Centrafrique: des journalistes édifiés sur le droit humanitaire international et reportage en zone de conflits

Publié le 31 juillet 2017 , 6:09
Mis à jour le: 1 août 2017 2:37 am

Centrafrique: des journalistes édifiés sur le droit humanitaire international et reportage en zone de conflits

 

Les journalistes en formation à l'alliance française de Bangui. Crédits photo : Éric Ngaba. CopyrightCNC
Les journalistes en formation à l’alliance française de Bangui. Crédits photo : Éric Ngaba. CopyrightCNC

 

Bangui 1 août 2017, CNC.

Par Eric NGABA

Une vingtaine des professionnels des médias en République Centrafricaine ont été édifiés sur comment raconter l’histoire des non-combattants en zone de conflits, lors d’un atelier d’échange organisé par l’organisation internationale médicale Médecins Sans Frontière (MSF). Plusieurs modules développés avec le concours du Comité International de la Croix Rouge (CICR) et de l’Association des Radios Communautaires (ARC), ont permis d’enrichir les échanges. L’objectif visé est de renforcer les capacités professionnelles des journalistes sur le droit humanitaire international.

Le droit humanitaire internationalétait au centre des échanges fructueux entre les journalistes des médias publics et privés en République Centrafrique, pays meurtri par de conflits armés. Ce droit règlementant les situations de conflits armés formule que les personnes qui ne participent pas directement aux conflits, notamment les civils, les blessés et les prisonniers doivent être respectées et ne peuvent pas être visées ou utilisées dans les combats.

De même, les biens et services indispensables à la survie de la population ne doivent pas être détruits. Il s’agit là de nourriture, eau, médicales et ressources énergétiques.

Trois modules ont été développés durant les six heures du temps. Le premier module était axé sur les soins de santé en danger. Ce module a été développé par Sylvie Pellet du Comité International de la Croix Rouge, qui a ouvert les discussions sur le droit humanitaire international. Le troisième module a permis des travaux de groupe sur pourquoi doit-on parler des conséquences de la crise sur les non-combattants. Le troisième module s’est articulé cependant au tour des risques de l’utilisation des radios par les groupes armés, cas pratiques des villes de Bria et Bangassou.

Durant les discutions, les organisateurs de cet atelier ont interpelé les hommes des médias sur le rôle qu’ils doivent jouer et leurs responsabilités dans le traitement de l’information en zone de conflits. A cet effet, ceux-ci doivent alerter les autorités et les organisations responsables de la protection des civils sur les conséquences de ces conflits, tout en incitant les belligérants à respecter les non-combattants, y compris les structures, le personnel sanitaire et les ambulances.

Par ailleurs, le Vice-présidente de l’Association des Radios Communautaires, Vincent Mambachaka, a rappelé aux participants le rôle essentiel que doivent jouer les radios communautaires pour apaiser les tensions dans les zones de conflits.

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