Centrafrique : le business dans le désordre, les mafieux se bousculent à Bangui.

Publié le 30 juillet 2017 , 6:32
Mis à jour le: 30 juillet 2017 6:32 pm

Centrafrique : le business dans le désordre, les mafieux se bousculent à Bangui.

 

 

Manifestations à Bangui à l'appel de la société civile en septembre 2014. Crédits photo : CARNews.
Manifestations à Bangui à l’appel de la société civile en septembre 2014. Crédits photo : CARNews.

 

 

Bangui, le 31 juillet 2017.

Par : Gisèle MOLOMA, CNC.

 

Si à défaut de se réveiller on nous installe des industries de la mort, il faut tout de même comprendre  que les marchands de la mort et de leurs dérivés se bousculent depuis quelque temps dans le pays avec un seul objectif : multiplier leur business tout en attisant le feu de la guerre dans le pays. Or chaque jour qui passe, les Centrafricains s’éloignent petit à petit du bout du tunnel de la crise qui a tant détruit leur pays. À qui profite réellement cette guerre inutile dans le pays ?

 

‘La patrie ou la mort, nous vaincrons », « mourir pour ton pays »…, telles sont les phrases couramment utilisées par les hypocrites, les marchands de la mort et les VRP de l’industrie de la guerre qui cherchent à s’installer dans un pays où le niveau de la compréhension de son peuple est bas.

En Centrafrique tout comme dans d’autres pays en guerre, personne ne peut expliquer avec exactitude les raisons de cette guerre. Tout le monde se contente de ce que les médias racontent. Or, on oublie que les grands médias du monde sont toujours contrôlés par ces marchands de la mort.

Imaginez-vous en Centrafrique, au moment où les Centrafricains s’entretuaient à coup de machettes, le business de la famille Sassou-Nguésso se développe à grande échelle dans le pays. D’ailleurs Madame Antoinette Sassou Nguesso, qui vient d’acheter un cheptel des bœufs au nord de la Centrafrique pour le faire amener au Congo via le Cameroun, aurait payé certains mercenaires tchadiens lourdement armés pour protéger ses bœufs jusqu’au Cameroun. Ce qui a poussé d’ailleurs les autorités camerounaises à fermer ses frontières avec la Centrafrique suite aux tensions suscitées par ce mouvement des bœufs.

Pendant que la famille Sassou creuse l’écart dans le pays avec leur business, les Présidents équato-guinéen, tchadien et sud-africain se mobilisent aussi pour tirer leur part du gâteau en Centrafrique. Les Français, très retissant à s’approcher le régime du Président Touadéra, semblent être dépassés par l’arrivée massive des mafieux chinois qui sont prêts à tout. Du coup, les marchands français se contentent du marché du réarmement des Faca si les Nations-Unies donnaient son top.

Justement ce que les Centrafricains n’ont pas compris, c’est le système des Nations-Unies, le palais des francs-maçons ! Aucunement, ils ne peuvent pas pacifier un pays en guerre, bien au contraire. Bien sûr, un soldat de la paix ou un employé des Nations-Unies n’a rien à voir avec le système qui est en lui-même dangereux. Sa présence en Centrafrique n’est pas pour ramener la paix, mais plutôt renforcer la puissance de ces francs-maçons déjà sur place.

Francis Bozizé ou son père, Noureddine Adam et son papa Djotodia et les petits chefs criminels du pays ne sont que des instruments d’un système de la mort à la solde de ces marchands de la mort. La récente feuille de route pour la paix initiée par l’Union africaine au Gabon, témoigne largement à quel point que le nombre important des morts dans ce pays ne leur dit rien. Seul leur fonds de commerce « Centrafrique » qui les intéressent.

Sans blague, la RCA est déjà sous la tutelle de l’Union africaine, c’est à dire de Déby et Sassou. Touadéra n’est qu’un gouverneur.

Pour nous les Centrafricains, on a que nos yeux pour pleurer nos morts pendant que l’industrie de la mort accroît son chiffre d’affaires. Affaire À suivre…

 

 

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