La Terreur des Mercenaires Russes à Birao : Le Calvaire de Terfel

Publié le 1 mai 2024 , 5:14
Mis à jour le: 1 mai 2024 3:59 pm

La Terreur des Mercenaires Russes à Birao : Le Calvaire de Terfel

 

Les mercenaires de la société Wagner au bord de la route entre Bossembélé et Boali
Les mercenaires de la société Wagner

 

Bangui, 02 mai 2024 (CNC)

 Comme si Dieu avait abandonné les populations centrafricaines à leur triste sort aux mains des mercenaires russes du groupe Wagner.

 

Dans les terres meurtries de Terfel, située à Birao, le cauchemar semble éternel. Les événements tragiques des 27, 28 et 29 avril derniers ont laissé des cicatrices profondes dans le tissu social de cette communauté. Les mercenaires russes du groupe Wagner, accompagnés de leurs complices locaux, ont déferlé tel un ouragan de terreur, semant le chaos et la destruction sur leur passage.

 

À Terfel, comme dans d’autres localités malheureuses telles que Zinzir, Boromata et Tiringoulou, la population a été confrontée à l’horreur de la violence gratuite. Les chefs de villages, les imams et les citoyens ordinaires ont été pris au piège de cette vague de brutalité. Capturés puis battus sans pitié, ils ont été soumis à des traitements inhumains, dépassant l’entendement.

 

Imaginez-vous, hommes, femmes et enfants, arrachés de leurs foyers, contraints de se prosterner au sol, les yeux rivés vers le ciel, impuissants face à l’oppression qui s’abattait sur eux. Pendant des heures interminables, ils ont enduré cette punition dégradante, pendant que leurs maisons étaient pillées, leurs biens confisqués, leur dignité piétinée.

 

Dans ces contrées oubliées de la Vakaga, le nom de Faustin Archange Touadera, autrefois porteur d’espoir, est désormais associé à celui de “criminel de Bangui”. Sa cote de popularité a plongé dans les abysses de l’indignation. Un habitant de Terfel, désabusé, a confié à la rédaction du CNC que si Touadera quittait le pouvoir aujourd’hui, ou pire, s’il disparaissait, une célébration sans précédent éclaterait. Une célébration de la libération, de la fin d’un règne de terreur et de souffrance infligé au peuple du nord.

 

Terfel, comme tant d’autres, demeure une cicatrice béante dans le cœur de la Centrafrique, rappelant que tant que la paix et la justice resteront des chimères lointaines, l’avenir de ce pays continuera d’être assombri par les sombres nuages de la violence et de l’oppression.

 

Par Moïse Banafio

Corbeaunews Centrafrique

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