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La Centrafrique, un pays à la dérive

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Des femmes déplacées, comme environ 1 million d'autres Centrafricains. @Goran Tomasevic/ Reuters
Des femmes déplacées, comme environ 1 million d’autres Centrafricains. @Goran Tomasevic/ Reuters

18 novembre 2013, France info est en Centrafrique. Ce pays, frontalier du Cameroun et du Tchad, est alors en proie à de graves violences.

Quelques mois plus tôt, les forces Séléka renversent le président François Bozizé. Ce putsch crée des tensions religieuses entre chrétiens et musulmans, et laisse la population terrorisée et affamée. Notre reporter Mathilde Lemaire se rend à ce moment-là dans la ville de Kaga Bandoro dans le centre-Nord. Elle y rencontre Clément, qui, avec sa famille, se cache des Seleka dans la forêt depuis 8 mois.

Il y a des gens qui sont blessés, tués, tabassés… Des femmes violées. Clément

Quelques jours plus tard, le 5 décembre, l’ONU donne son feu vert à la France qui lance l’opération Sangaris. Les Selekas sont chassés du pouvoir et depuis le 23 janvier, la présidence de transition est assurée par Catherine Samba Panza.

Ce mercredi, après deux jours de pourparlers à Brazzaville, au Congo, Seleka et milice anti-Balaka, proches du président déchu, se sont dites favorables à la signature d’un cessez-le-feu. La Centrafrique échappe ainsi pour l’instant au spectre de la partition, qui planait sur elle depuis de longs mois.

Mais pour l’instant, le pays est toujours à la dérive, explique Florent Gél, le directeur du bureau Afrique de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme : “On estime que 90 à 95% des 200.000 musulmans de Bangui sont aujourd’hui déplacés.

 

 

France Info

Centrafrique: la France salue la signature de l’accord de cessation des hostilités

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Le ministre français des Affaires étrangères, M. Laurent Fabius, vient de rendre publique sa déclaration, sur la signature de l’accord de Brazzaville

 

La France salue la signature de l’accord de cessation des hostilités entre les groupes armés en République centrafricaine. “Je salue la signature à Brazzaville de l’accord de cessation des hostilités. Je rends hommage à la détermination de la présidente Samba-Panza, ainsi qu’à l’action du président Denis Sassou Nguesso, avec l’ensemble des dirigeants de la région, l’Union africaine et l’ONU”, a indiqué M. Fabius. Les participants au forum de Brazzaville ont pris l’engagement de renoncer à la violence, pour faire repartir la République centrafricaine sur de nouvelles bases. Cet engagement doit être soutenu, a ajouté le chef de la diplomatie française. “Il s’agit maintenant de répondre aux attentes de la population centrafricaine, en respectant la parole donnée et en mettant en œuvre le processus de désarmement. Il s’agit aussi, pour toutes les parties prenantes, de poursuivre le dialogue politique et d’assurer le succès de la transition devant conduire aux élections”, a précisé M. Fabius.

 


© droits réservés
Le ministre français des Affaires étrangères, M. Laurent Fabius

Le représentant de la coalition des ex-Séléka, Mohamed Moussa Dhaffane, a présenté mercredi ses excuses aux Centrafricains, dont des milliers vivent hors de chez eux dans des conditions extrêmement difficiles par la faute de son mouvement. “Même si nous avons des motifs légitimes reconnus par toute la communauté internationale et même nationale, personne, nul n’a le droit de prendre les armes pour terroriser ou terrifier tout un peuple”, a-t-il affirmé lors de la cérémonie de clôture du forum pour la réconciliation inter-centrafricaine tenu à Brazzaville, capitale congolaise, sanctionné par la signature d’un accord de cessation des hostilités entre les groupes armés en République centrafricaine (RCA), notamment les Anti-Balaka et les ex-Séléka.

L’accord de cessation des hostilités prévoit l’arrêt immédiat des combats entre les belligérants et la fin de toutes les campagnes de haine et de violence. Les parties s’engagent à s’impliquer dans le processus global de réconciliation nationale qui se poursuivra en RCA et à s’abstenir d’entraver la libre circulation des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire.

 

Par Xinhua

Forum de Brazzaville : Et si le front du refus avait raison de ne pas y aller

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La tournure prise par le forum de Brazzaville ne peut que conforter la grande majorité du large front du refus qui a choisi de rester à Bangui. C’est sans doute uniquement pour sauver la face au président congolais et médiateur de la crise centrafricaine Denis Sassou Nguesso que malgré elle, contrainte et forcée, la délégation de Séléka va se voir obligée de

Moussa Dhaffane, de la séléka
Moussa Dhaffane, de la séléka

co-signer le fameux accord de cessation des hostilités avec les anti-balakas annoncé avec tambours et trompettes depuis Bangui avant la tenue du forum de Brazzaville. C’est donc aux forceps qu’on nous brandira probablement un accord de cessez-le-feu qui aura résulté de laborieuses négociations où Séléka aura réussi à focaliser sur elle toute les attentions quant à sa façon de faire monter les enchères avec ses exigences politiques. Dès lors, quelles sont les chances qu’un accord signé dans de telles conditions soit mis en œuvre et respecté une fois tout ce beau monde revenu au bercail ? Quasiment nulles !

 

Parmi les revendications de Séléka, seule celle ayant trait à sa volonté de diviser la RCA par la fondation d’une république au Nord, a légitimement beaucoup ému les Centrafricains et l’opinion internationale mais selon nos informations, Séléka a formulé à Brazzaville d’autres exigences politiques tout aussi importantes telles que le départ de Mme Catherine Samba-Panza ainsi que plusieurs portefeuilles au gouvernement de transition tels que celui de la défense, de la sécurité, des mines ainsi que la primature. Toujours le dossier des promesses faites lors du sommet des chefs d’état de la CEEAC de N’djaména en janvier dernier qui n’auraient pas été respectées par Catherine Samba-Panza et auxquelles tant Séléka que le président tchadien tiennent à tout prix.

 

Le fond du problème est qu’au regard de l’ampleur des pillages, crimes de guerre, violations des droits humains et exactions de toutes sortes auxquels le nom Séléka est désormais attaché dans la mémoire des Centrafricains, ses dirigeants devraient faire preuve d’un peu de doigté et surtout d’un minimum de psychologie. Force est de constater plutôt que c’est le contraire qu’ils font. Aujourd’hui, Séléka s’est aliénée une bonne partie des musulmans centrafricains qui ont aussi fait les frais de leur arrivée au pouvoir. Malheureusement, l’amalgame a été faite et ces compatriotes sont aussi mal vus car soupçonnés à tort d’être complices de Séléka.

 

Sous l’influence de certains de ses leaders va-t-en guerre qui affectionnent la méthode forte, c’est à coup d’ultimatum et de menaces que la coalition rebelle fonctionne. Cette attitude est sans doute dictée par le fait qu’après la démission de Michel Djotodia, Séléka continue de disposer d’un arsenal de guerre quasi intact disséminé dans les principales du Nord qu’elle dit contrôler et qui lui permettent d’avoir la tentation d’en faire une république. Côté gestion de la chose publique, c’est seulement maintenant que certaines malversations et dossiers de prédation et mauvaise gestion de certains départements ministériels gérés pendant huit mois par des ministres Séléka commencent à voir le jour.

A l’évidence, il n’y a pas grande différence avec la prédation sous le règne de la bozizie. Parfois les ministres Séléka ont même fait pire. C’est justement à cause de cela que cette affaire d’octroyer certains portefeuilles comme les mines, la défense et la sécurité publique à des ministres issus de Séléka peut apparaître comme une inadmissible prime à l’impunité, à la mauvaise gestion et mauvaise gouvernance. C’est beaucoup moins à cause de leur musulmanité que l’idée a du mal à passer dans l’opinion nationale.

Centrafrique presse

Forum de Brazzaville: Les quatre revendications phares de la Séléka

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Corbeaunews 24-07-2014 par Gisèle MOLOMA

Annoncé au début comme le dernier espoir pour la République Centrafricaine de retrouver le chemin de la paix, le forum de Brazzaville s’est vite transformé à un ring des stratèges internationaux en matière de négociation.

Arrivée de Samba-Panza à Brazzaville 2014Dès son démarrage le lundi 21 juillet dernier, le Forum pour la réconciliation nationale et le dialogue politique en Centrafrique a attiré l’attention de tous les médias du monde, d’ailleurs beaucoup en font leur Une. Pour pouvoir bénéficier de cette vague médiatique et faire monter les enchères afin de peser sur les négociations, les représentants des deux principaux groupes armés présents, à savoir la Séléka et l’Anti-Balaka, ont sollicité l’appui de plusieurs conseillers en stratégie. Chacun essaie, par sa manière, de monter les enchères mais la stratégie employée par la Séléka a fini par payer.

Au premier coup, les Représentants de la Séléka ont mis la barre haute en demandant la démission de Madame Samba-Panza, Présidente de la transition actuelle. Dans cette revendication, ils savent pertinemment qu’elle ne va pas être acceptée mais c’est une manière pour eux de secouer la Présidente. Puis, pour pousser encore plus loin, ils demandent la partition de la RCA, cinq (5) postes dans le Gouvernement dont celui du Premier Ministre. À ce niveau, la tension est déjà à son comble mais pour les Séléka, le pire est à venir. Le lendemain ils menacent de boycotter le Forum en restant tranquillement dans leurs chambres d’hôtel. Cette dernière attitude a fait trembler toutes les délégations présentes à ce Forum, même le Président Sassou Nguésso du Congo n’était pas à l’aise ce jour. Finalement tout le monde a compris que la Séléka joue leur dernière carte de survie politique et face à eux les Anti-Balaka qui n’ont rien à dire que de demander l’amnistie pour leurs éléments. Revendication aussitôt refusée et sans conséquence.

Alors, beaucoup des Centrafricains se demandent qui sont derrière les Séléka? Car la manière dont les Séléka mènent cette négociation montre bien qu’ils sont super organisés. Mais selon un analyste de cette crise, il affirme sans doute que le Tchad est derrière eux. Deby et son premier Ministre ont déjà planifié depuis longtemps en formatant les responsables de la Séléka à la manière de négocier.

 

 

Un accord de fin des hostilités en Centrafrique signé à Brazzaville

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Le forum de Brazzaville pour la paix en Centrafrique s’est achevé mercredi soir par la signature d’un accord de cessez-le-feu a minima, loin des objectifs fixés.

La signature de cet accord n’avait rien d’acquis à la mi-journée, mais la médiation congolaise est parvenue à sortir les négociations de l’impasse dans laquelle elles s’étaient rapidement trouvées après les exigences posées par l’ex-rébellion Séléka, inacceptables pour la plupart des participants.

Selon une copie du projet d’accord obtenu par l’AFP, la cessation des violences doit intervenir «de la signature de l’accord» et «prendre effet sur l’ensemble du territoire de la République centrafricaine».

L’accord a été signé par une quarantaine de représentants centrafricains et étrangers.

Les deux premiers à le parapher ont été Mohamed Moussa Dhaffane, représentant de l’ex-rébellion Séléka, et Patrice-Edouard Ngaissona, coordonnateur national des milices anti-balaka.

L’archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga, et l’imam Layama Kobine, président de la communauté islamique de Centrafrique, ont signé sous les applaudissements et les youyous de la salle, avant le président congolais Denis Sassou Nguesso.

Entamé lundi, le «Forum pour la réconciliation nationale et le dialogue politique» n’est pas parvenu à atteindre les objectifs les plus ambitieux qui lui avaient été assignés par le groupe de contact international sur la Centrafrique (une trentaine de pays et d’organisations internationales) : un accord fixant le cadre du désarmement et de la démobilisation des combattants des diverses milices dans le pays, et l’établissement d’une feuille de route pour un nouveau processus de normalisation politique.

«Il fallait bien commencer par la cessation des hostilités», a déclaré M. Sassou Nguesso, hôte de la rencontre, a l’issue de la cérémonie.

«Le plus long voyage commence par le premier pas […] Brazzaville constitue ce premier pas» avant un dialogue national et un «forum de réconciliation nationale qui clôturera formellement le processus que nous venons d’engager», a-t-il assuré.

Depuis le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par la Séléka, mouvement à dominante musulmane, la Centrafrique, ancienne colonie française riche en diamants et en uranium, est plongée dans le chaos. Les violences intercommunautaires quasi quotidiennes ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

Les combattants Séléka et les milices anti-balaka, formées de combattants chrétiens et animistes, s’affrontent dans un cycle sanglant d’attaques et de représailles dont les civils sont les premières victimes.

Mal engagée avant même son début, du fait du boycottage d’un certain nombre d’acteurs politiques, religieux ou de la société civile, la rencontre de Brazzaville avait pris un très mauvais tour après que M. Dhaffane eut posé comme préalable à toute discussion l’acceptation du principe d’une division du pays.

Cette position était jugée inacceptable par la grande majorité des négociateurs et par la France, dont quelque 2000 soldats sont actuellement déployés en Centrafrique, au côté d’une force de l’Union africaine comptant environ 5800 militaires.

Plusieurs négociateurs ont accusé M. Dhaffane et la Séléka de faire de la surenchère en vue d’obtenir la part du lion dans un éventuel nouveau gouvernement de transition.

Aux termes du projet d’accord obtenu par l’AFP, les parties «s’engageaient à renoncer a tout projet de partition» de la Centrafrique.

La fin des hostilités signée sur le papier, il restera à voir si l’accord pourra tenir dans la durée. Une des difficultés pour sa mise en oeuvre tient aux divisions internes au sein de la Séléka et au fait que les anti-balaka sont un mouvement sans organisation centralisée.

M. Gaissonna, leur coordonnateur national s’est néanmoins voulu rassurant : «tout le monde va suivre», a-t-il affirmé à la presse. Refusant que l’on parle de «factions» ou de «tendances», M. Dhaffane a affirmé quant à lui que sa signature engageait «toute l’ex-coalition Seleka».

