14.8 C
Afrique du Sud
mercredi, 1 mai 2024
Accueil Blog Page 437

Rapport Afrique N°219 du 17 juin 2014: La crise centrafricaine: de la prédation à la stabilisation

Crisis groupe

La crise centrafricaine: de la prédation à la stabilisation

 

Rapport Afrique N°219 | 17 juin 2014

International Crisis Group

Headquarters

Avenue Louise 149

1050 Brussels, Belgium

Tel: +32 2 502 90 38

Fax: +32 2 502 50 38

brussels@crisisgroup.org

 

 

Synthèse

 

La crise actuelle en République centrafricaine, qui a débuté en décembre 2012, marque la désagrégation de l’Etat, conséquence de la double prédation des autorités et des groupes armés. La Seleka a amplifié et porté à son paroxysme la mauvaise gouvernance des régimes précédents. Ses dirigeants ont pillé ce qui restait de l’Etat et fait main basse sur l’économie illicite du pays. Afin de rompre avec le cycle des crises qui caractérise la Centrafrique et de favoriser l’émergence d’un Etat fonctionnel capable de protéger ses citoyens, il est impératif de rendre l’intervention internationale plus efficace en y adjoignant comme priorités, en plus de la sécurité, la relance de l’économie productive et la lutte contre la corruption et les trafics.

 

Seul un partenariat étroit entre le gouvernement de transition, les Nations unies et le groupe des internationaux impliqués dans cette crise (G5) permettra de relever ce défi. Ce partenariat doit notamment comprendre l’affectation de conseillers techniques étrangers ausein des ministères clés.

Le bref passage de la Seleka au pouvoir, entre mars et décembre 2013, a été marqué par une gouvernance en trompe l’oeil. Affichant publiquement de bonnes intentions, le régime n’a cessé de commettre des exactions. En digne héritière des régimes précédents, la Seleka s’est adonnée au banditisme d’Etat en vidant le Trésor public et en commettant de nombreux abus de pouvoir pour s’enrichir indûment. Elle s’est également efforcée de faire main basse sur les réseaux de trafic les plus lucratifs (or, diamants et ivoire) dans lesquels certains de ses éléments étaient déjà impliqués avant d’accéder au pouvoir. L’économie de pillage mise en oeuvre par la Seleka a achevé ce qui était un Etat fantôme. Par ailleurs, le ciblage systématique par les milices anti-balaka des civils musulmans, dont beaucoup sont commerçants, est venu porter un coup supplémentaire à l’économie.

Bien que l’effondrement de l’économie ait précédé celui de l’Etat, l’intervention internationale actuelle pilotée par le G5 (Union africaine, Nations unies, Union européenne, Etats-Unis et France) pare au plus pressé et continue d’appréhender la crise actuelle à travers un prisme sécuritaire. Cette attitude alimente un effort international de mobilisation de troupes mais condamne la communauté internationale à répéter des interventions superficielles qui ne traitent pas la principale cause de la crise : la prédation structurelle. La protection des civils est certes importante, mais il

est également crucial de relancer l’activité économique et d’assainir la gestion des finances publiques afin de construire un système effectif de gouvernance capable de fournir des services à l’ensemble de la population – chrétiens comme musulmans. L’intervention internationale sera matérialisée en septembre par une nouvelle mission des Nations unies (Minusca). En plus de son mandat actuel de protection des populations, de soutien à la transition, d’assistance humanitaire et de défense des droits de l’homme, elle doit inciter à une meilleure gouvernance en faisant de la reconstruction de l’économie et des fonctions clés de l’appareil d’Etat ainsi que de la lutte contre certains trafics une priorité. La région et les organisations multilatérales concernées doivent également être impliquées. Les récentes sanctions ciblées adoptées contre plusieurs personnalités en République centrafricaine et à l’étranger doivent s’inscrire dans une stratégie plus large de relance de l’économie.

 

La crise centrafricaine : de la prédation à la stabilisation

 

Rapport Afrique de Crisis Group N°219, 17 juin 2014 Page ii

 

Ce partenariat étroit entre le gouvernement et la communauté internationale risque de trouver une opposition parmi les politiciens proches des groupes armés et ceux qui ont déjà les yeux rivés sur une hypothétique élection présidentielle. Mais la demande du gouvernement de transition pour un soutien international fort crée

l’occasion de nouer un partenariat durable et d’adopter des mesures afin de stabiliser le pays tout en posant les fondations d’un changement de gouvernance.

 

 

Recommandations

Pour définir une stratégie de reconstruction stabilisatrice qui bénéficie

à l’ensemble de la population centrafricaine

 

Au gouvernement de transition, aux bailleurs et au G5 :

 

1. Conclure un partenariat pour la transition qui inclut :

 

a) un accord sur les modalités d’une cogestion de certaines fonctions d’Etat génératrices de revenus, une sélection stricte des candidats pour les postes de responsables administratifs et un programme rigoureux de formation de nouveaux fonctionnaires ;

 

b) la création d’emplois, l’assainissement des finances publiques et la lutte contre les réseaux de prédation ; et

 

c) la mise en place de groupes thématiques inter-bailleurs chargés de piloter la mise en oeuvre des politiques de création d’emplois, d’assainissement des finances publiques et de lutte contre les réseaux de prédation sous l’autorité du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies.

 

Pour créer des emplois

 

Au gouvernement de transition, au secteur privé et aux bailleurs :

 

2. Lancer des projets de relance de l’agriculture et de réhabilitation d’infrastructures à haute intensité de main-d’oeuvre.

 

3. Identifier et soutenir les activités créatrices d’emplois dans le secteur privé.

 

Pour lutter contre la corruption dans l’Etat

 

Au gouvernement de transition et aux bailleurs :

 

4. Affecter des experts techniques avec droit de veto sur les dépenses dans les ministères des Finances et des Mines et dans les principales entreprises publiques.

 

5. Réformer le système fiscal en créant un organisme unique de collecte des taxes.

 

6. Renforcer les organes de contrôle des dépenses et former des organisations de la société civile à la surveillance de la gestion publique.

 

Pour lutter contre la prédation

 

Au gouvernement de transition :

7. Lancer des enquêtes sur les avoirs présumés détournés par les équipes des deux gouvernements précédents et requérir à cet effet l’assistance d’Interpol, des bailleurs de fonds et des Nations unies.

 

8. Forger un consensus sur la lutte contre les trafics internationaux trouvant leur origine en Centrafrique et former une cellule de lutte contre les trafics de diamants, or et ivoire, ainsi que le braconnage militarisé, intégrée à la Mission des Nations unies, la Minusca.

 

9. Reprendre le contrôle des principaux sites de production d’or et de diamants en déployant des forces internationales et des fonctionnaires centrafricains et relancer le mécanisme de certification du Processus de Kimberley pour les diamants provenant de ces zones sous contrôle.

 

Au gouvernement de transition, aux Nations unies et aux bailleurs :

 

10. Revitaliser et améliorer l’impartialité du système judiciaire à Bangui et dans les villes sécurisées par les forces internationales en affectant une assistance technique conséquente au niveau des services de police et de la magistrature.

 

Pour former une nouvelle élite administrative

 

Au gouvernement et aux bailleurs :

 

11. Elaborer et mettre en place des programmes rigoureux de formation de nouveaux fonctionnaires dans les domaines des travaux publics, des finances et de la sécurité.

 

La suite prochainement!

URGENT: Centrafrique, l’Ancien Ministre de la defense Jean-Jacques DÉMAFOUTH est en fuite au Cameroun

 

 

jean-jacques-demafouth

 

 

 

Corbeau News (Bangui 22-06-2014)

Depuis quelques jours, plusieurs informations de sources sûres font état d’une probable inculpation de l’Ancien Ministre de la défense Jean-Jacques Démafouth pour atteinte à la sureté de l’État par le Procureur de la République près Tribunal de Grande Instance de Bangui. Et selon les mêmes sources, l’Ancien Ministre Centrafricain aurait bénéficié de la protection de la Présidence de la République et de l’Ambassade de France.

Or, tout semble changer pour l’Ancien Ministre Jean-Jacques Démafouth.  Après plusieurs vérifications par le service de renseignement centrafricain, ce dernier aurait été bel et bien à l”origine d’un coup d’État manqué. Informé du retournement de la situation en sa défaveur, Monsieur Jean-Jacques Démafouth a pris la poudre d”escampette depuis quelques jours. Il est actuellement à Douala au Cameroun.

Pour le Procureur de la République, sa fuite vers le Cameroun ne va pas durer longtemps car il compte lancer un mandat d’arrêt international contre le fugitif.

 

Pour Corbeau news

Gisèle Moloma

 

 

ALERTE INFO: L’Ancien Président Centrafricain François Bozizé est hospitalisé dans un état grave

 

Bozizé

 

 

Info exclusive Corbeau News.

 

Selon une source sûre proche de la famille Bozizé ayant requis l’anonymat, l’Ancien Président Centrafricain François Bozizé est actuellement hospitalisé à Nairobi (Kenya) dans un état très critique. Selon la même source, il soufrait d’un cancer en phase terminale et il est actuellement méconnaissable physiquement.

Nous reviendrons très largement dans nos prochaines éditions.

 

Alain Nzilo

 

 

Centrafrique : Plusieurs cas de Coqueluche enregistrés chez les enfants de 0 à 5 ans (RJDH)

enfants malades en rca
                                         Boali, 21 juin (RJDH) –Plusieurs cas de coqueluche sont repérés, depuis plus d’une semaine, chez des enfants de 0 à 5 ans, au village Kuzindoro, localité située à plus de 80 km de Bangui dans la commune de Boali.

Ernest Malinguinza, chef du centre de santé du village Kuzindoro, a affirmé que sept enfants sur dix consultés ont présenté les symptômes de cette maladie. «  Nous avons déjà enregistré sept cas chez les enfants de 0 à 5 ans durant une semaine ». Ce dernier appelle à une réaction rapide. « Il est aujourd’hui important de répondre rapidement », a-t-il a suggéré.

Il a déploré l’absence des vaccinations dans sa zone. « Depuis la crise, les femmes enceintes, les enfants ne sont pas immunisés contre la rougeole, la poliomyélite, le BCG ».

Une mère de trois enfants s’est plainte de la situation de ses enfants malades. « Mon  enfant a la fièvre, il tousse sans cesse et s’étouffe au fur et à mesure. Je pense que c’est après l’absence des vaccins que mes enfants tombent malade ».

Une autorité médicale de l’hôpital de Boali a dit que des vaccins seraient disponibles, afin de répondre incessamment aux préoccupations de la population du village Kuzindoro.

Plusieurs villages de la sous préfecture de Boali n’ont pas reçu de vaccin durant cette crise.

