Paix et sécurité en Centrafrique : Antoinette Sassou-N’Guesso mobilise la Mipreda

AIAC  /  CNC

Lors de son intervention à la troisième réunion du bureau exécutif de la Mission des premières dames d’Afrique pour la paix (Mipreda), le 18 octobre à Pretoria (Afrique du Sud), l’épouse du chef de l’État congolais n’est pas restée indifférente face à la situation périlleuse qui prévaut en Centrafrique

 

La première dame congolaise a encouragé ses consœurs à s’impliquer plus pour la mobilisation internationale en vue d’un retour à la paix et à la stabilité en République centrafricaine.

Consciente de l’ampleur des conflits armés répétitifs qui déchirent le continent africain, Antoinette Sassou-N’Guesso a rappelé à ses consœurs que « l’implication constante du Congo dans la résolution des conflits et le rétablissement de la paix en Afrique ne peut nous laisser en marge des activités tendant à apporter des solutions aux maux qui minent notre continent. C’est donc à ce titre que nous nous impliquons dans l’extinction du feu qui couve à nos portes. »

Dans cette même perspective, la première dame du Congo avait déjà sollicité le concours de toutes les forces éprises de paix pour se pencher sur le suicide collectif qu’était en train de s’infliger le peuple centrafricain. « Nous ne pouvons laisser un peuple, et principalement nos filles et nos sœurs de RCA, continuer à vivre le martyre », déclarait-elle lors du Forum de Crans-Montana tenu en mars dernier à Bruxelles.

La religion étant très souvent exploitée pour créer des crises et des conflits par ceux qui comptent profiter de la misère des populations, l’épouse du président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, s’est adressée également aux chrétiens de Johannesburg lors d’un culte de prière, leur demandant de prier sans cesse et de cultiver l’amour du prochain afin que la paix s’installe définitivement dans les pays en conflit.

Par ailleurs, Antoinette Sassou-N’Guesso a renchéri sur l’épineuse question des violences sexuelles qui figure parmi les principales conséquences entraînées par ces crises. Elle a souhaité que les premières dames, par l’entremise de l’Organisation des premières dames d’Afrique contre le sida, puissent servir d’intermédiaire pour mettre à l’ordre du jour ce supplice. Elle a rappelé que le Congo avait été sollicité pour servir de facilitateur entre l’Angola et la RD-Congo afin que les premières dames de ces deux pays frères puissent se parler et s’impliquer dans la lutte contre les violences faites aux femmes dans leurs pays. Elle a demandé que cette mission de facilitation puisse se faire aussi sous la houlette de la Mipreda.

 

Durly-Émilia Gankama pour AIAC