 

AFP

Centrafrique: le poste du Premier Ministre reversé à un musulman indéfiniment? (Par KOYAGA)

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Selon des informations d’une source proche de la Présidence de la République centrafricaine, sur l’initiative des Présidents des États de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), le Poste du Premier Ministre en Centrafrique doit revenir à un musulman et ce, même après la transition.

MekacsouaCes informations, connues de tous les hommes politiques centrafricains, du gouvernement.. ont fait débat pendant plusieurs jours à Bangui avant le sommet de Brazzaville. Le Sommet de Brazzaville a été planifié et programmé spécialement pour imposer cette nouvelle structure du pouvoir aux centrafricains car, d’après le discours de madame la Présidente Samba-Panza tenu dernièrement à Bangui, le prochain remaniement du gouvernement sera fait après le sommet de Brazzaville. Donc, tout porte à croire qu’elle était bien informée de la prochaine nomination d’un Séléka comme Premier Ministre.

 

Envoyé par: Michael KOYAGA

CENTRAFRIQUE: LA PARTITION DE LA CENTRAFRIQUE EST-ELLE UN TABOU? (par MAMADOU DANGABO Sanislas)

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Pour repondre aux caciques qui ont du mal à maitriser leurs haines dès qu’on parle de la partition de la Centrafrique,l’histoire s’écrit et se réécrit comme les humains naissent vivent et meurent.
rtfgIl ne faut pas être persuadé que la fin de la guerre froide et la décolonisation avaient sonné la”fin de l’histoire”et forgé une carte parfaite du monde et immuable,les frontières nationales ne vont jamais cesser d’être modifiées,il faut s’adapter aux soubresseauts que les transformations gèo-politiques et gèo-économiques nous imposent sans pouvoir resister.Les obstacles que les uns et les autres créent par insultes,dénonciations et menaces ou d’autres actions,ne font que retarder l’inévitable.
En déhors de deux guerres mondiales(1914-1918 et 1939-1945),en se limitant à la période comtemporaine,les disparitions,les naissances et scission d’Etats sont nombreuses,on peut énumerer plusieurs exemples :
Le plus recent se passe en Ukraine.
Les plus lointaines sont par exemple,1)séparation de la suède et de la Norvège,2)l’indépendance de l’ossétie du sud,3)l’indépendance de l’Abkhazie,4)l’explosion de la yougoslavie,5)scission de la Tchécoslovaquie,6)Séparation Serbie-Monténegro,7)L’

indépendance du Kossovo,8)L’indépendance de l’Erythrée,9)L’indépendance du Timor Leste,etc etc,.

MAMADOU DANGABO Sanislas

Centrafrique: l’Ex-Séléka accepte de signer l’accord de cessez-le-feu à Brazzaville

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Chefs Militaire de la séléka
Chefs Militaire de la séléka

Après avoir refusé de participer aux négociations de paix sur la Centrafrique à Brazzaville, l’ex-Séléka a finalement accepté mercredi de signer l’accord de cessation des hostilités entre groupes armés.

C’est un accord au forceps, mais un accord quand même. La délégation de l’ex-Séléka a accepté mercredi 23 juillet en début d’après-midi de signer l’accord de cessez-le-feu dont devait accoucher le “Forum pour la réconciliation nationale et le dialogue politique” organisé à Brazzaville, a annoncé l’Union africaine.
JEUNE AFRIQUE

Centrafrique: boycott politique au forum de Brazzaville (Vidéo réportage)

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Centrafrique: boycott politique du forum de… par 20Minutes

Après avoir boycotté le forum de Brazzaville, les responsables des partis politiques de Centrafrique ont expliqué leur décision, mardi 22 juillet, lors d’une conférence de presse à Bangui. Durée: 01:50

Les Peuls de Centrafrique, une communauté oubliée

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Les Peuls Mbororos, de simples éleveurs ou gardiens de bétail, dont ils ne sont souvent même pas propriétaires, sont depuis plus de vingt ans la cible des différents régimes qui se Peuls centrossont succédé. À chaque alternance, le nouveau pouvoir les accusant d’être à la solde du précédent, ils ont subi représailles, amendes, taxes illégales, vols de bétail… Leur situation est encore pire aujourd’hui dans ce pays où l’on chasse « les étrangers musulmans ». Les Peuls de l’ouest du pays ont fui en masse les massacres, les viols, les pillages… 60 000 se sont réfugiés au Cameroun, et 40 000 au Tchad, se mêlant aux milliers d’autres musulmans qui ont fui le pays. Quelques communautés sont restées piégées et vivent encerclées par les anti-balaka.

Certes, une minorité de Peuls a participé à des rébellions : 350 d’entre eux ont suivi Baba Laddé, chef d’un mouvement en rébellion contre le président Déby puis ont rejoint la Séléka en 2013. Mais il ne faut pas confondre les Peuls centrafricains avec les coupeurs de routes et les braconniers très nombreux dans ce pays, et surtout avec d’autres Peuls mercenaires venus du Tchad, du Soudan, du Nigeria, du Niger pour combattre aux côtés de la Séléka. Des groupes nomades très dangereux, armés et vindicatifs, viennent aussi chaque année du Tchad et du Soudan pour de longues transhumances. Tous ceux-là ne sont pas des Peuls centrafricains. Même si certains d’entre eux sont aujourd’hui dans les structures politiques et de commandement de la Séléka (un porte-parole, un chef d’opération militaire)… Il s’agit de quelques centaines de personnes sur une communauté d’environ 750 000 personnes.

Par amalgame, ceci amène les Centrafricains, mais aussi de nombreux acteurs et observateurs de la crise centrafricaine, à soupçonner la communauté peule d’être partie prenante dans le conflit. Personne ne semble s’interroger sur la situation actuelle et l’avenir de cette importante communauté centrafricaine.

En février dernier, l’Association pour l’intégration et le développement social des Peuls de Centrafrique (AIDSPC), partenaire du CCFD-Terre solidaire, a lancé sans succès un appel à la communauté internationale, pour les nombreux réfugiés qui ne bénéficient pas de l’aide internationale. Les responsables de l’AIDSPC continuent de réclamer une aide d’urgence mais aussi le retour dans leur pleine citoyenneté et justice pour les exactions perpétrées contre leur communauté. Ils souhaitent que le gouvernement centrafricain et les Nations unies prennent en compte le droit de leur communauté à rentrer dans son pays. L’enjeu est important. Si les communautés peules réfugiées, et celles qui se trouvent encore dans l’est du pays, ne reçoivent pas de signaux indiquant que leur situation est prise en compte, le risque est grand que nombre d’entre eux rejoignent la rébellion et engagent cette communauté dans un conflit sans fin. Il est urgent au contraire d’associer les Peuls au processus de réconciliation et d’en faire des alliés pour une Centrafrique réunie.

 

Bruno Angsthelm

Centrafrique: Discussions avec les rebelles séléka pour la reprise des négociations de paix

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Les rebelles Rechercher rebelles séléka ne sont toujours pas revenus à la table des discussions Rechercher discussions de paix Rechercher paix de Brazzaville ce mercredi après leur retrait mardi, une rencontre a été initiée avec le président du Congo, Denis Sassou NGuesso pour tenter de débloquer la situation.

Mohamed Moussa Dhaffane, chef de la délégation séléka Rechercher séléka –
Mohamed Moussa Dhaffane, chef de la délégation séléka

“Nous poursuivons nos pourparlers en interne. Nous n’avons pas encore pris la décision d’aller au forum”, a déclaré Mohamed Moussa Dhaffane, chef de la délégation, ce mercredi 23 juillet, dernier jour des négociations pour la paix  en Centrafrique  qui se tient à Brazzaville.

Les ex-rebelles séléka  ont quitté la table des négociations mardi, suspendant d’office les travaux, exigeant la reconnaissance du principe d’une division du pays avant toute discussion.

Pour tenter de débloquer la situation, une délégation de neuf chefs militaires” de la Séléka. a été amenée depuis la Centrafrique  mardi soir, une solution express qui n’a rien arrangé.

Toutefois, les ex-rebelles sont actuellement en discussion avec l’hôte des négociations le président congolais Denis Sassou Nguesso pour tenter une médiation.

Depuis lundi, différentes délégations politiques, des groupes armés séléka et anti-balaka mais aussi de la société civile centrafricaine sont réunis “Forum pour la réconciliation nationale et dialogue politique” afin de tenter de trouver une solution pacifique à la crise Centrafricaine

La Centrafrique st en plein chaos depuis la chute du régime du président Bozizé par les rebelles  en mars 2013.

Koaci.com

L’Angola prend part au forum sur la réconciliation en RCA

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Le Forum de Brazzaville, qui se tient jusqu’au mercredi 23, a été recommandé par la Ve réunion du Groupe international de contact sur la Rca

 

Le ministre angolais des Relations extérieures, Georges Chikoti, est parmi les figures africaines présentes au premier Forum sur la réconciliation nationale et le dialogue politique en République centrafricaine (Rca), ouvert dans la capitale congolaise, Brazzaville. M. George Chikoti est à la tête de la délégation angolaise, en représentation du président en exercice de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), le chef d’État angolais, José Eduardo dos Santos.

 


© peaceau.org
vue de la rencontre
Le Forum de Brazzaville, qui se tient jusqu’au mercredi 23, a été recommandé par la Ve réunion du Groupe international de contact sur la Rca, organisée le 07 juillet dernier, à Addis- Abeba, (Éthiopie), sous l’égide du médiateur de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac) sur la crise centrafricaine, le chef d’État congolais Denis Sassou N’Guesso. La situation d’insécurité qui prévaut en Rca inquiète le continent africain et la communauté internationale, en particulier les pays membres de la Ceeac, et l’Organisation des Nations unies (Onu) a promis de déployer une force de paix dans le pays.

M. Eduardo dos Santos assure depuis le 15 janvier dernier la présidence rotative de la Cirgl et, en cette qualité, il a reçu en audience la semaine dernière, le Premier ministre du gouvernement de transition de la République centrafricaine, André Nzapayéké. Le chef du gouvernement de transition de la Rca a déclaré croire que l’appui international pourrait aider son pays à retrouver la normalité et a demandé le renfort des forces internationales de maintien de la paix pour garantir une plus grande couverture du territoire national. Il a indiqué que près de 2.000 effectifs français e 6.000 de la Misca, force de l’Union africaine, «peinent à couvrir les 26.223 km2 de la Rca». Il a aussi appelé au déblocage des fonds annoncés pour la Rca, en révélant que l’argent déjà déboursé «ne représentait presque rien».

Par: PANA

Marche des musulmans de Bangui pour la partition de la RCA

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La communauté musulmane, retranchée à la Mosquée centrale, dans le 3è arrondissement de Bangui, a organisé une marche pacifique, mercredi, pour exprimer son accord au projet de partition de la Centrafrique suggéré par des Sélékas au forum de Brazzaville

 

Marche des musulmans dans Bangui
Marche des musulmans dans Bangui

Brandissant des banderoles sur lesquelles ont pouvait lire : ‘’Oui à la partition de la RCA” ou ‘’Oui à la partition condition sine qua non du retour de la paix entre les musulmans et les chrétiens”, les marcheurs ont démarré au rond-point ‘’Professeur Abel Goumba”, dans le 5è arrondissement, puis ont pris l’avenue Koudoukou, en passant devant la mosquée Centrale avant de s’arrêter au rond-point Koudoukou dans le 3è arrondissement.

‘’Nous avons marché pour soutenir la déclaration de la partition de la RCA, pour qu’enfin nous soyons chez nous et dans la quiétude”, a lancé un marcheur.

Ce musulman a, pour sa part déclaré : ‘’Si la partition est la solution pour la crise centrafricaine je le ferai. Attendons de voir les issues du forum de Brazzaville”.
Un témoin furieux et observant la marche de loin la marche s’est ainsi écrié : ‘’ils ont été stoppés net dans leur marche par les troupes de la MISCA. Je ne comprends plus nos frères les musulmans”.

Pour sa part, le vice-président de la communauté islamique centrafricaine (CICA), El hadj Rator, a déclaré ‘’ne pas être au courant de cette marche”, soulignant être ‘’surpris comme tout autre centrafricain” par la manifestation.

La partition du pays n’agrée pas toute la communauté musulmane de Centrafrique, car à Alindao, l’une des sous-préfectures de la Basse Kotto (534 km de Bangui), les populations ont marché pour ‘’dire non à la division” de la Centrafrique.

 

APANews

 

Partition de la RCA : Séléka de Bambari désavoue Séléka de Brazzaville

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COMITE MILITAIRE DE CRISE DES FORCES REPUBLICAINES

(EX-COALITION SELEKA)

  

COMMUNIQUE DE PRESSE

RELATIF A LA PARTION DE LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

 

Les officiers, sous officiers et hommes de rangs de l’Etat Major l’Ex-coalition Séléka à Bambari viennent d’apprendre avec beaucoup d’indignation les propos tendancieux et irresponsables du Général DAFFHAN relatifs à la partition de notre pays la République Centrafricaine au forum de Brazzaville.

 

L’Etat Major de l’Ex-coalition Séléka basé à Bambari tient à faire la mise au point suivant :

Le Général DAFFHAN ne détient aucune légitimité digne de foi pour faire une telle déclaration de grande portée et qui risque d’affecter l’unité nationale.

 

A cet effet, l’Etat Major de l’Ex-coalition Séléka à Bambari prend à témoin l’opinion nationale et internationale de la gravité d’une telle déclaration qui n’engage que la personne de lui-même.

