La guerre civile en RCA au cœur des échanges du 18è sommet de la CEEAC, à Libreville

Publié le 28 novembre 2020 , 5:16
Mis à jour le: 28 novembre 2020 12:16 pm

La guerre civile en RCA au cœur des échanges du 18è sommet de la CEEAC, à Libreville

Bangui ( République centrafricaine ) – Le 18e sommet de la communauté économique des états d’Afrique centrale (CEEAC) s’est tenu le vendredi 27 novembre à Libreville, la capitale gabonaise, à l’invitation du président Ali Bongo. Lors de ce sommet, Pacôme Moubelet Boubeya, le chef de la diplomatie gabonaise, a déclaré que les crimes commis menacent l’unité de la Centrafrique. Il a par la suite pris la parole au nom de la CEEAC pour appeler les leaders centrafricains à « saisir l’opportunité historique des élections pour poser les bases de la réconciliation et de la reconstruction » de la Centrafrique, un pays déjà affaiblit par la pauvreté.

Si la guerre civile qui dure depuis déjà 7 ans a considérablement baissé d’intensité depuis l’accord de paix de Khartoum en 2019, la Centrafrique est encore occupée majoritairement par les groupes armés rebelles. Le putsch de 2013 avait plongé le pays dans une guerre civile entre les ex-Séléka et des milices dominées par les chrétiens et les animistes, les anti-Balaka./////////////.

Les élections de cette année vont opposer 22 personnalités dont les candidatures doivent encore être validées par la Cour constitutionnelle avant le 3 décembre prochain. Parmi eux, l’actuel président Faustin Archange Touadéra au pouvoir depuis 2016, et l’ancien président, François Bozizé./////////////.

Le chef d’état centrafricain était présent au sommet de Libreville, aux côtés de ses pairs du Gabon, du Tchad, du Congo, du Burundi et de l’Angola. Les présidents du Cameroun, de la République démocratique du Congo, de Sao Tomé-et-Principe se sont fait représenter. Le Rwanda n’était pas représenté./////////////.

Le sommet a également été marqué par le passage à la présidence de la CEEAC entre le Gabonais Ali Bongo et le Congolais Denis Sassou Nguesso. Enfin, le président gabonais a fait mention de l’augmentation des contributions des Etats de la CEEAC en vue de poursuivre l’ambition de l’intégration régionale./////////////.

Aïsha Moyouzame

Avec Agence Ecofin

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