vendredi, juin 13, 2025
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Cameroun – RCA : Une réunion de la vice présidente centrafricaine interdite à Douala au CAMEROON

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Léa Koyassoum Doumta reconnait n’avoir pas rempli toutes les conditions pour organiser la conférence de presse.

C’est plus d’une heure après l’heure prévue pour la conférence de presse que Léa Koyassoum Doumta va faire son apparition sans la salle de l’hôtel Somatel de Douala. Non pas pour cet entretien avec les hommes de médias présents, mais, pour expliquer les raisons de ce retard, et les informer que la conférence de presse n’aura plus lieu.

«La conférence de presse ne pourra plus se tenir. A cause d’une panne d’avion, je n’ai pas pu arriver à temps pour m’entretenir avec les autorités administratives. Je suis en train de m’entretenir avec elles depuis le matin afin de leur expliquer le pourquoi de cette conférence de presse», a expliqué Léa Koyassoum Doumta hier, lundi, 07 juillet 2014. Elle a par la suite rejoint les autorités en charge de la sécurité dans la ville de Douala pour la suite de leur entretien.

Pourtant, l’objet de la conférence de presse était clair. Il s’agissait de parler du «cycle de coups d’Etats en Rca et les conséquences sur la population». Celle qui est par ailleurs présidente intérimaire du Parti de l’unité nationale s’oppose à la situation de guerre qui s’est installée en République centrafricaine depuis cinq décennies. A en croire cette dernière, le pays a déjà été victime de 15 coups d’Etats dont 6 réussis. Une situation qui a des conséquences multiples sur les populations et la stabilité du pays.

Cependant, poursuit-elle, «les populations ont commencé à mieux se porter. Toute fois, celles qui vivent dans l’arrière pays sont encore entre les mains des miliciens. Heureusement, pour l’heure, le Cnt a contribué à installer les membres de l’Autorité nationale des élections (organe chargé de l’organisation des élections en Rca) ; ils ont déjà prêté serment et sont à l’œuvre pour organiser les élections», indique Léa Koyassoum Doumta qui rassure que son pays retrouvera peu à peu la paix.

 

Par: Mutation

Centrafrique: La paix, cette chimère

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                     C’est un accueil tonitruant que les milices centrafricaines ont réservé à Jean-Yves Le Drian lundi dernier. Le ministre français de la Défense, qui se rendait pour la énième fois à Bangui, a été accueilli par un concert de mitraillettes, même si ça se passait à des centaines de kilomètres de la capitale. Ce jour-là, dans l’après-midi, des combattants musulmans ont encerclé la cathédrale Saint-Joseph dans le centre de Bambari, là où se trouvait un site de réfugiés. Des violences ont éclaté qui auraient fait une vingtaine de morts et plusieurs blessés graves. Nouveau drame dans un pays englué dans un cycle infernal depuis on ne sait combien de temps, et qui peine à en sortir. Ce n’est pas la première fois qu’un bain de sang est provoqué dans un lieu de culte : en mai dernier, l’église Notre-Dame de Fatima à Bangui, qui abritait près de 9 000 déplacés, avait été attaquée, causant une quinzaine de morts, sans oublier cette grenade lancée, en juillet 2014, dans une mosquée dans la ville de Paoua, à 490 km environ de Bangui.

Quand on pense que l’accalmie s’est installée, un autre événement encore plus dramatique survient pour nous rappeler combien la paix y est précaire. Une paix d’autant plus fragile qu’aux hostilités se sont greffées des considérations religieuses. La Séléka, ancien mouvement rebelle ayant permis la prise du pouvoir par Michel Djotodia, ayant  favorisé la naissance de petits monstres que sont les balakas (pro-musulmans) et les anti-balakas (pro-chrétiens). Les violences se poursuivent, avec une régularité de métronome dans la patrie de Jean Baptiste Boganda devant une présidente par intérim impuissante et qui n’a plus que ses yeux pour pleurer. L’on a bien pu avoir la tête de Michel Djotodia, mais, visiblement, l’affaire dépasse Dame Catherine Samba-Panza. Si bien qu’elle commence même à agacer ceux qui l’ont jusque-là portée à bout de bras. Il en va jusqu’au visiteur du jour, Jean Yves Le-Drian, qui ne s’est pas gêné, en des termes un peu voilés certes, de critiquer le bilan de son hôte. «Elle n’a pas permis la relance du processus politique … La politique est en panne … Mme Samba-Panza a beaucoup de bonne volonté … Ce n’est pas elle qui est en cause, mais ça n’aboutit pas», a-t-il murmuré.
Catherine de Bangui, pour sa part, réclame le réarmement des troupes centrafricaines. Est-ce la solution? Pas évident avec cette grande muette indisciplinée et abonnée aux mutineries. Va-t-on finir par sacrifier cette présidente par intérim sur l’autel de la paix, elle qui ne fait que prêcher dans le désert ? On se rappelle que c’est à N’Djamena que le sort de son prédécesseur, Michel Djotodia, accusé par les chefs d’Etats de la CEMAC et la communauté internationale de ne pas  avoir mis fin aux violences interreligieuses et aux exactions dans son pays avait été scellé Pauvre Centrafrique, malade de ses fils et à la recherche perpétuelle de la quiétude. Quand ce n’est pas un bouffon à l’image de Bokassa ou des despotes à la petite semaine qui la mettent sous leur coupe réglée, ce sont les populations elles-mêmes qui s’entre-déchirent.
Issa K. Barry

Centrafrique : qui est derrière l’attaque de la cathédrale de Bambari ?

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Pourtant, Monseigneur Edouard Matos affirme que ce sont des jeunes musulmans non apparentés aux anciens rebelles qui ont mené l’attaque. Il soutient même que lundi, vers 16h 30 (locales), des membres de la Séléka ont porté secours aux civils de l’évêché, chassant les assaillants. “Depuis, une vingtaine d’entre eux sont restés et nous protègent”, explique le religieux.

Une version confirmée par un autre porte-parole de la Séléka, le colonel Djuma Narkoyo. Ce dernier affirme que l’ex-rébellion est intervenue avec Sangaris et la Misca pour mettre fin à l’attaque.

Pourquoi de telles divergences ?

S’il est si délicat d’obtenir une version coordonnée de la Séléka, c’est que les anciens rebelles sont particulièrement divisés, selon les origines géographiques et ethniques de ses éléments. À Bambari, par exemple, se côtoient le nouvel état-major mis en place à Ndélé en avril et le commandant de la région, Ali Darass. Mais ce dernier et le chef d’état-major, Joseph Zindeko, sont issus de deux branches différentes. Leurs intérêts et leurs positions ne sont pas les mêmes.

Pour compliquer le tout, les deux porte-paroles qui s’expriment au nom de la Séléka sont affiliés à ces deux branches. Ahmad Nejad est proche d’Ali Darass, alors que Djuma Narkoyo l’est de Joseph Zundeko…

 

Par Jeune Afrique

Violences en RCA-le rapport d’Amnesty International connu demain

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Capture-d’écran

« République Centrafricaine (RCA): il est temps de rendre des comptes ». Tel est le titre du nouveau rapport d’Amnesty International qui en principe devrait être publié demain au siège de la Fondation Konrad Adenauer, à Dakar. Selon un communiqué de l’organisation de défense des droits de l’homme, ce document est le fruit de « plusieurs missions de recherche effectuées aussi bien en RCA qu’au Tchad, notamment dans les camps de réfugiés et/ou de retournés à N’Djamena, et dans le sud du Tchad, par une équipe d’Amnesty International ». Cette rencontre avec les journalistes est à 11 heures. Ce document lu renseigne que des enquêtes devraient être ouvertes afin de poursuivre les responsables de crimes et d’atrocités en RCA.
En plus de Steve Cockburn, directeur adjoint du Bureau régional d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Centrale, d’autres personnalités prendront part à cette cérémonie. Parmi lesquelles figurent Jean-Eric Nkurikiye, chargé de campagnes pour cette ONG en Afrique Centrale, Christian Mukosa, chercheur d’Amnesty International dans cette partie du continent, et Seydi Gassama, directeur d’Amnesty International/Sénégal.

IGFM

Le Canada condamne la violence sectaire en République centrafricaine

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Le ministre des Affaires étrangères John Baird (Photo Radio Canada)
Le ministre des Affaires étrangères John Baird (Photo Radio Canada)

Le ministre des Affaires étrangères John Baird a fait aujourd’hui la déclaration suivante :

« Le Canada condamne fermement la poursuite de la violence sectaire en République centrafricaine (RCA), y compris le terrible attentat d’hier contre des civils qui s’étaient réfugiés dans la cathédrale Saint-Joseph, à Bambari.

« Au cours des dernières semaines seulement, de nombreuses personnes ont été tuées et nombre de soldats français ont été blessés dans la région de Bambari. Nous continuons d’encourager le dialogue et exhortons toutes les parties impliquées dans ce conflit à faire preuve de retenue afin de mettre un terme au cycle de la violence qui ébranle le pays.

« Au nom de tous les Canadiens, nous offrons nos condoléances aux familles et aux amis des personnes qui ont perdu la vie et souhaitons un prompt rétablissement aux blessés.

« Le Canada encourage le gouvernement de transition et les forces internationales à poursuivre leurs efforts afin de restaurer la sécurité et la primauté du droit en RCA. »

Depuis 2013, le Canada a versé plus de 23 millions de dollars en aide humanitaire afin de répondre aux énormes besoins humanitaires en RCA et 5 millions de dollars en appui aux efforts de la mission de l’Union africaine pour restaurer la sécurité dans le pays.

 

Source : | APO

La RD Congo enseigne à la Rca comment réguler les médias en période de conflit

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Photo John Bompengo, Radio Okapi
Photo John Bompengo, Radio Okapi

Le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (Csac) de la Rd Congo, l’abbé Jean-Bosco Bahala Okw’Ibale (photo), effectue depuis quelques jours une visite au République centrafricaine.

Le président de la Csac est venu partager l’expérience congolaise en matière de régulation des médias en période électorale après un conflit. En effet, comme la Rd Congo il y a quelques années, la Rca connaît une guerre civile et pense déjà à l’après-conflit qui sera marquée par l’organisation des élections pour désigner les dirigeants de l’Etat.

Le rôle des médias est primordial pour accompagner cette période particulière où la paix reste fragile. La moindre fausse note sur un support de communication peut ramener la guerre. D’où la vigilance du régulateur des médias. Le cas congolais peut inspirer à plusieurs égards les autorités centrafricaines.

En effet, lors de la rencontre des régulateurs africains de l’espace francophone tenue en juin 2014 au Cameroun, l’expertise congolaise a particulièrement retenu l’attention de l’Organisation internationale de la Francophonie et des experts des Nations unies. Le président de la Csac, l’abbé Jean-Bosco Bahala Okw’Ibale, a été désigné parmi les quatre experts internationaux désormais de référence.

Par: Agence Ecofin

Bienvenu Okiémy, ministre de la Communication du Congo-Brazzaville

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En Centrafrique, l’attaque contre l’évêché de Bambari a donc fait au moins 22 morts. Elle survient alors que le groupe de contact sur la RCA réuni lundi à Addis Abeba confirme la tenue du 21 au 23 juillet prochain d’un forum sur la crise centrafricaine. La médiation congolaise peut-elle vraiment aboutir à un cessez-le-feu ? Bienvenu Okiémy est le ministre de la Communication du Congo-Brazzaville. Il est l’invité de RFI.

Bienvenue Okiémy, ministre de la Communication du Congo-Brazzaville
Bienvenue Okiémy, ministre de la Communication du Congo-Brazzaville

RFI : Croyez-vous que la conclusion d’un cessez-le-feu soit possible d’ici la fin du mois, à l’occasion de la réunion du forum de Brazzaville ?

Bienvenu Okyemi : Une possibilité existe, une fenêtre existe. Les chefs d’Etat de la sous-région veulent encourager la réconciliation nationale en RCA. C’est de faire en sorte qu’il y ait un dialogue politique inclusif inter-centrafricain sur un terrain neutre, donc Brazzaville. Il n’y a pas de possibilité d’avenir en RCA sans dialogue entre les enfants de ce pays. Et il n’y a pas de possibilité d’avenir pour l’espace sous-régional s’il n’y a pas de paix en RCA.

Comment précisément compte s’y prendre la médiation congolaise pour ramener toutes les parties à la table des négociations, quand on voit le degré des violences constatées, par exemple, à Bambari ?

En faisant en sorte que tous les acteurs politiques aient des possibilités d’avenir. A Addis-Abeba, le 7 juillet, on a décidé qu’à côté de ce forum de Brazzaville il y aurait une médiation internationale sous l’autorité du président de la République du Congo, avec la présence de l’Union africaine, avec la présence des Nations unies, avec la présence de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale. Autant dire une implication de la communauté internationale, la RCA ne peut pas aller encore plus au fond que là où elle est aujourd’hui. Elle est obligée d’aller de l’avant.