 

Demandons au peuple centrafricain de demeurer vigilant et de ne pas céder aux manipulations de vieux démons qui cherchent par tous les moyens pour diviser notre beau pays la République Centrafricaine et perdurer la souffrance des centrafricains. L’Etat Major de l’Ex-coalition Séléka à Bambari dit non et non à la partition de la République Centrafricaine car la RCA est une et indivisible.

 Fait à Bambari le 22 juillet 2014

Pour l’Etat Major de l’Ex-coalition Séléka

      Le Porte-parole

                                                                        Le Capitaine AHMAT MEDJAD IBRAHIM

La Séléka pose des conditions avant toute négociation

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Le porte-parole de l’Etat-major de l’ex-Séléka, le capitaine Ahmat Nedjad Ibrahim, a montré que « La principale revendication (de la Séléka) est la restitution du pouvoir ou bien la scission du pays. Il n’y a pas d’autres solutions ». Ahmat Nedjad Ibrahim a indiqué que l’aile militaire est disposée à accepter les résolutions du forum, à condition qu’elles soient acceptées par la coordination politique du mouvement. « L’Etat-major travaille en étroite collaboration avec l’aile politique. En tant que militaires, nous ne pouvons pas nous mêler des affaires politiques. Les discussions concernent beaucoup plus l’aile politique », a-t-il dit.

arton41535-e2f89Le porte-parole a estimé qu’il y a eu vice de procédure, « Le calendrier du Forum de Brazzaville n’a pas été respecté tout au début. L’ordre du jour a été modifié, ce qui a suscité des réactions au niveau de l’Etat-major ».

Dans son discours à l’ouverture du Forum lundi, Catherine Samba-Panza, la présidente de la transition a déclaré que, « Le moment est venu d’arrêter les hostilités, les destructions, l’enrôlement des enfants mineurs dans la rébellion et les violences faites à nos paisibles populations. Le moment est venu d’arrêter les exactions de toutes sortes, de faciliter le retour des déplacés chez eux, de passer au réapprentissage du vivre ensemble, d’enclencher le processus de réconciliation nationale et la dynamique de relèvement du pays ».

Une position que rejoint Ahmat Nedjad Ibrahim, « Le Forum de Brazzaville est une occasion pour nous d’avoir une solution de sortie de crise ».

Mais, « L’unité de la République centrafricaine, n’est pas négociable », a déclaré ce mardi au cours d’une conférence de presse à Bangui Martin Ziguélé, président de l’Alliance des forces démocratiques pour la transition (AFDT). Selon Martin Ziguélé, l’AFDT est prête à prendre sa responsabilité au cas où les grandes décisions qui seront prises à la fin du forum de Brazzaville ne seront pas conformes à la charte constitutionnelle de la transition.

Lundi à l’ouverture des débats, la communauté centrafricaine au Congo a marché pour soutenir le Forum de Brazzaville. Cette marche pacifique s’est déroulée sur une distance d’environ 500 mètres allant du stade Massamba Déba au palais des Congrès.

« La paix rien que la paix », ont demandé les Centrafricains au Congo lors de cete marche pacifique organisée en appui au Forum pour la paix et la réconciliation en Centrafrique. Brigitte Voémakoa, une commerçante centrafricaine, affirme qu’on ne résout pas un problème avec les armes. Docteur Jeannot Malikimo, vivant à Pointe Noire (Gabon), fait savoir que plusieurs cadres de la RCA sont obligés de quitter le pays à cause du désordre résultant des conflits.

La communauté centrafricaine vivant au Congo a également publié des recommandations demandant la réhabilitation des Forces armées centrafricaines (FACA), s’opposant à la partition de la Centrafrique, et  soutenant les efforts du médiateur dans la crise centrafricaine, Denis Sassou-Nguesso.

La rencontre inter-centrafricaine est à sa deuxième journée dans la capitale congolaise. Placé sous le signe de l’espérance et du compromis, ce forum regroupe 186 Centrafricains. Les travaux  se tiennent au palais des Congrès de Brazzaville et sont facilités par 6 experts Angolais en matière de réconciliation. Le point d’orgue de ces trois jours ouverts lundi sera l’accord de cessation des hostilités que signeront les groupes armés : Séléka et Antibalaka. Déjà, les leaders de l’ex-Séléka au Forum posent un préalable avant toutes négociations, la partition de la République centrafricaine (RCA).

 

Par: Ndeke Luka

Centrafrique : neuf chefs militaires de la Séléka rejoignent les négociations de paix

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Neuf chefs militaire de l’ex-rébellion Séléka sont arrivés ce soir à Brazzaville pour tenter de débloquer les négociations de paix pour la Centrafrique qui s’y déroulent et sont actuellement

Chefs Militaire de la séléka
Chefs Militaire de la séléka

dans l’impasse, a-t-on appris de source officielle congolaise.

“Neuf chefs militaires de la Séléka sont arrivés ce soir à Brazzaville”, a déclaré à l’AFP Jean-Marie Kamba, conseiller technique auprès du président Denis Sassou Nguesso. “La décision d’aller chercher [ces personnes] à Bangui est un plan B”, a déclaré à l’AFP un responsable au ministère des Affaires étrangères congolais.

 

AFP

DEMANDE DE PARTITION DE LA RCA PAR LA SELEKA :Coup de bluff ou revendication sérieuse ?

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Le forum sur la République Centrafricaine (RCA), qui s’est ouvert lundi 21 juillet à Brazzaville sous l’égide du président congolais, Denis Sassou Nguesso, risque de prendre une veste. Censé permettre aux belligérants de se mettre d’accord sur un document qui les engage à cesser immédiatement les hostilités, ce forum bute contre l’intransigeance de la Séléka.

Cette exigence maximaliste de la Séléka n’est pas nouvelle.

Moussa Dhaffane, de la séléka
Moussa Dhaffane, de la séléka

En effet, le numéro 3 de cette rébellion, Mohamed Moussa Dhaffane, a posé comme préalable à toute négociation, la partition de la Centrafrique. Coup de bluff ou revendication sérieuse? Seul lui a la réponse à cette question. Mais d’ores et déjà, on peut s’interroger sur l’issue de ce forum. Et il faut s’en inquiéter car si la Séléka reste campée sur cette position, on ne sortira pas de l’auberge. Or, les Centrafricains ont hâte de retrouver la paix et la quiétude. L’idée de partition de la Centrafrique, émise par la Séléka, risque de constituer un véritable goulot d’étranglement pour le médiateur Denis Sassou Nguesso et ses pairs. Mais cette exigence que l’on pourrait qualifier de maximaliste, n’est pas nouvelle. On se rappelle que l’ancien conseiller spécial de Michel Djotodia, Abakar Sabone, avait défrayé la chronique en proposant une partition du pays, avec au Sud les chrétiens et au Nord les musulmans. Cette idée qui ne faisait pas l’unanimité n’a jamais quitté l’esprit de certains rebelles. La preuve est que jusque-là, c’est la Séléka qui contrôle l’intégralité du Nord de la RCA. Le fait d’exiger, cette fois-ci, de façon claire et nette, cette partition du pays comme préalable à toute négociation, est une preuve suffisante que cette rébellion y tient et n’est pas prête à lâcher prise.

Il faut souhaiter que les protagonistes revoient à la baisse leurs revendications

Du reste, on voyait venir la Séléka qui, à l’issue de sa dernière assemblée générale, a décidé de reconduire Michel Djotodia à la tête du mouvement. En tout cas, la remise en selle, à quelques jours de l’entame des négociations, de cette figure emblématique de la Séléka que la communauté internationale avait mise hors jeu, n’est pas anodine. Cela dit, la revendication de la Séléka pourrait aussi participer d’une stratégie consistant à monter les enchères pour espérer arracher le maximum de concessions. Et si c’est le cas, c’est tant mieux. Car on imagine difficilement la communauté internationale soutenir la Séléka dans sa volonté de diviser la RCA. Il est vrai que tout le monde constate avec désolation la difficile cohabitation entre musulmans et chrétiens en RCA. Mais cela ne saurait constituer un motif suffisant pour accompagner la rébellion sur le chemin de la balkanisation de l’Afrique. D’ailleurs, dans un contexte où se pose l’impérieuse nécessité pour le continent de s’unir sous peine de périr, de telles idées sécessionnistes peuvent paraître difficilement concevables. En tout état cause, il faut souhaiter que les protagonistes revoient à la baisse leurs revendications car tout blocage des pourparlers est un supplice supplémentaire pour les Centrafricains qui ne savent plus à quel saint se vouer. Il est temps pour les belligérants de déposer les armes, de travailler à apaiser les cœurs et de commencer à panser les plaies. Vivement que la sagesse habite les anti-Balaka qui n’entendent pas déposer les armes et la Séléka qui veut suivre les pas du Soudan du Sud.

 

Dabadi ZOUMBARApour le Pays Burkina

Les Noirs et les manifs pro-palestiennes: et la RCA alors? et la Birmanie? Questions pour des champions…

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Nous sommes mercredi 23 juillet 2014 et le mois de ramadan (que certains appellent mois de carême) continue encore. Pendant ce même mois où des musulmans, pratiquants ou non s’adonnent à l’un des cinq piliers de leur religion, il y a de plus en plus de morts du côté de la Palestine.

DakarJe vois déjà des têtes des lecteurs de cet espace écarquiller des yeux et dire : « Ah ! non !!! Pas ici, quand même. On ne vient pas ici pour lire des choses sur le conflit moyen-oriental. » Je le sais car je connais certains lecteurs de cet espace qui, même s’ils n’y interviennent jamais, me disent régulièrement ce qu’ils pensent. Surtout quand ils ne sont point d’accord avec moi.

Quand j’étais au Maroc, un frère de la Côte d’Ivoire nous disait souvent « Les Arabes et les Juifs se battent depuis la quatrième page de la bible ! » Il avait beau être musulman comme certains Palestiniens, il ne parlait que très peu de cette guerre qui passait chaque jour à la télévision.

Je ne suis pas expert ès relations internationales, mais je suis prêt à parier que dans dix ans, peu importe alors le nom du Premier ministre israélien, peu importe le nom du président de l’Autorité palestinienne, peu importe le nom des locataires de la Maison Blanche (de Washington comme de Moscou, les deux capitales qui comptent le plus au monde sur le plan politique), cette guerre continuera.

Ce qui me pousse à en parler ici, c’est la réaction de certains Africains, en général et musulmans en particulier, qu’il est difficile de décrypter. Oui, je sais, vous me direz que cela ne m’empêchera pas de dormir, ni de manger, ni de me désaltérer. Oui, je sais. Mais tout de même ! Peut-être qu’en trouvant des réponses à mes questions, je comprendrai mieux les choses, moi, pauvre béotien ?

En général, quand on est humain, il est difficile de demeurer de marbre quand le JT nous offre des images d’enfants prenant des balles, des obus et autres armes de guerre. Les Congolais, de la rive droite, ont tous en mémoire l’image de ce pauvre enfant, en tenue scolaire, fauché sans doute par une balle, le 5 juin 1997 (c’était un jeudi, je n’oublierai jamais). Aussi, mettre la télé et voir ces mômes tomber à Gaza, cela laisse difficilement de marbre. Pourtant…

Oui, pourtant…

Le continent kamit n’est-il pas le terrain le plus meurtri par toutes sortes de guerres ? En y regardant avec la plus grande minutie, sans même avoir besoin de microscopes électroniques, on remarque très vite qu’il ne nous manque que des guerres bactériologiques, pour que nous ayons toute la panoplie car chez nous on tue au nom soit d’Allah soit de Jésus Christ : demandez à Boko Haram et à la Lord Resistance Army. Ils ont développé une certaine expertise là-dessus.

Chez nous, on tue pour les minerais du sous-sol. Les habitants du Kivu, dans l’Est de la RDC peuvent en témoigner à la face du monde, même si le monde entier s’en contrefout royalement. Depuis quand les Nègres sont-ils des humains dignes d’intérêt ?

Je pourrai continuer à dérouler ainsi ma liste des guerres et autres conflits armés de ma terre natale. Ce sera bien plus long que la liste des courses d’une famille composée du même nombre de joueurs qu’une équipe de rugby. Pourtant, combien d’Africains, de Durban à Oslo, en passant par Banjul, Mombassa, Tunis, Montréal, Brisbane et je ne sais quelles autres contrées encore, peuvent lever un seul doigt pour nous dire qu’ils ont battu le pavé pour que :

–          La guerre en Casamance cesse ?

–          La guerre de Côte d’Ivoire (commencée en 2002), cesse ?

–          La guerre du Soudan du Sud prenne fin ?

–          Les guerres en RCA (République Centrafricaine), en RDC (République Démocratique du Congo), disparaissent de nos paysages ?

Nous pourrions ainsi remonter même le temps et nous rendrons compte que sur les 10 ou 30 dernières années, les tueries de chez nous ne poussent que très rarement les nostres à battre le pavé. Pourquoi ? Je réponds souvent à cette question sur cet espace mais je me dis que je dois me tromper et ne rien y comprendre.

Le vendredi 11 juillet dernier a eu lieu à Dakar, capitale du Sénégal, une manifestation en faveur de la Palestine. Que des gens au Sénégal veulent battre le pavé pour des Palestiniens, mpona nini té ?* Mais quand verra-t-on des Sénégalais manifester pour la RCA, la RDC, le Kenya et les autres territoires de l’Est du continent qui sont devenues les cibles des bandits venus d’Asie ou bien endoctrinés par des bandits venus d’Asie ?

Du côté de Paris et dans d’autres villes de France, il y a chaque semaine des manifestations allant dans le même sens. Si dans ces manifestations, il est très courant de trouver en grand nombre des populations appelées « arabes » et « berbères », des Noirs, soit natifs du continent, soit nés en France, ne sont pas en reste pour donner de la voix et du voile en ces occasions. Fort bien aussi. Mais par contre, ces mêmes Noirs, lorsqu’ils sont invités à parler des problèmes cruciaux du continent de leurs pères, mères, grands-parents (en partant de l’hypothèse qu’ils disent être avant tout Européens ou avant tout musulman), ils sont aux abonnés absents et c’est à peine s’ils sont capables de nous situer la RDC ou encore le Nord du Mali sur une carte. Et pourquoi pas le Zambèze coulant en Corrèze, pendant qu’on y est ?

