Centrafrique : le ministre Charles Armel DOUBANE a-t-il démissionné ?

Publié le 18 juillet 2018 , 5:06
Mis à jour le: 18 juillet 2018 5:06 pm

 

Centrafrique : le ministre Charles Armel Doubane a-t-il démissionné?

 

 

Depuis un mois, le ministre des Affaires étrangères est absent de son bureau. Il boycotte également les conseils de ministres et de cabinet.

 

Le ministre des Affaires étrangères ne se rend plus dans son bureau depuis un mois aujourd’hui. Il est également absent des conseils de ministre présidé par le Chef de l’État. De même, il ne prend plus part au conseil de cabinet que préside le Premier ministre, Simplice Mathieu  Sarandji.

De source proche de la présidence révèlent même que ce dernier refuse de parler au président Faustin Archange Touadera. Avec le Premier ministre également,

Charles Armel Doubane est en froid. Toute chose qui suscite des interrogations.

Les Centrafricains se demandent si le ministre des Affaires étrangères a vraiment démissionné ou s’il est sur le point de le faire. Il y a quelques semaines,

à la suite du scandale sur le trafic de passeport diplomatique centrafricain, le chef de la diplomatie centrafricaine avait dans un commentaire sur les réseaux sociaux donnés l’impression qu’il allait volontairement quitter ses fonctions.

Car depuis que l’affaire de trafic de passeport diplomatique centrafricain a été révélée par le mondafrique, Charles Armel Doubane a pris ses distances avec l’entourage présidentiel. Plusieurs observateurs en ont d’ailleurs réclamé sa démission du gouvernement.

Rappelons qu’en avril dernier, l’ancien ministre de l’Administration du territoire monsieur Jean Serge Bokassa avait quitté le gouvernement du docteur Sarandji après une mésentente entre lui et le président Faustin Archange Touadera d’une part, d’autre part avec le Premier Ministre Sarandji  sur l’affaire des soldats russes stationnés dans le palais impérial de Béréngo pour y former les soldats FACA. Le départ de monsieur Charles Armel Doubane du gouvernement Sarandji, s’il est confirmé dans les jours à venir, constituerait probablement un lourd échec de la politique du Président Touadera et de son Premier ministre Sarandji.

 

Par : N. Mballa, CNC.

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