La violence de Boko Haram chasse des Nigérians vers le Tchad selon HCR

Boko  aram

 

 

Les activités de la secte islamiste Boko Haram et les opérations militaires au Nigeria forcent les gens à fuir vers la région tchadienne difficile d’accès du Lac Tchad pendant les deux dernières années, a déclaré vendredi Mamadou Dian Baldé, représentant adjoint du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

“Les affrontements entre les membres de Boko Haram et l’armée nigériane ont forcé des centaines de personnes à fuir Madai, Falatimi, Amalewa, Bagakawa, Kalakimé, Dougori et d’autres villages dans l’extrême-nord du Nigeria”, a-t-il précisé.

Une mission conjointe menée par le gouvernement, le HCR, le PAM et d’autres ONG, dans deux localités du Lac Tchad, en début mai, a identifié 1.077 réfugiés nigérians (285 familles) qui avaient fui le Nigeria en raison de la violence et des violations des droits humains. La mission a également dénombré 361 Tchadiens (55 familles) qui ont fui le Nigeria.

“Le HCR et ses partenaires ont aidé les réfugiés nigérians et des rapatriés tchadiens avec des articles ménagers essentiels (NFI). Bien d’autres réfugiés et rapatriés, ainsi que des ressortissants d’autres pays comme le Mali, pourraient être dans la zone, mais l’accès y est extrêmement difficile”, a affirmé M. Dian Baldé.

Selon le représentant adjoint du HCR, la plupart des gens sont arrivés au Tchad avec rien de plus que leurs vêtements et mangent moins un repas par jour. Ils ont urgemment besoin de la nourriture, de l’eau, des abris, de l’assainissement et de services de santé.

Ils vivent dans des familles d’accueil, mettant ainsi une pression supplémentaire sur des ressources déjà limitées. Pour survivre, certains d’entre eux travaillent dans les champs, recherchent du bois de chauffe ou pêchent du poisson dans le lac.

“En raison de l’absence de latrines, beaucoup sont obligés de déféquer à proximité de leurs abris. Cela les rend vulnérables aux maladies d’origine hydrique tel le choléra.

Les cas ont d’ailleurs déjà été signalés au Nigeria et au Cameroun voisins. Certains ont également besoin de l’aide psycho-sociale après avoir vécu la violence et des traumatismes”, a par ailleurs indiqué M. Dian Baldé.

Il a exhorté tous les partenaires humanitaires à planifier à l’avance vu l’intensification des activités terroristes. Depuis 2009, avec l’apparition de Boko Haram dans l’Etat de Borno au Nigeria, près de 3.000 personnes ont fui le Nigeria pour le Tchad, la première fois en 2012 et à nouveau en avril 2013.

Les premiers à fuir les opérations militaires visant Boko Haram étaient des enfants étudiant dans les écoles coraniques (madrassa) nigérians, appelés talibé, leurs enseignants, ainsi que des familles tchadiennes et nigérianes.

Récemment, Boko Haram a intensifié ses attaques au Nigeria et au Cameroun. Après le sommet des dirigeants ouest-africains à Paris le 17 mai, il est prévu que les activités militaires visant Boko Haram prennent de l’ampleur dans la région. Cela pourrait conduire à un afflux de personnes fuyant le Nigeria au Tchad.

“Le gouvernement et la communauté humanitaire doivent se préparer à une telle éventualité. Dans un premier temps, la commission gouvernementale en charge des réfugiés (CNARR) ouvrira un bureau à Bol et le HCR suivra les incidents de protection dans la région. Le PAM étudie également la nécessité d’ouvrir un bureau à Bol”, a conclu M. Dian Baldé.

 

Par Xinhua (N’DJAMENA, 21 juin 2014)

Centrafrique: les anti-balakas disent retrouver le chemin de l’unité

ngaissona-coordonnateur-anti-balaka

 

 

                        En Centrafrique, les deux tendances des anti-balakas, qui s’étaient divisées, annoncent qu’elles se sont réconciliées. Deux ONG centrafricaines ont effectué une médiation entre Sébastien Wenezoui et Patrice Edouard Ngaissona. Le premier a finalement accepté d’être le numéro 2 du mouvement, en laissant le second occuper le poste de coordinateur national.

La scission qui avait eu lieu au mois de mai à la tête des anti-balakas entre Sébastien Wenezoui et Patrice Edouard Ngaissona avait rendu un peu plus illisible la structure de cette mouvance et rendu plus complexe encore toute discussion avec les milices.

La médiation qui vient d’être effectuée par deux ONG centrafricaines, Pareto et Mou Da, permettra-t-elle aux anti-balakas de parler d’une seule voix ? A l’issue d’une réunion qui s’est tenue hier dans les bureaux du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Sébastien Wenezoui a en tout cas indiqué à RFI qu’une nouvelle organisation avait été mise en place, dans laquelle il acceptait de jouer le rôle de numéro 2.

« Une chose s’est dégagée : que M. Ngaissona soit le coordinateur national, et que je sois le coordinateur national adjoint. Nous allons enterrer nos haches de guerre, et désormais nous serons sur le droit chemin pour qu’ensemble on ramène la paix en République centrafricaine. »

Sébastien Wenezoui annonce pour mardi prochain une grande réunion des anti-balakas afin de faire la démonstration de cette unité retrouvée.

21/06/14 (RFI)

http://www.rfi.fr/afrique/20140621-rca-anti-balakas-wenezoui…

Une aide supplémentaire de 8,33 millions de dollard accordée par la Norvège en à la RCA

Hollande à Bangui 620x350

           Le gouvernement norvégien va fournir une aide supplémentaire de 50 millions de couronnes (8,33 millions USD) à la République centrafricaine (RCA) afin de renforcer la réponse humanitaire.

Cette promesse de don a été faite lors d’une réunion à Oslo entre le ministre norvégien des Affaires étrangères, Borge Brende, et la présidente par intérim de la RCA, Catherine Samba-Panza.

Parmi les 4,6 millions d’habitants de la RCA, plus d’un cinquième ont fui leurs maisons et plus de la moitié souffrent du manque de nourriture, d’eau potable, d’un toit et de soins de santé, a affirmé le ministre norvégien des Affaires étrangères.

Les Nations Unies et les agences humanitaires n’ont reçu que 34% des 3,4 milliards de couronnes nécessaires pour les aides d’urgence en RCA.

La Norvège avait déjà alloué des fonds à la RCA par le biais du Programme alimentaire mondial (PAM), Médecins Sans Frontières et les agences onusiennes. Ses aides humanitaires à ce pays se sont élevées à 110 millions de couronnes cette année.

Avec Xinhua (OSLO 21/06/14 )

Patient oublié par son hôpital a eu une hernie plus grosse qu’un ballon de foot-ball

Un homme de Maidenhead en Angleterre, qui a une énorme hernie abdominale, raconte avoir été retiré par erreur de la liste de chirurgies de l’hôpital Heatherwood and Wexham Park qui refuse aujourd’hui de l’opérer.

«C’est un cauchemar. Ils ne peuvent pas me laisser comme ça», plaide Allan Austin, 57 ans.

«C’est horrible. Le matin, je peux marcher un peu, mais plus le jour avance, plus ça devient lourd. À la fin de la journée, je peux à peine me déplacer», a-t-il raconté au Daily Mail.

Un homme balonné

 

Tout a commencé en avril 2013 lorsque M. Austin a été admis d’urgence à l’hôpital Heatherwood and Wexham Park pour un abcès à l’intestin. L’opération s’est avérée être une réussite, mais en plus de devoir porter un sac de stomie, la chirurgie a causé une hernie.

Allan Austin s’est donc retrouvé sur la liste d’attente de l’hôpital afin de subir une deuxième intervention pour retirer la masse de la taille d’un ballon de soccer.

Huit mois plus tard, il apprend qu’il a mystérieusement disparu de cette liste alors que sa hernie a continué à prendre de l’ampleur.

«C’était douloureux dès le début, mais je pouvais tolérer. Aujourd’hui, elle est cinq fois plus grosse!», a-t-il allégué.

«Si j’échappe quelque chose par terre, je ne peux pas me pencher pour le ramasser parce que j’ai constamment des douleurs», a-t-il ajouté.

Seule une opération complexe d’une durée de quatre ou cinq heures et d’un coût de près 20 5000$ pourrait venir à bout de cette masse. Les médecins ont tenté d’obtenir les fonds nécessaires pour réaliser l’opération, mais ne se sont vus accorder que le tiers.

L’hôpital, qui s’est excusé auprès de Allan Austin, a ouvert une enquête afin de savoir pourquoi il a disparu de la liste de chirurgies.

 

homme ballonné

Centrafrique: Un combattant de la milice Anti-balaka de Dékoa, se livrerait fréquemment à des exactions sur la population

 

Dékoa, 19 juin (RJDH)- Selon des habitants joints au téléphone par le RJDH, Marabout Sara, un combattant de la milice Anti-balaka de Dékoa, se livrerait fréquemment à des exactions à l’encontre de la population réfugiée en brousse.

De passage mercredi dernier dans le campement Ngadira où se trouvent des déplacés de cette localité, il aurait  agressé une femme d’une cinquantaine d’année qui aurait par la suite trouvée la mort. Il aurait aussi incendié une maison où se trouvait un enfant. D’autres membres de la milice Anti-Balaka seraient à sa recherche afin de le sanctionner.

« Nous sommes fatigués de Marabout Sara. Chaque fois qu’il arrive dans notre campement, c’est pour nous prendre nos réserves, l’argent et nos petits bétails », a témoigné un habitant du campement Ngadira joint par le RJDH. « Il agit souvent avec ses propres éléments et ne collabore pas avec le commandement des vrais Anti-Balaka », a ajouté ce témoin.

L’agression du mercredi dernier à Ngadira aurait créé une vive émotion au sein de la communauté de déplacés. « Il a voulu que la maman lui donne de l’argent mais celle-ci lui a répondu qu’elle n’en avait pas, c’est ainsi qu’il l’a agressée et la maman a trouvé la mort après », a affirmé une habitante de la ville de Dékoa jointe au téléphone par RJDH.

Informés de cette situation, les autres membres de la milice Anti-balaka condamnent ces actes commis par leurs pairs. Selon plusieurs témoignages des habitants de Dékoa, les  autres Anti-balaka de la localité sont déjà à la recherche de Marabout Sara  et de ses compagnons afin que des sanctions leur soient infligées.

 « Les Anti-balaka déclarent qu’ils sont  toujours  fidèles  au processus de retour au calme lancé avec l’application des mesures de confiance la semaine dernière par les forces internationales à Dékoa », a  dit une autorité locale qui s’exprimait sous l’anonymat.

Contacté par le RJDH, le service de communication de la Misca dont les forces militaires assurent la sécurité de la ville de Dékoa avec les éléments de la Sangaris n’était pas disponible pour s’exprimer sur cette situation.  La Sangaris déclare de son côté n’avoir pas reçue d’informations quant à ces dernières exactions commises par des Anti-Balaka à Dékoa. Mais elle promet d’en dire d’avantage au RJDH quand elle aura le rapport de ses éléments sur le terrain.

