Pouvoir et Perversité : Le Paradoxe des Communicateurs Centrafricains

Publié le 1 novembre 2023 , 7:00
Mis à jour le: 1 novembre 2023 2:12 pm

Pouvoir et Perversité : Le Paradoxe des Communicateurs Centrafricains

 

Le blogueur Patrick Briand Mogani

 

 

 

Bangui, 02 novembre 2023 (CNC) – La politique, ce monde fascinant où les règles semblent être élastiques, et où l’ironie est monnaie courante. Les déclarations de Prince KOUDOUMALE, partisan fervent du Président putschiste Touadera, ont récemment fait grand bruit sur les réseaux sociaux en Centrafrique. Dans une diatribe mordante, il s’en prend aux communicateurs du régime, les accusant de jouer un double jeu dangereux, et ce, avec un zeste d’ironie bien dosé.

 

Le titre lui-même, “MESSAGE ADRESSÉ AUX COMMUNICATEURS,” annonce déjà la couleur. Loin d’être une étreinte chaleureuse, le message est une véritable gifle pour ceux qui prétendent être les porte-paroles du Président de la République. Selon KOUDOUMALE, ces communicateurs semblent souffrir d’une schizophrénie professionnelle aiguë. Ils jonglent entre les désirs du Président et ceux des Ministres, des Directeurs Généraux, et qui sait, peut-être même des concierges du palais présidentiel.

 

L’argument principal de KOUDOUMALE est que ces communicateurs sont avides d’argent et prêts à tout pour l’obtenir. Il les accuse de mendier de l’argent aux hautes personnalités du pays, puis de se transformer en défenseurs zélés sur les réseaux sociaux. L’ironie ici est délicieuse : ces communicateurs sont-ils des serviteurs fidèles de la République ou de simples courtisans opportunistes ? KOUDOUMALE ne se contente pas de poser la question, il l’affirme clairement.

 

Et ce n’est pas tout. Il dénonce également leur train de vie dispendieux, insinuant que leurs salaires ne suffisent plus à combler leurs besoins. Les communicateurs, d’après lui, se plaisent à étaler leur richesse mal acquise pour montrer au monde entier leur supposé pouvoir. L’ironie ici réside dans le contraste entre leur prétention et leur réalité.

 

Mais l’apogée de l’ironie se trouve dans la conclusion de KOUDOUMALE : “On ne sert jamais deux maîtres à la fois et un chien n’a qu’un seul maître à qui il obéit.” Cette métaphore canine est tout à fait appropriée pour décrire la situation qu’il dépeint. Les communicateurs, selon lui, agissent comme des toutous dociles, obéissant à chaque sifflement, qu’il provienne du Président ou d’un autre maître. Ils sont prêts à mordre pour un os, qu’importe lequel.

Par         Alain Nzilo

Directeur de publications

 

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