoir donné l’opportunité de parler de ce sujet. En effet, depuis que la République Centrafricaine a été suspendue du Processus de Kimberley après le trouble militaro-politique de mars 2013, nous avons au niveau du ministère en charge des mines travaillé de telle sorte que les zones minières soient proclamées zones vertes, autorisées à l’exploitation des diamants. C’est à ce sujet que l’équipe de surveillance dont le Monitoring Team du Processus de Kimberley était venue à Bangui pour visiter les dossiers que nous avons soumis à cette équipe. Il s’agit des Sous-préfecture de Carnot, de Gadzi, de Boda et de Nola. Au niveau du ministère en charge des mines, nous avons constaté qu’il y la présence de l’administration dans toutes ces sous-préfectures. Nous avons constaté également que sur les différents chantiers, les gens ont repris leurs activités et qu’il n’y a pas de présence d’hommes en armes sur ces différents chantiers au Sud-ouest de la RCA. C’est ainsi qu’ils ont accepté de venir vérifier de leurs propres yeux la fiabilité des informations que nous avons mises à leur disposition. Et je suis très satisfait de cette mission. Parce que l’objectif recherché par cette équipe, à notre avis, est atteint.
CNC : L’objectif est atteint, d’après vous ! Mais qu’est-ce qui est déjà fait pour qu’on arrive à atteindre cet objectif ?
L’objectif ici vient notamment de la part de l’équipe de Monitoring du Processus de Kimberley. Nous leur avions soumis quatre dossiers de validation. Parce que nous leur avons dit dans ces dossiers que les différentes zones citées sont suffisamment vertes pour être autorisées à l’exportation. Ces experts sont venus prendre contact avec tous les acteurs du secteur minier et ils ont même vérifié le niveau de la cohésion sociale dans ces différentes zones. Ils ont suivi toutes les interventions de toutes les couches sociales. Leur seul souhait est que les bureaux d’achat reviennent pour financer le secteur. Maintenant, ils ne sont que deux dans cette équipe. Mais l’équipe du Processus de Kimberley est constituée de douze membres. Donc les douze membres vont recevoir le rapport de cette équipe venue à Bangui pour décider de la levée de sanction sur le diamant centrafricain. Mais nous espérons que d’ici le mois prochain, une suite favorable sera donnée pour l’exportation de nos diamants.
CNC : Est-ce que les consignes données par cette équipe de Monitoring du Processus de Kimberley sont respectées ?
Les consignes sont quasi-respectées. Parce qu’ils nous ont reproché le fait qu’on n’ait pas mis les photos sur les cartes des ouvriers miniers. Sur le champ, nous nous sommes mis d’accord avec les Artisans miniers, les Collecteurs pour avoir les dispositifs de la production des cartes avec les photos des détenteurs. Par exemple à Carnot, les Collecteurs ont accepté d’acheter une machine permettant de produire les cartes avec les photos pour les ouvriers miniers. Et nous avons répété la même chose à Boda et dans les autres zones. Tout ce que nous avons souhaité, les gens ont respecté. L’équipe de Monitoring est impressionnée de ce qu’elle a pu constater sur le terrain. Elle a apprécié toutes les zones visitées.
CNC : Hier, on parlait de diamant de sang, aujourd’hui est-ce qu’on peut dire que le diamant centrafricain est le diamant de développement et de la cohésion sociale entre les communautés ?
Après les troubles militaro-politiques, on disait que le diamant centrafricain était le diamant de sang parce que les différents chantiers ont été envahis par les groupes armés et il y avait eu de trafics illicites par ces bandes armées. Mais aujourd’hui, la sécurité est revenue et qu’il y a la cohésion sociale entre toutes les communautés des zones Sud-ouest. Et les acteurs qui étaient mécontents, ont tous déposé les armes et que les activités ont repris normalement. Donc, je peux affirmer que le diamant centrafricain est un diamant de développement et de la cohésion sociale. Dans le domaine minier, nous avons constaté que c’est une cohésion qui marche avec l’économie. Parce que X a besoin de Y. X finance, Y reçoit et exploite, c’est ce qui fait que la cohésion marche avec l’exploitation de diamant dans les Sud-ouest.
CNC : Lors d’une réunion avec les collecteurs à Carnot, vous leur avez demandé de se conformer aux principes de l’exploitation de diamant, de quoi s’agit-il ?
C’est par rapport à la traçabilité du diamant. On nous a recommandé lors de contrôle au niveau des collecteurs, de celer le lot de diamant qui existe chez eux. Lorsque ce lot sera déballé, ça sera une infraction. Il faut bien suivre la traçabilité du diamant centrafricain. Lors des missions de contrôle de nos représentants dans les zones productrices de diamants bruts, ils sensibilisent les opérateurs économiques sur la nécessité de celer le diamant pour qu’il y ait plus de sécurité et plus de traçabilité. Ça rentre dans nos intérêts, l’intérêt de tous les acteurs et également l’intérêt du gouvernement.
CNC : Monsieur le Directeur Général des Mines et Géologie, nous vous remercions !
Sylvain Marius N’Gbatouka (SMN) : C’est à moi de vous remercier pour l’opportunité que vous m’avez offerte !
Interview réalisée par Eric NGABA

Centrafrique: tensions au ministère De l’environnement, la ministre très contestée.

Centrafrique: Vive tension au Ministère de l’Environnement, la Ministre très contestée.

 

 

 

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Bangui, le 18 août 2016. 12:41′.
Par: Gisèle MOLOMA.

Alertée depuis une semaine par une partie des fonctionnaires du Ministère de l’environnement,du developpement durable et des eaux sur les conditions de leur travail, l’une de nos équipes s’était rendue durant 6 jours dans ce Ministère afin de mener sa propre enquête. Un constat amer a été relevé et la plus grosse surprise venant du fait que ce Ministère est actuellement dirigé par une femme téméraire. Une Dame qui n’hésite pas une seconde à insulter ses collaborateurs. La preuve en est que le conseil de cabinet du 12 août dernier a failli tourner au drame et finir en queue de poisson.

Au Ministère de l’Environnement,du développement durable et des eaux, on n’a pas besoin de passer 30 minutes pour comprendre qu’il y’a de tension dans ce Ministère. Il suffit de lire l’expression du visage des fonctionnaires dudit Ministère pour comprendre. Au premier contact avec les collaborateurs de la Ministre Madame Arlette SOMBO-DIBELE, la quasi-totalité des fonctionnaires interrogés par CNC qualifient leur Ministre d’une femme insolente, capricieuse et vulgaire dans ses propos. Pour Madame la Ministre, tous les cadres hors statut de son ministère sont des Anti-Balaka et donc des voyous et bandits des petits chemins. Un propos vulgaire et insolent tenu par une Ministre de la République pousse un bon nombre de ses collaborateurs à remettre en cause ses compétences managériales.

Dans l’allocution de Madame la Ministre Arlette SOMBO DIBELE lors d’un conseil de cabinet le 12 août dernier ou elle a qualifié de tocards les cadres hors statuts de son ministère, une altercation verbale et violente aurait été déclenchée entre cette dernière et son Inspectrice centrale de l’Environnement. Une qualification trop choquante et inadmissible que Madame l’Inspectrice centrale de l’Environnement n’aurait pas appréciée et l’a fait remarquer à sa Ministre qu’elle n’est pas du tout constante de cette remontrance. Depuis cette date, c’est la guerre ouverte entre les Cadres de ce Ministère d’une part, et la Ministre appuyée par ses parents d’autre part.

Une mission d’inspection serait nécessaire et la bienvenu dans ce Ministère afin de calmer les esprits, remarque à juste titre un plantant. Mais de la manière que le gouvernement fonctionne, lenteur et hésitation, cette mission ne serait jamais envoyé,a répondu un chauffeur dudit Ministère au plantant.

Ce que Madame la Ministre doit comprendre, c’est à cause de la pratique du jeu familial, ethnique et clanique que notre pays est sur le point de disparaître de la planette. Privilégier ses proches parents et traiter les autres de tocard, des Anti-Balaka, n’est pas digne d’une Responsable à son rang. Ironie du sort, ce sont ces Anti-Balaka qui ont été en première ligne dans le trucage massif des voix électorales en faveur du candidat Faustin archange TOUADÉRA qui l’a fait Ministre. Si aujourd’hui elle fait partie du premier gouvernement de l’aire TOUADÉRA, c’est en partie Grâce à ces tocards Anti-Balaka, et donc il faut avoir le courage intellectuel de le reconnaître.
La vie est riche en complication ; soyons respectueux de nos prochains même s’ils sont tocards ou malades.

Dirigé par Sebastien Wénézoui, le Coordonnateur adjoint de la milice Anti-Balaka, dans le dernier gouvernement dirigé par Mahamat Kamoun pendant la transition (2013-2016), le Ministère de l’Environnement a été jumelé à d’autre Département par le gouvernement du Premier Ministre Simplice Mathieu SARANDJI de l’air Touadera pour en faire un super Ministère et mis sous la responsabilité de Madame Arlette SOMBO DIBELE avocate de profession.
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Centrafrique: les forces internationales jouent au chat et à la souris avec les extrémistes du Km5.

Centrafrique : les forces internationales jouent au chat et à la souris avec les extrémistes du km5.

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Bangui, le 19 août 2016. 11: 30′.
Par: Éric NGABA.
La République Centrafricaine a connu, de nouveau, une recrudescence accrue de l’insécurité ces dernières semaines. De vives menaces des extrémistes bien connus du Km5 dans le 3ème arrondissement de Bangui inquiètent la population qui ne cesse de poser la question sur la présence des forces internationales dont la Minusca et Sangaris en charge de la sécurité du pays. Mais si ces forces internationales continuent de jouer au chat et à la souris avec les extrémistes qui défient l’autorité de l’Etat, qu’est-ce qui justifiera la présence de celles-là qui pêchent dans l’eau trouble?

«Un peuple conscient ne saurait confier la défense de sa patrie à un groupe d’hommes quelles que soient leurs compétences. Les peuples conscients assument eux-mêmes la défense de leur patrie», disait l’ex président Burkinabé feu Thomas Sankara qui avait compris, comme un bon leader, la nécessité de la sécurité propre d’un Etat souverain à travers ses propres forces armées. C’est ce qui doit interpeller tout le peuple centrafricain sur la question de sa sécurité mise en jeu par les forces internationales de connivence avec les extrémistes de la Seleka. Comment comprendre qu’aujourd’hui la sécurité d’un pays souverain ayant des autorités démocratiques soit assurée par des forces étrangères?
La communauté internationale présente en Centrafricaine à travers les forces militaires qui bénéficient des résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies, n’est pas prête à accompagner les autorités centrafricaines dans la stabilisation du pays. Ces forces internationales qui, d’ailleurs entretiennent des accointances avec les chefs des groupes armés qui continuent de mettre à mal les efforts déployés en faveur de la paix dans le pays, cultive le flou dans leur mission. D’où la remise en cause de leur mandat et de leur présence en Centrafrique.
Les autorités centrafricaines ne doivent désormais pas miser sur les forces internationales pour la stabilisation de la République Centrafricaine, parce que de leurs accointances, les forces internationales dont la Minusca et Sangaris chargées de la sécurité du pays utilisent les bandes armées pour cultiver l’instabilité. Car ces forces internationales justifient leur présence par l’insécurité chronique qui s’installe dans le pays. Les derniers évènements qui se sont produits depuis le week-end dernier à PK12, à Damara et à Sibut au passage des extrémistes du KM5 prouvent à suffisance la face visible des forces internationale qui les ont aidés à pouvoir s’échapper. Une complicité déguisée des forces internationales qui entretiennent l’insécurité en Centrafrique pour justifier leur présence.
Il est incompréhensible et indigestible d’accepter les explications de la Minusca et du gouvernement centrafricain sur l’escapade de ces chefs de guerre dont Abdoulaye Hissène, Aroune Gaye et Tidjani Hamid et leur bande alors arrêtés, soit disant vers la brousse. D’après les éléments d’Issa Capi alias 50/50 basés au Km5, leurs leaders ont eu de longues négociations avec les casques bleus de la Minusca basés à Sibut. Après ces négociations soldées par la proposition d’une importante somme d’argent, disent-ils, les leaders des bandits armés du Km5 ont pu s’enfuir. Le porte-parole de la Minusca Vladimir Monteiro a rejeté les accusations selon lesquelles la Minusca a aidé les leaders de ces extrémistes à s’enfuir après les avoir arrêtés.
« Ces informations sont complétement fausses. Ce serait en contradiction avec notre mandat selon lequel la Mission concourt au rétablissement et au maintien de la sécurité publique et de l’état de droit, notamment en arrêtant et en remettant aux autorités centrafricaines, les personnes responsables de graves atteintes aux droits de l’homme et de violations graves du droit international humanitaire afin qu’elles puissent être traduites en justice » a déclaré le porte-parole de la Minusca lors de la conférence de presse hebdomadaire du mercredi dernier.
Le gouvernement doit se réveiller
Les accrochages entre ces criminels et les forces nationales et internationales doivent amener les autorités centrafricaines à s’employer fermement pour la défense nationale afin de garantir la sécurité des Centrafricains. Tout se passe comme si les autorités démocratiquement élues n’ont pas encore pris conscience qu’elles bénéficient de la légitimité du peuple centrafricain pour pouvoir agir avec fermeté afin d’imposer l’ordre et la sécurité sur toute l’étendue du territoire. Où se situe la rupture prônée par les autorités centrafricaines ?