Depuis le mois de mai, l’état-major de la Seleka a été unifié. Mais il n’y a pas, on le sait, d’unité politique du mouvement. Qui devra représenter la Seleka à Brazzaville ?

Je pense que la décision n’appartient pas aux acteurs politiques extérieurs qui veulent ramener la paix. La décision appartient en interne à la Seleka. C’est à cette organisation de trouver la personne la plus indiquée pour les représenter à Brazzaville.

Le procès de l’ancien numéro 2 des renseignements congolais, Marcel Ntsourou, entre ce mercredi dans sa deuxième semaine. Que répondez-vous à ceux qui qualifient ce procès, de procès politique ?

A toutes ces personnes, je voudrais simplement dire que le juge congolais n’est pas à la botte des hommes politiques. Chaque procès dans ce pays est un procès juste, un procès équitable. Et ce procès existe simplement parce que le 16 décembre 2013 le colonel Marcel Ntsourou et ses hommes ont fait le feu , si je puis me permettre, sur la force publique. Ils se sont organisés en bande armée.

Quand Marcel Ntsourou a menacé de dévoiler les secrets du Beach de Brazzaville, la disparition en 1999 de 350 opposants, cela n’a pas été considéré comme une menace pour le pouvoir ?

Le procès du Beach a eu lieu en 2005 et Marcel Ntsourou faisait partie des inculpés. Il n’a jamais, à aucun moment, avancé un quelconque argument visant à dire : voilà, la République du Congo est responsable de quelque chose. Si telle était sa volonté qu’il le fasse !

Il y a dans ce procès 113 autres prévenus que Marcel Ntsourou, certains sont des civils, chauffeurs, employés… arrêtés le 16 décembre comme l’ancien numéro 2 des renseignements, ou dans les semaines qui ont suivi. Que leur est-il reproché précisément ?

Ils faisaient partie d’une organisation appelant à la rébellion. Ils ont opposé une résistance à l’autorité publique ! Ils ont désobéi à l’autorité publique !

Donc ils ne sont pas là pour faire diversion, pour détourner les regards du principal prévenu ?

Le juge ne cherche pas à faire diversion.

Il y a quelques semaines, l’expulsion de Brazzaville de près de 140 000 personnes originaires de RDC a provoqué une grave crise avec votre voisin. Où en est-on aujourd’hui ?

Il n’y a pas de problèmes entre les deux Congo. Les voyageurs résidant dans les zones frontalières peuvent aller et venir avec un simple laissez-passer. Ceux qui sont au-delà de ce rayon de 50 kilomètres sont obligés d’avoir un visa. Cet accord devra être affiché par les deux Parlements. Je pense que les choses iront assez vite.

Il y a quelques mois sur cette même antenne vous nous disiez que la révision de la Constitution au Congo ne devait pas être un sujet tabou. Où en est là-dessus la réflexion du président de la République ?

La population congolaise sur l’ensemble du territoire, appelle à la révision ou au changement. La Constitution de 2002 a quinze ans.

Donc il y aura une révision ?

C’est le peuple qui commandera la révision ou le changement ! Et les autorités politiques devraient en tenir compte si telle était la volonté du peuple congolais !

Et si le peuple estime que le président doit passer la main en 2016, il le fera ?

C’est un démocrate qui est là pour tenir compte des règles de droit.

 

Par: RFI

Centrafrique: des dissidents de l’ex-Seleka créent une coordination politique et militaire

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Des chrétiens dissidents de l’ex-Séleka annoncent la création d’une coordination politique et militaire, dans un communiqué rendu public

Cette structure dissidente de la Séléka reproche à la communauté nationale et internationale de les «avoir abandonné» et «de ne penser qu’aux musulmans Séléka» ce qui justifie «la création d’une Coordination nationale politique et militaire» spécifique. Concernant l’alliance entre Chrétiens et Musulmans au sein de l’ancienne coalition rebelle, la nouvelle structure a souligné : «Au lendemain des attaques de grande envergure lancés par la Coalition Séléka dans le Nord (le 10 décembre 2012), certains Centrafricains et de surcroit chrétiens, ayant été désavoués, trompés et déçus par le général François Bozizé, une fois au pouvoir le 15 mars 2003, ont décidé de rejoindre les rangs de la coalition Séléka», détaille le texte dont Anadolu a obtenu copie.

«Musulmans et chrétiens unis dans la coalition Séléka avaient pour seul objectif d’amener le Président Bozizé à respecter l’accord de Libreville de janvier 2013» (un accord de cessez-le-feu, signé entre le gouvernement de RCA et la Seleka, qui prévoyait notamment le retrait progressif des rebelles de la Seleka de la zone occupée, ndlr), indique le communiqué. «Face au refus du général, l’objectif a changé pour devenir la chasse de Bozizé du pouvoir», poursuit le texte.

Une fois que Bozizé avait été chassé du pouvoir, «ces chrétiens attendaient patiemment leur incorporation dans l’armée nationale» et c’est à cet instant qu’ils se sont sentis «abandonnés, lésés et mis à l’écart par les musulmans Séléka et les mercenaires qui se reconnaissaient tous derrière Michel Djotodia, qui s’est autoproclamé Président de la République, le 24 mars 2013», lit-on également.

C’est en réponse à «cette mise à l’écart», que la nouvelle coordination a appelé les autorités de la transition et la Communauté internationale, «à prendre des mesures conséquentes» pour la résolution efficace et durable de la crise en cours. Aucune réaction des dirigeants de la Seleka ni de cette nouvelle Coordination n’a pu être recueillie pour confirmer et mesurer l’ampleur exacte de cette dissidence.

 

seleka

Par: Anadolu Agency

Centrafrique : Manuel Fontaine au chevet des refugiés centrafricains :: CENTRAL AFRICAN

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Manuel_Fontaine Le directeur régional Afrique centrale et de l’Ouest de l’Unicef
Manuel_Fontaine
Le directeur régional Afrique centrale et de l’Ouest de l’Unicef

, vient toucher du doigt, la situation des réfugiés à l’Est du Cameroun. Selon son cabinet, il prévoit apporter une réponse plus efficace.C’est à 19h local par Yaoundé, en provenance de Dakar au Sénégal que le directeur régional Afrique centrale et Afrique de l’Ouest est arrivé au Cameroun. Outre les multiples rencontres auprès du gouvernement camerounais, Manuel Fontaine entame dès mercredi 9 juillet à l’Est du pays, une visite de terrain afin de toucher du doigt, la situation centrafricaine. Déjà à l’Unicef Cameroun, on inscrit cette visite dans le cadre d’une “situation exceptionnelle d’urgence”.

Si les contours de la visite de ce responsable onusien sont dessinés et rendus publics, il n’en demeure pas moins que les vraies raisons ont un caractère humanitaire. En effet, “il vient pour voir ce qui se passe et faire un plaidoyer au plus haut niveau” apprend t-on de sources onusiennes. A proprement parlé, cette visite découle du fait qu’à l’Unicef “nous estimons que le problème des réfugiés centrafricains n’est pas bien perçu par les bailleurs de fonds”. S’il est aussi vrai que l’Unicef gère bien la situation, force est de reconnaitre que sur le long therme si rien n’est fait à temps, les ressources qui vont s’amaigrir, pourraient contraindre les équipes locales à revoir leur approche. Ce qui ne serait pas de nature à permettre un contrôle de la situation par cette agence du système des Nations unies, afin d’apporter une réponse plus efficace dans le temps.

L’Unicef dénombre en ce moment, 100 000 réfugiés dans la région de l’Est dont 40 000 à travers les 5 camps. Il fait surtout remarquer que “la situation des personnes qui arrivent n’est pas bonne”. Au rang de ce constat alarmant “ils (les réfugiés) arrivent dans une situation sanitaire déplorable”.

Par ailleurs, “il ne suffit pas de sauver les vies des gens, mais leur présenter des opportunités” indique t-on au sous-bureau de l’Est à Bertoua. Surtout que la visite du directeur régional n’entend pas seulement axer ses préoccupations vers les réfugiés, aussi, les populations locales. “Nous pensons aussi aux populations locales qui font face à certains problèmes”. Cet élan de cœur est consécutif au constat selon lequel “beaucoup d’enfants ici (Est Ndlr) ne vont pas à l’école, n’ont pas accès aux soins de santé et sont victimes de maladie”.

C’est dire que Manuel Fontaine qui arrive au Cameroun dans un contexte particulier, charrie déjà beaucoup d’espoir, tant pour les réfugiés centrafricains au Cameroun que pour les populations hôtes.

L’on entend dire que le mandataire onusien repartira à la fin de sa visite avec plusieurs données qui lui permettront de convaincre aux premiers abords, les bailleurs de fonds, sur la nécessité d’agir en urgence au Cameroun. C’est pourquoi, la visite du site de Gado, le plus important de la région situé à 27 Km de Garoua-Boulai, point d’entrée des réfugiés, lui permettra de voir et d’écouter, l’ensemble des difficultés similaires aux autres sites.

 

camer.be

Centrafrique: “2/3 des objectifs sont atteints”, dit Le Drian (Vidéo integrée)

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Des progrès. Selon le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, la situation en Centrafrique s’est améliorée depuis l’arrivée des soldats français, en décembre 2013, et la majorité des objectifs fixés ont été réalisés. Le ministre est en Centrafrique depuis lundi, pour une visite de deux jours qui intervient après qu’une dizaine de soldats français de la force Sangaris ont été blessés ces derniers jours dans le pays lors d’accrochages.

“La situation est toujours complexe et fragile”

Sept mois après le début de l’opération Sangaris, “la situation est toujours complexe et fragile“, a reconnu Jean-Yves Le Drian, ce mardi chez Jean-Jacques Bourdin. “Mais nous avons atteint deux des trois objectifs que l’on s’était fixés. On a pacifié la situation à Bangui (la capitale), qui est relativement stabilisée grâce à nos militaires. On a ouvert et sécurisé la voie vers l’ouest, qui permet l’approvisionnement et le lien avec les réseaux portuaires. Et puis il reste la troisième mission, faire en sorte que l’est du pays puisse se pacifier, c’est la mission de nos soldats“.

Retour de soldats français d’ici la fin de l’année

Environ 2.000 militaires français sont toujours déployés en République Centrafricaine dans le cadre de l’opération Sangaris, aux côtés de quelque 5.800 soldats de la force de l’Union africaine, la Misca, pour stopper les massacres inter-communautaires.

Jean-Yves Le Drian a annoncé qu’une partie des soldats français pourrait rentrer en France d’ici la fin de l’année: “Notre tâche c’est de faire en sorte que la mission de l’ONU puisse se faire du mieux possible, pour que cette force se substitue progressivement à notre armée. Nous diminuerons notre format au fur et à mesure que l’ONU arrivera. D’ici la fin de l’année, nous pensons que le format pourra être diminué à partir du moment où la mission des Nations unies sera efficace“.

 

BFMTV

Le Ministre d’Etat Mme. Marie Noëlle Andé Koyara exhorte les autorités de la transition à œuvrer pour la réussite des prochaines élections libres et transparentes

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Le Ministre d’Etat en charge du Développement Rural Mme ; Marie Noëlle Andé Koyara a exhorté les autorités de la transition à tout mettre en œuvre pour la tenue du calendrier de l’organisation des élections futures libres et transparentes, à l’ouverture des travaux du séminaire conjoint d’Appropriation des Textes et Pratiques électoraux en République Centrafricaine, mardi 8 juillet 2014, à Bangui.

Organisé par l’Autorité Nationale des Elections (ANE) avec le concours technique et financier de l’organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et l’Organisation des Nations Unies (ONU), ce séminaire vise à contribuer à une appropriation nationale du processus électoral à travers une meilleure compréhension, par les différents acteurs concernés, du cadre normatif, légal et institutionnel et de gestion des élections, de manière à créer les conditions d’une collaboration harmonieuse.

Le représentant de l’OIF Georges Nakseu Nguefang a indiqué que la tenue de ce séminaire s’inscrit dans le prolongement de la collaboration fructueuse entre les Nations Unies et l’OIF qui permet d’accompagner de façon significative la révision du code électoral et l’élaboration de la charte constitutionnelle.

« L’OIF et les Nations Unies entendent confirmer leur engagement en République Centrafricaine  pour le rétablissement d’une démocratie pluraliste, appuyée sur des élections libres et régulières. Car, ce séminaire traduit pour l’OIF et de manière concrète l’expression de la solidarité qui caractérise l’espace francophone », a-t-il poursuivi.

