RCA : l’ÉNERCA annonce la fin des travaux des cinq pylônes renversés par le vent au village Dandji

Publié le 10 juin 2021 , 8:30
Mis à jour le: 10 juin 2021 8:30 pm

 

Bangui, République centrafricaine, vendredi, 11 juin  2021, 03:26:27 ( Corbeaunews-Centrafrique ).  Depuis le vendredi 23 avril 2021, la ville de Bangui avait été plongée dans le noir à cause d’un vent violent qui a renversé cinq pylônes de transport électrique de l’énergie centrafricaine. Deux semaines plus tard, les deux des cinq pylônes avaient été réparés, et l’électricité est rétablie partiellement  dans la capitale. Mais depuis 48 heures,  l’ÉNERCA annonce la fin des travaux des tous les pylônes endommagés, et ils sont opérationnels. Pourtant, ce n’est pas la fin des problèmes d’électricité à Bangui.

Pylône de l'énerca touché par un vent violent au village danzi le 23 avril 2021. Photo: diaspora
Pylône de l’énerca touché par un vent violent au village danzi le 23 avril 2021. Photo: diaspora

 

Selon Monsieur Thierry Béndima , Directeur général de l’énergie centrafricaine (ÉNERCA), la fin des travaux de ces cinq pylônes  ne change pas la capacité de courant fourni par les usines de Boali.

« Globalement aujourd’hui on peut dire que  les cinq pylônes ont été remis à niveau, les câbles raccordés, et la réalimentation de Bangui à partir de centrale électrique  est également repris.  Cependant, comme vous le savez, ces câbles sont tombés, il y a des points de faiblesse. Donc aujourd’hui on se prépare que dans les jours à venir, si on a des matériels nécessaires, retirer ces lignes  pour corriger ces points de faiblesses afin d’éviter que cela  ne puisse perturber davantage la fourniture d’électricité  à Bangui », prévient Monsieur Thierry Béndima, le DG de l’ÉNERCA.

D’après lui, les travaux visaient la remise en état du réseau de transport pour permettre à l’ÉNERCA d’acheminer la production /hydro – électriques  à Bangui.

« Cela ne change  pas notre capacité de production. Ces travaux nous permettent de retrouver la situation avant la crise de chute des pylônes », précise Monsieur Béndima, avant d’ajouter  que le changement de programme de délestage  pourrait intervenir s’il y a changement des capacités de production.

Pour de nombreux Banguissois, le calvaire de l’électricité n’est pas près de finir.

Rappelons que le phénomène de délestage avait commencé à l’époque du Président André Kolingba (1980-1993),  avec 30 minutes de délestage par jour, puis du Président Patassé (1993 – 2003 ), avec 1 heure, le temps du général François Bozizé (2003 – 2013), avec 3 heures par jour, Catherine  Samba-Panza (2014 – 2016), avec 8 heures de délestage par jour, et enfin de Faustin Archange Touadera (2016 à actuel), avec plus de 18 heures de coupure par jour.

Ce qui prouve que la fin de ce calvaire n’est pas près de finir.

 

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