Cette rupture doit se faire avec fermeté à l’égard des hors la loi qui continuent de défier l’autorité de l’Etat. Cette rupture doit marquer la fin du désordre occasionné par les autorités de la transition qui se partageaient le gâteau avec les Chefs rebelles. L’ordre doit régner à travers la montée en puissance des forces de défense et de sécurité intérieure que sont les FACA, la Gendarmerie nationale et la police centrafricaine. Les extrémistes du KM5 et les acolytes sont nommément connus de tous. Ils doivent être traqués jusqu’à leur dernier retranchement pour que l’ordre règne. Les associations de la communauté musulmane de Centrafrique ont même dénoncé les actions terroristes de ces extrémistes qui prennent en otage les civils du 3ème arrondissement de Bangui.

Des mémorandums ont été remis aux autorités et à la Minusca mais demeurent sans suite. De surcroit les recommandations de l’Assemblée nationale ainsi que de la société civile centrafricaibe Aujourd’hui, les grands bandits, les criminels sont libres de leur mouvement dans le pays sans être inquiétés, alors que les victimes souffrent encore et que l’impunité ne fait que nourrir les crimes. “Des mandats d’arrêt ont été remis aux partenaires pour nous aider à mettre la main sur ces criminels potentiels qui n’ont de cesse que de tuer. Mais rien n’a été fait. Nous avons des hommes prêts à aller sur le terrain pour défendre la population, mais les opportunités ne nous sont pas offertes par qui de droit. Que faire?”, a déploré Jean Serge Bokassa, ministre de la Sécurité Publique qui porte la responsabilité de l’évolution de l’insécurité sur la Minusca et autres forces internationales en Centrafrique. Les autorités centrafricaines doivent, dans un délai raisonnable, mettre en œuvre le programme du DDRR/RSS (Désarmement Démobilisation, Réinsertion et Rapatriement / Reforme du Secteur de Sécurité) afin d’éradiquer le phénomène des groupes armés sur l’ensemble du territoire national.

La levée de l’embargo, une nécessité impérieuse
Le fameux embargo sur les armes à destination de la République Centrafricaine ne fait que nourrir l’insécurité dans le pays. Les forces nationales sont dépossédées de moyens militaires pour faire face à l’insécurité dans le pays pendant que les groupes armés sont surarmés. Alors que le ministre de la Défense nationale, Joseph Yaketé parlait d’une offensive diplomatique que le gouvernement devrait mettre en œuvre. C’est une nécessité impérieuse de discuter de l’embargo imposé injustement par le Conseil de Sécurité sur la RCA. Si le ministre des affaires étrangères Armel Doubane peut expliquer clairement au peuple centrafricain les clauses du fameux embargo dont il était le Co-signataire au nom de la République centrafricaine au Conseil de Sécurité après la prise du pouvoir la rébellion Seleka.
C’est une urgence que les élus de la nationale centrafricaine doivent aborder afin d’ouvrir la porte à l’opérationnalisation des FACA. Un débat tout autour de cet embargo doit être à l’ordre du jour au parlement centrafricain car il s’agit de la vie de la nation. Des subterfuges montés de toutes pièces retardent le réarmement des Forces Armées Centrafricaines (FACA). L’insécurité qui ne cesse de prendre de l’ampleur sur le territoire national doit réveiller la conscience du gouvernement en vue de faire recadrage du mandat de la Minusca ainsi que d’autres forces internationales qui jouent, à la fois, aux pyromanes et au pompier. Cela permettrait de négocier les accords de défense avec les pays amis de la RCA sur des questions sécuritaires.
Silence complice de la classe politique centrafricaine
Les Centrafricains ne reconnaissent pas où se situe aujourd’hui la place de leur classe politique dans tout ce qui se produit malheureusement dans le pays ces derniers temps. On observe un silence complice de la part des leaders politiques centrafricains comme s’ils sont fondus dans la nature. Nombreux sont les Centrafricains qui se demandent s’il y a une trêve politique pour que l’on assiste à une classe politique qui s’affiche démissionnaire face à l’agitation des ennemis de paix en Centrafrique. L’attitude des leaders politiques centrafricains prouve un aveu d’impuissance d’une classe politique irresponsable.
L’heure a maintenant sonné pour briser le silence afin de battre compagne en faveur de la paix tout en dénonçant les manœuvres machiavéliques des ennemis de la Centrafrique. Pendant que les extrémistes compromettent les efforts consentis pour la paix en complicité des forces internationales, la classe politique centrafricaine continue de briller dans son omerta.

Centrafrique: deux structures de lutte contre le choléra Mises en place par l’équipe de MSF.

Centrafrique : deux structures de lutte contre le choléra

 

 

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mises en place par l’équipe de MSF
Bangui, le 18 août 2016. 14:21′.

par: Éric Ngaba.

Les équipes de Médecins Sans Frontières (MSF) en République Centrafricaine (RCA) ont ouvert un centre de traitement du choléra à Ouango dans la capitale Bangui, suite à l’apparition de cas de la maladie dans des zones proches de Bangui et certains quartiers de la ville. MSF a également établi un point de traitement et de référence à Longo, un village situé en amont du fleuve Oubangui, où plusieurs cas de choléra ont été récemment enregistrés.
Des activités de surveillance au long du fleuve Oubangui ont été mises en place par l’équipe de MSF afin d’essayer d’enrayer la propagation de la maladie de Choléra au sein des populations les plus à risque. Le centre de traitement de Bangui, d’une capacité de 50 lits, vient compléter l’activité de la seule structure de la ville actuellement apte à accueillir les patients souffrant du choléra. L’unité de traitement basée à Longo, comptant 8 lits, permet de prendre en charge rapidement les personnes atteintes du choléra près de chez elles, et de maintenir une surveillance épidémiologique.
« Entre le 12 et le 16 août, 10 patients venus de Longo et du village voisin, DANGA y ont été pris en charge. Des volontaires de la communauté ont par ailleurs été formés pour assurer la chloration de l’eau et la prise en charge des corps des personnes décédées », a fait savoir Msf dans un communiqué parvenu à notre rédaction.
D’autres équipes MSF évaluent actuellement la situation dans les villages situés le long du fleuve, entre Ndjoukou, Kouango et Mobaye, afin de déterminer les besoins et de détecter de potentiels foyers de transmission de l’infection. “Ce que nous voulons éviter, c’est que le fleuve Oubangui ne devienne un vecteur de transmission de l’épidémie”, a précisé Maria Simon, cheffe de mission de MSF en Centrafrique, ajoutant que “bien évidement, MSF continuera à adapter sa réponse selon la progression de l’épidémie”.
La réponse mise en place par MSF est développée en collaboration avec les autorités après l’apparition, début Août, de cas de diarrhée aigue dans des villages proches du fleuve qui ont été identifiés comme des cas du choléra. Dans les jours suivants sont apparus d’autres cas à Bangui, une ville où se concentre une partie importante de l’activité commerciale de l’Oubangui, marquant la frontière entre la RCA et la République Démocratique du Congo.
Les équipes MSF ont effectué, dès les premiers jours de l’épidémie, des missions exploratoires à Ndjoukou et à Longo, à quelques dizaines de kilomètres de Bangui, dont étaient originaires les premiers patients identifiés.
“Quand les premiers cas suspects du choléra sont détectés, il est important de réagir au plus vite pour éviter la propagation de la maladie, car le risque de contagion est élevé dans les zones où l’assainissement de l’eau est limité”, a déclaré le responsable médical de MSF en RCA, José Antonio Sanchez.
“Nous sommes dans une configuration qui présente des risques, une densité et des mouvements de population élevés, notamment sur le fleuve, mais nous essayons, avec les autorités et d’autres acteurs humanitaires, de mettre en place les mesures qui pourront éviter la propagation de la maladie”, a-t-il ajouté.
Selon les chiffres officiels, 126 cas de choléra et 15 décès avaient été enregistrés au 15 Août 2016. Même si seuls quelques cas de choléra ont été confirmés au Laboratoire, les symptômes du choléra (vomissements, diarrhée aigue, pouvant être mortels en l’absence de traitement rapide), rendent la maladie relativement facile à identifier.
Le choléra se transmettant avant tout par les voies fécales et orales, l’observation stricte des pratiques d’hygiène de base, comme le lavage méticuleux des mains, est l’une des mesures les plus efficaces pour se protéger contre la maladie et rompre la chaine de transmission. Les autorités centrafricaines ont lancé la semaine dernière une campagne massive d’information et de sensibilisation de la population visant à diffuser ces messages-clés de prévention.
Le choléra peut causer la mort d’une personne infectée parfois en quelques heures, du fait de la déshydratation engendrée par la perte de liquides que l’infection entraine. Toutefois, la bactérie qui en est responsable peut être éliminée facilement via la chloration de l’eau. Un patient qui vient se faire soigner immédiatement dans un centre de traitement du choléra par une réhydratation et l’administration d’antibiotiques, se rétablit la plupart du temps en quelques jours.
En 2011, la RCA a été l’un des pays d’Afrique centrale et de l’Ouest affectés par une épidémie importante du choléra, qui a causé des dizaines de milliers de cas et plus de 2. 000 morts. La RCA avait alors enregistré environ 200 cas et une quinzaine de morts.

Centrafrique: le rapport alternatif des Organisations de la Société civile relatif aux Droits de l’enfant.

Centrafrique : le rapport alternatif des organisations de la société civile relatif aux droits de l’enfant

 

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Bangui, le 18 août 2016. 13:41′.

Par: Éric Ngaba.

