RCA : demain, le mercredi 12 mai, aura lieu le procès sur l’affaire de l’interdiction de sortie des opposants Martin Ziguélé et Anicet Georges Dologuélé  

Publié le 10 mai 2021 , 9:21
Mis à jour le: 10 mai 2021 9:21 pm
L'opposant Martin Ziguelé, Président du parti MLPC à gauche, puis Anicet Georges Dologuelé, Président du parti URCA, au milieu, et Abdou Karim Meckassoua, Président du parti Chemin de l'Esperance, à droite. Photo combinée par CNC
L’opposant Martin Ziguelé, Président du parti MLPC à gauche, puis Anicet Georges Dologuelé, Président du parti URCA, au milieu, et Abdou Karim Meckassoua, Président du parti Chemin de l’Esperance, à droite. Photo combinée par CNC

 

Bangui, République centrafricaine, mardi, 11 mai  2021, 03:13:01 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Le 7 mai 2021 vers 14 heures, le greffe du tribunal de grande instance de Bangui avait publié un communiqué sur les antennes de la radio nationale, informant les opposants Martin Ziguélé et Anicet Georges Dologuélé que l’audience sur leur plainte auprès du tribunal administratif est fixée au 12 mai dans l’affaire de leur interdiction de sortie du territoire national

 

En effet, le mercredi 24 mars 2021, l’opposant Anicet Georges Dologuélé, Président de l’URCA, qui voudrait se rendre en France pour des raisons de santé,  avait été empêché  par la police de l’air et de frontière d’embarquer à bord de l’avion de la compagnie Air France.

Quelques jours plus tard, c’est le tour de l’opposant Martin Ziguélé, Président du mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) d’être interdit par le gouvernement de quitter le territoire national alors qu’il voudrait se rendre à  Niamey au Niger  afin d’assister à l’investiture du nouveau Président  élu Mohamed Bazoum.

Le gouvernement justifie cette mesure par une action judiciaire en cours les concernant. Ce que contestent les deux opposants. Selon eux, l’État d’urgence n’est pas supérieur à la constitution dans notre pays, et que la liberté d’aller et venir est constitutionnelle, surtout que cette affaire judiciaire ne les vise pas directement.

Et ce n’est pas tout ! Ils décident de saisir le tribunal administratif d’une action contre l’état pour demander l’annulation de la mesure qu’ils considèrent comme illégale et non fondée de leur interdiction de sortie.

 

Ainsi, le tribunal administratif a fixé la date du procès le 12 mai prochain.

Mais ce qui est étonnant dans cette affaire, le tribunal avait procédé à un communiqué radio pour leur annoncer la date du procès. Ce qui est rare et presque du jamais vu. Que se cache-t-il derrière ce jeu ?

Affaire à suivre…

 

Par Gisèle MOLOMA

Journaliste politique

Alain Nzilo

Directeur de publication

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