RCA : trois soldats FACA tués à Birao, émotion à Bangui lors du dernier hommage

Publié le 22 avril 2021 , 10:12
Mis à jour le: 22 avril 2021 10:12 pm
La ministre de la défense salue les soldats FACA formés par les russes à Bérongo. Photo CNC
La ministre de la défense salue les soldats FACA formés par les russes à Bérongo. Photo CNC / Fred Krock

 

Bangui, République centrafricaine, vendredi, 23 avril 2021, 05:14:11 ( Corbeaunews-Centrafrique ). « Vous êtes tombés pour votre pays, la République centrafricaine, en vous battant pour elle jusqu’au dernier sacrifice ». L’émotion était grande ce jeudi 22 avril 2021 à Bangui lors de la cérémonie du dernier hommage aux trois soldats FACA tués lors d’une embuscade  à la frontière avec le Soudan, tendue par un groupe des Missiria, un groupe armé Soudanais, nocif et actif dans la région de Vakaga.

 

Morts pour la RCA le 16 avril dernier au nord de Birao, à la frontière avec le Soudan, le peuple centrafricain venait de leur rendre un dernier hommage  ce jeudi 22 avril 2021.

La ministre de la Défense Marie-Noëlle Koyara ,  faisant face aux trois cercueils  ornés du drapeau national à la morgue de l’hôpital général, est revenue sur les circonstances de la mort des trois soldats de l’armée nationale devant une centaine de leur collègue militaire et de leur famille habillée

En uniforme.

L’émotion était grande!  «  Servir la nation n’est pas un métier, c’est une passion », lâche un officier de l’armée nationale qui a assisté à la cérémonie.

Rappelons que parmi les victimes, il y’avait un sous-lieutenant, un caporal et une femme militaire de deuxième classe.

L’attaque avait  eu lieu le 16 avril aux environs de 16h.

Les soldats blessés ont du battre en retraite jusqu’à gagner le soudan voisin. Ils y sont restés jusqu’à voir leur lieutenant rendre l’âme sous leur regard impuissant.

« Il est mort faute de soin, c’est une embuscade. On ne s’y attendait pas. Mais si l’on avait une équipe coordonnée, on pouvait  bien sauver la vie à notre lieutenant qui tenait la tête à l’ennemi. Il est mort en héros, parce que les moyens font défaut » avait indiqué à CNC, un homme de rang à Birao.

 

Par Anselme Mbata

Journaliste rédacteur

Alain Nzilo

Directeur de publications

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