Mystère entourant la mort d’un détenu à Kaga-Bandoro : La société civile réclame la vérité

Publié le 10 septembre 2023 , 7:25
Mis à jour le: 10 septembre 2023 3:21 pm

Mystère entourant la mort d’un détenu à Kaga-Bandoro : La société civile réclame la vérité

 

La lettre police sur leur pick-up
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Bangui, 11  septembre 2023 (CNC) – Le décès tragique d’un détenu accusé de meurtre à la prison de Kaga-Bandoro a suscité des inquiétudes au sein de la société civile centrafricaine. Alors que les autorités carcérales ont initialement qualifié la mort de suicide par pendaison, des voix s’élèvent pour demander des explications approfondies et pour remettre en question cette version des faits.

 

Vendredi dernier, les murs de la maison carcérale de Kaga-Bandoro ont été le témoin silencieux de la disparition tragique d’un détenu, accusé de meurtre. Les responsables de la prison ont rapidement avancé la thèse du suicide par pendaison. Cependant, cette explication n’a pas convaincu les organisations de la société civile centrafricaine, qui évoquent des soupçons de meurtre et appellent à une enquête approfondie.

 

Ben Wilson Ngassan, un journaliste et activiste de la société civile, a exprimé ses préoccupations sur les réseaux sociaux. Il a souligné que les informations recueillies par Radio Fréquence RJDH semblaient contredire la version officielle. Les responsables de la maison carcérale de Kaga-Bandoro affirment ne pas avoir eu connaissance du suicide de l’un de leurs détenus, tout en reconnaissant que la mort était survenue par pendaison. Ngassan a fermement condamné ce qu’il considère comme un “double meurtre” dans la ville.

 

La République centrafricaine, en tant qu’État prétendument de droit, est tenue de garantir la sécurité et le bien-être des détenus, même lorsqu’ils sont privés de leur liberté. Cet incident met en lumière les conditions difficiles dans lesquelles les personnes sont détenues dans les prisons du pays, en contradiction avec les principes fondamentaux énoncés dans la Constitution de la République centrafricaine, qui proclame la sacralité de la personne humaine.

 

La question qui se pose maintenant est de savoir comment un détenu a pu avoir accès à une corde au sein de sa cellule, mettant ainsi fin à sa propre vie. Cette question met en lumière des failles inacceptables dans la sécurité des établissements pénitentiaires et soulève des préoccupations quant à la surveillance et à la prévention du suicide parmi les détenus.

 

Les organisations de la société civile centrafricaine, sous le hashtag #SosDroitsDeLHomme, demandent instamment aux autorités judiciaires de Kaga-Bandoro de mener une enquête approfondie sur les circonstances entourant la mort de ce détenu. La transparence et la responsabilité sont essentielles pour établir la vérité dans cette affaire et pour prévenir de futurs incidents similaires.

 

Ceci dit, la mort tragique de ce détenu à Kaga-Bandoro rappelle la nécessité urgente d’améliorer les conditions de détention dans les prisons de la République centrafricaine et de garantir que les droits fondamentaux de chaque individu, même derrière les barreaux, soient respectés et protégés.

 

Par Alain Nzilo

Directeur de publications

 

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