On me dira Les Noirs qui manifestent en France pour la Palestine le font en solidarité avec les Palestiniens car ces derniers sont musulmans. Voilà encore des faussetés que je combats en utilisant ma panoplie d’énergie d’alpha vers omega. Il est faux de dire que les Palestiniens sont musulmans : certains d’entre eux sont chrétiens et d’autres, comme partout ailleurs ne mettent les pieds ni dans des mosquées ni dans des églises. Tout le monde n’est pas obligé de croire en ce qu’il ne voit pas. Les Noirs qui battent le pavé en France pour soutenir la Palestine le font sans doute de bonne foi mais je suis prêt à parier ma moustache – et Dieu sait combien j’y tiens – qu’ils sont tout simplement manipulés, solidarité religieuse oblige, avec leurs coreligionnaires vivant en France, originaires d’Afrique du Nord ou dont les parents viennent de cette partie du monde. Et quand je dis « solidarité », je suis même trop gentil car il est plus question de soumission qu’autre chose. Pas besoin d’être sociologue ou experts ès mœurs de certains des nostres. Il suffit d’interroger, patiemment, les gens vivant dans les endroits où se mélangent bon gré mal gré ces populations. Il suffit d’y aller et de donner la parole à ces enfants, à ces jeunes.

Quand on me dit aussi, Mais au Sénégal, si les gens manifestent pour la Palestine, c’est par solidarité car ils sont aussi musulmans. Certes, l’islam est la religion majoritaire au pays de Blaise Diagne et de Léopold Sedar Senghor. Mais alors, qui pourrait m’expliquer comment et pourquoi :

–          Au Sénégal on ne manifeste jamais contre l’esclavage pratiqué par des populations maures (rappelons que ce sont des musulmans) de Mauritanie à l’encontre des Noirs de Mauritanie (eux-mêmes musulmans aussi, le plus souvent) ?

–          Au Sénégal on ne manifeste pas contre les massacres récents en RCA de populations de confession musulmane ?

–          Au Sénégal on ne manifeste pas contre l’esclavage pratiqué au Soudan par des Noirs se disant » arabes sur des Noirs ?

Il y a des moments où chercher à couper des cheveux en quatre peut s’avérer même plus périlleux que de marcher sur des sables mouvants. L’Afrique, en général, adore tout le monde, mais aussi curieux que cela puisse paraître, se déteste royalement et cordialement.

J’ai même lu ceci, qui m’a fait me tordre de rire, tant le ridicule du contenu ne peut provoquer en moi d’autres réactions : Des personnalités sénégalaises ont appelés vendredi à Dakar le gouvernement sénégalais à  » suspendre » ses relations diplomatique avec Israël en attendant l’ arrêt de l’offensive israélienne en Palestine. Ces personnalités, une cinquantaine de membres de mouvements citoyens sénégalais, d’intellectuels, d’hommes religieux, de journalistes, ont pris cette position lors d’une manifestation vendredi devant l’ambassade de Palestine pour dénoncer l’offensive israélienne à Gaza. « Nous demandons la rupture des relations diplomatiques avec Israël jusqu’à l’arrêt des massacres », a déclaré le professeur Malick Ndiaye du Cercle des intellectuels du Sénégal(CIS).

Sommes-nous sérieux quand nous adoptons ce genre de prises de position alors que les nostres sont tués tous les jours dans une indifférence quasi-générale ? Je veux bien comprendre que les gens aient envie d’aller un jour au paradis d’Allah, mais si dans le prix il faut qu’il y ait un tel package de soumission, je crains que pacte ne soit vraiment qu’un marché de dupes.

En Birmanie, la philosophie majoritaire est le bouddhisme (selon les autorités locales) avec 89% d’adeptes. L’islam serait la religion de 4% de Birmans. Pourtant, il y a peu, des musulmans birmans ont été massacrés. Y a-t-il eu des manifestations au Sénégal ? En France de la part de Noirs et d’Arabes ?

Émotivité plus qu’à géométrie variable. Des alliés pareils, j’en voudrais difficilement…

Au dix-neuvième siècle, des théoriciens allemands (spécialistes de géographie) avaient développé le concept de Lebensraum. Le but étant dans un premier temps de se trouver un territoire assez espacé pour d’abord assurer leur survie (surtout sur le plan culturel) et ensuite y favoriser sa croissance. Les Nazis l’avaient récupéré et on a vu ce que ça a donné. J’ai comme l’impression qu’avec leurs idiots utiles, des stratèges arabo-musulmans comptent utiliser Kama comme leur Lebensraum…

Rome ne récompensait jamais les traîtres. S’en souvient-on ?

Obambe GAKOSSO, Juillet

Herblay : un garçon de 2 ans renverse sa mère et la tue

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FAITS DIVERS – Un dramatique accident s’est déroulé ce mardi matin à Herblay dans le Val-d’Oise. Une femme de 26 ans a été renversée par sa voiture, dont son fils de deux ans tenait le volant. Elle nettoyait son véhicule au moment du drame.

 

New York: Elle dort avec le cadavre de sa mère pendant plus d’un an

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NEW YORK  |  Une jeune femme de Brooklyn a vécu avec le corps de sa mère pendant un an, mangeant et dormant à côté du squelette dans un appartement rempli d’ordures.

C’est une histoire triste et sordide. Le cadavre de Susie Rosenthal, décédée à l’âge de 61 ans, il y a plus d’un an, a été retrouvé sous une pile d’ordures dans la cuisine de l’appartement de sa fille dans le quartier Borough Park, rapporte le New York Daily News.

Chava Spira, 28 ans, avait conservé le corps de sa mère sur un lit de sacs de poubelles, où il a été dévoré par les rats et la vermine.

La jeune femme, souffrant de troubles mentaux, était même habillée dans les vêtements que portait sa mère quand elle est morte.

Les voisins n’ont jamais rien senti de suspect jusqu’à temps que le concierge de l’immeuble ait à réparer une fuite en provenance de l’appartement.

Mme Spira, a refusé d’ouvrir, les autorités ont donc défoncé la porte et trouvé la femme assise dans un fauteuil, entourée de tas d’ordures.

La jeune femme au comportement erratique a été transportée au Maimonides Medical Center pour une évaluation psychiatrique.

Mme Spira, qui vivait avec sa mère avant sa mort, ne quittait plus la maison depuis longtemps.

Les voisins entendaient souvent des cris et des bruits étranges en provenance de l’appartement, rapporte le New York Post.

 

Journal du Quebec

Centrafrique: tentative de sauvetage des négociations de paix à Brazzaville

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Les autorités congolaises ont tenté mardi de sauver les négociations de paix pour la Centrafrique à Brazzaville en faisant venir des chefs militaires de l’ex-rébellion Séléka afin de sortir ce mouvement de son isolement face aux délégués des autres parties.

«Neuf chefs militaires de la Séléka sont arrivés ce soir à Brazzaville», a déclaré à l’AFP Jean-Marie Kamba, conseiller technique auprès du président Denis Sassou Nguesso.

«La décision d’aller chercher [ces personnes] à Bangui est un plan B», a déclaré à l’AFP un responsable au ministère des Affaires étrangères congolais.

violence à Bangui 4Selon l’imam Layama Kobine, président de la communauté islamique de Centrafrique, ce sont des responsables politiques de la Séléka présents à Brazzaville qui ont demandé ce renfort, arguant que ces responsables militaires étaient mieux placés qu’eux pour «discuter des conditions» dans lequelles doivent cesser les combats.

Ouvert lundi, le «Forum pour la réconciliation nationale et le dialogue politique» en Centrafrique a pris un mauvais tour mardi à Brazzaville, lorsque le chef de la délégation de la Séléka, Mohamed-Moussa Dhaffane a posé comme préalable à toute discussion l’acceptation du principe d’une division du pays.

Les autorités congolaises, organisant le Forum au nom de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), ont indiqué avoir repoussé de six heures, à 15h00 (14h00 GMT) la cérémonie de clôture prévue mercredi et censée aboutir à un engagement des parties concernées à cesser toute violence, et à la signature d’un accord de cessation des hostilités et de désarmement des groupes armés, préalables à un nouveau processus politique.

Depuis le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par la Séléka, mouvement à dominante musulmane, la Centrafrique, ancienne colonie française riche en diamants, en pétrole et en uranium, est plongée dans le chaos. Les violences inter-communautaires quasi quotidiennes ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

Les ex-rebelles Séléka et les milices anti-balaka, formées de combattants chrétiens et animistes, s’affrontent dans un cycle sanglant d’attaques et de représailles dont les civils sont les premières victimes.

– ‘Eviter la désintégration’ –

A Brazzaville, les délégués de la Séléka au Forum sont restés dans leur hôtel toute la journée. En leur absence, les travaux des commissions sur la cessation des hostilités et sur le désarmement des groupes armés avaient été suspendus dès le matin. Ils ont finalement repris dans l’après-midi, pendant quelques heures, mais sans eux.

«Les persécutions contre une frange de la population se poursuivent», a déclaré M. Dhaffane à l’AFP, «au nom de la paix […] nous avons demandé la partition du pays. Nous, les ressortissants du Nord-Ouest, chrétiens et musulmans, nous ne sommes plus acceptés».

Ils font preuve de «mauvaise foi», «ils font exprès de faire traîner pour on ne sait quelle raison», a dénoncé un ministre, sous le couvert de l’anonymat.

L’idée même d’une division du pays a été jugée inenvisageable par l’archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga, et l’imam Kobine.

A Bangui, Nicolas Tiangaye, ancien Premier ministre, a déclaré lors d’une conférence de presse d’opposants au Forum que la question de l’unité du pays n’était «même pas négociable». A Paris, Romain Nadal, porte-parole du Quai d’Orsay estimait, lui, que «tout doit être fait pour éviter la désintégration territoriale» de la Centrafrique.

Selon des négociateurs, les parties sont convenues d’un projet d’accord qui pourrait être amendé par la Séléka mercredi. Ce document prévoit notamment le regroupement de tous les combattants des groupes signataires dans un délai de 45 jours en vue de leur démobilisation, et le retour dans leur pays des miliciens étrangers.

Restera à savoir si cet accord, s’il est effectivement signé, pourra tenir dans la durée dans la mesure où il n’aura pas été ratifié par un certain nombre de représentants politiques, restés à Bangui, et du fait des divisions internes au sein des groupes armés, aux premiers rang desquels la Séléka et les anti-balaka

AFP

CONGO-RCA: SUSPENSION OU FIN DU FORUM SUR LA RECONCILATION ET LA PAIX EN CENTRAFRIQUE?

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Brazzaville à ouvert le lundi dernier un FORUM POUR LA RÉCONCILIATION ET LA PAIX EN CENTRAFRIQUE, celui-ci devrait prendre fin demain mercredi avec la signature d’un accord de paix par les différents protagonistes de la crise dans ce pays. Mais ce mardi les négociations ont été suspendues car les Sélékas qui estiment que les tueries à leur endroit vont croissants, n’ont pas voulu prendre part aux travaux de commission de cette journée et demandent la partition de la RCA et la démission de la présidente de transition Mme Samba-Pandza.

20140722-000926-566530.jpgMais déjà avant l’arrivée des  près de 200 centrafricains à Brazzaville, plusieurs protagonistes avaient préférés ne pas faire le déplacement du Congo, estimant que les préalables de la négociation devraient se tenir en dans leur pays. Mais alors qu’ils sont présents à Brazzaville et alors que le forum s’est ouvert à leur présence, ils ne se sont pas présentés au ministère des affaires étrangères ou se tiennent les travaux de commission qui devraient abroutir à la signature de l’accord de paix en Centrafrique sur la base du DDR (désarmement, démobilisation, réinsertion).

Les différents représentants de la communauté in

ternational : Nations-Unies, Francophonie par Louis Michel, Misca par le Général Jean-Marie Mokoko, Union-Africaine par Soumeylou Boubeye Maiga  vice -médiateur de la crise pour l’Union Africaine, le président Sassou Nguesso le principal médiateur ainsi que la Présidente de la transition centrafricains  pour ne citer que ceux là, sont tous perplexes, certains parmi les facilitateurs et médiateurs évitent les journalistes car semblant être surpris par ce revirement des Selekas.

On ne sait encore rien quant à la suite, les reprises des travaux se poursuivront-ils ou pas de mercredi 23 juillet? Aucune communication n’annonce rien dans ce sens. Peu avant cette suspension, Mgr Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, et l’imam Oumar Kobine Layama, président de la Communauté islamique centrafricaine ont réagit. L’évêque, à la question de la partition de la RCA soulevé par les Sélékas, dit: « cette question est pas à évoquer car la Centrafrique est une et divisible et pas question que les ressources nationales profitent à une partie de la population  au détriment des autres« . L’mam réagissant à la déclaration de ‘Human Watch Right (aucune impunité ne devraient être accordée aux crimes graves), dit: « la réconciliation et la paix vont de ‘trio’ avec la justice, car même Dieu n’accepte l’impunité », conclut-il.

Le Général Jean-Marie Mokoko, Représentant spécial de la présidente de la commission de l’Union africaine et chef de la MISCA, estime pour sa part que:  » les aléas du genre observés aujourd’hui font partis des négociations, nous savions que rien n’était gagné d’avance et nous continueront jusqu’à ce que la paix revienne en RCA ».

