Centrafrique : Réflexions sur la nomination du nouveau Gouverneur de la BEAC

Publié le 25 février 2024 , 5:07
Mis à jour le: 25 février 2024 7:58 am

Centrafrique : Réflexions sur la nomination du nouveau Gouverneur de la BEAC

 

Yvon Sana Banguiici, en costume gris, cravate teintée, , le nouveau gouverneur de la banque des États de l'Afrique centrale (BEAC) proposé par Bangui, et largement contesté par les intellectuels centrafricains.
Yvon Sana Bangui, le nouveau gouverneur de la banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) proposé par Bangui, et largement contesté par les intellectuels centrafricains.

 

 

Bangui, 26 février 2024 (CNC).

Dans un pays marqué par une triste réalité politique, la récente nomination du gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) par le président Touadera soulève des questions cruciales. Comme le souligne Abakar Zarma dans son article intitulé : “Centrafrique, quelle triste réalité où on fait la politique discriminatoire”, il met en lumière les pratiques de discrimination, de népotisme, de clanisme et de régionalisme qui semblent caractériser les décisions politiques de notre nation. 

  

Abakar Zarma dénonce vigoureusement le manque de transparence et d’équité dans le processus de cette nomination. Il souligne que “Normalement dans le bon sens c’était Monsieur Ali Chaïbou qui a mérité cette nomination vue qu’il a toutes les compétences nécessaires avec pleines des expériences.” Il met en évidence le parcours exemplaire du sieur Ali Chaïbou, soulignant ses compétences et son dévouement envers la patrie. 

  

La nomination de Monsieur Yvon Sana Bangui à la tête de la BEAC, selon Abakar Zarma, est le reflet d’un système injuste et corrompu. Il déclare : “Sans aucun commentaire Monsieur Ali Chaïbou est un bon gestionnaire et un bon compatriote qui sert sa patrie avec abnégation.” Ces mots soulignent l’injustice flagrante qui prive des citoyens compétents de leurs droits légitimes au profit d’intérêts personnels et politiques. 

  

La décision du sieur Touadera, selon Abakar Zarma, renforce les inégalités et la corruption qui gangrènent notre société. “L’injustice, la discrimination, le régionalisme, le népotisme et autres qui font gangrenés nôtre Centrafrique,” déplore-t-il. Il met en garde contre les conséquences de telles pratiques sur la stabilité et le développement de notre nation. 

  

En un mot, la nomination du nouveau gouverneur de la BEAC soulève des préoccupations légitimes quant à la justice et à l’équité dans notre pays. Comme le souligne Abakar Zarma, “ N’y a pas le mérites et il n’y a pas la place qu’il faut à la place qu’il faut, c’est la corruption aussi qui fait sa place en Centrafrique.” Il est impératif que les responsables politiques agissent avec responsabilité et intérêt pour le bien commun, au lieu de favoriser des intérêts partisans et personnels. 

 

Par Gisèle MOLOMA

Corbeaunews Centrafrique

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