Le représentant du Secrétaire Général des nations Unies  Aurélien Agbonoci a réitéré l’engagement des Nations unies à appuyer les autorités de transition et en collaborant avec l’Autorité Nationale des Elections, en vue de la tenue, au plus tard en février 2015, d’élections libres pour le retour à la légalité constitutionnelle.

Durant soixante douze heures une trentaine de participants impliqués dans le processus électoral vont être édifiés entre autres sur les enjeux et défis du processus électoral en Centrafrique ; les modes de collaboration entre les institutions impliquées dans l’organisation et la gestion du processus électoral et les standards internationaux en matière électorale.

Il convient de noter que ce séminaire sur l’Appropriation des Textes et des Pratiques Electoraux, est animé par les experts de la francophonie venus du Cameroun ; du Mali ; de la République Démocratique du Congo et de la Côte d’Ivoire.

Par: ACAP

Centrafrique: Présentation jeudi d’un rapport d’Amnesty International sur la RCA

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Amnesty International organise une conférence de presse de présentation d’un rapport sur les violences en République Centrafricaine (RCA), jeudi à 11 heures, au siège de la Fondation Konrad Adenauer, à Dakar.

Selon un communiqué de cette organisation de défense des droits de l’homme, la rencontre marquera le lancement d’un nouveau rapport intitulé : “République Centrafricaine (RCA): il est temps de rendre des comptes”.

“Ce rapport est le fruit de plusieurs missions de recherche effectuées aussi bien en RCA qu’au Tchad, notamment dans les camps de réfugiés et/ou de retournés à N’Djamena, et dans le sud du Tchad, par une équipe d’Amnesty International”, explique la même source.

Elle ajoute, citant le rapport, qu'”une enquête doit être ouverte et des poursuites menées contre les responsables de crimes et d’atrocités en RCA”.

Le document sera présenté par Steve Cockburn, directeur adjoint du Bureau régional d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Centrale.

Participeront également à sa présentation Jean-Eric Nkurikiye, chargé de campagnes pour cette ONG en Afrique Centrale, Christian Mukosa, chercheur d’Amnesty International dans cette partie du continent, et Seydi Gassama, directeur d’Amnesty International/Sénégal.

Selon le communiqué, le rapport “dévoile également les noms des personnes soupçonnées de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et d’autres violations graves des droits de l’homme dans le pays”.

Il “décrit enfin leurs rôles et établit leurs éventuelles responsabilités pénales, notamment les milices anti-balaka, les Séléka et leurs alliés soupçonnés d’avoir commis ou ordonné de graves violations des droits de l’homme”.

La RCA est secouée par des violences inter-religieuses, qui ont fait des milliers de morts et obligé de nombreux Centrafricains à quitter le pays.

ESF/BK

Centrafrique: Réunion du groupe international de contact (Addis Abeba, 7 juillet 2014)

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PARIS, France, 8 juillet 2014/African Press Organization (APO)/ — Quai d’Orsay – Déclarations du porte-parole – 8 juillet 2014

La France salue la nouvelle dynamique en faveur du dialogue politique en République centrafricaine initiée par la réunion du groupe international de contact le 7 juillet à Addis Abeba.

La tenue prochaine d’un forum à Brazzaville, sous les auspices du président Sassou Nguesso et en lien avec les Nations unies, l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, devrait permettre de réunir l’ensemble des acteurs de la transition pour progresser vers la paix et la réconciliation nationale.

Nous continuons d’appuyer le travail des autorités de transition centrafricaines en vue de remettre le pays sur le chemin de la stabilité et de la reconstruction. Nous les encourageons en particulier à poursuivre leurs efforts pour organiser prochainement des élections libres et transparentes, qui marqueront l’aboutissement de la période de transition.

Q – Concernant l’organisation des élections, la France demande-t-elle encore que ces élections soient organisées avant la fin 2014 ?

R – La position de la France est inchangée : comme l’ensemble de la communauté internationale, nous souhaitons que ces élections aient lieu dans les meilleurs délais. Nous encourageons les acteurs politiques centrafricains à poursuivre leurs efforts pour permettre l’organisation d’élections libres et transparentes.

Q – Hier M. Le Drian a jugé que le processus politique était en panne…

R – Il y a une parfaite cohésion au sein du gouvernement sur ce sujet. Nous soutenons la relance du processus politique, que nous saluons aujourd’hui à l’issue de la réunion du groupe international de contact à Addis Abeba.

Par : APO

Centrafrique : au moins 20 personnes tuées par des membres de l’ex-Séléka à la cathédrale de Bambari

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Publié par: corbeaunews

sangaris  entrafrique

Des hommes armés portant des uniformes militaires identifiés comme étant des ex-Séléka ont attaqué lundi soir la cathédrale Saint-Joseph de Bambari. Le bilan provisoire fait état d’au moins 20 morts, selon la force africaine (Misca).

L’attaque lundi 7 juillet au soir par des éléments apparentés à l’ex-rébellion Séléka de la cathédrale Saint-Joseph de Bambari, où s’étaient réfugiés de nombreux civils, a tourné au carnage. Selon une source de la Misca (la force africaine), “au moins 20 personnes ont été tuées et 25 blessées (…) par des hommes armés portant des boubous et des uniformes militaires identifiés comme étant des ex-Séléka”.

“Les assaillants ont incendié des tentes et ouvert le feu sur les civils qui s’y trouvaient. Il s’agit encore d’un bilan provisoire qui pourrait s’alourdir car les humanitaires n’ont pas la tâche facile sur le terrain où des tirs étaient encore entendus ce matin”, a précisé la source.

“La plupart des personnes réfugiées sur ce site ont escaladé la concession de la paroisse pour se mettre à l’abri des tirs à la base des soldats français de l’opération Sangaris et à la résidence du préfet”, a-t-elle ajouté.

L’archevêché a été assiégé à la suite d’affrontements en plein centre-ville. Des éléments anti-balaka ont tenté d’investir le centre de la ville et les quartiers musulmans. L’ex-rébellion a alors réagi et ont ouvert le feu. La force Sangaris s’est interposée alors que les deux belligérants s’affrontaient, faisant usage de la force.

Un membre de l’état-major de la Séléka a justifié l’attaque de l’archevêché en déclarant que “des miliciens anti-balaka sont présents sur ce site de déplacés, comme ils le sont sur d’autres sites. “C’est pour celà que nous avons lancé une attaque”, a indiqué un membre de leur état-major.

“Il y a toujours des provocations et des attaques des anti-balaka depuis leur attaque contre des peuls qui a fait 17 morts (23 juin). Nous ne faisons que défendre les populations”, a déclaré quant à lui Ahmad Nejad, porte-parole de l’état-major de l’ex-rébellion.

Le Drian annule sa visite à Bambari

Ces nouvelles violences ont entrainé l’annulation du déplacement mardi à Bambari du ministre français de la défense Jean-Yves Le Drian. “La sécurité du ministre n’était pas en jeu. Mais nous avons estimé que les 150 à 180 soldats français présents sur place étaient assez occupés comme ça”, explique-t-on dans l’entourage du ministre de la Défense.

Arrivé lundi en fin d’après-midi à Bangui pour sa septième visite en Centrafrique, Jean-Yves Le Drian s’est aussitôt rendu après au camp militaire Mpoko où sont basés les militaires français de l’opération Sangaris pour un entretien avec leur nouveau commandant, le général Éric Bellot des Minières.

Il a été ensuite reçu à la résidence privée de la présidente de transition, Catherine Samba-Panza. Mardi, il a participé à des patrouilles de Sangaris dans plusieurs arrondissements de Bangui avant de rencontrer un bataillon de soldats français membres de l’Eufor (l’opération européenne en RCA).

Jeune Afrique avec AFP

Que deviendrait la dette de l’UMP si le parti disparaissait ?

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1. Le contexte : et si l’UMP disparaissait ?

Le jour des comptes est arrivé. Mardi 8 juillet à 18 heures, les cadres du parti dévoilaient lors d’un bureau politique les résultats de l’audit financier sur la dette de l’UMP – 76 millions d’euros pour l’exercice 2013. Cela représente 20 millions de moins qu’en 2012, année de tous les records et de toutes les interrogations. Mais le déficit est toujours colossal pour un parti dont les rentrées d’argent sont évaluées à environ 46 millions d’euros en 2013.

 

Alors que les dirigeants devront donner des gages aux banquiers dans la journée (et peut-être placer en garantie les subventions futures de l’Etat, le siège du parti étant déjà hypothéqué), des voix se sont élevées pour des changements plus radicaux. Certains, comme Christian Estrosi, député-maire de Nice interrogé par Le Parisien, plaident pour un changement de nom :

« Nous ne pouvons pas faire autrement que de changer de nom. Ce n’est pas une restructuration avec un congrès a minima qu’il faut, mais une véritable révolution ! »

D’autres espèrent même faire disparaître l’UMP fondée en 2002. Ainsi, Xavier Bertrand, député-maire de Saint-Quentin et secrétaire général du parti entre 2008 et 2010, interviewé sur France Info :

« Je pense qu’il faut définitivement tourner la page de toutes ces pratiques du passé, beaucoup d’argent circule en politique, beaucoup, mais sans aucune transparence, sans aucun contrôle. Pour cette nouvelle UMP que je souhaite : il faut une nouvelle formation politique. »

Ces déclarations visent avant tout à redynamiser politiquement un parti sapé par ses conflits et ses affaires. Mais que deviendrait la dette de l’UMP si cette dernière disparaissait ?

2. Qui est responsable juridiquement de la dette de l’UMP ?

Au cœur de la complexité des affaires de l’UMP, cette question est une des plus épineuses.

Dans la loi, tout paraît pourtant simple. Comme tous les autres partis politiques en France, l’UMP est une association loi 1901. Elle est donc soumise à la même législation que toutes les associations. « Selon les statuts de l’UMP, le président représente le parti dans tous les actes de la vie civile, ce qui inclut nécessairement la signature de contrats, le règlement de factures et implique également d’en assumer les conséquences, à moins qu’il n’y ait eu délégation de pouvoirs », explique Jean-Christophe Ménard, avocat et spécialiste du droit des partis politiques. Elu par les adhérents, il est donc responsable de la dette devant les créanciers.

 

Responsable mais pas forcément coupable. En déposant plainte en son nom (ou alors après le dépôt d’une plainte par un adhérent ou par un créancier comme une banque) et lors d’un procès pénal, le président d’une association peut éventuellement mettre en cause la gestion de ses prédécesseurs ou de la personne à qui il avait délégué son pouvoir de décision. C’est d’ailleurs la défense de Jean-François Copé lorsqu’il a affirmé le 26 mai sur BFM-TV qu’il n’était pas impliqué dans la gestion quotidienne des finances du parti. Lors d’un procès, la justice peut également conclure que le parti a subi une escroquerie ou un abus de confiance (par un candidat par exemple ou par une entreprise) qui a amené le parti à dépenser plus que de raison. Le président peut alors être exonéré de ses responsabilités. Mais c’est à la justice d’en décider après une enquête.

 

Mais qui préside l’UMP et est donc responsable de la dette ? Depuis le bureau politique du 10 juin et l’éviction de Jean-François Copé, l’UMP n’a plus de président et s’est donné six mois pour en élire un nouveau. Le triumvirat des anciens premiers ministres, François Fillon, Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin, a pris les manettes sans avoir le statut de président, et Luc Chatel n’est que secrétaire général par intérim. A l’UMP, on est d’ailleurs pour le moment bien incapable de dire qui a la responsabilité juridique de ce passif. Le nouveau président élu à l’automne héritera en tout cas de la dette de ses prédécesseurs.

3. Le changement de nom ? Une décision du parti qui ne change rien

Que deviendrait la dette de l’UMP si le parti était rebaptisé ?  « Le changement de nom est une décision du parti qui ne change strictement rien aux créances dues par l’UMP et aux responsabilités éventuellement encourues », analyse Jean-Christophe Ménard.

 

Si politiquement le changement de nom a un sens, puisqu’il permet d’effacer un acronyme jugé trop pesant, il ne règlerait rien au problème financier : la dette continuerait donc à plomber les finances de l’ancien UMP dont les ex-dirigeants seraient toujours responsables.

4. La création d’un nouveau parti ? Une dissolution de l’association, pas des créanciers

Et si l’UMP disparaissait pour laisser sa place à une nouvelle entité ? Cette éventualité passerait par une dissolution de l’association.

Deux voies seraient possibles. La première est celle d’une dissolution volontaire. Les statuts de l’UMP prévoient que la dissolution du parti est votée par les adhérents réunis en congrès, sur proposition du bureau politique. « Les opérations nécessaires à la liquidation du parti (évaluation et vente des biens, paiement des créanciers, actions éventuelles en justice, etc.) seront ensuite effectuées soit par les dirigeants du parti soit par un liquidateur désigné par l’UMP. Si le parti est dans l’incapacité de prendre une telle décision, un curateur pourrait alors être désigné par le juge », détaille Me Ménard. La vente du siège du parti, évalué entre 40 et 50 millions d’euros, serait alors inévitable.