Mais des observateurs voulant garder l’anonymat, disent dans les coulissent que le médiateur Sassou ne connait rien à la médiation car ayant bénéficié de la loi du vainqueur lors de son retour au pouvoir en 1997. D’autres, des congolais notamment pensent plutôt que Sassou Nguesso à une grande expérience des médiations et trouvera au moment opportun des moyens à faire revenir les Sélékas à la table des négociations.

Alors que le représentant facilitateur de la Francophonie, Louis Michel se veut optimiste:  » le peuple centrafricain a souffert ne doit pas souffrir plus que cela, nous ferons tout pour que les centrafricains ici présent puissent s’assoir et dialoguer pour le bien de leur pays », a-t-dit.

Plusieurs groupes représentants divers factions de la Centrafrique à cette crise souhaitent et veulent la fin et la fin total des hostilités et le forum de Brazzaville est le lieu approprié soutient par exemple Ngaissoua Edouard coordinateur Nationale de ex-antis Balakas et le représentant du Conseil National des jeune de Centrafrique Riva Jean-Felix appelle à une sortie de crise inconditionnelle car pour lui:  » les jeunesse de demain doit prendre son destin en main aujourd’hui, donc pour cela cette crise qui n’est pas religieuse mais politique doit trouver immédiatement une solution politique afin que les centrafricains puissent vivre en paix à nouveau ».

La bonne volonté à poursuivre les négociations de la plupart des participants n’indique en rien si les travaux vont reprendre demain normalement jour de clôture de ce forum.

Sadio Kanté-Morel pour Brazza News

LETTRE DE DEMENTI SUITE A UN COMMUNIQUE PUBLIE PAR CENTRAFRIQUE LIBRE

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Chers compatriotes,

J’ai été surpris d’apprendre dans un article publié par Wilfrid SEBIRO de Centrafrique libre que mon Nom figure dans la liste du nouveau bureau de la Séléka mis en place lors du dernier congrès de Birao.

Après vérification auprès des responsables de la Séléka à Bangui et à Brazzaville, ils sont très surpris et m’ont informé que mon Nom n’a jamais figuré dans la liste du bureau qu’ils ont mis en place.

J’apporte un démenti formel à cette allégation. Le but de ce communiqué est de ternir mon image, et en plus Centrafrique Presse et Kangbi Ndara  ont publié leur liste et mon nom n’y figure pas.

Alors je ne comprends pas que seul Centrafrique libre publie une liste où mon nom figure, n’y a-t-il pas un problème ?

Dans les prochains jours, j’engagerai des poursuites avec mon avocat contre les auteurs de cette manipulation.

Fait à paris le 22/07/2014
Francis LINGBIMA

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Françis Ligbima DP Afrique News Info
Françis Lingbima
DP Afrique News Info

CENTRAFRIQUE: 50 FOIS PLUS DE NOURRITURE TRANSPORTEE PAR LES AIRS ALORS QUE LE PAM FAIT FACE A PLUSIEURS URGENCES

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La vague de conflits qui a eu lieu durant la première moitié de l’année a multiplié par plus de 50 la quantité de nourriture et d’équipements d’urgence transportée par les airs par le Programme Alimentaire Mondial (PAM) pour atteindre les populations dans le besoin.

 

PAM RCA 2Plus de 90% des équipements ont été livrés en République centrafricaine, au Soudan du Sud et en Syrie, où les conflits ont déplacé des millions de personnes et isolé des communautés. L’insécurité, l’accès humanitaire limité et les pluies rendent souvent impossible le transport de nourriture et d’autres équipements par bateau ou par camions.

 

De janvier à juin 2014, l’aviation du PAM a livré 7.600 tonnes de nourriture ainsi que 1.189 tonnes de matériel de secours pour le PAM et d’autres organisations humanitaires dans 21 pays. La quantité totale de 8.789 tonnes est plus de 56 fois supérieure à celle transportée par voie aérienne au cours du premier semestre 2013 où 156 tonnes avaient été livrées.

 

“Faire face à des situations d’urgence simultanément dans trois pays – la République centrafricaine, le Soudan du Sud et la Syrie – requiert toute notre expertise dans des zones difficiles et témoigne de notre capacité à augmenter et déployer rapidement notre réponse logistique pour apporter des vivres d’urgence aux personnes qui en ont désespérément besoin” a déclaré Cesar Arroyo, directeur de l’aviation du PAM lors d’une conférence à Genève. “Heureusement, nous avons été soutenus par nos donateurs”.

 

Sur les 8.789 tonnes de fret, la plus grande partie – 53%- a été transportée au Sud-Soudan, 22% en République centrafricaine et 16% en Syrie.

 

L’aviation du PAM a également commencé à parachuter de la nourriture d’urgence dans des zones inaccessibles du Sud Soudan en mars 2014 ; au total 236 parachutages ont permis d’assister 300.000 personnes jusqu’à juin.

 

Lorsque les avions peuvent atterrir en toute sécurité le matériel humanitaire est déchargé directement au sol, y compris les équipements fragiles comme les médicaments, alors que les parachutages interviennent en l’absence d’installations adéquates pour atterrir.

 

L’aviation du PAM a dû surmonter une pénurie de ressources aériennes et des coûts drastiques sur le marché de l’affrètement durant les urgences, ainsi que des obstacles bureaucratiques et un manque d’infrastructures et d’aéroports dans de nombreux pays.

 

Un financement opportun et souple est essentiel pour permettre au PAM de pré-positionner des vivres par une autre voie que celle des airs, en particulier dans les zones à fort risque de catastrophes naturelles, ou lorsque la saison des pluies rend les communautés et les villes inaccessibles.

 

Mais, en raison des risques de sécurité significatifs, de l’accès humanitaire limité dû aux routes bloquées, du manque d’infrastructures, ainsi que du pillage des stocks alimentaires, l’aviation du PAM est parfois le seul moyen efficace d’atteindre les personnes dans le besoin en cas d’urgence.

 

 

Source : | APO

Indiscutables et indélébiles empruntes des nonistes sur le Forum de Brazzaville

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Quoi qu’il en soit, quoi qu’en disent les ouistes, le forum de Brazzaville des 21 au 23 juillet est marqué à jamais du sceau des nonistes

 

En totale adéquation avec la majorité de nos concitoyens, ces pionniers se sont réunis notamment au sein des organisations de la société civile élargies aux forces vives de la nation mais également avec le concours des partis politiques et des incontournables chefs religieux ont compris la nécessité de s’affranchir en s’émancipant des diktats surannés des bourreaux du peuple de Centrafrique et autres comploteurs zélés contre la nation, une et indivisible. Ils ont porté le flambeau de l’espérance en une Centrafrique unie et digne. Lorsque l’on a tout perdu, il reste encore la dignité à préserver semble dire les nonistes. La considération que l’on porte plutôt sur la forme que le fond a prévalu à juste raison du reste, tant la nation entière a été humiliée à maintes reprises pendant plusieurs années. Dès lors, comment accepter de se mettre autour d’une même table avec les bourreaux de notre peuple tout en faisant semblant comme si de rien n’était.
Franck Saragba
Franck Saragba

Concocté par Idriss Deby, premier contributeur financier et militaire de la très redevable CEEAC pour être valider par cette dernière à Malabo lors du dernier sommet africain, l’ordre du jour initial du forum de Brazzaville sur la Centrafrique a été finalement revu à la baisse au dernier moment. Ainsi, les très déterminés nonistes ont fini par faire reculer Idriss Deby et la CEEAC. Tel est en tout cas le grand enseignement que l’on retiendra du forum de Brazzaville. Les centrafricains viennent de démontrer que l’on peut être pauvre et désarmer mais lorsque l’on est uni et déterminer on peut faire reculer le puissant.

Encore un camouflet pour le président tchadien qui lui est infligé non pas par des hommes politiques centrafricains à sa botte mais par le peuple tout entier. Un message pour dire au président tchadien que désormais il ne pourra disposer de notre peuple comme il l’entend. Ce sont nos hommes politiques qui ont failli à leur devoir mais notre peuple est encore debout et attend impatiemment les recommandations du forum de Brazzaville aux travers desquelles il espère qu’il n’y aura ni amnistie pour les crimes perpétrés, ni constitution de gouvernement sur une base confessionnelle, ni décision portant atteinte à l’intégrité du pays en attendant un dialogue national qui aura lieu sur le territoire.

Jamais, acte politique dans notre pays n’a été aussi fort, jamais des responsables politiques et religieuses ne sont allés aussi loin que celui de refuser catégoriquement de se plier aux caprices et autres diktats imposés de l’extérieur. Un crime de lèse-majesté que ni les présidents qui se sont succédé dans notre pays depuis la mise sous tutelle du pays par le Tchad, ni les différents leaders de l’opposition n’avaient osé le faire auparavant. Après le forum de Brazzaville, plus rien ne sera comme auparavant. Désormais le voile est levé et la rupture est amorcée pour la dignité et l’émancipation du peuple centrafricain.

 

Par: Franck Saragba

Une délégation du FAGACE en mission à Bangui

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FAGACEUne délégation du Fonds africain de garantie de coopération économique (FAGACE) composée de trois personnes, réside depuis lundi à Bangui, dans le cadre d’une coopération avec la RCA ayant pour but de redynamiser ce partenariat et de permettre aux entreprises PME-PMI et aux sociétés de la place de contribuer efficacement au redressement économique du pays.
Plusieurs points sont à l’ordre du jour de cette mission : la création d’un fonds d’appui au secteur privé, la création d’un centre de gestion agréé, la réhabilitation et le renforcement des capacités de la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat (CCIMA), LE renforcement des capacités du guichet unique de formalités des entreprises, etc.

‘’Le FAGACE entend, au terme de cette mission, participer à la reprise économique de la RCA afin de booster les différents projets de son développement initiés et qui sont en hibernation depuis plusieurs mois à cause de la crise centrafricaine”, a expliqué Cynthia Favi Haidara;

Pour elle, FAGACE a toujours été au côté de la RCA où ses ‘’ interventions s’élèvent à plus de sept milliards de francs cfa”.

Le FAGACE est une institution financière crée en 1977 qui accompagne le développement économique de ses quatorze Etats membres à travers la promotion des investissements publics et privés.

 

APANews

CENTRAFRIQUE : LE GOUVERNEMENT DECROCHE LE DESISTEMENT DE CERTAINS RÉVOLUTIONNAIRES DE LA R-J A BOSSEMBELE EN ÉCHANGE DES BILLET DE BANQUE

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Rebelle de SayoCertains éléments du mouvement Révolution Justice (RJ) ont abandonné la marche à Bossembele. Selon les informations de Centrafrique libre, les autorités ont proposé des billets de banque aux révolutionnaires qui décident de quitter le mouvement. Plusieurs éléments du mouvement Révolution Justice de Sayo, stoppé depuis plusieurs jours à Bossembele (162 km de Bangui) ont désisté. Cette information a été confirmée par des sources proches de la coordination de ce mouvement. « C’est vrai que beaucoup de nos éléments sont repartis depuis que nous avons été bloqués dans notre progression dans la ville de Bossembele. Ils sont repartis soit à Bozoum ou Paoua d’où le mouvement est parti » a expliqué un commandant du mouvement Révolution Justice, joint dans la ville de Bossembele.

De sources bien informées, les éléments du mouvement qui ont accepté de repartir dans leurs villages ont reçu chacun un billet de 5000 Fcfa. « C’est à l’issue du voyage que les ministres de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la défense ont effectué à Bossembele que la somme de 5000 Fcfa a été proposée à ceux qui ont accepté de quitter le mouvement pour rentrer chez eux. Ce sont ceux qui ont accepté de monter dans les véhicules mis à la disposition des partants que la somme est remise » a expliqué une autorité locale de la ville de Bossembele qui dit avoir assisté à la scène.

Les responsables de la marche dite pacifique des éléments du mouvement Révolution Justice (RJ) ont dénoncé cet acte qui constitue pour eux une forme d’intimidation déguisée « c’est vrai que nos combattants sont repartis mais je dois préciser que ce n’est pas de manière volontaire. Les autorités qui sont passées dans la ville ont menacé les combattants. Au début, on nous a dit que si nous insistons pour franchir la ville de Bossembele, nous seront attaqués. Ensuite, on nous a fait la proposition de la somme dont vous parlez là. Pour nous cela est une intimidation déguisée que nous ne pouvons pas accepter. Nous avons été menacés. Ceux qui sont repartis ont eu peur, voilà pourquoi ils ont accepté cette somme là » a confié le commandant en chef des marcheurs du mouvement Révolution-Justice, bloqués dans la ville de Bossembele.

Un cadre du ministère de la défense nationale a confirmé qu’une somme de 5000 Fcfa a été remise aux éléments qui ont accepté de repartir. Ce dernier a rejeté les allégations relatives aux menaces « il n’y a jamais eu des menaces sur les jeunes qui sont dans ce mouvement. Après explication des membres du gouvernement, ils ont compris que la meilleure solution n’était pas de rentrer à Bangui dans ces conditions. Les négociations vont continuer avec les éléments jusqu’à ce que nous trouvions des solutions idoines ». Une autorité locale a confié à Centrafrique Libre que d’autres éléments du mouvement Révolution Justice sont en route. Selon la même source, les éléments qui sont en route seraient armés « les informations en notre possession indiquent d’autres marcheurs sont en route. Ceux là sont armés et ils sont dangereux. Voilà pourquoi, il faut se méfier des yeux doux que ces gens sont en train de faire. Leurs objectifs ne sont pas clairs, il y a beaucoup de zone d’ombre ». Selon les informations de Centrafrique Libre, le reste des éléments encore présents dans la ville de Bossembele veulent continuer la marche sur Bangui.

Diane LINGANGUE pour Centrafrique Libre

L’UE appelle Bangui à prendre les décisions politiques pour le lancement du processus électoral

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Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne (UE) ont appelé mardi les autorités de transition et tous les acteurs de la République centrafricaine (RCA) à prendre les décisions politiques sans tarder pour le lancement du processus électoral, après la signature d’un décret sur l’organisation et le fonctionnement de l’Autorité nationale des élections (ANE) il y a un mois.

Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne (UE)
Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne (UE)

Lors d’une session du Conseil des affaires étrangères à Bruxelles, ils ont insisté sur la nécessité d’assurer que l’ANE soit opérationnelle au plus vite.

Les ministres ont salué les chefs d’Etat de l’Afrique centrale pour leur concertation sur la RCA, accueillant favorablement l’annonce de la tenue d’un dialogue cette semaine à Brazzaville entre tous les acteurs de la transition centrafricaine en vue de progresser vers la paix et la réconciliation nationale. Ils ont demandé à toutes les parties prenantes à s’associer de manière responsable et constructive à ce processus pour aider la RCA à sortir de la crise.

Les autorités de transition de la RCA ont été encouragées à conduire des réformes structurelles nécessaires au développement économique et social inclusif et durable, à restaurer l’Etat de droit et à engager une réflexion stratégique sur un cadre national pour la réforme des forces armées et des forces de sécurité, en vue d’établir des forces républicaines, professionnelles et représentatives de la diversité des réalités centrafricaines.

Les ministres se sont engagés à maintenir une présence militaire de l’UE suffisante en RCA jusqu’à la fin du mandat de l’opération Eufor RCA, qui avait atteint sa pleine capacité opérationnelle le 15 juin dernier. Ils ont condamné la résurgence des violences dans différentes parties de la RCA, exprimant leur forte préoccupation sur “la dislocation du tissu social en RCA”, ainsi que son impact humanitaire et ses conséquences sur les pays voisins.

Les chefs de la diplomatie des 28 ont rappelé l’attachement de la RCA à la cohabitation pacifique entre les différentes communautés et religions. Ils ont préconisé la poursuite du dialogue interconfessionnel, des initiatives de médiation et réconciliation entreprises par les leaders et chefs religieux pour rétablir la cohésion.

Toutes les parties centrafricaines ont été exhortées à respecter et assurer l’accès sûr et sans entrave des acteurs humanitaires aux populations. “La situation sécuritaire connaît des améliorations, notamment à Bangui et sur l’axe reliant la capitale au Cameroun, mais reste tendue dans d’autres parties” de la RCA, ont indiqué les ministres. Ils ont demandé à tous les groupes armés de cesser les violences contre les populations civiles, de libérer les enfants-soldats sans tarder et de mettre un terme au recrutement et à l’utilisation d’enfants. Fin

 
Source: Agence de presse Xinhua

République centrafricaine. Les pourparlers de Brazzaville ne doivent pas déboucher sur l’impunité pour les crimes de guerre

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Les personnes soupçonnées de participation à des crimes de droit international ne doivent pas perpétuer la culture de l’impunité dans le pays

 

orture dans BanguiAmnesty International demande aux délégués présents lors des pourparlers sur la Réconciliation nationale en République centrafricaine prévus du 21 au 23 juillet à Brazzaville, en République du Congo, de veiller à ce que les discussions ne débouchent pas sur l’impunité pour les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et les graves violations des droits humains commis en République centrafricaine. Les auteurs présumés de crimes relevant du droit international ne doivent pas se servir de ce forum pour perpétuer la culture de l’impunité dans le pays.

D’après ce que sait Amnesty International, différents dirigeants, notamment des anti-balaka et de la Séléka, sont invités à prendre part aux pourparlers sur la Réconciliation nationale en République centrafricaine. L’organisation a reçu des éléments crédibles prouvant que plusieurs d’entre eux sont impliqués dans des crimes de droit international.

« Lors des pourparlers de paix de Brazzaville, il faut veiller à ce que l’obligation de rendre des comptes pour les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et les crimes relevant du droit international soit au cœur de toute discussion visant à ramener la paix en République centrafricaine. Les auteurs présumés de tels crimes ne doivent pas se servir de ces pourparlers pour obtenir des postes au sein du gouvernement qui leur garantiraient l’impunité », a déclaré Netsanet Belay, directeur du programme Afrique d’Amnesty International.

Dans son rapport publié le 10 juillet et intitulé République centrafricaine. Il est temps de rendre des comptes, Amnesty International désigne nommément des membres et des alliés des milices anti-balaka et des groupes armés de la Séléka soupçonnés de s’être livrés à de graves atteintes aux droits humains. Il s’agit notamment des anciens présidents François Bozizé et Michel Djotodia, de coordonnateurs anti-balaka, comme Levy Yakété, et de commandants de la Séléka, dont Noureddine Adam. Ces personnes, s’il existe suffisamment d’éléments les incriminant, doivent faire l’objet d’enquêtes et de poursuites judiciaires.

Le 11 juillet 2014, un congrès de la Séléka qui s’est tenu à Birao, dans le nord de la République centrafricaine, a désigné l’ancien président Michel Djotodia comme président du groupe armé, et l’ancien commandant et ministre Nourredine Adam comme vice-président. Ces deux individus, nommés dans le rapport d’Amnesty International, sont visés par des sanctions de l’ONU et des États-Unis en raison de leur implication dans la crise actuelle et les violations des droits humains commises en République centrafricaine.

Amnesty International demande aux autorités centrafricaines de transition, aux membres de la communauté internationale, notamment de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), à l’ONU et à l’Union africaine (UA), de faire en sorte que les pourparlers de paix accordent la priorité à l’obligation de rendre des comptes pour les crimes de droit international et les graves violences perpétrés en République centrafricaine. Amnesty International est convaincue qu’il n’y aura pas de paix durable en République centrafricaine si l’impunité perdure.

La conférence de Brazzaville fait suite à une décision adoptée lors de la 5e réunion du Groupe International de Contact sur la République Centrafricaine, qui s’est déroulée à Addis-Abeba en Éthiopie, le 7 juillet 2014. Cette conférence doit avoir lieu du 21 au 23 juillet et réunir la Séléka et les anti-balaka.

Le 17 juillet, la présidente par intérim Catherine Samba-Panza a ouvert un forum à Bangui, en préparation des discussions de Brazzaville. Amnesty International a appris à ce forum que 150 personnes devaient participer à la conférence de Brazzaville, dont des représentants des organisations de la société civile, des partis politiques, des groupes armés – notamment la Séléka, les anti-balaka, RJ APRD, FDPC et UFR –, de la diaspora, ainsi que des « communautés à risque », des réfugiés et des déplacés.

La capitale Bangui est relativement calme, mais la situation reste tendue dans de nombreuses régions du pays. Les violences se sont intensifiées dans le centre, l’est et le nord. Le 7 juillet, 26 personnes ont été tuées et 35 grièvement blessées lors de l’attaque de l’église Saint-Joseph et du site pour personnes déplacées de Bambari. Plus de 10 000 personnes qui s’y étaient installées ont été contraintes de fuir. Quelques jours avant cette attaque, le 4 juillet, une mosquée a été attaquée à Paoua, dans le nord. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), 184 incidents violents ont été recensés entre mai et juin 2014, avec une augmentation de 14 % en juin par rapport à mai.

 

http://www.amnesty.org

La mort presque oubliée de Jonas Kayoungu en Centrafrique…

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Dans le sillage du Forum qui a lieu cette semaine à Brazzaville au Congo, et qui réunit tous les protagonistes de la crise en Centrafrique, Opinion Internationale publie le témoignage de Lewis Mudge, chercheur Afrique de Human Rights Watch. Il met en exergue le besoin impérieux de justice pour contribuer à faire cesser ce conflit.


Jonas Kayoungu - photo de passeport. © 2014 HRW

Nous avons trouvé le corps d’un homme âgé sur le bord de la route. Mon chauffeur à qui rien n’échappe l’avait repéré dans les ombres. Ne sachant pas s’il était vivant ou mort, nous nous sommes arrêtés pour vérifier. C’était un homme âgé, qui approchait peut-être les 70 ans, allongé sur le dos avec les bras écartés. Il tenait un bâton de marche dans une main et deux chèvres, attachées à une longe, se trouvaient à proximité. L’homme avait reçu une balle au niveau du cou et du sang s’écoulait de la plaie, mais aucun pouls n’était perceptible.

J’ai inspecté ses poches et j’y ai trouvé un petit sac en plastique contenant une Bible et quelques photos d’identité. Sur la première page de la Bible, un nom était inscrit : Jonas Kayoungu.

C’était au mois de juin et je me trouvais dans l’est de la République centrafricaine pour effectuer des recherches sur la montée des violences sectaires qui déchiraient le pays. Je m’étais rendu au village de Liwa après avoir quitté la ville voisine de Bambari, située sur la ligne de front de la vague de violences qui se déplace vers l’est du pays. À notre arrivée à Liwa, nous avons trouvé le village entièrement détruit, tel que des témoins me l’avaient raconté. Les 169 maisons avaient toutes été réduites en cendres. Un peu plus tard, nous avons entendu un bruit non équivoque de fusillade : quatre coups de feu distincts, qui avaient été  tirés non loin de là. Nous avons rapidement fini notre travail et nous sommes retournés à la jeep pour rentrer à Bambari.

C’est sur le chemin du retour que nous avons découvert le corps de Jonas Kayoungu. Mon chauffeur était inquiet et a dit que nous devions partir immédiatement, car la ou les personnes qui avaient tué cet homme pouvaient être encore dans les parages. Nous avons pris la Bible et les photos dans l’espoir que quelqu’un serait en mesure de confirmer l’identité de la victime et d’informer sa famille.

De retour à Bambari, j’ai recherché des personnes originaires de Liwa dans les camps de déplacés. Une femme âgée a indiqué reconnaître l’homme sur la photo. Elle le connaissait sous le nom de « Jonas de Batobaga », puisqu’il était originaire de ce village situé à 30 kilomètres de Bambari. J’ai remis la Bible à des policiers locaux, qui s’étaient eux-mêmes réfugiés dans un camp de déplacés, en espérant qu’ils pourraient retrouver la famille de Jonas et l’informer de son décès.

Je ne sais pas qui a tué Jonas ; cela pourrait être n’importe laquelle des milices armées qui parcourent la région et qui s’en prennent impitoyablement aux civils. Mais je sais qu’il est fondamental que justice soit rendue pour ces crimes afin de contribuer à faire cesser le conflit. C’est pourquoi les médiateurs et les participants réunis cette semaine à Brazzaville, en République du Congo, pour discuter des moyens de mettre un terme à la crise en République centrafricaine, doivent s’assurer qu’aucune amnistie ne sera accordée aux responsables de ces crimes atroces. Tant qu’il n’y aura pas de responsabilisation pour les crimes commis, beaucoup d’autres Jonas Kayoungu mourront seuls dans la brousse.

Par: Opinion Internationale

À Brazzaville, les ex-Séléka demandent la partition de la Centrafrique

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L’ouverture des pourparlers de Brazzaville entre différents protagonistes de la crise centrafricaine a été marquée lundi par l’exigence de partition du pays posée par l’ex-Séléka. Une revendication qui ressemble à une manoeuvre pour faire monter les enchères.

20140722-001225-745328.jpgEt si le retour de la paix en Centrafrique passait par la partition du pays ? C’est en tout cas la position exprimée de l’ex-Séléka au “Forum pour la réconciliation nationale et le dialogue politique” ouvert le 21 juillet à Brazzaville. À en croire Mohamed-Moussa Dhaffane, numéro trois de l’ancienne coalition rebelle et chef de la délégation, c’est même un préalable avant toute discussion.

Une requête surprenante, puisqu’elle n’avait jamais été réellement exprimée officiellement jusque là, qui semble avoir pour objectif de faire monter les enchères en faveur d’un mouvement divisé (la branche dissidente de l’ex-Séléka n’est pas représentée aux assises de Brazzaville). Les exigences des ex-Séléka risquent en tout cas de compliquer davantage l’issue de ces pourparlers prévus pour durer trois jours dans la capitale congolaise.

Du côté des anti-balaka, on se veut plutôt rassurant. À Brazzaville, Patrice-Edouard Ngaïssona, “coordonateur politique” des miliciens, a déclaré que ces derniers étaient “prêts à abandonner les armes”. “Nous allons nous entendre entre nous [les différents protagonistes de la crise centrafricaine, NDLR] pour jeter les bases d’un dialogue inclusif”, a-t-il renchéri, rappelant que l’objectif des négociations était de “ramener la paix, la cohésion et la quiétude au peuple centrafricain”.

 

“Tirer les leçons du passé”

 

Des propos qui font écho à la recommandation du président congolais, Denis Sassou Nguesso, médiateur régional de la crise centrafricaine, qui a demandé aux différentes délégations de “tirer les leçons de toutes les expériences du passé” et de “s’approprier le processus”.

Même son de cloche du côté de Catherine Samba Panza. Arrivée dimanche à Brazzaville, la présidente de transition de la Centrafrique, cantonnée dans un rôle de figurante lors de précédents pourparlers de paix, a estimé lors d’un vibrant plaidoyer que le Forum était une “étape importante […] pour qu’ensemble on décide de la cessation des hostilités et des violences”. Catherine Samba Panza a également souligné que le moment était “venu d’arrêter les hostilités, les destructions et l’enrôlement des enfants mineurs dans les rebellions”, que les Centrafricains devaient “désarmer leurs corps de la haine et de la vengeance”.

 

Une “nouvelle Centrafrique” ?

 

Présent à Brazzaville, Mgr Dieudonné Nzapalanga, archevêque de Bangui, a appelé lui aussi les futurs signataires de l’accord de paix à se montrer “responsables”. “Que la chaleureuse fraternité revienne pour qu’on construise une nouvelle République centrafricaine”, a-t-il plaidé face à la presse.

Mais la situation reste toujours très violente dans le pays. Lundi, un ex-combattant de la rébellion Séléka a été tué à Bangui par des miliciens anti-balaka, a annoncé la Misca, la force africaine en Centrafrique. En représailles, des ex-Séléka ont pris en otages plusieurs jeunes et ont blessé le père de l’un d’entre eux, selon la même source.

