Mise en garde de la Minusca aux combattants rebelles de l’UPC à Bambari.

Publié le 5 août 2019 , 5:59
Mis à jour le: 5 août 2019 5:59 pm
le numéro 2 de l'UPC Ali Issaka lors de la visite du chef de bureau de la Minusca de Bambari le 3 août 2019. Crédit photo : Bertrand Yékoua/CNC
le numéro 2 de l’UPC Ali Issaka en boubou kaki entouré du porte-parole d’Ali Darassa Moussa Aliou en chemise et du Comzone de l’UPC lors de la visite du chef de bureau de la Minusca de Bambari le 3 août 2019. Crédit photo : Bertrand Yékoua/CNC

 

Bambari (CNC) – 24 heures après son ultimatum aux combattants rebelles de l’UPC de libérer la gendarmerie de Ngakobo, la Minusca vient de renouveler sa mise en garde aux éléments rebelles de la brigade mixte de Bambari contre le non-respect des restrictions qu’elle leur avait imposées, a constaté un correspondant du CorbeauNews Centrafrique au quartier élevage.

 

Selon nos informations, le chef du bureau de la Minusca de Bambari, qui profite de sa visite à la base de la brigade mixte de l’UPC au quartier élevage, proche du pont Nguéndet, en présence des commandants locaux de la police, de la gendarmerie, des FACA, du chef de bureau local du comité technique de suivi de l’accord de Khartoum   pour rappeler aux éléments de cette brigade qu’il ne tolèrerait plus le non-respect des règles que son bureau avait imposé aux groupes armés dans toute la ville de Bambari.

Selon lui, aucun combattant rebelle, quel que soit son groupe, ne doit porter de tenue militaire, encore moins circuler avec son arme dans les quartiers ou au centre-ville de Bambari. Dans le cas contraire, le contrevenant sera arrêté par les forces de l’ordre et remis à la justice.

Entre temps, à Ngakobo, l’ultimatum lancé par la Minusca aux rebelles de l’UPC de libérer sans délai la brigade de la gendarmerie arrive à son terme dans moins de 24 heures.

Pourtant, le samedi 6 juillet dernier, le chef rebelle de l’UPC Ali Darassa avait ordonné à ses hommes de démanteler leur barrière à Ngakobo et libérer la brigade de la gendarmerie ainsi que l’école primaire locale qu’ils avaient occupées depuis plusieurs années. Ce qui a été fait d’ailleurs officiellement devant les représentants du gouvernement.

Sauf que quelques minutes après la cérémonie officielle, les combattants rebelles investissent à nouveau ces locaux qu’ils viennent de libérer. Ce qui n’a pas été du goût de la Minusca qui vient de lancer un dernier ultimatum à ces rebelles de quitter les lieux sans délai avant une éventuelle opération militaire.

Il y’a lieu de rappeler qu’en dépit de la volonté officielle du chef rebelle Ali Darassa de démanteler ses nombreuses barrières illégales dans plusieurs grandes villes de la République centrafricaine, force est de constater malheureusement que près d’un mois plus tard, aucun changement n’est observé sur le terrain, selon un membre du bureau du comité de suivi de l’accord de Khartoum contacté par CNC.

 

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