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La Centrafrique tentera de lever 5,5 milliards de FCfa sur le marché des titres publics de la BEAC

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Par Agence Ecofin – 22/05/2014

Cette décision est contenu dans un comuniqué que vient de rendre public la Banque des Etats de l’Afrique centrale

 

Selon un communiqué que vient de rendre public la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), la République centrafricaine (RCA) tentera de lever la somme de 5,5 milliards de francs Cfa sur le marché des titres publics de cette banque centrale au troisième trimestre 2014, au moyen de deux émissions de bons du Trésor assimilables (BTA).

Ces deux opérations de mobilisation de fonds se dérouleront respectivement en juin (3 milliards de francs Cfa) et août 2014 (2,5 milliards de francs Cfa), selon le calendrier communiqué par la BEAC, et signé par Rémy Yakoro, le ministre centrafricain des Finances et du Budget.

Avec ces émissions, la République centrafricaine deviendra ainsi le 3ème pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) à animer le marché des titres publics de la BEAC, après le Cameroun et le Gabon.

 

Communiqué Sangaris : point de situation du 5 juin 2014

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Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 28 au 4 juin 2014.

La force Sangaris est déployée à Bangui et Boda avec le GTIA Savoie, de Béloko à Bossembélé avec le GTIA Dragon le long de la MSR (main supply road), et dans l’Est, de Sibut à Bria avec le GTIA Scorpion.

Les effectifs de la force Sangaris sont toujours de 2000 hommes et le maintien de la force à ce niveau a été décidé par le Conseil de Défense du 2 juin 2014, jusqu’à la montée en puissance de la MINUSCA. La relève de la force a débuté ; elle durera plusieurs semaines. En quittant la RCA, les soldats passeront, avant  leur retour en famille, par un sas de décompression à Chypre. Cette structure a été réactivée après une période de mise en sommeil. Ce sas permettra une rupture entre la vie opérationnelle sur le théâtre centrafricain et celle à laquelle tout à chacun est habitué en France. Il s’agit de permettre aux soldats de décompresser et ainsi de faciliter leur retour.

A Bangui, dans la soirée du mercredi 28 mai, une attaque dans la zone chrétienne de Notre-Dame de Fatima a abouti à une période de tensions avec des manifestations, des attroupements et des barrages. Durant ces manifestations, la force a opéré un maillage sur l’ensemble de la capitale en soutien de la MISCA. La force Sangaris a participé au démontage des barrages et permis le rétablissement de la circulation dans la capitale dès le samedi 31 mai. Aujourd’hui, la situation est calme à Bangui. Ces évènements ont confirmé l’instrumentalisation des mouvements de foule à des fins politiques, comme le confirme l’orientation sans ambiguïté des revendications de certains des manifestants. Malgré ces dernières tensions, l’activité économique de la ville se poursuit : tous les établissements de santé sont toujours opérationnels, ainsi que 75 établissements scolaires et une vingtaine de marchés.

Dans l’ouest, le GTIA Dragon continue la sécurisation de la main supply road(MSR). Les soldats effectuent des patrouilles quotidiennes en appui de la MISCA, contribuant à rassurer les populations sur la MSR comme sur les axes secondaires. Une opération de fouille d’opportunité avec les forces de sécurité intérieures (FSI) de Bouar a été conduite le 1erjuin. Cette opération constitue un indicateur encourageant en termes de coopération entre les FSI et les forces internationales, et confirme l’implication des forces locales de sécurité dans la stabilisation des relations intercommunautaires. Cette semaine, environ 380 véhicules, dont 300 poids lourds, sont entrés dans le pays. Près de la moitié d’entre eux n’ont pas demandé d’escorte par la MISCA ou Sangaris.

Dans l’Est, plus particulièrement à Bambari, des lignes de fractures sont apparues entre certains acteurs de l’ex-Séléka. La force Sangaris doit faire face à des réalités très mouvantes. Au lendemain d’une visite officielle d’autorités centrafricaines et de la communauté internationales, des mouvements de foule ont été organisés par certains groupes partisans d’une ligne dure, avec pour objectif évident de provoquer les militaires français. Cette manœuvre ayant échoué, la force a été attaquée le samedi 24 mai par un groupe d’une vingtaine d’extrémistes ce qui a nécessité une réponse ferme et sans ambiguïté de la part des éléments du GTIA (groupement tactique interarmes) Scorpion. La situation est depuis redevenue calme.

Ces événements, comme ceux de Bangui, montrent que nous avons atteint un « palier sécuritaire » qui nécessite désormais de développer les piliers politique, économique et judiciaire. Le développement de ces piliers permettra seul d’envisager le lancement du processus de  « désarmement, démobilisation et réinsertion » (DDR). En attendant de pouvoir conduire un tel processus, la force Sangaris s’est engagée, depuis le 15 mai, dans une expérimentation à plus petite échelle. A Sibut, Bria et bientôt à Bambari, elle a lancé des chantiers de réhabilitation et d’intégration locale (CRIL). Ils permettent à de jeunes ex-combattants de déposer les armes et d’envisager une réinsertion dans le tissu socio-économique local, en acquérant des compétences professionnelles (premiers soins, maçonnerie, menuiserie, mécanique, électricité, etc.). La MISCA a rejoint cette initiative en assurant des formations aux côtés de formateurs locaux appuyés par Sangaris. Les autorités locales, comme les ONG semblent également prêtes à relever ce nouveau défi.

 

De l’INDECENCE DES CANDIDATS CENTRAFRICAINS A L ‘ ELECTION PRESIDENTIELLE

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Publié par CENTRAFRIQUE LIBRE le 09 juin 2014

Tandis que Madame la Présidente de la transition se prend pour une Présidente élue qui s’adonne à une politique politicienne pour durer dans un pays à feu et à sang ; que son premier ministre dénonce des « complots » sans prendre les mesures de rigueur qui s’imposent ; que les forces internationales laissent massacrer d’innocentes personnes réfugiées dans un sanctuaire ; que les « Séléka » ont de fait procédé à la partition de notre pays…les candidatures à l’élection présidentielle pleuvent comme à Gravelotte . Chaque jour que Dieu fait voit naître un nouveau parti politique en RCA . Cela prêterait à rire si notre pays n’était pas véritablement en danger de mort .

Fondamentalement, je ne sais pas ce qui sépare idéologiquement le MLPC ( Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain )  du RDC ( Rassemblement Démocratique Centrafricain ) car je ne connais pas le corpus idéologique à la base de la formation de ces deux partis . Ces deux partis ont exercé le pouvoir de l’Etat pendant douze ans pour le RDC et dix ans pour le MLPC . Quelqu’un s’est-il amusé à faire un bilan comparé des deux régimes pour édifier le peuple centrafricain ? N’est-ce pas le népotisme, la gabegie, les malversations, les prévarications , l’ incompétence érigée en mode de gouvernement et la chasse aux sorcières qui ont été les maîtres-mots des deux régimes ?

Par charité, je n’évoque même pas en détail le bilan zéro du KNK ( Koua Na Koua) pendant dix ans : zéro école primaire, zéro collège,  zéro lycée, zéro dispensaire, zéro hôpital, zéro kilomètre bitumé pour le gouvernement le plus soutenu financièrement  de ces trente dernières années !

Alors quand je vois de nouveaux partis sourdre de terre comme des champignons après la pluie, je me demande ce que cela signifie ou ce que cela cache car si chaque ancien premier ministre, chaque  simple ministre ou chaque Centrafricain qui sait lire et écrire doit créer un parti, notre pays est loin de sortir de l’auberge . Evidemment, chaque Centrafricain a le droit absolu de se présenter à l’élection présidentielle s’il satisfait à tous les critères d’éligibilité . Mais créer un parti politique dans les circonstances actuelles où la passivité coupable du gouvernement permet à une force non-conventionnelle de narguer les FACA et à travers eux tout le peuple centrafricain en s’arrogeant des fonctions régaliennes ( nominations des directeurs de la police et de la gendarmerie, perception de l’impôt…) est à proprement parler pathétique . Et quels partis ! aux noms fleuris, sans base populaire, ce que les Centrafricains appellent dans leur sagesse « les partis alimentaires » tous situés à Bangui, tout près de la mangeoire ! Dans un pays d’à peine cinq ( 5 ) millions d’âmes,  la prolifération des partis politiques pose plus de problèmes qu’elle n’en résout . Quel est le message envoyé au peuple centrafricain à travers ce foisonnement ? De qui se moque-t-on ? Quelle arrogance ? Quel cynisme dans un pays meurtri qui relève chaque jour des cadavres dans des caniveaux, sur des terrains vagues ? Les communiqués et interviews sur Internet ou Radio France Internationale (RFI) ne peuvent tenir lieu de programme politique . Combien de nos compatriotes accèdent à Internet où se moussent tant de partis politiques centrafricains ? Il faut arrêter cette mascarade . De même qu’une certaine presse nationale doit cesser de servir la soupe à la « Séléka » en diffusant ses communiqués propagandistes  au double langage .  La « Séléka » a été dissoute par son promoteur Djotodja !

