CENTRAFRIQUE : JEAN-PIERRE DOUZIMA ET NOËL RAMADAN SONT TOMBÉS DANS LEUR PROPRE PIÈGE.

Publié le 9 octobre 2018 , 2:55
Mis à jour le: 9 octobre 2018 3:47 pm
Monssieur Jean-Pierre Douzima, l’ex-directeur de l’ACFPE.

 

 

CENTRAFRIQUE : JEAN-PIERRE DOUZIMA ET NOËL RAMADAN SONT TOMBÉS DANS LEUR PROPRE PIÈGE

 

Nous avions annoncé dans nos dernières publications que Jean-Pierre DOUZIMA est une équation à plusieurs inconnues. Aussi nous avions précisé que le feuilleton DOUZIMA s’arrête au 14e épisode et que dans les films dramatiques, les acteurs principaux finissent en prison.

 

Ce serait le cas de Jean-Pierre DOUZIMA ancien Directeur Général de l’ACFPE, Noel RAMADAN Président du Conseil d’administration de l’ACFPE et représentant de la centrale syndicale USTC, Mme Théodora Faustine GROTTE , représentante de la centrale syndicale CNTC, Monsieur Bruno PERIER représentant du GICA, Monsieur Théodore LAWSON, représentant de l’UNPC, tous membres du conseil d’administration de l’ACFPE qui seront tous rattrapés par les dispositions des statuts de l’ACFPE.

 

Que disent les statuts de l’ACFPE en son titre 2 « Organisation et fonctionnement » et en son article 21, nous citons « Les délibérations des conseils d’administration sous forme de résolutions sont communiquées par le Président dans un délai d’un (1) mois au ministre de tutelle technique pour approbation. Celui-ci dispose d’un délai de quinze (15) jours à compter de la date de communication des documents soumis à son approbation pour annuler ou surseoir à l’application des résolutions notamment lorsqu’elles

  • Ont été prises en violation de la Loi,
  • Procèdent d’un abus de pouvoir,
  • Risquent d’entrainer un déséquilibre financier.L’article 22 poursuit « les délibérations rejetées par le ministre de tutelle technique peuvent être soumises à nouveau au conseil d’administration pour une deuxième lecture. Dans ce cas le conseil est tenu de délibérer dans le sens indiqué par l’autorité de tutelle ».Ces deux articles confortent Jean-Christophe NGUINZA, Ministre du Travail, de l’Emploi, de le Formation Professionnelle et de la Protection Sociale, Ministre de tutelle technique de l’ACFPE. En effet au début de l’année 2018, le conseil d’administration a pris une résolution dans laquelle il a renouvelé toute sa confiance au Directeur Général pour lui permettre de conduire à terme son plan d’action quinquennal 2016-2020, alors que le ministère de tutelle technique avait notifié à Monsieur Jean-Pierre DOUZIMA par décision N° 004 du 06 janvier 2017, son départ à la retraite. Décision qu’il aurait vigoureusement contesté argumentant qu’il était nommé par décret. Le Ministre de tutelle technique avait tout naturellement rejeté la résolution en faisant comprendre au conseil d’administration que le Directeur Général de l’ACFPE était sous le coup de la loi. Le Conseil siège à nouveau et retransmets la même résolution avec les même termes au Ministre de tutelle créant ainsi un bras de fer entre le gouvernement et le Conseil. A la lumière de ce qui précède, le Conseil d’administration a violé plusieurs textes législatifs et organiques de la République Centrafricaine.

 

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  • En cas d’indices suffisamment graves ou de manquement constatés dans la gestion, les administrateurs et le directeur général de l’Agence peuvent être relevés de leur fonction nonobstant les poursuites judiciaires auxquelles ils s’exposent ». Fin de citation.
  • Par rapport à l’article 21 : la loi sur la retraite a été violée, l’abus de pouvoir s’est installé par le bras de fer et le déséquilibre financier causé par le maintien du Directeur Général pendant 21 mois à son poste.
  • Aux dernières nouvelles, Monsieur Noel RAMADAN, qui contestait corps et âme la nomination du nouveau Directeur Général de l’ACFPE, est venu sur la pointe des pieds, approuver les documents des banques en tant que mandataire et décharger sans hésitation ses honoraires. Nous restons persuadés qu’il reviendra faire des yeux doux au Directeur Général par intérim, lorsqu’il constatera que son réservoir est vide. C’est le caractère nécessiteux et versatile de la plupart de nos responsables. Comme quoi, le ridicule ne tue pas en Centrafrique.
  • Il est le seul Ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation Professionnelle et de la Protection Sociale a bravé les caprices de DOUZIMA en le limogeant par un décret suite à son rapport circonstancié relatif au comportement malveillant des administrateurs, puis il a pris courageusement une mesure conservatoire de haut niveau en nommant son proche à la tête de l’ACFPE pour procéder au toilettage administratif et financier de cette institution de l’Etat qui fut pendant 14 années le titre foncier de Jean-Pierre DOUZIMA.
  • Monsieur Jean-Christophe NGUINZA qui bénéficie de l’appui sans faille du Premier Ministre Simplice Mathieu SARANDJI et du Professeur Faustin Archange TOUADERA, Président de la République, Chef de l’Etat, ne ménagera aucun effort pour mettre définitivement fin à toutes ces agitations désespérées de Jean-Pierre DOUZIMA et de Noel RAMADAN.
  • Jean-Pierre DOUZIMA, non content de ses 14 années passées gracieusement à la tête de l’ACFPE s’agite, alors qu’il devrait en toute honnêteté intellectuelle remercier les gouvernements qui se sont succédés et qui lui ont fait confiance, et négocier plutôt un avenir meilleur au lieu de saboter la survie de l’ACFPE.
  • Outre ces manquements, Jean-Pierre DOUZIMA a signé un contrat de travail le 23 décembre 2005 et un avenant au même contrat le 21 avril 2006, afin d’aménager son salaire, avec le conseil d’administration présidé par Monsieur Michel FOBAIN, représentant de l’UNPC. Et ce, en dépit du décret N°04/219 du 1er octobre 2004 le nommant Directeur Général et faisant déjà foi de contrat de travail. Est-ce que les conseils d’administration à qui le pouvoir public a délégué ses pouvoirs ont-ils compétence à se substituer à un décret pour signer des contrats de travail avec un Directeur Général nommé par ce décret ?
  • Ce sont des indices suffisamment graves qui doivent exposer les membres du conseil d’administration et le Directeur Général sortant à une poursuite judiciaire.

Par : Alain Nzilo, DP

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