Terreur à Ketté Gbako : Un faux prétexte pour un nouveau massacre”

Publié le 5 mai 2024 , 5:15
Mis à jour le: 5 mai 2024 9:01 am

Terreur à Ketté Gbako : Un faux prétexte pour un nouveau massacre”

 

Les mercenaires du groupe Wagner sur des motos
Les mercenaires du groupe Wagner sur des motos

 

Bangui, 06 mai 2024 (CNC)  

 Au cœur de la préfecture de l’Ouham, le chantier minier de Ketté Gbako, dans la sous-préfecture de Nana-Bakassa,  a été le théâtre d’une tragédie sanglante. Le 29 avril 2024, des mercenaires russes du groupe Wagner, sous le faux prétexte de combattre des rebelles inexistants, ont déchainé une violence aveugle sur des civils innocents.

 

Le drame de Ketté Gbako….

 

Le site minier de Ketté Gbako, situé non loin de Nana-Bakassa , est connu pour son activité minière artisanale et non comme un foyer de conflit armé. Cependant, ce jour-là, le 29 avril dernier, il est devenu le lieu d’un massacre où une vingtaine d’artisans miniers et de commerçants ont été froidement abattus. Les mercenaires de Wagner ont justifié leur intervention par la nécessité de neutraliser des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement, une affirmation rapidement démentie par les faits : aucun rebelle n’était présent.

Dégâts humains causés par les mercenaires russes sur le chantiers Ketté Gbako
Dégâts humains causés par les mercenaires russes sur le chantiers Ketté Gbako

 

Témoignages et réactions….

 

“Nous étions là pour travailler, pas pour combattre”, témoigne Adama, un mineur de quarante ans. “Ils ont tiré sans avertissement, sans raison”. L’indignation est palpable parmi les survivants et dans les communautés environnantes. Les appels à la justice et à la responsabilité internationale se multiplient, exigeant des réponses et des actions concrètes contre les agresseurs.

 

Implications et conséquences…

 

Cette attaque soulève des questions critiques sur l’impunité avec laquelle les mercenaires du groupe Wagner opèrent sous couvert de sécurité. Les analystes pointent du doigt non seulement les violations flagrantes des droits humains, mais aussi l’impact déstabilisant de telles actions sur la sécurité nationale.

“C’est un acte de barbarie déguisé en mission de paix”, critique un expert en sécurité régionale.

 

Le massacre à Ketté Gbako est un exemple alarmant de la manière dont les opérations militaires peuvent être détournées pour justifier des actes inhumains. Alors que la poussière retombe sur les mines de Ketté Gbako, la demande de justice ne fait que s’intensifier, espérant qu’un jour la vérité émergera des ombres de ce sombre épisode.

 

Par Anselme Féimonazoui

 

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