C’était au cours d’un point de presse tenu le samedi dernier par le Centre pour la Promotion et la Défense des Droits de l’Enfant (CPDE) à Galabadja dans le 8e arrondissement de Bangui que ce rapport relatif aux droits de l’enfant a été définitivement publié.
Dans sa présentation, M Rémy Djamouss, président du Centre pour la Promotion des Droits de l’Enfants (CPDE) a précisé que la RCA a ratifié le 25 juillet 1991, la Convention des Nations-Unies relative aux droits de l’enfant et qui est entrée en vigueur le 23 mai 1992. Cette ratification a donné le plein pouvoir à la RCA de produire un rapport initial deux ans après sur la mise en œuvre des droits de l’enfant et un rapport périodique tous les cinq (5) ans. Malheureusement, il a fallu attendre 20 ans après pour que la RCA dépose son rapport périodique.
En terme clair, la République Centrafricaine offre un espace favorable à la réalisation des droits de l’enfant. Mais, l’application pose aujourd’hui un sérieux problème. En poursuivant, il a aussi précisé que le rapport présenté par le gouvernement date de 2011 alors que la situation a évolué depuis 5 ans. C’est dans cette perspective que la section Internationale Nationale de défense des enfants (DEI- RCA), l’ONG Centre pour la Promotion et la Défense des Droits de l’Enfant (CPDE) et le Parlement Junior des Enfants ont organisé un atelier d’élaboration du rapport complémentaire des ONGs.
Le processus qui a conduit à l’élaboration du rapport a connu la participation de toutes les antennes de leurs organisations en provinces qui œuvrent dans les domaines de la participation des enfants, du suivi et de développement de l’enfant. En effet, le rapport est composé de huit modules qui sont : les mesures d’application ; la définition de l’enfant; les libertés et droits civils ; le milieu familial et la protection de remplacement ; la santé et le bien être ; l’éducation, les loisirs et les activités culturelles ; les mesures spéciales de protection.
Selon le président de CPDE, le constat reste amer. La situation des enfants devient de plus en plus critique par rapport aux récents événements sanglants de 2012- 2015 qui ont endeuillé tout le pays. Les données ont changé dans tous les domaines d’une manière négative. Aujourd’hui, il y a environ 10.000 enfants soldats dans les différents groupes armés encore en mouvement. Le DDRR tarde à venir et ces enfants continuent de subir de mauvais traitements. Des dizaines d’enfants ont été violés par les forces internationales de maintien de la paix pendant cette crise mais il n’y a aucune avancée dans la poursuite judicaire.
Des milers d’enfants vivent encore dans des sites des déplacés dans des conditions de vie très critiques. Certains de ces enfants ont abandonné les études par manque d’enseignants qui refusent de regagner leur poste craignant peur leur sécurité, des infrastructures détruites par des milices, d’autres ont besoin d’aide humanitaire. Cependant, quelques recommandations fortes ont été formulées à l’endroit des pouvoirs publics pour favoriser un environnement propice à la promotion des droits de l’enfant.
Les recommandations
-Créer au niveau national une structure paritaire chargée de suivi de la mise en œuvre de la Convention des Droits de l’Enfant (CDE)
-Communiquer autour du document de politique national de protection de l’enfant.
-Assurer sa large diffusion dans la version simplifiée
-Introduire la CDE dans le curricula des écoles de formation professionnelle d’enseignement supérieur.
-Etendre la sécurité sociale à tous les enfants
-Rendre effective la gratuité des soins pour les enfants
– Rendre formelle l’expérience des parlements des enfants et les généraliser dans toutes les écoles primaires
-Etendre les prérogatives des officiers civils aux chefferies du 3e degré pour la déclaration de naissances
-subventionner la procédure d’obtention d’acte de naissance.
-Promouvoir les valeurs de non-violence à l’école, en famille et dans toutes les communautés
-Promouvoir la prise en charge familiale et parentale des enfants
-Faire appliquer la loi et les textes réglementaires sur le châtiment corporel
-Créer un centre de données sur les droits de l’enfant
-Renforcer le suivi des activités des œuvres sociales privées en faveur des enfants.
-Construire de nouvelles écoles dans les zones d’éducation prioritaires
-Continuer le recrutement du personnel enseignant pour améliorer le ratio élèves/ enseignants
-Créer les écoles spécialisées pour la formation des enseignants
-Multiplier les aires de jeux et les centres de loisirs dans les communes
-Promouvoir la création des bibliothèques municipales.
Notons que ce rapport a été aussi traduit en Sango grâce à l’appui du Plan International dont le bureau panafricain est basé à Addis-Abeba.

Centrafrique: le Collectif Touche pas à ma Constitution s’inquiète sur la situation sécuritaire de la RCA.

Centrafrique:le collectif s’inquiète sur la situation sécuritaire de la République Centrafricaine.

 

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE N°0054/2016

 

Vu le tableau sécuritaire et existentiel de la République Centrafricaine, le Collectif  « Touche pas à ma Constitution », Organisation de la Société et défenseur des Droits de l’homme s’inquiète sur la situation sécuritaire de notre pays par rapport aux différents indicateurs qui attestent que la cohésion sociale, la sécurité , la paix et l’unité nationale risqueront d’être en danger à l’issue des différentes actualités inadmissibles que nous venons de vivre.

Fort de ce qui précède, afin de nous permettre de faire un bloc au tour de la paix, le Collectif exige de la MINUSCA d’exécuter sans aucune indifférence les mandats du Conseil de Sécurité dont elle son tributaire et pointe du doigte accusateur les fauteurs des troubles qui estiment que la République fonctionnera sans la loi.

Le Collectif recommande au Gouvernement et exhorte la Communauté Internationale d’accélérer la procédure de la mise en place effective de la Cour Pénale Spéciale pour Centrafrique et de matérialiser le processus du DDR des groupes armés.

Enfin, le collectif en appel surtout à la vigilance et invite toutes les Forces vives privilégier le chemin du dialogue et le cadre de la concertation en vue retrouver une solution idoine.

Fait à Paris, 16. 08. 2016

Le Coordonnateur Général du Collectif.

Godfroy- Luther GONDJE- DJANAYANG.
Ampliations :
-A son Excellence Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies,
– A son Excellence le Président de l’Union Africaine,
-A son Excellence le Président en exercice de la CEEAC,
-A son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat à Bangui (RCA),
-A son Excellence Monsieur le Président l’Assemblée Nationale à Bangui (RCA),
-A son Excellence Monsieur le Premier Ministre Chef du Gouvernement à Bangui(RCA),
-A son Excellence Monsieur l’ Ambassadeur de la République Française à Bangui (RCA),
-A son Excellence Monsieur l’ Ambassadeur des USA à Bangui(RCA),
-A Monsieur le Président de la Ligue Internationale des droits de l’Homme à Bangui (RCA)
-La presse.

Centrafrique : Processus de Kimberley, la mission de revue en vue de la levée de sanction sur le diamant centrafricain

Centrafrique : Processus de Kimberley, la mission de revue en vue de la levée de sanction sur le diamant centrafricain.

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Bangui, le 17 août 2016. 10:33′.
Par: Éric Ngaba.
Kimberley. Une mission dite de visite de terrain a été effectuée du 5 au 8 août 2016 dans les zones minières Sud-Ouest de Centrafrique, par une délégation d’experts du Monitoring Team du Processus de Kimberley conjointement avec les cadres du ministère centrafricain des mines, de l’énergie et de l’hydraulique.
Les zones minières de la République Centrafricaine, pays producteur de diamants bruts et membre du Processus de Kimberley, sont en voie de validation comme zones conformes à l’exploitation de diamants. Car le ministère des mines, de l’énergie et de l’hydraulique s’emploie pour la validation des zones diamantifères du pays dont l’exploitation a été suspendue durant la crise qu’a connue le pays depuis 2013. Une mission du Processus de Kimberley a été dépêchée à Bangui à cet effet. L’objectif principal de cette mission est d’examiner les zones d’exploitation minière du pays pour s’assurer si les conditions requises à l’exploitation légale de diamants bruts sont réunies en vue de la validation de ces zones conformes à l’exploitation de diamants bruts.
« Cette mission de deux experts du Processus de Kimberley doit évaluer la conformité des Sous-préfectures de Carnot, de Gadzi, de Boda et de Nola où nous avons échangé avec les différentes communautés locales, les notables, les autorités administratives, les artisans miniers et les collecteurs. C’est pour comprendre l’état d’avancement de la sécurité et de la cohésion sociale entre les communautés dans ces zones car le Processus de Kimberley veut s’assurer que la paix est revenue dans ces régions et que les populations vivent en sécurité et s’il n’y a pas de groupes armés qui y circulent. Et il veut s’assurer si les comités locaux font leur travail dans le cadre de la validation des zones conformes à l’exploitation de diamants » a fait savoir le Secrétaire permanant du Processus de Kimberley-RCA François Alain Ngbokoto qui a conduit la mission.
Les zones ciblées pour cette mission de quatre jours de revue en Centrafrique sont les régions Sud-ouest principalement les quatre sous-préfectures du pays notamment Carnot, Gadzi, Boda et Nola. La délégation centrafricaine qui a appuyé cette mission est composée du Directeur de Cabinet du Ministère des Mines Lucien Emmanuel Pamou, du Secrétaire permanant du Processus de Kimberley-RCA François Alain Ngbokoto, du Directeur Général des Mines et Géologie Sylvain Marius N’Gbatouka, de l’Ingénieur des Mines et Géologie Fanta Mariette Samba Vomi et de Prosper Yaka du projet américain DPDD II.
Du côté des experts, la délégation est composée du Secrétaire permanant du Processus de Kimberley Stanislau Buio par ailleurs Chef de cette mission de revue en RCA, et de la Société civile du Processus de Kimberley, Félicien Mbikayi. Dans les Sous-préfectures de Carnot, de Gadzi, de Boda et de Nola, les préoccupations sont presque les mêmes. Les communautés vivent en parfaite cohésion dans un climat de sécurité rassurant qui a permis la libre circulation des biens et des personnes après les conflits dans le pays.
Durant les échanges avec les différentes entités locales, tout laisse croire que la suspension de l’exploitation de diamants bruts dans les zones citées ne fait qu’augmenter les souffrances des populations qui ne vivent que des activités minières. De l’avis des Artisans miniers, des collecteurs ainsi que de la partie de la société civile, l’absence des Bureaux d’achat de diamants dans leurs localités constitue énormément un handicap sur les activités minières. Car selon eux, ce sont les Bureaux d’Achat qui subventionnent leurs activités et qui permettent aux collecteurs de vendre conformément leurs produits miniers.
« Nous sommes envoyés sur le terrain pour examiner votre situation afin d’en faire le rapport. Ce que je peux dire c’est que les visites se sont bien passées mais pour l’instant je ne peux pas faire beaucoup de commentaires par rapport à ce qui pourra advenir après. Ce que nous avons vu et écouté, nous allons les rapporter et la grande décision sera prise avec la grande équipe du Processus de Kimberley. Ce que je peux dire aux Centrafricains c’est de patienter et nous voulons que les choses se fassent vite », nous a confié Félicien Mbikayi de la Société civile du Processus de Kimberley.
A la fin de leur mission, les experts vont dresser un rapport permettant aux 12 membres du Processus de Kimberley de décider de la levée de sanction infligée à la République Centrafricaine concernant l’exportation de diamants bruts sur le marché international. La République Centrafricaine a été suspendue temporairement, par la décision administrative du Processus de Kimberley en mai 2013, à cause des groupes armés qui exploitent les ressources minières pour constituer leur trésor de guerre. Cette suspension a été modifiée par la décision administrative de Luanda du 17 juillet 2015 pour permettre la reprise des exploitations de diamants bruts provenant des zones déclarées conformes par le Processus de Kimberley.
Depuis mars 2016, s’il faut le rappeler, la ville de Berberati est la seule zone minière de la RCA déclarée conforme à l’exploitation de diamants bruts. Cela suite aux actions conjointes des divers acteurs institutionnels publics et prives, conformément aux prescriptions du processus de Kimberley en général et aux recommandations de la concertation bilatérale Cameroun-RCA tenue du 31 mars au 1er avril 2014 en particulier, dans l’optique d’une levée de suspension dans cette zone désormais dite « conforme ».

