Terreur nocturne au Km5 : Le récit glaçant du kidnapping d’Ibrahim alias Jean-Luc par les mercenaires de Wagner et l’OCRB

Terreur nocturne au Km5 : Le récit glaçant du kidnapping d’Ibrahim alias Jean-Luc par les mercenaires de Wagner et l’OCRB

 

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Les mercenaires russes dans un véhicule de la gendarmerie centrafricaine dans une rue de la capitale de Bangui. Photo AFP.

 

 

Bangui, 07 février 2024 (CNC) – Plongeons au cœur de l’obscurité qui enveloppe le quartier Km5, où l’insécurité et la terreur nocturne s’incarnent dans le récit glaçant du kidnapping d’Ibrahim alias Jean-Luc. Les alliances troubles et incompréhensibles entre les mercenaires de Wagner et les forces de l’Office Central pour la Répression du Banditisme (OCRB) créent depuis ces derniers temps un climat de terreur persistant. Dans la nuit du lundi à mardi 6 février, entre 20h et 21h, une opération sinistre a mis en lumière l’effroyable réalité qui hante les commerçants musulmans de ce quartier populaire du troisième arrondissement de Bangui. 

  

Au commencement de l’opération nocturne, les forces combinées de Wagner et de l’OCRB ont ciblé un employé de Monsieur Ibrahim alias Jean-Luc à défaut de l’atteindre directement. La brutalité s’est manifestée dès le début, l’employé subissant des violences physiques pour divulguer la localisation de son patron. Cédant à la peur, l’employé a mené les Wagner jusqu’à la résidence d’Ibrahim. 

  

Une fois chez lui, les mercenaires ont arraché Ibrahim dans sa maison direction, son magasin sous prétexte d’aller le fouiller à la recherche des armes qui sont cachées. Quelques minutes plus tard, les Wagner ont ensuite amené Ibrahim à l’Office Central de la Répression du Banditisme, où Ibrahim a été soumis à des interrogations fictives, imaginaires pour à la fin, exiger une rançon en vertu de la Constitution du 30 août 2023. L’exigence de cette rançon pour sa libération a jeté Ibrahim dans un abîme de désespoir. 

  

Mais cette nuit, entre 20h et 21h, l’argent a parlé plus fort que les cris étouffés d’Ibrahim, marquant une fois de plus la tragédie des commerçants musulmans du quartier Km5. Malgré la récente grève des commerçants pour attirer les attentions des attitudes et enlèvements des commerçants par les Wagner, la terreur nocturne, seul moyen pour les mercenaires de Wagner d’avoir de l’argent facile pour leur vodka, persiste, et ce, avec les complicités directes ou tacites des autorités au pouvoir avec leur mutisme. 

  

Cet épisode récent expose une vérité troublante : la terreur au Km5 n’est pas simplement le fait des Wagner, mais implique également la complicité les policiers de l’OCRB. La communauté des commerçants musulmans, livrée à elle-même, se demande désespérément comment briser ce cercle vicieux. 

  

Il y’a lieu de noter que dans l’ombre persistante de la terreur nocturne, la tragédie d’Ibrahim alias Jean-Luc résonne comme un cri silencieux d’alerte dans le quartier Kilomètre 5. Les alliances obscures entre les mercenaires de Wagner et l’OCRB ont semé la terreur dans la communauté des commerçants musulmans. Malgré la tentative des commerçants de faire entendre leur voix par le biais d’une grève, le kidnapping de Monsieur Ibrahim souligne l’urgence d’une intervention efficace de la communauté internationale afin de mettre fin à cette série d’actes criminels qui ébranle la stabilité de ce quartier populaire du Km5 et qui va s’étendre dans les autres quartiers. La communauté attend, dans l’obscurité, une lueur d’espoir et de changement face à la terreur nocturne qui persiste à Kilomètre 5. 

 

Par Gisèle MOLOMA

 

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