RENIER ET TRAHIR SONT PROSCRITS PAR LA CULTURE ZANGOA

Publié le 25 mars 2021 , 9:01
Mis à jour le: 25 mars 2021 9:01 pm

 

Bangui, République centrafricaine, vendredi, 26 mars 1, 04:37:59 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Depuis le retour inopiné de l’ancien Président de la République, BOZIZE YANGOUVONDA François, le Peuple Centrafricain a été témoin, et durant un an, des fébrilités politiciennes du camp présidentiel TOUADERA, caractérisée par des provocations, des humiliations, des diffamations, des destruction des maisons privées des BOZIZE, et surtout par la volonté d’en finir avec le clan BOZIZE ; c’est ainsi que le filleul politique, qu’est l’actuel Président TOUADERA, a manifesté son ingratitude notoire, envers son mentor, l’ancien BOZIZE YANGOUVONDA, à l’époque Président de la République, qui l’a sorti de nulle part politique, pour en faire son Premier Ministre pendant cinq (5) ans, et par la suite soutenu par certains parents de ce même BOZIZE YANGOUVONDA et les Dignitaires du KNK, qui ont actionné leurs relations en France (Lille et Lyon), en 2015-2016, pour arranger et faire déclarer élu le candidat TOUADERA, à la surprise générale, alors qu’il ne pouvait pas figurer dans le peloton de tête à l’issue du premier tour des élections présidentielles…

 

Et une fois hissé ainsi à la magistrature suprême de l’Etat, le Président déclaré élu, a superbement ignoré le KNK qui lui a servi de marchepieds, pour créer son propre parti politique le MCU, aujourd’hui truffé de tous les opportunistes et de transhumants politicards et autres personnes peu recommandables.

Depuis neuf (9) mois, avec la bénédiction du Président TOUADERA, bénéficiaire d’un deuxième holdup électoral, cette fois-ci, orchestré en janvier 2021 par un autre menteur, le sieur NDIAYE MANKEUR, son Ministre Conseiller Personnel à la Présidence de la République dénigre, diffame les personnalités politiques de l’opposition, insulte la femme centrafricaine, nargue la communauté internationale, indispose les Chefs d’Etat de la CEEAC, de la CEMAC et de la France.

Depuis le 18 décembre 2020, avec la crise CPC, de nombreux Enfants Zangoa sont arbitrairement arrêtés, torturés et détenus dans des cellules aux peintures corrosives, allègrement tués et assassinés, leurs maisons à Bangui et à Bossangoa détruites, les tombes de leurs aïeux profanées, leurs fétiches brûlées, parce qu’ils sont frères et parents de BOZIZE YANGOUVONDA, dixit SARANDJI Mathieu

Simplice, ancien Premier Ministre et Secrétaire Général du MCU  Effectivement, ils sont frères et

parents de BOZIZE YANGOUVONDA et ils le demeurent    Et bizarrement, et sans fausse honte, les

milieux présidentiel et MCU essaient de manipuler une poignée d’individus, dont les noms ne méritent pas d’être cités, nés de la dernière pluie, et qui n’ont pas reçu l’éducation Zangoa pour renier, au nom des Enfants Zangoa, leur frère BOZIZE YANGOUVONDA et faire basculer le KNK dans le MCU qui n’a plus d’avenir. Une telle entreprise socio-politique relève de la pure utopie, parce que ces ”chercher à manger” ou ” chercher à vivre” du sang des autres ne représentent qu’eux-mêmes et n’ont aucunement une capacité de mobilisation.

Je me permets de dire ici et de déclarer sans équivoque, qu’un Enfant Zangoa, digne de ce nom et fier de l’être, ne peut renier ni ne peut trahir BOZIZE YANGOUVONDA pour des billets de banque souillés par la poussière corrosive de diamant ou par un mouchoir roumain. Certes, il y a de quoi ou même, il y a beaucoup à reprocher à BOZIZE YANGOUVONDA ; celui-ci n’a pas été un saint ni un tout parfait, mais est-il qu’il est et demeure Enfant Zangoa, et le linge sale se lave en famille et les Enfants Zangoa finiront un jour par laver leurs linges sales en famille. Mais le renier ou le trahir, aucun Enfant Zangoa fier, digne et orgueilleux n’osera le faire, car ce sera un bannissement avec toutes ses conséquences. Les ”chercher à manger” ou les ”chercher à vivre” qui se sont regroupés sous la bannière du fictif Collectif des Ressortissants de l’Ouham et autres qui sont nés de la dernière pluie et qui sont manipulés par le pouvoir TOUADERA ne sont pas représentatifs et ne peuvent pas susciter une adhésion collective, parce qu’ils ne sont pas écoutés à Bossangoa. Le Président TOUADERA a été personnellement à Bossangoa ; il a entendu Bossangoa lui parler, mais il n’a pas écouté ni compris ce que Bossangoa lui avait dit. De nombreux émissaires ont été envoyés par le Président TOUADERA et le MCU à Bossangoa ; ceux-ci ont entendu Bossangoa leur parler, mais ils n’ont pas écouté ni compris ce que Bossangoa leur avait dit.