Centrafrique : la mission de sensibilisation pour la paix à , nola et berberati par la plateforme des confessions religieuses

Centrafrique : la mission de sensibilisation pour la paix à , nola et berberati par la plateforme des confessions religieuses

 

 

imageRCA Bangui, le 17 août 2016. 11:41′.
Par: Éric Ngaba.
Les leaders de la Plateforme des Confessions Religieuses de Centrafrique (PCRC) ont effectué, du 2 au 7 août 2016, une tournée de sensibilisation pour la paix dans trois grandes villes de la République Centrafricaine dont Boda, Nola, et Berbérati. Dans une conférence de presse co-animée, le 12 aout 2016, par Monseigneur Dieudonné Nzapalainga et l’Imam Oumar Kobine Layama au siège de la Plateforme à Bangui, les leaders religieux ont fait le bilan de leur mission au cours de laquelle ils ont remarqué que la paix qui règne entre les différentes communautés à l’intérieur du pays.
La mission de sensibilisation pour la paix dans les sous-préfectures de Boda, Nola, Berbérati, a été conduite par Monseigneur Dieudonné Nzapalainga, Archevêque de Bangui et président de la Conférence Episcopale de Centrafrique (CECA), du Pasteur Ferdinand Grezokoy Yembiline, président du Synode de Bangui, représentant le Révérend Pasteur Nicolas Guerekoyame Gbangou, président de l’Alliance des Evangélique en Centrafrique (AEC), empêché, et enfin de l’Imam Oumar Kobine Layama, président de la Communauté Islamique de Centrafrique (CICA). Cette mission s’était déroulée en quatre phases.
Au cours de la première phase, chaque leader devait rencontrer les membres de sa communauté religieuse. Ainsi, Monseigneur Dieudonné Nzapalainga a rencontré les responsables de l’Eglise catholique, l’Imam Oumar Kobine Layama a rencontré les responsables musulmans. Le Pasteur Ferdinand, quant à lui, a rencontré les responsables protestants. L’objectif assigné à cette première rencontre était, selon ces leaders religieux, de s’imprégner des réalités vécues dans chaque ville du point de vue des serviteurs de Dieu.
Chaque participant devait présenter les difficultés rencontrées par sa communauté, mais également les efforts consentis dans la recherche de la paix, du vivre ensemble en s’appuyant éventuellement sur la vision de la PCRC ou d’autres initiatives locales. La deuxième phase a été la suite logique de la première car, lors de la première rencontre, ont-ils souligné, dix représentants de chaque communauté ont été choisis pour prendre part à la seconde phase. L’objectif de cette réunion, considérée comme une plénière, est de donner l’occasion aux uns et aux autres d’être ensemble et de se parler de manière franche. Durant la troisième phase, les leaders ont eu des entretiens avec les autorités politiques, les responsables des forces de défense et de sécurité ainsi que celles de la Minusca de chaque ville.
La recherche de la paix ne pouvant pas que se faire du côté religieux, les leaders ont choisi d’écouter les autorités qui leur ont donné leurs points de vue sur la situation de leur région. Plusieurs informations ont été recueillies par les missionnaires pendant ces échanges. En quatrième phase après les différentes rencontres, les missionnaires ont bouclé leur mission dans chaque ville par un rassemblement de toute la population, rassemblement au cours duquel ils ont noté la présence de toutes les communautés religieuses et des autorités préfectorales, sous-préfectorales et locales. A cette occasion, chaque leader a pris la parole pour appeler les uns et les autres à l’amour du prochain, de la patrie et au respect scrupuleux de la parole de Dieu.
« Ces rassemblements ont prouvé, de part l’affluence de la population et du mixage des communautés, qu’il y’ a un désir de paix, d’unité, de réconciliation, et de développement. Nous avons donc demandé aux responsables religieux de poursuivre cette œuvre selon les prescriptions divines. Nous avons également demandé aux autorités politiques de mettre en place une vraie politique pour que la véritable paix et le développement que les Centrafricains attendent aujourd’hui devienne une réalité », a martelé l’Imam Oumar Kobine Layama, l’un des leaders.
De toutes les rencontres, plusieurs faits ont été retenus, d’après les leaders religieux. Il s’agit entre autres des rumeurs qui circulent dans les villes, la manipulation, le manque d’une bonne politique, la discrimination, la division, le clientélisme, la baisse du niveau scolaire, le manque d’enseignants titulaires, le phénomène de la « Ligne rouge », le manque de vérité, le manque de transparence, le manque de la libre circulation, la confusion dans la procédure du retour des déplacés et des réfugiés, et la remise des biens, lieux de commerce et maisons des déplacés et réfugiés.
« Il faudrait que les autorités agissent et parlent haut et fort à toutes les communautés. On parle de la rupture, mais s’il n’y a pas de volonté politique et un engagement manifeste, on tourne toujours en rond » a martelé Monseigneur Dieudonné Nzapalainga, Archevêque de Bangui qui s’est préoccupé de la libre circulation des biens et des personnes. Les leaders religieux ont rappelé que, quelques jours après le départ de la rébellion dans le nord de la République Centrafricaine, des exactions ont été commises. Ils se sont mis ensemble pour sensibiliser les autorités, les rebelles et la population sur les dangers de ces exactions.
« Nous avons également crié haut et fort, tant sur le plan national qu’international, que la crise en Centrafrique n’est pas une crise interconfessionnelle (Chrétiens contre Musulmans). Pour illustration, nous sommes toujours ensemble et nous travaillons ensemble pour ramener la paix dans le pays » a renchéri l’Imam Oumar Kobine Layama.
La Plateforme des Confessions Religieuses de Centrafrique (PCRC) a été créée pour contribuer à améliorer l’environnement sociopolitique, économique et culturel en Centrafrique, et insuffler la vision religieuse en appelant à la cohésion nationale et à la paix. Elle s’est fixée comme objectif de contribuer à établir une paix durable, mettre en place un organe de médiation religieuse sur la thématique paix, confirmer la place des confessions religieuses dans la promotion de l’unité des citoyens, la réconciliation nationale, la cohésion sociale, poursuivre aux côtés de tous les partenaires le processus de la restauration de la paix en RCA, et enfin combattre la pauvreté sous toutes ses formes pour un mieux-être intégral de tous les Centrafricains.

Centrafrique: Bac 2016, le régime du Président Faustin Archange TOUADÉRA rentre dans la mauvaise histoire.

Centrafrique: Bac2016 , le régime du Président Faustin Archange TOUADÉRA rentre dans la mauvaise histoire.

 

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Bangui, le 16 août 2016. 10:41′.
Par: Gisèle MOLOMA.

Du jamais vu dans l’histoire de Centrafrique. Depuis deux mois, on ne cesse d’alerter l’opinion nationale sur la mauvaise organisation des épreuves du Bac2016. Il est vrai que cette pratique que nous dénonçons régulièrement a été connue à l’époque du régime de François BOZIZÉ, mais doublement pratiquée cette année par le Président Faustin Archange TOUADÉRA, pourtant nouvellement élu suite à une campagne centrée sur la rupture. Or, cette rupture prônée nous conduit actuellement dans cette case du passé. Le bac2016, un diplôme qui devrait être reconnu sur le plan international risque de perdre son statut de diplôme cette année. En cause, le cafouillage, la corruption ambiante, l’incompétence.

Dans l’un de nos articles récemment publié et intitulé “Bac2016, supercherie et désordre, les gros ratés du Premier Ministre Simplice Mathieu SARANDJI” dans lequel nous avions alerté les Centrafricains sur les gros ratés de ce bac2016. Dans un communiqué lu sur les antennes de la radio nationale la semaine dernière, le Ministère de l’Education nationale a reconnu ses erreurs et demande pardon aux victimes. Pensons que tout a été corrigé après ce communiqué, finalement rien n’est changé et le désordre s’accentue de plus en plus pour atteindre un niveau difficilement supportable.

À la Direction des Examens et Concours, on nous confirme que la situation actuelle du bac2016 échappe à leur contrôle. Pour un agent du Ministère de l’Education nationale contacté par CNC, le marché de bac2016 est ouvert, et ce, depuis le 1er août dernier. Le prix serait largement en baisse pour être accessible à tous. Selon nos enquêtes sur place, pour une somme de 100.000 FCFA déboursée c’est le bac2016 en poche avec « Mention ». La moitié de la somme c’est le bac2016 sans la « Mention ». La moitié de la moitié à 10.000 F CFA c’est-à-dire de 25.000 à 10.000 F CFA c’est l’admissibilité garantie. Pour les ratés du coup et les admis de la radio qui se sont rendus compte de leur échec en vérifiant à temps la version papier affichée, le double de la mise leur confère le titre sans mention sous forme « d’oubli ou erreur ».

Cette large ouverture du marché du bac2016 aurait favorisé un nombre incroyable de ceux qui n’ont jamais mis pied dans un lycée. Selon nos enquêtes, plusieurs dizaines des candidats fantômes, des personnes qui n’ont jamais mis pieds dans une classe au lycée pour les uns ou franchi le premier cycle secondaire pour les autres, ont été déclarées admises dès le premier tour. Une réalité que beaucoup ont du mal à y croire d’autant plus que beaucoup des vrais candidats, pourtant déclarés admis pour les uns et admissibles pour les autres, n’ont pas retrouvé leurs noms sur la liste définitive affichée aux Centres d’Examens. Cette confusion qui avait été délibérément orchestrée par les agents de la Direction des Examens et Concours a poussé certains parents d’élèves à manifester leur mécontentement contre le gouvernement.
En tout cas, ça promet pour ce second tour qui vient d’être composé le vendredi 11 août dernier.

Selon des nombreux parents d’élèves que nous avons contactés, c’est pour la première fois dans notre pays qu’une telle organisation des examens a été faite. Ces ratés, on les a constatés depuis le concours d’entrée en 6e jusqu’à ceux du bac et BC en passant par ceux du CEPE.

Le Président Faustin Archange TOUADÉRA va t-il un jour se dédouaner de la mauvaise pratique de l’éducation nationale qu’il a lui-même cautionné?

Copyrith CNC.

Centrafrique: Comment Abdoulaye Hussein et ses éléments ont pu quitter Bangui sans danger.

Centrafrique: Comment Abdoulaye Hussein et ses éléments ont pu quitter Bangui sans danger.

 

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Le détail.
Bangui, le 16 août 2016. 10:12′.
Par: Gisèle MOLOMA.

Informées du départ d’Abdoulaye Hussein de Bangui le 12 août dernier, les autorités du pays n’avaient rien fait pour empêcher ce collaborateur de l’ancien Président François Bozizé à la sortie de Bangui. L’homme a pu quitter Bangui après avoir détruit en 12 secondes, pas plus, le dispositif de sécurité mis en place au Pk12. Grâce aux Commandos français de l’opération Sangaris, il a été stoppé a 50 km de la ville de Sibut avec certains de ces hommes dont Arou Gaye alias 50/50 Alors, comment une telle opération peut se produire sans que le gouvernement du Premier Ministre Simplice Mathieu SARANDJI puisse prendre des mesures nécessaires à la hauteur de l’enjeu?

Décidément, le retour du colonel Francis Bozizé fait penser à beaucoup des centrafricains le retour prochain de l’ancien Président François BOZIZÉ à Bangui. C’est sur cette même disposition d’esprit que la plupart des éléments de la Séléka se préparent à affronter dans les jours à venir, les Forces de Défense et de Sécurité Centrafricaines si celles-ci seront dirigées par le Colonel Francis Bozizé. Abdoulaye Hussein, un ancien proche collaborateur de François Bozizé devenu un Chef militaire de la Séléka après la chute du pouvoir de son patron, n’avait pas accepté le retour au pays du fils de son ancien patron le Colonel Francis Bozizé. Pour lui, c’est le retour sans doute du désordre, et donc il faut quitter Bangui. Ainsi, le 9 août dernier, il avait fait part de son intention de quitter Bangui le 12 août à ses proches amis qui lui ont sur le champ déconseillé d’une telle nouvelle aventure.

Dur sur sa position, il a pu réunir quelques 4 Pick-Up, 2 voitures et son propre véhicule de fonction quand il était Ministre. En tout sept véhicules qu’il a pu affrété pour quitter Bangui avec. Pendant ce temps, le gouvernement a été informé de l’intention d’Abdoulaye Hussein, et qu’il fallait l’arrêter dès son arrivée à la barrière du Pk12.

Le vendredi 12 août 2016 le jour du départ, Abdoulaye Hussein, l’un des hommes les plus dangereux du quartier Km5, s’était bien préparé en hommes et minutions, avait quitté son quartier de Km5 aux environs de 20h en direction de la résidence de son ami Djono ABBA, ancien Ministre des Mines de Michel Djotodia. Arrivé avec tous ses éléments vers 21h à la résidence de ce dernier proche de la cité des 14 villas, Abdoulaye Hussein avait tenté de persuader son ami Djono ABBA de le suivre dans sa fuite pour la ville de Kaga-Bandoro. Une proposition rejetée en bloc par ce dernier. Après une demi-heure de discussion, Abdoulaye Hussein avait quitté le domicile de son ami en lui disant “restés là toujours avec ton histoire de DDRR, Francis Bozizé est déjà de retour”. C’est sur cette dernière phrase qu’Hussein avec ses éléments ont quitté son ami en direction de Pk12 via le Ministère des transports sur l’avenue de l’Indépendance.

