Centrafrique : Le ministre conseiller Fidèle Gouandjika en pleine chasse aux animaux protégés

Publié le 11 février 2024 , 5:20
Mis à jour le: 11 février 2024 7:04 am

Centrafrique : Le ministre conseiller Fidèle Gouandjika en pleine chasse aux animaux protégés

 

Le ministre conseiller Fidèle Gouandjika scrutant attentivement la première partie de son caïman à décapiter en live sur la plateforme de réseau social Facebook en direct, et sous le régard complice des organisations de la protection des droits des animaux et de droit de l'homme.
Le ministre conseiller Fidèle Gouandjika scrutant attentivement la première partie de son caïman à décapiter

 

Bangui, 12 février  2024 (CNC) – Dans l’ombre des réseaux sociaux, une réalité dramatique, choquante émerge. Un crime contre les espèces protégés. Le ministre conseiller du président de la République, Monsieur Fidèle Gouandjika, défie ouvertement les lois de protection de la faune en tuant et consommant publiquement des animaux protégés. Des serpents géants aux caïmans, rien n’échappe à cette série de déconstruction d’un monde où les êtres humains doivent vivre en harmonie avec la nature, des actes troublants qui se déroulent devant les caméras en direct, défiant la morale et les normes éthiques. 

  

Dans l’ombre des médias sociaux en République centrafricaine, une sombre réalité émerge, ébranlant les fondations éthiques et légales. Le ministre conseiller du Président de la République, le sieur Fidèle Gouandjika, se livre à des actes choquants, d’une cruauté imaginable, en chassant, en maltraitant, en tuant et en consommant des animaux menacés et protégés par autant des Association au mont dont certaines se trouvent même en Centrafrique, le lieu de son crime. Plus grave encore, il diffuse en direct sur les réseaux sociaux ses actes de cruautés.  

 

Depuis deux semaines, le chasseur des espèces protégés Fidèle Gouandjika multiplie sa barbarie et souvent en présence de ses invités sans être dérangé. La dernière série de massacre, survenue la semaine dernière, a mis en lumière une série de pratiques inacceptables, remarquant de ce fait les failles significatives des Associations des défenses des animaux menacés et protégés qui œuvre dans le pays comme la World Wide Fund for Nature, WWF, et le ministère des Eaux et Forêts.  

 

Le ministre conseiller à la présidence, monsieur Fidèle Gouandjika, s'habillant en polo gris, montrant l'exécution de son caïman à son domicile du quartier Boy-Rabe, dans le quatrième arrondissement de Bangui. C'est une violation flagrante de loi de protection des animaux protégés en Centrafrique.
Le ministre conseiller à la présidence Fidèle Gouandjika montrant l’exécution de son caïman à son domicile

 

Dans les vidéos publiées par le ministre conseiller Fidèle Gouandjika lui-même, il se dit être un boucher. Il égorge froidement et sans aménagement, un serpent d’environ quatre à cinq mètres de long, et deux jours plus tard, il décapite un caïman d’une taille imposante. Sans crainte aucune, il publie le lendemain à nouveau une autre vidéo montrant le résultat de sa chasse aux caïmans ramené à la maison dans son véhicule VX de service depuis la ville de Mongouba.  

 

Fidèle Gouandjika, dans sa vidéo, va même plus loin pour annoncer à qui veut l’entendre, que les animaux ont aucun droit et s’il les trouve pour manger, il va les manger sans distinction. QU’ils soient des animaux sauvages ou animaux domestiques, chiens, chats, il n’épargne aucun à ses dents.  

 

Le ministre conseiller à la Présidence Fidèle Gouandjika décapitant un serpent chez lui
Le ministre conseiller à la Présidence Fidèle Gouandjika décapitant un serpent chez lui

 

Le processus macabre est filmé sans réserve, avec des images détaillées montrant la préparation et la consommation ultérieure de ces animaux protégés. La satisfaction affichée par le ministre conseiller Fidèle Gouandjika, sa famille et certains ses invités, dansant joyeusement autour de ses trophées, soulève des questions morales profondes et jette une lumière crue sur l’impunité de tels actes. 

  

Ce qui est plus troublant encore, c’est que ces actes se déroulent en plein jour, devant les agences gouvernementales, les organisations de protection des animaux, et même la communauté internationale. Les critiques sur les réseaux sociaux sont nombreuses, mais le ministre conseiller reste indifférent aux protestations, déclarant ouvertement qu’il agit devant tous, sans craindre de sanctions. 

  

Ces actes soulèvent des questions complexes sur l’efficacité des lois de protection de la faune en Centrafrique, mais également sur la responsabilité des autorités compétentes. Comment une figure publique peut-elle défier ouvertement les normes éthiques sans subir de conséquences légales ? La complexité de cette situation réside dans le fait que ces actes ne sont pas cachés, mais effectués en toute visibilité, devant les yeux des institutions chargées de protéger la faune. 

  

Alors que la communauté internationale et les organisations de défense des droits des animaux se sont mobilisées contre de telles atrocités par le passé, l’absence de réaction face à ces événements récents est préoccupante. L’indignation publique ne suffit plus. Il est impératif de mettre en lumière ces pratiques inacceptables et d’exiger des actions concrètes pour faire respecter les lois de protection de la faune. 

  

Caïman de Moungouba, le nouveau produit de chasse du ministre conseiller à la Présidence Fidèle Gouandjika qui vient de descendre de son véhicule VX de service à l’entrée de son palais
Caïman de Moungouba, le nouveau produit de chasse du ministre conseiller à la Présidence Fidèle Gouandjika qui vient de descendre de son véhicule VX de service à l’entrée de son palais

 

Ceci dit, il est temps que la société s’unisse pour dénoncer ces violations éhontées des droits des animaux. L’exposition de ces actes, ainsi que la responsabilité des autorités concernées, doit être au cœur des préoccupations de tous ceux qui aspirent à un monde où la protection de la faune ne se plie pas devant l’impunité. 

  

Alors que ces actes scandaleux se produisent sous le regard des autorités compétentes, il est impératif que la communauté internationale se mobilise. L’exposition de ces pratiques inacceptables peut être le premier pas vers la condamnation et l’action légale. Il est temps de faire entendre la voix collective contre de telles violations des droits des animaux et de mettre en lumière les failles qui permettent à de tels comportements de perdurer. 

 

Par Gisèle MOLOMA

 

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