France: Nicolas Sarkozy mis en examen pour « corruption active »

Publié le 2 juillet 2014 , 12:29
Mis à jour le: 2 juillet 2014 12:32 am

Publié par: corbeaunews

Après une journée de garde à vue dans les locaux de la police judiciaire à Nanterre, Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour « corruption active », « trafic d’influence » et « recel de violation du secret professionnel » dans la nuit du mardi 1er au mercredi 2 juillet dans le cadre d’une enquête sur un trafic d’influence présumé.

Un peu plus tôt, son avocat, Me Thierry Herzog, et le haut magistrat Gilbert Azibert, avocat général près la Cour de cassation, avaient eux aussi été mis en examen.

Mis en garde à vue mardi à 8 heures, M. Sarkozy a quitté vers 23h30 les locaux de la police judiciaire de Nanterre pour être présenté aux juges. Il a ensuite quitté le bureau des juges vers 2h du matin, dix-huit heures après le début de sa garde à vue.

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« NOUS ALLONS NOUS BATTRE »

L’avocat de Thierry Herzog, Me Paul-Albert Iweins, a précisé que l’écoute d’une conversation entre Thierry Herzog et le bâtonnier, chef de l’Ordre des avocats, avait été utilisée. « C’est la première fois au monde qu’on essaye d’utiliser une écoute entre un avocat et le bâtonnier. Donc nous allons nous battre », a-t-il ajouté.

Un autre protagoniste, Patrick Sassoust, également avocat général à la Cour de cassation, a été également présenté aux juges d’instruction Patricia Simon et Claire Thépaut en vue de sa mise en examen.

 

VIOLATION DU SECRET DE L’INSTRUCTION

Nicolas Sarkozy est arrivé peu avant 8 heures dans les locaux de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), à Nanterre (Hauts-de-Seine), où sa garde à vue lui a été signifiée.

L’ancien président, qui s’est donné jusqu’à l’automne pour décider s’il fait son retour en politique, est au centre d’une information judiciaire ouverte le 26 février pour trafic d’influence et violation du secret de l’instruction sur la base d’écoutes téléphoniques qui l’ont visé, lui et son entourage.

Les enquêteurs soupçonnent un réseau d’informateurs au sein de la justice et de la police de l’avoir renseigné sur les procédures judiciaires le visant.

 

Lemonde.fr

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