Roulé en toute vitesse et avec détresse, le cortège d’Abdoulaye Hussein a atteint la barrière de pk12 quelque minute plus tard où les quatre soldats FACA étaient en poste. L’un d’eux qui était en faction s’approchait du premier véhicule pour demander à son chauffeur le but de leur sortie, le chauffeur lui indiquait d’aller voir le chauffeur du 4e véhicule. C’est exactement en ce moment que le premier véhicule fonçait sur la barrière et les autres véhicules le suivaient avec des détonations d’armes de tout côté qui faisaient fuir, et les gendarmes de la brigade territoriale du Pk12, et les autres soldats FACA assis juste à côté de la barrière.
Au même moment, un jeune boutiquier qui assistait à la scène, a pris contact au téléphone avec les Anti-Balaka de Damara pour les stopper. Les éléments de la garde présidentielle qui étaient aussi nombreux dans un bar du pk12, avaient été informés de la situation. Conscients du danger que représentent le cortège de la mort conduit par Abdoulaye Hussein, ces soldats de garde présidentielle ont pris leur responsabilité de poursuivre ce cortège qui prenait la route de Damara. Quelque minute plus tard, Abdoulaye Hussein et ses éléments ont été accueillis à Damara les Ati-Balaka qui n’ont pas hésité à tirer sur eux. Moins équipés par rapport aux éléments d’Abdoulaye Hussein, les Anti-Balaka ont été neutralisés en moins d’une heure. Les soldats de la garde présidentielle à la poursuite de ce cortège depuis le pk12,ont participé aussi au combat de Damara sans succès. Or entre temps, les commandos français ont été parachutés à 50km avant l’entrée de la ville de Sibut pour bloquer le passage de ce cortège. Les éléments de la MINUSCA de la ville de Sibut ont été aussi appelés au renfort. Quelque temps après, le cortège est arrivé et les commandos français appuyés par la MINUSCA avaient demandé à l’équipage de se désarmer sans condition, une proposition rejetée par Abdoulaye Hussein. Au même moment, quelques éléments de la garde présidentielle ayant participé au combat de Damara sont arrivés sur place avec des gendarmes. Des négociations ont été engagés avec Abdoulaye Hussein et ces éléments de se désarmer sans condition et pacifiquement.

Après cinq heures de négociations sans issue, le cortège a été pris d’assaut par les soldats de la MINUSCA qui ont pu mettre en déroute Abdoulaye Hussein et ses éléments. Une dizaine des combattants rebelles ont été arrêtés, environ 12 morts et les autres ont pris la poudre d’escampette dans la brousse. Pour l’heure, on ignore le sort de l’ancien ministre Abdoulaye Hussein s’il est arrêté ou pas.
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Le samedi 13 août dernier, l’une de nos équipes a pu progresser jusqu’à Damara à la recherche des informations plus concrètes en vain, elle n’a fait que constater les dégâts causés par le combat entre les Anti-Balaka et les éléments de Abdoulaye Hussein dans le quel plusieurs de ses derniers ont trouvé la mort. Les habitants de cette ville se sont enfuis pour se réfugier dans la brousse.

Depuis le début de cet événement c’est seulement hier que le gouvernement a fait une déclaration pour demander à la MINUSCA de justifier la disparition d’Abdoulaye Hussein et ses 2 haut gradés présents dans le cortège du vendredi dernier. Cette inquiétude du gouvernement a été alimentée par les éléments de la garde présidentielle qui ont participé au combat de Damara. Selon eux, Abdoulaye Hussein et ses 2 haut gradés ont été récupérés par les soldats rwandais de la MINUSCA dans leur chars blindés pour les amenés à Sibut. Une accusation très grave vis à vis des Nations Unis qui seront dans l’obligation de se justifier suite à cette rumeur alimentée par le pouvoir en place.

Copyrith CNC.

RCA: Réaction de Mr.Theofile EKA 2 sur l’article de Henri Marie Dondra,le prochain premier ministre.

RCA: Réaction de Mr.Theofile EKA 2 sur l’article de Henri Marie Dondra,le prochain premier ministre.

 
Bangui 16 août 2016.10:00′.
Par:Theofile EKA 2.image

Un récent article de mon collègue Bernard, lu avec  m’interpelle et m’oblige à sortir du mutisme volontairement observé depuis un certain temps!
Mon très cher ami et compatriote semble voir en notre Ministre des Finances, Monsieur Henry Marie Dondra, le prochain Premier Ministre, du moins, il le souhaite!
Il est claire que ne pas reconnaître les qualités du compatriote à qui les missions de redressement et de performance de nos finances ont été confiées par le mathématicien Président serait de la mauvaise foi!
Certes, j’observe, je prends du recul mais comme tout centrafricain qui a l’amour de son pays, j’analyse, sans passion!
Passion, le mot est lâché car nous nous devons de garder la tête froide!
L’article du compatriote Bernard ressemble à celui que j’avais écrit au moment où notre Ministre était encore au FAGACE ès qualité Directeur Général!
Il s’intitulait “Henry Marie Dondra, le Succes Story à la centrafricaine”!
Quelques trois années plus tard, ce “brillantissime” fils du pays que je peignais est désormais à l’épreuve du pouvoir!
D’ores et déjà, je puis dire que je reste dubitatif pour ne pas dire que je reste sur ma faim!
Je me rangerai du côté d’un, désormais, célèbre internaute, assez présent sur les réseaux sociaux qui, dans l’un de ses articles écrivait que l’heure politique de Dondra n’était pas encore arrivée!
Je reviendrai sur le sujet, un peu plus loin!
Baladons-nous un peu sur le terrain de l’action gouvernementale actuelle!
Il est incontestable que sieur Dondra a, jusqu’ici, un parcours sans faute (PRESQUE)!
Avec le bénéfice d’un carnet d’adresse très garni, il est l’étoile du berger de l’action gouvernementale, le nerf de la guerre!
Cependant, nous ne devons pas oublier que, comme tout pays qui sort d’une période de soubresauts les plus obscures, l’aide de la communauté internationale se devait d’être au rendez-vous!
Ajoutée à cela, l’aura dont dispose le locataire de la maison finances, cela ne peut-être que le summum!
Cependant, disais-je, cette brillance doit-être relativisée!
Un pays ne peut vivre que des aides internationales!
Nous venons de “re-fêter” l’anniversaire de notre indépendance, proclamée!
Malheureusement, il faut aussi la transformer dans notre vécu et c’est là où le bât blesse!
Si les conditions sécuritaires ne sont réunies, toute politique menée ne sera qu’édifice bâtie sur du sable!
Le volontarisme de ce ministre ne suffit pas!!!!
Il appartient au Ministre de la sécurité et plus en amont, celui de la défense de créer les conditions de réussite de la politique définie!
Mais encore!
Il nous faut obtenir la levée de l’embargo sur les armes et plus particulièrement pour la dotation de nos forces armées!
L’aide internationale, aujourd’hui, apparaît comme l’arbre qui cache la forêt de nos problèmes ou plutôt de nos faiblesses!
À ce titre, j’aimerais qu’on nous produise des chiffres!
Avec des chiffres, dis-je, avons-nous un changement ou une amélioration de notre Produit International Brut (PIB) par rapport au gouvernement KAMOUN?
Quel est l’état de notre balance commerciale, du moins, les prévisions?
Notre agriculture, j’allais dire, d’une manière générale, l’état de notre économie et notre capacité, non seulement à créer des richesses mais aussi et surtout à percevoir les recettes de l’État!
L’administration, bien entendu, ne se limite pas qu’à Bangui ou les zones où il y a un semblant d’ordre!
L’efficacité d’une politique est corollaire de conditions sécuritaires qui se doivent d’être créés!
Tant que nous n’aurons pas nos propres forces de sécurité et de défense, toute politique, tout volontarisme est vain!
Quand une grande partie de notre territoire échappe aux droits et taxes de l’État, on ne peut parler de réussite!
L’altruisme du Ministre des finances risque d’être vain!
De là penser que l’habit du chef du gouvernement lui sied me fait passer de l’adjectif dubitatif au terme pantois!
Il me revient à l’esprit le dicton selon lequel “qui trop embrasse, mal étreint”!
Nous sommes souvent champion à vouloir plus que ce que nous désirons sans, finalement, savoir ce que nous désirons!
Criards, n’avons-nous l’habitude du terme “l’homme qu’il faut à la place qu’il faut”?
Si ce Ministre sied aux finances, pourquoi le déplacer?
D’ailleurs, politiquement, ne serait-ce pas l’affaiblir!
N’oublions pas que notre régime politique est copié sur la France où le Premier Ministre sert, presque, sinon, inévitablement de pare-vent au Président de la République!
S’il y a des coups, c’est lui qui prend!
S’il monte en popularité, il met le cabinet présidentiel et parfois le parti politique du président en ébullition!
Les bambaras ne disent-ils “quand la flamme est trop haute, il faut penser au sceau d’eau”?
Dondra est, de l’avis général, un vin vieilli en fût de chêne mais sorti trop tôt!
Par contre la dégustation ne peut se faire comme on boirait de la bière après une journée harassante sous le soleil de Bangui!
Malèmbè, comme disent nos frères de l’autre côté du fleuve!
S’il a des ambitions politiques, “les hommes du Président” ne manqueront pas de lui rappeler, insidieusement, que le locataire du palais de la renaissance est celui qui tient le stylo des décrets et peut-être qu’il lui reste un autre mandat, “pater is est quem nuptiae demonstrans” (comme nos “amis” français le font avec Emmanuel MACRON)!
Par contre, s’il tombe, il se brûlera les ailes, politiquement!
Alors pourquoi ne pas le laisser faire ce qu’il sait si bien faire, le laisser briller dans la galaxie qui est la sienne?
Quand à moi, j’ai juré de ne plus donner mon opinion, “je dis ça et je ne dis plus rien” et, loool, comme aiment s’exprimer les jeunes!
Surtout ne dites à personne que c’est moi qui ai écrit!
De grâce, je risque la potence…

Théophile EKA 2, juriste, poète essayiste.

CENTRAFRIQUE : HENRI MARIE DONDRA, INÉVITABLEMENT LE PROCHAIN PREMIER MINISTRE.

CENTRAFRIQUE : HENRI MARIE DONDRA, INÉVITABLEMENT LE PROCHAIN PREMIER MINISTRE.

 

 

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Bangui 14 Août 2016 8:00′.

