RCA :  les usagers du pont du PK9 montent au créneau, et demandent  sa réhabilitation immédiate

Publié le 11 mars 2021 , 2:54
Mis à jour le: 11 mars 2021 2:54 am
Pont PK9 Bimbo pour illustration de l’article. Credit photo : Corbeaunews.

 

Bangui, République centrafricaine, jeudi, 11 mars 2021, 08:51:05 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Devant la dégradation très avancée du pont du PK 9, reliant la capitale à la préfecture de l’Ombella-Mpoko et de la Lobaye, les usagers de cette voie s’inquiètent sérieusement et demandent sa réhabilitation immédiate.

 

Le passage sur ce pont est non seulement un calvaire, les usagers craignent aussi qu’il s’écroule  d’un moment à l’autre. Cet ouvrage ne tient qu’à une file. Toutes les barres de fer qui le soutiennent sont cassées.  Lorsqu’un véhicule poids lourd roule dessus, le pont vibre et fait trembler  ceux qui l’empruntent, mais également ceux qui sont proches.

Ce conducteur est en train de prendre de risque de sa vie : « moi je transporte des passagers et des marchandises. L’état actuel du pont ne m’inspire plus confiance. Le jour où ce pont s’écroulera,  ça sera très catastrophique ».

À chaque fois que Anne veut emprunter ce pont, elle fait d’abord la prière, car elle estime que c’est pareil à une mission suicide.

« Je  passe sur cet ouvrage au nom de jésus, et je reviens à son nom. Toutes les barres de fer qui soutiennent ce pont sont cassées, et on peut tomber dans l’eau  par imprudence. Je demande au gouvernement de réhabiliter ce pont pour faciliter la libre circulation des biens et des personnes », a-t-elle martelé.

Les usagers ne craignent plus les embouteillages  qui sont perpétuels sur ce pont,  mais c’est la dégradation  qui fait peur.

« C’est vraiment gâté. Il y’a au moins trois trous comme ça sur le pont là. Si un camion comme ça qui voulait passer, il y’aura probablement plusieurs morts », s’alarme un passant.

Construit dans les années 60,  le pont au PK9 sur la route de Mbaïki joue un rôle non négligeable  dans le ravitaillement de la capitale en produits agricoles. Aujourd’hui, il ne facilite pas la libre circulation des biens et des personnes.

 

  1. Y. Ibrahim avec la RNL

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Alain Nzilo

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