Centrafrique : mort de l’autoproclamé général Ahamat Bahar du MNLRC.

Publié le 15 juin 2018 , 6:06
Mis à jour le: 15 juin 2018 6:06 pm
L’autoproclamé Ahamat Bahar du MNLRC. AFP photo.

 

 

Centrafrique : mort de l’autoproclamé général Ahamat Bahar du MNLRC.

 

 

Bangui, le 16 juin 2018.

Par : Gisèle Moloma, CNC.

 

Même si la nouvelle n’a pas été  encore officiellement confirmée par son mouvement, des sources indépendantes la confirment à CNC. Le mercredi dernier, le Patron du mouvement national pour la libération de la République centrafricaine (MNLRC), l’autoproclamé Ahamat Bahar serait mort de sa maladie dans un hôpital de Khartoum, capitale de la République islamique du Soudan.

 

D’après une source sécuritaire bien informée contactée au téléphone, le criminel de guerre Ahamat Bahar aurait laissé sa vie le mercredi 13 juin dernier dans la capitale soudanaise Khartoum où il avait été admis pour des soins médicaux d’urgence dans un hôpital du coin.

Cependant, son mouvement, qui est déjà rattaché depuis plusieurs semaines au mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC) d’un autre général criminel autoproclamé Mahamat Al-Khatim, n’a pas encore confirmé la nouvelle de la mort de son chef Bahar.

Rappelons que la mort du criminel Bahar, si elle est confirmée bien sur, est survenue seulement quelques semaines après celle d’un autre chef de guerre et criminel Siddiki du mouvement 3R.

L’autoproclamé Ahamat Bahar, qui est natif de la Vakaga au nord de la RCA, a débuté sa carrière criminelle dans le mouvement patriotique pour le Centrafrique (MPC) dans lequel il fut l’un des généraux plus puissants avant de quitter pour former son propre mouvement dénommé MNLRC basé dans l’Ouham-Péndé,  aux alentours de Paoua.

Le 26 décembre dernier, son mouvement, dans un combat sanglant, affrontai durant plusieurs semaines le mouvement Révolution Justice(RJ) dirigée par l’ex-ministre Armel Sayo, faisant au passage des centaines des morts civils et plusieurs milliers des déplacés internes et externes dans la région de Paoua et de Bétoko, poussant ainsi les forces de la MINUSCA (Mission de l’ONU en Centrafrique) à intervenir pour les chasser du secteur.

 

 

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