Par: Bernard Selemby Doudou
En quatre mois de gouvernance, le President de la République Centrafricaine s’est inévitablement rendu compte qu’il s’est trompé dans le choix de son premier ministre. Ce constat a pris ses fondements dans le laxisme, la somnolence, l’illisibilité de l’action et la multitude de bavures capitalisés en si peu de temps par le gouvernement. Ainsi, certaines voix audibles de la République réclament tout bas à l’élu de la nation de s’impliquer personnellement et de prendre des mesures radicales et courageuses en vue de remanier l’équipe gouvernementale, de l’aiguiller et de dynamiser les actions gouvernementales. Il apparaît évident que changer de gouvernement en quatre mois d’exercice constitue un aveu de faiblesse, une remise en cause de l’action gouvernementale certes, mais la recherche de l’efficacité oblige le President de la République a changé de cap. Le President de la République doit comprendre que la solution à la crise centrafricaine est politique et en conséquence des esquisses de solutions avec des formules gouvernementales remaniées sont susceptibles d’être expérimentées. Notre President mathématicien a finalement compris que la somme de deux entiers naturels identiques n’est pas nécessairement son double. L’issue des négociations entamées ces derniers temps avec les groupes armés est inévitablement la formation d’un nouveau gouvernement d’union nationale avec une particularité l’entrée au gouvernement des groupes armés et la représentativité de la gente féminine. Les centrafricains sont hélas fatigués des soubresauts sécuritaires et aspirent à une paix réelle et durable. Ce peuple meurtri ne veut plus d’une paix achetée comme par le passé mais d’un désarmement de cœur, de comportement et de culture. A l’instar d’un pays du Maghreb et plus précisément la Tunisie, il est préférable et souhaitable de confier la primature à la jeunesse. Cet acte fort et de confiance envers la jeunesse sera inscrit aux annales de la révolution centrafricaine qui va entériner la rupture tant prônée par le President de la République lors de son discours d’investiture. A ce propos, la figure emblématique, énigmatique et charismatique du gouvernement, plus précisément le ministre des finances Henri Marie DONDRA est bien indiqué pour mettre en oeuvre les priorités politiques de l’heure définies par le President de la République. La compétence se définit à travers le travail et non à travers les diplômes, et ce natif de Kinshasa, grand stratège pour le financement de développement en Afrique, ce banquier international qui a abandonné par patriotisme ses émoluments du Fond Africain de Garantie et de Coopération Économique ( FAGACE ) pour jouer au pompier au chevet de la Centrafrique agonisante inspire la confiance des bailleurs, investisseurs étrangers voire des institutions financières internationales. Il faut créditer au passage son actif de l’aide de la Communauté Économique et Monétaire en Afrique Centrale ( CEMAC )pour le désarmement, le déblocage d’une aide financière du Fond Monétaire International ( FMI ) et la prochaine réunion des donateurs sur la Centrafrique prévue en novembre 2016 à Bruxelles. La Centrafrique pourra entre autres mettre à profit ses compétences, son carnet d’adresse et sa notoriété internationale. Cet article est loin d’être une campagne de propagande, une promotion en faveur de l’actuel ministre des finances et du budget, grand adepte de cravate rouge, mais une réalité qui s’impose au President de la République pour remédier durablement à la crise centrafricaine. Mais attention, ne le dites à personne, si on vous demande, ne dites pas que

Centrafrique: Mouvement ” VERS LA RENAISSANCE ” avec AXIME Césaire Oronindji

Centrafrique: Mouvement ” VERS LA RENAISSANCE ” avec AXIME Césaire Oronindji

 

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Chers compatriotes, chers amis
En cette date du 13 Août 2016, date de la célébration du 56ème anniversaire de l’indépendance de la République Centrafricaine. Je suis heureux de vous annoncer officiellement la naissance du mouvement citoyen dénommé : ” VERS LA RENAISSANCE ” ce mouvement est un pacte de rupture, du redressement et de développement pour notre pays. Je tiens à vous dire combien j’apprécie cette opportunité de vous présenter cette vision républicaine qui va nous permettre de renouer avec la responsabilité afin d’unir nos forces et de converger vers un avenir meilleur de notre belle république.
En effet, l’heure est grave ! Le devoir citoyen un sacerdoce royal nous interpelle tous à nous impliquer avec courage et détermination dans un but de barrer la route aux maux qui gangrènent notre pays. Chers compatriotes ! Si nous en sommes là aujourd’hui c’est en grande partie grâce à la prise de conscience d’une majorité silencieuse qui souffre des affres de cette crise aiguë qui a ébranlé notre société et qui continue malheureusement de nous décimer. Malgré les efforts consentis par nos amis et partenaires internationaux.
En 56 ans d’indépendance nul ne peut contester que notre système de gouvernance est archaïque et à faillit lamentablement a ses devoirs régaliens. J’en veux pour preuve : La sécurité, la santé, l’éducation, les droits de l’homme, la justice et la liberté d’expression règle fondamentale de la démocratie, sont des valeurs républicaines qui ont été piétinées constamment par la barbarie et le terrorisme.
La Centrafrique de nos jours est à l’agonie car la conscience qui porte les valeurs fondamentales d’un état moral, collectif, ainsi que coopératif a disparu. Aujourd’hui une grande partie de notre territoire est occupée contrôlée par des forces illégales qui se substituent aux forces de défense. Symbole de la d’échéance de l’autorité de l’État.
Pillages systématique, des taxes imposées à nos paisibles concitoyens. Chers compatriotes ce type de comportement est un acte de crime économique. Face à cette situation alarmante que traverse notre pays, aussi dans un souci majeur de renouvellement, le mouvement citoyen dénommé : ” VERS LA RENAISSANCE ” présentera à une date ultérieure un programme politique, économique et social de redressement.
Le mouvement ” VERS LA RENAISSANCE ” souhaite la bienvenue à tous ceux et celles qui veulent y adhérer. J’en profite d’emblée pour rendre hommage à nos jeunes, à nos femmes, à nos frères, à nos pères ainsi qu’à nos partenaires internationaux pour leur bravoure. Bonne fête d’indépendance au peuple centrafricain.
Je vous remercie
Axime Césaire Oronindji,
Le Leaders du Mouvement ” VERS LA RENAISSANCE “

CENTRAFRIQUE : HENRI MARIE DONDRA, INÉVITABLEMENT LE PROCHAIN PREMIER MINISTRE.

CENTRAFRIQUE : HENRI MARIE DONDRA, INÉVITABLEMENT LE PROCHAIN PREMIER MINISTRE.

 

 

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Bangui 14 Août 2016 8:00′.

Par: Bernard Selemby Doudou
En quatre mois de gouvernance, le President de la République Centrafricaine s’est inévitablement rendu compte qu’il s’est trompé dans le choix de son premier ministre. Ce constat a pris ses fondements dans le laxisme, la somnolence, l’illisibilité de l’action et la multitude de bavures capitalisés en si peu de temps par le gouvernement. Ainsi, certaines voix audibles de la République réclament tout bas à l’élu de la nation de s’impliquer personnellement et de prendre des mesures radicales et courageuses en vue de remanier l’équipe gouvernementale, de l’aiguiller et de dynamiser les actions gouvernementales. Il apparaît évident que changer de gouvernement en quatre mois d’exercice constitue un aveu de faiblesse, une remise en cause de l’action gouvernementale certes, mais la recherche de l’efficacité oblige le President de la République a changé de cap. Le President de la République doit comprendre que la solution à la crise centrafricaine est politique et en conséquence des esquisses de solutions avec des formules gouvernementales remaniées sont susceptibles d’être expérimentées. Notre President mathématicien a finalement compris que la somme de deux entiers naturels identiques n’est pas nécessairement son double. L’issue des négociations entamées ces derniers temps avec les groupes armés est inévitablement la formation d’un nouveau gouvernement d’union nationale avec une particularité l’entrée au gouvernement des groupes armés et la représentativité de la gente féminine. Les centrafricains sont hélas fatigués des soubresauts sécuritaires et aspirent à une paix réelle et durable. Ce peuple meurtri ne veut plus d’une paix achetée comme par le passé mais d’un désarmement de cœur, de comportement et de culture. A l’instar d’un pays du Maghreb et plus précisément la Tunisie, il est préférable et souhaitable de confier la primature à la jeunesse. Cet acte fort et de confiance envers la jeunesse sera inscrit aux annales de la révolution centrafricaine qui va entériner la rupture tant prônée par le President de la République lors de son discours d’investiture. A ce propos, la figure emblématique, énigmatique et charismatique du gouvernement, plus précisément le ministre des finances Henri Marie DONDRA est bien indiqué pour mettre en oeuvre les priorités politiques de l’heure définies par le President de la République. La compétence se définit à travers le travail et non à travers les diplômes, et ce natif de Kinshasa, grand stratège pour le financement de développement en Afrique, ce banquier international qui a abandonné par patriotisme ses émoluments du Fond Africain de Garantie et de Coopération Économique ( FAGACE ) pour jouer au pompier au chevet de la Centrafrique agonisante inspire la confiance des bailleurs, investisseurs étrangers voire des institutions financières internationales. Il faut créditer au passage son actif de l’aide de la Communauté Économique et Monétaire en Afrique Centrale ( CEMAC )pour le désarmement, le déblocage d’une aide financière du Fond Monétaire International ( FMI ) et la prochaine réunion des donateurs sur la Centrafrique prévue en novembre 2016 à Bruxelles. La Centrafrique pourra entre autres mettre à profit ses compétences, son carnet d’adresse et sa notoriété internationale. Cet article est loin d’être une campagne de propagande, une promotion en faveur de l’actuel ministre des finances et du budget, grand adepte de cravate rouge, mais une réalité qui s’impose au President de la République pour remédier durablement à la crise centrafricaine. Mais attention, ne le dites à personne, si on vous demande, ne dites pas que

Centrafrique: Démonstration de forces de la Séléka cette nuit au Pk12. Incroyable mais vrai.

Centrafrique: Démonstration de forces de la Séléka cette nuit au Pk12. Incroyable mais vrai.image

 
Bangui, le 13 août 2016. 10:41′.
Par: Gisèle MOLOMA.

Détrompez-vous! La Séléka détient encore toutes ses forces de nuisance intacte même à Bangui. Hier aux environs de 22 heures au Pk12 à la sortie nord de Bangui, une colonne des véhicules de la Séléka a quitté le quartier Km5 pour une destination inconnue a mis en déroute les Forces de défense et de sécurité basées à la barrière. Une démonstration de forces incroyable qui pousse les Centrafricains à douter énormément et à se questionner sur les dispositifs sécuritaires mis en place par les autorités du pays.

Les faits se sont déroulés cette nuit vers 22 heures lorsqu’une colonne de 7 véhicules 4×4 remplis d’armes de guerre et d’hommes en position de combats a fait irruption à la barrière de Pk12. Surarmés et à l’approche de la barrière de Pk 12 où sont prepositionnées deux sections des FACA et de la gendarmerie, ils tirent simultanément en l’air provoquant ainsi la psychose et la fuite des éléments de sécurité. Ces bandits armés ont pu traverser sans ambages la barrière pour Kaga bandoro. Une personne a été blessée et conduite cette nuit à l’hôpital pour des soins médicaux. Un bandit qui n’a pas pu s’accrocher comme il le faut sur son véhicule s’est retrouvé par terre et ce matin à la gendarmerie de Pk12. Le President Faustin Archange TOUADÉRA s’était rendu en personne pour constater par lui même le dégât de ces Séléka .

Selon des informations recueillies sur place, l’ancien Ministre de la Séléka Abdoulaye Hussein et son ami 50/50 étaient également présents dans ce cortège de mort. Ils décident ainsi de rebrousser chemin pour rejoindre leurs frères d’armes du moment où Francis BOZIZÉ depuis son retour tient des réunions inquiètantes avec les antibalaka. Si cette information se confirme on ne peut que confirmer la fuite d’un ou plusieurs cadres militaires de l’ex-coalition Séléka.

À ce titre, on se demande si la fuite de ces hommes de la Sélka du quartier Km5 va leur permettre de se coaliser à nouveau en vue de revenir à Bangui un jour? Ou alors c’est une simple fuite en avant devant la Justice? En tout cas on verra bien dans les jours à venir.

Après la perte de pouvoir de la Séléka et le départ en exile de Michel Djotodia, une partie des soldats de la Séléka s’étaient réfugiés au quartier Km5 où ils ont commis énormément des crimes. Le départ de ces bandits armés de Km5 redonnerait de l’espoir pour une vie paisible à cette partie de la population.

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Centrafrique: la Mocaf octroie 1 million de franc CFA à l’équipe de Football pour la CAN Gabon 2017

Centrafrique : la Mocaf octroie 1 million FCFA à l’équipe de football pour la Can Gabon 2017.

