Le Retrait de la RCA de l’AGOA  par les États-Unis: Un Coup de Poing Léger contre la Dictature

Publié le 31 octobre 2023 , 7:26
Mis à jour le: 31 octobre 2023 7:26 pm

Le Retrait de la RCA de l’AGOA  par les États-Unis: Un Coup de Poing Léger contre la Dictature

 

Le Président centrafricain Faustin Archange Touadera entrain de faire la prière pour son régime en faillite
Le Président centrafricain Faustin Archange Touadera entrain de faire la prière pour son régime en faillite

 

 

Bangui, 01 novembre 2023 (CNC) – Dans une décision mardi, le président américain Joe Biden a retiré la République Centrafricaine de la liste des pays bénéficiaires de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA), mettant ainsi en évidence les graves préoccupations concernant les droits de l’homme et la démocratie dans le pays. Cependant, cette décision semble avoir peu d’impact sur un régime autocratique qui continue de prospérer malgré ses actes criminels flagrants.

 

La République Centrafricaine (RCA) est actuellement dirigée par un gouvernement qui ne montre aucun respect pour les droits de l’homme, l’État de droit, ou le pluralisme politique. La décision américaine de retirer la RCA de l’AGOA est justifiée par des violations fragrantes des droits de l’homme, mais elle ne semble guère suffire à faire changer les autorités centrafricaines. La RCA, déjà classée comme le deuxième pays le moins développé au monde par les Nations Unies, continue de s’enfoncer dans le chaos depuis le début de la guerre civile en 2013.

 

Le principal problème réside dans le fait que la RCA ne dépend pas du tout de l’AGOA pour son économie, car elle ne produit ni n’exporte presque rien en dehors de ses principales ressources naturelles : le diamant et l’or. Ces ressources, au lieu de bénéficier au peuple centrafricain, sont principalement exploitées par la société russe Wagner, qui les exporte vers la Russie et la Chine. Ainsi, les sanctions commerciales américaines ont peu d’impact sur la RCA, car elles n’affectent pas ces activités lucratives.

 

Les autorités centrafricaines, qui sont les principales bénéficiaires de ces activités extractives, semblent impunies face à leurs crimes. La guerre civile a entraîné des souffrances incommensurables pour le peuple centrafricain, mais les dirigeants du pays ont continué de s’enrichir grâce à l’exploitation de ces ressources. Les violations des droits de l’homme continuent sans que les responsables soient tenus pour responsables.

 

Il est regrettable que la RCA soit en proie à une dictature sans fin, où les autorités centrafricaines continuent de s’accrocher au pouvoir en dépit de leurs actes criminels et de la misère qu’ils infligent à leur propre population. La communauté internationale, y compris les États-Unis, doit faire davantage pour mettre fin à cette tyrannie et veiller à ce que les ressources naturelles du pays bénéficient à son peuple plutôt qu’à une poignée d’individus corrompus.

 

La décision des États-Unis de retirer la République Centrafricaine de l’AGOA est une première étape nécessaire pour condamner les graves atteintes aux droits de l’homme dans ce pays. Cependant, il est impératif que la communauté internationale intensifie ses efforts pour faire pression sur les autorités centrafricaines et mettre fin à leur dictature. Il est temps que la RCA se tourne vers un avenir de démocratie, de respect des droits de l’homme et de prospérité pour son peuple, au lieu de continuer sur le chemin sombre de la dictature et de la corruption.

 

Par Alain Nzilo

Directeur de publications

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