La porosité de nos frontières laisse entrer n’importe quel aventurier sur la terre sacrée de nos ancêtres . A ce propos, le massacre de l’église de Fatima suivi d’enlèvements rappelle fâcheusement la méthode de « Boko Haram » et devrait interpeler plus d’un Centrafricain sur le devenir de la nation centrafricaine .

A trop regarder leurs nombrils, les politiques centrafricains se sont laissé voler l’un des plus beaux mots de notre langue nationale le Sango . Ce mot « Séléka » qui a tant abusé une certaine jeunesse centrafricaine désoeuvrée  . On peut dire la même chose aujourd’hui du nom Oubangui détourné dans un mauvais dessein par la « Sélka », mais que je sache, l’Oubangui ne coule pas au Nord .

Comment  ces nouveaux partis politiques et leurs promoteurs envisagent-ils la démocratie en RCA    ? Doit-elle découler du sommet comme une pyramide ou remonter de la base ? Les élections locales, puis législatives ne devaient-elles pas primer sur la présidentielle ?

On dit généralement que «la main qui donne est au-dessus de celle qui reçoit » . Le chronogramme des élections futures en Centrafrique n’appartient même pas aux Centrafricains . Il appartient aux bailleurs étrangers et surtout à Paris . Alors messieurs et mesdames des partis politiques, cessez de rentrer en transe et consacrer votre énergie à défendre le peuple centrafricain, à l’éduquer, pour en faire un peuple conscient de ses droits mais aussi de ses devoirs . Agir autrement reviendrait à dire que vous voulez présider un cimetière !

Les Etats-Unis d’Amérique n’ont que deux partis politiques connus , pourtant ils sont puissants et donnent le LA dans les relations internationales . Conclusion à méditer par les créateurs de partis  : on ne développe pas un pays avec des partis politiques .

Puisque rien ne distingue fondamentalement le parti A du parti B et du parti C, pourquoi ne pas constituer un cadre de concertation, une sorte de plate-forme pour encadrer étroitement l’action du gouvernement de transition dans sa dure tâche et ainsi préparer les prochaines échéances en douceur ? Le peuple centrafricain longtemps tombé dans une profonde léthargie a été brusquement réveillé par la « Séléka » et ses pratiques d’un autre âge . Il entend dorénavant prendre son destin en mains après tant de souffrances . L’opinion internationale, les partis politiques centrafricains sont avertis . Alors, à bon entendeur, salut .

KOULAYOM-MASSEYO David

Des jeunes centrafricaines manifestent pour la libération des lycéennes du Nigeria

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APA-Bangui (Centrafrique) – 2014-06-06 15:40:11 – Le Réseau des jeunes actifs pour la santé de reproduction, de la planification familiale et les violences basées sur le genre a organisé, vendredi à Bangui, une manifestation sous forme de plaidoyer destinée à obtenir la libération des 220 lycéennes nigérianes enlevées par Boko Haram et leurs homologues du Lycée Marie Jeanne Caron de Centrafrique, également prises en otage.
Organisée au Centre protestant pour la jeunesse (CPJ) à Bangui, la manifestation se voulait un soutien aux parents des otages et une occasion pour attirer l’attention de la communauté nationale et internationale sur la perpétuation des violences basées sur le genre en Afrique et en République Centrafricaine en particulier.
Sur les banderoles déployées par le réseau on pouvait lire : ‘’Nous voulons la libération immédiate et sans condition de nos sœurs nigérianes” et ‘’Nous voulons qu’elles reviennent saines et sauves”.
”Nous voulons à travers cette manifestation interpeller l’union africaine et le président nigérian afin que tout soit mis en œuvre pour la libération des lycéennes nigérianes enlevées et nous voulons aussi que la violence basée sur le genre en Centrafrique cesse”, a lancé la coordonnatrice du réseau, Nadia la Princesse Guy-Tekomby.
L’une des jeunes manifestantes, Flavie Solembi, a indiqué que ‘’ce sont des jeunes filles nigérianes qui se préparaient aux examens qui ont enlevées. Pareille pour les lycéennes centrafricaines du Lycée Marie Jeanne Caron, enlevées il y a de cela deux mois et nous sommes sans nouvelles d’elles”.
Selon Mlle Solembi, la dénonciation et la lutte contre les violences basées sur le genre font partie des objectifs du réseau.
”On s’est dit qu’il ne faut pas qu’on baisse les bras. Il faut qu’on se lève et qu’on montre aux gens notre mécontentement”, a-t-elle souligné.

 

 http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=605604#sthash.uMmMLU63.dpuf

François Hollande en Centrafrique : « Il reste beaucoup à faire »

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Lemonde.fr

« Rétablir l’autorité de l’Etat, renouer le dialogue » et « éviter la moindre tentation de partition ». Tels sont les impératifs de l’intervention française en République centrafricaine, a déclaré François Hollande, vendredi 28 février lors d’une visite à Bangui de sept heures, où il a salué l’action des soldats français, qui ont « sauvé des milliers de vie ».

De retour du Nigeria, M. Hollande est passé par la République centrafricaine afin de s’adresser aux militaires de l’opération « Sangaris », dont les effectifs ont été portés à 2 000 hommes.

Dès son arrivée, le président de la République s’est rendu à la base française dans l’enceinte de l’aéroport de Bangui, où il a passé les troupes en revue et fait un point de la situation avec le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, et le commandant de « Sangaris », le général Francisco Soriano.

Les objectifs de l’intervention de la France restent de « rétablir l’autorité de l’Etat, de renouer le dialogue », a déclaré le chef de l’Etat. « ll faut éviter qu’il y ait la moindre tentation de partition [dans] l’est de la Centrafrique », a-t-il ajouté.

« IL RESTE BEAUCOUP À FAIRE »

Depuis le déclenchement de l’opération militaire française, des « progrès considérables ont été accomplis », mais « il reste beaucoup à faire », a souligné M. Hollande devant les soldats, ajoutant que « d’ores et déjà, des milliers de vies ont été sauvées grâce à vous ».

« La mission, c’est de permettre le rétablissement de l’ordre public » pour achever « la transition politique », avec des élections générales qui devraient être organisées en principe au plus tard en février 2015.

« Le défi, c’est la lutte contre tous les ennemis de la paix, sans distinction », a insisté M. Hollande : « Aucun crime ne doit rester impuni. » « Une commission d’enquête des Nations unies sera bientôt en place, et la Cour pénale internationale va ouvrir une enquête préliminaire », a-t-il rappelé.

C’était la deuxième fois que M. Hollande se rendait en République centrafricaine depuis le 5 décembre, date du déclenchement de « Sangaris ». Cette visite a eu lieu alors qu’un imposant convoi d’une cinquantaine de véhicules — blindés et camions — est arrivé jeudi à Bangui en provenance du Tchad pour renforcer les troupes de l’opération française.

RENFORCEMENT DES TROUPES DE « SANGARIS »

Invoquant une situation prégénocidaire, la France a lancé, le 5 décembre, l’opération « Sangaris » aux côtés des forces africaines pour tenter de rétablir la sécurité dans un pays plongé en plein chaos depuis le coup d’Etat des rebelles de la Séléka, majoritairement musulmans, en mars 2013.

Face aux exactions commises par la Séléka dans les mois qui ont suivi son arrivée au pouvoir, des groupes d’autodéfense chrétiens, les anti-balaka, se sont constitués, commettant à leur tour crimes et pillages. Le haut commissariat aux réfugiés de l’ONU (HCR) estimait mardi qu’au moins 15 000 personnes, essentiellement des musulmans, étaient encerclées et risquaient d’être attaquées par des groupes armés dans l’ouest du pays.

A la mi-février, la France a décidé d’envoyer 400 hommes de plus en République centrafricaine, portant le contingent à 2 000 hommes, et le gouvernement a obtenu mardi l’accord du Parlement pour prolonger l’opération au-delà de quatre mois.

 

Il faut mettre fin à la souffrance des femmes et des enfants qui fuient vers le Cameroun

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Par APO – 04/06/2014

Les directeurs de deux agences des Nations Unies ont appelé aujourd’hui les donateurs à soutenir une réponse rapide qui mettrait fin à la souffrance des milliers de personnes atteintes de malnutrition

 

Les directeurs de deux agences des Nations Unies ont appelé aujourd’hui les donateurs à soutenir une réponse rapide qui mettrait fin à la souffrance des milliers de personnes atteintes de malnutrition ainsi que de celle des femmes et des enfants malades qui fuient la violence en République Centrafricaine (RCA).

La Directrice exécutive du Programme Alimentaire Mondial (PAM) Ertharin Cousin et le Haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) António Guterres ont souligné la situation désastreuse des personnes vulnérables arrivant au Cameroun de la RCA, qui souffrent souvent de malnutrition aiguë et de maladie.

Près de 90.000 personnes ont fui en traversant la frontière entre la RCA et le Cameroun depuis décembre 2013.

Jusqu’à 2.000 personnes par semaine, la plupart des femmes et des enfants, atteignent le Cameroun en passant par l’un des 30 points d’entrée le long des 700km de frontière. Les taux de malnutrition aiguë chez les réfugiés atteignent entre 20 et 30% selon les dépistages du PAM et du HCR, bien au-dessus du seuil d’urgence de 15%.