 

L’autre hypothèse est celle d’une dissolution judiciaire. Une voie imposée si un créancier saisit un tribunal pour recouvrir une partie de la somme qui lui est due et que le parti est incapable de payer. Dans ce cas-là, la procédure est plus contraignante pour le parti, puisque le juge nomme de lui-même un liquidateur judiciaire chargé de faire l’inventaire des actifs et des passifs. Mais les responsables de l’UMP ne seraient pas exonérés. « Pendant toute la période de liquidation, le parti et ses organes conservent leur personnalité juridique et leur responsabilité peut toujours être engagée », poursuit Jean-Christophe Ménard. La dette risque donc de poursuivre longtemps les dirigeants de l’UMP.

  • Matthieu Goar
    Journaliste au Monde

 

Alerte Info Somalie: les Islamistes shebab affirment «contrôler» le palais présidentiel

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Les islamistes somaliens shebab, affiliés à Al-Qaïda, ont affirmé mardi «contrôler» le palais présidentiel dans la capitale Mogadiscio après une vaste opération lancée par leurs combattants.

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«Nos combattants sont à l’intérieur du soi-disant palais présidentiel», a déclaré à l’AFP le porte-parole militaire des shebab, Abdulaziz Abu Musab. «Nous contrôlons le quartier général du régime apostat», a-t-il ajouté.

Le président somalien, Hassan Sheikh Mohamoud, se trouve en sécurité. Il n’est pas au palais présidentiel, selon des sources sécuritaires.

Plus de détails suivront.

 

Par AFP

Droits des minorités:Canevas pour la prévention des conflits en Centrafrique

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Le conflit persistant en Centrafrique est alimenté par le déni des droits de minorité,la marginalisation et la stigmatisations de ces minorités engendre forcement la          frustration susceptible d’alimenter la haine entre les différentes couches de la population,d’où ce que nous vivons en Centrafrique.

La réponse privilégiée comme étant un moyen de résoudre définitivement les problèmes,n’est que de façade,d’où la recrudescence sans cesse des conflits dans ce pays. De part une analyse historique et ponctuelle,les tentatives pour mettre un terme à la violence privilégiée     par le gouvernement de transition et la communauté internationale,ne font que préparer le terrain pour beaucoup de violence à venir,les”accords de paix se transforment en de simples cessez-le-feu,les droits de la minorité musulmane doivent être inscrits dans la constitution et doivent être appliqués sans hypocrisie dans tous les rouages de l’administration(pendant les élections,dans le système de la défense et de sécurité,dans le domaine domaine de l’éducation et justice,sans exception).

Seule la défense des droits de minorité musulmane,par les gouvernements qui seront mise en place à l’avenir et aussi par l’implication de la communauté internationale garantissant ces droits,que les conflits de ce genre en Centrafrique ne se reproduisent plus.
 

CANEVAS

8 milliards cfa du système des Nations Unies pour appuyer la Centrafrique

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Les Agences du système des Nations unies ont mis plus de 8 milliards de francs cfa à la disposition de la Centrafrique pour l’exécution du projet conjoint d’appui à la lutte contre les violations des droits de l’homme et la relance de la justice.

Les documents dudit projet ont été paraphés lundi par le gouvernement représenté par le ministre de la Justice, Mme Isabelle Gaudeuille, le colonel Denis Ouangao Kizimalet de la Sécurité publique et le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Aurelien Agbonenci, sous le parrainage de la ministre de l’Economie, Mme Florence Limbio.

Selon une source onusienne, ce projet qui engage également la MINUSCA et Onufemmes, repose sur deux axes essentiels à savoir d’une part l’appui institutionnel en vue de renforcer les capacités du système policier et judiciaire et d’autre part l’appui aux communautés, particulièrement les femmes victimes de graves violations des droits ainsi que de violences liées au genre et au sexe.

« Le PNUD, la MINUSCA et Onufemmes, à travers ce projet, entendent aller encore plus loin pour améliorer la sécurité et la protection des populations, en particulier celles à risque et contribuer ainsi à faire de la justice l’un des acteurs clés de la consolidation de la paix et la réconciliation nationale », a précisé M. Agbonenci.

Il a fait remarquer que ce projet corrobore bien la déclaration faite par la présidente de transition, Cathérine Samba Panza, le 4 juillet, au cours de laquelle elle a accordé une place centrale à la justice dans la sortie de la crise.

« La justice est le troisième pilier du processus de dialogue politique pour que l’impunité (….) ne prospère plus », a plaidé la présidente de transition.

« Ce projet conjoint qui vient en complément de ceux déjà mis en œuvre et en cours, permettra à la RCA de disposer à l’avenir d’une chaine pénale capable de garantir la justice aux justiciables », s’est réjouit la Ministre de l’économie, Mme Florence Limbio. Elle a souligné que la signature de ce document a montré à la face du monde l’importance que le gouvernement accorde à la lutte contre l’impunité qui, selon elle, « mine la cohésion sociale et sape les bases de la construction d’une paix durable ».

Par: APANews

 

Centrafrique: manipulations politiques et déséquilibres socio-économiques nourrissent le conflit

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Par Christian PANIKA à Bangui, Jean-Pierre CAMPAGNE à Libreville

BANGUI, 8 juillet 2014 (AFP) – Le conflit qui déchire la Centrafrique, avec ses violences dites “interreligieuses” car opposant des groupes dont les identités visibles sont confessionnelles – chrétiens contre musulmans -, puise ses raisons profondes dans des manipulations politiques et des déséquilibres socio-économiques.

“Les ennemis de la paix veulent faire croire à l’opinion que le conflit est un conflit interreligieux, c’est totalement faux. Ce ne sont pas de vrais chrétiens qui détruisent les mosquées, ni de vrais musulmans qui s’attaquent aux églises. Ce sont des individus à la solde de ces ennemis de la paix”, déclare à l’AFP le “général” Abdoulaye Hissène, ex-chef rebelle de la Séléka et actuel coordonnateur politique de ce mouvement, devenu conseiller à la présidence centrafricaine.

Le président de l’Alliance des églises évangéliques, Nicolas Guérékoyamé Gangou, dénonce également cette manipulation politique: “Avant que le conflit ne s’enlise, nous, dignitaires religieux, avions vu venir le danger à travers des propos incendiaires, va-t-en-guerre, des politiciens. Ce sont eux qui instrumentalisent ce conflit pour lui donner un caractère interreligieux”.

“Les chrétiens et musulmans ont toujours vécu ensemble. On a manipulé des jeunes pour tuer parce qu’on a perdu le pouvoir, parce qu’on veut le récupérer”, accuse-t-il.

Depuis décembre 2013, l’ex-rébellion Séléka affronte les milices anti-balaka.

La Séléka compte des Centrafricains du Nord et de l’Est, des Soudanais et des Tchadiens, majoritairement musulmans. Les anti-balaka se composent de Mbaya (ethnie de l’ex-président François Bozizé, renversé par la Séléka en mars 2013) du Centre et du Sud, au christianisme fortement imprégné d’animisme. Une tradition que partagent les Séléka, souvent porteurs d’amulettes et de gris-gris.

– Pillage systématique –

Mais le départ de Bangui, en janvier, de la Séléka sous la contrainte des forces internationales a entraîné une traque implacable des musulmans par les anti-balaka, soutenus par des proches de Bozizé, et le pillage systématique de leurs biens par la population, une des plus miséreuses de la planète, selon l’Indice de développment humain (IDH) de l’ONU.

“C’est surtout la mauvaise gouvernance, le non-respect du jeu démocratique, les détournements de fonds, les violations des droits humains qui nous ont conduits à cette crise grave”, affirme un ancien ministre de Bozizé devenu opposant, Joseph Bendounga.

Un autre aspect de ce conflit aux composantes uniques en Afrique, qui n’a rien à voir avec la montée du jihadisme frappant de l’est à l’ouest du continent, est l’interventionnisme du Tchad voisin.

“Pour la population locale, un musulmam est un Tchadien”, affirme Roland Marchal, chercheur français spécialiste de la région: “Et le Tchad est un encombrant voisin”.

Le Tchad avait favorisé la prise du pouvoir de Bozizé en 2003, avec l’aval de Paris et de la région, qui voulaient se débarrasser d’Ange-Félix Patassé. Il a ensuite activement soutenu la rébellion Séléka pour finalement la renverser, 10 ans après. Tout en intégrant la force africaine Misca pour… ramener la paix.

“La population ne s’est pas réjouie du départ des commerçants sénégélais, maliens, mais des Tchadiens, oui”, poursuit Roland Marchal.

Il souligne que les “chemins de migration des Tchadiens et Soudanais passent par la RCA” (République centrafricaine), des voies commerciales empruntées jadis par les esclavagistes venus rafler leur butin humain.

– ‘Jalousie sociale’ –

Les commerçants musulmans, installés depuis plusieurs générations, réussissent souvent mieux que les autres. Ils tiennent les transports de ce pays enclavé, les villes minières du diamant. Leur réussite est visible au PK-5, centre commercial et dernière enclave musulmane de Bangui: les grandes boutiques sont musulmanes, tandis que les petites paysannes viennent vendre en bord de route manioc et patates douces.

Ces disparités socio-économiques entre commerçants et paysans – que l’on trouve ailleurs en Afrique, avec les Libanais dans l’Ouest, les Indiens dans l’Est – suscitent une forte envie de récupération du bien des plus riches quand l’occasion du pillage se présente, quand une société, sans loi ni police, se disloque.

Pour le chercheur, cette “jalousie sociale” est d’autant plus forte qu’elle est liée à la culture locale, qui “estime que la réussite n’est pas naturelle, mais liée à la sorcellerie, à l’invisible”.

Selon lui, il s’agit d’un conflit “beaucoup plus radical qu’ailleurs. On détruit la sociabilité, le vivre ensemble” dans un pays où, pourtant, beaucoup de familles sont mixtes.

 

FINANCES: La BDEAC va augmenter son capital à 1200 milliards de FCFA

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   La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) vient d’annoncer qu’elle allait prochainement porter son capital 250 milliards FCFA à 1200 milliards F CFA.

Selon communiqué publié par l’institution, cette augmentation de capital devrait permettre à la BDEAC de soutenir les projets lancés par les  Etats membres, notamment dans les domaines de l’agro-alimentaire, de la transformation du bois et de la réalisation des études destinées à la restructuration des filières porcine et avicole.

«Les besoins sont énormes, il faut devoir les couvrir en terme de financement en vue d’accompagner les Etats dans leurs efforts de développement», a déclaré le président de la BDEAC, Michaël Adandé, cité par l’agence PANA.

M. Adandé a également réaffirmé la prédisposition de la banque à participer à la reconstruction de  la Centrafrique, un pays déchiré par un conflit intereligieux. « La Banque n’attend pas. Récemment nous avons signé des conventions pour des projets en République centrafricaine (RCA), grâce à un accompagnement de la France. Nous avons également lancé des études dans les secteurs qui sont prioritaires à la banque, notamment l’énergie, les routes et le chemin de fer », a-t-il  indiqué.

La BDEAC regroupe six pays: le Cameroun, la Centrafrique, le Congo-Brazzaville, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad.

Agence Ecofin

Bangui: l’ordinaire de Sangaris s’est amélioré

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A Bangui, les conditions de vie des militaires françaises semblent s’être améliorées depuis le mois d’avril. C’est ce que relate un article d’Anthony Fouchard paru dans nos éditions ce lundi matin. Anthony vient de passer deux semaines en RCA. Il a réussi in extremis à décrocher un rendez-vous à M’Poko pour faire le point sur les progrès réalisés et recueillir la parole officielle.

 

L’article à lire intégralement ici:  l’ordinaire de Sangaris s’est amélioré

 

Par: Ouest France

Bangui : pénurie de la farine de blé, le sac coûte 30.000 F CFA

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Beaucoup de Centrafricains commerçants éprouvent des difficultés à s’approvisionner en farine. Les tracasseries routières sur la route Bangui/Garoua-Mboulaye, principal centre d’approvisionnement, se révèle être la source principale indexée.

Les prix ont du coup connu une hausse vertigineuse. Il n’est pas aisé de trouver la farine à un prix abordable sur les marchés à Bangui. Le sac de farine de 50 Kilogrammes qui se vendait à 25.000 francs CFA s’achète aujourd’hui à 30.000 francs CFA. Le  kilogramme est passé de 650 francs CFA à 850 francs CFA soit une hausse de 200 francs CFA en peu de temps. Une situation déplorée par beaucoup de consommateurs.

