Centrafrique : Combien de victimes de la route Bangui devra-t-elle encore pleurer avant que ça change ?

Véhicule impliqué dans l'accident survenu dans la nuit du samedi à dimanche 3 mai 2020 dans lequel deux hommes dont un adjudant FACA ont trouvé la mort. Photo CNC / Anselme Mbata.
Véhicule impliqué dans l’accident survenu dans la nuit du samedi à dimanche 3 mai 2020 dans lequel deux hommes dont un adjudant FACA ont trouvé la mort. Photo CNC / Anselme Mbata.

 

Bangui, République centrafricaine, samedi, 21 novembre 2020, 16:01:24 ( Corbeaunews-Centrafrique ). A quoi servent les miroirs repliés sur eux-mêmes encore dans leur plastic si ce n’est pour les conserver neufs jusqu’à l’accident ? A quoi sert d’aller vite si ce n’est que de ne jamais arriver à destination ?

 

La densité du trafic routier, le niveau de dégradation du réseau routier ne sont en rien un facteur aggravant en matière d’insécurité routière à Bangui. Toutes les mégalopoles du monde enregistrent finalement peu d’accidents mortels en ville alors qu’à Bangui le moindre choc entre 2 véhicules invite la mort pour les passagers.

Les premiers à être servis sont ceux qui chevauchent leur moto, qui jonglent tels des équilibristes entre la vitesse et les trous de la chaussée rendant dangereux leurs croisements et leurs dépassements. Les seconds sont ceux qui prennent le taxibus entassés comme des mais. Les troisièmes sont ceux qui marchent au milieu du trafic comme pour traverser une rivière en esquivant les crocodiles (à roulettes) mais parfois ça rate.

Le premier coupable est bel et bien le conducteur qui sur son engin ne voit que le temps gagné à rouler plus vite qu’il ne marche au mépris de tout respect de sécurité. Le deuxième coupable est celui qui se croit plus fort que la machine qui arrive à toute allure.

Alors même si cela ne concerne pas l’intégralité des pilotes de moto ou de voitures car il ne faut pas exagérer non plus mais il suffit quand même d’un seul mauvais comportement pour créer un drame et cela arrive plus que souvent, il n’y a qu’à s’informer.

Alors, avant que les victimes (hommes-femmes-enfants) de la circulation ne grossissent encore les journaux, merci à vous, conducteurs de tout véhicule de respecter la vie plus que la vitesse et de préférer la prudence à la providence dans vos déplacements.

Tous les jours on apprend aux nouvelles des accidents terribles et rien ne change ?

Arrêtons tout ça, ensemble.

 

Par Adama Bria

Journaliste

Alain Nzilo

Directeur de publications

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