Depuis fin 2013, la ville de Dékoa connait régulièrement des exactions à cause de la présence des hommes armés. Et les forces internationales tentent d’y restaurer la sécurité avec  l’application des mesures de confiance, débutée il y a deux semaines.

Centrafrique: Plus de 500 personnes ont été déclarées séropositives cette année à berberati

sISA

Par RJDH

      Selon Stéphanie Bouya, dispensatrice du centre de dépistage volontaire de Berberati, 576 personnes sont déclarées séropositives, dont 361 sont sous ARV et les 215 autres sont sous cotrimoxazol (CTM). Elle déplore la rupture actuelle de ces produits dans les centres de prise en charge de ces personnes vulnérables.

Juliette Bobo, major de la médecine de l’hôpital de Berberati, fait quant à elle savoir qu’au mois de mai dernier, 70 personnes victimes du VIH et sida ont été admises au centre de santé de la ville de Berberati pour des soins intensifs. « Les malades dans leur cas nécessitent d’autres interventions, mais sont orientés vers les pharmacies », s’est-elle indignée.

Une victime s’est plainte de la rupture des ARV dans le centre de la prise en charge gratuite de la ville de Berberati. « Nous interpelons les organismes internationaux et nationaux à nous venir en secours. Notre situation risque de s’aggraver si les produits n’arrivent pas à temps », s’est indignée une victime du VIH et sida.

Les habitants de la ville se sont mobilisés pour savoir leur statut sérologique, et se sont rendus massivement au centre de dépistage volontaire au courant de l’année dernière.

Le quotidien des réfugiés africains

camp-refugies

20/06/14 (BBC)

La journée mondiale des réfugiés cette année est l’occasion de célébrer les 40 ans de la convention africaine sur les réfugiés alors que des milliers de déplacés fuient les conflits en Centrafrique et au Soudan vers le Tchad et le Cameroun dans des conditions relativement difficiles.

Cette convention élargit la définition des réfugiés en y incluant les victimes des conflits.

Elle a permis en 4 décennies à des millions de personnes fuyant les conflits, les guerres civiles et les violations de droits de l’Homme, de trouver refuge dans des pays voisins sur le continent africain, selon le Haut-Commissariat des réfugiés (HCR).

C’est le cas des sujets installés sur le sol camerounais, en majorité des nigérians et des centrafricains qui ont fui des coups de feu et la violence dans leur pays pour faire face à de nouveaux problèmes.

“Je ressens beaucoup d’émotion quand je parle mais je vais tout de même faire des efforts”, a prévenu Marième Bakary qui explose en sanglots chaque fois qu’elle raconte son histoire au Haut-Commissariat des Réfugiés de Douala au Cameroun.

Après avoir repris ses esprits, Marième a déclaré à la BBC qu’elle est partie de Bangui en Décembre 2013 avec ses 9 enfants pour s’installer à Douala au Cameroun en Février.

“Au début c’était très difficile dit-elle, racontant qu’il fallait payer d’avance 6 mois de loyer pour avoir un toit et ce sont les bonnes volontés qui ont rassemblé le nécessaire.”

Dans un autre centre d’accueil dans le quartier Bonaloka non loin de l’aéroport international de Douala, une trentaine d’enfants et 35 adultes se partagent une seule toilette et doivent se mettre à 3 ou à 4 pour un lit.

Les femmes centrafricaines rencontrées dans ce centre sont sans emploi et sont nourries comme leurs compatriotes par de généreux bienfaiteurs.

Les statistiques qui recensent globalement les réfugiés ayant fui les violences dans les pays voisins font état de drames familiaux et de nombreuses vies à reconstruire.

Le Tchad accueille près d’un demi-million de réfugiés originaires en majorité de la province soudanaise du Darfour mais aussi de RCA et du Nigeria.

Le réfugié, acteur de développement

Cette année à l’occasion de la journée qui leur est consacrée, le HCR Tchad a choisi de mettre l’accent sur le réfugié comme acteur de développement.

L’Ecole Polytechnique d’Ingénierie, de Commerce et d’Administration (E.P.I.C.A) à N’Djamena accueille quelques 85 étudiants rapatriés de Centrafrique dans plusieurs domaines.

“Nous sommes très intégrés, il n’y a pas de haine, les tchadiens ont été victimes de l’autre côté mais ici, il n’y a pas de marginalisation ou d’esprit d’animosité”, a déclaré Malam Moise, coordonnateur du mouvement des étudiants tchadiens dans ce centre d’accueil.

Des dispositions sont prises pour un accueil à long terme des réfugiés installés au Tchad.
“L’état tchadien donne des terres à ceux des réfugiés qui sont des cultivateurs et généralement il se crée un marché dans leur zone de concentration”, explique Mamadou Dian Baldé, représentant adjoint du HCR au Tchad, soutenant que le réfugié n’est pas qu’un être passif.

Concernant les blocages de déplacés centrafricains à la frontière, M. Baldé déclare que le Haut-Commissariat travaille avec le gouvernement tchadien pour régler ces quelques incidents.

En 2013, 33,3 millions de personnes, chiffre record jamais enregistré auparavant, ont été déplacées par des conflits armés, des violences et des violations des droits de la personne, selon l’Observatoire des situations de déplacement interne (IDMC) à Genève.

L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution 55/76 le 4 décembre 2000 et elle a décidé que l’année 2001 marquait le cinquantième anniversaire de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et que l’Organisation de l’unité africaine (OUA) avait accepté que la Journée internationale des réfugiés coïncide avec la Journée du réfugié africain du 20 juin.

L’Assemblée générale des Nations Unies a décidé par conséquent qu’à compter de 2001, le 20 juin marquerait la Journée mondiale des réfugiés.

 

http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2014/06/140620_refugees….

 

Des enquêteurs français sont arrivés mercredi en Centrafrique

 

Journaliste francaise tuée en RCA

 

M.G. avec AFP   Le 19/06/2014 à 19:09

 

Des enquêteurs français sont arrivés mercredi en Centrafrique dans le cadre des investigations sur la mort de la journaliste Française Camille Lepage alors qu’elle effectuait un reportage en mai dans l’ouest du pays, a indiqué jeudi une source judiciaire.

Il s’agit de policiers de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) de la police judiciaire et de militaires de la gendarmerie prévotale, cosaisis de l’enquête française, par des juges d’instruction parisiens. Parallèlement, une enquête est menée en Centrafrique.

Ils comptent notamment procéder à l’audition de témoins. un transport sur les lieux où a été tuée à 26 ans la jeune journaliste reste toutefois hypothétique en raison de la dangerosité de la zone, a indiqué une source proche du dossier.

SierraLeone: Charles Taylor veut être transféré dans une prison rwandaise

APA-Arusha (Tanzanie)

L’ex-président libérien Charles Taylor, actuellement emprisonné en Angleterre, a demandé à être transféré dans une prison rwandaise, rapporte jeudi la presse britannique.
L’ancien de l’Etat a été envoyé en Angleterre, en octobre 2013 après sa condamnation définitive à 50 ans de prison par le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL).

Selon le Daily Mail, il a demandé au TSSL de le transférer au Rwanda où il estime que sa famille pourrait lui rendre visite plus fréquemment. La TSSL a fermé ses portes après le jugement Taylor mais maintient une structure minimale qui assure les questions résiduelles.

« Je pense qu’exécuter ma peine au Rwanda, sur mon continent, l’Afrique, serait considérablement plus humain non seulement pour moi, mais aussi pour ma famille », a écrit l’ancien président, selon le Daily MaiL.

Dès avant son transfert en Angleterre, il avait indiqué qu’il préférait purger sa peine au Rwanda où sont emprisonnés d’autres condamnés du TSSL.

Les autorités rwandaises s’étaient déclarées prêtes à examiner la requête favorablement si elle leur était officiellement transmise par les responsables du TSSL.

Le jugement dans l’affaire Taylor a été confirmé par la chambre d’appel du TSSL, le 26 septembre 2013.

Le 26 avril 2012, au terme du procès en première instance, l’ancien président avait été reconnu coupable de 11 chefs d’accusation pour des exactions commises en Sierra Leone, durant le conflit dans ce pays, entre 1991 et 2002.

Les juges avaient retenu sa responsabilité pénale pour aide et encouragement à commettre ces crimes.

La chambre de première instance avait conclu que l’ex-chef d’Etat avait apporté un appui militaire, opérationnel et financier aux rebelles du Front révolutionnaire uni (RUF) sachant bien qu’ils allaient s’en servir pour commettre divers crimes : meurtres, viols, esclavage, esclavage sexuel, enrôlement et conscription d’enfants de moins de 15 ans, pillages, etc.

Aujourd’hui âgé de 66 ans, Taylor est le premier ex-chef d’État à avoir comparu devant un tribunal international ou mixte pour des accusations de crimes graves commis en violation du droit international, depuis le procès de Nuremberg contre les responsables nazis après la Seconde Guerre mondiale.

Son jugement a marqué la fin des travaux du TSSL, un tribunal mixte officiellement créé en 2002 par les Nations unies et le gouvernement de la Sierra-Leone pour juger les principaux auteurs des violations du droit international et sierra-léonais commis sur le territoire du pays depuis le 30 novembre 1996.

Plus de dix corps repêchés dans la Ouaka, selon des riverains

Des riverains de la Ouaka, à Bambari, une ville contrôlée par l’ex-Séléka affirment que plus de dix corps sans vie ont été repêchés dans la rivière du 14 au 17 juin. Mais le porte-parole local des ex-Séléka dément.

Selon plusieurs témoins interrogés par RNL, la simple observation des corps montre que les victimes ont subi des sévices avant d’être exécutées.

La plupart des habitants de la ville accusent les ex-Séléka d’avoir tué ces personnes. « Il y a eu  une dizaine de corps, certains mis dans des sacs bien enveloppés qui ont été découverts sur la rivière, derrière le commissariat de police. Des soldats (de l’opération française) Sangaris ont même pris des photos », a affirmé un témoin qui a requis l’anonymat.

« C’est faux, pur mensonge fabriqué par des gens de mauvaise foi. Aucun corps n’a été repêché sur la Ouaka. Je sais que deux éléments de l’ex-coalition Séléka ont disparu et n’ont pas encore été retrouvés », a réagi Ahmat Nédjad Ibrahim, porte-parole local du mouvement.

Aucune source indépendante ne s’est encore exprimée à ce sujet.

 

Radio Ndeke-luka

Prolifération des armes en Centrafrique: le pris de la mort

Jeune Afrique:

La circulation des armes et leur prix ridicule sont une des causes majeures de l’insécurité en centrafrique.

Deux cents francs CFA (0,30 euro) : c’est le prix dérisoire qu’il faut débourser à Bangui pour se procurer une petite grenade de fabrication chinoise. Un pistolet 9 mm, chinois lui aussi, se vend entre 5 000 et 10 000 F CFA et un pistolet-mitrailleur AK 47, 20 000 F CFA. Ces armes, qui se trouvent en abondance dans l’enclave musulmane du PK5, équipent également les milices anti-balaka des quartiers nord de la capitale, ainsi que celles de Bouar et de Bossangoa. Elles proviennent aussi bien des stocks de la Séléka, qui en a fait une large distribution auprès des populations sympathisantes, que de ceux des Forces armées centrafricaines (Faca), proches des anti-balaka.