“Les femmes et les enfants arrivent au Cameroun dans des états choquants, ils ont dû voyager pendant des semaines, parfois des mois, tout en cherchant de quoi manger. C’est la tragédie la plus récente liée aux effusions de sang qui ont déchiré la RCA. Nous devons tous agir maintenant pour qu’il n’y ait plus d’enfants qui souffrent inutilement. Nous devons intervenir pour sauver des vies et empêcher la situation de s’aggraver”, a déclaré Cousin.

“Après avoir enfin échappé au danger auquel ils faisaient face en RCA, les enfants et les femmes qui ont fui ne doivent pas mourir de malnutrition” a-t-elle ajouté.

“Les besoins des réfugiés qui arrivent au Cameroun sont urgents et il est vital d’agir vite”, a déclaré le Haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés António Guterres. “Beaucoup de personnes que nous essayons d’aider sont en train de mourir de faim et sont sévèrement malade, le défi n’est donc pas seulement de donner un abri au réfugiés, il faut essayer de sauver leur vie après leur arrivée.”

Les deux représentants de l’ONU ont déclaré à Rome que, pendant que le PAM et le HCR sauvent des vies, les fonds s’épuisent, alors que le nombre de réfugiés continue d’augmenter à chaque nouveau cycle de violence.

Le PAM a fourni 30 jours de rations alimentaires à 44 700 réfugiés et apatrides depuis le 22 mai. En réponse à l’état désastreux de nombreux nouveaux arrivants de RCA, le PAM a commencé début mai à distribuer des aliments nutritifs à certains points d’entrée et dans les camps de réfugiés.

De la nourriture hautement nutritive est distribuée à tous les enfants de moins de cinq ans à Borgop Lolo, Mbile, Gado Ghiti et Kentzou au Cameroun. Toutes les femmes enceintes et les jeunes mères reçoivent du porridge fortifié.

Deux avions affrétés par le PAM sont arrivés au Cameroun dimanche et aujourd’hui, l’un en provenance de France, le second du Dépôt de Réponse Humanitaire de Dubaï avec à leur bord 127 tonnes de biscuits énergétiques et d’aliments nutritifs prêts à consommer.

Les 90 000 personnes qui ont fui vers le Cameroun sont dispersées dans plus de 300 sites dans les régions de l’Est et d’Adamaoua sur plus de 50 000km2. Le défi logistique pour les atteindre est aggravé par les pluies et les routes en mauvais état, ce qui entraine une détérioration des conditions d’accueil dans les camps de réfugiés.

Plus de 226 000 réfugiés et ressortissants de pays tiers ont fui les violences en RCA depuis septembre. Parmi les réfugiés 86.068 sont au Cameroun, 14.000 au Tchad, 14.141 en République démocratique du Congo, et 8.891 en République du Congo. Tous ont besoin d’aide humanitaire.

Actuellement, les opérations du PAM pour nourrir des centaines de milliers des personnes qui ont fui la RCA vers les quatre pays voisins ont un déficit moyen de 70% ou plus.

Au Cameroun, le PAM a lancé une opération d’urgence pour nourrir 100.000 personnes qui requiert 15 millions de dollars sur huit mois. D’aujourd’hui à fin décembre : au Tchad, le PAM a besoin de 9.7 millions de dollars pour fournir une assistance alimentaire en distribuant de la nourriture et des bons d’achat; en République démocratique du Congo, le PAM lance un appel de 11.6 millions de dollars et en République du Congo le PAM a besoin de 2,7 millions de dollars.

Aujourd’hui, le plan d’intervention régional pour les réfugiés en République Centrafricaine est financé à seulement 9%. Le plan prévoit une intervention du HCR, du PAM et de 13 autres partenaires dans les quatre pays touchés par la crise des réfugiés de la RCA – le Cameroun, le Tchad, la République démocratique du Congo, et la République du Congo.

 

Centrafrique: les musulmans du PK5 de Bangui demandent leur évacuation

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Calme précaire à Bangui après les violences de vendredi qui ont fait au moins trois morts. Les musulmans du PK5, la dernière enclave musulmane de la capitale, manifestaient ce samedi matin contre la présidente de transition, Catherine Samba-Panza, pour exiger que les Nations unies évacuent les derniers musulmans de Bangui.

Après les violences de vendredi qui ont fait au moins trois morts à Bangui, la nuit et la matinée ont été plus calmes dans la capitale centrafricaine, dont les rues sont désertes. Les voitures et les commerces ouverts étaient rares ce samedi matin et un hélicoptère militaire français survolait régulièrement la capitale. Un important convoi militaire composé de blindés français et de véhicules des contingents congolais et rwandais de la Misca était déployé notamment sur l’avenue Koudoukou de Bangui.

A l’aide de tractopelles, les militaires ont dégagé ce qui restait de barricades érigées les jours précédents et les grosses pierres qui gênaient la circulation. Sur l’avenue du quartier chrétien de Miskine, les habitants étaient sortis en nombre, certains huant le convoi à son passage. Les habitants de Miskine rencontrés par RFI ce matin insistaient sur le désarmement du PK5, la dernière enclave musulmane de la capitale centrafricaine. « Nous demandons le désarmement du PK5 », nous ont-ils dit.

Marche pacifique contre le désarmement dans le PK5

En fin de matinée, une marche pacifiste a réuni dans ce quartier musulman plusieurs centaines de personnes. « Non à l’injustice de Catherine Samba-Panza », « Non à la partialité et oui à l’égalité et à la liberté pour tous », pouvait-on lire sur certaines pancartes tenues par les manifestants. Vendredi, dans un discours Catherine-Samba Panza promettait de désarmer les troisième et cinquième arrondissements, autrement dit le quartier musulman. La population du PK5 – environ 15 000 personnes – estime que cette mesure est dirigée contre elle. Elle accuse la présidente Samba-Panza de partialité, réclame son départ et demande aux Nations unies de les aider à quitter Bangui. L’inquiétude y est très vive.

« Ce qui nous a choqués, c’est d’abord qu’elle ne nous considère pas comme étant des Centrafricains, explique Saoudi Dodo, le porte-parole de la communauté musulmane du PK5. Pendant les six mois qu’on a connu la crise, on a toujours été agressé mais madame la présidente n’a jamais tenu un discours d’apaisement, même pas un discours pour que l’on arrête tout ce que nous avons vécu. Vous savez, elle est incapable de nous sécuriser ; elle est incapable de nous protéger. Elle ne désarme pas les bandits, les anti-balaka qui nous attaquent mais elle veut nous désarmer nous qui sommes des victimes. Ça c’est une manière claire de nous envoyer à la mort ,vous comprenez ? Nous disons « non », on ne va jamais désarmer ! Nous demandons que l’on nous regroupe et que les Nations unies nous sortent du pays. Tous les musulmans sont prêts aujourd’hui à quitter le Kilomètre 5, à quitter Bangui, à quitter même la République centrafricaine ».

Centrafrique: maigre collecte à la journée du désarmement volontaire

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BANGUI (AFP) – 08.06.2014 19:53 – Par Stéphane JOURDAIN

Une soixantaine de grenades, des machettes, une quinzaine de fusils, des arcs dans le seul quartier musulman mais un bilan plutôt maigre chez les chrétiens pourtant majoritaires: le désarmement volontaire organisé dimanche à Bangui a encore accentué les divergences qui opposent les deux communautés.

Mahomet Abdel est arrivé en tenant la main de son jeune fils, pour déposer deux grenades chinoises à l’occasion de “la journée du désarmement volontaire” organisée par les autorités dans les mairies des huit arrondissements de Bangui et de deux communes limitrophes, Begoua et Bimbo.

“Je ne veux plus avoir de problème, je veux la paix, nous avons beaucoup souffert. J’ai entendu parler de cette journée et j’ai tout rendu”, dit Mahomet, en short et maillot de basket, en sortant de la mairie du 3e arrondissement au coeur du PK-5, l’enclave où vivent reclus les derniers musulmans de Bangui.

Mahomet avait acheté dix grenades à la suite des violences du 5 décembre 2013 quand les anti-balaka, les milices chrétiennes, ont mené une attaque d’envergure visant les ex-rebelles Séléka et plus généralement les musulmans de la ville, qui se sont ensuite vengés.

Chaque grenade coûte 2.500 francs CFA, soit le prix de deux kilos de sucre. Il en a utilisé huit pour “gâter” (abîmer) des anti-balaka. La dernière fois, c’était il y a deux semaines, lors d’un match de foot de la réconciliation organisé entre chrétiens et musulmans. Les choses avaient dégénéré, trois musulmans avaient été décapités.

Au PK-5, près de 200 personnes sont venues dimanche matin rendre des armes. A chaque fois, les soldats des forces africaines récupèrent l’arme, les employés de la mairie relèvent le nom et le numéro de téléphone du déposant, puis une dizaine de femmes applaudissent pour remercier.

Parmi ces femmes, Awa Gonadet est un peu inquiète en voyant les hommes se presser pour rendre les armes: “On a des ennemis partout, comment on va faire?”