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Bangui, le 12 août 2016. 13:00′.
Par: Éric Ngaba.
La brasserie Mocaf « KOTA NDOLI » a octroyé le10 Août 2016 un chèque de 1million de Frans CFA à la fédération centrafricaine de Football en soutien aux fauves de Bas Oubangui de football dans les préparatifs de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Gabon 2017.
La fédération centrafricaine de Football a lancé un appel de la contribution de la CAN Gabon 2017, afin d’aider les Fauves de Bas Oubangui à remporter la victoire du match décisif Centrafrique/RD Congo, la brasserie MOCAF Kota Ndoli a répondu à cet appel. A travers un chèque de 1 million de Francs CFA, la brasserie veut participer au développement du sport centrafricain en général et du football en particulier. Selon le Directeur Administratif et Financier de la brasserie Mocal, Pascal Béranger, le geste que la société Mocaf a décidé de faire en faveur de football centrafricain, n’est pas seulement pour les footballeurs mais pour les Centrafricains en général. Car au-delà du sport, dit-il, il s’agit pour la Mocaf de promouvoir la cohésion sociale. « Dans un stade, il n’y a pas une distinction entre les races, les ethnies et les religions. Il n’y a qu’un seul peuple qui vibre pour ses sportifs. Donc, la société Mocaf a compris que le sport peut unir le peuple centrafricain », a déclaré Pascal Béranger. La République Centrafricaine qui n’a jamais participé à une face finale de la CAN a aujourd’hui un match d’aller, face finale de cette compétition avec la RD-Congo. Les fauves à travers ce geste symbolique de la Mocaf à l’obligation de remporter la rencontre à Kinshasa contre la République Démocratie du Congo. C’est pourquoi à l’instar de la Mocaf, les fauves ont besoin du soutien de tout le peuple centrafricain et de toutes les sociétés installées en RCA pour obtenir le ticket de qualification de la CAN Gabon2017. Aujourd’hui, les Centrafricains peuvent espérer une probable qualification à cette AN car il ne reste qu’un match de qualification contre la RD-Congo pour que les Fauves de Bas Oubangui décrochent leur ticket. La République Centrafricaine ne pourra arracher sa qualification que si elle bat la RD Congo en match retour prévu pour le 4 septembre 2016 à la RDC et grâce à l’appui de tous les centrafricains. La brasserie Mocaf est la seule entreprise de la fabrication des boisons de tout genre comme les bières à savoir la Mocaf le Castel Beer, le 33 Export, le Beaufort Lager Beer et autres boissons gazeuses comme Coca-Cola, Fanta, Sprite, Soda ananas, soda citron, soda cocktail, soda orange, soda pamplemousse, l’eau Cristal etc.

Centrafrique: Teddy BOZIZÉ échappe de justesse à un enlèvement à Bangui.

Centrafrique: Teddy BOZIZÉ échappe de justesse à un enlèvement à Bangui.

 

 

 

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Bangui, le 12 août 2016. 09:36′.
Par Gisèle MOLOMA

Décidément les anges des morts poursuivent la famille BOZIZE. Après l’arrestation de l’ainé Francis BOZIZE à Bangui, c’est le tour d’un autre membre adoptif de BOZIZE le lieutenant Teddy BOZIZÉ, de son vrai nom NBENENGAÏ Teddy, de s’échapper à un enlèvement dans son quartier 100 logements à 16 km de Bangui. Teddy BOZIZÉ, neveu direct de l’ancien Président François BOZIZÉ, fut l’un des proches parents de ce dernier à commettre énormément des dégâts à l’époque où son oncle François Bozizé était au pouvoir. Après quelques mois de disparition dans les actualités, le lieutenant Teddy BOZIZÉ refait parler de lui le week-end dernier dans un tout autre registre proche de la mafia qu’il a pu échapper belle par la suite.

En fuite à l’étranger après la prise du pouvoir en force de la Séléka en 2013, le lieutenant Teddy GBENENGAÏ, connu au nom de Teddy Bozizé, était rentré au pays après la chute du pouvoir de Djotodia Michel, le Patron de la Séléka début de l’année 2014. Dès son arrivée à Bangui, le Lieutenant Teddy GBENENGAÏ dit Teddy BOZIZÉ avait intégré le rang de la milice Anti-Balaka comme Commandant en Chef. Il avait sous ses ordres plusieurs dizaines des hommes armés qui n’hésitaient pas à utiliser leurs armes pour des braquages dans différents endroits de Bangui et de ses périphéries. Étant totalement libre de son mouvement, l’homme circule dans tout Bangui sur sa grosse moto communément appelé à Bangui “Boko-Haram”. Curieusement le week-end dernier dans sa buvette restaurant située au quartier 100 logements vers Pk16 sur la route de Boali, Teddy BOZIZÉ avait échappé de justesse lorsqu’il a pré-senti le danger. Plusieurs coups de feu ont été tirés par les deux camps. L’homme a réussi à s’échapper pour se réfugier actuellement vers Pk12.

Pourquoi cette tentative d’enlèvement à seulement 24h après l’arrestation de son cousin le colonel Francis BOZIZÉ par la MINUSCA?

Selon nos informations, l’enlèvement manqué de Teddy GBENENGAÍ serait lié à son problème personnel avec certains de ses frères d’armes ouvrant au sein de la milice anti-Balaka.

Finalement, l’ancien Président François BOZIZÉ et son clan ont réussi à se faire parler d’eux durant une semaine dans tout le pays. Ce qui confirme la mainmise de cette famille sur le Président Faustin Archange TOUADÉRA.

Depuis la prise du pouvoir du Président TOUADÉRA le 30 mars dernier, le clan BOZIZÉ affiche un intérêt incessant pour leur retour au pays.

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Centrafrique: les Anti-Balaka de Boeing font leur loi en lieu et place du gouvernement.

Centrafrique: Les Anti-Balaka du quartier Boeing font leur loi en lieu et place du gouvernement.

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Bangui, le 11 août 2016. 13:11′.
Par: Gisèle MOLOMA.

L’un des quartiers les plus dangereux de Centrafrique, le quartier Boeing, situé dans la Commune de Bimbo et très proche de l’aéroport Bangui M’Poko et du quartier Km5, est pratiquement oublié par les Autorités du pays si bien que les miliciens Anti-Balaka font leur propre loi digne de l’Etat Islamique sur la population locale. De la création du tribunal traditionnel à la mise en place de services des Douanes en passant par le contrôle de police, les Anti-Balaka font tout dans ce quartier.

“Chez nous, le service des douanes fonctionne à plein régime”. C’est en ce terme qu’un habitant du quartier Boeing nous a répondu lorsque nous avons pénétré dans ce quartier. À première vue, tout fonctionne à merveille à Boeing. Le marché, les commerces et les bistrots, la circulation des taxis motos affichent une normalité incontestable. Or, lorsque nous avons essayé de progresser un peu plus loin que la réalité du quartier Boeing nous a rattrapé.

Pour un Jardinier local, son quartier ressemble étrangement au territoire occupé par l’Etat Islamique actuellement en Asie mineure. Les Anti-Balaka, très nombreux à Boeing au même titre que Boy-Rabe et qui ne savent plus quoi faire pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs famille, érigent des nombreuses barrières sur la plupart des grands axes routiers et mêm sur les petits artères du quartier. À chaque barrière, les taxis motos versent une somme forfaitaire de passage par jours, les gros camions transportant des marchandises payent aussi des taxes qui s’apparentent à la taxe douanière. Devant l’une de nos équipes bloquée à l’une de leurs nombreuses barrières située juste à 200m de l’Eglise Christianisme Céleste de l’ancien Président François Bozizé, un camion de 10 tonnes rempli des sacs d’arachides avait payé 70.000 francs CFA à ces Anti-Balaka qui ont fixé au départ 150.000 francs CFA comme taxe douanière pour ces marchandises.

Cette pratique n’est pas la première ni la dernière à cette barrière. Selon nos enquêtes sur place, un tribunal a même été créé et installé à quelques mètres de cette barrière proche de l’Ecole Kokoro2 dans lequel, toutes affaires correctionnelles, criminelles ou sociales sont jugées dans ce tribunal de ces FACA-Balaka. Même dans le marché de Boeing, une de leurs équipes sillonne chaque jour pour collecter des taxes d’installation aux boutiquiers du marché.

Une situation normale pour certains habitants de ce quartier qui voient derrière le prix à payer pour leur sécurité. Tandis que les autres disent plutôt avoir subi régulièrement de traitements inhumains et dégradants de la part de ces FACA-Balaka. Finalement, quel rôle joue l’Etat dans tout ça?

Quand les Seleka demandent de diviser le pays en deux, les Anti-Balaka quant à eux remplacent les agents de l’Etat par leurs propres agents. Cette pratique tolérée par les autorités actuelles en place, profite énormément à ces bandits qui ne veulent rien comprendre.

Quand l’Etat est faible, les hors la loi s’imposent.
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Centrafrique: Affaires Francis Bozizé, le Président Faustin Archange TOUADÉRA n’est pas encore sortie de l’auberge.

Centrafrique: Affaires Francis Bozizé, le Président Faustin Archange TOUADÉRA n’est pas encore sortie de l’auberge.

 

 

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Bangui, le 10 août 2016. 13:41′.
Par: Anselme Ngounendi

Regagné en pleine nuit son quartier adoptif de Boy-Rabe où des nombreux criminels de guerre y trouvent refuge, le Colonel Francis Bozizé a été accueilli par ces derniers trois heures du temps après sa libération par le President Touadera via le Doyen des Juges d’instruction après une audition qui n’a pas dépassé 50 mn plus le temps d’installation et de sortie de l’immeuble 1h 30mn.

C’est un secret de polichinelle que c’est de la pure manipulation politicienne très proche du film comique du village Linga et organisée par le clan des 3F (Faustin-François-Francis), bien que favorable pour l’instant à ses auteurs. Cette manipulation risque de tourner mal contre eux si le Président Faustin Archange TOUADÉRA et ses gourous manipulateurs n’arrivent plus à canaliser cette comédie.

Qui peut croire à une justice dans ce pays?

Etant devenue une zone de non droit, certains pays amis conseillent aux criminels centrafricains et étranger en cavale et en quête d’un nouveau sanctuaire de revenir dans leurs pays le Centrafrique ou s’y rendre afin de ne se faire plus de soucis. Les retours sont ainsi nombreux :

Patrice Édouard Ngaïssona Président de la Fédération du Football, en fuite après la perte de pouvoir de son oncle François Bozizé en 2013 est revenu à Bangui pour coordonner les cruautés de la milice anti-balaka afin de venger les pertes matérielles et financières reçues.. Arrêté, il a été remis en libèrté provisoire dans les termes habituels «interdiction de quitter le territoire national ».Curieusement,il se trouve actuellement en France malgré cette interdiction de la justice.

Le boucher de Paoua, le capitaine Eugene Ngaîkosset, a été conseillé par le président congolais Sassou de rentrer en Centrafrique sous la forme d’expulsion le 12 mai 2015. Une fois à la SRI, il s’est auto mis en liberté provisoire quelques jours après son arrestation à l’aéroport de Bangui M’Poko. Sa famille criait à l’époque à un enlèvement et le parquet parlait plutôt d’une évasion tout en ouvrant une enquête sur la circonstance de cette évasion. En réalité, il n’en est rien. C’est lui-même qui s’est mis en liberté provisoire. Six gendarmes ont été radiés de l’effectif de la gendarmerie nationale pour rien. Aujourd’hui, il circule librement sans être inquiété en côtoyant d’ailleurs ces mêmes juges en charge de l’enquête dans les locaux du tribunal.

Le secrétaire général du parti Kwa Na Kwa (KNK) de l’ancien Président François Bozizé Bertin Béa arrêté un weekend du 15 août 2015 toujours à l’aéroport international Bangui M’poko et placé en garde à vue dans les locaux de cette même SRI a été libéré de force par ses ouvriers armés lors de son audition au Palais de justice situé au plein centre-ville. Le qualifiant de fugitif, le parquet général a émis un mandat d’arrêt et d’amener contre lui. Un mandat d’arrêt qui ne fait que le galvaniser. Il a battu compagne pour être élu Député malgré ce mandat d’arrêt et d’amener sans que personne ose l’arrêter et l’amener au procureur de la république qui en a fait la demande. A ce jour élu député de la Nation il fait des navettes entre Europe-Afrique et Centrafrique. Le mandat d’arrêt n’est jamais remis à l’Interpol.

Toujours dans l’année 2015, Abdoulaye Hissène, qualifié à juste titre d’un important chef rebelle de l’ex-coalition Seleka du fait de son délai record de détention dans l’une des cellules de la SRI, a été arrêté le 15 mars dans l’après-midi et aussi tôt libéré de force par ses hommes lourdement armés qui ont pris d’assaut le bâtiment où il était retenu. Selon certaines langues, Abdoulaye Hissène a été mis en liberté provisoire par le procureur général de l’Etat fédéré de Km5 alias 50/50. Aujourd’hui il fait ses emplettes dans les commerces de l’Etat fédéral Bangui sans être inquiété. Il se rend régulièrement dans son fiel en prenant des vols à l’aéroport international Bangui M’poko là où il était arrêté.

