Jacques Ouakara, Procureur Général: Un Avatar du Pouvoir Exécutif

Publié le 25 février 2024 , 5:10
Mis à jour le: 25 février 2024 2:31 am

Jacques Ouakara, Procureur Général: Un Avatar du Pouvoir Exécutif

 

Deux leaders du bloc républicain pour la défense de la constitution (BRDC), Me Nicolas Tiangaye et Crépin Mboli-Goumba, lors d'un point presse ce 29 décembre 2023. CopyrightCNC
Deux leaders du bloc républicain pour la défense de la constitution (BRDC), Me Nicolas Tiangaye et Crépin Mboli-Goumba, lors d’un point presse ce 29 décembre 2023. CopyrightCNC

 

 

Bangui, 26 février 2024 (CNC)  

 Au cœur d’une controverse juridique qui ébranle les fondements même de la justice en République Centrafricaine, le Procureur Général près de la cour d’appel de Bangui émerge tel un pion manipulé par les fils invisibles du pouvoir exécutif. Les récents événements ont mis en lumière les sinuosités d’un système judiciaire en proie à la corruption et à l’influence politique, mettant en danger les libertés fondamentales et l’équité tant clamées.

 

La diatribe entre maître Crépin Mboli-Goumba et le Parquet général révèle les tentacules du pouvoir s’étendant jusqu’aux hautes sphères de la justice. Alors que le courageux avocat pointe du doigt les dérives judiciaires et les manœuvres orchestrées depuis les couloirs du gouvernement, le Procureur Général répond par des menaces voilées, cherchant à museler toute voix dissidente.

 

Dans un élan d’autoritarisme déconcertant, le Procureur Général, tel un marionnettiste, brandit l’épée de la sanction disciplinaire et de poursuite judiciaire, tentant d’intimider ceux qui osent défier le statu quo. Ses déclarations ne font que révéler la triste réalité d’une justice sous tutelle, où la vérité est étouffée au nom d’intérêts obscurs et de manigances politiques.

 

Les actes répréhensibles du Parquet général sapent les fondements même de l’État de droit, jetant l’opprobre sur une institution censée incarner la neutralité et l’impartialité. En menaçant les défenseurs des libertés individuelles et en étouffant la voix de la dissidence, le Procureur Général trahit la confiance du peuple et s’érige en fossoyeur de la démocratie.

 

Pendant ce temps, la société civile observe avec appréhension la dégradation de la justice, jadis garante des droits et des libertés des citoyens. Les avocats, tels que maître Crépin Mboli-Goumba, Nicolas Tiangaye, se dressent comme des remparts contre l’oppression et la tyrannie, bravant les menaces et les représailles pour défendre les valeurs fondamentales de la démocratie.

 

Face à cette dérive autoritaire, il est impératif que la communauté internationale reste vigilante et condamne fermement les atteintes à l’État de droit en République Centrafricaine. L’heure est venue de faire front contre les abus de pouvoir et de réaffirmer l’indépendance et l’intégrité de la justice, pilier essentiel de toute société démocratique.

 

En fin de compte, le Procureur Général, en se transformant en instrument du pouvoir exécutif, trahit sa mission première de garant de la justice. Sa complicité avec les cercles du pouvoir menace la stabilité et la légitimité des institutions démocratiques, plongeant le pays dans les méandres de l’arbitraire et de l’injustice. Il est grand temps de mettre un terme à cette dérive et de restaurer la primauté du droit pour le bien de tous les citoyens centrafricains.

 

Par Alain Nzilo

Directeur de publications

 

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