Je me permets de lever un coin de la voile pour la compréhension des uns et des autres. Les provocations, les humiliations, les diffamations, les destructions des maisons et la volonté de finir avec le clan BOZIZE, sont considérées comme faites à tous les Enfants Zangoa. Les arrestations arbitraires et les détentions de NGAÏFEI Ludovic, des NGAÏKOSSET, NGANAFIO, BENAM, OUILIBONA, MOUNONFIO, TOKAFIO, MONFIO, MOKOFIO et autres dans des cellules aux peintures corrosives ou empoisonnées, les assassinats et la disparition des Enfants Zangoa sont considérés comme une chasse aux sorcières ou actes de génocide faits à tous les Enfants Zangoa, parce que tout mal fait à un seul Enfant Zangoa, est considéré comme fait à tous les Enfants Zangoa. Par ces actes et faits susmentionnés, le pouvoir TOUADERA a entrepris une guerre d’élimination contre les Enfant Zangoa. Et le simple instinct de survie leur commande la solidarité, parce qu’il est question de négation, d’inconsidération, de frustration, de nihilisme. Un mal fait à un seul membre social ou communautaire est considéré comme fait à tous les autres membres ; et c’est çà, l’essence même de l’éducation traditionnelle Zangoa que ces jeunes qui, sont manipulés, ne le connaissent pas, parce que nés de la dernière pluie. Et le silence des Enfants Zangoa en ce moment est très lourd de significations, parce qu’ils ont appris qu’en cas de circonstances très graves, il faut avoir la tête bien froide posée sur les épaules pour réfléchir aux parades ou s’organiser en conséquence, donc un silence qui précède la tempête. L’éducation Zangoa proscrit les faits de renier et de trahir, et aucun Enfant Zangoa, digne de ce nom, ne reniera ni ne trahira BOZIZE YANGOUVONDA ; soit le pouvoir TOUADERA se réconcilie avec lui, soit les Enfants Zangoa prennent et en prendront acte.

Le KNK est un parti politique aux dimensions nationales, et était disponible et disposé à accompagner, depuis 2016, le Président TOUADERA qui est son produit, ce que respectent les Enfants Zangoa ; mais le Président TOUADERA s’est fait ingrat et les Enfants Zangoa en ont pris acte depuis 2016, d’où leur silence aussi. En décembre 2020, faute des militants KNK, le Président TOUADERA et son nouveau mentor ont fait l’option d’un hold-up électoral, et maintenant, par des procédés dilatoires et malsains, le Président TOUADERA cherche à récupérer ce parti, par moyen de manipulation des personnes qui ne représentent qu’elles-mêmes ; où est le sérieux politique ?

Aussi, je voudrais partager avec le Président TOUADERA et autres Dignitaires du MCU qui gesticulent très maladroitement et qui narguent le Peuple Centrafricain par des déclarations à l’emporte-pièce. Est ce que vous avez déjà pensé à l’après-pouvoir TOUADERA ? Parce que je m’inquiète à votre place. L’illettré politique, le Premier Ministre NGREBADA, a laissé entendre autour de ses verres de whisky ”…que nous sommes là pour vingt (20) ans…”, alors qu’ils ont déjà l’herbe coupée sous leurs pieds. Au moins le KNK, dans les mêmes circonstances en 2011, a pu traverser l’année 2012 pour sombrer en 2013. Mais je ne vois pas le MCU traverser les neuf (9) mois restants de 2021. Le pouvoir TOUADERA a réussi à communiquer sa haine et sa rancœur à de nombreux compatriotes ; et qui dit haine et rancœur dit règlements de comptes. Est-ce que vous avez pensé aux conséquences de vos turpitudes et inconséquences politiques ? Si vous n’y avez pas encore pensé, j’ose croire que vous avez encore un peu de temps pour y penser et corriger certains tirs, parce que, vu les réalités socio-politiques de l’heure limitées uniquement à Bangui, et surtout l’atmosphère politique très délétère que vous y avez créée, le pouvoir TOUADERA risque de connaître certains graves soubresauts pour les simples raisons ci-après :

