Le nouveau message de la France aux Centrafricains : Une politique controversée du président Macron

Publié le 28 janvier 2024 , 5:16
Mis à jour le: 28 janvier 2024 4:42 pm

Le nouveau message de la France aux Centrafricains : Une politique controversée du président Macron

 

Héritier Doneng, le chef de la milice du parti au pouvoir, ministre de la Jeunesse et des Sports avec Bruno Daniel Jean-Michel Foucher l'ambassadeur de
Héritier Doneng, le chef de la milice du parti au pouvoir, ministre de la Jeunesse et des Sports avec Bruno Daniel Jean-Michel Foucher l’ambassadeur de

 

 

Bangui, 29 janvier 2024 (CNC) – La politique récente de la France envers la Centrafrique sous la présidence d’Emmanuel Macron soulève des questions cruciales sur les valeurs et les priorités de la nation. Alors que les partisans de la démocratie et les défenseurs des intérêts français sont laissés pour compte, Macron semble privilégier ceux qui s’opposent ouvertement à la France. Les incendies de drapeaux français, les attaques contre l’ambassade de France, l’appel au génocide des Français et les manifestations anti-françaises seront récompensés par des opportunités de formation en France pour les militants du MCU. Cette approche a des implications profondes pour les relations franco-centrafricaines et soulève des interrogations sur l’engagement de la France envers la démocratie et les droits de l’homme. 

  

Dans un paysage politique complexe en République centrafricaine, la relation entre la France et le peuple centrafricain est devenue une source de controverse et de débat. La politique étrangère de la France sous la présidence d’Emmanuel Macron a suscité des questions quant à ses valeurs et ses priorités, favorisant les criminels et marginalisant les défenseurs de la démocratie. 

  

Les événements récents ont illustré un favoritisme flagrant envers ceux qui défient ouvertement les intérêts français, au détriment des partisans de la démocratie et de la stabilité. Des actes tels que brûler le drapeau français, incendier des infrastructures françaises telles que la brasserie MOCAF, et attaquer les sièges de l’Union européenne à Bangui ont été applaudis tacitement par la France, créant ainsi un climat d’impunité pour les criminels. 

  

Le président putschiste Faustin Archange Touadera lui-même a ouvertement déclaré il y’a un an dans son village à Damara qu’il est en “guerre politique” avec la France, un geste sans précédent qui aurait dû déclencher une réaction ferme de la part de la France. Cependant, au lieu de cela, Macron semble avoir choisi de favoriser les criminels et les miliciens du parti au pouvoir, tels que le chef de la milice Requin, Héritier Doneng. Ce dernier, responsable de la mort de plusieurs personnes et de l’incendie criminel de la maison de la présidence des femmes juristes centrafricaines, est aujourd’hui récompensé par une coopération de la France. 

  

Emmanuel Macron a dépêché son Ambassadeur dans le pays, Bruno Daniel Jean-Michel FOUCHER, pour aller transmettre ses bonjours au chef des Requins, Héritier Doneng, nommé ministre de la Jeunesse et des Sports. Bruno Daniel Jean-Michel FOUCHER en a profité pour annoncer, au nom de la France, un projet de formation des militants et miliciens du parti au pouvoir, le MCU, en France, renforçant ainsi le soutien tacite aux forces politiques controversées et en compromettant la légitimité des partisans de la démocratie. Pendant ce temps, Hassane Bouba, un autre chef rebelle, poursuit inlassablement ses projets de finir avec les Européens et les Américains dans le pays. 

  

Pendant ce temps, les partisans de la démocratie et les défenseurs des droits de l’homme sont victimes de répression, d’arrestations, d’intimidation et d’emprisonnement. Les leaders politiques qui luttent pour la démocratie sont insultés, chassés et contraints à l’exil. Cette politique de la France en Centrafrique envoie un message troublant selon lequel la démocratie et les droits de l’homme ne sont pas des priorités, et que ceux qui violent ces principes seront récompensés. 

  

En réalité, Macron devient Touadera pour encourager, récompenser les criminels. La politique étrangère de la France en Centrafrique sous la présidence de Macron soulève des préoccupations profondes quant à son engagement envers la démocratie, les droits de l’homme et la stabilité dans le pays. Favoriser les criminels et les milices tout en marginalisant les partisans de la démocratie compromet la crédibilité et l’influence de la France dans le pays. Il est impératif que la France réévalue sa politique étrangère et réaffirme son engagement envers les valeurs démocratiques et les droits de l’homme, afin de promouvoir la paix et la prospérité en République centrafricaine. 

 

Par Alain Nzilo

Directeur de publications

 

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