Chaos Routier : Les Travaux de Réhabilitation en Perdition, et La Poussière S’Empare de la Capitale

Publié le 27 février 2024 , 5:05
Mis à jour le: 27 février 2024 2:30 am

Chaos Routier : Les Travaux de Réhabilitation en Perdition, et La Poussière S’Empare de la Capitale

 

La nouvelle avenue des poussières principales Gobongo-Pk11 sur la route de Damara
La nouvelle avenue des poussières principales Gobongo-Pk11 sur la route de Damara

 

 

Bangui, 28 février 2024 (CNC)

 Depuis plus d’un an et demi, les citoyens de la capitale observent avec incrédulité l’arrêt brusque des travaux de réhabilitation et de bitumage des routes principales. Une situation désastreuse qui soulève des questions sur la gestion des fonds publics et met en lumière l’indifférence flagrante des autorités face aux besoins élémentaires de la population.

 

Les rues et avenues, témoins muets de la négligence gouvernementale, sont maintenant des terrains de poussière où les engins et les ouvriers sont aussi rares que la pluie en saison sèche. Le projet qui devait améliorer la qualité de vie des habitants se transforme en un cauchemar poussiéreux, où la santé des citoyens est mise en péril.

 

Le constat est alarmant : des chantiers abandonnés, des entreprises qui retirent leurs équipements faute de paiement, et une population laissée pour compte. Le témoignage de Donatien Koutoumafili, habitant du quartier Kassaï, résume l’exaspération générale : promesses vides, poussière épaisse, et maladies galopantes.

avenue de l'indépendance niveau pk9 église mid-mission le 14 mai 2020 par trégu
Régarder l’avenue de l’indépendance niveau PK9 à Gobongo avant les travaux initiés par le gouvernement quelques mois plus tard. CopyrightCNC

 

Pendant que les habitants suffoquent sous le nuage de poussière, les autorités semblent absentes, laissant les citoyens à leur sort. Béatrice Pesgibini exprime le désarroi d’une population abandonnée à son sort, subissant les conséquences désastreuses de l’inaction gouvernementale sur sa santé.

 

Les lacunes dans l’exécution des travaux sont criantes. Ismaël, boutiquier au quartier PK10, dénonce le manque de sérieux dans la gestion des chantiers. L’arrosage des routes, symbole d’un semblant de prise en charge, est lui aussi tributaire des caprices politiques, soulignant l’absurdité d’une gestion publique aux antipodes des besoins réels de la population.

 

Pendant que les entreprises attendent en vain le règlement de leurs factures, les chantiers demeurent figés, condamnant les citoyens à vivre dans un environnement insalubre et dangereux. Les intérêts politiques semblent primer sur le bien-être des citoyens, dans une triste démonstration du dysfonctionnement de nos institutions.

 

Il est grand temps que les autorités prennent leurs responsabilités et répondent aux attentes légitimes de la population. L’abandon des chantiers ne peut être toléré, et les coupables de cette mascarade doivent être tenus pour responsables. Il en va de la santé et de la dignité de tout un peuple, oublié au profit d’intérêts égoïstes et partisans. Le temps est venu de réclamer des comptes, au nom de la justice et du bien commun.

 

En réalité, la situation des travaux de réhabilitation révèle un échec cuisant de nos institutions et une trahison de la confiance des citoyens. Il est urgent que l’action remplace les discours, et que la transparence prévale sur l’opacité. Les routes poussiéreuses ne doivent pas devenir le symbole de notre impuissance collective, mais le moteur d’un changement véritable, où les intérêts du peuple priment sur ceux des politiciens.

 

Par Anselme Mbata

 

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