Centrafrique : un camion du ministre de la justice Arnaud Djoubaye Abazène  saisi par les rebelles à Gambo

 

Selon des informations recueillies, le camion, dont le propriétaire est monsieur Arnaud Djoubaye Abazène ministre d’État responsable de la justice, était en provenance de la ville de Bangui pour la ville de Bangassou, située  dans la préfecture du Mbomou,  au sud-ouest de la République centrafricaine.

Les combattants rebelles de l'UPC, membre de la CPC, accompagnant leur chef Ali Darassa vers Bakouma. Photo CNC
Les combattants rebelles de l’UPC, membre de la CPC, accompagnant leur chef Ali Darassa vers Bakouma. Photo CNC

 

Rédigé par Félix Doumba

Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le vendredi 14 octobre 2022

 

Alors que le camion  venait juste de quitter la ville de Gambo il y a quelques minutes, à 10 kilomètres en allant vers Bangassou, il a été arraisonné  par un groupe des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC).

Immobilisé par les rebelles, le véhicule est depuis deux jours bloqués  à la sortie de la ville de Gambo. Les assaillants exigent au ministre Arnaud Djoubaye Abazène le paiement d’une rançon de 3 millions de francs CFA avant sa libération.

Pour l’heure, les circulations entre Gambo et Bangassou sont bloquées par les assaillants.

Les conditions des routes dans la localité, surtout pendant la saison de pluie, ne permettent pas une circulation fluide des forces de défense et de sécurité.

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Rappelons que la distance entre Bambari et Alindao fait 120 kilomètres. Pour parcourir cette distance, il vous faut au moins 3 à 5 semaines de route.  Entre Gambo et Bangassou, la distance est de 77 kilomètres, et il faut passer au moins deux semaines de route. Ce qui montre comment les Centrafricains qui sont dans les villes de province souffrent. La rareté de transport dans certaines régions du pays fait flamber les prix des denrées sur les marchés locaux.  Un morceau du savon vendu 100 francs CFA dans la capitale peut être revendus à 500 ou 700 francs CFA en province.

Malgré tout, selon les autorités, dont le ministre Arnaud Djoubaye Abazène, c’est le changement de la constitution qui pourrait tout changer  les conditions de vie des c pauvres citoyens centrafricains.

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