Des éléments de la force européenne (Eufor) ont pris position autour du camp de ces Séléka et la Misca a renforcé son dispositif dans la zone où les troubles se sont produits.

Par: RFI

RCA: à Brazzaville, les négociations dans l’impasse

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Une nouvelle tentative de réconciliation nationale pour ramener la paix en Centrafrique s’est ouverte ce lundi 21 juillet à Brazzaville. Au rendez-vous : des représentants des milices en conflit, du gouvernement centrafricain et de pays voisins, et quelque 200 Centrafricains issus de la société civile et des partis politiques. Mais les négociations patinent.

Principal objectif de ces trois jours de discussions : se mettre d’accord sur un document qui engage les groupes armés à immédiatement cesser les hostilités. Une urgence, selon le médiateur congolais Denis Sassou Nguesso, notamment en vue de l’arrivée de la mission de paix de l’ONU le 15 septembre. Mais ce qui s’annonçait comme la signature garantie d’une cessation des hostilités se révèle un peu plus compliqué que prévu. Car lundi, à la fin de la première journée, les positions entre Seleka et anti-balaka semblaient de nouveau assez éloignées, et la Commission sur la cessation des hostilités semble avoir fait chou blanc.

Les représentants de la Seleka ont affirmé ne pas avoir vu le document élaboré à Bangui, et ont demandé un délai supplémentaire pour donner leur avis. Mais le rebondissement de la journée aura été les déclarations de Mohamed-Moussa Dhaffane, le numéro trois de la Seleka et chef de la délégation.

Partition

Devant les médiateurs internationaux, il a réclamé la partition de la Centrafrique comme préalable à toute négociation. Pour bon nombre d’observateurs, c’est une façon de faire monter les enchères avant le début des négociations. D’autant plus que la Seleka ne serait pas en position d’avoir ce type d’exigence. Mais lundi soir, Mohamed-Moussa Dhaffane continuait d’affirmer que sa proposition était sérieuse. Les musulmans n’étant tolérés qu’au nord du pays, selon lui, il faudrait une séparation.

En face, les anti-balakas ont continué à se dire déterminés à signer un accord de cessation des hostilités, mais pas à n’importe quel prix, a prévenu le chef de leur délégation Patrick Edouard Ngaïssona. Les discussions doivent se poursuivre aujourd’hui, avec ce nouvel enjeu : réussir à rapprocher les positions des deux camps d’ici demain.

Par: RFI

CONFERENCE DE PRESSE DE L’ALLIANCE DES FORCES DEMOCRATIQUES POUR LA TRANSITION (A.F.D.T)

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   PROPOS LIMINAIRE

 

 

L’Alliance des Forces Démocratiques pour la Transition (AFDT), est  convaincue de la nécessité et de l’urgence de mettre un terme à la longue et douloureuse crise politico-sécuritaire qui secoue notre pays la R.C.A. Elle a donc participé à toutes les rencontres des Partis et Associations politiques, et de la Plateforme des religieux et de la société civile concernant le plan d’actions de sortie de crise proposé par les chefs d’Etat de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) le 27 Juin 2014 à Malabo  en Guinée Equatoriale Elle a pris acte du chronogramme proposé par le Groupe International de Contact et adopté par la Commission de Paix et Sécurité de l’Union Africaine à Addis-Abeba le 9Juillet 2014.

L’AFDT fermement engagée dans le processus du dialogue et de la réconciliation nationale, gages d’ un retour de la sécurité, de  la paix et de la concorde nationale, a débattu pendant près de trois semaines des questions liées à la tenue du Forum de Brazzaville  prévu du 21 au 23 Juillet 2014.

Elle remercie très vivement la Communauté Internationale pour les efforts sans cesse renouvelés en faveur de la R.C.A et des populations centrafricaines.

 Toutefois, l’AFDT observe  que la non implication des autorités centrafricaines et des forces vives de la nation à l’élaboration du plan d’actions de Malabo, le déficit de communication sur ce plan d’actions sciemment entretenu, ainsi que l’agenda du Forum de Brazzaville tel que contenu dans les « conclusions » de la réunion du Groupe International de Contact avec la Commission de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine, et présenté à Bangui par la communauté internationale avec des points imprécis, notamment celui sur la définition d’un nouveau cadre politique, sont de nature à compromettre  les chances d’un véritable dialogue inter-centrafricain, devant aboutir à la réconciliation et la cohésion sociale souhaitées par tous.

De même, la décision de tenir un tel Forum sur la crise centrafricaine à Brazzaville devrait être prise en concertation étroite avec l’ensemble de la classe politique, des religieux, de la société civile et des autres forces vives de la nation représentant les couches les plus touchées par les effets de cette crise.

L’AFDT, tout en soutenant le processus de la transition et la réconciliation nationale, a décidé de demander le report du Forum de Brazzaville et sa tenue à Bangui afin de permettre que les initiatives locales entamées en ce sens soient menées  à leur terme , et de réunir les conditions d’une meilleure préparation de ces assises avec l’implication des communautés centrafricaines et de toutes les forces vives de la Nation, dans le respect de la Charte Constitutionnelle de la Transition et de la souveraineté nationale.

Enfin, L’AFDT exhorte la Communauté Internationale et les autorités de la transition en cours en R.C.A à plus de lisibilité et de cohérence dans le processus global de dialogue politique et de réconciliation nationale incluant le triptyque « Vérité-Justice-Réconciliation » et d’organiser en terre centrafricaine sous le haut patronage de son Excellence le Président Denis Sassou-Nguesso, Médiateur de la crise centrafricaine en présence de toutes les forces vives de la nation et devant le peuple centrafricain. A cet effet, l’AFDT fera au moment opportun toute proposition utile à la réussite de ce processus.

Je vous remercie pour votre attention

 

Président de la Conférence des Présidents

Martin ZIGUELE

AFDT image

 

RCA: la séléka absente au second jour du Forum de Brazzaville (RFI)

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Il y avait une délégation manquante, ce mardi matin, à Brazzaville au deuxième jour du Forum pour la réconciliation nationale en Centrafrique : l’ex-rébellion Seleka n’était pas présente à la reprise du dialogue. Les travaux n’ont donc pas pu reprendre comme cela était prévu dans la capitale du Congo.

A Brazzaville, ce mardi matin, on évoque juste un faux départ. Les négociations ont été suspendues pour une heure, officiellement le temps de laisser les représentants de la Seleka arriver sur place, mais depuis lundi, le groupe armé multiplie les sorties et montre peu de bonne volonté.

marche pacifique des Centrafricains vivant à Brazzaville
marche pacifique des Centrafricains vivant à Brazzaville

Preuve encore avec cette déclaration choc lundi après-midi lorsque le chef de la délégation Seleka, Mohamed-Moussa Dhaffane, a demandé la partition de la Centrafrique comme préalable à la signature d’une cessation des hostilités. Selon lui, les musulmans n’étant plus tolérés qu’au nord du pays, il faudrait une séparation: « Nous demandons la partition au nom de la paix. Du moment où nous sommes persécutés, nous ne sommes plus acceptés comme compatriotes pour vivre ensemble en tant que Centrafricains, donc nous pensons que pour faire la paix, il faut obtenir la partition du pays. Mais dans les règles du droit, pas dans la guerre, dans le sang ».

 

Faire monter les enchères

 

Véritable chiffon rouge pour la Centrafrique, ces déclarations ont évidemment suscité des remous, même si les membres de la médiation et les observateurs se veulent rassurants. Il s’agirait, selon eux, d’une technique de négociation, une façon de faire monter les enchères avant le début des discussions.

Ces propos agacent à Brazzaville et pour Cyriaque Gonda, le vice-président du Comité préparatoire du Forum, ce n’était pas le lieu pour une telle déclaration : « Ce n’est ni le lieu ni le moment ni opportun de parler de la partition de la République centrafricaine. Nous ne sommes pas une constituante, nous ne pouvons pas décider de quoi que ce soit qui touche la vie d’une nation. Nous sommes venus à Brazzaville pour que les deux milices cessent les violences sur les populations, s’engagent pour un désarmement avec la communauté internationale. Nous allons prendre un engagement politique qui constituera le chapeau de cet accord afin de continuer le débat à Bangui sur les questions de fond ».

Loin d’un accord

 

Mais cette nouvelle absence ce matin fait planer le doute. Les Seleka ont affirmé vouloir se consulter et examiner le document de cessation des hostilités qui leur a été soumis.Les deux co-médiateurs, le représentant des Nations unies et celui de l’Union africaine, sont allés les rencontrer pour les ramener à la raison car l’heure tourne et la signature du fameux texte est prévue pour ce mercredi dans la matinée.

Il va donc falloir encore patienter pour voir si la médiation va réussir à venir à bout de toutes ces réticences.biz partout

Par: RFI

Les représentants de la séléka perturbe une commission au Forum de Brazzaville

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La Commission cessation des hostilités du forum inter-centrafricain qui poursuit ses travaux dans la capitale congolaise, a suspendue mardi ses travaux en raison de l’absence des éléments de l’ex-rébellion Séléka à la reprise des travaux, a appris APA auprès d’un membre de ce groupe de négociation.

Brazzaville 4D’après cette source qui a requis l’anonymat, « toutes les commissions travaillent depuis l’ouverture de ce forum, lundi, notamment les commissions politiques et désarmement.

« Les éléments de groupe de l’ex-rébellion Séléka, après avoir reçu, lundi, le document sur l’accord de cessation des hostilités, serait en train de le décortiquer point par point avant de revenir à la commission », a indiqué la source.

« Les informations que nous avons eu indiquent que le groupe de l’ex-rébellion est resté dans son hôtel en vue d’harmoniser son point de vue sur un certain nombre de points de ce document d’où leur absence », a-t-il ajouté.

« Nous attendons jusqu’au soir pour voir. Si la Séléka ne se présente pas, nous allons nous rapprocher de la médiation pour la conduite à tenir et, au besoin, publier une déclaration sur son refus de continuer à travailler à la Commission », a conclu la même source.

Le forum de Brazzaville devrait aboutir à la signature d’une déclaration des parties au processus politique, d’un accord de cessation des hostilités et d’un accord global en vue du DDR (désarmement, démobilisation et réinsertion).

 

 

Par: APANews

Centrafrique : Sassou Nguesso appelle les Centrafricains au ressaisissement

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Le chef de l’Etat congolais et médiateur de la crise centrafricaine, Denis Sassou Nguesso, a appelé les participants au forum de Brazzaville à se ressaisir, afin de conduire leur pays dans la paix et la sécurité et lui épargner un nouveau cycle de violences.

Brazzaville 2 Sassou Nguesso a lancé cet appel à l’ouverture des travaux du forum pour la réconciliation nationale et le dialogue politique inter centrafricain, qui vise la conclusion d’un accord de cessation des hostilités et d’un accord de désarmement, première étape importante du processus de dialogue politique et de réconciliation nationale en RCA, nécessaire pour la restauration de la paix dans ce pays.
“Votre pays a déjà atteint l’abime, il ne peut plus s’enfoncer davantage dans la désintégration, vous ne pouvez plus que vous relever. Le moment est venu de tirer les leçons de toutes les expériences passées et la décision vous revient”, a lancé M. sassou.
“De plus en plus, nous ne cessons de mettre l’accent sur la nécessité pour vous, de vous approprier le processus de retour à la paix, à la sécurité, à l’unité, à la réconciliation nationale et à la prospérité dans votre pays”, a-t-il également indiqué.
Le président congolais a par ailleurs, appelé au désarmement des groupes rebelles qui combattent, pour la réussite de la mission des nations unies pour la sécurité en république centrafricaine (MINUSCA), qui doit prendre le relais de la Mission internationale pour la sécurisation de la Centrafrique (MISCA), sous conduite de l’Union africaine, dont le mandat s’achève en septembre prochain.
“Il nous faut des engagements pour conduire à son terme cette transition de manière pacifique et consensuelle avec la participation de tous. Il nous faut accélérer le calendrier de stabilisation du pays, condition indispensable à la réussite de l’ opération de maintien de paix des nations unies”, a souligné le médiateur de la crise en Centrafrique.
Le forum de Brazzaville sur le dialogue politique et la réconciliation nationale inter centrafricain a été décidé au cours du mini-sommet des chefs d’Etats et de gouvernement de la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), tenu les 26 et 27 juin dernier à Malabo en Guinée Equatoriale, en marge de la 23ème session ordinaire du sommet de l’Union africaine (UA).
Près de 200 représentants de la société civile, des pouvoirs publics, des confessions religieuses et des milices anti-balakas et Séléka venus de la Centrafrique participent du lundi au mercredi à ces assises qui connaissent également la participation des représentants des Nations Unies, de l’Union européenne, de la CEEAC, de l’UA.

Centrafrique: Le forum pour la paix mal engagé

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Une rencontre entre les acteurs du conflit en République centrafricaine s’est ouverte, ce 21 juillet, à Brazzaville, la capitale du Congo. La négociation semble mal engagée.

Bangui, 31 mai 2014. Des habitants du quartier musulman du PK5 manifestent contre le gouvernement de transtion qu'ils accusent de ne pas les protéger contre les attaques des milices chrétiennes anti-balakas. (AFP PHOTO / MARCO LONGAR)
Bangui, 31 mai 2014. Des habitants du quartier musulman du PK5 manifestent contre le gouvernement de transtion qu’ils accusent de ne pas les protéger contre les attaques des milices chrétiennes anti-balakas. (AFP PHOTO / MARCO LONGAR)

Les Centrafricains tentent, encore une fois, de faire la paix à Brazzaville. Sous l’égide du président du Congo, Denis Sassou-Nguesso, un forum pour la réconciliation nationale réunit la rébellion de la Séléka (essentiellement musulmane), les milices antibalaka (majoritairement chrétiennes), la société civile et les autorités de la fragile transition.
L’éditorialiste du site Les Plumes de la RCA prévient : “Il n’y aura probablement ni vainqueurs, ni vaincus. Les uns comme les autres n’auront jamais le pouvoir pour lequel ils ont versé tant de sang et de larmes.”