Lire l’article sur Jeuneafrique.com

Message de condoléances du MLPC à la Population de Dar El Kouti

lOGO MLPC BON

M.L.P.C

Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain

Justice – Liberté – Travail

Membre de l’Internationale Socialiste

Bureau Politique

Secrétariat Général

N°______MLPC/BP/SG/014

                                                                                                                                                                                                                Bangui, le 17 juin 2014

A

la Population  de Dar El Kouti

S/c de  Monsieur le 2ème Vice-Président

                                      de la Délégation Spéciale de  la Commune

             de Dar El Kouti

                                                          – NDELE

Objet : Lettre de condoléances.

 

Chers Compatriotes,

 

C’est avec une grande émotion que je viens d’apprendre la disparition subite le 16 juin 2014 à Nyala (Soudan) des suites d’une maladie de de Monsieur le Sultan-Maire de la Préfecture de Bamingui-Bangoran, et  Premier citoyen de la Commune Dar El Kouti (Ndélé), Monsieur Ibrahim KAMOUNE.

 Cette disparition qui endeuille toute la population de Bamingui Bangoran en général, celle de la Commune Dar El Kouti en particulier, doit conduire ses successeurs à poursuivre la gestion de cette commune comme elle l’a été du vivant du défunt Sultan-Maire qui y a consacré tous ses efforts dans la recherche constante de la paix et de la cohésion sociale au sein de la population en tant que Digne Fils de Ndélé.

Aussi, au nom des militants et militantes du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain et en mon nom propre, je vous présente ainsi qu’à tous les citoyens de la Commune Dar El Kouti, à la famille de l’illustre disparu et à ses parents toutes mes condoléances les plus attristées et prie pour que son âme repose en paix aux côtés de Dieu Le Tout Puissant et Miséricordieux

 

                                                                                                                                                           Le Président

        Martin ZIGUELE

Message de condoléances du MLPC à la population du Bamingui-Bangoran

lOGO MLPC BON

 

M.L.P.C
Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain
Justice – Liberté – Travail
Membre de l’Internationale Socialiste

 

Bureau Politique
Secrétariat Général
N°______MLPC/BP/SG/014

Bangui, le 17 juin 2014

A
la Population de Bamingui Bangoran

Objet : Lettre de condoléances.

 

C’est avec une grande émotion que je viens d’apprendre la disparition subite le 16 juin 2014 à Nyala (Soudan) des suites de maladie, de Monsieur le Sultan-Maire de la Préfecture de Bamingui-Bangoran, Monsieur Ibrahim KAMOUNE.

Nul ne doute que cette disparition qui endeuille tout le Peuple centrafricain, nous rend tous à la fois orphelin et nous prive de ce fait d’un médiateur important dont l’aura est reconnue de tous, dans la quête de solutions à la grave crise multiforme que vit notre pays.

Aussi, au nom du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) et en mon nom personnel, je présente à la famille de l’illustre disparu, à ses parents et à tous les ressortissants de Bamingui-Bangoran en général, ainsi qu’à ceux de Ndélé en particulier, toutes mes condoléances les plus émues et prie pour que son âme repose en paix aux côtés de Dieu Le Tout Puissant et Miséricordieux

 

Le Président

Martin ZIGUELE

Cinq “mules” nigérianes arrêtées à leur arrivée à Bangui en possession de cocaïne

18/06/14 (AFP)

Cinq Nigérians ont été arrêtés à leur arrivée à l’aéroport de Bangui, en provenance du Brésil, en possession de 660 grammes de cocaïne pure destinée au marché européen, a annoncé mercredi à la presse le ministre de la sécurité publique.

La drogue saisie représente 660 grammes de cocaïne pure qui, une fois coupée, aurait eu sur le marché une valeur de 120.000 euros (70 millions de FCFA), selon le ministre, Denis Wangao Kizimalé.

“Le mercredi 11 juin, cinq sujets de nationalité nigériane ont débarqué à l’aéroport Bangui M’poko en provenance de Sao Paulo au Brésil via Casablanca et Douala à bord d’un vol commercial de Royal Air Maroc (RAM)”, a ajouté le ministre selon lequel “ces délinquants font partie de la catégorie des mules” qui transportent la drogue dans leur corps.

Une échographie des voyageurs, effectuée à l’hôpital communautaire de Bangui, a permis de révéler des capsules de 15 à 20 grammes de cocaïne, placées dans des “ballotins” dans l’estomac des “mules”, a précisé le ministre.

Toujours selon le ministre, “il est à préciser qu’un autre trafiquant de drogue (dont il n’a pas révélé la nationalité) est arrivé d’Espagne par un autre vol le 14 juin 2014 pour récupérer cette marchandise. Tous ces individus sont entrés illégalement sur le territoire national centrafricain et sont détenteurs de faux documents d’immigration”.

Les narco-trafiquants sud-américains utilisent de plus en plus l’Afrique comme relais pour pénétrer le marché européen.

La Centrafrique dispose d’un office central de lutte anti-drogue (OCLAD), dirigé par un commissaire de police, mais, en raison de la situation chaotique dans le pays depuis la prise du pouvoir par la rébellion de la Séléka et les violences qui, depuis, se poursuivent, cet office n’est pratiquement plus opérationnel.

La consommation de cannabis, de produits pharmaceutiques à base de morphine (Tramadol, notamment), et de whisky en sachets, a fortement augmenté parmi les combattants depuis l’éclatement des violences, selon l’OCLAD.VAB en RCA M'poko-Bangui

Centrafrique: le ministère des Finances prend feu, des dégâts matériels signalés

18/06/14 (APA)

APA Bangui (Centrafrique) – Un incendie s’est déclaré dans la nuit du mardi à mercredi au ministère des Finances et du Budget de Centrafrique, occasionnant d’importants dégâts matériels.

Selon une source policière, le sinistre qui s’est déclenché au niveau du service des dépenses du Ministère des Finances et du Budget serait causé par un court-circuit

« Je vous avoue que le dégât est énorme. Parce que nous avons perdu une quinzaine d’ordinateurs avec leurs serveurs, toute la documentation et les archives depuis l’indépendance. Tout a été consumé», s’est-il alarmé.

« Nous ignorons tout de l’origine de cet incident. C’est vers une heure du matin que j’ai été alerté» a confié le directeur d’exécution du budget (DEB), M Germais Ngawen, avant de préciser : « nous sommes catastrophés parce que c’est ce service qui gère toutes les dépenses de l’Etat ».

Selon Ngawen, le bâtiment du bloc finances a pu être sauvé grâce à plusieurs interventions des sentinelles, des équipes de l’Energie Centrafricaine (ENERCA) et des Sapeurs Pompiers de l’aéroport qui ont réussi à circonscrire et éteindre cet incident.

« Cet incident est préoccupant mais il est important vraiment qu’une enquête approfondie soit menée pour détecter son origine. C’est vrai que c’est un vieux bâtiment qui date de l’époque coloniale » a dit le premier ministre André Nzapayéké, lors de sa descente sur les lieux.

A en croire M Nzapayéké, le malheur n’est pas toujours de mauvaise chose. Car dit-il « cela nous permet de prendre de mesures nouvelles afin d’améliorer les choses »

« Nous espérons de tout cœur que cet incident n’est pas criminel. Mais vu l’état du bâtiment je crois que c’est une surtension » a conclu le chef du gouvernement André Nzapayéké

CENTRAFRIQUE: Déclaration de la séléka relative à l’accord pour un dialogue entre Anti-Balaka et la Séléka

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
*************

Ex coalition Séléka
Tél. +(236) 725 074 11 / 705 074 11 / 775 074 11 / 755 074 11
Mail : wakodro@gmail.com wakodro@yahoo.fr

DECLARATION DE LA SELEKA

Relative à l’accord pour un dialogue entre les Antibalaka et la Séléka

L’aile politique de la Séléka informe l’opinion publique nationale et internationale de sa surprise quant à la démarche isolée de quelques membres de sa Coordination provisoire, ayant abouti à un accord de dialogue et de réconciliation avec les Antibalakas en date du 16 juin 2014. Ce pseudo accord est considéré comme une démarche individuelle qui n’engage pas le Mouvement. Ni l’aile politique ni l’Etat Major Militaire de la Séléka ne sauraient se reconnaitre dans une initiative biaisée qui n’a pas requis leur avis. C’est ensemble que nous jetterons les bases de la paix.

La Séléka, tout en désapprouvant cette malheureuse initiative, tient à rappeler qu’elle demeure ouverte à tout processus de dialogue non exclusif afin de jeter les bases d’une paix véritable issue de réconciliation entre communautés, de justice, de tolérance et de pardon.

Cependant, toute tentative de dialogue et de réconciliation qui ne prendrait pas en compte sur le plan social l’avis des victimes et leur douleur, le volet justice et réparation, la sécurité des personnes et des biens, la liberté de circuler ; et sur le plan politique et militaire l’Accord de N’Djamena, la refondation des Institutions à travers la nouvelle Constitution et la refonte des Forces de Défense et de Sécurité, sera vain. Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs, car nous devons avoir le courage de rebâtir notre Etat.

La Séléka attend d’être appuyée dans les préparatifs de son prochain Congrès afin d’en faire ressortir toutes les résolutions nécessaires pour engager la Nation toute entière dans un processus de sortie de crise définitive.

La Séléka demande aux Institutions de la Transition, à la Communauté internationale, à l’Union Africaine et à la CEEAC ainsi qu’à toutes les bonnes volontés physiques et morales de nous aider à appliquer l’Accord de N’Djamena qui constitue en lui seul un début de solution politique à la crise qui a tant déchiré la Centrafrique. Refuser d’appliquer cet Accord politique, c’est repousser l’échéance de la réconciliation entre les Communautés, et encourager ainsi le projet de partition que nous redoutons tous. Sauvons la Centrafrique !

Fait à Bangui, le 17 juin 2014

Général Mohamed-Moussa Dhaffane,
Président ad intérim de la Séléka,
Ancien Ministre d’Etat

Centrafrique : vers la levée de la suspension du processus de Kimberley? (APANews)

APA-Bangui (Centrafrique) –
La République centrafricaine s’achemine vers la levée de la suspension du processus de Kimberley de certification des diamants, une sanction prise à son encontre au lendemain du putsch de 24 mars 2013, a déclaré le ministre des Mines et de l’Energie.

Olivier Malibangar qui s’adressait à la presse locale, mardi à Bangui, a conduit récemment une délégation d’experts centrafricains à la Commission d’Intercession du Processus de Kimberley de Shangai

”Grâce au travail que nous avons mené, nous avons réussi à convaincre le processus du bien-fondé de la levée de cette sanction. Et nous nous acheminons progressivement vers les dernières étapes devant permettre la prise de cette décision”, a déclaré, mardi à la presse locale, le ministre des Mines qui faisait le compte-rendu de sa mission effectuée à Shangaï.

