RCA : Bokolobo reprise par les FACA ? Le premier ministre annonce sa reprise , mais l’UPC d’Ali Darassa dément

Publié le 10 mars 2021 , 11:28
Mis à jour le: 10 mars 2021 11:28 pm
Au milieu des merceniares russes, le chef rebelle Ali Darassa.
Au milieu des mercenaires russes, le mercenaire chef rebelle Ali Darassa.

 

Bangui, République centrafricaine, mercredi, 10 mars 2021, 23:17:14 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Le Premier ministre annonce la reprise du fief du chef du groupe armé Ali Darassa, le village de Bokolobo. Ce que dément l’UPC. Mais sur le terrain, les forces loyalistes avancent depuis plusieurs semaines, alors que le 13 janvier la CPC tentait une attaque contre la capitale Bangui.

 

Elles ont commencé par la reprise du corridor de ravitaillement et ont avancé sur les principaux axes du pays. Les Forces armées centrafricaines soutenues par les forces bilatérales russes et rwandaises se sont déployées dans une grande partie de l’ouest du pays, ont récupéré les villes frontalières comme Garoua Boulai ou encore Gamboula.

L’avancée vers l’est a aussi débutée. Elles sont arrivées dans la zone de Ngakobo, fief de l’UPC d’Ali Darassa, où elles n’étaient pas présentes depuis plusieurs années. « Nos forces vont continuer leur progression à l’est pour y rétablir définitivement l’ordre et la sécurité. Il en sera, désormais, ainsi partout » martèle sur les réseaux sociaux le Premier ministre.

 

Parmi les objectifs des autorités, reprendre le contrôle des frontières, des principaux axes, mais aussi des sites miniers comme à Ndassima ou à Totoyo.

Sur le terrain il y a dans certaines localités des combats mais plus généralement les éléments de la CPC se retirent devant l’avancée de l’armée. L’un des enjeux pour les forces régulières est de pérenniser leurs positions et la sécurité sur les axes.

 

Dans un communiqué ce mercredi, la CPC assure adopter cette position de retrait suite aux recommandations du sommet régional de Luanda du 29 janvier. La

CPC assure que ses capacités sont « quasi-intactes », prendre acte du refus du président Touadéra de dialoguer et entraînera « un durcissement militaro-sécuritaire».

 

Une avancée des forces légales alors que le 2e tour des législatives doit se tenir ce dimanche ainsi que la reprise du 1er tour dans les circonscriptions qui n’ont pas pu voter ou qui ont été annulées le 27 décembre, notamment à cause des actions menées par la CPC.

Par RFI

 

 

Aucun article à afficher