Même son de cloche chez Aïssatou Sahada, onze enfants: “Nous les femmes, nous voulons la paix. Mais ce n’est pas fini, ils veulent nous finir”, dit-elle en parlant des anti-balaka dont les attaques à la grenade ou au fusil sur le quartier musulman sont récurrentes.

Devant elles, un homme arrive en vélo et prévient: “je ne donne pas mon nom, pas de photo”. Puis il dépose une grenade et une machette par terre avant de repartir aussitôt. Un autre a envoyé sa femme pour déposer une mitraillette automatique hors d’âge.

Au total, 69 grenades, 62 flèches, 13 arcs, 15 fusils et mitraillettes et quelques 200 munitions ont été récupérés. Sans parler des chapeaux, bottes et gourdes militaires, aiguilles à tricoter… 192 personnes ont répondu à l’appel.

– ‘J’aime mon pays, je désarme’ –

De l’autre côté de la ville, à Bimbo, une commune majoritairement chrétienne, c’est la soupe à la grimace. Deux balles de kalachnikov et une grenade artisanale ont été récoltées en quatre heures. A la mairie du 5e arrondissement, près du PK-5, quelques cartouches et des explosifs.

A Boy-rabé, le fief des anti-balaka, milices à majorité chrétienne, 3 roquettes, 3 obus de mortier, 3 grenades et des munitions de 14-5 ont été récupérées. “C’est normal, ici les gens n’ont pas d’armes, elles sont toutes au PK-5”, se justifie Blondel, tee-shirt blanc

“J’aime mon pays, je désarme volontairement”.

“On nous demande de désarmer, on rapporte les armes. Si les autres ne veulent pas désarmer, c’est leur problème”, s’agace Lawane Ismaël, le représentant de la mosquée Atick du PK-5.

En tournée dans les quartiers à la fin de la journée, le Premier ministre s’est dit “satisfait” par “l’engagement de la population”. “La satisfaction vient de cet engouement populaire et pas de ce qui a été ramassé, car le triple pourrait revenir dans la nuit” de l’étranger, a-t-il dit.

Au PK-5, le Premier ministre a pris lui-même les photos du butin ramassé, au son des youyous des mères de familles rassemblées à la mairie. Pendant ce temps là, dans la rue, des démineurs français se préparaient à récupérer armes et munitions.

 

© 2014 AFP

Centrafrique : premiers retours de soldats français “à partir du 15 septembre”

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06/06/14 (AFP)

Le commandant de l’opération française en Centrafrique, le général Francisco Soriano, indiqué vendredi que le retour de ses soldats commencerait à partir du 15 septembre, avec le relais de la mission de l’ONU.

Interrogé sur la fin prévisible de l’opération Sangaris, lancée le 5 décembre 2013 par le président François Hollande comme une opération “brève, qui n’a pas vocation à durer”, le général a répondu à la radio Europe 1, en évoquant la future mission de maintien de la paix des Nations unies : “nous resterons jusqu’à ce que cette opération soit pleinement opérationnelle”.

“C’est à partir du 15 septembre qu’elle prendra sa capacité opérationnelle. Eh bien nous, nous l’accompagnerons jusqu’à ce qu’elle ait atteint sa pleine capacité, ce qui devrait se faire d’ici la fin de l’année”, a-t-il dit.

A la question de savoir si les premiers retours de soldats de Sangaris pourraient en conséquence intervenir à partir du 15 septembre, le général Soriano a répondu: “C’est exactement ça”.

Interrogé sur les troubles qui persistent en dépit de la présence française, il a observé : “Aujourd’hui, la population musulmane, notamment dans Bangui”, “souffre, c’est une réalité, elle a besoin de sécurité”.

“Il faut reconnaître que les milices anti-balaka exercent une véritable pression sur les populations musulmanes”, a-t-il dit, relancé sur d’éventuels risques d’épuration ethnique.

Mais pour lui “la situation est en train de s’améliorer”. Il en veut pour preuve des retours de musulmans “qui s’étaient réfugiés au Cameroun”.

“Il ne faut pas oublier que la Centrafrique, c’est un pays qui a connu vingt années de crise”, a relevé l’officier.

“Nous ne réfutons pas les problèmes, les difficultés, qui sont encore importants, mais on ne peut occulter tout le travail qui a été fait par la force Sangaris”.

Lu pour vous : Le bilan mitigé de six mois d’opération « Sangaris »

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07/06/14 (Le Monde)

C’était il y a six mois. Le 5 décembre 2013, François Hollande annonçait le déclenchement en urgence de l’opération « Sangaris ». Une nouvelle intervention militaire française en terre africaine, un an après le Mali, une de plus en Centrafrique.

Bangui était alors à feu et à sang. Le matin même, des groupes d’insurgés, les anti-balaka, avaient lancé un assaut sur la capitale. Après avoir repoussé leurs ennemis, les ex-rebelles de la Séléka, alors au pouvoir, imposaient une campagne de représailles à la population. Un carnage.

Six mois plus tard, l’action des forces internationales, 2 000 soldats français et 6 000 africains, a permis de mettre un terme aux massacres de grande ampleur. Mais la République centrafricaine (RCA), en crise profonde depuis des décennies, est loin d’avoir retrouvé la stabilité.

En nombre insuffisant pour un territoire grand comme la France et la Belgique réunies, les militaires étrangers sont les pompiers d’incendies qui s’allument encore en différents points du pays.

La situation humanitaire demeure catastrophique. L’ancienne puissance coloniale attend désormais avec impatience le déploiement d’une opération de maintien de la paix, prévue pour la mi-septembre, pour se désengager progressivement du terrain. Cependant, à Paris comme à Bangui, l’espoir d’une opération brève, « qui n’a pas vocation à durer » selon François Hollande, s’est envolé.

LE NOM DU LÉPIDOPTÈRE

En choisissant le nom d’un lépidoptère local, le sangaris, les stratèges militaires avaient vraisemblablement à l’esprit que cette opération entraînerait un effet papillon. Une réaction en chaîne s’est bien produite, mais pas exactement celle escomptée.

En portant ses premiers coups sur la Séléka, dont les combattants et les cadres sont majoritairement musulmans, l’intervention française a inversé le rapport de force et n’a pu empêcher la vague de vengeances qui s’est abattue sur la minorité civile musulmane. « Nous n’avions pas mesuré le pouvoir de nuisance des anti-balaka, ni anticipé le niveau de haine d’une bonne partie de la population », reconnaît une source officielle à Paris.

Aujourd’hui, la géographie centrafricaine a été entièrement recomposée. Quelques milliers de musulmans subsistent, sous protection des forces africaines ou françaises, dans des enclaves de l’ouest du pays et de Bangui, les autres se sont réfugiés au Cameroun, au Tchad ou dans le nord-est de la RCA, où se sont repliés la majorité des miliciens de la Séléka.

« La Centrafrique est une et indivisible », répètent à l’envi les autorités et tous les responsables politiques locaux. Dans les faits, le pays est aujourd’hui traversé par de multiples lignes de fracture. Le reflux des musulmans dans l’Est a provoqué de facto une césure du territoire, une partie « sous contrôle » des ex-rebelles, l’autre où essaiment différentes factions anti-balaka et de petits groupes armés.

ATONIE POLITIQUE DES AUTORITÉS

Toutes les mouvances sont traversées par des divisions politiques, des logiques mafieuses et des querelles de pouvoir. La France tente d’appuyer les personnalités les plus modérées de chaque camp : les Séléka qui refusent l’idée d’une partition et les anti-balaka qui prônent l’arrêt des violences, mais leur influence sur le terrain est contestée.

L’atonie politique des autorités est également devenue un sujet majeur de préoccupation. Installée au pouvoir le 20 janvier après la démission forcée de Michel Djotodia, la présidente de transition Catherine Samba-Panza et son gouvernement peuvent à juste titre se plaindre de la lenteur d’arrivée des fonds promis par la communauté internationale, mais leur incapacité à engager un réel processus de réconciliation suscite l’exaspération croissante de nombre d’acteurs extérieurs.

L’exécutif centrafricain est une mosaïque où cohabitent mal ses différentes composantes. Alors que les principales personnalités politiques se réservent pour la présidentielle et sont maintenues hors du cercle de décision, l’annonce d’un remaniement ministériel qui tarde à se concrétiser a généré de nouvelles tensions à Bangui.

Le Congo et le Tchad, les deux parrains régionaux qui n’avaient pas « voté » pour Mme Samba-Panza lors de son élection à la tête de la transition, maintiennent la pression sur les autorités mais, selon plusieurs sources diplomatiques, Brazzaville se montre de plus en plus las alors que N’Djamena n’a pas encore digéré l’humiliation de ses soldats, ressortissants et descendants de familles tchadiennes, tous sortis à la hâte de RCA.

Dans ce contexte toujours troublé, l’organisation d’élections en février 2015 se révèle chaque jour plus incertain. Même avec des effectifs plus réduits, la mission des soldats français, qui ne devait initialement durer que six mois, risque fort d’être prolongée.