‘’Pour preuve que, nos plaidoyers ont porté de fruits, a ajouté le membre du gouvernement la commission va commanditer une mission en Centrafrique pour vérifier les véracités des bonnes évolutions enregistrées. Et c’est sur le rapport que va produire cette mission que la sanction sera donc prononcée”.

‘’Le seul point qui reste à traiter c’est l’aspect sécuritaire”, a-t-il relevé, assurant que le gouvernement s’y attèlera avec les forces étrangères déployées en Centrafrique.

Selon M Malibangar, l’évolution enregistrée se situe à plusieurs niveaux, notamment l’aspect sécuritaire et le redéploiement en province des services civils et militaires du ministère des Mines pour la normalisation du fonctionnement interne de l’administration minière.

KG/cat/APA – See more at: http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=606557#sthash.WKYO2aKB.dpuf

CENTRAFRIQUE: La Présidente de la Transition Madame Catherine SAMBA-PANZA est attendue à Oslo en Norvège pour le Forum de dialogue humanitaire ((APANews)

APA-Bangui (Centrafrique) – 2014-06-18 16:43:25 – La présidente centrafricaine, Catherine Samba-Panza, quitte Bangui ce mercredi à destination d’Oslo où en sa qualité d’invitée d’honneur elle prendra part à la douzième édition du Forum de dialogue humanitaire qui démarre le même jour dans la capitale norvégienne.

Selon une source proche de la présidence de la république, des imminentes personnalités prendront part à ces assises parmi lesquelles l’ancien Secrétaire général des Nations unies Kofi Annan, l’ancien président américain, Jimmy Carter, et l’actuelle présidente des Philippines.

Organisé par le Centre de dialogue humanitaire, ce forum qui se poursuivra jusqu’à samedi prévoit à son calendrier des échanges sur les crises que connait le monde et en même temps des partages d’expériences dans le règlement des conflits.

La présidente de transition Samba-Panza profitera de cette tribune pour présenter la situation sécuritaire et humanitaire qui prévaut dans son pays afin de mobiliser la communauté internationale à la cause de la RCA.

L’agenda de Mme Catherine Samba-Panza, prévoit une série de rencontres avec les autorités norvégiennes, parmi lesquelles le Premier ministre norvégien.

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=606536#sthash.v3qVWqSX.dpuf

NOUS CONTACTER

Pour nous contacter, prière de cliquer sur -NOUS CONTACTER- ci-dessus ou cliquer sur -LIRE LA SUITE- pour envoyer vos messages.

 

Toute fois, pour votre publication, veuillez contacter notre rédacteur en chef au: alainnzilo@gmail.com

 

Merci

Erreur : Formulaire de contact non trouvé !

Libre opinion : LES ABOIEMENTS ENRAGES ET DESESPERES DE DAME « CHANTAL NGANAFEI » A L’ENDROIT DE MARTIN ZIGUELE

Dans une prétendue « tribune libre » intitulée « Pourquoi Martin Ziguélé ne peut être élu Président de la Centrafrique ? », et datée du 15 juin 2014 sur le journal en ligne Alwihda, Dame Chantal Nganafei s’est livrée à des attaques ad hominem dirigées contre Martin Ziguélé, Président du MLPC. Il est clair que les propos de Dame Nganafei ne sont que la manifestation d’un énième acharnement, d’une jalousie morbide et d’une haine de Caïn à l’encontre de Martin Ziguélé.

Alors que le contexte sociopolitique actuel de la République Centrafricaine impose à tous de s’investir pleinement dans le sens de l’apaisement, de la recherche de la paix et de la réconciliation nationale comme le fait si bien Martin Ziguélé, il est malheureux de constater que certains fils du pays, ennemis de la paix, choisissent plutôt d’attiser la haine et la division à l’instar de Chantal Nganafei.

L’opinion tant nationale qu’internationale sait que le MLPC n’a pas encore désigné et investi son candidat à la future présidentielle censée mettre un terme à l’actuelle transition. Tout le monde sait que Martin Ziguélé, Président du MLPC, n’a jamais déclaré sa candidature en interne, contrairement aux politiciens et démocrates de la 25ème heure ou les démocrates soi-disant de la « nouvelle génération » n’ayant pour seul programme politique que le fait d’être jeune. Il est donc clair que le MLPC reste uniquement préoccupé par la situation nationale.

Puisque Dame Chantal Nganafei a axé sa tribune sur la prochaine élection présidentielle, il importe d’apporter quelques précisions. Si Dame Chantal Nganafei traite de la consistance de la candidature présidentielle de Martin Ziguélé, c’est qu’elle considère ce dernier comme un potentiel et redoutable candidat. Merci pour ce crédit politique accordé au Président du grand et invincible parti, le MLPC ; toutefois, cette candidature présidentielle relève exclusivement et statutairement de la compétence du Congrès du MLPC. Dame Chantal Nganafei semble ignorer que l’élection présidentielle en Centrafrique se fait au suffrage universel direct. Mises à part les instances compétentes en matière électorale, personne n’a le droit de disqualifier ou de qualifier un citoyen Centrafricain à une élection présidentielle.

Ce n’est pas une bande de malfrats et d’apprentis terroristes politiques qui pourra empêcher le peuple Centrafricain de réaliser son destin. Ce n’est pas un front commun des « démocrates de la 25ème heure » et des « démocrates de la nouvelle génération », en mal de popularité politique, aigris et jaloux qui, par des intoxications ou une conspiration criminelle dénommée « Tout sauf Ziguélé » (TSZ) qui empêchera Martin Ziguélé et le MLPC de conquérir démocratiquement le pouvoir. On le sait, on ne dit rien, et on attend en militants disciplinés.

Dame Chantal Nganafei accuse la communauté internationale, les autorités Françaises notamment Laurent Fabius, Ministre des Affaires Etrangères, et Charles Malinas, Ambassadeur de France à Bangui, allant jusqu’à les traiter de « gueux » et leur prêter l’intention de vouloir imposer Martin Ziguélé à la Présidence Centrafricaine. Cette irresponsabilité, cette méchanceté et cette ingratitude à l’égard de la communauté internationale venue à notre chevet, visent à saper tous les efforts de paix jusqu’ici consentis. Quelle audace !

Dame Chantal Nganafei est la seule à ignorer que le MLPC est le plus grand parti Centrafricain, le parti le plus structuré, le seul parti qui a accédé démocratiquement au pouvoir en 1993, et qui reste accroché, contre vents et marées, à ses valeurs démocratiques malgré les nombreux coups subis. Martin Ziguélé a été régulièrement désigné Président du MLPC, conforté ensuite par la justice Centrafricaine sous le régime du Président François Bozizé. Il est incontestable que le MLPC est le seul parti solidement implanté sur toute l’étendue du territoire nationale, et ne saurait être réduit en aucun cas à une Préfecture, comme le prétend Dame Chantal Nganafei.

Dame Chantal Nganafei reconnaît implicitement que Martin Ziguélé s’exprime régulièrement sur la situation nationale. Martin Ziguélé est sollicité par les médias nationaux et internationaux pour s’exprimer en Français tout comme en Anglais sur le Centrafrique, et il le fait très bien et rend fier le peuple Centrafricain. Ce n’est donc nullement un crime ou un délit de la part de Martin Ziguélé de répondre aux sollicitations des journalistes. On sait que certains hommes politiques et candidats sont jaloux. Mais Martin Ziguélé n’a jamais empêché qui que ce soit d’aller s’exprimer sur RFI, France 24, BBC, France info, France Culture, Europe 1 et autres.

A moins que Dame Chantal Nganafei veuille se substituer à la justice, on doit lui rappeler que les affaires Banyamulenge depuis 2002 et Séléka sont pendantes devant la Cour Pénale Internationale, les organisations internationales des Droits de l’Homme ainsi que la Commission de l’ONU pour les Droits de l’Homme, et jamais Martin Ziguélé n’a été cité à comparaître ni même été soupçonné.

On prend acte de l’assassinat programmé de Martin Ziguélé par Dame Chantal Nganafei, les Antibalaka et les ex-Séléka. On prend aussi acte de la guerre déjà planifiée dans le pays en cas d’élection de Martin Ziguélé.

Dame Chantal Nganafei doit savoir qu’elle est démasquée et formellement identifiée avec ses complices cachés dont certains sont déjà des candidats déclarés. Cette bande en mal de notoriété politique est en train de concevoir de faux documents pour étayer leur plan de diabolisation du MLPC et de Martin Ziguélé dans l’optique de la prochaine élection. Le MLPC et Martin Ziguélé sont bien au courant et restent sereins, comme toujours. Le temps viendra où chacun récoltera ce qu’il aura semé.

MBOLI DALOUWA Aubin.

République centrafricaine : le CICR distribue du matériel agricole dans l’ouest du pays

16/06/14 (Organisation de la Presse Africaine)

Plus de 13 000 habitants des villages situés le long de l’axe Bouar-Bohong, dans l’ouest de la République centrafricaine, ont reçu ces derniers jours des semences et du matériel agricole. Au cours des derniers mois, cette région a été le théâtre d’affrontements entre groupes armés, qui ont eu de graves conséquences humanitaires pour la population. Voyant leurs maisons vandalisées, saccagées et brûlées, des milliers de personnes ont dû fuir pour trouver refuge dans la brousse environnante ou dans d’autres régions et avoir ainsi la vie sauve.

« Suite à ces pillages et à la destruction des récoltes et des greniers, les villageois qui sont aujourd’hui de retour chez eux manquent de semences et d’outils pour redémarrer une activité agricole, un élément central du mode de vie des habitants de ces régions », explique Charlotte Bennborn, coordonnatrice des programmes de sécurité économique du CICR en République centrafricaine. « Trouver les outils et les produits nécessaires pour faire en sorte que la prochaine récolte soit suffisante est donc un impératif et un défi quotidien. »

Afin de relancer la production agricole dans ces villages, le CICR, en collaboration avec la Croix-Rouge centrafricaine, a procédé, du 10 au 14 juin, à des distributions de semences et de matériel agricole. Dans une trentaine de villages, des familles ont ainsi reçu chacune 10 kg de semences de maïs, 5 kg de semences de haricot, 3 kg de semences de sésame et des houes. « Cette aide contribuera à relancer l’agriculture, en permettant à chaque famille de cultivateurs de récolter – si tout va bien – quelque 800 kg de maïs, 55 kg de haricots et 102 kg de sésame. Grâce à cette production, les familles auront de quoi se nourrir durant les prochains mois », précise Mme Bennborn.

