L’expérience congolaise de régulation des médias de plus en plus sollicitée en Afrique

Publié le 8 juillet 2014 , 1:17
Mis à jour le: 8 juillet 2014 1:17 pm

L’abbé Jean-Bosco Bahala effectue une visite de travail à Bangui où il partagera avec les régulateurs de ce pays l’expérience congolaise.

Le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), l’abbé Jean-Bosco Bahala Okw’Ibale, effectue depuis le week-end, une mission officielle à Bangui, en République centrafricaine, où il partagera essentiellement avec les régulateurs de ce pays l’expérience congolaise en matière de régulation des médias en période électorale, caractérisée généralement par des conflits. Le déplacement du président du CSAC en RCA vient ainsi matérialiser une des résolutions de la rencontre des régulateurs africains de l’espace francophone tenue en juin dernier à Yaoundé, au Cameroun, où l’expertise congolaise avait retenu particulièrement l’attention de l’Organisation internationale de la francophone (OIE) et des experts des Nations Unies qui ont, de ce fait, retenu, parmi les quatre experts internationaux, désormais de référence, le président du CSAC.

Le président de l’autorité de régulation des médias en avait échangé, parmi tant d’autres sujets d’actualité en RDC et dans le monde, avec une délégation de l’Union européenne (UE) que conduisaient en son bureau Mme Tine Veldkamp venue du siège, et M. Alphonse Kassongo Kingombe de la représentation nationale de cette institution internationale en RDC.

Le journal des informations judiciaires suspendu pour trente (30) jours

Peu avant de s’envoler pour Bangui, l’abbé Bahala avait présidé la réunion hebdomadaire du Bureau du CSAC au terme de laquelle le Journal des informations judiciaires que présente Mme Nathalie Kapela sur quelques chaines de télévision de Kinshasa est suspendu en attendant la décision de l’assemblée plénière pour une période de trente (30) jours.

Outre le fait de ne disposer d’aucun dossier au siège du Régulateur, tel qu’exigé par la loi, et en plus de son refus de présenter ses moyens de défense au secrétariat d’instruction du CSAC, Mme Kapela est reprochée d’ignorance coupable des règles élémentaires de l’éthique et de la déontologie du journaliste congolais en matière, notamment du droit de réponse.

ACP

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