Centrafrique : Limitation des Mandats Présidentiels, Un Garant de Stabilité selon Michel Amine

Publié le 21 juillet 2023 , 7:10
Mis à jour le: 21 juillet 2023 11:26 am

Limitation des Mandats Présidentiels, Un Garant de Stabilité selon Michel Amine

 

michel amine de l'UNDP
Le Président de l’UNDP Michel Amine

 

 

Bangui, 22 juillet 2023 (CNC) – Dans une lettre ouverte adressée au Président centrafricain, Faustin Archange Touadera,, Monsieur Michel Amine, Président du parti UNDP (Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès), exprime ses préoccupations concernant la modification de la Constitution en vue de prolonger les mandats présidentiels. Cette lettre souligne l’importance de respecter les limites constitutionnelles pour préserver la démocratie, éviter les dérives autoritaires et assurer la stabilité du pays.

 

Depuis son accession au pouvoir en mars 2016, le Président Touadéra semblait porter de bonnes intentions pour la République centrafricaine. Cependant, Monsieur Amine souligne le danger de l’entourage malveillant qui pousse souvent les dirigeants à vouloir prolonger leur séjour au pouvoir. Cette pratique est répandue en Afrique et peut engendrer des conséquences néfastes pour la nation.

 

La limitation des mandats présidentiels est un principe fondamental de la démocratie. Elle garantit que le pouvoir ne se concentre pas entre les mains d’un seul individu sur une période prolongée, ce qui pourrait mener à la corruption, au détournement de fonds et à la stagnation économique. De plus, cela ouvre la voie à des dirigeants de rester au pouvoir indéfiniment, ce qui est inacceptable dans une société démocratique.

 

L’exemple du Niger, avec le président Mahamadou Issoufou, est cité comme un modèle à suivre. Celui-ci avait clairement indiqué qu’il n’était pas le seul capable de diriger le pays, et après deux mandats, il s’est retiré paisiblement. Ce geste exemplaire lui a valu le respect et la reconnaissance de ses compatriotes et de la communauté internationale.

 

Le maintien de la limitation des mandats permettrait également d’encourager la relève politique et d’offrir des opportunités aux nouvelles générations de leaders. Cela stimulerait la compétition politique saine, où les dirigeants doivent constamment faire preuve de compétence et de dévouement pour servir le peuple.

 

L’auteur souligne également que l’attachement au pouvoir à tout prix peut créer des tensions et des crises au sein du pays. Les partisans du changement constitutionnel peuvent semer la discorde en ignorant les droits des autres citoyens à une gouvernance juste et équitable.

 

En outre, l’idée de donner la nationalité aux enfants nés sur le territoire, indépendamment de l’origine de leurs parents, est présentée comme un exemple de la diversité et de l’inclusion à promouvoir plutôt que de privilégier un nationalisme exclusif.

 

Précisons que la lettre ouverte de Monsieur Michel Amine au Président Faustin Archange Touadera  met en évidence l’importance cruciale de la limitation des mandats présidentiels pour la stabilité et la prospérité de la République centrafricaine. Respecter la Constitution et les principes démocratiques est essentiel pour préserver l’unité nationale, éviter la corruption et permettre l’alternance politique nécessaire au développement durable du pays.

 

En choisissant de respecter les dispositions constitutionnelles et de se retirer après deux mandats, le Président Touadéra pourrait entrer dans l’histoire en tant que leader respecté et courtisé pour ses compétences et son expérience. Ce geste louable contribuerait à renforcer l’image de la République centrafricaine sur la scène internationale.

 

Par la rédaction du CNC

 

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