Le Collectif « Touche pas à ma constitution » organisation de la Société civile dénonce le caractère anticonstitutionnel du gouvernement NREBADA et le qualifie de Haute trahison.

 

 

Communiqué de Presse

 

Le Collectif « Touche pas à ma constitution » organisation de la Société civile dénonce le caractère anticonstitutionnel du gouvernement NGRÉBADA et le qualifie de Haute trahison.

 

Il ressort dans l’article 28 de la Constitution Centrafricaine du 30 mars 2016 que « L’usurpation de la souveraineté par coup d’État, rébellion, mutinerie ou tout autre procédé non démocratique constitue un crime imprescriptible contre le peuple centrafricain. Toute personne ou tout État tiers qui accomplit de tels actes aura déclaré la guerre au peuple centrafricain. Toute personne physique ou morale qui organise des actions de soutien, diffuse ou fait diffuser des déclarations pour soutenir un coup d’État, une rébellion ou une tentative de prise de pouvoir par mutinerie ou par tout autre moyen, est considérée comme co-auteur. Les auteurs, co-auteurs et complices des actes visés aux alinéas 1 et 2 sont interdits d’exercer toute fonction publique dans les Institutions de l’État ».

 

Le déferlement des actes de barbaries sanglantes qui a occasionné l’avènement des régimes anti-peupl

e et notamment l’ancrage de la pérennité des régimes despotiques du gouvernement du sang par le sang du peuple en République Centrafricaine continue de cristalliser la page de l’histoire contemporaine. La rébellion, la tuerie de masse, le clientélisme, la médiocrité, la gabegie financière sont les nouvelles pédagogies qu’enseignent la république à la génération future.

 

Depuis que la République centrafricaine est affectée par le cycle des différentes rébellions dans lequel elle est plongée, le processus de la paix sociale ainsi que la consolidation des règles de la démocratie cessent de s’épanouir. Au-delà des différentes interventions et des initiatives internationales, la recherche de la paix est difficile à obtenir. D’une part, la RCA est barbouillée par la calamité des coups d’État, les chantages, la mauvaise gouvernance, les injustices sociales, le chômage, etc. Et d’autre part, par les rébellions qui contribuent grandement à sa déstabilisation.

 

Les indicateurs du système managérial politique et la lutte contre les impunités sont restés dans les bacs à poubelle. L’avenir de notre pays et celle de la jeunesse est polluée par l’atmosphère de l’incertitude, l’angoisse de survie au quotidien vient encore grossir la liste de la souffrance humaine entre temps, la communication des armes, la loi du plus fort témoigne à quel point, l’État peut sacrifier stratégiquement son peuple par la duplicité du machiavélisme institutionnel. Les nominations sont faites sur la base de la criminalité et de la haute trahison, les cadres formés doivent se soumettre face au climat de la terreur.

 

Par contre, aucune visibilité manifeste se pointe à l’horizon. La République démissionne dans ses fonctions et proclame la vente des intérêts collectifs. Face à cette situation vertigineuse, nul ne pourras rester indifférent, c’est pourquoi le Collectif « Touche pas à ma constitution » organisation de la Société civile dénonce le caractère anticonstitutionnel du gouvernement NGRÉBADA et le qualifie de Haute trahison.

 

Fait à paris 27 mars 2019

 

Le Coordonnateur Général

 

Godfroy- Luther GONDJE DJANAYANG.

 

Ampliations :

-ONU,

-L’Union Africaine,

-La CEEAC,

-L’Elysée,

-USA,

-La ligue Internationale des Droits de l’Homme.