« Nous achetons la farine à 30.000 francs CFA le sac. Par le passé, le sac se vendait à 24.000 francs CFA. Le prix de la farine est vraiment en hausse. La mesure se vend à 2000 francs CFA au lieu de 1500 francs CFA », a déploré une dame au sortir d’une boutique.

Certains commerçants affirment que cette rareté est la conséquence logique de la situation sécuritaire que traverse la Centrafrique. Selon eux, les produits alimentaires ne sont pas importés comme par le passé.

« Les conducteurs sont confrontés à un problème d’importation lié à la situation sécuritaire. Au niveau de la société qui produit la farine, il y a augmentation des prix. Nous sommes obligés de ne plus vendre la farine à cause du prix élevé. Aussi ceux qui reviennent de Douala se plaignent des tracasseries routières, et le kilogramme qui se vendait à 600 francs CFA est passé à 800 francs », a expliqué un revendeur du marché central de Bangui.

Face à cette situation, la population de Bangui se plaint et interpelle les autorités de la transition, notamment le ministère du Commerce afin de prendre sa responsabilité.

Par: RNL

SELON SANI YALO, « LA SELEKA VEUT DIRE AL QAÏDA EN ARABE OU ALLIANCE EN FRANÇAIS ».

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LU POUR VOUS AU CONGO.

ani Yalo, un opposant centrafricain de longue date dit combattre Michel Djotodia qui commet le chaos et accuse l’ancien président François Bozizé pour son puisqu’il n’a jamais entretenu l’armée centrafricaine pendant 10 ans de pouvoir. Sany Yalo se définit lui-même comme un homme de l’ombre qui a fabriqué Bozizé, qui aspire au pouvoir et qui est décidé de combattre le chef de la « Séléka », pour libérer la Centrafrique d’« Al Qaïda ».

Sany Yalo sait de quoi, il parle, il est l’ancien conseiller de l’ancien président Félix Patassé, exilé au Cameroun. Pétrolier de formation, il a pu s’acquérir d’un carnet d’adresse et développer de relations, il est également à la tête d’une milice qui combat les islamistes au Centrafrique. « Bozizé a une grande responsabilité de ce qui se passe en Centrafrique, je n’ai jamais vu un général qui est resté 10 ans au pouvoir et qui n’a pas d’armée, Je n’en veux pas personnellement au président François Bozizé, mais le peuple centrafricain l’en veut », souligne Sany Yalo.

Sany Yalo, est un Centrafricain de confession musulmane qui a grandi chez des prêtres catholiques, il ne tolère pas l’acharnement antichrétien de la « Seleka ». Il, souligne, par ailleurs, « que la Centrafrique est composée de 12% de musulman, 85% de chrétiens et le 3% sont des animistes ».

« La + Seleka + est une nébuleuse aidée et soutenue par des djindjahouides, des islamistes tchadiens et de Boko Haram » affirme Sany Yalo, qui ajoute « que je veux pas seulement la tête de Djotodia, mais, également, de chasser la + Seleka + de la Centrafrique qui tue, qui égorge, qui brûle … Ces habitudes ne sont pas celles des centrafricains ». « Al Qaïda » doit quitter la Centrafique

L’homme, qui tient une milice, ne mâche pas ses mots qu’il veut le pouvoir en Centrafrique : « Il y a un problème de génération et que nos aînés doivent le savoir. Je suis l’enfant de mon père, si je veux devenir président de la Centrafrique, c’est Dieu seul qui sait. C’est mon rêve de devenir président de la Centrafrique ».

Poursuivant son entretien, Sany Yalo ajoute, « Michel Djotodia est une marionnette de la + Séleka + ». il l’invite à quitter le pouvoir pour se mettre en sécurité avec lui que d’être en sécurité avec la « Séléka », car selon lui, il ne tardera pas que ces généraux se retournent contre lui. « Tant qu’il restera au pouvoir, je le combattrai ».

L’ISLAMISME AUX PORTES DU CONGO

« Al Qaïda en Sango c’est Seleka et Séléka en arabe c’est Al Qaïda, en français ça veut dire alliance ou pacte », clarifie Sany Yalo, puis il rappelle que le président Idriss Deby est un visionnaire, « car il avait prévenu lorsque le Tchad était attaqué depuis l’est en février 2008, que le Tchad est une petite soupape de la région d’Afrique centrale ». Or le Congo partage sa frontière avec ce pays.

Par ailleurs, de nombreux immigrés musulmans quittent leurs terres d’origine de l’Afrique de l’Ouest pour s’installer au Congo, le nombre de mosquées en construction ne fait que croître, avec pour pain béni des islamistes, la construction par la Qatar de la grande mosquée d’Afrique centrale à Brazzaville, d’une librairie musulmane et d’une école coranique.

Actuellement l’association « Ançar Dine » présente au Congo est une filiale de celle dirigée au Mali par le renégat « Iyad Ag Ghaly ». Et que si l’on n’y prend pas garde, ces adeptes avec l’aide des musulmans de la « Seleka » en Centrafrique, du « Boko Haram » qui sévit au nord du Cameroun, risquent de coloniser le Congo. Ces adeptes ont pour chef, Chérif Ousmane Madani Haïdara qui réside au Mali.

Avec l’arrivée des islamistes en Centrafrique, la Centrafrique sombre dans le chaos avec le risque de la somalisation. Pour Sany Yalo, la « Seleka » est une nébuleuse composée des islamistes étrangers ( djindjahouides, islamistes tchadiens et de Boko Haram) qui imposent leur diktat au peuple centrafricain. Une main d’œuvre militaire de Sassou contre le peuple Kongo ? Congolais prenez garde  !

Par: Infopage Congo

L’expérience congolaise de régulation des médias de plus en plus sollicitée en Afrique

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L’abbé Jean-Bosco Bahala effectue une visite de travail à Bangui où il partagera avec les régulateurs de ce pays l’expérience congolaise.

Le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), l’abbé Jean-Bosco Bahala Okw’Ibale, effectue depuis le week-end, une mission officielle à Bangui, en République centrafricaine, où il partagera essentiellement avec les régulateurs de ce pays l’expérience congolaise en matière de régulation des médias en période électorale, caractérisée généralement par des conflits. Le déplacement du président du CSAC en RCA vient ainsi matérialiser une des résolutions de la rencontre des régulateurs africains de l’espace francophone tenue en juin dernier à Yaoundé, au Cameroun, où l’expertise congolaise avait retenu particulièrement l’attention de l’Organisation internationale de la francophone (OIE) et des experts des Nations Unies qui ont, de ce fait, retenu, parmi les quatre experts internationaux, désormais de référence, le président du CSAC.

Le président de l’autorité de régulation des médias en avait échangé, parmi tant d’autres sujets d’actualité en RDC et dans le monde, avec une délégation de l’Union européenne (UE) que conduisaient en son bureau Mme Tine Veldkamp venue du siège, et M. Alphonse Kassongo Kingombe de la représentation nationale de cette institution internationale en RDC.

Le journal des informations judiciaires suspendu pour trente (30) jours

Peu avant de s’envoler pour Bangui, l’abbé Bahala avait présidé la réunion hebdomadaire du Bureau du CSAC au terme de laquelle le Journal des informations judiciaires que présente Mme Nathalie Kapela sur quelques chaines de télévision de Kinshasa est suspendu en attendant la décision de l’assemblée plénière pour une période de trente (30) jours.

Outre le fait de ne disposer d’aucun dossier au siège du Régulateur, tel qu’exigé par la loi, et en plus de son refus de présenter ses moyens de défense au secrétariat d’instruction du CSAC, Mme Kapela est reprochée d’ignorance coupable des règles élémentaires de l’éthique et de la déontologie du journaliste congolais en matière, notamment du droit de réponse.

ACP

Lancement officiel d’une campagne de distribution de moustiquaires imprégnées

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La ministre centrafricaine de la Santé publique, Docteur Marguerite Samba-Maliavo a procédé récemment au lancement officiel d’une campagne de distribution des Moustiquaires imprégnées d’Insecticide de longue durée d’action (MILDA) axée sur le slogan ‘’Dormons toujours sous moustiquaires imprégnées chaque nuit ».
La cérémonie a eu lieu sur le site du Centre de la mère et de l’enfant dans le 1er arrondissement de Bangui, la capitale, en présence du représentant résident de l’UNICEF, Souleymane Diabaté.

Selon le cabinet de la ministre, cette campagne de distribution des MILDA qui s’inscrit dans les grandes actions du gouvernement de transition vise à lutter contre le paludisme ‘’première cause des motifs de consultations dans les formations sanitaires en cette période de saison pluviale ».

Selon la ministre de la santé publique, Dr Marguerite Samba-Maliavo, les moustiquaires imprégnées sont un meilleur moyen de protection de l’individu contre les piqures des moustiques qui transmettent le paludisme, ‘’c’est pourquoi, a-t-elle souligné, j’exhorte tout le monde à un bon usage des moustiquaires qu’il aura reçues au cours de cette campagne ».

S’adressant aux équipes de distribution, elle leur a demandé de tenir compte des leçons tirées des précédentes campagnes en vue, a-telle dit, d’éviter de nombreux incidents notamment les ‘’coups et blessures, séquestration des équipes de distribution, détournement et/ou vols d’importantes quantités de MILDA qui les ont émaillées ».

Elle a, par ailleurs, martelé : ‘’je mets en garde quiconque faciliterait ou se hasarderait à un quelconque détournement ou tout acte de nature à perturber le déroulement de ces campagnes ».

« Aujourd’hui l’Unicef est à nouveau aux côtés du Ministère de la santé publique et de la Croix Rouge Centrafricaine pour lancer cette campagne qui vise à atteindre la première fois en République Centrafricaine l’objectif de la couverture universelle visant à distribuer une moustiquaire pour deux personnes », s’est réjoui, le représentant résident de l’Unicef, Souleymane Diabaté.

Selon lui, 450.000 MILDA vont être distribuées pour cette campagne aux huit mille habitants de Bangui ainsi qu’aux déplacés internes.

130.000 moustiquaires imprégnées ont été distribuée en 2013 à 67.000 ménages déplacés.

 

Par APANews

Bourse de Paris : RCA-La France espère beaucoup d’une réunion fin juillet-Le Drian

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Une rencontre entre les acteurs du conflit en République centrafricaine (RCA), prévue fin juillet à Brazzaville, représente un espoir important pour le gouvernement français, a déclaré mardi le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

Le ministre a souligné qu’une solution politique devait être trouvée en RCA, où la présidente Catherine Samba-Panza apparaissait isolée “malgré ses efforts”.

“La situation s’est améliorée mais il reste du chemin à parcourir et la solution ne sera que politique (…) Malheureusement (Catherine Samba-Panza) est un peu isolée et essaie avec beaucoup de force de faire en sorte qu’un cessez-le-feu soit possible”, a déclaré sur RMC le ministre français, qui s’exprimait depuis Bangui.

La ville de Bambari, au nord-est de la capitale, a connu lundi un nouvel accès de violences, quelques semaines après des affrontements entre chrétiens et musulmans qui ont fait plusieurs dizaines de morts. (voir )

Les chefs des Etats de la région ont récemment proposé “une initiative de réconciliation” regroupant l’ensemble des acteurs du conflit centrafricain pour aboutir à un cessez-le-feu puis entamer un processus politique, a salué le ministre.

“Cette rencontre devrait avoir lieu à Brazzaville (République du Congo) avant la fin du mois de juillet. Le gouvernement français porte beaucoup d’espoir sur cette réunion qui devrait permettre d’aboutir à une situation plus pacifique”, a ajouté Jean-Yves Le Drian.

Interrogé sur le calendrier du retrait des 2.000 soldats français présents en RCA, le ministre a déclaré que celui-ci serait progressif, évoquant une évolution du “format d’ici la fin de l’année” en fonction du déploiement attendu de 10.000 casques bleus dans le pays.

La France a lancé en décembre dernier l’opération “Sangaris”, en appui à la force africaine Misca, pour mettre fin aux violences inter-religieuses qui touchaient depuis plusieurs mois la Centrafrique. L’intervention devait initialement durer six mois.

(Marion Douet et John Irish)

Cameroun : augmentation exponentielle du nombre des réfugiés du Nigeria et de la RCA

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                           Le Cameroun a accueilli 136.286 réfugiés depuis début 2014 contre 6136 pour toute l’année dernière, a appris APA auprès du comité ad hoc en charge de la gestion des situations d’urgence.

Au total, le pays abrite actuellement 245.000 étrangers en situation de détresse, le plus grand nombre de ces nécessiteux (139.000) se retrouvant dans la région de l’Est frontalière avec la République centrafricaine, un pays en proie à la guerre civile depuis deux années.

L’autre gros du contingent desdits réfugiés, concentré dans les régions septentrionales, est constitué de ressortissants nigérians fuyant les exactions de la secte islamiste Boko Haram.