Le journaliste, pessimiste, s’interroge sur la valeur d’un éventuel accord qui pourrait intervenir à la fin du forum, le 23 juillet : “Quel crédit accordé à une réunion qui n’aura regroupé que des seconds couteaux de la classe politique centrafricaine, de la société civile et des personnalités de seconde zone, sans aura ni assise populaire ? Ce genre de rencontre ressemble à s’y méprendre à un véritable marché de dupes où les signataires des accords n’ont manifestement pas de prise directe sur les criminels et autres assassins qu’ils sont censés représenter et qui se pavanent le plus tranquillement du monde dans nos villes, villages et quartiers, continuant à commettre leurs forfaits en toute impunité.”

A Bangui, la capitale centrafricaine, des miliciens antibalaka ont tué un ex-combattant de la Séléka, ce 21 juillet. En représailles, les sélékas ont pris plusieurs jeunes en otages.

 

Courrier International

La Centrafrique, un pays circoncit se nourrit des accords avec les groupes armés

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Le bal de la salsa de Brazzaville connu sous l’appellation « forum National »centrafricain est ouvert ce jeudi 21 juillet 2014. Les forains centrafricains, disant les débateurs centrafricains pour ne pas froisser la sensibilité des notables et honorables gens se donnant à cœur joie d’aller à la rencontre des représentants des groupes rebelles et ceux de la communauté internationale, pour exprimer tout le mal qu’ils pensent de la conduite de la crise centrafricaine. Qu’ait cela ne tienne !
La Centrafrique entière s’y est accommodée et à force d’user de le la passivité de la population, aussi pusillanime que ça puisse paraitre, fini par susciter un ras le bol quasi général. Certes, un mal nécessaire pour une prise de conscience.
On se demande comment certaines personnalités publiques aux esprits corrompus arrivent à faire croire à un centrafricain lambda qui est le dernier maillon et le souffre-douleur des charognards, que le problème sécuritaire  de la Centrafrique se résoudra à travers un dialogue national. Des individus qui prétendent être en possession de toute leur faculté mentale et intellectuelle ne jurent désormais que sur la tenue du forum de Brazzaville pour ramener un faciès de paix.
Par quel tour de magie arriveront-ils aujourd’hui à changer les mêmes causes qui ont produisis les mêmes effets hier tout en sachant que les objectifs, les intentions, les moyens mis en œuvre, l’ampleur des dégâts et de la catastrophe, la prédation, pour cette crise est sans précédent et sont surenchéris, une population sur la défensive prête à se sacrifier pour son pays.
Le forum de Brazzaville est une écluse à poisson, ce genre de piège, qu’une fois entrée dedans, t’es foutu. A entendre les concepteurs et les défenseurs du forum dire, il fallait que ça se tient « pour que enfin les centrafricains puissent se parler » comme s’il y a une rupture de communication entre les citoyens qui nécessitent un réapprentissage à la communication.
Le nœud du problème c’est la classe politique qui doit se remettre en cause et s’éduquer au civisme. Toutes les crises successives sont l’architecture des politiciens et aucunement imputée à la population qui est le consommateur final du déboire des gens qui sont censés vêtir de la probité mais diffusent et vendent de l’anarchie.  Qu’ils apprennent à communiquer d’abord entre eux, à dialoguer, à s’approprier très fortement la simple notion du patriotisme pour pouvoir la transmettre aux citoyens.
Oui la classe politique à besoin de faire son forum, débat, dialogue inclusif/exclusif, peu importe. La finalité c’est de faire le ménage, et de parvenir à édicter un code de moralité et de bonne conduite,  une déontologie pour baliser au maximum la profession.
On veut faire croire que, quand Ndjotodia et/ou Bozizé tousse, la Centrafrique s’enrhume. Néanmoins, c’est cultiver la peur pour mieux faire passer la future configuration de l’environnement politique centrafricain que la communauté internationale veut remodeler à sa façon selon ses objectifs après l’échec de mener à bien la mission de désarmer des groupes armés. Un échec qu’on veut noyer dans le tripatouillage d’un dialogue national, dont le cessez le feu est le plan B pour faire rassoir la paix.
Est-ce pour dire autant que la Centrafrique vit d’dorénavant au rythme du bon vouloir de Ndjotodia et de Bozizé, à qui la communauté internationale veut leur en faire cadeau ?
Quand le ministre français de la défense Jean-Yves Le Drian parle du processus politique en panne et dans le même temps, lui et ses homologues africains veulent par tout moyen faire de la Kalachnikov un outil par excellence de la propagande démocratique en Centrafrique, ce n’est rien d’autre que qu’un crime contre la Nation centrafricaine.
Tous comprendront que la plus part des chefs d’Etat de la sous régions qui appliquèrent une humiliation à la Présidente de la transition centrafricaine à Malabo, sont des anciens rebelles avec du sang de leurs concitoyens sur les mains. A la limite, ça parait normal pour eux que des groupes armés rebelles puissent être dans l’appareil de l’Etat.
A cet égard, toutes les mesures doivent être prises pour protéger la classe politique centrafricaine en pleine restructuration et les institutions républicaines assez fragiles, contre l’intrusion et l’assaut des gens pas du tout fréquentables à la gâchette facile.
Le besoin impératif de la Centrafrique n’est pas le dialogue national. C’est un désarmement forcé qu’il faut appliquer. La porte des groupes armés que tout bon centrafricain veut voir définitivement murer est dans l’impasse.
Arranger un cessez le feu suppose une négociation. Dans la négociation c’est chercher à protéger, à conserver  au mieux les acquis, les bénéfices ou encore obtenir des droits, des garanties etc. les avantages qu’on peut en tirer, cela suppose des concessions à faire de part et d’autre pour aboutir à un accord. Et une fois que l’accord est signé, naissent des droits et des obligations pour chaque partie.
Qu’on nous explique comment les défenseurs aveugles du cessez le feu dans le cas d’espèce de la Centrafrique parviendront à l’obtenir sans pour autant sacrifier le pays aux assassins tout en sachant que la Séléka et les antis balakas sont très demandeurs, exigeants et ils ont les moyens de leur ambition par la pression en massacrant la population.
Les autorités centrafricaines prennent le risque de conduire le pays cette fois-ci dans une véritable guerre civile au cas où les accords de Brazzaville ouvriraient un canevas juridique aux groupes armés de siéger dans les institutions de la République.
Madame la Présidente de Transition et son Premier ministre en seront tenus seuls responsables de la tournure des choses.
 Une très mauvaise analyse et une mauvaise perception du véritable cheminement vers la paix des partenaires comme depuis le début de cette crise, ont conduit à adopter de mauvaises stratégies ayant comme conséquence pour la France, l’envoi des unîtes militaires inappropriés, de sous estimer la capacité des centrafricains a se défendre, qui ont conduit à l’envoi des matériels obsolètes qui rendent les militaires français dépressifs sur le terrain etc.
Tant la solution de la crise n’est pas centrafricaine, elle restera pays circonscrit. Vache à lait, elle est la source nourricière des gens débiles à la gâchette facile.
A quoi sert l’expérience des crises antérieures ? A rien !
Sinon à replonger les centrafricains aux années lumières à travers des maladresses et de malsains calculs politiciens de mauvais augure.
A ce bal, les griots désignés joueront à l’ukulélé, cette minuscule guitare au son strident lequel emportera certains esprits imprudents pour un voyage de rêve au pays d’Alice dans le monde des merveilles.
Les centrafricains doivent se lever pour réaliser le rêve de la PAIX qu’ils ont pour la Centrafrique selon leur vision, que de dormir et prolonger le beau rêve de la paix selon le plan machiavélique des prédateurs, dans le spectacle des comédiens de la paix.
Jean-Pierre Tongba

Jean-Gualbert Togba

Centrafrique : la présidente promet « des actes politiques majeurs » après Brazzaville

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Huit discours, parmi lesquels celui de la présidente de transition Catherine Samba-Panza, ont marqué l’ouverture lundi matin à Brazzaville du « Forum inter-centrafricain sur la réconciliation nationale et le dialogue politique ». Devant près de 200 délégués, Catherine Samba-Panza a annoncé une gestion plus consensuelle de la transition après la rencontre.

Samba-Panza et Sassou Nguesso à Brazzaville« Le forum qui s’ouvre aujourd’hui est une étape capitale de ce processus de dialogue politique et de réconciliation entre les filles et les fils de Centrafrique », a déclaré la présidente. « Il s’agit de réunir tous les acteurs de la crise centrafricaine autour d’une table pour se parler et dépasser les clivages dans le double objectif de convenir à une cessation des hostilités et d’accepter un désarmement négocié de toutes les milices et des groupes armés », a-t-elle poursuivi.

Elle a promis que « des actes politiques majeurs » seraient posés par son gouvernement, après la rencontre de Brazzaville afin de « conduire la transition de manière consensuelle et inclusive, en tenant compte de toutes les sensibilités géographiques, politiques, communautaires et sociales » du pays.

Pour sa part, le président congolais, Denis Sassou Nguesso, médiateur international dans la crise, a rappelé que la communauté internationale ne fait qu’accompagner le processus en cours. « Plus jamais ça », a-t-il déclaré, appelant les acteurs à jouer pleinement leur rôle pour sortir leur pays de la crise.

Interrogés par RNL, le coordonnateur général des Antibalaka, Patrice- Edouard Ngaïssona et le porte-parole du mouvement, Brice Emotion Namsio, ont expliqué, de leur côté, qu’un travail en amont avait été effectué pour faciliter le dialogue inter-centrafricain. Brice Emotion Namsio a indiqué que la participation de son mouvement au forum visait à « donner espoir et vie à la République centrafricaine ». « Le peuple centrafricain a trop souffert », a-t-il souligné.

S’exprimant au nom de l’ex-Séléka, Abakar Sabone a présenté la situation en Centrafrique, non pas comme « une crise entre Antibalaka et ex-Séléka, mais plutôt une crise entre Antibalaka et musulmans ». Pour lui, ces deux protagonistes doivent se parler franchement.

Quelques acteurs politiques se sont également exprimés, dont Anicet George Dologuélé, président de l’Union pour le renouveau centrafricain (URCA), qui a assuré que « tous les acteurs politiques venus à Brazzaville vont se donner corps et âme pour que la paix soit acquise en République centrafricaine ».

Dans la salle, se trouvaient également de nombreuses personnalités centrafricaines en exil, comme l’ancien ministre de la Défense Francis Bozizé.

Les deux principaux leaders de l’ex-Séléka, Nourredine Adam et Michel Djotodia, étaient, pour leur part, absents.

De nombreuses formations politiques ainsi que les confessions religieuses et la société civile n’avaient pas non plus répondu à l’appel.

Dimanche, à la veille de l’ouverture du Forum, l’organisation Human Rights Watch avait mis en garde contre toute amnistie pour les auteurs des crimes les plus graves.

« L’amnistie est souvent la première demande des leaders qui ont du sang sur les mains », avait rappelé Daniel Bekele, directeur de la division Afrique à Human Rights Watch. « Les médiateurs doivent faire comprendre que la paix durable ne peut être obtenue sans la justice et que personne n’est au-dessus de la loi », avait insisté cette organisation de défense des droits de l’Homme, dans un communiqué publié depuis Nairobi, au Kenya.

 

Par: Radio Ndeke Luka

Nola : Une nouvelle société forestière en cours d’implantation dans la ville en remplacement de la SESAM

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Nola, 21 juillet 2014 (RJDH)-Société TIMBERLA SA, c’est la nouvelle société forestière qui est en cours d’implantation à Nola. Au cours d’une mission effectuée dans la ville par ses responsables samedi dernier, la concession des expatriés a été nettoyée.

 

scierie-archimbaud---camion-grumesLe Directeur Général Augustin Agbo de la société TIMBERLA SA, qui a conduit la mission dans la ville de Nola. Au cours de cette visite, les cadres de cette nouvelle société ont fait nettoyer la concession du foyer des expatriés.

Augustin Agbo a indiqué que la société s’apprête à accueillir dans la ville des expatriés qui viendront poser les bases de l’implantation de la société dans la ville. « C’est pour cela que nous avons trouvé essentiel de nettoyer la concession qui devra les accueillir», a-t-il dit. Le Directeur Général de TIMBERLA, SA a déclaré que sa société n’a rien à voir avec l’ancienne société forestière SESAM qui opérait à Nola. Ce dernier a rappelé les conditions dans lesquelles, TIMEBERLA, SA s’est retrouvée dans la ville.

« L’ancienne société forestière SESAM avait fait faillite. L’Etat centrafricain a publié un appel d’offre auquel beaucoup de sociétés dont TIMERLA SA ont soumissionné. Notre société a été retenue. La société a déjà payé trois années de frais d’exploitation à l’État et nous avons les papiers le prouvant», a expliqué le Directeur Général de TIMBERLA, SA.

Il a donné les priorités de cette société en ces termes : « nous sommes en train de chercher à lancer les activités pour que la population trouve du travail. Je suis là pour discuter avec celui qui s’occupe des bâtiments de SESAM en vue de les acheter ».

Le Directeur Général a toutefois noté que son équipe trouvera un espace pour commencer ses activités avant de trouver un compromis avec SESAM.

La société TIMBERLA, SA aura comme principale activité d’exploiter le bois dans la forêt de la Sangha Mbaéré. Une activité autrefois menée par la SESAM, qui n’est plus opérationnelle depuis quelques années.

Par: RJDH