Cyril Bensimon (envoyé spécial en Centrafrique)

 

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/06/07/le-bilan-mi…

Championnat d’Afrique taekwondo : la RCA représentée par deux athlètes

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Par APA – 07/05/2014

Patrick Doui dans la catégorie de moins de 68 kg et René Christophe Alazoula en moins de 87 kg sont les deux tireurs qui représenteront la RCA

Patrick Doui dans la catégorie de moins de 68 kg et René Christophe Alazoula en moins de 87 kg sont les deux tireurs qui représenteront la RCA au Championnat d’Afrique des nations de taekwondo filles et garçons qui se tiendront mercredi et jeudi à Tunis, a appris APA auprès de la fédération.

”Ces deux athlètes évoluent à l’étranger”, a indiqué le directeur technique adjoint de la Fédération de Takwendo, Justin Blaise Oulandi, précisant que le premier des tireurs ‘’combat ce mercredi et le second demain”.

Ces deux athlètes ont payé eux-mêmes leurs billets et ils évolueront à Tunis sans coach, a-t-on appris

M. Oulandi a souligné qu’avec la décision d’envoyer des athlètes depuis l’étranger, la Centrafrique renonce, ‘’compte tenu des difficultés financières”, à envoyer à Tunis la délégation initiale qu’elle avait confectionnée et qui était composée de trois athlètes et d’officiels.

 

Centrafrique : la radio ”Notre Dame” va s’expliquer sur ses émissions contre les autorités de la transition

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05/06/14 (APA)

Les responsables de radio ”Notre Dame” (RND), avec à leur tête Monseigneur Dieudonné Nzapalahinga, doivent s’expliquer devant le gouvernement sur les écarts de langage constatés ces derniers temps dans leurs émissions interactives, a-t-on appris lors d’une réunion présidée par le Premier ministre.

André Nzapayéké qui rencontrait mercredi les notables de Bangui et des communes de Bimbo et Bégoua dans l’Ombella Mpoko, en prélude à la journée du désarmement du 8 juin prochain, s’est plaint des agissements de la Radio Notre Dame avant de demander à la ministre de la Communication Antoinette Montaigne d’interpeller les responsables de la station.

Le gouvernement reproche à cette station confessionnelle l’aspect ‘’politique politicienne” de ses émissions et sa tendance à inviter des politiques qui lancent des mots d’ordre pour des mouvements d’humeur.

Mardi dernier, au cours de l’émission dénommée ‘’civisme et spiritualité en direct”, Joseph Béndounga, leader d’un parti politique, l’ancien ministre Jean Serge Bokassa, et l’écrivain Mohammar Bengue Bossin, ont profité de l’antenne pour ‘’outrager” la présidente, Catherine Samba-Panza.

En réaction, le chef du gouvernement, André Nzapayéké, exige des explications aux responsables de la station. ‘’Radio Notre Dame est toujours absente des grands évènements touchant la vie de la nation. Peu après, elle donne l’antenne à ceux qui ne veulent pas de la paix pour qu’ils s’acharnent sur la présidente de transition et le premier ministre les traitant des voleurs et d’incapables”, a souligné le chef du gouvernement.

”Pourquoi les tranches d’antenne ne sont-elle pas accordées aux personnes qui veulent la paix sur RND et Radio Ndeke Luka ?”, s’est-il interrogé.

Dans une réaction à chaud, la ministre Montaigne a déclaré : ‘’je verrai le cahier de charges de cette radio pour avoir une idée exacte de leur grille de programmes avant toute autre chose”.

Lu pour vous : Le 5e RHC de Pau part pour une mission de quatre mois en Centrafrique

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07/06/14 (Sud Ouest)

Une trentaine de militaires ont quitté, jeudi, en fin d’après-midi, la base du 5e RHC, le régiment d’hélicoptères de combat de Pau. Ils doivent rejoindre aujourd’hui Bangui, la capitale de Centrafrique dans le cadre de l’opération Sangaris.

Ce détachement participera à la relève du 3e régiment d’hélicoptère de combat pour une mission d’une durée de quatre mois. Au total, à l’issue de deux nouvelles projections sur le terrain, une centaine de Palois auront prochainement rejoint la république centrafricaine. C’est le premier engagement du 5e RHC en Centrafrique qui a communiqué sur la mobilisation six hélicoptères de manœuvre et quatre autres d’attaque.

Le chef du détachement est le lieutenant-colonel Yann Menet, commandant le bataillon d’hélicoptères de manœuvre et d’assaut du 5e RHC. Ils devront évoluer essentiellement dans des zones de forêt, en pleine saison des pluies.

Hier, leur départ a été marqué par une prise de parole du colonel Stéphane Richou, le chef de corps. Celui-ci a non seulement rappelé la difficulté de la mission en pleine « guerre civile ». Mais aussi sa noblesse : « La protection de dizaines de milliers de vies. »

Les familles avec l’Internet

« Votre métier repose sur le professionnalisme, l’engagement et le courage. Votre comportement doit être absolument irréprochable. Vous serez les ambassadeurs du régiment à Bangui, de la ville de Pau et du Béarn », a ajouté le colonel Richou avant de s’adresser aux familles. Pour la première fois, en effet, le 5e RHC mettra en place, d’ici à une dizaine de jours, un forum via l’Internet, de façon à ce que les militaires et leurs épouses puissent communiquer.

Également présente, la première adjointe au maire, Josy Poueyto, a exprimé « l’attachement de François Bayrou, la reconnaissance et la fierté de la ville de Pau. » Elle a, par ailleurs, adressé une pensée aux familles.

http://www.sudouest.fr/2014/06/06/mission-de-quatre-mois-en-…

Centrafrique, le CCFD-Terre Solidaire débloque une aide d’urgence

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http://ccfd-terresolidaire.org/  6 juin 2014

Le CCFD-Terre Solidaire a débloqué une aide d’urgence pour secourir plusieurs centaines de familles de réfugiés peuls centrafricains au Tchad et au Cameroun. Le CCFD-Terre Solidaire soutient également un plaidoyer en faveur de la réconciliation, dans le cadre du « Programme Paix » lancé par le CCFD-Terre Solidaire en 2012 au Tchad, en RCA, au Soudan et au Sud-Soudan. Un important forum de la société civile va se tenir en juin à Bangui, qui permettra de mesurer l’ampleur de la tâche de reconstruction à accomplir.

Une aide d’urgence a été débloquée par le CCFD-Terre Solidaire, à hauteur de 50 000 euros. L’objectif : apporter de la nourriture, des bâches, des moustiquaires imprégnées et des produits de première nécessité à 580 familles de réfugiés centrafricains qui se trouvent au sud du Tchad et à l’Est du Cameroun [1].

Ces centaines de familles sont réparties entre quatre camps de réfugiés (Toktoyo au Cameroun, Mbaïbokoum, Bitoye et Bessao au Tchad). Issues de la communauté peule, de religion musulmane, elles ont fui les violences en République de Centrafrique (RCA). Cette assistance humanitaire apportée aux réfugiés peuls s’inscrit dans le « Programme Paix » du CCFD-Terre Solidaire et ACORD lancé dès 2012 en RCA pour renforcer la société civile et répondre aux trois causes profondes du conflit dans ce pays : la compétition sur les ressources naturelles, les tensions identitaires et la mauvaise gouvernance.

La réconciliation, pas encore une priorité
Une réunion s’est tenue le 1er mars à N’Djamena, capitale du Tchad, entre des représentants d’associations peules du Tchad et de RCA en présence du CCFD-Terre Solidaire. Trois décisions ont été prises : La constitution d’une plateforme sous-régionale d’associations peules, qui se réunira pour la première fois mi-juin à Bertoua au Cameroun, une assistance humanitaire aux communautés réfugiées et un Forum des réfugiés centrafricains pour lancer un processus de retour dans leur pays.

Pour lancer le projet d’assistance humanitaire, deux missions d’enquête ont été réalisées par l’AIDSPC (L’Association pour l’Intégration et le Développement Social des Peules de Centrafrique), avec l’appui d’autres partenaires du CCFD-Terre Solidaire au Tchad et au Cameroun, afin d’évaluer les besoins, des réfugiés. Nombre d’entre eux ne reçoivent à ce jour aucune assistance de la part des agences humanitaires internationales.

Selon Bruno Angsthelm, chargé de mission Afrique : « la société civile centrafricaine, ne mesure pas encore bien les conséquences de l’exil des musulmans et en particulier des peules sur la construction d’une paix durable en Centrafrique. Comment imaginer le futur de pays sans débattre du rôle des uns et des autres, même inconscient, dans cette « chasse » aux musulmans ? Comment concevoir des élections alors que toute une partie de la communauté nationale est en exil ? »

Face à ces enjeux, plusieurs actions sont menées dans le cadre du « Programme Paix » du CCFD-Terre Solidaire et ACORD, programme qui a mobilisé 2 millions d’euros en 2013 pour soutenir et renforcer les sociétés civiles à agir pour une paix durable dans quatre pays (Tchad, RCA, Soudan et Soudan du Sud).
Une « société civile globalement très partisane »

En Centrafrique, le Programme Paix soutient un projet de réhabilitation et de renforcement du lien social dans la région de Bossangoa. Un comité de pilotage réunit les autorités locales et la société civile locale [2]. Un voyage d’échange avec les jeunes leaders associatifs chrétiens et musulmans au Cameroun et au Tchad est prévu début juillet sur entre autre la question du Vivre ensemble. Le programme a permis la publication du 1er numéro d’un bulletin d’information de la société civile.

