RCA : détonation d’armes automatiques dans les quartiers nord de Bangui

Publié le 9 novembre 2021 , 8:35
Mis à jour le: 9 novembre 2021 7:21 pm

Bangui, 10 nov. 21 (Corbeaunews – Centrafrique ) – Une détonation provenant d’armes de guerre  ont retenti dans la nuit du mardi à mercredi 10 novembre dans les quartiers nord de la capitale centrafricaine, créant une psychose au sein des populations.

avenue mbaïkoua dans le huitième arrondissement de Bangui le 01 août 2020
avenue mbaïkoua dans le huitième arrondissement de Bangui le 01 août 2020 CopyrightCNC

 

Selon plusieurs habitants des quartiers Galabadja, Gobongo, Miskine, Fouh et Cité Jean 23 contactés par la rédaction, les forces de l’ordre seraient à l’origine de ces tirs assourdissants.

«  C’était vers 22 heures qu’on a commencé à entendre  des tirs proches de la résidence de la mère de l’ancien Président François Bozizé derrière le lycée de Gobongo. Par la suite, plus rien. Puis on l’a entendu plus loin sur la grande route durant plusieurs minutes », témoigne un habitant du quartier Cité Jean 23 dans le quatrième arrondissement.

D’après un autre habitant  du quartier  Galabadja, les tirs seraient venus de la rue Mbaïkoua.

« Ce sont même ces tirs qui m’ont réveillé vers minuit. Ça commençait vers la rue Mbaïkoua, puis les militaires qui sont en faction aux domiciles de certaines personnalités dans les quartiers ont pris le relais, et ça faisait beaucoup de bruit », ajoute Olivier, un habitant du quartier Galabadja 3 dans le huitième arrondissement.

Au quartier Miskine, un autre habitant croyait au départ à un braquage.

« Je croyais au départ à un braquage. Mais par la suite je me suis rendu compte que ce sont les forces de l’ordre qui faisaient ces tirs », affirme-t-il.

Tout le monde confirme ces détonations d’armes, mais ils ne sont pas en mesure de déterminer les raisons exactes. Toutefois, certains habitants de la cité Jean 23 n’ont pas pu confirmer qu’il y’avait des tirs dans leurs quartiers.

Rappelons qu’en janvier dernier, un couvre-feu a été instauré sur l’ensemble du territoire national par le chef de l’État Faustin Archange Touadera à cause de la menace représentée par les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC).

Désormais, les déplacements sont interdits à partir de 22h au lieu de 18h jusqu’à 5h selon le texte officiel, décrété suite à un rapport du ministère de la Défense et de la Reconstruction de l’armée.

 

Par Anselme Mbata

Journaliste rédacteur

Alain Nzilo

Directeur de publications

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