Face à l’affluence sans cesse croissante, le gouvernement camerounais a décidé d’ouvrir de nouveaux camps de réfugiés à l’Est et dans l’Adamaoua, en même temps que le dispositif de sécurité est renforcé aux frontières avec ces deux pays.

Concernant la situation sanitaire, les pouvoirs publics ont, apprend-on, mis en place un dispositif de veille épidémiologique et procèdent, actuellement, à des campagnes de vaccination contre les endémies les plus récurrentes.

Avec l’approche des pluies diluviennes, et craignant la survenue d’une épidémie de choléra, les autorités annoncent également le renforcement des stratégies d’assainissement et de fourniture en eau potable sur les sites abritant les réfugiés.

 Par APANews

Visite de Le Drian en RCA : Communiqué du ministère français de la défense

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MINISTÈRE DE LA DÉFENSE

DÉLÉGATION À L’INFORMATION ET À LA COMMUNICATION DE LA DÉFENSE

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

Bangui, le lundi 7 juillet 2014

 

Jean-Yves Le Drian se rend pour la sixième fois en République centrafricaine

Le ministre de la Défense saluera la détermination et le sang-froid des militaires français de la mission Sangaris

Le ministre de la Défense est arrivé à Bangui, en République centrafricaine, pour sa sixième visite depuis le déclenchement de l’opération Sangaris le 5 décembre dernier. Jean-Yves Le Drian adressera à la force française un message de confiance et de détermination. Il saluera le sang-froid et le professionnalisme des militaires déployés dans le pays.

 

Ces derniers jours, deux incidents violents sont survenus à Bambari et à Bangui. La force française y a été prise à partie par des éléments armés et incontrôlés qui ont fait onze blessés parmi nos militaires. Jean-Yves Le Drian ira notamment féliciter les personnels de l’antenne chirurgicale avancée qui ont prodigué les premiers soins aux blessés.

 

A l’occasion de son déplacement, le ministre de la Défense visitera les lieux de vie des militaires français installés sur l’aéroport M’Poko de Bangui, ainsi que l’état-major de la mission européenne EUFOR RCA, pleinement opérationnelle depuis le 15 juin. Les 700 militaires européens, parmi lesquels 250 Français, ont pris le relais de Sangaris pour sécuriser l’aéroport M’Poko et appuyer la force africaine MISCA dans les 3e et 5e arrondissements de Bangui. Le ministre de la Défense s’entretiendra enfin avec le Chef d’État de transition Catherine Samba-Panza pour évoquer les suites du sommet tenu à Malabo (Guinée équatoriale) le 27 juin.

Mardi, Jean-Yves Le Drian doit se rendre à Bambari (280 km à l’est de Bangui) au contact des militaires français déployés dans la ville depuis les violences du 26 juin dernier. Le GTIA Scorpion était alors intervenu pour repousser plusieurs centaines de miliciens qui faisaient mouvement vers les quartiers musulmans à l’est de la ville. Depuis avril dernier, la force Sangaris est déployée à l’est de la Centrafrique pour contribuer à la sécurisation de l’axe Sibut-Bambari-Bria.

Dans quelques jours, lors de la célébration de la fête nationale du 14 Juillet, la présence du 8e  RPIMa rappellera l’engagement de notre pays pour rétablir la sécurité en Centrafrique. 2000 militaires français sont actuellement déployés en République centrafricaine en soutien des forces africaines. Mandatées par le Conseil de sécurité des Nations unies, nos forces favorisent la montée en puissance rapide de la MINUSCA et permettent son déploiement opérationnel, afin qu’elle assure le contrôle sécuritaire de la situation et facilite la transition politique.

Contacts presse :

Cabinet du ministre de la Défense

Les conseillers pour la communication et la presse

Tél : 01 42 19 41 80 – Fax : 01 42 19 41 71

com.cabinet@defense.gouv.fr

DICoD

Centre de presse 

Tél : 01 44 42 54 02 – Fax : 01 44 42 41 22

presse@dicod.defense.gouv.fr

RCA : La classe politique envisage de boycotter le prochain dialogue inter-centrafricain de Brazzaville

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                                       La classe politique centrafricaine envisage de ne pas prendre part au prochain dialogue inter-centrafricain prévu à Brazzaville (Congo) à une date non encore déterminée, a appris APA, lundi, au cours d’une réunion de prise de contact et de concertation avec la plateforme interreligieuse regroupant les trois principaux leaders religieux (Catholique, Protestant et Islam) de Centrafrique.

« Je voudrais tout d’abord vous dire que nous, en tant que politiques, le déplacement de Brazzaville n’est pas à l’ordre du jour » a dit Mme Prisca Renazou, Présidente du Carrefour Démocratique Centrafricain pour le Développement.

« Nous allons à Brazzaville pour peut-être deux jours et avaler une décision prise au préalable par nos frères de la sous-région. Je ne pense pas que, Brazzaville est vraiment la solution à notre crise » a-t-elle soutenu.

Le but de cette réunion est d’accorder leurs violons et harmoniser leurs interventions avant la tenue à Brazzaville du dialogue inter centrafricain, annoncé en marge du 23è sommet de l’union africaine à Malabo, en Guinée Equatoriale.

« Notre objectif en initiant la présente rencontre, est de réaffirmer notre attachement à la place et au rôle de la classe politique centrafricaine à un moment de l’histoire de notre pays, de dénoncer toute forme d’humiliation et de mépris infligés depuis toujours à notre classe politique » a expliqué Imam Oumar Kobine Layama.

La plate-forme interreligieuse a proposé une analyse faite sur la crise en Centrafrique, axée autour de 10 points: de la modification de la charte constitutionnelle, le remaniement ministériel et le forum de Brazzaville.

Le point 10 concernant le Forum de Brazzaville stipule : « sans un dialogue inter-centrafricain et un dialogue préliminaire avec le médiateur de la CEEAC (Communauté économique des Etats d’Afrique centrale) en terre centrafricaine, nous ne trouvons pas judicieux, un autre déplacement qui ressemblera à celui de Libreville et Ndjamena. Il est temps que les centrafricains comprennent que la pauvreté n’est pas synonyme de l’incapacité ».

Par APANews

Centrafrique : la France « mécontente » du bilan de Catherine Samba-Panza

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La France dresse un bilan négatif de la transition qui dirige la Centrafrique en proie aux violences depuis un an. Les accrochages de ces derniers jours impliquant les soldats français et européens ainsi que le niveau d’insécurité dans le pays, inquiètent Paris qui juge la transition incapable de trouver une issue politique à la crise.

Depuis plusieurs semaines, la situation sécuritaire en Centrafrique s’est largement dégradée au point que le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a entamé ce lundi une visite de deux jours en Centrafrique. Il y a quelques jours, des accrochages ont fait dix blessés dans les rangs de l’opération Sangaris et de la force Eufor-RCA à Bangui, la capitale et à Bambari dans le centre du pays. Si au sein de l’état-major français, on fait remarquer que la Centrafrique est fragmentée en zones plus ou moins stables et en zones fortement marquées par des pics de violences, le bilan humain sur le plan civil et militaire reste extrêmement préoccupant. Ces dernières semaines, de nombreux civils ont perdu la vie lors d’attaques perpétrées par les milices anti-balaka et l’ancienne rébellion Séléka.

Autant dire que les tensions restent vives alors que le pays semble divisé en deux, au nord, l’ex-Séléka de confession musulmane et au sud, les milices chrétiennes anti-balaka. Sur place en Centrafrique, les forces internationales ne parviennent pas à désarmer ces anciens rebelles et les miliciens. Pourtant, il s’agit de leur première mission pour sécuriser le pays. La France a ainsi déployé 2000 soldats dans le cadre de l’opération Sangaris sur place depuis le 5 décembre dernier au côté de la force africaine (5.800 hommes au sein de la MISCA) et tout récemment des soldats européens de l’Eufor-RCA (700 hommes). Aujourd’hui au sein de l’état-major français, on pointe les lacunes de la transition. Faute de cadre politique, impossible de mettre sur pied le processus de désarmement, le programme DDR (Désarmement, démobilisation et réinsertion). Un programme que les transitions successives à la tête du pays ne sont pas parvenues à concrétiser. Du temps de Michel Djotodia, ex-chef de la Séléka arrivé au pouvoir à la faveur d’un coup d’état contre l’ancien président François Bozizé, le processus DDR avait pourtant été relancé mais sans un soutien financier et logistique prioritaire de la part de la communauté internationale.

Les jours de Catherine Samba-Panza sont-ils comptés?

 

Un an après le début de la crise centrafricaine, retour à la case départ. Et voilà maintenant que le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian en visite à Bangui dresse un bilan négatif de la transition actuelle dirigée par Catherine Samba-Panza soulignant les lacunes du processus politique en panne selon lui. Il est vrai que la présidente de la transition avait promis d’oeuvrer en faveur d’une réconciliation nationale, une promesse impossible à tenir tant les divisions communautaires et l’insécurité dominent dans le pays. Il est vrai aussi que les divisions politiques au sein même de la transition représentée par une forte diaspora ont freiné l’avancée d’un dénouement politique, seule réponse possible à la crise centrafricaine, martèle désormais Jean-Yves Le Drian. Ce dernier devait s’entretenir avec Mme Samba-Panza ce lundi. Ainsi après le départ forcé de Michel Djotodia banni par la France et les pays d’Afrique centrale en raison d’un bilan marqué par des violences et des divisions inter-religieuses, c’est au tour de Catherine Samba-Panza de justifier son bilan et son action que la France juge peu efficace. Les autorités françaises et centrafricaines se tournent désormais vers les pays d’Afrique centrale qui ont décidé en juin dernier à Malabo d’organiser une conférence de réconciliation au Congo à Brazzaville, chez l’un des médiateurs en titre dans la crise centrafricaine.

La date reste incertaine mais la France souhaite que la réunion se déroule en septembre. Cette initiative diplomatique coïnciderait ainsi avec le déploiement des 12.000 Casques bleus en RCA. Interpellée par l’Union africaine en juin dernier à Malabo lors du sommet de l’organisation panafricaine, Catherine Samba-Panza de retour à Bangui a mis un point d’honneur à éclaircir sa feuille de route, rappelant aux centrafricains dans un discours à la nation les trois piliers du processus politique de sortie de crise, le dialogue politique au sommet, la réconciliation nationale et la justice. Pourtant l’essentiel, à savoir le dialogue inclusif incluant la classe politique, la société civile et les plateformes religieuses semblent avoir échoué. Ce lundi, la classe politique centrafricaine a annoncé son intention de boycotter la conférence de réconciliation prévue à Brazzaville. Un pied de nez à la présidente de la transition qui avait annoncé la formation d’un nouveau gouvernement mais a décidé de différer sa décision après la rencontre de Brazzaville. Parviendra-t-elle à mobiliser le soutien unanime des voisins de la RCA ? Rien n’est moins sûr… Il se pourrait même que son sort et son destin à la tête du pays se joue lors cette conférence cruciale pour l’avenir du pays.

Véronique Mansour pour afriqueinside

Centrafrique: la cathédrale de Bambari encerclée par des musulmans

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Lundi après-midi, des combattants musulmans ont encerclé la cathédrale Saint-Joseph dans le centre de Bambari, là où se trouve un site de réfugiés. Et apparemment, il y aurait un mort et des blessés graves. La ville a longtemps été regardée comme un foyer de calme entre communautés religieuses.

La cathédrale Saint-Jospeh se situe juste à côté de l’évêché et d’une école privée. C’est là que depuis plusieurs semaines se sont réfugiées des milliers de personnes fuyant les violences entre Seleka et anti-balaka. Ce lundi, cette cathédrale et ses abords ont été directement visés par des combattants musulmans.

Selon un prêtre réfugié dans le presbytère, les tirs ont débuté à 15h45 (heure locale), précédés d’un appel annonçant l’attaque contre ce symbole de la chrétienté. Selon ce prêtre, qui a pu se cacher, plusieurs dizaines de personnes ont trouvé refuge dans le presbytère et dans les chambres avoisinantes. Il témoigne dans la panique et la peur : « Des musulmans tirent des coups de feu. Nous n’avons personne pour nous aider. Nous sommes réfugiés au presbytère. Il y a déjà un mort au presbytère. »

 

Le Drian maintient son programme

 

Le prêtre, réfugié dans le presbytère de la cathédrale Saint-Joseph de Bambari, évoque un mort et plusieurs blessés graves. Il dit son désarroi face à l’absence apparente d’intervention militaire française ou africaine. Toutefois, selon un porte-parole de la Misca et un porte-parole de Sangaris, il y a eu un sérieux accrochage entre des assaillants venant du nord de la ville, armés d’AK47, et des militaires français. Deux hélicoptères ont survolé la ville, mais malgré la nuit qui est tombée, les attaques contre les populations des quartiers alentours de l’évêché se poursuivaient en soirée. Cette attaque serait intervenue en représailles d’une précédente attaque des anti-balaka contre des populations musulmanes de Bambari.

