Déclaration de la coalition de l’opposition démocratique relative à la déchéance de l’honorable Abdou Karim Meckassoua  

Publié le 23 août 2021 , 11:56
Mis à jour le: 23 août 2021 11:56 am
quelques membres de l'opposition démocratique au siège du parti KNK le 10 octobre 2020. Photo CNC par Cyrille yapendé
Quelques membres de la coalition de l’opposition démocratique (COD2020), le 10 octobre 2020 au siège du parti KNK. Photo CNC / Jefferson Cyrille Yapendé

 

 

 

DECLARATION RELATIVE À LA DÉCHÉANCE
DE L’HONORABLE ABDOU KARIM MECKASSOUA

 

Par décision N°I16/CC/21du 12 août 2021, la Cour constitutionnelle a rendu une décision inique à l’encontre du député de la nation [’Honorable Abdoui Karim MECKASSOUA en le destituant de son siège.

La COD-2020, après avoir examiné ladite Décision, fait la mise au point suivante :

    • La décision de déchoir le Député MECKASSOUA de son siège de député de la Nation est politique et la responsabilité pleine et entière est imputable à l’actif de Monsieur Faustin Archange TOUADERA, Président de la République qui ne cesse de manipuler et instrumentaliser les Institutions de la République pour régler des comptes politiques ;
      • Cette décision intervient au moment où le Président TOUADERA prépare son Dialogue dit « Républicain ». La COD-2020 se surprend à s’interroger sur quel type de dialogue voudra-il mener le peuple centrafricain tout en terrorisant les principaux acteurs dudit dialogue ?
  • Par ces agissements, le Président TOUADERA montre aux yeux du monde son incapacité à unir le peuple centrafricain.
  • Le peuple centrafricain a tant souffert des errements de la politique de division du Président TOUADERA et n’aspire qu’à la paix et à la réconciliation.

Par conséquent, la COD-2020 condamne avec la dernière énergie :

  • la décision inopportune et conflictogène de la Cour Constitutionnelle à l’encontre de l’élu de la Nation Abdoui Karim MECKASSOUA ;
  • la tendance du Chef de l’Etat, le Président TOUADERA à instrumentaliser les Institutions républicaines à des fins politiques.

En conclusion, la COD-2020 se réserve le droit de remettre en cause sa ferme volonté à contribuer à la réussite du prochain dialogue qu’elle voudra inclusif et consensuel si la répression doit continuer à s’abattre sur les membres de l’opposition démocratique.

Fait à Bangui, le 23 août 2021

 

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