Un forum de la société civile centrafricaine doit se tenir du 18 au 21 juin à Bangui, pour réfléchir aux actions à venir. « L’objectif consistera à faire une analyse lucide de la situation, en présence d’une société civile globalement très partisane, et d’imaginer ensemble des réponses crédibles », explique Bruno Angsthelm.

L’objectif final pour le CCFD-Terre Solidaire est de voir émerger une société civile plus solidaire et plus ouverte en Centrafrique, pour construire un avenir où la réconciliation ne reste pas un vain mot.

 

[1] Le Centre de Crise du MAE a été sollicité pour renforcer cet appui d’urgence.

[2] Financement UE/CCFD

Centrafrique: “les armes sont partout” à Bangui (Premier ministre)

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(AFP 07/06/14)

 

Le Premier ministre centrafricain André Nzapayéké a jugé que les armes étaient “partout” dans Bangui à l’occasion d’une visite samedi dans la dernière enclave musulmane de la capitale, puis dans le fief des anti-balaka, avant une opération de désarmement volontaire prévue dimanche.

Alors que la population demande avec insistance aux autorités qu’elles désarment les milices à l’origine des violences qui secouent Bangui, le Premier ministre a lancé une opération de désarmement volontaire pour dimanche, sans incitation financière, dans les mairies d’arrondissement de la capitale.

“Si le gouvernement avait ordonné un désarmement obligatoire, il y aurait eu beaucoup de morts et je veux épargner des vies”, a dit en langue nationale Sango le Premier ministre à quelque 200 représentants du quartier du PK-5, l’enclave où vivent reclus les derniers musulmans de Bangui.

“La Centrafrique est un Etat laïque où chrétiens et musulmans doivent cohabiter en bonne intelligence”, a-t-il dit, jugeant que “beaucoup de jeunes sont instrumentalisés par des comploteurs qui veulent en profiter pour prendre le pouvoir”.

Le Premier ministre a ensuite affirmé à la presse que l’opération de désarmement volontaire de dimanche était “extrêmement importante”. “Il ne s’agit pas d’un conflit classique avec un front, deux parties identifiées. C’est un conflit communautaire. On ne sait pas qui est armé, qui ne l’est pas”, a-t-il dit en évoquant “les armes” cachées “sous les lits”.

Il a indiqué que l’opération se déroulerait de 08h à 15h, dans les mairies des huit arrondissements de Bangui et de deux communes limitrophes, Begoua et Bimbo. Les armes seront ensuite récupérées par les forces africaines de la Misca et françaises de Sangaris qui sont en charge du désarmement des groupes armés.

Un peu plus tard, dans l’après-midi, le Premier ministre a reproduit son opération à Boy-rabé, le fief des anti-balaka, ces milices chrétiennes formées contre les ex-rebelles Séléka et qui, plus généralement, traquent les musulmans.

“Tous les quartiers doivent désarmer et en même temps. Si chaque quartier demande à ce qu’un autre quartier désarme en premier, personne ne désarmera jamais”, a-t-il dit sur un ton ferme à la centaine de personnes venues l’écouter.

Bangui a connu un regain de violences après l’attaque de l’église Fatima le 28 mai, au cours de laquelle 17 personnes ont été tuées.

 

Centrafrique : des crimes de guerre commis dans les deux camps (enquête de l’ONU)

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06/06/14 (AFP)

Les enquêteurs de l’ONU ont indiqué jeudi qu’il était prématuré de parler de nettoyage ethnique ou de génocide en Centrafrique, mais ils ont cependant trouvé les preuves que des crimes contre l’humanité ont été commis dans les deux camps.

Une commission d’enquête internationale mise en place par le secrétaire général Ban Ki-moon en janvier a remis jeudi un premier rapport aux membres du Conseil de sécurité.

“Des preuves sérieuses prouvent que des individus dans les deux camps ont commis des crimes violant les lois humanitaires internationales ainsi que des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité”, note le rapport dont l’AFP a obtenu copie.

Malgré tout, parler de nettoyage ethnique ou de génocide “est prématuré à ce stade”, tempère le rapport, soulignant que, sans une rapide intervention, les choses peuvent changer.

“Si la communauté internationale ne réagit pas rapidement avec détermination en envoyant davantage de forces de maintien de la paix en Centrafrique, nous pourrions rapidement faire face à une situation se détériorant, qui pourrait conduire à un nettoyage ethnique ou à un génocide”, poursuivent les enquêteurs.

Le Conseil de sécurité avait voté en avril l’envoi de 12.000 casques bleus dans ce pays déchiré par des violences entre chrétiens et musulmans. Mais cette mission de l’ONU n’entrera en action qu’en septembre, prenant le relais de 2.000 soldats français et 6.000 soldats de l’Union africaine.

Depuis la prise de pouvoir de la rébellion Séléka en mars 2013, renversée en janvier 2014, la Centrafrique vit une crise sans précédent, rythmée par les exactions de l’ex-rébellion à majorité musulmane en déroute, et celles des milices anti-balaka. Ces exactions contre les civils ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

CENTRAFRIQUE : LA MISCA BURUNDAISE TUE DEUX MANIFESTANTS DEVANT LA MINUSCA

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Publié par CENTRAFRIQUE LIBRE le 30 mai 2014

Deux manifestants dont une femme ont été tués à bout portant  ce vendredi par les soldats burundais de la MISCA devant le siège des nations Unies (MINUSCA) à Bangui.

Alors que plusieurs personnes, plus d’un millier manifestent devant la MINUSCA, des soldats de la Misca burundaise, stationnés à au moins 500 mètres ont tiré sur la foule, provoquant la mort de deux personnes. Ces manifestants ont tenté de progresser vers la base de la Misca. Cette situation a provoqué la colère de la foule qui a décidé de ne plus quitter les lieux.

Ils ont barricadé la route, empêchant toutes circulations aux engins, même pas les véhicules militaires. La manifestation s’est spontanément tournée contre ces troupes. « Nous voulons le départ des burundais, le désarmement dans le KM5 et le réarmement des forces armées centrafricaines », se sont des messages forts lancés à travers la capitale, contre les tueries de Fatima.

Selon des sources concordantes, au moins une cinquantaine de personnes auraient été tuées par les musulmans armés dans l’église de Fatima et autres quartiers du KM5. Les troupes burundaises sont accusées de laisser passer ces hommes en armes,  à bord de trois Pick-up pour tirer sur les déplacés mercredi et prendre une quarantaine d’eux en otage avant de les tuer la même nuit.

Jusqu’en fin de la matinée, la situation reste tendue et les manifestants ont décidé de faire entendre leurs voix.

 En direct du théâtre de la révolution depuis Bangui Vianney NGBANDI

Centrafrique : le Tchad nie avoir soutenu les Séléka, comme l’affirme l’ONU

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(Avec AFP 09/06/14) – Le gouvernement tchadien a nié les accusations d’un récent rapport de l’ONU affirmant que le Tchad a soutenu l’ex-rébellion Séléka pour prendre le pouvoir en Centrafrique, les qualifiant d’”élucubrations”, dans un communiqué parvenu à l’AFP dimanche.

Une commission d’enquête internationale mise en place par le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon en janvier a remis jeudi un premier rapport aux membres du Conseil de sécurité, dont l’AFP a obtenu copie.

Les enquêteurs affirment notamment “qu’il existe assez de preuves pour penser que (l’ex-président) Djotodia et la Séléka ont reçu un soutien financier et militaire du gouvernement du Tchad” pour renverser le président François Bozizé en mars 2013.

“Des officiers tchadiens ont été vus à Bangui après la prise de pouvoir par la Séléka, opérant dans le cadre du mouvement Séléka”, ajoute le rapport, qui précise qu’après la chute des rebelles sous la pression internationale en janvier 2014, “ces officiers ont réintégré l’armée tchadienne” et sont devenus membres de la force africaine Misca à Bangui.

“Le gouvernement de la République du Tchad tient à rappeler une dernière fois qu’il n’a pas soutenu, ne soutient pas et ne soutiendra jamais un mouvement armé ayant l’intention de déstabiliser la RCA ou tout autre pays africain”, indique le communiqué de N’Djamena.

“Tout en condamnant de la manière la plus forte ces élucubrations, le gouvernement de la République du Tchad appelle l’ONU à faire preuve de discernement et à arrêter une fois pour toute sa campagne gratuite contre le Tchad, aux desseins jusque-là inavoués”, ajoute le communiqué.

Le gouvernement reproche aussi aux enquêteurs de l’ONU de ne pas avoir pris en compte “les lourds sacrifices consentis” par le Tchad “sur les plans humain, matériel et financier en vue de venir en aide à ce pays frère et ami depuis des décennies”.