Plusieurs autres attaques ont eu lieu dans le centre et le nord du pays ces dernières 48 heures. Entre autres, l’explosion d’une grenade dans une mosquée à Paoua, à la frontière nord avec le Tchad. Trente-quatre musulmans ont été blessés. Et c’est dans ce climat globalement très tendu que le ministre français de la Défense est arrivé ce lundi à Bangui. Jean-Yves Le Drian maintient son déplacement mardi à Bambari. Il a rencontré dans la soirée de lundi la présidente de transition Catherine Samba-Panza, et restera deux jours en Centrafrique pour sa septième visite du genre.

 

Un rendez-vous entre Centrafricains à Brazzaville ?

 

Avant de décoller vers Bangui, Jean-Yves Le Drian a expliqué les violences actuelles par un processus politique « bloqué ». Selon le ministre, l’arrivée au pouvoir de Catherine Samba-Panza « n’a pas permis la relance du processus politique ». « La politique est en panne », a-t-il expliqué à l’Agence France-Presse. « Mme Samba-Panza a beaucoup de bonne volonté, a précisé M. Le Driance n’est pas elle qui est en cause, mais ça n’aboutit pas. »

En somme, Catherine Samba-Panza apparaît une nouvelle fois sous pression. Le 27 juin, lors du sommet de l’Union africaine organisé à Malabo, ses homologues africains lui adressaient en creux un message similaire, tout en affichant officiellement leur soutien. Les chefs d’Etat du continent lui ont laissé entendre qu’elle devait faire plus et envisager d’ouvrir son gouvernement à la communauté musulmane du nord de la Centrafrique. Un rendez-vous de dialogue inter-centrafricain est annoncé à Brazzaville, au Congo, dans les semaines qui viennent. Une bonne initiative, une « pointe d’espoir », selon Jean-Yves Le Drian.

Le ministre français de la Défense est d’abord venu à Bangui pour afficher une nouvelle fois son soutien aux soldats français engagés sur le terrain centrafricain. Onze d’entre eux ont été blessés dans les affrontements de la semaine dernière. A sa descente d’avion, Jean-Yves Le Drian a immédiatement fait le point avec le général Eric Bellot des Minières et s’est rendu auprès des forces françaises au camp de Mpoko.

Par RFI

Centrafrique: défection au rang des Forces Armées Centrafricaines

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Selon le document reçu par la rédaction du journal CorbeauNews en provenance du Ministère de la Défense nationale centrafricaine , quelques dizaines des Officiers, Sous-officiers et Hommes du rang ont fait défection au sein des Forces Armées Centrafricaines . Plusieurs motifs ont été allégués par ces déserteurs notamment le problème de santé, la division et la politisation de l’armée nationale.

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Contactés par CorbeauNews, des officiers à l’origine de cette vague de désertion, ont tous préféré garder silence pour des raison qu’on ignore. Toute fois, ils nous disent en coulisse qu’ils ne veulent plus restés dans les Forces Armées Centrafricaines pour des raisons personnelles. Au Ministère de la Défense, on nous a expliqué que la plupart d’entre eux ont déjà abandonné depuis des années et ce,volontairement l’armée nationale.

 

Gisèle MOLOMA pour Corbeau news Bangui

 

Lire le document reçu par CorbeauNews: défection au rang de l’armée centrafricaine

Centrafrique: Rencontre de la Plateforme Interreligieuse avec la classe Politique Centrafricaine à FATEB

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RENCONTRE DE LA PLATE FORME lNTERRELI6IEUSE AWC LACLASSE POUTIQUE CENTRAFRICAINE À FATEB

(Lundi, 07 Juillet 2014)

 

Intervention Préliminaire

Introduction:

Constitué depuis Décembre 2012, date du début de la grave crise que connait notre pays la RCA, les trois principaux leaders religieux de deux (2) grandes religions monothéistes (Christianisme et Islam), ont pris leurs bâtons de pèlerin tant au niveau national qu’international.

Devant la persistance de cette crise militaro-politique et surtout au moment où notre pays, la RCA semble au centre d’un complot, nous avons estimé opportun nous rencontrer avec les principaux leaders politiques ayant

pour mission d’animer la vie politique Centrafricaine autour du plan d’action pour une sortie de crise en RCAproposé par les chefs d’états de la CEEAClors d’une concertation le 27 Juin 2014, en marge de la 23è session ordinaire du bsommet de l’Union Africaine à Malabo en Guinée Equatoriale.

Ainsi, nous vous soumettons, chers leaders nos analyses des différents

points évoqués:

 

1. Du rôle des leaders religieux:

 

Nous avons toujours dénoncé l’instrumentalisation de la religion dans la

crise militaro-politique en RCA. En outre, l’invitation à une concertation doit être adressée à la plateformeinterreligieuse qui regroupe protestants – catholiques –

musulmans et églises catholiques et mosquées comme écrit dans le document.

 

2. Du rôle des leaders politiques Centrafricains:

 

Chargés d’animer la vie socio politique en Centrafrique, nous estimons et affirmons que toute initiative d’un dialogue politique Centrafricain doit recueillir, au préalable l’association et l’avis de la plus grande majorité des leaders politiques Centrafricains et en terre Centrafricaine.

 

3. De l’humiliation des autorités politiques Centrafricaines

 

Etant l’incarnation de la souveraineté de l’Etat Centrafricain, nous dénonçons les humiliations infligées en tout temps aux autorités politiques Centrafricaines et exhortons toute la classe politique Centrafricaine à former un bloc pour s’imposer respect et dignité pour “l’honneur et la dignité des centrafricains qu’elle est appelé à gouverneret à représenter.

4. De la modification de la charte constitutionnelle de transition:

 

Le contenu de la proposition de modification de la charte constitutionnelle de transition vise la plus haute autorité de l’état sans que la raison soit explicitement évoquée. Toutes fois, nous estimons que l’initiative de cette modification ne devrait pas venir de l’extérieur, ce qui ressemble à une sorte de dictée qui ne sera pas sans conséquence.

 

5. De la prime à l’impunité:

 

En même temps que l’on cherche à protéger à chaque fois les bourreaux des centrafricains, les auteurs de ce projet montrent clairement leur volonté de maintenir la RCA dans un cycle infernale de violences et de vengeance afin de perpétrer l’exploitation des richesses du sous-sol centrafricain.

 

6. De l’appui au remaniement du gouvernement de transition:

 

L’ambigüité de la pensée de cet appui laisse son interprétation aux politiques expérimentés que vous êtes.

 

7. De l’organisation des élections générales en RCA:

 

L’incertitude qui entoure l’organisation et la tenue des prochaines échéances électorales suscite des inquiétudes tant au niveau du lancement officiel des activités de l’Autorité Nationale des Élections (ANE) que des moyens de son fonctionnement.

 

8. De la sécurisation des populations centrafricaines:

 

Une rencontre élargie devra regroupée toute la classe politique, les partenaires extérieurs en charge de la sécurité et le gouvernement Centrafricain en vue de mettre à la disposition du peuple centrafricain des informations relatives à l’application de toutes les résolutions du conseil de sécurité des Nations Unies par rapport à la fameuse mesure de confiance qui n’est même pas connue des populations.

 

9. De la réhabilitation des forces armées centrafricaines et des forces de défenses (gendarmerie – police) :

 

Toutes les forces vives de la nation ont besoin d’être informées sur l’existence ou la dissolution de nos forces armées et forces de défense.

 

10.Du forum de Brazzaville:

 

Sans un dialogue inter-centrafricain et un dialogue préliminaire avec le médiateur de la CEEAC en terre centrafricain, nous ne trouvons pas judicieux un autre déplacement qui ressemblera à celui de Libreville et Ndjamena.Il est temps que les centrafricains comprennent que la pauvreté n’estpas synonyme de l’incapacité.

 

Conclusion :

 

Chers leaders politiques, voici succinctement exposés les points de nos réflexions en tant que leaders religieux centrafricains. Car notre objectif en initiant la présente rencontre est de réaffirmer notre attachement à la place et au rôle de la classe politique centrafricaine à un moment de l’histoire de notre pays; de dénoncer toute forme d’humiliation et de mépris infligés depuis toujours à notre classe politique.

Nous voulons qu’en tant qu’autorités morales, voir toute la classe politique centrafricaine former un bloc autour des intérêts du peuple centrafricain qui est votre champ d’exercice et d’activité et autour de la Présidente de transition pour une sortie de crise définitive.

Ce sera, alors, donner le ton de la cohésion sociale en Centrafrique.

Je vous remercie en nom de la plate forme religieuse

 

Format PDF à télécharger ici: Plateforme interreligieuse

Centrafrique: affrontement entre séléka et Anti-balaka à Dékoa

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                                      Des détonations d’armes ont été de nouveau entendues dimanche dans la ville de Dékoa (centre). Des ex Séléka et des Anti-Balaka se sont affrontés; ces deux groupes armés cantonnés dans cette ville. Des morts et des blessés ont été enregistrés. Des habitants ont de nouveau pris fuite pour se réfugier dans la brousse.

«Ces nouvelles violences ont pris de court tous les habitants de Dékoa  qui étaient nombreux ce matin  au marché et à l’église », a dit un responsable religieux contacté au téléphone par le RJDH. « Ces échanges de tirs ont causé la mort d’une femme  et d’un élément anti-Balaka, tués par les ex-Séléka », a souligné ce responsable religieux. Il accuse aussi les forces internationales de n’être pas intervenues pour protéger les civils en ce moment.

Youssouf, responsable des ex-Séléka de Dékoa, confirme l’affrontement mais nie que affrontements ont fait des victimes. Selon lui, l’incident de ce dimanche a été provoqué par des Anti-Balaka qui ont tenté un braquage au niveau du marché de la ville. C’est en intervenant pour les contrecarrer que les éléments de la Misca et de la Sangaris ont essuyé leurs tirs et ceux-ci ont répliqué. «Il n’y a pas eu de morts ni de blessés et le calme est rapidement revenu après les échanges de tirs», a confié Youssouf au RJDH.

Le porte-parole de la milice Anti-Balaka Emotion Brice Namsio a quant à lui rejeté en bloc ces accusations. « Nous avons déjà lancé un arrêt des hostilités. La coordination des Anti-Balaka ne reconnait pas la présence de leurs éléments à Mbrès, Dékoa, Bambari », a indiqué  Emotion Brice Namsio joint en début d’après midi par le RJDH.

Francis Ché, porte-parole de la Misca, indique qu’il s’agissait plutôt d’un mouvement de protestation des ex-Séléka contre l’installation des autorités locales. Selon lui, la Misca est intervenue pour calmer la situation.

Ces nouvelles violences interviennent à Dékoa alors que les forces internationales et certaines autorités ainsi que la population ont amorcé au début de la semaine des négociations en vue de redéploiement des autorités locales. Celles-ci avaient quitté la villa à cause de la menace des groupes armés.

RJDH

Bambari : Un présumé voleur enterré vivant par des Anti-Balaka

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                                          Un présumé voleur appréhendé par des miliciens Anti-Balaka a été enterré vivant samedi 5 juillet à Bambari(Centre). Selon des témoignages, il a été pris en flagrance dans une maison près de la Paroisse Notre Dame des Victoires.

D’après des témoignages, cet homme a été appréhendé dans une maison proche de la paroisse Notre Dame des Victoires. «De jeunes miliciens Anti-Balaka qui circulaient dans la localité ont appréhendé ce présumé voleur. Il a tenté de fuir et ces miliciens l’ont pris pour aller l’enterrer vivant », a relaté un témoin.

Selon un des responsables des déplacés de la paroisse Notre Dame des Victoires, cette exécution est une entrave aux droits humains. « Nous condamnons l’acte posé par ces miliciens. Le problème est qu’ici il n’y a pas de chef milicien. Chacun dicte sa loi », s’est indigné ce responsable.

Un leader religieux a confirmé sous l’anonymat cet acte. «C’est vrai, ces miliciens ont posé cet acte près de la paroisse. Mais je ne sais pas là où la victime a été enterrée. J’ai tenté de discuter avec eux mais c’est difficile parce qu’il n’y a pas de leader. Ce sont des éléments incontrôlés », a regretté ce responsable religieux.

Pour ce religieux, la sécurité des déplacés est même menacée par la présence de ces miliciens autour du site. « La Sangaris, la Misca et les forces de la gendarmerie déployées dans la ville tentent de désarmer ces miliciens, jusque dans les sites, car leur présence constitue un danger pour la population », a noté le même religieux.