  • Loin de heurter une quelconque susceptibilité personnelle ou politique, les Banguissois réalisent au fil des faits et actes politiques que le Président TOUADERA paraît de plus en plus otage-prisonnier de ses entourages.
  • L’analyse méthodique de son premier pourcentage de 41 % de voix obtenues, communiqué par Maître MOROUBA à 16 h pour être modifié à 19 h et porté à 53 %, sur injonctions de son mentor MANKEUR NDIAYE, a convaincu que moins d’un électeur sur cinq (- 1/5) avait porté sa voix sur le candidat TOUADERA. C’est pour dire que sur les 1 852 236 électeurs recensés par l’ANE, seulement 245 760 électeurs l’ont choisi, soit 13,26 % des Centrafricains enrôlés. Il va de soi que ce pourcentage ne peut conférer une légitimité politique, ce qui constitue un réel handicap pour assumer un mandat présidentiel durant cinq (5) ans.
  • Le Président TOUADERA semble être un acteur politique de façade, et l’effectivité des pouvoirs semble exercée par le tandem ZAKHAROV-TITORENKO, ce qu’aucun Banguissois ne peut accepter. Pour preuve, voilà plus de deux (2) ans que le Peuple Centrafricain, fort des échecs des dix (10) dialogues tenus depuis 2013 uniquement entre les pouvoirs publics et les groupes armés, avait vainement demandé une concertation intra centrafricaine pour un consensus national avant les derniers fiascos électoraux. Le Président TOUADERA a choisi de faire d’abord son hold-up électoral pour oser narguer le Peuple Centrafricain avec un dialogue républicain, alors qu’il ne contrôle que la République de Bangui, et aux conditions préalablement énoncées par l’ambassadeur TITORENKO, en violation de ses obligations de réserve diplomatique ; dialogue pour la République de Bangui, oui, mais pour la République Centrafricaine, ce dialogue risquerait de se faire sans le Président TOUADERA, parce que je ne vois pas comment il va réussir à pacifier le pays. Et comme si cela ne suffisait pas, le Président TOUADERA a personnellement appelé un de ses étudiants qui se trouve en France, pour le charger d’un message menaçant à l’endroit de certains compatriotes en ces termes : ”…dis à ton équipe que le dialogue est déjà annoncé, surtout à Rodrigue Prudence MAYTE, Axime Césaire ORONENDJI et les autres de venir à Bangui dialoguer, au lieu de rester en France là-bas vociférer sur les réseaux sociaux.” , lequel message a été transmis tel que reçu et qui circule sur les réseaux sociaux. Comment comprendre de tels propos de la part d’un Chef d’Etat qui est censé être un bon père de famille ? Il n’y a pas à être un Professeur pour les comprendre. Ces propos traduisent la haine et la rancœur. Et un Chef d’Etat haineux et rancunier est un danger pour la Nation.
  • Ces derniers jours, circule également sur les réseaux sociaux une photo du Président TOUADERA tenant entre les mains un petit tableau sur lequel est inscrit : ” Tout homme qui sera rebelle à ton ordre et n’obéira pas à tout ce que tu lui commanderas, sera puni de mort. Fortifie-toi seulement et prends courage” – JOSUE 1-18. Voilà un Chef d’Etat qui utilise un passage biblique, alors qu’il n’est pas saint, certainement proposé par un véreux pasteur, pour mâter les 86,74 % des électeurs centrafricains qui ne l’ont pas choisi. Décidément, le Président TOOUADERA peut se targuer d’avoir un bon conseiller spirituel, qui lui indique le chemin de la Haute Cour de Justice.
  • Après avoir commis les fautes de haute trahison (parjure, violations de la Constitution de la République), érigé l’insécurité en méthode de gestion de son pouvoir, établi une liste de compatriotes à systématiquement éliminer dès qu’ils mettent pied à Bangui, instauré un état d’urgence pour permettre à sa milice assassine, les requins, de tuer allègrement les Centrafricains au vu et au su de tout le monde, déclaré la guerre au Peuple Centrafricain, nous assistons à la restriction des libertés fondamentales, notamment celle de la libre circulation. Et le pauvre Président DOLOGUELE en fait les frais, alors que son état de santé commande qu’il aille se faire soigner, là où il y a ce qu’on appelle hôpital.

Toutes analyses et lectures politiques faites et recoupées, ce n’est pas l’obsession du pouvoir qui anime en ce moment le Président TOUADERA, mais il est plutôt prisonnier de ses entourages : o Prisonnier des mercenaires de la société Wagner,

o Prisonnier des auteurs de scandales financiers, dits milliardaires de TOUADERA, o Prisonnier de tous ceux qui font de l’insécurité leurs fonds de commerce politique et diplomatique,

o Prisonnier de ses propres criminels dits requins,

o Prisonnier des Dignitaires MCU qu’il a embarqués malgré eux dans ses dérives dictatoriales et dont certains ont déjà quitté le bateau TOUADERA qui prend l’eau de toutes parts ou commencent déjà à prendre leurs distances, o Prisonnier de la CPC, parce qu’il ne peut plus quitter Bangui pour Damara, o Futur prisonnier de son Etat pour parjures, violations de la constitution, commanditaire et complice d’assassinats politiques et autres hautes trahisons politiques.

C’est pour dire que le Président TOUADERA n’est que l’ombre de lui-même et ne peut avoir le courage de démissionner, croyant s’accrocher au pouvoir, il peut sauver sa tête, pure utopie. Et si la démission le répugne, il n’a qu’une seule alternative : soit être chassé du pouvoir par la CPC, soit être emporté par un tsunami populaire banguissois, ce qui nous ramènera à la case départ, sous des décombres, parce que le peuple de la République de Bangui commence à difficilement supporter les lourdes conséquences des dérives dictatoriales.

Vive la République de Bangui.

Sincères considérations.

WAFIO Jean Serge Ancien Député – Ancien Ministre Ancien Commissaire à la CEMAC Retraité de son Etat

Inscrit sur la liste noire du Président TOUADERA

Aucun article à afficher