La Centrafrique vit depuis plus d’un an une crise sans précédent. Les exactions de deux groupes armés ennemis, ex-rebelles Séléka majoritairement musulmans et milices chrétiennes anti-balaka, contre les civils ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

Vu pour vous : Centrafrique : les diamants maudits

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Tatiana Mossot à la poursuite des diamants maudits de Centrafrique sur France 24

http://www.telesphere.fr/   Damien D. – 07/06/2014

La journaliste de France 24 Tatiana Mossot s’est penchée sur le cas des diamants de Centrafrique. Des mines centrafricaines aux diamantaires d’Anvers en Belgique, elle livre un reportage exclusif diffusé dans le magazine Reporters samedi 7 juin à 20h40.

Les diamants centrafricains sont parmi les plus beaux et les plus recherchés. Alors que la Centrafrique est en pleine guerre civile, des groupes armés sévissent autour des sites de production, à la recherche des pierres précieuses. Des mines de Mouka, dans l’est du pays, aux bureaux d’achat à Anvers, en Belgique, en passant par ceux de Bangui, la capitale centrafricaine, notre reporter est parti sur les traces du plus éternel des joyaux.

La Centrafrique est en guerre. Tatiana Mossot a déjà sillonné ce pays pour couvrir ce conflit (Lire « Centrafrique, le convoi de l’espoir »). Lors de son dernier déplacement, elle comptait réaliser un sujet sur les rebelles Seleka « Je voulais savoir ce qu’ils devenaient, ce qu’ils faisaient, après avoir été chassés du pouvoir. Mais pour des raisons de sécurité cela n’a pas été possible. » nous a-t-elle confié. Qu’à cela ne tienne ! Puisqu’elle était déjà dans l’est du pays, une très riche zone minière, elle s’est intéressée au business des diamants. Un commerce que le conflit armé n’a guère entamé. La région n’en demeure pas moins sans risque précise la journaliste : « J’ai eu une chance terrible. Je suis la seule journaliste qui a pu aller dans cette zone depuis a chute des Seleka. Cela reste une zone particulièrement difficile et dangereuses. Il y a des groupes armès présents dans le secteur. » Ainsi, de villages perdus, en pistes interminables, Tatiana Mossot est allée jusqu’au coeur des mines de diamants, réputés en joaillerie parmi les plus beaux du monde.

« J’ai découvert le milieu des diamantaires, et l’impact que cette pierre a sur les gens. »

Il a fallu un peu plus d’un mois à la journaliste de France 24 pour réaliser ce sujet qui l’a mené de la Centrafrique à Anvers en Belgique. « En Centrafrique, ,j’ai eu la chance de rencontrer des interlocuteurs qui m’ont facilité les tournages aussi bien dans les mines, aux bureaux d’achats, comme auprès d’un ministre centrafricain » explique-t-elle. Surprise, c’est en Belgique que le reportage s’est compliqué. Il lui a fallu pas loin d’une semaine de négociations pour aller à la rencontre des diamantaires. « Le diamond office est un vrai bunker ! Mais j’ai été très bien accueillie. Ils m’ont fait voir des lieux où personne ne va. J’ai vu des pierres de plusieurs millions d’euros. J’ai été fouillée àl’entrée et à la sortie…» nous a-t-elle raconté. Avec ce sujet sur le business des diamants, Tatiana Mossot nous propose une autre lecture du conflit en Centrafrique….

 

Centrafrique : Hollande et l’incident secret de Bangui

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LeParisien.fr

Coup de chaud à Bangui ! Lors de son escale express en Centrafrique, au retour de l’hommage à Nelson Mandela en Afrique du Sud, François Hollande a peut-être échappé au pire. Il est 19h15 mardi quand son Falcon 7X se pose sur le tarmac de l’aéroport M’Poko, dans la capitale centrafricaine. Cette étape à haut risque, l’Elysée l’a calée dimanche dans le plus grand secret, sécurité oblige.

 

Chef d’état-major particulier du président, le général Benoît Puga, qui a servi en Centrafrique, a tout préparé avec les militaires français sur place pour sécuriser la zone. Car les hommes du président savent la situation chaotique… Dans la nuit précédant la visite, deux soldats français de 22 et 23 ans sont morts dans une embuscade, sans doute tendue par les Séléka. « Et ça tirait encore autour de l’aéroport quand l’avion s’est posé », confie une source en haut lieu.

Dans l’appareil qui compte une quinzaine de sièges, François Hollande, Laurent Fabius, Valérie Trierweiler, Benoît Puga, la Madame Afrique de l’Elysée Hélène Le Gal, une conseillère com, un photographe et, côté « bodyguards », la chef du GSPR (Groupe de sécurité de la présidence de la République) Sophie Hatt, ainsi qu’un officier qu’on appelle le Siège, chargé de porter la valise de protection en kevlar.

Deux 4 x 4 et cinq pick-up font irruption dans la nuit

Dans le pavillon présidentiel de la base militaire qui jouxte l’aéroport, sorte de zone VIP, le président français s’entretient depuis une quinzaine de minutes avec Michel Djotodia, président de transition imposé par les Séléka, ces miliciens musulmans qui ont chassé le président Bozizé en mars. Depuis, ils sèment la terreur. Et se plient de très mauvaise grâce à l’opération Sangaris de désarmement engagée à Bangui il y a quelques jours. « Djotodia était en panique de rencontrer Hollande. Il avait peur qu’il lui demande de dégager », confie-t-on à Paris. D’où, dans l’air, une certaine électricité… Hollande, de fait, se montre inflexible sur l’organisation d’élections d’ici un an, mais fait savoir à son « homologue » qu’il restera en fonctions d’ici là.

A l’extérieur, les hommes de Djotodia l’ignorent. Ont-ils alors tenté une manœuvre d’intimidation? Le Falcon 7X est stationné sur le tarmac quand, soudain, deux 4 x 4 et cinq pick-up font irruption dans la nuit. Ils se postent en face de l’avion présidentiel. « Ça a été la panique du côté des forces spéciales qui protègent l’appareil », témoigne une source locale en décrivant la scène. A bord de chaque véhicule, une dizaine d’hommes en uniforme, armés jusqu’aux dents. Ils sortent des pick-up, kalachnikovs à la main. Personne n’est mis en joue, mais la situation reste très critique. Hollande n’est qu’à quelques dizaines de mètres des canons de leurs mitrailleuses. Et dans l’un des véhicules, un jerrican fait craindre le pire aux militaires français…

«Cet aéroport est une vraie passoire…»

Un général soudanais de la Séléka sort d’un des véhicules et discute avec eux. Puis finit par ordonner à ses acolytes de remonter à bord des pick-up et de quitter les lieux. Plus de peur que de mal, certes. La scène ne dure que cinq minutes. Mais malgré le couvre-feu et l’interdiction de sortir armé, les Séléka sont parvenus à s’approcher dangereusement du chef de l’Etat, à deux pas d’un camp militaire français! « On a eu chaud, raconte un témoin de la scène. On ne sait pas comment ils ont fait pour arriver là. Cet aéroport est une vraie passoire… » « Ça a été très, très tendu », avoue-t-on à l’Elysée. De fait, seuls des barbelés séparent le début de la piste cabossée d’atterrissage du campement de fortune des réfugiés, où sont massées 40000 personnes. Sur le tarmac de Bangui, Hollande est donc peut-être passé à côté d’un drame… mais n’y a vu que du feu, grâce aux soldats français. Lorsqu’il quitte le pavillon présidentiel, les Séléka ont déjà rebroussé chemin, s’évanouissant dans la pénombre.

CENTRAFRIQUE : ACHEMINONS NOUS VERS LE REGLEMENT MENSUEL DES SALAIRES?

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Publié par CENTRAFRIQUE LIBRE le 16 avr 2014

Le ministre centrafricain des finances M. Rémy Yakoro est arrivé à Bangui hier après avoir pris part à l’assemblée générale du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale aux États Unis. Le membre du gouvernement centrafricain a rencontré les partenaires technique et financiers en marge de cette réunion.

Cette mission fait suite à la première qui a eu lieu avec les partenaires techniques et financiers du FMI, de la Banque mondiale, de l’Union européenne et de la Francophonie, du 20 au 27 février à Yaoundé au Cameroun.

Signalons que la première réunion du ministre Yakoro avec les partenaires financiers de la RCA avait été délocalisée au Cameroun pour des raisons de sécurité. La vacuité des caisses de l’État centrafricain avait contraint les autorités centrafricaines à accepter de faire le déplacement de Yaoundé pour rencontrer ces experts.

Lors du premier round de Yaoundé, les échanges étaient portés sur le cadrage macro économique c’est-à-dire s’appuyer sur les données économiques de l’année 2013 et faire des projections sur l’année 2014. Parler actuellement du cadrage de l’économie centrafricaine relève d’une utopie à l’heure où toutes les activités sont paralysées.

En effet depuis un an et la chute du dictateur Bozizé, le pays vit au ralenti suite à la faillite de toutes ses institutions. Les régies financières dominées par les douanes et les impôts ne sont pas opérationnelles dans tout le pays faute du retour en service des agents de l’État, tous coincés à Bangui la capitale à moitié sécurisée.