Au-delà de cette assistance agricole, le CICR, toujours en coopération avec la Croix-Rouge centrafricaine, distribue régulièrement de la nourriture à des milliers de personnes particulièrement vulnérables appartenant à des communautés déplacées ou de retour chez elles, à Bangui et ailleurs dans le pays, comme récemment à Ndélé ou Dékoa

Le président de l’Assemblée nationale du Soudan attendu en RCA

APA-Bangui (Centrafrique) – 2014-06-16 12:46:26 – Le président de l’assemblée nationale du Soudan, Al Fatih Izzeddin Mansour, accompagnée de plusieurs ministres et parlementaires, est attendue ce lundi à Bangui pour une visite de travail, d’amitié et de solidarité en Centrafrique, a-t-on appris de source officielle.

”C’est une importante délégation des personnalités soudanaises qui arrive ce lundi à Bangui. Cette visite de travail s’inscrit dans la suite des plaidoyers faits par le Président du Conseil national de Transition (CNT) Alexandre Ferdinand Nguendet auprès des autorités soudanaises du 6 au 9 mai 2013”, a dit le chef du gouvernement André Nzapayéké qui faisait à la presse le compte-rendu de son récent séjour au Soudan.

Selon M Nzapayéké, cette délégation va apporter de l’aide humanitaire pour les déplacés internes et les réfugiés.

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=606319#sthash.iSAVfS0r.dpuf

MSF dénonce la violence en Centrafrique

MSF dénonce la violence en Centrafrique

BANGUI, République centrafricaine16/06/14 – (The Associated Press ) – Le degré de violence organisée perpétrée en République centrafricaine par des groupes armés à l’encontre de civils dans les provinces de Bambari et Grimari, situées dans la région de la Ouaka, est consternant, a dit lundi l’organisation Médecins sans frontières (MSF).

L’attaque la plus récente aurait eu lieu le 10 juin à Liwa, un village situé à seulement 10 kilomètres des Forces armées internationales de Bambari. Au moins 160 maisons ont été complètement détruites, et 12 personnes tuées.

Un représentant de MSF a dit avoir vu les corps carbonisés de trois adultes et un enfant, brûlés dans leur maison au cours de l’attaque. Des villageois affirment que les victimes ont été brûlées vives.

Ces dernières semaines, plusieurs villages, notamment Bakala, Yabita et Lakanja situés dans les provinces de Grimari et Bambari, auraient été en partie ou complètement brûlés. La majorité des habitants n’auraient pas eu d’autres choix que de fuir en brousse, après avoir perdu l’essentiel de leurs biens, leurs semences et leurs outils agricoles.

Au cours des deux derniers mois, MSF dit avoir pris en charge 97 blessés suite à ces attaques contre des civils qui ravagent la région de la Ouaka. Beaucoup de ces patients ont mis près de 24 heures pour arriver au centre de santé.

Cette violence s’est non seulement traduite par des massacres de masse et de la torture généralisée, mais a aussi conduit aussi à des déplacements massifs de civils terrifiés fuyant les attaques, dénonce MSF.

«Nous portons assistance aux populations dont la vulnérabilité est exacerbée par les conséquences du conflit et les déplacements. Le paludisme est une des causes de mortalité les plus importantes; 71 pour cent des patients sont testés positifs au paludisme dans nos consultations. Ces populations déplacées vivent dehors dans la forêt, et la saison des pluies les rend plus vulnérables à cette maladie», explique Luigi Pandolfi, coordinateur de projet pour MSF.

MSF demande à toutes les parties armées de stopper les attaques contre les civils de la région de la Ouaka.

Centrafrique: MSF dénonce “l’utilisation systématique” de la violence contre les civils dans le Centre

16/06/14 (AFP)

L’organisation Médecins Sans Frontières (MSF) a dénoncé lundi “l’utilisation systématique” de la violence par les groupes armés contre les populations civiles centrafricaines dans la région de Bambari (centre).

“Au cours des six dernières semaines, nos équipes sur place ont été témoins de l’utilisation systématique (…) de la violence contre des villages entiers, provoquant meurtres et déplacements continus de milliers de personnes”, a déclaré Luigi Pandolfi, coordinateur de projet pour MSF en Centrafrique, cité dans un communiqué de l’ONG.

Au moins 22 personnes ont ainsi été tuées et près d’une trentaine blessées le 10 juin à Liwa, village situé à 10 kilomètres de Bambari, dans des affrontements entre ex-rebelles Séléka, majoritairement musulmans, et milices chrétiennes anti-balaka, selon une source de gendarmerie locale jointe par l’AFP.

A Liwa, “j’ai vu les corps carbonisés de trois adultes et un enfant, brûlés dans leur maison au cours de l’attaque”, a poursuivi Luigi Pandolfi. Selon MSF, “au moins 160 maisons ont été complètement détruites” au cours de cette attaque.

“Ces dernières semaines, plusieurs villages (…) ont été en partie ou complètement brûlés. La majorité des habitants n’ont pas eu d’autres choix que de fuir en brousse, après avoir perdu l’essentiel de leurs biens, leurs semences et leurs outils agricoles”, affirme le communiqué de MSF.

Selon MSF, il y a eu des “massacres de masse” et des “déplacements massifs de civils terrifiés fuyant les attaques”.

“MSF demande à toutes les parties armées de stopper les attaques contre les civils de la région de la Ouaka”, ajoute le communiqué.

Mi-mai, plusieurs cadres de l’ex-rébellion avaient affirmé vouloir restructurer la Séléka et ont installé leur quartier général à Bambari, région où sont également signalés des mouvements de miliciens chrétiens anti-balaka, hostiles aux combattants Séléka.

La Séléka avait pris le pouvoir à Bangui en mars 2013, puis été mise en déroute début 2014 après la démission forcée de son chef Michel Djotodia de la présidence de la République. Désormais, les combattants du mouvement, sans réelle ligne de commandement, écument la province, se rendant coupables de nombreuses exactions.

RCA: accord entre Selekas et anti-Balaka

ngaissona-coordonnateur-anti-balaka

BBC Afrique 16 juin, 2014 – 17:20 GMT http://www.bbc.co.uk/

En Centrafrique, les responsables de l’ex coalition rebelle seleka, contraints à abandonner le pouvoir en janvier dernier, et ceux des milices anti-balaka qui les ont longtemps combattus, s’accordent pour accepter le principe d’une médiation afin de sortir le pays de cette longue crise.

Un accord a été signé à Bangui, sous les hospices de l’ONG PARETO, chargée de cette médiation.

Depuis le départ en janvier dernier de Michel Djotodia, chef de l’ex coalition rebelle, au profit de la présidente actuelle Catherine Samba-Panza, la RCA est contrôlée par deux forces armées rivales toujours prêtes à en découdre. A défaut d’être désarmées de force, elles ont été tenues à distance par les forces internationales présentes dans le pays.

Au nord, il y a les ex rebelles de la seleka qui ont récemment installé leur état-major à Bambari, au centre du pays. Au sud, il y a les anti-balakas, des milices composées de paysans et d’anciens militaires fidèles au président déchu François Bozizé.

Ces deux mouvements viennent d’accepter le principe d’une médiation en signant un accord à Bangui, lundi. Cette médiation a déjà commencé à être mise en place par l’ONG nationale Pareto (Paix Réconciliation Tolérance). La prochaine étape, selon le coordonnateur de l’ONG Beni Kouyaté, sera la mise en place d’un comité mixte de réflexion seleka – anti-balaka.

L’accord a été paraphé coté seleka par l’ancien porte-parole Eric Massi, et coté anti-balaka par Patrice Edouard Ngaissona. Ce dernier a pourtant été destitué, un autre coordonnateur ayant été élu à sa place lors d’un congrès à Bangui.

L’Université de Bangui paralysée par une grève des enseignants

APA-Bangui (Centrafrique) – 2014-06-16 15:42:40 – Les enseignants de l’Université de Bangui, membres du Syndicat national et autonome des enseignants du supérieur (SYNAES) ont démarré ce lundi une grève de trois jours, suite à une décision prise lors d’une assemblée générale extraordinaire tenue, samedi, sur le campus universitaire de Bangui.

Selon le rapporteur général du SYNAES, Jean Bruno Esaie Tozai, pendant ces trois jours, les grévistes vont faire des sit-in devant le rectorat et des piquets de grève sur tous les campus universitaires notamment à l’Ecole nationale supérieure (ENS) et l’Université de Bangui ‘’pour barrer la route aux ennemis de la paix, ceux qui ne veulent pas de l’éducation de nos enfants”.

En lançant ce mouvement d’humeur, les grévistes exigent le paiement intégral des frais de vacation et des heures supplémentaires de l’année académique 2011-2012 et l’intégration des enseignants contractuels du supérieur dans la fonction publique.

Ils revendiquent aussi l’insertion du corps des auxiliaires dans la nouvelle grille salariale et l’implication du SYNAES dans des prises de grandes décisions qui engagent la vie des enseignants du supérieur , l’octroi des bourses doctorales et le poste doctoral aux enseignants du supérieur.

Le SYNAES a été reçu par la ministre de l’Education nationale, Gisèle Bédan, mais cela n’a pas empêché la radicalisation de leur mouvement.

http://www.apanews.net/article_read-606338-l–universitee-bangui-paralysepar-une-gre-des-enseignants.html#sthash.PkrPPPXE.dpuf

MAINTENANCE

LA PAGE EST EN MAINTENANCE
MERCI DE VOTRE COMPRÉHENSION

La FIDH appelle la Procureure de la CPI à ouvrir une enquête sur les crimes graves commis en RCA

FIDH – Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme

Communiqué de presse

La FIDH appelle la Procureure de la CPI à ouvrir une enquête sur les crimes graves commis en RCA

Paris, le 13 juin 2014 – Le 12 juin, la Procureure de la Cour pénale internationale (CPI) informait avoir été saisie par la Présidente de la transition en République centrafricaine (RCA) afin d’ouvrir une enquête sur les crimes de la compétence de la CPI, commis en RCA depuis le 1er août 2012.

« La CPI doit sans plus attendre agir en RCA, afin de prévenir la perpétration de nouveaux crimes et de poursuivre les auteurs des crimes de guerre et crimes contre l’humanité qui sont commis depuis trop longtemps dans ce pays » a déclaré Karim Lahidji, président de la FIDH

La FIDH a mené plusieurs missions d’enquête en Centrafrique, dont les dernières en juillet 2013 et février 2014, et a pu établir l’ampleur, la nature et les responsabilités des crimes perpétrés, principalement entre l’été 2013 et février 2014. La nature des crimes perpétrés en Centrafrique depuis la fin 2012 et en particulier depuis mars 2013 et le 5 décembre 2013 répond manifestement à la qualification de crimes internationaux. L’attaque systématique de civils, la planification de certaines attaques, les exécutions sommaires, les viols et autres actes de violences sexuelles, le recrutement d’enfants soldats, les destructions de biens religieux, la persécution des populations, la destruction d’habitations et les autres violations graves des droits humains sont manifestement constitutifs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité au regard des textes nationaux et internationaux, en particulier les articles 7 et 8 du Statut de Rome créant la Cour pénale internationale (CPI).

