Le Président Touadera et le Lieutenant-Colonel Patassé : Un Duo de Terreur contre la Démocratie

Publié le 4 juillet 2023 , 8:05
Mis à jour le: 4 juillet 2023 6:53 pm

Le Président Touadera et le Lieutenant-Colonel Patassé : Un Duo de Terreur contre la Démocratie

 

 

Le colonel Ange Gabriel Patassé
Le colonel Ange Gabriel Patassé

 

Bangui, 05 juillet 2023 (CNC) – Sous un régime qui se prétend démocratique, il est inacceptable de voir des actes aussi violents et répressifs que ceux orchestrés par le Président Faustin Archange Touadera et son acolyte, le Lieutenant-Colonel Gabriel Patassé. Leur tentative d’imposer une nouvelle constitution contestée à la population centrafricaine est un affront à la volonté du peuple et une atteinte flagrante à la démocratie.

 

L’épisode récent de la perquisition brutale menée par un escadron de la mort dirigé par le lieutenant-Colonel Ange Gabriel Patassé dans la résidence du père de l’opposant Anicet Georges Dologuelé est une preuve choquante de leur mépris pour les droits civils et politiques. Armés jusqu’aux dents, ces anciens miliciens de Km5 intégrés dans l’armée nationale et repris par le sulfureux colonel Patassé, lui-même un ancien bandit de km5, sans scrupules, ont envahi la propriété sans aucun mandat, semant la terreur dans tout le quartier.

Le “vieux papa” d’Anicet Georges Dologuelé, un instituteur de 88 ans, résident au camp de Castors, a été intimidé et humilié pendant que les hommes en armes fouillaient méticuleusement sa maison. Cette opération n’était rien d’autre qu’une tactique de plus pour briser l’opposant en s’en prenant à sa famille, bien que son père ne soit en aucun cas lié à la politique. Ce genre de comportement témoigne d’une volonté délibérée de réprimer toute forme d’opposition et d’étouffer la voix de ceux qui s’opposent pacifiquement au référendum illégal et contesté.

 

Malheureusement, cette perquisition n’est qu’un exemple parmi tant d’autres des actes répressifs commis par les sbires du pouvoir et les officiers de l’armée à Bangui. Les menaces de mort, les intimidations, les perquisitions de domicile et les poursuites contre les opposants pacifiques sont monnaie courante. Des leaders de l’opposition démocratique et de la société civile ont vu leurs domiciles fouillés et ont été traqués, dans une véritable chasse aux sorcières orchestrée par le Lieutenant-Colonel Patassé et ses complices.

 

Ces actions représentent des violations flagrantes des droits civils et politiques, d’une gravité sans précédent dans l’histoire de la République centrafricaine. Des organisations de défense des droits de l’Homme, telles que Human Rights Watch, ont déjà tiré la sonnette d’alarme sur les dangers sécuritaires que représente ce référendum, un processus qui viole systématiquement la constitution et les lois en place.

 

Il est impératif que la MINUSCA, qui aime parler de la protection des civils,  et les autres institutions des droits de l’Homme, intensifient leurs efforts pour protéger les civils non armés qui sont exposés à la terreur instaurée par ce régime autoritaire à l’approche du scrutin référendaire.

Les partenaires de la République centrafricaine, notamment les États-Unis et l’Europe, doivent prendre conscience des risques inhérents à l’exercice de la démocratie et de l’État de droit dans ce pays.

 

Enfin, nous appelons toutes les victimes de ces violations des droits de l’homme à documenter minutieusement les actes dont elles sont témoins, à les remonter et à les dénoncer publiquement. Il est essentiel que la vérité éclate au grand jour pour que nul n’ignore les atrocités commises par le Président Touadera et le Lieutenant-Colonel Patassé dans leur quête de maintien au pouvoir et de suppression de toute opposition.

 

La démocratie et les droits de l’Homme ne peuvent pas être bafoués impunément. La population centrafricaine mérite un avenir meilleur, fondé sur la justice, la transparence et le respect des libertés fondamentales. Il est temps que le Président Touadera et le Lieutenant-Colonel Patassé rendent des comptes pour leurs actes répréhensibles et qu’ils soient tenus responsables de leurs crimes contre la démocratie.

Rappelant que deux jours avant ses perquisitions, ce lieutenant-Colonel Ange Gabriel Patassé, dans une vidéo largement partagée et critiquée qu’il a pu relaisser en montrant deux jeunes monnayés par lui pour être présentés comme des fauteurs des troubles envoyés par les hommes politiques qui s’opposent au referendum, avait déclaré sans vergogne et sans état d’âmes que c’est terminé pour lui, affaires des familles et du parti. 

 

Par Alain Nzilo

Directeur de publications

 

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