Le ministre des finances, le technocrate Rémy Yakoro qui fut deux fois Directeur général des Douanes sous les deux précédents régimes semble déterminer à relever les nombreux défis qui s’imposent à savoir la paix, la sécurité et la réconciliation qui s’imposent à la RCA et à son gouvernement. Selon nos informations, ce dernier entend initier des réformes courageuses afin d’assainir les finances exsangues de son pays.

La dernière mission du ministre des finances centrafricaines serait rentable, l’ensemble des partenaires financiers a décidé d’aider la RCA. Ils exigent cependant la rigueur et la transparence avant toutes actions positives en faveur de ce pays. Le contrôle d’effectif des fonctionnaires qui est en train d’être réalisé dans tous les départements ministériels a été commandé par la banque mondiale qui a exigé un recensement physique de ceux-ci.

La bonne nouvelle est qu’à la fin de ce contrôle, la banque mondiale pourra assurer le paiement des salaires durant quatre mois.

Wilfried Maurice SEBIRO

Cemac: 20 milliards de FCFA pour la Centrafrique

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Par journaldebangui.com – pana – 24/09/2013

La convention de financement a été signée entre les représentants de la CEEAC et de la CEMAC

 

La vice-présidente de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), Rosario Mbasogo Kung Nguidang, et le secrétaire général adjoint la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Clotilde Nizigama, viennent de parapher un document relatif à l’octroi d’un financement à la République centrafricaine, afin de sortir ce pays de la crise. La 25ème session ordinaire du conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale, qui s’est tenue à Libreville, a été l’occasion pour les représentants de la CEEAC et de la CEMAC de signer une convention de financement, en vue de la sécurité en République centrafricaine. Selon une source de la CEEAC, cette convention porterait sur une somme de 20 milliards de FCFA. A ce sujet, la vice-présidente de la Cemac a rappelé que, lors du dernier sommet tenu à Libreville le 14 juin 2013, les chefs d’Etat de la CEMAC s’étaient engagés à renforcer la sécurité en République centrafricaine. Pour ce faire, ils avaient décidé d’un soutien financier conjoint de la CEMAC et de la CEEAC.

Bangui: dernier hommage de la population et des autorités au prêtre assassiné

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05/06/14 (AFP)

Plusieurs milliers de personnes et les autorités centrafricaines ont rendu jeudi un dernier hommage à Bangui à l’abbé Paul-Emile Nzalé, 76 ans, tué le 28 mai dans l’attaque de l’église Notre-Dame de Fatima par des hommes armés.

La dépouille du prêtre avait été transférée à la cathédrale Notre-Dame de l’Immaculée conception de Bangui, où religieux et fidèles sont venus en masse se recueillir, a constaté un journaliste de l’AFP.

Une messe de requiem en sa mémoire et des 16 autres victimes de l’attaque de l’église de Fatima a été célébrée jeudi en présence du Premier ministre André Nzapayéké et de nombreuses autres personnalités politiques et religieuses, dont l’archevêque de Bangui Dieudonné Nzapalainga.

Selon des témoignages, le prêtre a été atteint d’une balle à l’abdomen au moment de l’attaque et est décédé pendant son transfert à l’hôpital dans une charrette à bras, faute d’ambulance.

Au moins 17 personnes ont été tuées et une trentaine blessées dans l’attaque de Notre-Dame de Fatima par un groupe d’hommes armés.

Cette attaque meurtrière a provoqué une nouvelle flambée de violences entre chrétiens et musulmans dans la capitale.

La crise centrafricaine a pris un tournant interconfessionnel depuis plusieurs mois, entre les ex-rebelles Séléka, à dominante musulmane, et les miliciens chrétiens anti-balaka.

Ces violences ont fait de nombreuses victimes et forcé les civils musulmans, minoritaires, à fuir des régions entières, essentiellement vers le Nord et le Centre, alimentant les craintes d’une partition du pays.

BANGUI: L’incident s’est produit dans la soirée de vendredi vers 20h30 au Bar dancing ‘‘Sélection’’ situé au rond point du SIOT au quartier Sango dans le 2ème arrondissement de Bangui.

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Un soldat FACA dans ce bar, en voulant sortir de l’argent, a malencontreusement fait tomber de sa poche une des deux grenades en sa possession qui s’est dégoupillée immédiatement.
Afin d’éviter qu’elle ne tue des personne, le soldat a écarté les gens autour de lui, et couvrit la grenade de son corps lors de son explosion.
Néanmoins, avec le décès du soldat imprudent qui s’est sacrifié, on déplore une dizaine de victimes évacuées dans les hôpitaux de la ville.

© Juin 2014 LNC

Angola-Congo-Tchad-Centrafrique : mini-sommet tripartite sur la RCA à Luanda

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http://www.adiac-congo.com/ Samedi 7 Juin 2014 – 15:30

Le président de la République du Congo, Denis Sassou-N’Guesso a regagné Brazzaville le 6 juin en fin d’après-midi après avoir participé au mini-sommet tripartite entre l’Angola, le Tchad et le Congo sur la Centrafrique. Accueilli à l’aéroport international Quatro-de-Fevereiro par le ministre angolais des Relations extérieures, George Rebelo Pinto Chikoti, le chef de l’État a été ovationné par la colonie congolaise de Luanda venue le saluer

Le mini-sommet tripartite de Luanda a réuni les présidents de l’Angola, José Eduardo dos Santos, de la République du Congo, Denis Sassou-N’Guesso, et de la République du Tchad, Idriss Déby Itno. Intervenant en premier à l’ouverture des travaux, l’hôte du sommet a invité la communauté internationale et l’ONU à renforcer leur assistance humanitaire à la population centrafricaine en détresse, mais aussi à accélérer le processus du déploiement « des forces de maintien de la paix comme prévue dans la résolution pertinente du Conseil de sécurité des Nations unies ».

Denis Sassou-N’Guesso et Idriss Deby Itno ont tous les deux salué l’initiative prise par leur homologue d’organiser cette tripartite qu’ils reconnaissent être « un cadre approprié de concertation pour résoudre les questions d’importance concernant la sous-région, notamment la crise centrafricaine qui demeure préoccupante ».

Ce sommet s’inscrit dans la suite des efforts régionaux et internationaux menés au niveau de l’Union africaine, de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Cééac), de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL), des Nations unies et d’autres partenaires internationaux pour la recherche de la paix, la stabilité et le développement de la RCA, ont-ils noté.

Les trois chefs d’État ont exhorté les autorités centrafricaines de transition à continuer le travail en faveur de la réconciliation nationale et à combattre toutes pratiques discriminatoires qui mineraient la cohésion nationale. Ils les ont invités à mettre en œuvre la feuille de route pour la consolidation de la sécurité et des fondements de la relance économique.

Il sied de rappeler qu’Eduardo dos Santos, Idriss Deby Itno et Denis Sassou-N’Guesso sont respectivement président de la CIRGL, président en exercice de la Cééac, et président du comité de suivi des Accords de Libreville, médiateur dans la crise centrafricaine.

Les Dépêches de Brazzaville

André Nzapayeke à la VOA : “Il faut accélérer le déploiement des casques bleus en Centrafrique”

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Catherine Samba-Panza dirige la transition en Centrafrique depuis 100 jours. De quoi êtes-vous le plus satisfait ?

André Nzapayeke : “Globalement, tous les Centrafricains ont compris qu’on doit tendre vers la paix et la réconciliation. Il y a un engouement pour reprendre une vie normale. On déplore cependant les quelques crimes qui ont lieu à Bangui et dans certaines régions.”

Où en est l’économie centrafricaine ?

André Nzapayeke : “Je ne peux pas vous dire qu’elle est bonne. Elle est encore déplorable. Notre économie dépend entièrement du corridor qui va à Douala. Ce corridor est sécurisé mais ce sont beaucoup plus les humanitaires qui utilisent cette voie. Les besoins de financement actuels de la feuille de route sont de l’ordre d’1,5 milliard de dollars. Un plan Marshall coûterait beaucoup plus.”

Les fonctionnaires ont-ils été payés ?

André Nzapayeke : “Nous sommes là depuis trois mois et nous avons payés les fonctionnaires trois fois.”

Faut-il aujourd’hui un nouvel accord politique inclusif en Centrafrique ?

André Nzapayeke : “C’est certain. Il n’y a plus de raison de se battre aujourd’hui dans ce pays. Il faut se mettre autour d’une table pour donner au nouveau régime, issu des prochaines élections, une chance de redresser ce pays. D’ici le mois de novembre au plus tard, nous espérons organiser un grand forum national.”

On parle d’un possible remaniement ministériel pour une action plus efficace du gouvernement. Confirmez-vous ?

André Nzapayeke : “Ce n’est pas que le gouvernement soit inefficace. Les gens doivent comprendre d’où nous venons, en particulier les medias. Je ne sais pas si certains se rendent compte de ce qu’était la RCA lorsqu’on m’a nommé en février dernier. C’est le jour et la nuit. Nous demandons de la compréhension. Il y a trop de passions dans ce pays. La blessure a été trop grande et trop forte. Il ne faut pas tout attendre du gouvernement. La population a aussi son rôle à jouer.”

Propos recueillis par  Nicolas Pinault

 

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