La Centrafrique est aujourd’hui un pays coupé en deux, l’est et le nord toujours occupés par les milices de la coalition des groupes armés de la Séléka, et l’ouest en proie à une épuration politico-religieuse contre les populations essentiellement musulmanes menées par les milices anti-balaka, malgré la présence de 8 000 hommes des forces africaines de la MISCA et françaises de l’opération Sangaris.

La FIDH a pu constater le dénuement extrême et l’absence totale de capacité de la justice centrafricaine pour répondre pleinement à ces crimes. La FIDH avait néanmoins salué la création d’une Cellule spéciale d’enquête et d’instruction (CSEI), par décret présidentiel le 8 avril 2014, qu’elle avait proposé aux autorités.

« L’action de la CPI est complémentaire de celle de la justice nationale pour traduire en justice les plus hauts responsables des crimes perpétrés en Centrafrique, d’autant que certains des présumés responsables identifiés par la FIDH ne sont pas sur le territoire centrafricain » a déclaré Me Patrick Baudouin, président d’honneur et responsable du Groupe d’action judicaire de la FIDH..

La FIDH appelle le Bureau du Procureure à diligenter ses enquêtes et poursuites contre les plus hauts responsables de toutes les parties au conflit.

La FIDH et ses partenaires en RCA mènent depuis 2002 des enquêtes régulières sur les crimes de droit international commis dans ce pays, qui avaient été décisives dans l’ouverture de la première enquête de la CPI sur les crimes commis depuis 2002 en RCA, et qui ont abouti au procès en cours contre Jean-Pierre Bemba.

Contacts presse:

Arthur Manet (Français, anglais, espagnol) – Tel: +33 6 72 28 42 94 (à Paris) – Email : presse@fidh.org

Audrey Couprie (Français, anglais, espagnol) – Tel: +33 6 48 05 91 57 (à Paris) – Email : presse@fidh.org

Vient de paraître : SORCELLERIE ET PROPHETISME EN CENTRAFRIQUE

Un ouvrage majeur sur la sorcellerie centrafricaine

http://mondafrique.com/ DECRYPTAGES – PAR JEAN-PIERRE TUQUOI – Publié le 13 Juin, 2014

Quiconque a vu des images des combattants de la Séléka ou des anti-balaka, les deux mouvances qui s’affrontent aujourd’hui en République de Centrafrique (RCA) n’a pu qu’être frappé par les gris-gris de toutes sortes qu’ils portent. Autour du cou, des bras, de la tête les jeunes soldats exhibent des amulettes censées les protéger dans les combats et les aider à vaincre leur adversaire. Andrea Ceriana Mayneri, un des rares jeunes universitaires à avoir sillonné la Centrafrique, s’est penché sur ces croyances fétichistes dans un passionnant ouvrage, qui éclaire la tragédie d’aujourd’hui.

Les membres de la Séléka et les anti-balaka n’ont pas le monopole des croyances fétichistes. Il y a peu, en République démocratique du Congo, pays voisin de la Centrafrique, les guerriers may-may en guerre contre les milices hutues dans le Kivu étaient convaincus de leur invincibilité due à l’eau « fétichisée » dont ils s’étaient enduits au cours de cérémonies. Si l’un d’eux était blessé (ou tué) c’était simplement, disaient-ils, que le rite propre à les rendre invulnérables n’avait pas été accompli dans les règles.

Quantité d’anthropologues – et avant eux de missionnaires catholiques et protestants- se sont penchés avec érudition sur cet aspect de la culture africaine qui continue à nourrir des destins et des vies peu communes. Jeune anthropologue, très bon connaisseur de la Centrafrique qu’il a arpentée pendant des années loin de Bangui, , a opté pour une approche originale : il s’est penché sur la vie d’un jeune homme appelé Ngoutidé qui, dans les années 1960, fit de la lutte anti-fétichiste sa raison d’être jusqu’à devenir dans l’imaginaire local, après sa disparition, une sorte de prophète investi de pouvoirs surnaturels.

Tel un miraculé

Ngoutidé, de son vrai nom Raymond Gonemba-Obal, est né vers 1939 (la date précise est inconnue) en pays banda, le centre de la Centrafrique. Jusqu’au début des années 1960 il mène une existence ordinaire dans un village. Il est marié et travaille à l’entretien des routes.

Agé d’une vingtaine d’années il tombe malade, manque mourir avant de recouvrir soudainement la santé, tel un miraculé, le jour où un prêtre le baptise dans le village où il agonisait. Nous sommes en 1962.

Dès lors, la vie de Ngoutidé change du tout au tout. Devenu catholique il fait de la lutte contre le fétichisme sa raison d’être parcourant les villages du pays banda avec des moyens de fortune, détruisant les fétiches que lui apportent les habitants et leur remettant en échange des images pieuses, des médailles et des croix confectionnées par lui-même.

Son succès est immense. Une foule l’accompagne dans tous ses déplacements et propage son nom associé à des miracles. La hiérarchie catholique, elle, s’en méfie. Si elle a tout lieu de se réjouir du succès de Ngoutidé qui remplit les églises (il vomit les temples protestants) l’indépendance du nouveau converti, son côté incontrôlable, lui déplait. Même attitude ambigüe des nouvelles autorités (la Centrafrique a acquis son indépendance au début des années soixante) qui, selon certains témoignages évoqués par l’auteur, avaient songé à l’arrêter et à le transférer à Bangui, la capitale, avant de l’expédier en France puis au Vatican, officiellement pour y être soigné.

Ni disciple, ni témoignage

En fait, le « prophète » Ngoutidé va de lui-même cesser progressivement et sans explication sa croisade contre le fétichisme et les associations initiatiques qui lui sont attachées. A la fin des années soixante, alors que la foule de ses fidèles commence à se réduire, il se retire dans le village où il vécu et ne fait plus parler de lui comme destructeur de fétiches mais comme… coureur cycliste jusqu’à son décès en 1993 ou 1994. Il ne laisse ni disciple, ni consigne, ni témoignage…

Andrea Ceriana Mayneri souligne bien dans son ouvrage combien l’engagement de Ngoutidé ne peut se comprendre si on ne le rapproche pas de celui d’autres « prophètes » qui ont connu eux aussi leur heure de gloire en Centrafrique (l’Oubangui-Chari de la colonisation française) et au-delà dans toute cette partie de l’Afrique centrale, de l’ex Zaire au Cameroun. Barthélémy Boganda, prêtre avant de se lancer en politique jusqu’à devenir le père de l’indépendance de la Centrafrique, appartient à cette grande famille des « prophètes inspirés » comme Simon Kimbangu dans l’ancien Congo belge ou Karnu à l’origine de la « révolte des houx » en Oubangui Chari dans les années vingt. Tous incarnaient à des degrés différents la résistance au colonisateur blanc.

Vingt ans après sa disparition la mémoire de Ngoutidé n’a pas disparu de l’imaginaire. Les centrafricains pourraient lui reprocher d’avoir fait disparaitre tout objet cultuel dans le pays banda au profit d’un catholicisme importé. Ce n’est pas le cas. Il reste confusément une sorte de demi-dieu qui a pu s’attaquer les sorciers, les vaincre et éradiquer les croyances fétichistes parce qu’il était plus puissant. Son prosélytisme catholique est laissé de côté. Ngoutidé demeure « le plus grand des banda ».

SORCELLERIE ET PROPHETISME EN CENTRAFRIQUE

L’imaginaire de la dépossession en pays banda

ANDREA CERIANA MAYNERI

Coll. Religions contemporaires

Ed Karthala 257 pages

Centrafrique : 3 tués dans des affrontements entre musulmans à Bangui

14/06/14 (AFP)

Trois personnes ont été tuées samedi en Centrafrique dans des affrontements entre des musulmans armés à Bangui, a-t-on appris de source policière centrafricaine.

“Des affrontements ont éclaté en fin de matinée au restaurant Beau Séjour dans le quartier du PK-5 entre des musulmans. Au moins trois personnes toutes des sujets musulmans ont été tuées dans des circonstances qui ne sont pas encore élucidées”, a expliqué à l’AFP sous couvert d’anonymat cette source policière.

“Les soldats burundais de la force africaine Misca basés dans le secteur ont aussitôt réagi pour séparer les deux camps. Les affrontements se sont arrêtés”, selon la même source.

Le PK-5, situé dans le 3è arrondissement de Bangui, est le lieu de retranchement des derniers musulmans de la capitale centrafricaine, d’où sont partis aussi plusieurs dizaines de milliers fuyant les violences intercommunautaires en Centrafrique.

Depuis la démission forcée en janvier de Michel Djotodia, premier président musulman du pays, porté au pouvoir en mars 2013 par la coalition rebelle Séléka à dominante musulmane, le PK-5 est l’objet d’attaques de miliciens chrétiens anti-balaka visant les ex Séléka et les civils musulmans.

Le 28 mai, à la suite d’affrontements entre anti-balaka et musulmans du PK-5, une attaque contre la paroisse catholique Notre Dame de Fatima avait fait au moins 17 morts à Bangui.

Depuis début 2013, la Centrafrique, pays à l’histoire pourtant particulièrement troublée, traverse une crise sans précédent.

Les exactions des groupes armés contre les civils ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

Face à la persistance des violences malgré le déploiement de forces internationales, les autorités de transition ont saisi la Cour pénale internationale des crimes contre l’humanité perpétrés par les groupes armés.

Centrafrique : L’UNICEF préoccupé par la dégradation de la situation pour les enfants

NEW YORK14/06/14 (Xinhua) – Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a exprimé vendredi sa préoccupation concernant la situation pour les enfants en République centrafricaine six mois après que les combats ont atteint la capitale Bangui, avec de nombreux enfants morts, des centaines de blessés et des milliers de déplacés.

“La violence en République centrafricaine d’une grande brutalité et les enfants n’ont pas été épargnés”, a rappelé le représentant de l’UNICEF en Centrafrique, Souleymane Diabaté. “En moyenne, au moins un enfant a été mutilé ou tué par jour lors des affrontements au cours des derniers six mois. Ce cycle de violence doit s’arrêter.”

L’UNICEF a affirmé avoir confirmé que 277 enfants ont été mutilés et 74 tués au cours des derniers six mois. Le véritable nombre de décès est probablement bien plus élevé, notamment en prenant en compte le nombre d’enfants morts de maladies à cause de l’effondrement des services de santé.

La dégradation de la situation dans plusieurs régions du pays, y compris la capitale, continue de forcer un grand nombre de civils à quitter leurs foyers. Actuellement, il y a plus d’un million de personnes déplacées, dont au moins la moitié sont des enfants. Il y a 347.000 qui ont fui le pays, dont les deux-tiers sont des enfants, et qui sont actuellement des réfugiés au Cameroun, au Tchad, en République démocratique du Congo et en République de Congo.