Le RJDH n’a pas réussi à entrer en contact avec les miliciens Anti-Balaka de la localité ainsi que les membres de la famille de ce présumé voleur. Toutefois, la coordination nationale des Anti-Balaka a confié au RJDH qu’elle ne reconnait pas une branche de cette milice dans la localité.

RJDH

Un ouvrage majeur sur la sorcellerie centrafricaine

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AndreaQuiconque a vu des images des combattants de la Séléka ou des anti-balaka, les deux mouvances qui s’affrontent aujourd’hui en République de Centrafrique (RCA) n’a pu qu’être frappé par les gris-gris de toutes sortes qu’ils portent. Autour du cou, des bras, de la tête les jeunes soldats exhibent des amulettes censées les protéger dans les combats et les aider à vaincre leur adversaire. Andrea Ceriana Mayneri, un des rares jeunes universitaires à avoir sillonné la Centrafrique, s’est penché sur ces croyances fétichistes dans un passionnant ouvrage, qui éclaire la tragédie d’aujourd’hui.

Les membres de la Séléka et les anti-balaka n’ont pas le monopole des croyances fétichistes. Il y a peu, en République démocratique du Congo, pays voisin de la Centrafrique, les guerriers may-may en guerre contre les milices hutues dans le Kivu étaient convaincus de leur invincibilité due à l’eau « fétichisée » dont ils s’étaient enduits au cours de cérémonies.  Si l’un d’eux était blessé (ou tué) c’était simplement, disaient-ils, que le rite propre à les rendre invulnérables n’avait pas été accompli dans les règles.

Quantité d’anthropologues – et avant eux de missionnaires catholiques et protestants- se sont penchés avec érudition sur cet aspect de la culture africaine qui continue à nourrir des destins et des vies peu communes. Jeune anthropologue, très bon connaisseur de la Centrafrique  qu’il a arpentée pendant des années loin de Bangui, , a opté pour une approche originale : il s’est penché sur la vie d’un jeune homme appelé Ngoutidé qui, dans les années 1960, fit de la lutte anti-fétichiste sa raison d’être jusqu’à devenir dans l’imaginaire local, après sa disparition, une sorte de prophète investi de pouvoirs surnaturels.

Tel un miraculé 

Ngoutidé, de son vrai nom Raymond Gonemba-Obal, est né vers 1939 (la date précise est inconnue) en pays banda, le centre de la Centrafrique. Jusqu’au début des années 1960 il mène une existence ordinaire dans un village. Il est marié et travaille à l’entretien des routes.

Agé d’une vingtaine d’années il tombe malade, manque mourir avant de recouvrir soudainement la santé, tel un miraculé, le jour où un prêtre le baptise dans le village où il agonisait. Nous sommes en 1962.

Dès lors, la vie de Ngoutidé change du tout au tout. Devenu catholique il fait de la lutte contre le fétichisme sa raison d’être parcourant les villages du pays banda avec des moyens de fortune, détruisant les fétiches que lui apportent les habitants et leur remettant en échange des images pieuses, des médailles et des croix confectionnées par lui-même.

Son succès est immense. Une foule l’accompagne dans tous ses déplacements et propage son nom associé à des miracles. La hiérarchie catholique, elle, s’en méfie. Si elle a tout lieu de se réjouir du succès de Ngoutidé qui remplit les églises (il vomit les temples protestants) l’indépendance du nouveau converti, son côté incontrôlable, lui déplait. Même attitude ambigüe des nouvelles autorités (la Centrafrique a acquis son indépendance au début des années soixante) qui, selon certains témoignages évoqués par l’auteur, avaient songé à l’arrêter et à le transférer à Bangui, la capitale, avant de l’expédier en France puis au Vatican, officiellement pour y être soigné.

Ni disciple, ni témoignage

En fait, le « prophète » Ngoutidé va de lui-même cesser progressivement  et sans explication sa croisade contre le fétichisme et les associations initiatiques qui lui sont attachées. A la fin des années soixante, alors que la foule de ses fidèles commence à se réduire, il se retire dans le village où il vécu et ne fait plus parler de lui comme destructeur de fétiches mais comme… coureur cycliste jusqu’à son décès en 1993 ou 1994. Il ne laisse ni disciple, ni consigne, ni témoignage…

Andrea Ceriana Mayneri souligne bien dans son ouvrage combien l’engagement de Ngoutidé ne peut se comprendre si on ne le rapproche pas de celui d’autres « prophètes » qui ont connu eux aussi leur heure de gloire en Centrafrique (l’Oubangui-Chari de la colonisation française) et au-delà dans toute cette partie de l’Afrique centrale, de l’ex Zaire au Cameroun. Barthélémy Boganda, prêtre avant de se lancer en politique jusqu’à devenir le père de l’indépendance de la Centrafrique, appartient à cette grande famille des « prophètes inspirés » comme Simon Kimbangu dans l’ancien Congo belge ou Karnu à l’origine de la « révolte des houx » en Oubangui Chari dans les années vingt. Tous incarnaient à des degrés différents la résistance au colonisateur blanc.

Vingt ans après sa disparition la mémoire de Ngoutidé n’a pas disparu de l’imaginaire. Les centrafricains pourraient lui reprocher d’avoir fait disparaitre tout objet cultuel dans le pays banda au profit d’un catholicisme importé. Ce n’est pas le cas. Il reste confusément une sorte de demi-dieu qui a pu  s’attaquer les sorciers, les vaincre et éradiquer les croyances fétichistes parce qu’il était plus puissant. Son prosélytisme catholique est laissé de côté. Ngoutidé demeure « le plus grand des banda ».

SORCELLERIE ET PROPHETISME EN CENTRAFRIQUE

L’imaginaire de la dépossession en pays banda

ANDREA CERIANA MAYNERI

Coll. Religions contemporaires

Ed Karthala 257 pages

Accrochages à Bangui et Bambari totalement passés inaperçus grâce la discrétion de l’armée et au désintérêt mediatique

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Selon le Journaliste Indépendant Anthony Foucard présent en Centrafrique, plusieurs Soldats français ont été blessés dans des accrochages à Bangui et Bambari. Ces Accrochages à Bangui et Bambari sont totalement passés inaperçus grâce à la discrétion de l’armée et au désintérêt médiatique.

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Selon lui, 10 soldats (10!) blessés en RCA jeudi et vendredi… nous sommes lundi : trois papiers à se battre en duel. Le Service de Communication de l’Armée française tente par tous les moyens à étouffer la publication dans des médias une telle image disant pas vraiment stratégique pour leur ‘armée.

Dans la foulée, le Ministre de la défense français Jean Yves LE DRIAN doit arriver dans la journée à Bangui pour remonter le moral des troupes sur place.

 

Gisèle MOLOMA

LANCEMENT DES TRAVAUX DE NETTOYAGE DE LA VILLE DE BANGUI FINANCE PAR LA PRESIDENTE A HAUTEUR DE 10 MILLIONS

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La présidente de la transition vient de donner la somme de 10 millions de francs CFA à la Mairie de Bangui pour le désherbage, le curage des canaux et le ramassage des ordures dans la capitale centrafricaine. C’est le vendredi 4 juillet 2014 à 9 heures dans la parcelle du Bulding Administratif que les travaux du nettoyage de la ville ont été lancés par le 1er Adjoint au Maire de la ville de Bangui, Madame Madeleine Zama-Yassipou, représentante personnelle de Madame la maire de la ville de Bangui empêchée.
Le premier désherbage a été effectué par le 1er Adjoint au Maire, Madame Madeleine Zama-Yassipou, le 2ème Adjoint au Maire, Monsieur Guillaume Ngobo et le Maire du 1er Arrondissement, Jules Abezoua. Monsieur Guillaume Ngobo a qualifié cette opération de « Coup de poing ». Les travaux dureront deux semaines. « C’est une honte de voir de hautes herbes en pleine ville », a-t-il reconnu.

Mairie de Bangui
Mairie de Bangui

Notons que derrière le Bulding Administratif, on ne pouvait pas parler des hautes herbes, mais plutôt de forêt dense où les serpents boa pouvaient y vivre sans se faire remarquer. Le désherbage va assurément sauver des vies dans les parages.
Pour Madame Madeleine Zama-Yassipou, alors 1er Adjoint au maire de la ville de Bangui, « la propreté de la ville de Bangui est l’affaire de tous… ». Sur ce point, elle a parfaitement raison, car certains compatriotes veulent que c’est à la mairie de Bangui d’aller désherber la devanture de leur parcelle.
« Ce projet, selon Monsieur Jules Abezoua est élargi à tous les arrondissements de la ville de Bangui. Selon les techniciens, il durera deux semaines. C’est triste maintenant de constater que Bangui est appelé la poubelle, c’est un déshonneur. Pour notre santé, il faut que nous nettoyons notre environnement. Il ne faut pas toujours mettre tout sur le dos de la Mairie de Bangui… Nous avons recruté plus de 100 tacherons pour effectuer ce travail ».
Précisons qu’à l’époque, le Trésor Public donnait la somme de six (6) millions de francs CFA à la Mairie de Bangui par semaine pour le désherbage, le curage des canaux, le ramassage des ordures. Aujourd’hui, cette somme d’argent a été réduite à un (1) million de francs FA et est bizarrement versé que périodiquement. Comment la Mairie de Bangui peut-elle bien jouer son rôle. De surcroît la Mairie de Bangui a seulement deux vieux camions bennes obsolètes pour le ramassage d’ordures dans tous les Arrondissements. Enfin, nous comprenons pourquoi les ordures traînent dans la ville.

Frédéric Perrière pour centrafricain

Basket : Jimmy Djimrabaye, intérieur de 22 ans, rejoint Le Portel

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Jimmy Djimrabaye
Jimmy Djimrabaye

Natif de Bangui, international centrafricain, Jimmy Djimrabaye (2,02 m – 22 ans) a démarré sa carrière française en 2009 à la JA Vichy (Espoirs Pro A – NM3 et Pro B) avant d’être prêté au BCM Gravelines – Dunkerque. Leader des espoirs du BCM en 2012 / 2013 (14,7 points à 46 % aux tirs – 5,9 rebonds – 1,8 interceptions en 29 mn/match), vainqueur du Trophée Coupe de France, il a rejoint l’été dernier Denain en Pro B (2,9 points – 2,2 rebonds).

Solide, travailleur en défense, il est également capable d’apporter des points dans la raquette mais aussi à l’extérieur. « Jimmy est un intérieur mobile et athlétique, estime le coach, Eric Girard. Formé au BCM Gravelines et ex-coéquipier de Mathieu Wojciechowski en espoirs, il est devenu pro à Denain la saison dernière. Il intègre notre groupe et clôturera ainsi le recrutement au niveau des JFL. »

Le club souhaite maintenant recruter trois Américains, un combo-guard et deux intérieurs. Selon nos confrères de Catch and Shoot, l’ESSM serait sur la piste (avancée) de Wilbert Brown, qui fut le meilleur scoreur de Pro B avec 21,3 points de moyenne sous les couleurs d’Aix-Maurienne en 2012-2013. Poste 3-4 âgé de 30 ans (1,99 m), Brown sait tout faire : attaquer le cercle, cueillir des rebonds offensifs, marquer à distance. Alors, info ou intox ? À suivre.

Lavoisdunord

RCA : 296 candidats à l’assaut du Certificat d ‘ aptitude professionnelle

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Les épreuves écrites du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) ont démarré lundi matin au Lycée technique Barthélemy Boganda et à l’Ecole des métiers d’arts (EMA) de Bangui où composent au total 296 candidats, a constaté APA.
Le directeur de cabinet, Marcel Kongbowali, représentant la ministre de l’Education nationale a supervisé personnellement le lancement des ces épreuves qui dureront trois semaines.

Selon une source proche du ministère, cela s’explique par le fait qu »’il y aura d’une part la partie orale et /ou théorique et d’autre part la partie pratique ».

»Les examens ont démarré ce lundi avec 275 candidats inscrits pour neuf filières, notamment la menuiserie, l’électricité, la construction mécanique, la mécanique des transports, la maçonnerie, le dessin bâtiment, l’employé de comptabilité et employés des services administratifs et commerciaux », a précisé le président du centre du Lycée Technique Barthélemy Boganda, M Bernard Béguida Proviseur du Lycée de Miskine.

A en croire Bernard Béguida, c’est avec un bon moral que ces candidats affrontent les épreuves écrites.

‘’Il faut vous appliquer et bien travailler pour espérer avoir le CAP. Parce que cette année il n’y aura de place pour le monnayage, le favoritisme et des pratiques peu recommandables connues dans le passé », a averti le directeur de cabinet, Marcel Kongowali.

»Seuls, a-t-il ajouté, les candidats qui auront fait preuve de compétence, d’efficacité, de savoir-faire et d’intelligence auront leurs diplômes si naturellement ils ont compris et traités les épreuves ».

APANews