Dans la semaine du 20 au 30 juillet toujours de l’an 2015, une douzaine des détenus de la maison carcérale de Ngaragba se sont enfuis de cette prison via un tunnel creusé à cet effet avec la complicité de certains gardiens de prison selon les premiers éléments de l’enquête. Parmi eux, des redoutables criminels de guerres qui ont échappé à leur transfert dans les cellules de camp de Roux. Aujourd’hui libres bien que condamnés pour les uns et recherché pour les autres, ces évadés circulent librement sur toute l’étendue du territoire.

Ces nombreux cas de libération provisoires ou d’auto-libérations provisoires, des mandats d’arrêt sur papier non exécutables, des enquêtes judiciaires sans lendemain, ont donné au peuple centrafricain l’intime conviction que l’affaire Francis BOZIZE- François BOZIZE et Faustin Archange TOUADÉRA n’est que la mise en exécution de l’un de ces plans. Aucun centrafricain, aucun expatrié ne peut croire à ce jour à la capacité de notre Justice de juger en toute indépendance qui que ce soit. Des anciens Ministres aux anciens présidents en passant par des criminels de hautes gammes.

Qui peut croire à la capacité sécuritaire de Ngaragba ?

Personne. Tout le monde sait que l’unique maison carcérale de Ngaragba n’est qu’un tamis de « dingo- yongonro » (sauce gluante et longue) des criminels et une passoire de voleurs. Une fois déposés dans ces tamis ou passoir, Ils trouvent très facilement leurs trous pour passer librement en bas.et à moindre mouvement ou par force de surcharge, c’est l’auto évasion.

Les crimes de guerre et crimes contre l’humanité sont du ressort d’une juridiction internationale telle que la Cour Pénale Internationale qui dispose toutes les infrastructures y afférentes. Des gros criminels de guerre tels que Francis Bozizé, son père François Bozizé, Nourridine ADAM, Michel Djotodja ne doivent faire l’objet d’aucune simulacre de procédure judiciaire nationale. Où ils seront gardés à vue ?à ngaragba,ils pourraient être à seulement 2 jours de séjour carcéral.

Des nombreux Centrafricains s’interrogent régulièrement sur la réaction du Président Faustin Archange TOUADÉRA vis à vis de ses gourous si un jour la vraie Justice, la justice des victimes, la Justice du peuple, décidera de les ramasser tous pour les foutre dans les vrais prisons?

Il y’a lieu de rappeler qu’après la libération du colonel Francis BOZIZÉ avant-hier à la fin d’après-midi, le Ministère de la Justice s’est empressé hier matin à publier la date de la prochaine session criminelle comme si quelque chose ne va pas. Faustin TOUADÉRA veut coute que coute tourner très vite la page de l’affaire gênante du colonel Francis BOZIZÉ et sa famille par la voix du Ministre de la justice.

L’affaire Francis BOZIZÉ, faut-il le rappeler, est loin d’être citée dans les rôles des audiences de la cour criminelle en cour. Les enquêtes le concernant ne seront pas non plus bouclées avant 18 mois.
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Centrafrique: La dictature du Président TOUADÉRA contre la presse commence, le site de Corbeau News Centrafrique menacé.

Centrafrique: La dictature du Président TOUADÉRA contre la presse commence, le site de Corbeau News Centrafrique menacé.

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Bangui, le 10 août 2016. 12:55′.
Par: Gisèle MOLOMA.

Pendant la période électorale, les différents candidats à la présidentielle sont toujours prêts à tout pour se faire élire. Des promesses en promesses, les candidats se dédoublent dans des mensonges parfois avec la complicité de certains organes de presse, avec comme objectif principal, tromper les électeurs. Le Président Faustin Archange TOUADÉRA, candidat indépendant à la dernière présidentielle de 2015-2016, n’avait pas dérogé à cette pratique anti-démocratique. Durant cette campagne électorale, la presse a été choyée avec une tendresse inédite par le candidat TOUADÉRA et toute son équipe de campagne au point qu’ils n’avaient pas cessé de promettre une liberté totale de la presse si leur candidat Faustin accède au pouvoir. Voilà qu’il est maintenant au pouvoir, le temps change et la dictature contre la presse commence. Le site d’information en ligne corbeau News Centrafrique est particulièrement visé par le Président Faustin Archange TOUADÉRA.

La presse, c’est la presse et restera toujours la presse. Dans un pays normal et démocratique, la presse est considérée comme un ballon d’alerte pour le gouvernement. Les critiques de la presse sont souvent analysés et décortiqués par le pouvoir en place aux fins de corriger ses erreurs. Mais en Centrafrique, pays de paradoxe et d’anomalie situé à l’antipode de la planète terre, c’est tout le contraire.

Depuis la publication le mois dernier du Grand Baromètre du Gouvernement et repris par certains organes de presse écrite à Bangui, le site d’information en ligne Corbeau News qui existe depuis plus de deux ans,serait désormais la bête noire du régime du Président Faustin Archange TOUADÉRA et de son gouvernement dirigé par le Premier Ministre Simplice Mathieu SARANDJI.

C’est le Haut Conseil de Communication de la Transition (HCCT) qui à mi en exécution l’ordre du Président TOUADÉRA en interdisant à tous les organes de le presse écrite en nationale sous peine de fermeture, de reprendre dans leurs publications les articles publié par Corbeau News Centrafrique (CNC). Une interdiction assise sur aucun arsenal juridique et donc arbitraire et juridiquement infondée. Ainsi, le quotidien Expansion s’est vu interdire de parution. Motif invoqué : Publication du Baromètre du Gouvernement mis en ligne par CNC en vue d’éclairer certains de nos compatriotes n’ayant pas accès à internet.

À quoi servira finalement la presse si tous les journaux ne font qu’un travail de glorification et d’applaudissement? Cette vieille pensée des années 1930 doivent disparaître pour le bien de notre pays. Nos journalistes sont empêchés partout de travailler en Centrafrique, d’autres sont menacés. Finalement où est la démocratie?

Dans une conférence de presse organisée par le Haut Conseil de Communication de la Transition consacrée exclusivement au sujet du journal en ligne Corbeau News dirigé par Alain Nzilo et du journal Expansion, un quotidien indépendant dirigé par Monsieur Vickos, le Président du Haut Conseil, aux ordres de la tortue, tentait de se justifier cette interdiction de parution du quotidien Expansion, mais gauchement et non convainquant.

Les Institutions issues des dernières élections interdisent à la Cour Constitutionnelle de Transition de ne traiter aucune affaire touchant la Constitution du 30 Mars 2016, mais paradoxalement admettent qu’un autre organe de la transition en l’occurrence le Haut Conseil de la Communication de Transition traite les affaires au-delà de la transition et donc avec la Constitution du 30 Mars 2016.

Ce que TOUADÉRA et son équipe doivent comprendre, on ne mène jamais une bataille contre la presse au risque de la perdre.

Rappelant que le journal d’information en ligne Corbeau News créé en juin 2014 fait l’objet depuis début 2015 d’attaque incessante des hommes politiques au pouvoir en Centrafrique. Il est tantôt accusé d’être à la solde, dans un premier temps de Martin Ziguélé, ensuite de Anicet Georges Dologuélé et tout récemment de Désiré Kolingba en raison de sa proximité ethnique avec le quotidien Expansion. Son baromètre de consultation passe de 20.000 lectures par mois de 2014 à 300.000 lecture par mois en 2016 ceci, grâce aux efforts fournis par ses journalistes et reporters qui se battent tous les jours afin d’informer les centrafricains sur les actualités souvent cachées par nos autorités. D’ailleurs c’est exactement la signification de corbeau que la Rédaction avait choisi.

Le corbeau dans le langage familier signifie l’auteur d’une lettre anonyme. Par contre dans le langage journalistique, un Corbeau c’est quelqu’un qui se cache et donne des informations secrètes de son groupe au public. Alors, dans l’équipe actuelle du Président TOUADÉRA, les corbeaux sont nombreux, on les a vus avec leurs faux comptes sur les réseaux sociaux. Tel est le cas d’un corbeau qui anime le compte Facebook au nom d’Alfred Robensson que nous connaissons le vrai auteur témoigne largement la présence des Corbeaux partout sans le savoir.

Laissez Corbeau News tranquille faire son travail. La Rédaction du Corbeau News est surplace à Bangui et non à l’étranger comme beaucoup le pensent.

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Centrafrique Alerte santé: soupçon de fièvre Ébola à Bangui.

Centrafrique Alerte santé: soupçon de fièvre Ébola à Bangui.

 

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Bangui, le 9 août 2016. 13:41′.
Par: Gisèle MOLOMA.

Depuis le déclenchement de la fièvre hémorragique dans la ville de Kabo à quelques 400km au nord de Bangui dans laquelle 3 personnes avaient trouvé la mort le mois dernier, la population Centrafricaine est en alerte partout sur le territoire national suite à des soupçons de la fièvre Ébola qui ne cesse de grandir dans ce pays. Hier après-midi au quartier Ouango Bangui, un cas suspect nous a été signalé suite à la mort d’un homme venu du village Mourou-fleuve et soupçonné d’attraper la fièvre d’Ébola.

La santé avant tout (dixit Air Centrafrique). Cette expression populaire en Centrafrique est revenue dans la tête des nombreux centrafricains depuis près de deux mois suite à des soupçons répétés de l’apparition de la fièvre d’Ébola en Centrafrique. Cette maladie d’Ébola qui n’a pas encore été confirmée par les autorités sanitaires centrafricaines, ne cesse de mobiliser les corps Médicaux nationaux et internationaux. Pour l’OMS, c’est de la diarrhée aigüe aqueuse, dans un Rapport de la Situation des flambées de Diarrhée aiguë aqueuse et de Grippe humaine en RCA rendu public.

Situation épidémiologique à l’heure actuelle

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé OMS, le 27 juillet 2016, une femme venue de la République Démocratique du Congo est décédée de suite de diarrhée aiguë et vomissements chez un Pasteur dans le village Mourou- fleuve. Le lendemain, deux enfants du Pasteur sont décédés dans le même tableau. Par la suite d’autres cas de diarrhée aiguë ont été enregistrés dans ledit village, parmi lesquels 3 décès. Les autres malades ont été transportés au Centre de santé de Ndjoukou où ils ont été traités. En date du 05 août 2016, le Centre de santé de Ndjoukou avait déjà reçu et internés 8 cas de diarrhée aiguë avec déshydratation. Parmi ces 8 malades, 2 sont décédés, 5 sont sortis guéris et 1 malade était encore hospitalisé au 05 août. Les investigations communautaires au village Mourou-fleuve par l’équipe d’intervention rapide a permis d’identifier 22 autres cas dont la plupart est guéri.

Au total, selon l’OMS, 36 cas de diarrhée aiguë aqueuse dont 8 décès auraient été enregistrés au village Mourou-fleuve entre le 27 juillet et le 05 août 2016. L’équipe d’intervention rapide arrivée à Mourou-fleuve le 07 août n’a retrouvé aucun malade qui présente encore une diarrhée aiguë aqueuse.

Et c’est l’un des malades qui est décédé hier matin dans le quartier Ouango à Bangui. Selon nos informations, sa femme et ses deux enfants contaminés sont à l’article de la mort.

La panique gagne du terrain

La mort ainsi de cet homme suspecté de contracter le virus d’Ébola dans le centre de la capitale Bangui relance à nouveau l’inquiétude de la population centrafricaine vis à vis de cette maladie très dangereuse et mortelle à quelque heures après que la maladie se déclenche. La panique s’installe depuis hier au sein de la population locale.

En attendant la réponse du gouvernement, plusieurs habitants de ce quartier, mis au courant de ce soupçon, ont quitté discrètement dans l’indifférence des autres. Si cette maladie serait confirmée dans les jours à venir par les autorités sanitaires centrafricaines, ça sera une première sur le sol centrafricain.

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