L’UNICEF travaille avec les autres agences humanitaires onusiennes pour aider les civils, et notamment pour protéger les enfants, assurer des endroits sûrs pour l’éducation et offrir un soutien psycho-social. L’UNICEF travaille également pour assurer que les enfants séparés retrouvent leurs familles et pour démobiliser les enfants-soldats.

Le plus grand défi est le manque de moyens financiers. Sur les 120 millions de dollars nécessaires pour financer l’action humanitaire, l’agence n’a reçu 25%.

“Nous sommes engagés à poursuivre notre travail et à faire notre mieux pour les enfants de la République centrafricaine”, a indiqué M. Diabaté. “Mais la communauté internationale doit aussi apporter sa contribution.”

COMMUNIQUE DE PRESSE DU MLPC

M.L.P.C

Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain

Justice – Liberté – Travail

Membre de l’Internationale Socialiste
M.L.P.C

Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain

Justice – Liberté – Travail
Bureau Politique
Secrétariat Général
N°___023____MLPC/BP/SG/014

COMMUNIQUE DE PRESSE

relatif aux contre-vérités propagées par certains organes

de presse contre Martin ZIGUELE et autres.

Depuis quelques temps, des contre-vérités manifestes diffusées dans l’intention délibérée de nuire sont propagées contre le Président du MLPC, Martin ZIGUELE et autres par les organes de presse suivants :

– La Paix

– L’Expansion

– La Fraternité

– Palmarès

– Le Peuple

– Libre Opinion

– Les Collines de l’Oubangui.

Ces organes de presse manifestement mal intentionnés et engagés au service des agents de la déstabilisation des forces de progrès, ont publié dans leurs colonnes des articles tendant à faire croire à l’opinion nationale et internationale que l’ancien Chef de l’Etat de la Transition, Michel DJOTODIA astreint pourtant à l’obligation de réserve, a déclaré sur les ondes de la station radio BBC que « les Présidents François HOLLANDE, Idriss DEBY ITNO, Denis SASSOU NGUESSO, Martin ZIGUELE, Nicolas TIANGAYE ET Jean Jacques DEMAFOUTH sont à l’origine de la tragédie que vit le peuple centrafricain et qu’ils doivent être traduits devant la justice ».

Le Bureau Politique du MLPC, conscient de la gravité d’une telle propagande, a vérifié cette information auprès de la direction de la BBC à Londres et de son correspondant à Bangui, M. Junior LINGANGUE. Tous deux ont formellement démenti cette information qui se révèle être finalement le fruit de la pure imagination de cette catégorie d’organes.

Le Bureau Politique du MLPC rappelle et pense pour sa part que la presse centrafricaine est régie par l’Ordonnance n°05.002 qui fait obligation à tout organe de ne publier que des informations vérifiées.

Malheureusement et malgré les incessants procès en diffamation intentés contre ces malfaiteurs de la presse écrite et le rappel à l’ordre de l’autorité de régulation (OMCA), le ridicule sur fond de nécessité avancée se poursuit et décrédibilise toute la presse privée dans son ensemble, alors que quelques-uns respectent la déontologie de la profession.

Le Bureau Politique du MLPC épris de démocratie et de respect des textes règlementaires de la République ne saurait tolérer un tel dérapage qui a pour seul but de tromper et de manipuler la conscience nationale, à un moment où notre pays aspire à la paix.

En conséquence, le Bureau Politique du MLPC met en demeure ces organes patentés de la désinformation d’apporter la preuve irréfutable de leurs accusation contre le Président Martin ZIGUELE et autres et saisir la Cour Pénale Internationale pour avoir joué un rôle dans la tragédie que vit la RCA.

Dans le cas contraire, ils seront poursuivis en justice car, trop c’est trop.

NB : pour toute vérification, se renseigner sur le site de la station BBC

bbcafrique@bbc.co.vk

Fait à Bangui, le 13 Juin 2014

Le deuxième vice président

Jacquesson MAZETTE

Centrafrique : Plus 22 morts dans des combats entre Anti-Balaka et Séléka

V.M

BAMBARI (LNC) — De source gendarmerie centrafricaine datant de jeudi, de violent s affrontements auraient opposés des Anti-Balaka et des Séléka, lunid et mardi derniers dans le village de Liwa, situé à 10 kms de Bambari.
Le bilan des combats fait état d’au moins 22 morts et d’une trentaine de blessés.
D’autres personnes ont été conduites à Bambari pour y être exécutées froidement.
Par ailleurs la Gendarmerie déclare à LNC que 127 maisons ont été brûlées par les Séléka, appuyés par des Peuls.

Bien que présentes à Bambari, les Forces Sangaris par la voix de leur porte parole le colonel Jaron lors d’une conférence de presse au ministère de la Défense à Paris, a annoncé “D’autres personnes ont été enlevées et conduites à Bambari par ces derniers (Séléka), qui ont exécuté publiquement mardi deux hommes.
Nous avons retrouvé en particulier le corps de cinq chrétiens et de deux musulmans.
On est toujours dans cette même logique. On ne sait pas qui a frappé le premier.”

Pour l’Etat Major Séléka, reconnaissant cet incident meurtrier, leurs troupes ont dû faire face à une attaque des Anti-Balaka.

© Juin 2014 LNCMusulmans km5

COMMUNIQUE DE PRESSE DE L’AMBASSADE DE FRANCE

AMBASSADE DE FRANCE
HAUTE REPRÉSENTATION DE LA RÉPUBLIQUE FRANCAISE
AUPRES DE LA RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

COMMUNIQUE DE PRESSE

L’Ambassade de France en République centrafricaine précise que l’Ambassadeur, M. Charles Malinas, n’est à aucun moment intervenu pour que le mandat d’amener émis par le Procureur de la République à l’encontre de M. Jean-Jacques Demafouth, ne soit pas exécuté, pas plus qu’il n’a accueilli ce dernier à l’ambassade de France à Bangui, comme ont pu l’écrire plusieurs quotidiens banguissois dans leur édition du 10 juin 2014.

Bangui, le 11 juin 2014

Centrafrique : Samba-Panza ne sera pas candidate aux présidentielles

Sandra Martin-White

BANGUI (LNC) — Sous la pression du syndicat des travailleurs de la mairie de Bangui en grève depuis mercredi pour les impayés de l’Hotel de ville, une réunion tripartite : Présidente de la République, Maire de Bangui et Syndicat des employés de la ville représentés par secrétaire général Norbert Karakombo, s’est tenue jeudi au Palais de la Renaissance pour tenter de trouver une solution consensuelle.

Au sortir, la Mayor de Bangui Yacinthe Wodobode a fait à la Presse une déclaration politique étonnante, étant donné les conditions politique de la transition dans le pays :
“La présidente de la transition en Centrafrique, Catherine Samba-Panza, ne sera pas candidate à l’élection présidentielle de février 2015.”
Et ajoutant : ‘’Ceux qui ont des ambitions politiques n’ont qu’à patienter et à l’accompagner dans la transition, parce que, la présidente de transition Samba-panza ne sera pas candidate à la présidentielle de février 2015“.
Comme si la possibilité d’une telle hypothèse étant en jeu.
A moins que, comme d’habitude, de rebattre les cartes à discrétion, selon les bonnes habitudes bantoues.
Car la question ne pouvait se poser. Selon les Accords de Libreville, toute personne en responsabilité politique sous la période transitoire ne saurait prétendre à la magistrature suprême.
Madame Samba-Panza ne pouvait y penser même en se décrêpant les cheveux.

Sur le sujet de la réunion, Yacinthe Wodobode a demandé à ses employés ‘’une certaine compréhension, une certaine patience ” et précisant que “Le ministre des finances a donné des instructions pour que dans les jours à venir les personnels de ces différentes institutions puissent recouvrer leurs droits”.
Discours qui a peu convaincu Norbert Karakombo, menaçant de reprendre la grève si d’ici lundi 16 juin, rien n’était fait pour débloquer la situation.

© Juin 2014 LNC

Coup de fil de Bozizé aux anti-balakas

[youtuber error=’Not a YouTube, Vimeo or Google Video URL: https://www.youtube.com/watch?v=QqkTPEPlPNg’]

ET SI LE SANGO DEVENAIT LA PRINCIPALE LANGUE D’ENSEIGNEMENT ET DE TRAVAIL DE LA RCA ?

Le Sango, unique langue nationale de Centrafrique, réputé l’une des deux langues  officielles du pays, peine en effet à s’imposer comme véhicule de communication, dans toutes les sphères  de l’administration publique, ainsi qu’au sein des institutions politiques,  où le français, langue  de l’ex colonisateur, semble être l’outil de préférence le mieux adapté, pour s’exprimer et se faire comprendre.

Cette diglossie, ainsi que l’appellent les linguistes, pour signifier la prédominance d’une langue concurrente sur l’autre, se traduit et se comprend dans le cas de la  Centrafrique, du fait que le Sango, bien que parlé par la majorité des populations, est moins valorisé et surtout pas enseigné à l’école. A contrario, le français, utilisé par moins de 25% de Centrafricains représentant l’ensemble des personnes scolarisées en RCA, bénéficie pour ainsi dire, d’un traitement de faveur.

Dès lors, se pose à tous les niveaux, la problématique de la vulgarisation du Sango par tous les moyens, principalement celui de l’enseignement,  du fondamental primaire au supérieur post bac et à l’université, en passant par le secondaire. Tout compte fait, et on ne le dira jamais assez, la langue Sango, est  et demeure, d’une part,  l’un des facteurs principaux d’unité nationale de la Centrafrique, et d’autre part, un des éléments caractéristiques sans doute le plus  original de la Centrafricanité, c’est-à-dire de l’identité centrafricaine, en tant que valeur de cohésion,  et socle sur lequel se fonde le nationalisme centrafricain.

Cependant, les régimes se succèdent sans que les autorités ne semblent manifester clairement la volonté politique de redonner au Sango  ses lettres de noblesse, et le valoriser comme langue d’acquisition du savoir et des connaissances. Signalons au passage que le Sango si négligé en RCA,  reste en Afrique, avec le malagasy parlé au Madagascar, les seules  langues  utilisées sur toute l’étendue du territoire de leur pays respectif.

A titre de comparaison,  le Cameroun voisin,  possède  deux langues officielles importées, que sont  le français et l’anglais. Sur plus de deux cents ethnies que compte ce pays, chacune a recours à  son dialecte propre pour s’exprimer et se faire comprendre. Cet état de chose, pose souvent d’énormes difficultés de communication entre les citoyens d’un même pays,  et expose par ailleurs à des conflits internes qui n’ont pas lieu d’être.

La langue Sango, véritable richesse culturelle du patrimoine national  centrafricain, devra absolument être privilégié, réhabilité et rehaussé au niveau qui doit être le sien. Et s’il en était encore besoin,  l’histoire présente et  celle toute récente de la RCA, suffit largement à rappeler aux plus sceptiques, combien le Sango peut unir les Centrafricains et servir d’armes de défendre contre les visées de l’ennemi, le conquérant et l’envahisseur.

Wilfried Maurice SEBIRO

Humanitaire

Société